La première série policière numérique au Québec

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La première série policière numérique au Québec
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
La première série policière numérique au Québec
Les enquêtes du sergent-détective Maurice Leblanc
Montréal, 10 décembre 2012 - L’auteur Benoit Gignac lance aujourd’hui aux Éditions
numériques À TEMPS PERDU, le premier livre de la série Les enquêtes du sergent-détective
Maurice Leblanc, une série policière se déroulant des années 70 à aujourd’hui et mettant en
vedette l’inspecteur Maurice Leblanc du Service des enquêtes spécialisées de la Police de
Montréal, policier de réputation et amateur d’horticulture.
Seulement sur le web
Le premier titre de la série, Pas de vacances pour Leblanc, est offert aux lecteurs dans le seul
format numérique. Le deuxième, Vol à bord, le sera en juin 2013. Il s’agit d’une première
québécoise pour ce type de littérature. Pour Guillaume Brunet, associé de Substance stratégies
et des Éditions numériques À TEMPS PERDU « Benoit Gignac s’est présenté à nous dans le but
d’offrir des romans de gare «réinventés». Nous avons sauté sur l’occasion, car nous croyons que
le format numérique était tout à fait approprié à cette formule. Il s’agit de livres divertissants et
faciles de lecture qu’on peut acheter sur sa tablette ou son téléphone à très bon prix et terminer
après seulement quelques heures passées en transport en commun, par exemple. Avec l’arrivée
prochaine des Fêtes, pourquoi ne pas s’offrir le premier livre de cette série en cadeau. »
Pour connaître l’ensemble des plateformes sur lesquelles le roman est disponible, visitez le site
Web sdleblanc.com.
Autre nouveauté, les lecteurs peuvent entretenir une conversation sur une base régulière avec
l’inspecteur Leblanc sur sa page Facebook.
Maurice Leblanc
Maurice Leblanc, policier intrigant, homme aux apparences équilibrées, père et grand-père,
mène une vie de famille normale dans sa résidence de Cité jardins. Il laisse souvent l’impression
qu’il s’intéresse plus à l’horticulture qu’à ses enquêtes, mais il ne faut pas se méprendre.
Enquêteur redoutable, réfléchi et doué d’un instinct que seuls les meilleurs de sa profession
peuvent se vanter de posséder, son amour des fleurs lui sert bien. C’est souvent à partir d’elles
qu’il attire l’attention à dessein, qu’il réfléchit, qu’il se ressource et parfois même qu’il résout
ses enquêtes.
Benoit Gignac
Pour Benoit Gignac, auteur jusqu’ici de biographies et de titres traitant de l’histoire populaire du
Québec, le passage à la fiction est un grand bonheur : « Mes romans sont faits de quotidien et
d’observation de la nature humaine. Et croyez-moi, cela nous offre des possibilités et des
histoires incroyables. La vengeance, l’envie, la turpitude, la jalousie, la mégalomanie et les
déséquilibres mènent à tout. Ce sont les bases de mes histoires. Quant à Maurice Leblanc, il
s’agit plus un artiste de l’âme humaine que d’un expert du Smith and Wesson. Et malgré le fait
qu’il en a vu beaucoup, il lui arrive encore d’être totalement jeté par terre par ce qu’il découvre.
Les choses de la vie les plus extraordinaires ne sont-elles pas souvent là, près de nous ? »
Éditions numériques À TEMPS PERDU
Les Éditions numériques À TEMPS PERDU (@ATEMPSPERDU) ont été fondées dans le but de
favoriser la publication d’ouvrages en mode numérique. L’entreprise est née d’une association
entre l’auteur et communicateur Benoit Gignac et deux firmes spécialisées en stratégies
numériques et médias sociaux: Substance stratégies numériques et l’Agence de Développement
Internet (ADI). Avec pour mission d’augmenter le niveau général de lecture chez les
consommateurs culturels, À TEMPS PERDU entend publier sur le web toutes formes d’ouvrages
de littérature générale dans la mesure où ils sont compatibles et adaptés aux technologies
modernes de publication.
- 30 Source : Éditions numériques À TEMPS PERDU
Pour information ou pour obtenir la version complète du roman :
Carl-Olivier Perras-Beaulieu
Responsable des communications
Éditions numériques À TEMPS PERDU
514.973.7389
1er extrait de Pas de vacances pour Leblanc
Une enquête du sergent-détective Maurice Leblanc
… Leblanc était désarçonné. Jamais il n’aurait pensé que Marie pouvait être à ce point
déboussolée. Il enchaîna avec douceur.
— Marie tu es en train de paniquer ? Je viens juste de t’expliquer qu’il y a des centaines de
familles qui ont des problèmes dix fois plus graves avec leurs enfants. Ce qui est arrivé à Isabelle
l’année dernière était exceptionnel. Ça n’est pas un cas majeur. Elle n’est pas suicidaire. Tu le
sais, on nous l’a dit. Je pense que tu ne vois plus clair.
La conversation s’arrêta. Au bout d’un temps, en attendant le sommeil, Leblanc, sentant qu’il
était allé un peu loin, tenta de se racheter.
— Toi ,tu crois vraiment que c’est urgent ?
Il n’eut pour toute réponse que le langage corporel de sa femme qui lui tourna le dos.
À la tiédeur de la nuit, sans savoir au juste pourquoi il ne dormait pas, il se leva, enfila son
peignoir à rayures et descendit à la cour prendre l’air. Pieds nus, immobile dans les reflets du
lampadaire au sodium de sa rue, il s’attardait aux jeux d’ombres qu’offraient ses plates-bandes.
Un genévrier et un wedgelia de bonne taille découpaient le sol comme des fantômes. Une
légère brise s’éleva; la musique que produisait le vent en passant dans le feuillage des
rhododendrons était tout en tristesse : la sienne, celle de Marie et celle d’Isabelle orchestrées. Il
remonta s’étendre auprès de sa compagne endormie. Il l’embrassa dans le cou et lui fit la
promesse silencieuse de l’aider.
Après l’arrosage matinal du jardin, le sergent-détective revêtit un complet gris et choisit un petit
oeillet rose pour sa journée, au cas où. Afin qu’elles ne se fanent pas trop vite, il insérait
toujours ses fleurs coupées dans une pipette remplie d’eau sucrée, qu’il pouvait épingler
discrètement sous le repli gauche de son veston.
À la radio, dans sa voiture, il n’y en avait que pour cette nouvelle affaire policière. « Avons-nous
affaire à un maniaque? » lança un animateur mal engueulé. « Du pain sur la planche pour les
homicides, » annonçait-on en manchette d’un bulletin de nouvelles.
Leblanc avait demandé une réunion pour huit heures. Devaient y assister: Lugaz, Julie Masson,
deux agents-enquêteurs et le docteur Lafrenière.
Autour des tables collées formant un rectangle assez grand pour accueillir une douzaine de
personnes, se tenaient tous ceux que Leblanc avait convoqués, sauf le doc. Il avait prévenu qu’il
serait en retard. Lugaz piaffait d’impatience et gesticulait sans mot dire, les deux assistants n’en
finissaient plus de distribuer des documents et Julie se tenait bien droite, impassible sur sa
chaise pendant que Lalancette se décrottait les oreilles à l’aide d’un petit bâtonnet de plastique
servant à brasser le café.
Les informations les plus fraîches furent déposées. La première victime, Lanthier, n’avait rien à
se reprocher. Du moins en apparence. Par contre, personne ne pouvait encore expliquer
comment il avait pu se retrouver dans l’appartement de ce Lucien Caron.
À la demande de Leblanc, on enchaîna rapidement avec la deuxième victime. Julie suivrait avec
son rapport sur Caron. Les deux assistants désignés par Lugaz débitèrent leur boniment. La
victime, Constance Rizutto, était elle aussi morte empoisonnée à l’atropine dans son
appartement. Vingt-quatre ans, diplômée de niveau collégial en techniques d’architecture, mais
caissière pour le moment, mademoiselle Rizutto était dépressive depuis plusieurs mois. Cet état
psychologique avait été observé par ses collègues de travail et sa famille. Plusieurs d’entre eux,
lorsqu’on leur avait appris le décès, avaient cru de prime abord à un suicide.
Lugaz, s’avançant sur sa chaise, allait sauter hâtivement à des premières conclusions quand
Leblanc l’arrêta…