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N°104 Août 2012
• Plan de chasse grands gibiers
p. 2
• Assemblée Générale 2012
p 11
• Autopsie d’un accident de chasse
p 21
SOMMAIRE
Août 2012
N° 104
Editorial
P1
Edito
Chasse et gestion
P2à5
P6
P7
Bilan sur les plans de chasse grands gibiers
Actualités sur la chasse au sanglier
Résultats comptages au chant d’oiseaux de montagne
Suivi sanitaire
P8
P8
Bilan provisoire du réseau SAGIR et Sérothèque
L’ehrlichiose du cerf, si c’était un grand chevreuil
Vie de la Fédération
P9
P 10
P 11 à 15
P 16
P 17 à 20
P 21
P 22 à 23
P 24 à 25
P 26
Conseil d’Administration du 9 février 2012
Conseil d’Administration du 23 mars 2012
L’Assemblée Générale du 14 avril 2012
Formation sécurité à la chasse au Cimeteret
Arrêté d’ouverture et clotûre de la chasse
Autopsie d’un accident de chasse
Lorsque chasseur rime avec saveur
Point sur la section budgétaire dégats en Savoie
Boutique
Vie des associations
P 27
P 28
P 29
P 30
APA 73 / AGCP 73
Bilan UNUCR 2011-2012
CNB des Savoie et de l’Ain
Echos divers
Vie de la FNC / FRC RA
P 31
P 32 à 33
Le projet MEDIALOUP
Le bilan de Perrine / Chasse à l’arc
Règlementation
P 34
P 34
Réforme des nuisibles
Nouvelle loi chasse
Arts et loisirs
P 35
P 36
Photo couverture : Le Signal du Petit Mont Cenis,
au dessus de Lanslebourg, © FDC 73
« CHASSER EN SAVOIE » en ligne sur
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- RÉDACTION - ADMINISTRATION Fédération Départementale des Chasseurs de Savoie
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8 h 30 à 13 h et de 13 h 30 à 18 h
Directeur de la publication : Claude DUC-GONINAZ
Imprimerie St Jean Calendriers - 73490 LA RAVOIRE
Ce journal est tiré à 9 200 exemplaires
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Tout au long de notre chaîne graphique, nous utilisons des
produits dangereux pour l’environnement tels que les fixateurs,
révélateurs, encres, solvants souillés…
L’imprimerie Saint-Jean Calendriers est consciente de l’impact
qu’ont ces déchets. C’est pour cela que nous avons décidé de
nous engager écologiquement et d’adhérer à la campagne de
sensibilisation de la Région Rhône-Alpes envers les imprimeurs
en obtenant la marque Imprim’Vert. Par l’obtention de ce label,
nous nous engageons à faire collecter et retraiter tous ces déchets
dangereux par une entreprise spécialisée.
Le coin des lecteurs
Gastronomie
Le bulletin de votre Fédération
Editorial
1
éDITORIAL DU JOURNAL CHASSER EN SAVOIE N°104
L’expression de la démocratie
Le 14 avril 2012 à Montmélian, vous êtes venus en nombre, près de 700 chasseurs et responsables
de sociétés ont assistés à l’Assemblée Générale de la Fédération des Chasseurs de Savoie. La
question du financement des dégâts de sangliers a mobilisé. Les nombreux échanges ont permis
d’éclaircir les débats et bien sûr de voter pour choisir entre le bouton sanglier et la facture établie
sur la moyenne des prélèvements des 5 dernières années. Cette dernière solution a été retenue très
majoritairement et sera donc applicable dès cette année. Le Président de la Fédération Nationale des
Chasseurs, Bernard BAUDIN, nous a apporté sa vision et son expérience nationale sur l’ensemble
des sujets concernant la chasse française. Son intervention très appréciée a permis de mettre en
perspective nos problèmes au regard des réalités nationales. Cette belle réunion de travail a été également un moment de convivialité partagé puisque près de 600 repas ont été servis au terme de ces
débats. Merci à tous pour cette mobilisation.
La feuille de route de 6 ans
Le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique de la Savoie (SDGC) vient d’être adopté pour la période 2012/2018. Un large
travail de concertation à prévalu à sa rédaction. Pas moins de 7 réunions avec les responsables cynégétiques locaux et autant
avec les partenaires départementaux ont été organisées. Cet exercice a donc donné lieu à la reconduction d’actions déjà contenues dans la première version, mais également a de nouvelles telles le plan de gestion du chamois sur les hauts cantons. Un
réajustement des attributions et une adaptation des prélèvements dans les classes d’âge permettront de développer les populations, à n’en pas douter. Les éléments relatifs à la sécurité sont désormais inscrits dans le SDGC et continuent de s’appliquer
à tous les chasseurs et sociétés. Si jusque là, le service de garderie de l’ONCFS a fait œuvre de pédagogie tout au long de la
campagne précédente, il en sera différemment pour 2012/2013 avec une application stricte des consignes.
NUISIBLES: la Savoie propose, Paris dispose !
2012 sera marqué par une réforme de la procédure du classement des nuisibles. Et quelle réforme! les acteurs départementaux
ne peuvent que proposer une liste d’animaux susceptibles d’être classés nuisibles. C’est le ministre qui arrête la liste pour les
départements et pour 3 ans. L’avis des piégeurs, chasseurs, agriculteurs, associations environnementales et administration
déconcentrée n’est pas considéré puisqu’un projet d’arrêté ne laisse espérer pour notre département que l’inscription du
renard et de la corneille noire.
La Fédération n’est pas restée inactive, tous les parlementaires ont été saisis de même que le Préfet. Si l’arrêté venait à être
publié tel quel, il marquerait la fin du piégeage en Savoie. L’Etat devrait alors assumer ses responsabilités !
De nouvelles formations
Plusieurs formations nouvelles ont été proposées : autopsie d’un accident, valoriser le viande de gibier… L’intérêt des chasseurs
pour ces séances pousse la Fédération à imaginer d’autres rencontres autour de thèmes jusque là non approfondis. Le développement de formation autour de sujets paraissant de prime abord à la marge démontre à quel point le chasseur de Savoie est
curieux et ouvert à d’autres apports que les modules traditionnels. Il y a donc là un vrai champ à explorer. Merci aux administrateurs, bénévoles et techniciens ayant assurés ces formations.
Renouvellement du bureau de la Fédération de Savoie
Lors de l’Assemblée Générale, il m’a été donné l’occasion de rendre hommage à deux « piliers » du conseil d’Administration :
Messieurs Bernard BRUN et Christian CHIALE. Tous les deux étaient vice-présidents. Ils ont souhaité ne pas solliciter un renouvellement de leur mandat pour convenance personnelle. Leur engagement auprès de la structure était très important et nous les
remercions vivement et sincèrement pour le travail réalisé, d’autant qu’ils restent très attachés à la Fédération de Savoie.
Le numéro d’août laisse entrevoir la toute prochaine ouverture de la campagne 2012/2013. Elle s’annonce bonne tant le grand
gibier se porte globalement bien. Concernant le petit gibier, les opérations de suivi n’ont pas encore démarré à l’heure où j’écris
ces lignes. L’appréciation des populations est bien difficile d’autant que les conditions printanières n’ont pas été très clémentes.
En tout état de cause, je vous souhaite à tous une belle ouverture placée sous le signe de la convivialité, du bonheur partagé et
bien sûr de la sécurité.
En Saint Hubert
Claude DUC GONINAZ
t
Sylvain CHINAL, administrateur pour le secteur
de la Haute Maurienne, et vice-président de la Fédération
jusqu’en 2004, s’en est allé le 05 juin 2012.
Grand chasseur de chamois devant l’éternel, il a toujours
défendu la chasse de montagne, qu’il a tant aimée.
Sylvain, repose en paix.
2
Chasse et gestion
BILAN ET ACTUALITéS SUR LES PLANS DE CHASSE GRANDS GIBIERS
Comme chaque année, voici un bilan des plans de chasse par massif de l’année
dernière ainsi que les attributions pour la saison 2012.
LE CHEVREUIL
3439 chevreuils ont été tirés la saison dernière contre 3385 en 2010/2011.
Le taux de réalisation s’élève à 90%, ce qui est comparable aux trois dernières
années. Après la période de baisse du milieu des années 2000, le plan de chasse
remonte doucement depuis deux saisons. Espérons que cette remontée du
chevreuil se confirme les prochaines années.
Il faudra cependant rester prudent car les effectifs recensés lors des comptages
nocturnes du printemps ont montré une baisse, peut-être due à l’hiver rigoureux
que nous avons connu. La commission de plan de chasse a attribué 3747
bracelets.
Au cours de la prochaine saison, les observations de chevreuils et la rapidité
de réalisation des plans de chasse donneront une indication sur l’état des
populations.
LE CERF
Le tableau de chasse cerfs s’élève à 1204 animaux contre 1123 en 2010/2011. Le taux de réalisation du plan de chasse reste
toujours élevé avec 85%. Les comptages indiquent toujours des effectifs à la hausse, malgré la mortalité enregistrée par le réseau
Sagir cet hiver. Le cap des 1500 cervidés sera dépassé lors de la prochaine saison avec 1536 bracelets attribués.
Chasse et gestion
Gestion
LE CHAMOis
2510 chamois ont été prélevés contre 2556 en 2010/2011. Le taux de réalisation reste inchangé avec
87% de réussite. La commission départementale du plan de chasse a attribué 2724 bracelets contre
2894 en 2011 soit une baisse de 6%. Plusieurs massifs des hautes vallées de Haute Maurienne,
Haute Tarentaise et des Bauges ont fait l’objet de baisses significatives, en lien avec les chutes
de populations de ces dernières années.
LE MOUFLON
95 mouflons ont été tirés en 2011 contre 89 en 2010/2011 avec un taux de réalisation de 69%.
3
4
Chasse et gestion
Gestion
LE DETAIL PAR MASSIF EST LE SUIVANT
CHEVREUILs
Cerfs
* Le massif des Bauges a été divisé en deux massifs pour mieux appréhender
les populations, le nouveau s’appelle « Plateau de la Leysse ».
Chasse et gestion
Gestion
CHAMOIS
mouflons
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Chasse et gestion
Actualités sur la chasse du sanglier
3800 sangliers ont été tirés la saison
dernière contre 4640 en 2010/2011. Plus
de 800 bêtes noires manquent à l’appel.
Est-ce le fruit hasard ou les popula tions sont-elles à la baisse ?
Le nombre de jeunes est comparable à la moyenne (52% de
moins de 50 Kg). Le tableau est identique à l’année 2009/2010.
• Les chasses en réserve seront étendues au cours de la saison à 10 maximum soit 2 par mois, les dates étant fixées par
les ACCA et non à l’avance comme précédemment.
• La pratique de battues de décantonnement en période de
fermeture sera possible après avoir l’autorisation des propriétaires concernés et avoir averti la gendarmerie, la mairie et
l’ONCFS.
• Concernant l’agrainage, peu de changements sont au programme hormis le mois de juin qui est rajouté sur les massifs
de basse et moyenne altitude.
Un dernier point qui ne concerne pas le schéma mais qui
concerne le massif du Grand Arc qui se voit classé « vert » la
saison prochaine.
Le montant des indemnisations de dégâts de sanglier s’élève
pour l’année civile 2011 à 437 327 € contre 477 869 € pour
2010. A noter que certains dossiers déclarés en 2011 restent
à indemniser dans l’attente des barèmes 2012.
Evolution du tableau de chasse depuis 2003
La moitié de la baisse concerne seulement les 3 massifs de
la Chautagne, l’Epine et le Beaufortain avec près de 400 sangliers en moins. Après la grosse pression exercée il y a deux
ans en Chautagne, on constate un relatif retour à la normale
sur ce massif avec un peu moins de 200 sangliers tirés la
saison dernière.
Les populations se maintiennent bien sur le pourtour de l’agglomération chambérienne, un massif est même en hausse
(Belledonne Hurtières).
Si on observe le déroulement de la chasse au cours de la
saison complète, on constate une baisse de l’activité en fin
d’année civile et un regain de chasse les deux dernières semaines avant la fermeture.
Evolution des dégats de sangliers de 1999 à 2011
Les prairies sont fortement concernées cette année (260 ha),
tandis que la surface détruite en céréales est à la baisse. Les
alpages restent stables (50 ha) malgré l’été médiocre.
Au niveau des unités de gestion sanglier, il faut souligner
la baisse significative des dégâts sur la Chautagne avec
91 000 € cette année contre 145 000 € pour 2010.
En seconde position arrive l’Epine avec 68 000 €, en légère
baisse suivi du massif Sud Ouest Bauges avec 48 000 €, qui
lui reste stable.
Les autres massifs sont majoritairement en légère augmentation ou en stabilité.
Rélisations au cours de la saison 2011
PERSPECTIVES DANS LE CADRE
DU SCHEMA DEPARTEMENTAL
Le nouveau schéma va s’appliquer pour les 6 prochaines saisons de chasse avec quelques nouveautés.
• La chasse va démarrer au 1er juin tant sur les massifs « rouge »
que sur les massifs « vert », sur demande des ACCA et après
autorisation préfectorale. Seule la chasse à l’affût ou à l’approche sera autorisée sur présentation d’un règlement intérieur type. L’optique de cette chasse d’été est de limiter les
dégâts de sangliers.
Abondance des dégats en surface
par type de culture de 2008 à 2011
Chasse et gestion
Résultats des comptages au chant d’oiseaux de montagne
Comme chaque printemps, la Fédération des Chasseurs a procédé à des suivis de sites de
référence d’oiseaux de montagne. Réalisés dans le cadre de l’Observatoire des Galliformes
de Montagne, ces comptages se déroulent chaque année de la même façon sur les mêmes secteurs, en collaboration avec les chasseurs des ACCA concernées et de l’ONCFS. L’objectif
est d’appréhender l’évolution des effectifs d’oiseaux sur le long terme.
Philippe AULIAC - FDC 73
LE TETRAS LYRE
Différents sites sont suivis par la fédération, tant en Maurienne qu’en Tarentaise, mais ce suivi est réalisé également
par d’autres partenaires tels que l’ONF ou le PNV . D’autres
acteurs interviennent dans ces suivis ; le GIC du Grand Arc
procède aux écoutes au chant depuis 1991, et les comptages
du Val d’Arly sont conjointement réalisés par les 2 FDC (73 et 74).
Le site des Arcs-Villaroger est un des rares sites
en augmentation depuis une dizaine d’années.
Commentaires
Seuls les suivis de longue durée permettent d’avoir une vision
large de l’évolution des populations de tétras lyres.
Les massifs qui recensent depuis une vingtaine d’années
montrent une tendance assez proche : Après une période de
creux au milieu des années 90, les effectifs sont remontés avec
une pointe au début des années 2000.
Cette évolution se fait en dents de scie à l’inverse des ongulés
qui est plutôt linéaire.
Une succession de mauvaises reproductions occasionne des
chutes de populations comme dans les années 90. A l’inverse,
l’année de la canicule a vu une reproduction record qui a entraîné une remontée rapide des effectifs au milieu des années
2000.
Cela dit, des cas particuliers existent. D’autres facteurs interviennent sur l’évolution des populations d’un massif qui sont
l’évolution des habitats.
Les oiseaux sont plus exigeants que les ongulés et la fermeture des habitats de reproduction pour les poules ainsi que
les grosses infrastructures touristiques diminuent à terme les
potentialités pour le tétras lyre.
LA PERDRIX BARTAVELLE
3 sites sont suivis au printemps en Savoie : 1 par la FDC 73
sur la commune de Bourg St Maurice et 2 par le PNV sur les
communes de Tignes et Aussois. La tendance globale est à
la baisse des populations. Chez la perdrix bartavelle, les variations de populations sont encore plus marquées que pour le
tétras lyre, comme le montre le site de Bourg St Maurice suivi
par la FDC 73 sur une vingtaine d’années. Espèce en limite
d’aire de répartition dans les Alpes du Nord, les hivers rigoureux
ont raison des oiseaux affaiblis qui ne s’enfouissent pas dans
la neige pour se protéger du froid comme le font les tétras et
lagopèdes.
LE LAGOPEDE ALPIN
2 sites sont suivis par la FDC 73 et 1 par le PNV en Savoie. 1 site
situé en limite de l’Isère est également recensé par la FDC 38.
Contrairement à la perdrix bartavelle, le lagopède alpin
se maintient bien sur ce site depuis une vingtaine d’années
sans grosses variations. En fin de période, les résultats
sont même en augmentation.
CoNCLUSION
Ces espèces reliques font l’objet de beaucoup d’attentions et de
suivis depuis un grand nombre d’années. Il faut dire que seulement
6 départements français abritent ces oiseaux en France et que la
Savoie est très concernée pour le tétras lyre et le lagopède alpin.
Selon l’Observatoire des Galliformes de Montagne qui centralise
tous les résultats de comptage des Alpes, le tétras lyre est en
baisse dans les Alpes Internes du Nord et dans les Pré Alpes du
Nord au cours de la dernière décennie, seuls les Alpes Internes
du Sud sont stables voire en augmentation. La perdrix bartavelle
est en augmentation sur la décennie 2000, des massifs comme
les Préalpes ont même été colonisés. La chute observée en ce
moment concerne la décennie 2010. Le lagopède alpin, quant à
lui, voit ses effectifs stables sur les sites suivis.
7
8
Suivi sanitaire
Bilan provisoire du réseau SAGIR et Sérothèque
Au cours de l’hiver dernier, un nombre anormalement élevé d’ongulés a été achEminé
au laboratoire départemental d’analyses pendant la période des grands froids.
Un rapide point est fait à titre d’information sur le réseau.
28 ongulés ont fait l’objet d’autopsies : 10 cerfs ou biches, 9 chevreuils, 5
chamois, 2 sangliers, 1 mouflon et 1 bouquetin.
L’origine des animaux provient en grande partie des 2 communes de Maurienne qui ont bien joué le jeu du réseau Sagir : Valloire et St André.
Quelles causes de mortalité ?
11 animaux sur 28 soit 40% sont morts directement de froid et de disette :
6 cerfs et biches, 4 chevreuils et 1 mouflon.
C’est la première fois, depuis que le réseau Sagir existe en 1986, que des diagnostics de la sorte sont réalisés. Il faut dire que la vague de froid qui a sévit en
Europe l’hiver dernier avait comme précédent l’année 1985 au cours du mois
de janvier.
On peut remarquer que le chamois n’a pas été touché par cette mortalité,
cette espèce étant particulièrement adaptée à la montagne. En revanche, chevreuils et cerfs sont sujets aux grands froids et au
manque de nourriture en milieu montagnard.
Les autres causes de mortalités diagnostiquées sont la pneumonie (classique chez le chamois), les traumatismes (classiques en
montagne dus aux avalanches et à l’habitat), l’ecthyma contagieux (courant chez le chamois).
Quelles conséquences ?
La faune sauvage est soumise à une régulation par les maladies ou les conditions de vie difficiles et cela fait partie du cycle naturel. Le réseau Sagir vous
rend compte régulièrement de ces épisodes de mortalité.
Les conséquences sur la dynamique des populations d’ongulés restent le
plus souvent minimes. Si on regarde les résultats des comptages nocturnes
de cervidés, on se rend compte que les massifs touchés par la mortalité de
l’hiver dernier sont encore en progression.
Sous nos latitudes, seul l’homme peut avoir une action significative sur l’évolution des populations d’animaux sauvages.
Philippe AULIAC - Coordinateur du réseau Sagir
L’ehrlichiose du cerf, si c’était un grand chevreuil ?
Maladie animale bien connue chez les bovins, l’ehrlichiose à Anaplasma phagocytophila est présente communément
chez le chevreuil et décrite comme peu pathogène pour cette espèce.
Chez les animaux domestiques de rente (bovins, ovins, caprins), le parasite induit des hausses de température (40°C) de longue
durée (2 à 12 jours) répétées dans le temps. Il provoque des chutes de production, des avortements et de la mortalité (principalement par d’autres maladies favorisées par le parasite). Son mode de transmission par les tiques en fait une maladie à diffusion
large chez les mammifères.
Suite à une détection chez le cerf lors d’autopsies réalisées par le LDAV73 au cours de l’année 2011 et en 2012 (11 animaux
positifs), la question s’est posée d’évaluer la mortalité directe de l’agent sur cette espèce. En France, la présence de cette maladie
chez le cerf n’est pas connue à ce jour, elle est citée dans d’autres pays européens.
Une première en France
Les échantillons de rate collectés lors des actions de chasse sur la même période ont permis de réaliser des analyses à la charge
de la FDC 73 pour effectuer une comparaison de prévalence de la maladie sur des cervidés « sains » tirés.
50 échantillons ont été testés (25 cerfs et 25 biches) provenant de différents massifs du département au cours des deux dernières
saisons de chasse (25 en 2010 et 25 en 2011).
Les résultats comparatifs montrent des prévalences entre 50 et 60% (nombre d’animaux positifs), autant chez les animaux trouvés
morts (55%) que sur les prélèvements de cervidés tirés à la chasse (62%). Cette étude se base sur un faible nombre d’échantillons
analysés provenant du réseau Sagir mais par rapport aux animaux tirés à la chasse sains en apparence, l’ehrlichiose n’est pas
une maladie mortelle chez le cerf, un peu comme pour le chevreuil.
Conclusion
Il est donc impossible avec cette étude d’apporter une certitude sur la réelle cause de mortalité due à cet agent pathogène chez
le cerf. Il est peu probable que l’ehrlichiose soit responsable de troubles graves étant donné la prévalence observée chez les
cervidés en bonne santé apparente, les populations de cervidés étant de plus en pleine progression. En revanche, cela démontre
qu’une nouvelle espèce, après le chevreuil, pourrait bien être le réservoir de la maladie des animaux domestiques.
Compte rendu de réunion du Conseil d’Administration du 9 février 2012
Présents : MM. DUC-GONINAZ Claude, ANGERAND Jean-François, BERLIOZ Robert, BORREL Jean, BRUN Bernard,
CHARVET Guy, CLAPPIER Régis, DUMAS Gilbert, REYNAUD Claude, GUERRAZ Jean-François, TISSAY Serge, GRANGE
Eric. Excusés : GAIMOZ Robert, LABORET Yves, VITTET Joël. Absent : GALLET Yves.
En présence de Pierre SICARD, Directeur.
Arrêt de l’ordre du jour de l’Assemblée générale de la FDC
Le président présente au CA l’ordre du jour de l’Assemblée générale
1. Compte rendu moral et d’activité,
2. Compte rendu financier,
3. Evolution juridique des A.C.C.A.,
4. Remise des récompenses,
5. Présentation projet de S.D.G.C. Savoie 2012/2018,
6. Examen des propositions des dates d’ouverture et de fermeture,
7. Ratification de la cooptation des Administrateurs des secteurs 14 et 5.
L’ordre du jour est approuvé à l’unanimité par le Conseil d’Administration.
Les projets d’ouverture fermeture sont adoptés à l’unanimité.
Mise en œuvre de la boutique à la F.D.C.
La liste des articles pouvant faire l’objet d’une vente en ligne est présentée aux membres du Conseil d’Administration : Thermos, montre avec date, mug, tablier de cuisine et opinel frappé du logo de la F.D.C. 73. Une gamme sécurité sera également
proposée : gilet fluorescent classique, casquette.
L’idée est d’exposer à la Fédération l’ensemble des produits susceptibles d’être vendus sur le site. Le paiement en ligne ne
sera pas possible immédiatement. Les produits seront présentés sur le site et un coupon de commande sera publié à la fois
sur le site et sur la quatrième de couverture du chasser en Savoie.
Projet communication
M. Régis CLAPPIER présente un projet de communication en fonction de cibles différentes. Le Conseil d’Administration
l’adopte à l’unanimité.
Travaux Chamousset
Le Président informe le Conseil d’Administration qu’il doit rencontrer en compagnie du Directeur, Pierre SICARD, Madame le
Maire de Chamousset, afin de déterminer les dernières modalités de mise en place pour l’aménagement de la rehausse de la
butte de terre du pas de tir.
Questions diverses
• Schéma départemental
Le Conseil d’Administration remercie M. Philippe AULIAC pour le travail qu’il a accompli dans le cadre du schéma départemental.
• Premiers secours
La Fédération souhaite organiser une formation aux premiers secours destinée aux chasseurs. Le montant de la formation
s’élève à 75 € par personne. La Fédération prendrait en charge 25 €, il resterait donc 50 € pour le stagiaire.
• Corridors biologiques
M. ANGERAND présente au CA l’intérêt d’acquérir des terrains afin d’en assurer la gestion biologique :
Dans le cadre du dossier des corridors biologiques, le CPNS a proposé à la Fédération d’animer une action visant à acquérir
des parcelles agricoles dans l’emprise du corridor Chartreuse-Belledonne.
Il serait bien de solliciter la participation de la FNPHFS (Fondation Nationale pour la Protection des Habitats de la Faune Sauvage). Le CA approuve à l’unanimité
• Démission de Bernard Brun
Mr Bernard BRUN présente au CA les différentes raisons qui l’on conduit à mettre un terme à son mandat. Il propose également de poursuivre son travail dans le cadre du volet formation, laissant ainsi le temps de former quelqu’un qui pourrait le
remplacer. Le Président et l’ensemble du CA remercie Bernard pour ses quarante années de travail au service de la chasse et
pour son investissement au sein de la Fédération Départementale des Chasseurs de Savoie.
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10
Compte rendu de réunion du Conseil d’Administration du 23 MARS 2012
Présents : MM. DUC-GONINAZ Claude, ANGERAND Jean-François, BORREL Jean, CHARVET Guy, CLAPPIER Régis, DUMAS Gilbert, GALLET Yves, GUERRAZ Jean-François, GRANGE Eric, LABORET Yves, REYNAUD Claude, TISSAY Serge,
VANNIER Thierry, VITTET Joël. Excusés : MM. GAIMOZ Robert, M. BERLIOZ Robert
En présence de M. Pierre SICARD, Directeur et Philippe AULIAC Technicien.
Cooptation du nouvel administrateur pour le secteur 5
Suite à la démission de Bernard BRUN du poste d’administrateur pour convenances personnelles, Thierry VANNIER a été élu
par les Présidents de son secteur pour le remplacer. Sa candidature est approuvée à l’unanimité par les 13 membres présents.
SDGC
Philippe AULIAC technicien à la fédération départementale des chasseurs de Savoie rappelle que dernièrement, 5 rencontres
ont eu lieu avec divers organismes officiels et associations pour présenter le futur SDGC.
Il s’agit de : DDT / ONCFS / ONF / Partenaires de la chasse (CRPF, Parc National de la Vanoise, Chambre d’agriculture) / Associations spécialisées. Fin janvier avait déjà eu lieu une présentation spéciale du SDGC à la DDT pour les sites concernés par
Natura 2000. Un tableau reprenant les propositions des différents partenaires pour certaines fiches action du SDGC est étudié
en séance, avant la présentation définitive du projet à l’AG pour approbation.
Synthèse des réunions de secteurs
En ce qui concerne la proposition « du bouton sanglier », les secteurs 2 - 3 - 5 et 11 sont favorables au bouton (le secteur 5
pense qu’il y aura néanmoins des difficultés dans les ACCA pour mettre en place ce système). Le secteur 4 semble partagé
entre le bouton et l’augmentation du timbre G.G. Les secteurs 1 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 12 - 13 - 14 sont contre le bouton, mais
seraient favorables pour la plupart de payer 25€ par sanglier sur la moyenne des prélèvements des 5 dernières années.
Organisation de l’assemblée générale et notamment du vote relatif au financement du budget « dégâts »
Concernant le financement des dégats, les propositions du CA soumises au vote de l’AG seront les suivantes :
• Le timbre grand gibier à 45 €
• Cotisation dégâts détenteur de 45 euros
• Reconduction de la responsabilité des détenteurs. Le chèque sera encaissé en mai/juin avant la remise des bracelets
• Le dispositif de marquage sanglier à 25 € ou l’acquitement d’une taxe de 25 € par sanglier claculée sur la moyenne des
prélèvements des 5 dernières années. Dans les deux cas le chèque sera encaissé en septembre après l’ouveture générale.
Travaux : mise en conformité du bâtiment de la FDC et du terrain de Chamousset
Mise en conformité du bâtiment de la FDC suite à la visite de l’APAVE : le montant du devis d’électricité s’élève à 4855 € TTC
Aménagement du terrain de Chamousset : le montant du devis s’élève à 4870 € TTC, pour la pose d’une toile de recouvrement hors sol et plantation sur le haut du talus, afin d’éviter l’effondrement de la butte protégeant le tir du sanglier courant.
Actions en direction des nouveaux permis de chasser
• Cotisation départementale : 29 € pour la prochaine saison
• Extension Gd Gibier : 1 €
• La validation en première année permettra de chasser sur l’ensemble du territoire national.
• Assurance individuelle chasse : remise de 50% par la FDC sur le contrat GROUPAMA et partenariat de GROUPAMA à hauteur
de 2000 €.
• Inscription dans le SDGC 2012/2018 de la gratuité de la carte de chasse pour les nouveaux permis.
• Bons de remise de prix, sur l’achat de matériel et de vêtements de chasse par les commerçants qui voudront être partenaires.
• La cotisation départementale reste gratuite pour les nouveaux permis qui ont obtenu 21/21 au permis de chasser.
Assurance Groupama
La RC ACCA de GROUPAMA va augmenter de 5% cette année. Pierre SICARD fait remarquer que suite à l’accident de chasse
qui a eu lieu dans l’Ain en 2011, il semblerait qu’en recoupant les différents contrats perçus par le guichet unique en Savoie,
193 chasseurs ont, soit migré vers d’autres assurances, soit ne se sont pas assurés la saison dernière.
Le CA demande au directeur d’identifier ces chasseurs et de sensibiliser, sans les nommer, les détenteurs des droits de chasse
susceptibles d’avoir ces chasseurs dans leur rang, pour qu’ils vérifient scrupuleusement le contrat d’assurance de tous leurs
membres avant de leur remettre la carte de sociétaire. Il faudra également faire la même démarche pour le timbre grand gibier,
car il semblerait que certains chasseurs de grand gibier ne l’acquittent pas non plus.
Questions diverses
• Le 12 mai à Chamousset se déroulera une formation sur les soins et secours à prodiguer en cas d’accident de chasse.
• Un concours photo aura lieu le 9 juin à Chamousset.
• La fabrication de panneaux extérieurs de communication, mettant en valeur le travail des chasseurs pour la faune, la flore et la
réhabilitation des biotopes est à l’étude.
Compte rendu de L’assemblée générale du 14 avril 2012
Le 14 avril 2012 à 8h15, les membres de la Fédération départementale
des chasseurs de Savoie sont réunis espace François Mitterand à Montmélian en assemblée générale ordinaire sur convocation conformément
à l’article 11 des statuts.
Un registre de présence, annexé au procès-verbal, a été établi et dûment
signé par les membres présents en leur nom propre ou en tant que mandataire.
L’assemblée est présidée par Monsieur Claude DUC-GONINAZ Président
de séance, Président de la Fédération départementale des chasseurs de
Savoie.
Après avoir salué les présidents d’associations et l’ensemble des chasseurs présents, le Président Claude DUC-GONINAZ
accueille les personnalités présentes.
Le Président excuse ensuite les personnalités qui retenues par d’autres engagements, ont exprimé leurs regrets de ne pouvoir
être présentes.
Un bureau de séance est approuvé à l’unanimité, constitué par le bureau du Conseil d’administration de la Fédération, ses
membres étant également scrutateurs pour les votes.
Monsieur Jacques Perrier-Gustin Commissaire aux comptes, régulièrement convoqué, est excusé, mais M. Rostan expert
comptable est présent.
Le scrutin à main levée est approuvé à l’unanimité pour les questions générales, ainsi que l’ordre du jour proposé.
Le scrutin à bulletin secret est approuvé à l’unanimité, conformément aux statuts de la FDC, pour la ratification de la cooptation
de deux nouveaux administrateurs du secteur 5 et 14 et pour le choix entre le bouton sanglier ou la facture de la moyenne des
sangliers prélevés des 5 dernières années.
RAPPORT D’ACTIVITé
Le Président Claude DUC-GONINAZ présente en introduction le déroulement de cette Assemblée générale.
Une synthèse de l’activité de la fédération des chasseurs est publiée sur le site internet de la fédération et vous sera communiquée
par mail à l’issue de l’Assemblée générale. Nous avons souhaité mettre à l’honneur plusieurs Présidents d’Associations Communales de Chasse Agréées, en leur demandant de témoigner de l’action conjuguée des chasseurs et de la fédération départementale
des chasseurs de Savoie, pour accomplir des missions particulières relevant du suivi sanitaire, de l’aménagement des territoires et
enfin de la formation notamment à la sécurité. Au terme de leurs témoignages je vous ferai part de mon rapport moral. Nous avons
souhaité cette forme plus interactive permettant d’associer les acteurs directs pour ce rapport d’activité qui traduit la proximité de
la fédération avec ses adhérents, proximité permettant de poursuivre le développement du service aux adhérents. Cette notion de
service est essentielle et structure grandement l’action de la Fédération des Chasseurs de Savoie auprès des 344 sociétés et des
8364 chasseurs du département.
Intervention des personnalités
M. Claude GIROUD, vice-Président du conseil général de la Savoie, excuse Dominique DORD et Hervé GAYMARD. Il nous assure
de son soutien envers les chasseurs en se félicitant des bonnes relations entretenues entre la Fédération des chasseurs de Savoie
et le conseil Général.
Il s’excuse de ne pouvoir rester plus longtemps à cette AG, car il doit se rendre à la cérémonie officielle donnée en l’honneur du gendarme tué récemment à Chambéry.
Trois témoignages
Philippe Auliac présente le trois thèmes retenus ainsi que les intervenants.
Formation : la sécurité à Champagneux
• Thierry FURLAN Président de l’ACCA de Champagneux apporte un témoignage sur la mise en place de règles de sécurité sur son
ACCA avec l’apport technique de la FDC.
Sanitaire : déchets venaison à Beaufort et sérothèque
• Romain DEVILLE LARDERAT, élève vétérinaire et correspondant du réseau SAGIR pour la FDC, présente les différentes techniques
d’enfouissements des déchets de venaison à l’étude sur la commune de Beaufort.
• Thierry VIBERT délégué de massif du Beaufortain, présente les résultats de son massif, en ce qui concerne la collecte de sang sur
différents gibiers.
Aménagement des milieux: alpage de Montsapey
• Louis VOGUET maire de Montsapey et Président de l’ACCA, présente les travaux réalisés sur sa commune en ce qui concerne la
réhabilitation des alpages et des aires de chant et de nidification du petit tétras. Travaux réalisés avec le soutien technique et financier
de la FDC.
11
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Rapport moral
Le Président Claude DUC-GONINAZ présente son rapport moral.
Révision des territoires
Joël VITTET présente les deux intervenants pour ce dossier.
Daniel HAMELIN, carthographe géomaticien, recruté par la FDC en tant que
chargé de mission en service civique volontaire présente le travail de cartographie qu’il a réalisé sur les 72 communes les plus urbanisées de Savoie afin de réviser les territoires des ACCA concernées. Ce travail terminé,
une première rencontre a eu lieu avec les détenteurs des droits de chasse
pour présenter la carte du territoire de leur ACCA et leurs propositions pour
d’éventuelles corrections. Dans le dossier actuel, une liste de parcelles, ne
faisant pas partie du territoire de l’ACCA, mais jugées d’intérêt cynégétique
a également été identifiée.
Vient ensuite la présentation par Thierry BOUDET, Président de l’ACCA de
Challes les Eaux (commune très urbanisée et choisie par la FDC comme ACCA test) des actions qu’il a entrepris avec les propriétaires de parcelles d’intérêt cynégétique, pour les intégrer au territoire de son ACCA. Actuellement, le projet a été présenté
au maire de la commune et des courriers explicatifs ont été envoyés aux propriétaires concernés pour obtenir leur accord.
Joël VITTET clôt cette présentation en annonçant les prochaines échéances :
• A l’issue des démarches entamées par l’ACCA de Challes les Eaux, le groupe de
travail de la FDC se réunira pour faire le bilan.
• Ensuite nous remettrons les cartes actualisées aux Présidents des ACCA
concernées par la révision des territoires, avec le mode d’emploi pour
entamer s’ils le désirent, les démarches auprès des propriétaires des
parcelles qu’ils jugent d’intérêt cynégétique.
• La FDC 73 restera bien sûr à leur écoute pour les accompagner
dans cette démarche.
Compte rendu financier
Intervention de M. Guy CHARVET, Trésorier.
Lors des réunions de secteur, vos Administrateurs respectifs vous
ont commenté les comptes financiers de la Fédération des Chasseurs de Savoie 2010/2011. Vous avez ainsi pu avoir toutes les
explications nécessaires à leur compréhension.
Je remercie donc tous ceux qui ont collaboré à l’élaboration de
ces comptes : le service comptable de la Fédération, les membres
de la Commission des Finances et les services de la Fédération
pour la présentation.
Les principaux chiffres vont vous être rappelés aujourd’hui de façon
très succincte. Nous allons vous les commenter dans leurs grandes
lignes et sur les points principaux.
Ils ont été approuvés par le Conseil d’administration et il vous sera demandé de les approuver à votre tour, après avoir entendu le rapport du
Commissaire aux Comptes.
1 - Présentation du compte de résultat et du bilan au 30 juin 2011
Le résultat d’exploitation consolidé est négatif de – 100 025,97 €
• Section générale : + 46 291,03 €
• Section dégâts de grands gibiers : - 146 317,00 €
Ce déficit est lié à une explosion des charges du compte dégât, malgré un excellent résultat de la section générale. L’examen
plus détaillé du compte de résultat laisse apparaître un seul dépassement, celui des indemnités versées pour cause de dégâts.
Je donne maintenant la parole à M.ROSTAN, expert comptable qui va vous présenter le rapport financier du commissaire aux
comptes sur la gestion de la Fédération pour l’exercice 1er juillet 2010/30 juin 2011.
La lecture du rapport financier du commissaire aux comptes
M. ROSTAN présente le rapport financier du commissaire aux comptes, sur la gestion de la Fédération pour l’exercice 1er
juillet 2010/30 juin 2011, rapport qui précise que les comptes sont réguliers et sincères et n’apportent pas de commentaires
particuliers, ni d’observations à formuler. Le bilan au 30 juin 2011 est soumis à l’approbation de l’assemblée générale et adopté
à l’unanimité.
2 - Le budget prévisionnel 2011/2012
Nous allons maintenant vous présenter le budget prévisionnel 2012/2013, en deux sections :
• D’une part la section relative au fonctionnement général de la Fédération, section pour laquelle le résultat prévisionnel est de + 450,00 €.
• D’autre part, la section relative à la prévention et à l’indemnisation des dégâts de grands gibiers, dont le résultat prévisionnel est de - 12 770,00 €.
Le résultat consolidé prévisionnel au 30 Juin 2013 est de : - 12 320.00 €
Présentation de la section générale
Les charges prévisionnelles se répartissent en 7 lignes différentes
• Achats : 55 400,00 €
• Services extérieurs : 294 500,00 €
• Impôts et taxes : 24 000,00 €
• Frais de personnel : 293 000,00 €
• Subventions : 41 000,00 €
• Dotation aux amortissements : 71 450,00 €
• Autres charges : 2000,00 €
Soit un total de : 781 350,00 €
Les produits prévisionnels se répartissent en quatre lignes différentes
• Cotisations : 642 300,00 €
• Contrats de services : 45 000,00 €
• Produits financiers d’activité annexes et divers produits : 63 500,00 €
• Etat/Reversement Guichet Unique : 31 000,00 €
Le résultat prévisionnel de ce secteur d’activité s’élève à 450,00 €
Par conséquent, nous vous proposons des montants de cotisations annuelles inchangés pour la 4ème année consécutive
• Cotisation fédérale : 70 € pour les chasseurs / 100 € pour les A.C.C.A.
• Cotisations temporaires : 9 jours : 35 € / 3 jours : 18 €
• Contrat de service : Superficie inférieure ou égale à 200 ha = 10 € / de 201 ha à 500 ha = 35 € / de 501 ha à 2000 ha = 70 € /
Superficie supérieure à 2000 ha = 90 € / + 2 € par chasseur, dans la limite de 150 chasseurs.
Mise au vote du budget prévisionnel section générale : contre = 25 / abstention = 0
Le Budget est adopté à la majorité des participants.
Présentation de la section dégats
Je vous rappelle que cette section sert à indemniser les dégâts de grand gibier et financer les dépenses liées à la prévention.
Cette section a fait l’objet d’un examen très attentif de la part du Conseil d’administration de la Fédération qui comme nous
l’a indiqué le Président Claude DUC-GONINAZ dans son rapport, donne beaucoup d’inquiétude.
Le budget prévoit les dépenses suivantes :
• Indemnisations de dégâts : 550 000,00 €
• Prévention des dégâts : 25 000,00 €
• Expertise : 43 000,00 €
• Gestion : 82 750,00 €
• Provision : 268 000,00 €
En termes de recettes statutaires sont comptabilisés :
• Sanglier : 95 000,00 €
• Plan de chasse : 145 000,00 €
• Reprise sur provisions : 263 000,00 €
• Timbre grand gibier 73 : 337 500,00 €
• Timbres GG Nationaux : 56 000,00 €
• Produits divers : 28 000,00 €
• Responsabilisation détenteurs : 16 000,00 €
• Timbres Grand Gibier Territoires : 15 480.00 €
Ce budget présente un résultat prévisionnel négatif de : - 12 770,00 €.
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Les prix de participations plan de chasse sont inchangés : mouflon : 25 € / chevreuil : 14 € / cerf : 80 € et le prix du timbre grand
gibier est proposé à 45 € pour tous les adhérents y compris les sociétés de chasse. Le volet responsabilisation des dégâts est
toujours présent à hauteur de 16 000 €. En revanche, le budget intègre pour la 1ère fois une recette nouvelle d’un montant de
95 000 €. Cette somme est le résultat de la résolution votée voilà 2 ans, correspondant à l’objectif de faire participer les ACCA
en fonction des sangliers prélevés. A partir de là, deux solutions sont proposées :
• soit l’instauration d’un bouton d’une valeur de 25 € à apposer sur l’animal,
• soit un montant à payer dont la somme est le résultat de la moyenne du tableau sanglier des 5 dernières années multiplié par 25 €.
Mise au vote du budget prévisionnel, section dégats : contre : 38 / abstention : 3
Le Budget prévisionnel est adopté à la majorité des participants.
Intervention de M.Bernard BAUDIN, Président de la FNC
Le Président de la FNC se dit heureux d’être parmis nous et félicite cette assemblée, en ce qui concerne la tenue toujours cordiale
et démocratique des différents échanges qui ont eu lieu au cours de la présentation des comptes entre le trésorier et des membres
présents, et tout particulièrement ceux du compte dégâts.
Il rappelle, que le financement des dégats de sangliers est une obligation, régie par la loi depuis 1968. Cette loi fut réclamée par les
chasseurs, se rendant compte que l’abondance du gibier ne pouvait être obtenue que si les dégâts causés aux récoltes étaient au
moins partiellement remboursés. Elle permit de modifier l’article 3 du code rural qui auparavant accordait au propriétaire, possesseur
ou fermier de repousser ou de détruire les bêtes fauves qui porteraient dommage à ses propriétés. Elle constitue encore aujourd’hui la
contrepartie demandée aux agriculteurs de l’effort considérable fourni désormais par les chasseurs dans le financement de l’indemnisation des dégâts causés par les gibiers.
Il souligne également que les propositions supplémentaires de financement des dégats en Savoie, par le bouton ou par une facture
moyenne des prélèvements antérieurs ne sont pas un cas unique, car beaucoup de FDC utilisent plus ou moins de multiples solutions
pour les financer. Il ajoute qu’actuellement certaines FDC n’arrivent plus à maitriser les dégats et sont en cessation de paiement et
que pour éviter la mise sous tutelle, il faut prendre toutes les dispositions en amont pour éviter d’en arriver là.
Il constate, que les efforts financiers demandés à nos adhérents, même s’ils ne sont jamais agréables à appliquer, doivent être néanmoins relativisés par rapport aux grandes chasses commerciales dont les prix élevés de location et d’entretien, ramènent le prix du
sanglier à une somme autrement plus élevée, avec parfois une chasse bien moins attrayante pour l’actionnaire.
Il nous annonce que la FNC a rencontré dernièrement, le Président de la république, les sénateurs, les deputés, les responsables
agricoles et que ces diverses rencontres ont permis de déboucher sur de nombreuses avancées qui se concrétiseront par la parution
prochaine de deux nouvelles lois :
• Une loi qui renforcera l’utilité et la reconnaissance de la chasse dans notre société.
• Une autre loi sur la modification des règles de financement des dégats de sangliers.
Pour clore son intervention, il nous assure que les structures pyramidales de l’organisation de la chasse française, ont permis jusqu’à
présent de limiter la chute du nombre de chasseurs par rapport à d’autres pays européens, qui faute de structures nationales, ont
perdu de nombreux adhérents. Il nous rassure sur le nombre de candidats au permis de chasser qui s’accentue légèrement ces
dernières années et il nous encourage à les accueillir pour qu’ils pérénisent la chasse française.
Remise de Médailles aux responsables cynégétiques et chasseurs méritants :
Pour le travail effectué et le temps consacré à la chasse et sur proposition.
• M. Bernard BRUN a reçu la médaille d’or de la FDC des mains de M. Bernard
BAUDIN Président de la FNC.
• M. MARITANO Henri a reçu la médaille d’argent de la FDC
• Médailles de bronze de la FDC : M. ARDUIN Patrick / M. BELLE Fernand /
M. LABORET Edouard / M. PERRIN Gustave / M. POULET Serge / M. VARRAZ
Claude / M. LALLIER GOLLET Maurice / M. PESENTI Jean-Paul / M. FAVRE
François / M. TISSAY Serge / M. REYNAUD Claude / M. VITTET Joël
• Diplôme d’honneur: M. Vincent COSTARELLA
S.D.G.C.
Philippe AULIAC rappelle que le projet du futur SDGC a été élaboré en concertation avec les Présidents des ACCA, les divers
organismes officiels concernés et les associations spécialisées. Il présente néanmoins quelques fiches action modifiées suite aux
différentes concertations. L’assemblée n’émettant aucune remarque sur ces fiches actions, le projet du futur S.D.G.C. est approuvé
à l’unanimité.
Propositions de dates d’ouverture et de fermeture pour la saison 2012/2013
La période d’ouverture générale de la chasse à tir est fixée pour le département de la Savoie.
• Du 09 septembre 2012 à 7h00 au 20 janvier 2013 au soir.
Présentées par Claude REYNAUD pour le grand gibier
Conditions spécifiques : se conformer à l’arrêté préfectoral DDT/SEEF 2012
Présentées par Jean BORREL pour le petit gibier de montagne
Les dates et modalités seront fixées ultérieurement en fonction des indices de reproduction constatés en 2012 pour : TétrasLyre, Lagopède Alpin, Gélinotte des Bois et Perdrix Bartavelle.
Présentés par Joël VITTET pour le petit gibier de plaine
Les dates d’ouverture et fermeture ainsi que les conditions spécifiques de chasse sont fixées par le Ministre chargé de la
chasse pour : le gibier migrateur, les oiseaux de passage ainsi que le gibier d’eau. Bécasse des bois : PMA national de 30
oiseaux par an, 6 hedomadaire.
L’assemblée générale adopte ces propositions à l’unanimité, moins une voix contre les propositions des dates d’ouverture et
de fermeture du grand gibier.
Cooptation
En remplacement de Bernard BRUN et de Christian CHIALE, les présidents des secteurs 5 et 14 ont élu comme administrateurs de secteur MM. Thierry VANNIER et Régis CLAPIER. Ces derniers se présentent à l’assemblée. Les membres présents
à l’assemblée devront valider ces deux candidats par vote à bulletin secret à la fin des travaux.
Conclusion du Président
Le Président remercie l’ensemble des participants pour leur présence à cette assemblée générale. La séance est close par
une invitation de tous les participants à se retrouver dans la salle de réception pour un « apéro dinatoire » qui a rencontré un
vif succès. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à : 12h30.
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Formation Sécurité à la chasse au Cimeteret
La saison de chasse va bientôt débuter et les
soucis de l’organisateur de chasse en équipes
ou collectives vont ressurgir : « Est-ce que
j’ai bien pris toutes les dispositions nécessaires à l’organisation de mes parties de
chasse car si j’ai à déplorer un accident,
je serai considéré comme responsable en
temps qu’organisateur ? »
La Fédération organise au mois d’Octobre
sur 3 jeudi, des journées de
formation à l’organisation
des chasses collectives desCALENDRIER
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tinées tant aux présidents,
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qu’aux chefs d’équipe, mais aussi aux chasseurs qui le désirent. Ces formations portent sur
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l’organisation théorique et pratique de la chasse en battue, et se réalisent en deux temps :
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présentation en salle de la partie administrative, puis sur le terrain la mise en pratique par la
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réalisation d’une chasse en battue, suivi d’un casse croute et d’un « débriefing » destiné à faire
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le point de la journée.
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Il rest
Le Rallye Cors de Montmélian
C’est à l’occasion du rassemblement interrégional des Trompes
de Chasse qui s’est tenu à Montmélian le 09 juin 2012, que
le Rallye Cor de Montmélian a fêté avec 12 ensembles de la
région ses Soixante ans. Créé par Roger GIREL dans le cadre
du foyer rural, ce groupe musical est avec les Echos du Vivier
le groupe le plus ancien de Savoie. Le « repas concert » qui
suivit cette journée de concours fut l’occasion de revivre une
chasse à courre et voir rivaliser les excellents sonneurs de cors
de chasse ou de cors des Alpes.
arrêté d’ouverture et clôture de chasse
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18
Chasse et gestion
Chasse et gestion
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20
brune,
 les lâchers d'animaux vivants des espèces sanglier, cerf et mouflon sont interdits,
 les lâchers de perdrix rouges sont interdits sur les cantons de AIME, ALBERTVILLE SUD (sauf les communes de
Gilly/Isère et Grignon) BEAUFORT, BOURG ST MAURICE, BOZEL, LA CHAMBRE, LANSLEBOURG MONT
CENIS, MODANE, MOUTIERS, ST JEAN DE MAURIENNE, ST MICHEL DE MAURIENNE et sur les communes de
ARGENTINE, BONVILLARET, EPIERRE, MONTSAPEY, RANDENS, BONVILLARD, NOTRE DAME DES
MILLIERES, STE HELENE/ISERE, ARVILLARD, PRESLE, LE VERNEIL, LA GIETTAZ, ST NICOLAS LA
CHAPELLE, UGINE, FRETERIVE, GRESY/ISERE, ST PIERRE D'ALBIGNY, STE REINE, ECOLE et JARSY,
 la chasse de la marmotte est interdite sur le territoire des communes de RANDENS, BONVILLARET, ARGENTINE,
ESSERTS-BLAY, SAINT ALBAN D'HURTIERES, LA TABLE, ARVILLARD, PRESLE, LE VERNEIL, SAINTE MARIE
DE CUINES, VILLARGONDRAN, SAINT MARTIN D'ARC, SAINT MICHEL DE MAURIENNE (RIVE GAUCHE DE L'ARC),
MERCURY, MARTHOD, QUEIGE, ALLONDAZ, UGINE, ARITH, LESCHERAINES, THOIRY, PUYGROS, LA
THUILE, LES DESERTS, SAINT JEAN D'ARVEY, ENTREMONT LE VIEUX, SAINT THIBAUD DE COUZ,
GRIGNON, MONTHION, NOTRE DAME DES MILLIERES,
 la marmotte ne peut être tirée qu'à balle ou au moyen d'un arc de chasse conformément aux prescriptions
réglementaires relatives à l'exercice de la chasse à l'arc,
 le tir de la poule du tétras-lyre et des coqs non maillés est interdit.
Article 6 : Les conducteurs de chiens de sang désirant procéder à la recherche d'un gibier blessé ou contrôler le
résultat d'un tir sur un animal dans le département de la Savoie durant la campagne 2012/2013, devront être
préalablement enregistrés auprès de la direction départementale des territoires.
Article 7 - Les dispositions des articles 1, 2, 3, et 4 sont modifiées ou complétées comme suit sur les unités de gestion
concernées :
 Chamois - Chartreuse de Savoie
La chasse du chamois est autorisée :
- le dimanche et un deuxième jour au choix, parmi les lundi, mercredi, jeudi et samedi, précisé par les détenteurs
dans leur règlement intérieur,
- par groupes de 10 chasseurs au maximum hors temps de neige, 5 chasseurs au maximum par temps de neige.
 Chamois - Dent de Cons-Belle Etoile
La chasse du chamois est autorisée de l'ouverture générale jusqu'au 11 novembre 2012 au soir et du 3 décembre
2012 jusqu'à la fermeture générale, avec utilisation d'un bracelet de marquage par secteur, par jour et par équipe de
deux chasseurs au maximum.
 Chamois - Epine
La chasse du chamois est autorisée le jeudi et un deuxième jour au choix, soit le lundi soit le samedi, précisé par les
détenteurs dans leur règlement intérieur.
 Chamois – Gros Foug Clergeon
La chasse du chamois est autorisée le lundi uniquement.
 Sanglier – Basse Savoie, Beaufortain, Chartreuse, Chautagne, Combe de Savoie, Epine, Grand Arc,
Moyenne Tarentaise, Sud Ouest Bauges, Val d'Arly
Le tir du sanglier est autorisé en réserve de chasse et faune sauvage aux chasseurs y exécutant un plan de chasse
grand gibier et porteurs du dispositif de marquage correspondant.
Article 8 - Le directeur départemental des territoires est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au
recueil des actes administratifs et affiché dans toutes les communes par les soins des maires.
Chambéry, le 22 juin 2012
Le Préfet,
Signé : Christophe MIRMAND
Scannez le QRcode ci-dessus pour consultez l’arrêté
préfectoral sur votre smartphone
LISTE DES CONDUCTEURS unucr SAISON 2012 - 2013
AMBLARD Thibaut
BARLET Gilles
EVEQUE-MOURROUX Alain
ALBERTI Guy
06.74.92.37.58
06.13.52.85.19
06.84.58.95.33
06.08.21.13.60
GRAVIER Romain
JOURDAN Daniel
RAGOTIN Max
SALOMON Didier
ZAMPARO Anthony
ZAMPARO Armand
06.08.13.10.48
06.82.46.27.32
06.68.85.52.26
06.62.40.21.75
06.19.46.41.33
06.17.55.12.30
Autopsie d’un accident à la chasse
C’est sur le terrain du permis de chasser
sur la commune de Chamousset que se sont
réunis plusieurs chasseurs responsables et
courageux. Le thème n’est pas des plus facile
et pourtant nous devrions tous nous sentir
concernés. L’objectif de la matinée, simuler
un accident de chasse, puis analyser chacune
des séquences, en présence des services de
secours pompiers et gendarmerie.
La mise en scène
C’est Yvan qui prend la direction de la partie de chasse. Les
postes sont distribués, les consignes de sécurité annoncées. La
traque est lancée. Monique identifie un sanglier, et tire l’animal
au saut du layon, un ricochet malchanceux et Bernard s’effondre
dans d’horribles cris de souffrance.
Les participants doivent alors s’organiser pour déclencher et
orienter les secours. Tout n’est que pure fiction, pour autant la
situation est criante de vérité.
Ces images nous ne voulons pas les voir et pourtant l’accident à
la chasse, ou l’accident en nature ne doivent pas être considérés comme un tabou. Bien au contraire l’échange et la prise de
conscience sur le sujet ne peuvent que faire évoluer les choses
dans le bon sens.
L’attente semble interminable. Enfin les pompiers arrivent, dix
minutes seulement se sont écoulées. Benoit Danerole, chasseur Savoyard et Pompier à Chambéry, joue le rôle du sauveteur. C’est ensuite à Jacky Valcarcel, également chasseur, et
officier de gendarmerie à la retraite de mener les investigations.
Les questions du capitaine fusent.
Une bonne organisation, la tenue rigoureuse du cahier de battue,
la cohérence du règlement intérieur apparaissent alors comme
primordiales. On se renseigne sur le contenu des consignes de
sécurité énoncées le matin avant le départ. Rien n’est laissé au
hasard… Chacun peut alors se remettre en question quant à sa
propre organisation.
Retour d’expérience
L’heure est aux débats, participants et intervenants échangent,
conseillent, suggèrent des améliorations. Le schéma de
l’alerte est appelé. La complexité des secours en montagne
est soulignée. Les codes conventionnels de communication
avec les hélicoptères sont présentés par Benoit.
Des formations de secourisme et de sécurité
Un technicien de la Fédération peut se déplacer au sein des
A.C.C.A sur demande, afin d’organiser une présentation sur
le thème de la sécurité.
La Fédération organise également des formations de secourisme, ceux qui souhaitent y participer doivent se faire
connaître auprès du standard de la Fédération.
La matinée s’est terminée autour d’un sympathique déjeuner.
La plupart des participants se sont déjà donné rendez-vous
pour l’année prochaine, convaincus qu’il vaut mieux prévenir
que guérir…
Régis CLAPPIER
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Lorsque chasseur rime avec saveur
C’est au café Grange dans le petit hameau Mauriennais du Châtel, sous le regard de la célèbre
tour du même nom, qu’Eric et Patricia Grange ont accueilli dans leur restaurant une quinzaine
de chasseurs Savoyards souhaitant approfondir leurs connaissances en matière gastronomique.
• Découpe de la venaison
C’est Vincent Crosaz, chasseur et boucher
de métier, qui a ouvert la séance. Le couteau est manié avec dextérité, les morceaux
extraits sont brandis et nommés aux chasseurs, qui enregistrent gestes et paroles.
Regarder ne suffit pas, alors armés d’un
tablier, d’une paire de gants, chacun des
volontaires présents s’adonne à l’exercice
difficile et précis qu’est celui de la découpe.
Vincent n’hésite pas à conseiller et à guider
les stagiaires.
Les chasseurs les plus anciens maitrisent
déjà très bien la technique, et ne recherchent
que le perfectionnement. En revanche pour
les jeunes , venus en nombre, les interrogations sont nombreuses et le geste ne demande qu’à être répété. L’heure de la relève
a sonné.
Si la passion altère bien souvent la raison,
ici c’est plutôt l’amour du travail bien fait qui
motive les participants.
Vincent guide Yoann jeune chasseur d’Aussois
• L’hygiène
Didier Liska technicien de la fédération profite du moment pour rappeler les conditions
élémentaires dans lesquelles la venaison doit
être maniée. (Port des gants, tabliers …).
Sont également abordés les dangers de la
trichine et la nécessité d’analyser la viande
de sanglier selon son utilisation. (Salaison,
carpaccio de charcuterie crues…). La seule
règle pour se prémunir étant de s’assurer
d’une cuisson de 75° pendant 5 minutes
minimum.
• La recette de Patricia Grange
La suite du programme n’en est pas moins
alléchante puisque les participants sont invités dans la cuisine de Madame Grange.
Au menu « Cœur de filet de chevreuil en
croute de langoustines, sucs au pain d’épice ».
L’équipe au complet
(voir page 36 / Gastronomie).
Une recette originale que Patricia dispense avec beaucoup de pédagogie aux chasseurs. « Trucs et astuces » ne manquent pas.
• La dégustation
C’est dans l’ambiance chaleureuse de la salle de restaurant du Châtel que se sont ensuite retrouvés nos stagiaires. En entrée :
jambon de pays fait maison, suivi de ce fameux « Cœur de filet de chevreuil en croute de langoustines, sucs au pain d’épice».
Un véritable délice, alliant saveurs maritimes et montagnardes à la douceur de l’enfance avec le pain d’épice, un délicieux voyage
de gastronome. Tous les chasseurs qui ont souhaité dépasser le simple acte de chasse, ont quitté le restaurant du Châtel heureux, repus, caressant l’espoir d’accommoder avec talent le fruit de leurs parties de chasse. Finalement c’est ça aussi la chasse,
bonne humeur, partage et gastronomie.
Régis CLAPPIER
23
24
point sur la section budgetaire dégats en savoie
Pour la première fois de son histoire, la Fédération Départementale des Chasseurs de Savoie a versé sur la période comptable
2010/2011 plus de 500 000 € d’indemnités au titre des dégâts de grand gibier. Cette facture particulièrement élevée a mis à mal
la section dégât, un plan de redressement a donc été proposé et adopté lors de l’Assemblée générale du 14 avril à Montmélian.
Faisons le point de l’organisation budgétaire de cette section :
1 - L’organisation des budgets
Depuis 2001, l’indemnisation des dégâts de grands gibiers a été départementalisée et confiée aux fédérations de chasseurs.
Afin d’accomplir cette mission, les fédérations doivent disposer d’une section budgétaire distincte de celle relative au développement cynégétique. Au surplus, cette section se doit d’être autonome. Seules les recettes encaissées pour ce budget
permettent de faire fonctionner le compte dégât. Les passerelles entre les deux budgets ne sont pas autorisées.
2 - La participation des adhérents à la Fédération
Chaque adhérent à la fédération doit s’acquitter d’une cotisation grand gibier dont le montant est défini en Assemblée générale
annuellement. Lorsque l’on parle d’adhérents à la Fédération, il s’agit d’une part des chasseurs chassant le grand gibier mais
également des sociétés de chasse. Chacun de ces adhérents s’acquittera auprès de la fédération pour le budget 2012/2013
d’une cotisation dont le montant est fixé à 45 €.
3 - Les participations plan de chasse
Les grands gibiers soumis au plan de chasse doivent recevoir lors de leur prélèvement un dispositif de marquage dont le prix
varie en fonction des départements et en fonction de l’espèce. Ainsi, en Savoie, les prix des bracelets grand gibier ont été fixés
pour le chevreuil à 14 €, le cerf à 80 € et le mouflon à 25 €, le chamois est gratuit. Ces prix de bracelets sont ceux anciennement
fixés par arrêté ministériel. Ils n’ont jamais été augmentés en Savoie au motif que les chevreuils et les cerfs ne commettent que
peu de dégâts soit moins de 5 % du total.
4 - La responsabilisation des détenteurs au regard des dégâts
Il s’agit là de la mise en œuvre d’une mesure votée au cours de l’Assemblée générale de 2008. Cette mesure dispose d’une
participation des sociétés de chasse au financement des dégâts commis par les grands gibiers sur le territoire dont elles ont
la charge. La méthode de calcul de cette participation est basée sur 25 % de la différence entre la dernière année connue et
l’année précédente. Ainsi pour l’exercice budgétaire 2012/2013, ce sont les années 2010/2011 et 2009/2010 qui sont comparées. Si une augmentation du montant des dégâts est constatée, alors 25 % de la différence est appliquée à l’ACCA. Sur
la base de ce chiffre les sociétés peuvent bénéficier d’un coefficient de réfaction dépendant de l’investissement dont elles ont
fait preuve en matière de maitrise des populations de sangliers mais également de protection des cultures. Enfin, le montant à
payer pour chaque société est plafonné à 2300.00 € pour l’exercice 2012/2013. Cette mesure est dans sa deuxième année
d’application. A l’issue de l’Assemblée générale 2008, les sociétés de chasse ont été destinataires de deux courriers en 2009
et 2010 les informant du montant à régler en cas d’application de la mesure. Ces deux années permettaient aux sociétés de
s’organiser autour des montants communiqués. 2011 a été la première année de facturation.
5 - Participation en fonction du tableau sanglier :
Devant l’impérieuse nécessité de recréer de la trésorerie sur la section dégât, la Fédération a été dans l’obligation de trouver un
système de financement complémentaire aux trois précédents points. Ainsi l’idée retenue a été de demander une participation
aux sociétés en fonction du nombre de sangliers prélevés. Deux solutions ont été proposées à l’Assemblée générale :
• un bouton sanglier à apposer sur chaque animal prélevé le jour du prélèvement sans pour autant qu’il s’agisse d’un plan de
chasse sanglier,
• le paiement d’une participation payée par le détenteur de droit de chasse, calculée sur la base du tableau moyen des prélèvements sangliers au cours des cinq dernières années multiplié par 25.00 € pour l’exercice 2012/2013.
C’est cette deuxième solution qui a été très largement soutenue par le vote de l’Assemblée générale. Les chasseurs ayant choisi, cette participation sera sollicitée auprès des sociétés de chasse au cours de l’été lors de la remise traditionnelle de toutes
les fournitures permettant le bon déroulement de la saison cynégétique. Tout comme pour la responsabilisation des détenteurs
au regard des dégâts, les chèques versés par les sociétés ne seront encaissés par la fédération qu’à l’ouverture de la chasse
de sorte que les présidents aient suffisamment de trésorerie après encaissement des cotisations.
Concernant le calcul de cette participation, les présidents de sociétés de chasse ont reçu au courant du mois de juin une lettre
les informant du montant dont ils vont devoir s’acquitter. Cette lettre contenait le détail du calcul. Pour les années à venir il
s’agira d’établir une participation dont le montant sera fonction d’une part toujours des cinq dernières années connues (décalage d’une année) multiplié par le prix voté en Assemblée générale.
6 - Autres ressources
Les chasseurs validant un permis national grand gibier alimentent le fond de péréquation national. Les fédérations départementales reçoivent une dotation de la fédération nationale en fonction de critères. Par ailleurs, lorsque cela est possible la trésorerie
encaissée permet de dégager quelques produits financiers venant eux aussi alimenter le compte.
7001
Timbre départemental grand gibier
7002
Participation plan de chasse
70031
Dispositif marquage sangliers (25x3800)
70011
7004
Timbres GG territoires (45x344)
Surtaxes territoires (massifs rouges)
337 500,00
145 000,00
95 000,00
15 480,00
Conclusions
16 000,00
701
Responsabilisation detenteurs
L’ensemble de ces mesures a fait l’objet de beaucoup de débats, de nombreux échanges et bien évidemment de votes lors des
19 000,00
Produits des activités annexes-récup Bracelets
Assemblées générales de la70807
Fédération
départementale. L’ensemble de ces mesures s’applique
donc dès cette année, nous
espérons qu’elles permettront
faire face
l’envoléeINDEMNISATION
des indemnisations de dégâts dues pour
partie à des surfaces certes
627 980,00
70 de VENTES
POUR à
RESSOURCES
importantes mais également à des fluctuations du prix des denrées agricoles totalement imprévisibles. La répartition autour de
ces quatre points de financement
permet
concilier une part de solidarité entre les chasseurs, une part de responsabilisation
740
Subventionsde
exploitation
au regard des dégâts et enfin une part en fonction des tableaux réalisés. Ce système parait donc relativement équitable, c’est
56 000,00
746
FNC - quote-part timbres nationaux grand gibier
en tout cas celui que les chasseurs de Savoie ont adopté, rendez-vous donc en 2013 pour faire une première évaluation de ce
748
Autres subventions
dispositif.
74
SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT
56 000,00
Pierre SICARD
Directeur
FDC73
757
Quote-part d'éléments:du fds associatif virée au cte de résultat
numéros de
Intitulés
758
Produits divers de gestion courante
comptes
75
AUTRES PRODUITS DE GESTION COURANTE
Total budget
01/07/1230/06/13
0,00
7001
Timbre départemental grand gibier
337 500,00
764
7002
Revenus Livret Bleu- Bons Caisse Association
Participation plan de chasse
145 000,00
7641
70031
Revenus bons de caisse
Dispositif marquage sangliers (25x3800)
7 000,00
95 000,00
7642
70011
7004
768
Revenus Livret- Bleu
Timbres GG territoires (45x344)
Surtaxes territoires (massifs rouges)
Autres produits financiers
2 000,00
15 480,00
767
701
Pdts nets sur cessions VMP
Responsabilisation detenteurs
16 000,00
76
70807
PRODUITS FINANCIERS
Produits des activités annexes-récup Bracelets
9 000,00
19 000,00
70
771
VENTES POUR RESSOURCES INDEMNISATION
Prod. exceptionnels - Répart. Réserves dégâts
772
740
Prod./ exercices anterieurs
Subventions exploitation
778
746
Autres produits exceptionnels
FNC - quote-part timbres nationaux grand gibier
77
748
PRODUITS EXCEPTIONNELS
Autres subventions
74
7815
SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT
Reprise / provisions risques charges exploitation
56 000,00
263 000,00
78
757
REPRISE/ AMORTISSEMENT- PROVISION
Quote-part d'éléments:du fds associatif virée au cte de résultat
263 000,00
758
Produits divers de gestion courante
75
79
AUTRES PRODUITS DE GESTION COURANTE
TRANSFERTS DE CHARGES
764
Revenus Livret Bleu- Bons Caisse Association
7641
Revenus bons de caisse
7642
Revenus Livret- Bleu
768
Autres produits financiers
767
Pdts nets sur cessions VMP
76
PRODUITS FINANCIERS
771
Prod. exceptionnels - Répart. Réserves dégâts
772
Prod./ exercices anterieurs
778
Autres produits exceptionnels
77
PRODUITS EXCEPTIONNELS
TOTAL DES PRODUITS AFFECTES (comptes 70 à 79)
627 980,00
56 000,00
0,00
0,00
9557 980,00
000,00
2 000,00
9 000,00
0,00
Reprise / provisions risques charges exploitation
263 000,00
78
REPRISE/ AMORTISSEMENT- PROVISION
263 000,00
79
TRANSFERTS DE CHARGES
7815
TOTAL DES PRODUITS AFFECTES (comptes 70 à 79)
955 980,00
25
26
BOUTIQUE
Pour vos commandes retrouvez les articles détaillés sur la boutique de la Fédération
www.chasseursdesavoie.com
Por te clé
jeton cad
die
1 € TTC
PORTE BRACELET DE PLAN DE CHASSE
3 € TTC
CASQUETTE SECURITE REVERSIBLE
Taille unique, réglable par velcro
5 € TTC
Gourde isotherme
9.50 € TTC
Mug my cup
5 € TTC
Tablier
11.00 € TTC
CHASUBLE
Porte clé carabinier
2 € TTC
GE FLUO
SECURITE ORAN
5 € TTC
OPINEL N°8
VIROBLOC + lame carbone
10 € TTC
Livre permis de chasser
10 € TTC
Merci de joindre un chèque du total à l’ordre de Fédération des Chasseurs de Savoie
IMPERATIF : Pour toute commande supérieure à 3 kg (frais d’envoi > 6.25 €)
le retrait de la marchandise se fera uniquement à la Fédération.
Tous les produits vendus dans cette boutique sont marqués du logo de la FDC 73
Montre California
50.50 € TTC
ASSOCIATION DES PIEGEURS AGREES DE SAVOIE - APA73
Le 28 Avril 2012 la FDC 73 organisait
la session pratique du stage des Piégeurs à CHAMOUSSET, l’APA 73 en assurait la pratique dans le montage d’un sentier
de piégeage. Les stagiaires ont pu se mettre en
situation par les explications et les démonstrations de piégeurs
agréés confirmés, le tout se déroulant dans la bonne humeur et une parfaite attention.
2012 est l’année du changement dans le mode
piégeage
• le piège dit « assommoir » qui figurait dans la 5ème catégorie a été supprimé laissant ainsi que 5 catégories de pièges
(Arrêté du 16 Juin 2011)
• L’arrêté du 13 Décembre 2011 institue un âge minimum,
il est fixé à 15 ans pour la participation à la session de formation et à 16 ans pour la délivrance de l’agrément de piégeurs par le Préfet.
• Enfin, en modification nous avons l’arrêté du 23 Mars 2012 qui prévoit aux niveaux national et local, les modalités selon lesquelles des catégories d’espèces sont classées parmi les espèces nuisibles ou sont susceptibles d’être classées comme telles,
ainsi que les motifs justifiant ces classements :
• une première catégorie comprend des espèces envahissantes, qui sont classées nuisibles par arrêté ministériel
annuel, sur l’ensemble du territoire métropolitain ;
• une deuxième catégorie concerne des espèces qui sont classées nuisibles par arrêté ministériel triennal, sur propo
sition du préfet, après avis de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage ;
• une troisième catégorie est relative aux espèces qui, figurant sur une liste ministérielle, peuvent être classées nuisibles par arrêté préfectoral annuel.
Les arrêtés ministériels fixant ces listes d’espèces préciseront les conditions de destruction qui peuvent être mises en œuvre.
Le décret interdit en outre l’usage des produits toxiques pour la destruction d’animaux d’espèces nuisibles.
Enfin, le décret prévoit la possibilité de destruction à tir des animaux des espèces nuisibles, toute l’année, par les agents de
l’Etat, les lieutenants de louveterie et les gardes particuliers.
Pour conclure, je vous recommanderai d’employer toutes les précautions que vous jugez utiles dans la manipulation des
animaux, n’oubliez jamais de mettre des gants.
Jean Claude BIZOUARNE - Président de l’APA 73
ASSOCIATION DES GARDES CHASSE PARTICULIERS DE LA SAVOIE
Des Gardes Chasse Particuliers crédibles et efficaces.
Depuis quelques années, les gardes se sont organisés en associations, ont des représentants départementaux et Nationaux ; se forment régulièrement et n’hésitent plus à parler de leurs missions. Ils expliquent
aux particuliers de façon pédagogique leur rôle et le fonctionnement réel de la nature. Les gardes Chasse
Particuliers sont les sentinelles vigilantes de nos campagnes.
Qui aménage et entretient quotidiennement les territoires qui leurs sont confiés ? les gardes particuliers !
Qui maintient la biodiversité en luttant tous les jours contre « les espèces importées » où celles trop prolifiques qui se développent au détriment d’autres animaux ? encore les gardes particuliers !
Qui fait respecter la Loi dans une France sans gêne ou le chacun pour soi est érigé en modèle de société ? Toujours les gardes
particuliers !
Qui fait cela de manière bénévole dans un monde ultra matérialiste ? et bien oui, c’est vous !
Les gardes particuliers ont une démarche cohérente et font des efforts pour être toujours plus crédibles, c’est pour cela qu’ils
doivent être respectés et soutenus par les chasseurs et les commettants.
Une fois de plus durant la saison 2010-2011, ils ont su démontrer par leur bilan annuel leur efficacité et leur compétence sur
le département.
Il faut les encourager.
Malgré les différences de caractères où de sensibilité, comme au rugby, il faut rester liés les uns aux autres si l’on ne veut pas
se faire éliminer.
Grâce, à la mutation et à la modernisation entamées, il faudra encore compter sur la garderie du 21eme siècle, n’en déplaise
à certains de nos adversaires.
Jean Claude BIZOUARNE - Président de l’ADGCP 73
27
28
BILAN UNUCR 2011- 2012
Pour l’année 2011/2012 les 11 conducteurs agréés de la Savoie avec quelques interventions des conducteurs de la Haute
Savoie ont effectués 232 sorties qui se décomposent de la façon suivante : Contrôles de tir 24, *contrôles de tir + 2, passage
de relais 1, échecs 141, réussites 66, collision 1, arc 3. De plus une statistique sur ce bilan est établie : 3209 kilos de venaison
ont été retrouvés et 17623kms parcourus.
Nous remercions les chasseurs qui nous ont appelés, les personnes qui nous aident par leurs dons et nous vous donnons
rendez-vous pour la prochaine saison.
(* contrôles de tir + : contrôle qui aboutit à une réussite)
RESULTAT DU BAGUAGE DE BECASSES DES BOIS EN SAVOIE
Depuis 1997, 442 bécasses des bois ont été baguées en
Savoie par les 4 équipes de bagueurs de la FDC 73 et 69
ont été reprises à la chasse, ou découvertes mortes pour
quelques unes.
Pour la première fois en Savoie, une bécasse baguée à la
Féclaz, le 24 octobre 2011(au cours de son voyage migratoire hivernal en direction du sud) a été reprise à la chasse en
Russie, le 27 avril 2012, au cours de son voyage migratoire
printanier de retours sur les lieux de nidification, à 600km à
l’Est de Moscou et à 3100km de son lieu de baguage.
Depuis 2001, 7 oiseaux bagués en Savoie ont été repris à la
chasse en Espagne, la plus part sur les côtes du golf de Gascogne, à 700km environ de leur lieu de baguage. L’un d’entre
eux à suivi un itinéraire plus au sud et a été repris aux iles Baléares en décembre 2003.
Même si la péninsule Ibérique est la destination d’hivernage
pour une bonne partie des populations de bécasses migratrices, il semble jusqu’à présent que les reprises espagnoles
des oiseaux bagués en Savoie correspondent souvent à des
périodes de grands froids qui ont peut être « poussé à regret »
ces oiseaux vers des climats plus cléments.
A ce jour, 34 des oiseaux bagués ont été
repris à la chasse en Savoie à des distances
très proches de leur lieu de baguage, 27
autres oiseaux bagués en Savoie ont été
contrôlés la nuit et relachés sur la même
prairie de baguage (7 ans après pour l’un
d’entre eux) ce qui démontre une certaine
fidélité des bécasses à revenir se nourrir sur
leur remise nocturne, au cours de leur étape
migratoire ou durant plusieurs mois, pour
celles qui hivernent chez nous.
27 des oiseaux bagués en Savoie ont été
repris en France, la plus part sur le couloir
rhodanien et pour quelques uns d’entre eux
sur la partie ouest du pays au climat plus
clément.
Le baguage apporte de précieuses informations en ce qui concerne le suivi des
populations de bécasses qui transitent
ou hivernent sur notre département. Les
équipes de bagueurs savoyards restent
donc mobilisées au sein du réseau bécasse
ONCFS/FNC/FDC pour poursuivre, chaque
année, ces suivis, qui sont nécessaires pour
pérenniser la chasse de l’espèce.
29
30
Echos diverS
Voici la photo d’un chamois retrouvé mort, sur la chaine des
Aravis sur le territoire de la commune de la Giettaz.
Ce chamois s’est fait piéger dans un filet à moutons qui coupe
la montagne de bas en haut.
Malheureusement, ce chamois n’est pas un cas isolé. Régulièrement, des chamois, chevreuils, cerfs voire des lièvres sont
retrouvés morts, pris au piège par ces filets qui restent parfois
tout l’hiver en place !
Une concertation avec les agriculteurs est souhaitable pour
tenter de trouver des solutions à ce problème.
ACCA de La GIETTAZ
Cette photo a été prise sur la commune de Valloire, en
Maurienne, ou ce cerf un peu facétieux prétendait vouloir
faire de la balançoire à la branche basse de cet épicéa.
Mal lui en a pris, car il n’a pas pu se dégager de ce piège
et est mort là sans aucune gloire. On peut supposer que
le terrain glissant et le poids de l’animal l’ont empêché
de se décrocher de cette branche.
L’HIVER à SAINT-NICOLAS-la-CHAPELLE
L’hiver a été cette année particulièrement rigoureux en Savoie en plaine comme en montagne et c’est toujours pour la
faune sauvage un cap difficile à passer et que seuls les plus forts ou les plus chanceux peuvent franchir.
C’était sans compter sur la bienveillance des chasseurs de SaintNicolas la Chapelle qui ont approvisionné les râteliers lorsque le froid
était trop vif et les animaux trop faibles pour trouver seuls leur maigre
pitance, c’est le cas des mouflons qui peuplent ce magnifique territoire
et qui ont pu compter cet hiver sur environ 120 bottes de foin dans
les cinq râteliers minutieusement disposés et entretenus par l’équipe
des chasseurs pour garantir la survie et la tranquillité de cet ongulé
d’origine méditerranéenne. Malgré des conditions difficiles, cette opération s’est déroulée avec succès et dans la bonne humeur.
Espérons, comme chaque année à cette époque, qu’elle aura permis
aux mouflons des Aravis de subsister et d’aborder la période des naissances en parfaite santé.
Jean Charles HAAS
CIMETERET
Depuis 1986, le territoire du Cimeteret est amodié aux
chasseurs des deux communes du Chatelard et d’Aillon
le Vieux. Vous entendez régulièrement parler de ce GIC
qui est à l’origine du tir d’été du chevreuil en Savoie, ou
qui prête son territoire à la Fédération pour y organiser des
formations à la chasse en toute sécurité, ou au tir d’été du
chevreuil pour les nouveaux chasseurs.
Mais cela n’a jamais rebuté les efforts des chasseurs locaux qui se donnent rendez-vous chaque année en mai,
afin de nettoyer et élaguer les sentiers de pirsch, ou ouvrir
de nouvelles clairières pour favoriser l’alimentation des
chevreuils et des chamois. Cette « corvée » est toujours
l’objet d’un rendez-vous de fin de travaux où il est partagé
le cake aux olives d’Eveline, avec maintenant un rosé au
pamplemousse qui ravit tout le monde.
L’équipe au complet au chalet, une mue d’un 14 cors a été ramassée
lors de cette sortie.
FNC
Le projet Médialoup accueille une délégation italienne
Le 6 juin 2012, le projet Médialoup a fait un point sur la situation du loup en Italie.
Des spécialistes italiens issus de différents réseaux (Parcs Naturels, Universités, Collectivités territoriales, association de bergers, association cynégétique) étaient présents
pour faire part de leurs expériences en matière de connaissance, de gestion et de suivi
de l’espèce. Nonobstant le cadre national, la gestion du loup revient aux Régions et Provinces en Italie et, dans un cadre national, un certain nombre d’éléments d’information
nous ont été délivrés.
L’Italie possède une population de loups aujourd’hui estimée à au moins 1000-1500 individus. Issue d’une population autochtone relictuelle d’une centaine d’individus en 1973, cette population s’est progressivement reconstituée et a colonisé la majeure
partie du pays. Les loups présents en France en sont d’ailleurs issus.
Cette recolonisation naturelle du territoire italien a pu se produire à la faveur d’un développement important des formations
boisées et des populations de grands ongulés. La plasticité écologique de l’espèce ainsi que sa grande capacité de dispersion
et de déplacement accompagnée de la mise en place et du maintien d’une protection stricte de l’espèce depuis 1977 (sans
aucune dérogation à la protection stricte fixée par la directive Habitats) sont également des facteurs avancés par les scientifiques et experts présents.
En ce qui concerne le monde de l’élevage, le loup cause des problèmes récurrents en s’attaquant aux troupeaux bovins et
ovins. Pour autant, d’un point de vue national, ce problème semble être minime face aux difficultés liées à la présence d’effectifs
importants de chiens errants, de chiens retournés à l’état sauvage, ou de chiens s’étant hybridés avec le loup. La Région du
Lazionnne par exemple compterait selon les estimations 60.000 chiens errants.
En matière d’acceptation par le monde de l’élevage, la situation est contrastée selon les régions. Dans les Abruzzes par
exemple où le loup a toujours été présent, les bergers sont habitués aux pratiques de protection de leurs troupeaux… En
revanche, en Toscane ou dans les Alpes la colonisation récente du loup contraint l’administration à informer et former les éleveurs aux techniques qui permettent d’éviter, de réduire ou de compenser ces dommages. Au demeurant, les impacts socioéconomiques et agro pastoraux sont sensiblement les mêmes qu’en France (dégradation de certains pâturages et parcours,
pertes économiques, surcoûts humains, abandons ponctuels d’alpages etc.).
En matière d’indemnisation, l’Italie développe actuellement un système original fondé sur l’assurance privée: les éleveurs
assurent les troupeaux et les Régions subventionnent la souscription à l’assurance à hauteur de 80%, ce qui permet de maintenir une coexistence possible quoique précaire avec le prédateur. A titre indicatif, la Région Toscane consacre 300.000 €/an
pour contribuer aux dépenses d’assurances, 100.000 € pour la prévention des attaques et 3,5 à 4 M d’€ pour l’indemnisation
des dégâts de sanglier. Dans la majeure partie des régions les dégâts causés par les sangliers représentent un problème plus
important que ceux engendrés par le loup.
A l’inverse, dans certaines régions de colonisation récente comme le Piémont l’activité d’élevage devient difficile. L’acceptation
de l’espèce est alors remise en cause. Dans ces régions, de nombreux actes illégaux de destruction sont enregistrés chaque
année, avec par ordre d’importance: tirs, empoisonnements et pièges.
Selon les différentes parties prenantes consultées, le monde de la chasse s’accommoderait relativement bien du retour du
loup et participe progressivement aux projets d’acquisition de connaissances et de suivi de l’espèce. Même si la situation est
contrastée selon les régions, globalement cette coexistence est jugée satisfaisante par la fédération italienne des chasseurs.
Elle serait liée au fait que la compétition entre chasseurs et loup pour la ressource gibier est perçue comme plus « virtuelle » que
« réelle » en Italie. Trois principaux facteurs explicatifs ont été avancés :
• dans le cœur de la péninsule, la majeure partie de la prédation du loup ne porte que sur de jeunes sangliers,
• les populations d’ongulés (sanglier, chevreuil, cerfs, mouflon) sont telles que l’impact du loup sur les plans de chasse
n’est pas vraiment ressenti,
• la présence du loup aide en quelque sorte, les chasseurs à réguler les populations de sanglier.
L’objectif de l’Etat Italien est aujourd’hui triple : maintenir des populations viables de loups en coexistence avec les acteurs
locaux, stabiliser les populations dans la péninsule et les augmenter sur l’arc Alpin. A ce stade aucune dérogation à la protection stricte de l’espèce n’est délivrée sur le fondement de la directive Habitat. L’Etat Italien admettrait cependant être arrivé à
un tournant dans cette politique de retour du loup. L’expansion non maîtrisée de l’espèce est socialement et économiquement
difficilement acceptable et des solutions seront à trouver dans un avenir relativement proche.
André Mugnier
Commission Grands Prédateurs
Fédération Nationale des Chasseurs
Pour plus d’informations sur le projet Medialoup et les comptes rendus des ateliers,
consulter le site Internet du projet sur http://docs.chasseurdefrance.com/Intraloup/index.htm#point1
31
32
33
34
Réglementation
REFORME DU CLASSEMENT DES ESPECES NUISIBLES
Depuis juin 2009, date de parution du Rapport LANG, le monde de la chasse attend
une réforme relative aux espèces nuisibles. Un décret du 23 mars 2012 apporte
un changement à la procédure de classement des espèces. Qu’en est-il ?
Désormais les espèces animales susceptibles d’être classées nuisibles sont reparties en 3 catégories donnant lieu à
la rédaction d’arrêtés tantôt ministériels, tantôt préfectoraux :
1) Le premier groupe concerne les espèces exogènes* : Chien Viverrin, Vison d’Amérique, Rat Musqué, Ragondin, Bernache du Canada ; Cette liste est arrêtée annuellement par le ministre. L’arrêté précise les périodes, les modali-
tés de destruction sur l’ensemble du territoire métropolitain. Arrêté Ministériel du 03/04/2012, publié au Journal Officiel du 25/04/2012
2) Le deuxième groupe concerne : Belette, Fouine, Martre, Putois, Renard Roux, Corbeau Freux, Corneille Noire, Pie Bavarde, Geai des Chênes et Etourneau Sansonnet ; Les préfets de chaque département proposent, après avis de la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage (CDCFS), au ministre en charge de la chasse la liste, les territoires, les périodes et les modalités de destruction des animaux des espèces à classer nui-
sibles. Sur avis du Comité National de la Chasse et de la Faune Sauvage (CNCFS), le ministre prend alors un arrêté pour 3 ans.
3) Le troisième groupe concerne : Lapin de Garenne, Sanglier et Pigeon Ramier ; Cette liste est établie par le préfet pour une année seulement. L’arrêté préfectoral fixe également les périodes et les modalités de destruction sur les territoires définis. Arrêté préfectoral du 22/06/2012, diffusé le 29 juin classant le sanglier et le lapin de garenne nuisibles sur tout ou partie du territoire à compter du 01/07/2012 et jusqu’au 30/06/2013.
à l’heure où nous mettons sous presse, l’arrêté ministériel concernant le deuxième groupe n’existe qu’à l’état de projet.
Pour la Savoie, seuls le Renard Roux et la Corneille Noire semblent être retenus comme nuisibles, pour tout ou partie du
département de la Savoie. Cette situation est très regrettable, car lors des échanges en CDCFS, les partenaires départementaux étaient d’accords pour le classement de la Fouine et de la Pie Bavarde. Voilà, si l’arrêté n’évolue pas une décision
qui a été prise en totale déconnexion avec les acteurs de terrain.
Pierre SICARD, Directeur de la FDC73
LA NOUVELLE LOI « chasse » pour de nouveaux chasseurs
La loi “Chasse” du 7 mars 2012 reconnaît le rôle de la chasse comme instrument
efficace de gestion de la biodiversité et le rôle des Fédérations Départementales
des Chasseurs en matière d’information et d’éducation au développement durable,
en matière de préservation de la faune sauvage et de ses habitats. Les principales
dispositions de la loi, qui sera bientôt promulguée, sont relatées ci-dessous :
• La nouvelle loi renforce les pouvoirs du Préfet :
En matière de création de réserves de chasse et de faune sauvage :
1) Le préfet peut désormais créer des réserves de chasse et de faune sauvage. Initiative qui, jusque- là, était de la compé -
tence exclusive du détenteur du droit de chasse ou de la Fédération Départementale des Chasseurs.
En matière de prélèvement d’animaux :
2) Le préfet, sur proposition de la Fédération Départementale des Chasseurs, peut imposer au propriétaire d’un territoire
un prélèvement d’un nombre déterminé d’animaux dans une zone non chassée causant des dégâts de gibier.
• La nouvelle loi favorise l’accès de nouveaux adhérents : Les modalités d’admission dans une ACCA sont simplifiées afin de
favoriser l’accès de nouveaux adhérents, et assurer ainsi la pérennité de ces associations. Sont notamment visés les nouveaux
acquéreurs de terrain et les jeunes chasseurs.
• La nouvelle loi élargit les possibilités d’être membre de droit, sous certaines conditions qui restent encore à préciser, aux
acquéreurs de terrain apportés à l’ACCA à la date de sa création et soumis à l’action de l’ACCA.
• La nouvelle loi encourage l’arrivée de jeunes (comprendre nouveaux) chasseurs : La première validation annuelle du permis
de chasser qu’obtient un chasseur l’habilite à chasser sur tout le territoire national.
• La nouvelle loi permet la fusion des ACCA en AICA : Les ACCA peuvent constituer une ou plusieurs associations intercommunales de chasse agréées, y compris désormais par la fusion.
• La nouvelle loi renforce la responsabilité des détenteurs de territoires non chassés en cas de dégâts de grand gibier : Elle
modifie les procédures relatives à l’indemnisation des agriculteurs.
Dans l’attente des décrets d’application, qui permettront de procéder à une meilleure lecture des dispositions légales, il convient
d’éviter toute interprétation hâtive.
Source: Le Chasseur Comtois n° 95 - FDC 25
Arts et loisirs
LE COIN DES LECTEURS
Le Chamois
Jean Michel JULLIEN
Le chamois est le mammifère emblématique des Alpes françaises. Sa présence abondante nous rassure sur l’état sauvage et «bien portant» de nos montagnes. Pourtant, les
scientifiques ne se sont intéressés à lui que très tard et les informations dont le public
disposait jusqu’à présent émanaient de chasseurs ou d’alpinistes. L’ouvrage vient combler
une lacune et présente les résultats de 25 années d’études et de suivi du chamois dans le
massif alpin des Bauges. Il décrit sa formidable adaptation aux contraintes montagnardes
(anatomie, biologie, écologie…) ainsi que la dynamique des populations et la question clé
du partage de l’espace montagnard avec l’homme. Le lecteur y trouvera enfin de très nombreux documents photographiques, inédits et novateurs, réalisés pour la quasi-totalité en
France (par Marc Cornillon), ce qui représente une grande particularité. Il inclut également
une multitude d’anecdotes vécues par les auteurs sur le terrain.
Prix : 25.00 € TTC
http://www.biotope.fr/OuvrageBio/product_info.php?u=product_info&type_client=1&cPath=69_77&products_id=255&
Née d’une terre inconnue
Jean Paul BOUCHET
Connais-tu François Châtelain ?
- Non !
- En es-tu sûre ?
- Oui ! Pourquoi ?
- Parce qu’il te connaît.
- C’est possible ! Encore une fois, maman pouvez-vous en venir au fait.
Qui est cet homme ?
- Ton père !
Cécile abasourdie eut un vertige. Ses mains se crispèrent sur les accoudoirs du fauteil.
- Ton père biologique comme on dit pudiquement. Tu hérites de ses biens
dans le Jura…
Un roman de Jean Paul BOUCHET, que vous pouvez commander sur
le site www.jeanpaulbouchet.fr, par paiement paypal sécurisé ou par
chèque directement à l’auteur, au prix de 20 € en port gratuit,
M. Jean Paul BOUCHET, Haras de maison du bois, 39300 Monnet la Ville
Tél : 03 84 51 28 71
Le Petit Futé
Week-ends et voyages de chasse
Le Petit Futé est heureux de vous informer qu’un nouveau guide fait désormais
partie de notre collection.
Le Petit Futé « Week-ends et voyages de Chasse » répertorie les bonnes
adresses pour chasser en France ou à l’autre bout du monde, ainsi que les
fédérations, les associations, les équipementiers, réglementation, salons, etc.
N’hésitez pas à contacter le Petit Futé au 06.32.84.17.65.
Prix du guide : 14,95 € TTC
Prix spécial FDC : 12,95 € TTC
(offre valable jusqu’au 01/12/12 - limitée à 100 guides)
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Arts et loisirs
GASTRONOMIE
CoEUR DE FILET DE CHEVREUIL EN CROUTE DE LANGOUSTINES
SUCS AU PAIN D’épice
Recette créée et réalisée par Madame Patricia GRANGE dans le cadre de la soirée de
formation à « la valorisation de la venaison » organisée au Restaurant GRANGE
à LE CHATEL 73300
• Ingrédients pour 4 personnes
600 gr de filet de chevreuil
100 gr de carottes
100 gr d’oignons en brunoise
1 branche de céleri, 1 bouquet garni
600 ml de vin rouge
Sel, poivre, vinaigre d’alcool, beurre
100 gr de crépine, 20 langoustines
100 gr de blanc de volaille
100 gr de crème liquide
1 kg d’os de chevreuil
60 gr de pain d’épice
• Farce
Mixer 4 queues de langoustines décortiquées avec le blanc
de volaille, monter en incorporant la crème liquide, assaisonner, réserver.
• Sucs au pain d’épice
Faire revenir les os de chevreuil au beurre, ajouter le liquide
de la marinade et laisser mijoter pendant 2 heures, laisser
réduire, ajouter le pain d’épice, monter au beurre, chinoiser,
rectifier l’assaisonnement.
• Accompagnement
Polenta, Ornithogales, pleurotes
• Procédé
Etaler la crépine, poser une portion de filet de chevreuil
dessus, la masquer avec la farce et disposer les queues de
langoustines. Refermer la crépine et laisser reposer pendant 2 heures au froid. Cuire le filet de chevreuil en croute
de langoustine à 180° pendant 9 minutes.
• Préparation
La veille, faire mariner le filet et les os de chevreuil avec la garniture
aromatique, le vin rouge, sel, poivre, réserver au froid pendant
24 heures. Faire dégorger la crépine dans l’eau et du vinaigre
d’alcool. Châtrer et décortiquer les langoustines, réserver.
• Finition et présentation
Trancher le filet de chevreuil en croute de langoustines, le
dresser dans une assiette, disposer la quenelle de polenta, les ornithogales, les pleurotes et les bâtonnets de pain
d’épice.
QUAND LES ANIMAUX COHABITENT…
Les animaux sauvages cohabitent entre
eux comme le prouvent ces photos.
Entre animaux sauvages,ces rencontres
sont fréquentes puisque les lieux de
vie sont les mêmes et les animaux sont
bien obligés de se supporter, surtout
en période hivernale où les domaines
vitaux se réduisent.
On peut alors surprendre des rencontres insolites qui peuvent paraître
un peu « contre nature ».
Cela dit, entre animaux, lorsque les
conditions sont dures, on se serre les
coudes, un exemple à méditer…

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