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bref.
Le Français d’aujourd’hui à mal. Il se réveille tout les matins et tremble en
brandissant sa télécommande, ce demandant sur quelles horreurs, rediffusions
ou conneries il va tomber. Il se fait chier pour trouver un travail, pour au
final se payer un menu digne d’un repas d’hôpital. Il allume la radio dans sa
voiture et profite des déchets commerciaux du jour ou des succès nostalgiques
répétés minimum trois fois en une journée. Il souhaite devenir écologique mais
continu de rouler en 4X4, de fumer un paquet par jour et de brûler du
plastiques dans des champs. Il se plaint de la crise mais change de mobiles
une fois par an. Il dépense quand le publicité lui dit de le faire et regarde
des clips vidéos forgés à l’argent, aux femmes et aux flingues. Elle mange des
Menus Golden à côté de SDF. Il soutient les suppressions de loi du
gouvernement en manifestants, en brûlants des voitures et en pillants les
commerces, au lieu de parlementer. Il sèche les cours, triche en cours et
consomme du cannabis. Il se casse le cul à accumuler des diplômes pour avoir
une identité et une reconnaissance républicaine pour final ce retrouver à pôle
emploi. Il travaille pendant le week-end, les vacances et n’emploi plus le
mots « loisirs ». Il regarde le conseil des ministres et est en évanescence
devant la coordination et le « savoir vivre » des dirigeants du pays. Il lutte
sans réel espoir face à la fin de la guerre. Il vote sans le vouloir. Il
revendique la fin des abattoirs mais apprécie le cheval, le boeuf et le veau
dans son assiette. Il préfère acheter les biographies de personnalités de la
télé-réalité, de politicien ou de PDG plutôt que de connaître les classiques
de la littératures. Il fait couler l’eau du robinet alors qu’il ne se lave pas
les mains, tandis que 2 milliards de la population n’ont pas accès à l’eau
potables. Il lutte contre la conneries mais en est le créateur. Il donne des
leçons, sans en avoir reçu. Il condamne les drogues douces et dures mais boit
abondamment de l’alcool. Il préfère concevoir des armes et des véhicules
militaires plutôt que des logements pour les sans-abris, des parcs pour les
familles ou des entreprises pour les chômeurs. Il se laisse dérober son argent
durement gagné pour le soit disant compte du pays. Il condamne sa propre
liberté; bafoue et se moque de ses égalités; et n’est plus fraternels…
bref. Je suis français.