Correction des exercices sur la procréation. Exercices 2.1

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Correction des exercices sur la procréation. Exercices 2.1
Correction des exercices sur la procréation.
Exercices 2.1 :
Métropole – 2003 : http://didac.free.fr/bac/ts0309metropole/doc2.htm
Pb : Nous devons monter que le signal de l’ovulation est donné par le follicule ovarien
Saisie
Déduction
Le document représente les taux d’oestrogènes et Donc nous pouvons en déduire que c’est bien la
de LH en fonction du temps…
croissance du follicule, dans l’ovaire, qui
- Chez une guenon normale :
produit de plus en plus d’oestrogènes (pic) qui
Le pic d’oestrogènes précède (12° jour) le pic
stimule la production de LH par l’hypophyse
ovulatoire de LH(14° jour)
(pic ovulatoire)
- Après traitement : l’injection de fortes doses
d’oestradiol (entre les 7° et 10° jour) est suivie
(12° jour) du pic de LH
Lorsque le follicule est prêt à ovuler : taille, il
produit une dose d’oestrogènes  qui stimule
l’hypophyse, qui poduit  de la LH qui 
l’ovulation.
C’est bien le follicule ovarien qui, par rétrocontrôle positif sur l’hypophyse, déclenche
l’ovulation.
Nouméa – 2005 : http://didac.free.fr/bac/ts0503noumea/doc2.htm
Pb : Nous devons discuter l’efficacité de 2 traitements contre la stérilité.
Le document représente l’évolution des taux
d’oestrogènes en fonction du temps après
traitement par l’HMG, chez 2 femmes stériles. J’en déduis que
Je vois que
- Me A :
Taux d’oestrogènes avant le traitement < 500
Chez Me A le traitement (HMG = FSH) a
pg,
provoqué une stimulation de l’ovaire et le pic
24 heures après l’injection de HMG : pic
d’oestrogènes témoigne d’une  folliculaire,
d’oestrogènes > 500pg puis maintien > 200pg
sous l’effet de la HMG, les taux produits
atteignent ceux d’une femme fertile : le
- Me B :
traitement a été efficace.
Avant traitement taux = à Me A
Chez Me B la HMG a provoqué l’effet inverse,
24 heures après traitement  oestrogènes à un après une légère augmentation, et le taux
taux < ou = à 200pg.
d’oestrogènes a chuté, la stérilité de Mb n’est
donc pas due à un déficit de stimulation de
l’ovaire.
Les 2 patientes ont des stérilités aux causes ≠ : Me A semble souffrir d’un déficit de stimulation
ovarienne, rétablie par l’injection de HMG (=FSH), tandis que le traitement reste sans effet sur
Me B = la cause est différente.
2.1 Exploitation des documents (3 points)
On s’interroge sur la relation entre les ovaires et l’hypophyse.
Question : A partir de l’exploitation des résultats expérimentaux ci-dessous, expliquez comment se
fait la relation entre les ovaires et l’hypophyse.
Les documents suivants présentent les conséquences d’une ovariectomie (document 1) et d’injections
d’œstradiol (document 2) chez des femelles de mammifères.
Intro = Pb posé
On se demande comment se fait la relation entre les ovaires et l’hypophyse
Saisie
Déduction
Le document 1 représente
L’évolution du taux de LH, en fonction du temps
chez une rate ovariectomisée.
Je vois que
- Le taux de LH augmente progressivement
J’en déduis que
Les ovaires inhibent la sécrétion de LH(hormone
dès l’ablation des ovaires (2,5 16,5
hypophysaire) donc l’hypophyse.
ng/mL) en 1 mois
- Puis se stabilise.
Le document 2 représente
L’évolution du taux de LH chez une guenon
ovariectomisée, en fonction du temps et de
l’injection d’hormones ovariennes.
Je vois que
J’en déduis que
- La perfusion d’oestradiol à un taux de
C’est l’oestradiol, à faible dose, qui inhibe
60pg/mL entraîne une baisse du taux de
l’hypophyse
LH (202 ng/mL) en 18 jours.
Tandis qu’à forte dose il stimule l’hypophyse.
- L’injection d’une forte dose d’oestradiol
entraîne un pic de LH ( 32 ng/mL)
Conclusion : les ovaires inhibent l’hypophyse quand ils produisent des oestrogènes à faible dose et le
stimulent quand il en produit à forte dose ( follicules)
2.1 Exploitation des documents (3 points)
Question : Déduisez de l’étude du document l’action des hormones ovariennes sur l’hypophyse.
On étudie les effets de perfusions et d’injections d’hormones ovariennes sur la production de LH
chez une guenon. Le document ci-dessous rend compte de résultats d’expériences.
Variations du taux sanguin de LH chez une guenon castrée,
sous l’effet d’injections d’oestradiol et de progestérone.
Intro = Pb posé
On s’interroge sur l’action des hormones ovariennes sur l’hypophyse.
Saisie
Déduction
Le document représente
Les variations du taux de LH chez une guenon
castrée, en fonction du temps et d’injections
d’hormones ovariennes.
Je vois que
J’en déduis que
- Les 10 premiers jours, le taux de LH est
En l’absence de sécrétions ovariennes, le taux de
stable autour 20ng/mL
LH est de 20ng/mL
- La perfusion de faibles doses d’oestradiol
L’oestradiol, à faibles doses, inhibe la sécrétion de
entraîne une baisse du taux de
LH (hormone hypophysaire) donc l’hypophyse.
LH(2ng/mL).
L’oestradiol , à fortes doses, stimule l’hypophyse.
- Des injections de fortes doses d’oestradiol
entraînent un pic de LH (40 ng/mL),
suivi d’un retour au taux minimal.
Le mélange d’oestrogènes et de progestérone
- L’ajout d’un implant de progestérone
inhibe l’hypophyse.
empêche l’action des oestrogènes injectés à
forte dose, la LH reste faible.
Conclusion : les hormones ovariennes agissent sur l’hypophyse, les oestrogènes l’inhibe à faibles doses
(phase de  folliculaire), puis le stimulent à fortes doses (taille>> du follicule) et l’inhibe de nouveau en
association avec la progestérone (sécrétion du corps jaune pendant la phase post ovulatoire .