De Plutarque à Shakespeare
Transcription
De Plutarque à Shakespeare
Latin 2nde - Séquence 1 Héros et héroïnes exemplaires re a e p s e hak S à e arqu t u l P De Document 1 bis William Shakespeare, né probablement le 23 avril 1564 à Stratford-upon-Avon et mort le 23 avril 1616 dans la même ville, est considéré comme l'un des plus grands poètes, dramaturges et écrivains de la culture anglaise. Source :Wikipedia Plutarque, né à Chéronée en 46, mort à Thèbes en 120, est surtout célèbre pour sesVies parallèles des hommes illustres, oeuvre qui a fait de lui le grand maître de la biographie comparée. En effet, dans cette oeuvre, où il est plus portraitiste qu'historien, il met toujours en parallèle un grand personnage de la Grèce et son homologue à Rome. C'est ainsi qu'il a placé César aux côtés d'Alexandre, Cicéron aux côtés de Démosthène, etc. Source : Encyclopédie de l'Agora Volumnie, la mère de Coriolan, est venue le supplier de rester fidèle à Rome. Elle vient de lui adresser un long discours... En disant ces mots, elle se jette à ses pieds avec sa femme et ses enfants : « Que faites-vous, ma mère ? » s'écria Coriolan. En même temps il la releva, et lui serrant la main : « Vous avez vaincu, lui dit-il ; et cette victoire est aussi heureuse pour votre patrie, que funeste pour moi. Je me retire, vaincu par vous seule. » 1/2 [He holds her by the hand, silent] Coriolanus. O mother, mother! What have you done? Behold, the heavens do ope, The gods look down, and this unnatural scene They laugh at. O my mother, mother! O! You have won a happy victory to Rome; But, for your son,—believe it, O, believe it, Most dangerously you have with him prevail'd, If not most mortal to him. But, let it come. CORIOLAN.- O ma mère ! ma mère ! (Il la prend par la main sans parler.) Ah ! qu'avez-vous fait ? Voyez, le ciel s'entr'ouvre, et les dieux abaissent leurs regards sur cette plaine, et ils sourient de pitié en voyant cette scène contre nature... O ma mère, ma mère ! Oh ! vous remportez une heureuse victoire pour Rome ! mais quant à votre fils, ah ! croyez-le, croyez-le, cette victoire, que vous remportez sur lui, lui est bien funeste, si elle ne lui devient pas mortelle. Mais n'importe ! j'accepte ma destinée. Acte V, scène 3 Latin 2nde - Séquence 1 Héros et héroïnes exemplaires Remplissez le tableau ci-dessous : Plutarque Actes et propos Shakespeare Coriolan prend la main de sa mère et la relève Il se récrie Il s'avoue vaincu par sa mère Il prédit son malheur futur Tonalité • • • Propos laconique antithèse : «cette victoire est aussi heureuse pour votre patrie, que funeste pour moi. » galanterie : « Je me retire, vaincu par vous seule. » ........................................................... ........................................................... ........................................................... ........................................................... ........................................................... ........................................................... ........................................................... ........................................................... ........................................................... ........................................................... ........................................................... ........................................................... 2/2