Travailler en partenariat - Médiathèque Départementale du Jura

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Travailler en partenariat - Médiathèque Départementale du Jura
TRAVAILLER EN
PARTENARIAT
Formation de base MDJ
par Anne-Marie ANSTETT
Vendredi 17 octobre 2014
9 h00 – 12h00
PLAN
 Introduction

Qu’est-ce que la coopération, le partenariat, la transversalité, le mécénat, la
mutualisation ?
 Quelle typologie peut-on utiliser afin de ranger ses actions communes dans des
catégories ? (encore du catalogage !)
 Et vous que faites-vous ? Exercice pratique (quels sont vos partenaires ? quelles
expériences de partenariats ou de coopérations avez-vous déjà menées ?)
 Coopérer à l’échelon communal, intercommunal, comment se repérer dans
l’organisation des services (voir organigrammes, sites Internet des collectivités)
 L’école, un partenaire privilégié ? Les nouveaux rythmes scolaires.

La méthode de travail.
 Pourquoi signer une convention?
 Les partenaires à l’échelon local, régional, national.
 Bibliographie
INTRODUCTION
 Introduction sur la nécessité de travailler en partenariat + définition (à partir des textes de Mrs Lahary,
Guilbaud, Arot et Dhume)
Je commence par une boutade de D. Lahary
D. Lahary : Qu’est-ce qu’un partenaire ?
Première définition :
« Un partenaire est un organisme ou une personne dont vous avez besoin pour atteindre vos
objectifs.
Je dis bien vos objectifs à vous. Admettons-le une fois pour toutes, c’est une affaire d’égoïsme.
Deuxième définition :
Un partenaire est un organisme ou une personne qui a besoin de vous pour atteindre ses
objectifs.
Car, voyez-vous, l’égoïsme est réciproque. » !
INTRODUCTION
Plus sérieusement :
Le partenariat, c’est l’association d’au moins deux organismes pour mener
une opération commune ou un ensemble d’opérations communes en vue
d’objectifs communs. Il peut être consigné dans une convention. Il peut être
ponctuel (pour une action exceptionnelle) ou permanent (travail avec une
association par exemple pendant plusieurs années). Il peut être choisi ou
plus ou moins imposé par la collectivité.
On peut choisir de travailler en partenariat pour une meilleure
communication (en terme d’image, montrer une ouverture culturelle), pour
partager les coûts, pour partager les tâches.
INTRODUCTION
Petite distinction entre partenariat et coopération
 Coopération : relation entre bibliothèques et, le plus souvent, relation
entre établissements de tailles ou de statuts équivalents.
 Partenariat : relations des bibliothèques avec d’autres institutions ou
d’autres acteurs ou agents qui ne sont pas forcément des bibliothèques.
 D’après D. Arot : Si, il y a quelques années, l’idée était de formaliser et de
règlementer la coopération (par des textes législatifs ou autre), il semble
qu’aujourd’hui on évolue vers une forme de partenariat assez souple et
facile à mettre en place. Les bibliothécaires sont de plus en plus disposés à
ouvrir leurs champs d’actions, de plus en plus curieux, intellectuellement, de
travailler dans d’autres environnements et c’est tant mieux. On préfèrera
aujourd’hui une convention à un texte de loi ou à un règlement.
INTRODUCTION
 « Il y a enfin une constatation d’évidence à faire : pour mener à bien les
politiques qui nous sont confiées par les collectivités, qu’il s’agisse de
politiques de la lecture ou de politiques culturelles, il est essentiel de ne
pas rester seul cloîtré au sein de son institution ; il convient, au
contraire, d’accueillir les propositions des autres et même d’aller audevant de partenaires potentiels. » dit Dominique Arot
 Aujourd’hui on parle aussi de transversalité (voir action des services
dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires,ALSH et bibliothèque,
école et bibliothèque, par exemple), de mutualisation, de mécénat (voir
tableau ci-dessous)
QUELQUES DÉFINITIONS
DU TRAVAIL EN COMMUN
Partenariat
relations des bibliothèques avec d’autres institutions ou d’autres
acteurs ou agents qui ne sont pas forcément des bibliothèques.
Coopération
relations entre bibliothèques et, le plus souvent, relations entre
établissements de tailles ou de statuts équivalents.
Transversalité On parlera de transversalité dans le cas de collaboration entre
services de la collectivité territoriale (ex. pour les rythmes scolaires
travail en commun, dans une même collectivité, entre la
bibliothèque, l’ALSH et le service administratif).
Mutualisation
Mise en commun des moyens, équipements matériels ou personnels,
entre plusieurs collectivités. Services administratifs ou techniques
partagés entre plusieurs collectivités.
Mécénat
Appel à des organismes extérieurs qui financeront une partie de
l’action (entreprises, banques, personnes privées, sociétés diverses...)
TRAVAUX PRATIQUES
Typologie des partenariats selon Dominique Arot.
 Partenariats autour du livre
 Partenariats culturels
 Partenariats sociaux
 Partenariats humains
 Et l’école
Chercher la meilleure typologie avec le groupe de stagiaires.
TRAVAUX PRATIQUES
Méthode : on commence par recenser tous les partenaires avec lesquels les
bibliothèques travaillent déjà (tour de table). Préparer un tableau avec des cases
par genre de partenaires et le remplir au fur et à mesure des réponses. Faire
éventuellement la distinction entre coopération et partenariat.
Dans l’enquête Guilbaud, 4 grands chapitres pour « cadrer » les différents types
de partenariats :
 secteurs privé et associatif (partenaires « obligés » : Les éditeurs, Les
libraires, Les relieurs, des associations comme par ex. CAL comité
Amérique Latine…)
 les partenariats éducatifs : Réseau Canopé, Inspection académique DSDEN,
établissements (collèges, écoles primaires et maternelles), centres de loisirs,
ESPE (ex. IUFM depuis 2013, Ecole Supérieure du professorat et de
l’Education) …
TRAVAUX PRATIQUES
partenariats institutionnels (au niveau régional ou local : DRAC, La ou les BDP, les
autres bibliothèques, le CRL, les agences de coopération Accolad etc., communautés
de communes, communauté d’agglomération, Conseil général, Conseil régional… ;
au niveau national : CNL Centre National du Livre, SLL Service Livre et Lecture au
Ministère de la Culture, BNF Bibliothèque Nationale de France, BPI Bibliothèque
Publique d’Information, festival « Belles étrangères »… ; au niveau international :
européen, coopérations transfrontalières (Suisse, Allemagne)…
 partenariats culturels et sociaux (culturels : musées, archives, théâtres, maisons
d’écrivains, cafés littéraires, bibliothèques musicales, associations professionnelles,
salons du livre, festivals de conte, festivals de musique, festivals de cinéma, Printemps
des poètes, Belles étrangères, comité de lecture, festivals culturels, « Lire et faire
lire » ; social : les prisons, les services de la petite enfance, hôpitaux, maisons de
retraite…)
 Commenter les réponses et les différentes classes de partenaires

TRAVAUX PRATIQUES DU GROUPE DE
STAGIAIRES LE 17/10/2014
Secteurs privés et associatifs
 Foyer rural
 CAL Comité Amérique Latine
 ADAPEMONT
 L’Ecriveuse
 Association Terre des Hommes
 ACCOLAD
 Librairie
 Entreprise locale
 Association culturelle
communautaire
Partenaires éducatifs
 Ecole maternelle
 Ecole primaire
 Collège
 CDI
 IME
 Service d’aide aux devoirs
TRAVAUX PRATIQUES DU GROUPE DE
STAGIAIRES LE 17/10/2014
Partenaires institutionnels
 Info jeunesse
 Médiathèque départementale
 Bibliothèque du réseau
 DRAC
 CNL
 BNF
 BPI
 CRL
Partenaires culturels et sociaux
 RAM et ALSH
 Crèche
 SESSAD, GEM, CADA, FAS
 Foyer logement, EHPAD
 Maison de retraite
 Artiste, Auteur, Usager
 Festival
 Artothèque
 Ecole de musique
 Maison spécialisée
 Bailleur social
DÉFINITIONS SIGLES
ACCOLAD : Agence Comtoise de Coopération - Livre, Audiovisuel et Documentation
 ALSH : Accueil de Loisirs Sans Hébergement


BNF : Bibliothèque Nationale de France

BPI : Bibliothèque Publique d’Information

CADA : Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile

CDI : Centre de Documentation et d’Information

CNL : Centre National du Livre

CRL : Centre Régional du Livre

DRAC : Direction Régionale des Affaires Culturelles

EHPAD : Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes

FAS : Foyer d’Accueil Spécialisé

GEM : Groupe d’Entraide Mutuelle

IME : Institut Médico-Educatif

RAM : Relais Assistantes Maternelles

SESSAD : Service d'Éducation Spéciale et de Soins à Domicile
ORGANIGRAMME D’UNE
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES
Montrer le site de la CCCHS
http://www.hauteseille.com/
Lister les compétences/services
 Social (ALSH ; RAMPI)
 Culture et vie associative (Médiathèque ; associations du territoire)
 Environnement (les actions engagées ; la charte ; le classement Natura
2000)
 Spanc (assainissement…)
 Tourisme (Maison de la Haute Seille ; PDIPR ; le parc animalier)
 Economie et équipements (zones d’activités ; skate park)
ORGANIGRAMME D’UNE COMMUNE
 Exemple ci-dessous de la ville de Lons dans les Pyrénées Atlantiques
EDUCATION NATIONALE
Les acteurs du système éducatif (voir organigramme DSDEN Jura : http://www.acbesancon.fr/spip.php?article1737)
 Les rectorats et services départementaux de l'éducation nationale
L'administration de l'éducation nationale est présente dans chaque région et dans chaque département : ce sont
les services déconcentrés du ministère de l'éducation nationale. Elle compte 30 académies et 97 directions des
services départementaux de l'éducation nationale.
En Franche-Comté le rectorat est à Besançon. Les partenaires de l’EN sont le réseau Canopé, le Greta et
l’Onisep.
La direction des services départementaux
de l’éducation nationale du Jura (2014) :
www.acbesancon.fr/spip.php?rubrique117
335, rue Charles Ragmey
BP 602
39021 Lons-le-Saunier cedex
tél : 03 84 87 27 27
fax : 03 84 87 27 04
courriel : [email protected]
Inspecteur d’académie - DASEN : Jean-Marc Milville (2014)
IEN, Inspecteur de l’éducation nationale, CHARGÉ D'UNE
CIRCONSCRIPTION
IEN Champagnole
IEN Dole 1
IEN Dole 2
IEN Dole 3
IEN Lons 1
IEN Lons 2
IEN St Claude
EDUCATION NATIONALE
Conformément au décret n°2012 du 5 janvier 2012 et à la note de service n°
2014-006 du 15-1-2014
 Les Inspections académiques sont devenues « Directions des services
départementaux de l’Éducation nationale » ou DSDEN
 Les responsables des DSDEN sont les IA-DASEN : inspecteur(trice)
d’académie - directeur(trice) académique des services de l’Éducation
nationale
 Leurs adjoint(e)s sont les IA-DAASEN : inspecteur(trice) d’académie directeur(trice) académique adjoint(e) des services de l’Éducation nationale
Je n’ai pas trouvé de service de coopération avec les bibliothèques sur le site
de l’EN, seulement ce service et ce bureau à la DRH : service des personnels
ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé et des bibliothèques,
bureau des personnels des bibliothèques.
PARTENAIRES DE L’EDUCATION
NATIONALE
 Le réseau Canopé, réseau de création et d’accompagnement
pédagogiques, anime 4 sites dans l'académie de Besançon : canopé
académie de Besançon, canopé Jura, canopé Nord Franche-Comté et
canopé Haute-Saône (ex. CRDP et CDDP)
 GRETA : groupement d’établissements - formation
 ONISEP : office national d’information sur les enseignements et les
professions
NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES
Qui fait quoi dans l’organisation des nouveaux rythmes scolaires ?
« Mise en œuvre à compter de la rentrée scolaire 2013, cette nouvelle organisation du
temps scolaire à l'école primaire implique la concertation entre les services de
l'Education nationale et les collectivités territoriales à chaque niveau. En application du
décret du 24 janvier 2013 relatif à l'organisation du temps scolaire dans les écoles
maternelles et élémentaires, le directeur académique des services de l'éducation
nationale (DASEN), agissant sur délégation du recteur d'académie, arrêtera l'organisation
du temps scolaire des écoles, à l'issue d'un travail commun avec le conseil d'école, la
commune ou l'établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui peuvent
élaborer des projets d'organisation du temps scolaire. L'objectif est d'articuler au mieux
les temps scolaires et périscolaires, en visant la complémentarité entre les différentes
activités proposées aux élèves au cours de la journée, et de permettre une adaptation
aux situations locales (offre périscolaire, ressources culturelles et associatives, transports
scolaires). » Kevin Le Corre, mémoire stage MDJ 2014

NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES
« Ce sont les communes ou les EPCI qui sont en charge de monter le projet de la
semaine scolaire, en lien avec les autres acteurs concernés. Le cadre privilégié de
construction et d’harmonisation de la réforme au niveau communal est celui du
PEDT : projet éducatif de territoire. L'objectif du PEDT est de mobiliser toutes les
ressources d'un territoire afin de garantir la continuité éducative entre les projets
des écoles et des établissements et les activités proposées aux élèves en dehors du
temps scolaire. Il formalise l'engagement des différents partenaires et assure
l'articulation de leurs interventions.
 C'est un cadre de collaboration locale qui rassemble, autour de la collectivité
territoriale, l'Education nationale et l'ensemble des acteurs intervenant dans le
domaine de l'éducation : le ministère des sports, de la jeunesse, de l'éducation
populaire et de la vie associative et les autres administrations concernées (ville,
culture, famille, etc.), des associations, des institutions culturelles et sportives, etc. »
Kevin Le Corre, mémoire stage MDJ 2014

NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES
 L’intervention des bibliothèques dans les TAP, temps d’activité périscolaire qui doit permettre à
l’enfant « d’accéder à des activités culturelles jusqu’alors réservées aux milieux sociaux
privilégiés, de découvrir les richesses de leur environnement naturel et social et de mieux se
préparer à la vie d’adulte* ». Transmettre la lecture plaisir, être passeur d’autres pratiques
culturelles ou ludiques. Par le bibliothécaire seul ou en binôme avec l’animateur.
 C’est une autre forme de travail en commun : la transversalité « Nous sommes alors dans un
cas classique d’action municipale ou intercommunale mobilisant plusieurs services
(transversalité). On parlera de transversalité dans le cas de collaboration entre services de la
collectivité territoriale et de partenariat si des partenaires extérieurs sont aussi impliqués.
ABF »
 Responsabilité : la collectivité (commune ou EPCI) est responsable de la sécurité des enfants.
Si ALSH : 1 animateur pour 10 enfants de – de 6 ans, 1 animateur pour 14 enfants de 6 ans et +,
50 % au moins titulaires du BAFA ou autre diplôme reconnu. Si projet éducatif territorial
(PEDT), 1 pour 14 (- 6 ans) et 18 (+ 6 ans). Autre mode d’accueil : la collectivité fixe ses taux
d’encadrement et choisit ses intervenants. Les trajets éventuels sont sous la responsabilité des
animateurs (vadémécum ABF)
* Rapport d’information en conclusion des travaux de la mission sur les rythmes de vie scolaire,
présenté par Xavier Breton et Yves Durand. Assemblée nationale, décembre 2013, p. 45. En ligne :
http://www.rythmes-scolaires2013.org/sources/rythmes/rapport_breton_et_durand_sur_les_rythmes_decembre_2010.pdf
LA MÉTHODE DE TRAVAIL
Savoir fédérer les diverses compétences à mettre en œuvre, chez d’autres
partenaires, pour aboutir à une action culturelle de qualité.
La méthodologie de travail : identification du projet, choix des partenaires,
cheminement du projet, réalisation et évaluation.
MÉTHODE DE TRAVAIL
Source : « Les partenariats des bibliothèques » / Dominique Arot
Les étapes à respecter pour la construction d’un partenariat et d’une action
commune
1. Identification du projet (opérer la distinction entre bonne idée et idée
réalisable ; accueillir les idées des autres).
2. Définition des partenaires (à l’initiative de la bibliothèque ou en réponse à
une sollicitation extérieure ; association à une opération plus large comme par
exemple un programme départemental ou régional ou national…)
3. Cheminement du projet :
 Connaissance et identification des partenaires potentiels,
 Elaboration et formalisation nécessitant des réunions diverses et la
rédaction d’un descriptif (avant-projet), même bref, de l’action commune,
MÉTHODE DE TRAVAIL
 Présentation pour validation et allocation complémentaire de moyens
aux différents responsables concernés,
 Répartition des tâches et des moyens entre les partenaires (moyens
humains, budget, matériel, etc.),
 Définition d’un échéancier (rétro-planning),
 Rédaction et signature de conventions,
 Réalisation concrète (appel éventuel à des prestataires extérieurs),
 Communication (invitations, « plan média », etc.),
 Evaluation (de l’action elle-même et de la qualité des partenariats).
Truc pratique : répondre aux questions Pour qui ? Avec qui ? Quoi ? Où ?
Quand ? Comment ? Pourquoi ? Combien ?
A QUOI SERT L’ÉVALUATION ?
D. Arot : « L’évaluation est particulièrement importante en matière de partenariat. Le
rôle de l’évaluation dans les politiques publiques est d’autant plus nécessaire que les
fonds publics étant une denrée de plus en plus rare, il est essentiel de fournir des
éléments de quantifications et d’évaluation précis en appui à toute demande.
Cette évaluation doit permettre d’apprécier la part des moyens, financiers et autres,
fournis par notre institution. Elle doit également permettre de savoir si le partenariat a
permis des économies d’échelle par exemple.
Un autre aspect de l’évaluation doit être consacré au temps de travail. Certaines actions
demandent un long temps de persuasion, de discussion... Ce temps diminue à mesure
que l’action se renouvelle et est reconduite.
L’évaluation de l’impact permet de mesurer un certain nombre de résultats quantifiables.
L’appréciation qualitative est plus difficile, mais on peut se doter d’un certain nombre
d’outils pour juger de la qualité d’une action ou de ses effets. »
Savoir parler des réussites mais aussi des échecs, afin de tirer des conclusions.
CONCLUSION DE D. AROT : SOLIDARITÉ
ENTRE LES PERSONNES, SOLIDARITÉ ENTRE LES
TERRITOIRES
« Le partenariat enfin n’est pas qu’un gadget managérial ; il repose sur une
attitude profonde de bienveillance et d’écoute des personnes et des
institutions qui nous entourent. Il repose, au fond, sur une approche
humaniste de la réalité qui considère tous ceux qui composent la cité dans
la perspective du faire ensemble. Le partenariat procède d’une attitude
d’ouverture essentielle dans une société dont on sait bien qu’elle est
menacée de processus de fermeture, de repli et d’exclusion. »
SIGNATURE D’UNE CONVENTION
Votre bibliothèque souhaite organiser un festival pluridisciplinaire, mais votre activité
principale, c’est la transmission littéraire.Vous décidez alors de mettre vos compétences
en commun avec d’autres associations ou organismes, afin de proposer à vos spectateurs
un panel artistique varié. Mais comment formaliser ce partenariat, et délimiter
l’engagement de chacun ? Rédiger une convention de partenariat, document juridique de
l’ordre du contrat, vous aidera à cadrer formellement vos échanges avec vos différents
partenaires, qu’ils soient financiers ou non.
Contrat ou convention ?
D’après l’article 1101 du code civil, « le contrat est une convention par laquelle une ou
plusieurs personnes s’obligent envers une ou plusieurs autres, à donner, à faire ou à
recevoir quelque chose ». Le contrat est donc une forme spécifique de convention. Dans
la pratique, le terme de contrat est plutôt employé lorsqu’on se trouve en présence
d’une personne morale et d’une personne physique (comme lorsque vous vous engagez
auprès d’un opérateur téléphonique par exemple), le terme de convention lorsque les
contractants sont des personnes morales (deux associations par exemple).
POURQUOI SIGNER UNE CONVENTION ?
 Pérenniser un projet lancé en partenariat :
l’aboutissement du projet est d’autant mieux garanti qu’il ne dépend pas seulement d’une
confiance personnelle, toute aléatoire. Une fois la convention signée, la personne morale
signataire ne peut pas changer d’avis et renoncer à la collaboration.
 Définir la collaboration entre les parties signataires
Grâce à la convention, chacun des partenaires a, à sa disposition, un prévisionnel de la manière
dont se déroulera le partenariat et un énoncé clair des responsabilités de chacun. Elle permet
également d’anticiper les problèmes qui pourraient se poser et de prévoir ainsi en amont la
réponse à leur apporter. Une convention est donc un instrument essentiel pour le bon
déroulement de la collaboration autour d’un projet commun (être le plus précis possible, bien
noter les engagements de chacun pour la réussite du projet).
 Engager légalement les parties signataires
Le simple fait d’avoir un document écrit, co-signé par les deux parties, impose de cadrer les
choses et de conférer du sérieux à la collaboration (permet aussi un recours devant les
tribunaux si nécessaire, ce qui est tout de même assez rare).
CONTENU DE LA CONVENTION
Lors de la rédaction de la convention, il sera nécessaire de bien penser à tout
pour baliser au mieux les conditions de réalisation du partenariat. N’hésitez pas
à vous appuyer sur un rétro planning et/ou une liste des tâches qui préciseront
les diverses actions à effectuer pour mettre en place le projet final. Grâce à ce
travail préparatoire, vous serez ainsi en mesure de penser le partenariat dans sa
globalité, à toutes les étapes de réalisation de votre projet.
 L’ouverture
Avant d’entrer dans le corps même de la convention, rédigez un chapeau
introductif mentionnant, de la manière la plus complète possible, les parties
signataires, en précisant le nom et la fonction de leurs représentants. C’est
habituellement le président ou le maire, en tant que représentant légal, qui
signe la convention.
 Voir exemple de convention
RÉPERTOIRE DES PARTENAIRES
RÉGIONAUX, NATIONAUX…
 Noms, adresses, objectifs… (voir les plaquettes de chacun)
Ministère culture, SLL. Ministère Ed Nat. FILL, Accolad. CRL. BNF. BPI. ABF.
ADBDP. CNL. SACEM. SACD. SNE. ACCES. Handicap (APF,AVH, MDPH).
ADMR, UNCCAS. DRAC. Images en bibliothèques.ACIM. Cité de la
musique.
Ajouter Education populaire : MJC, Fédération Léo Lagrange, réseau Côté
Cour (scène conventionnée spectacles jeune public)
NIVEAU NATIONAL
Nom
Adresses
Sites Internet
Ministère de la culture et
de la communication
3, rue de Valois
75 001 PARIS
Tél : 01 40 15 80 00
http://www.culturecommuni
cation.gouv.fr/
Au Ministère de la culture :
La Direction générale des
médias et des industries
culturelles (DGMIC)
Service du Livre et de la
Lecture
182 rue Saint-Honoré
75033 Paris Cedex 01
Tél : 01 40 15 80 00
http://www.culturecommuni
cation.gouv.fr/Disciplinessecteurs/Livre-et-Lecture
Ministère de l’éducation
nationale de
l’enseignement supérieur
et de la recherche
Ministère de l’éducation
nationale
110 rue de Grenelle
75357 Paris SP 07
Tél. : 01 55 55 10 10
http://www.education.gouv.f
r/
Ministère des affaires
sociales, de la santé et des
droits des femmes
14, avenue Duquesne
75350 PARIS 07 SP
Tél : 01 40 56 60 00
http://www.socialsante.gouv.fr/
NIVEAU NATIONAL
Nom
Adresses
Sites Internet
Centre national du livre
(CNL)
Hôtel d’Avejan
53, rue de Verneuil
75 343 Paris Cedex 07
Tél : 01 49 54 68 68
http://www.centrenationald
ulivre.fr
Fédération interrégionale
du livre et de la lecture
(FILL, ex. FFCB,
coopération)
132, rue du Faubourg Saint- www.fill.fr
Denis
75010 Paris
Tél. : 01 43 57 85 02
Bibliothèque nationale de
France (BNF)
Quai François Mauriac
75 706 Paris – Cedex 13
Tél : 01 53 79 59 59
http://www.bnf.fr
Centre national de la
littérature pour la jeunesse
- La Joie par les livres
(BNF - Département
Littérature et Art)
Quai François Mauriac
75706 Paris Cedex 13
Tél. : 01 53 79 53 79
http://lajoieparleslivres.bnf.f
r
NIVEAU NATIONAL
Nom
Adresses
Sites Internet
Bibliothèque publique
d’information (BPI)
25, rue du Renard
75 197 Paris Cedex 04
Tél : 01 44 78 12 33
http://www.bpi.fr
Association des
bibliothécaires français
(ABF)
31, rue de Chabrol
75 010 Paris
Tél : 01 55 33 10 30
http://www.abf.asso.fr
Association des
directeurs de
bibliothèques
départementales de prêt
(ADBDP)
Pas de locaux propres
http://www.adbdp.asso.fr
NIVEAU NATIONAL
Nom
Adresses
Sites Internet
Images en bibliothèques
21, rue Curial
75019 Paris
Tél. : 01 43 38 19 92
http://www.imagesenbibliot
heques.fr/
Association pour la
coopération des
professionnels de
l’information musicale
(ACIM)
46 bis, rue Saint-Maur
75 011 Paris
http://www.acim.asso.fr/
Cité de la musique
221 Avenue Jean Jaurès,
75019 Paris
Tél : 01 44 84 44 84
http://www.citedelamusiqu
e.fr
NIVEAU RÉGIONAL
Nom
Adresses
Sites Internet
Direction régionale des
affaires culturelles (DRAC)
Conseiller pour le livre et
la lecture : Philippe
Lablanche
7, rue Charles Nodier
25 043 Besançon
Tél : 03 81 65 72 00
http://www.culturecommun
ication.gouv.fr/Regions/Dra
c-Franche-Comte
Centre régional du livre de
Franche-Comté (CRL)
5 avenue Cusenier
25000 Besançon
Tél. 03 81 82 04 40
[email protected]
www.crl-franche-comte.fr
Agence comtoise de
coopération - Livre,
audiovisuel et
documentation
(ACCOLAD)
37 A, rue Edouard Frossard
90 300 Cravanche
Tél : 03 84 26 99 51
http://www.livrefranchecomte.com
NIVEAU RÉGIONAL
Nom
Adresses
Canopé académie de
Besançon – (ex CRDP de
Franche-Comté - Centre
régional de
documentation
pédagogique)
5 Rue des Fusillés - BP
http://crdp.ac-besancon.fr
1153 - 25003 Besançon
Cedex
Tél : 03 81 25 02 50 - Fax
: 03 67 10 10 03 Courriel : [email protected]
Côté Cour, Scène
14 rue Violet
Conventionnée Jeune
25000 Besançon
Public de Franche-Comté Tél : 03 84 35 12 00
Port. : 06 08 23 06 49
Sites Internet
www.cotecour.fr
NIVEAU DÉPARTEMENTAL
Nom
Adresses
Sites Internet
La direction des services
départementaux de
l’éducation nationale du
Jura
335, rue Charles Ragmey
BP 602
39021 Lons-le-Sauniercedex
Tél : 03 84 87 27 27
courriel : [email protected]
www.acbesancon.fr/spip.php?rubriq
ue117
Ecole supérieure du
23, rue des écoles
professorat et de
39 000 Lons le Saunier
l’éducation (ESPE, ex IUFM) Tél. 03 84 47 08 12
http://espe.univ-fcomte.fr/
Réseau de création et
d’accompagnement
pédagogiques : Canopé
département du Jura (ex
CDDP)
http://www.cndp.fr/crdpbesancon/index.php?id=104
Chemin des Dombes
BP 90324
39015 Lons-le-Saunier
CEDEX
Tél 03 84 47 22 86 Courriel : [email protected]
NIVEAU DÉPARTEMENTAL
Nom
Adresses
Côté Cour, Scène
la Ligue de
Conventionnée Jeune
l’enseignement
Public de Franche-Comté 280, rue des Violettes BP 40185
39005 Lons le Saunier
Cedex
Tél. : 03 84 35 12 00
Sites Internet
www.cotecour.fr
Penser aussi à toutes les structures d’Education populaire : MJC, maisons de la
culture, Fédération Léo Lagrange etc.
BIBLIOGRAPHIE
 Les Partenariats des bibliothèques / Dominique Arot.- Paris : ADPF-Publications ;Villeurbanne (Rhône) :
Presses de l'Enssib, 2003.- 367 p. ; 24 cm.
Articles sur le site de l’ADBDP
 Les relations des bibliothèques avec leurs partenaires / Dominique Arot / 2005 /
http://www.adbdp.asso.fr/spip.php?article464
 La bibliothèque partenaire : enquête par Didier Guilbaud / 2006 /
http://www.adbdp.asso.fr/spip.php?article420
 Esquisse d’une théorie du partenariat pour servir dans la pratique / Dominique Lahary / 2007 /
http://www.adbdp.asso.fr/spip.php?article430
 Qu’est-ce que le partenariat ? Contribution à la construction d’un espace de sens / Francis Dhume /
2006 /
http://www.adbdp.asso.fr/spip.php?article429
MDJ
 Desserte des publics spécifiques : enquêtes sur les partenariats des médiathèques du Jura / Ariel
Pâques / 2011 / G:\Commun_BDP\Politique documentaire\Enquête partenariats des médiathèques
BIBLIOGRAPHIE
 Le rôle de la BDP auprès des médiathèques du Jura dans la mise en place
des TAP / Kevin Le Corre.- mémoire dans le cadre de la formation DUT
métiers du livre, 2014
 Vadémécum sur la réforme des rythmes scolaires à l’attention des
personnels de bibliothèque / ABF.- 2014 /
http://www.abf.asso.fr/6/46/441/ABF/vademecum-sur-la-reforme-desrythmes-scolaires-a-lattention-des-personnels-de-bibliotheque?p=4
 Recommandations de l’ABF concernant l’application pour les bibliothèques
du décret réformant les rythmes scolaires / ABF.- 2014 /
http://www.abf.asso.fr/6/46/366/ABF/recommandations-de-labf-concernantlapplication-pour-les-bibliotheques-du-decret-reformant-les-rythmesscolaires?p=4