L`Axe Seine dans les programmes de français de collège et de lycée

Arnaud Aizier, IA-IPR de lettres
L’Axe Seine dans les programmes de français de collège et de lycée
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programme de français, ni au collège ni au lycée. Certaines entrées peuvent toutefois se prêter à
l’étude, sinon de l’Axe Seine, du moins de la présence de la Seine dans des œuvres littéraires.
En français au collège, deux entrées du programme de 4e, l’une narrative, l’autre poétique,,
permettent de faire le lien avec la Seine :
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Le récit au XIXe siècle : une nouvelle réaliste et/ou une nouvelle fantastique
Poésie : le lyrisme.
En français au lycée, trois entrées du programme de seconde et de première, l’une narrative, les
deux autres, poétiques, se prêtent également à l’étude de la Seine dans la littérature :
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Le roman et la nouvelle au XIXe siècle : réalisme et naturalisme (en seconde) ;
La poésie du XIXe au XXe siècle : du romantisme au surréalisme (en seconde) ,
Ecriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours (en première).
1. Entrée narrative
Au titre de l’entrée narrative (le récit au XIXe siècle en 4e, la nouvelle au XIXe siècle en seconde), il est
possible d’étudier les nombreuses nouvelles où Maupassant évoque la Seine, par exemple :
Le Horla
La Femme de Paul
Une partie de campagne et le film Partie de campagne, qu’en a tiré Renoir en 1936, au titre de
l’ouverture sur l’histoire des arts que prévoit le programme de français à tous les niveaux.
Mouche
Deux amis
Le Trou
Sur l'eau
Au printemps
Petit soldat
Yvette
L'Ane
Lettre trouvée sur un noyé
Ça ira
L'Endormeuse
Les Dimanches d'un bourgeois de Paris.
Le choix des nouvelles tiendra naturellement compte du niveau d’enseignement auquel il s’adresse.
Il est à noter également que la Seine et le port du Havre sont évoqués par Balzac au début de
Modeste Mignon.
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Arnaud Aizier, IA-IPR de lettres
2. Entrée poétique
En ce qui concerne la poésie, plusieurs poèmes dispersés dans le temps et dans diverses œuvres
évoquent la Seine, mais on ne voit pas de poète pour qui la Seine ait été une source d’inspiration
telle qu’il lui consacre un recueil ou un ensemble significatif de poèmes. Notons que Francis Ponge a
écrit en 1950 un long texte intitulé La Seine, difficile à trouver.
On retiendra donc quelques poèmes éparpillés :
Boileau, « Épître 6 » (Épîtres)
Hugo, « À Villequier », (Les Contemplations)
Verlaine, « Nocturne parisien » (Poèmes saturniens) et « Paris » (Poèmes divers)
Apollinaire, « Le Pont Mirabeau », « Marie » (Alcools)
Prévert, « Chanson de la Seine » (Spectacle) et « La Seine a rencontré Paris » (Choses et autres). Il
existe pour ce dernier texte un document vidéo, qui associe des images de Joris Ivens (tirées de son
film La Seine a rencontré Paris, 1957) et le texte dit par Serge Reggiani
Tardieu, La Seine de Paris (Le Témoin invisible), (en classe de première)
Réda, « Mai à Boulogne » (Hors les murs), (en classe de première)
Notons également quelques parodies du « Pont Mirabeau » dans La forme d’une ville… de Roubaud
(« Pont des Arts », « Pont Mirabeau »).
3. Histoire des arts
L’ouverture sur l’histoire des arts que prévoient les programmes de français, au collège comme au
lycée, permet de prolonger l’étude de textes littéraires par celle de photos, de chansons, de films, de
tableaux, où la Seine est évoquée et qui font écho à ces textes. Outre les exemples d’ouverture
proposés ci-dessus, on peut citer les peintres des XIXe et XXe siècles qui ont représenté la Seine, qu’il
s’agisse des impressionnistes ou des fauves : Monet, Sisley, Renoir, Pissarro, Seurat, mais aussi
Derain, Marquet, Vlaminck, Dufy. Au nombre des photographes de la Seine, on trouve Doisneau,
Cartier-Bresson, Willy Ronis, Cordier.
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