Pourquoi choisir ce programme?

Par Marlène Lebreux
Techniques de génie de mécanique
marine (DEC)
Métier : officier mécanicien de marine
Institut maritime du Québec (IMQ)
« Les compagnies éprouvent de sérieuses difficultés à recruter des officiers
mécaniciens. La pénurie se fait même sentir à l’échelle mondiale », affirme
Luc Breton, coordonnateur du département de Techniques de génie mécanique
de marine à l’Institut maritime du Québec (IMQ). Ce programme, qui mène à
la pratique du métier d’officier mécanicien, a diplômé seulement six personnes
en 2013. C’est sans peine et sans misère qu’elles se sont trouvées un emploi
à temps plein dans leur domaine.
Pourquoi choisir ce programme?
1. Un officier mécanicien veille au bon fonctionnement et à
l’entretien de toutes les machines d’un navire commercial.
Il applique également les règles de sécurité pour prévenir les
accidents et les incendies.
2. Curieux et avide de défis, l’officier mécanicien exerce un
travail où la routine n’existe pas. « La vie à bord d’un navire
commercial est excitante et palpitante. Elle permet de
découvrir le monde et d’apprécier les merveilles de la
nature », assure M. Breton.
3. La formation comprend des stages en mer. Ceux-ci per­
mettent aux étudiants de mettre en pratique leurs connaissances et de découvrir la vie à bord d’un navire!
4. Les diplômés reçoivent un brevet d’officier mécanicien de
quart délivré par Transports Canada. Ce titre permet de
­travailler pour différents armateurs provenant de partout à
travers le monde de même que sur différents types de
­navires tels que les pétroliers, les navires cargo, les porteconteneurs, les navires passagers, les traversiers, les
­vraquiers et les remorqueurs.
5. Les difficultés de recrutement incitent les employeurs à
bonifier les avantages sociaux, notamment en ce qui a trait
à la durée du temps de travail à bord d’un navire et au
­nombre de jours de vacances.
6. Au cours de la carrière, il est possible d’occuper des emplois
à terre en tant que cadre dans des compagnies maritimes
nationales et internationales ou dans un port. Hydro-Québec,
Transports Canada, les chantier navals, les sociétés pétro­
lières, les sociétés de classification, les usines de fabrication, les usines d’épuration ainsi que les installations
thermiques terrestres de haute puissance embauchent
­également des consultants dans le domaine maritime.
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7. Un officier mécanicien gagne annuellement entre 65 000 $
et 75 000 $, selon son niveau de responsabilité à bord d’un
navire. Par exemple, pour environ huit mois de navigation
par année, un quatrième mécanicien peut toucher un salaire
de 70 000 $. Le salaire d’un chef mécanicien peut, quant à
lui, atteindre 140 000 $ par année.
8. Les dépenses liées au travail sont pratiquement nulles pour
un officier mécanicien, puisqu’à bord il est logé et nourri.
De plus, les frais de déplacement, du lieu de résidence
jusqu’au navire, sont généralement assumés par l’entreprise
qui l’embauche.
9. Étudier à l’IMQ est un privilège. Notre centre est le plus
important établissement de formation maritime au Canada
accrédité par Transports Canada. C’est également le
seul établissement francophone à offrir la formation et sa
­renommée dépasse les frontières canadiennes!
10. Pénurie de main-d’œuvre oblige, même les enseignants sont
sollicités par les compagnies maritimes pour effectuer du
remplacement. À l’été 2014, quatre enseignants du département ont embarqué à bord de navires comme officiers
mécaniciens. Ils sont revenus avec des expériences à
­partager et des histoires à raconter à leurs élèves.