FFCA - TU 25 2011-10 27

m.
vos
chasses
Chevrette tirée à l’affût à Montromand (76) par Roland Woerner
avec un semi-recurve Grand Gallois Puma.
Distance de fuite : 30 m.
evé à l’affût par Jean-Michel Aupy
mal tiré à 18 m avec un arc droit Fire
Wright de 56 #. Retrouvé mort à 20 m.
Sanglier de 120 kg tiré d’un tree stand à 25 m, avec
un compound Hoyat Kobalt de 58 # par Nicolas Vaysse
à Le Broussan (83). Animal retrouvé mort à 150 m.
Jeune sanglier prélevé par Stéphane Lefebvre à Saint-Pierre-de-Varengile (76).
Animal tiré à 5 m d’un tree stand avec un arc PSE Fires-torm de 60 #.
Retrouvé mort à 20 m.
à Celle l’Evescault (86), Olivier Doreille a tiré sur un territoire ouvert
ce daim d’un tree stand à 10 m avec un compound hoyt alpha max de 60 #.
Animal retrouvé mort à une distance de 30 m.
Vincent Lenoble a tiré ce brocard à Ternay (41)
d’un tree stand à 19 m avec un arc Mission X4 de 62 #.
Animal retrouvé mort à 45 m.
A Montguyon (17), Franck Pellerin
a tiré ce brocard à l’approche à 2 m avec un Mathews Z7 de 64#.
Distance de fuite : 43 m.
27
27
Portrait d’association
chasseurs à l’arc de
Même à 20 000 km de distance, nous dépendons de la réglementation française
et européenne, donc depuis 3 ans, nous avons affilié notre association locale, l’ACANC,
à la FFCA et nous sommes satisfaits du résultat ;
nous savons comment le vent tourne et ce qui se passe en dehors de notre caillou.
et gênent les éleveurs en broutant
les prairies destinées au bétail. Ce
cerf est classé espèce invasive ; le
cochon sauvage l’est aussi, à la demande des populations tribales, car
quand un cochon trouve un champ
de cultures vivrières à son goût,
patates douces, tarot ou autre, à
moins de recevoir une flèche ou un
coup de fusil, il va revenir toutes les
nuits jusqu’à avoir complètement
vidé le champ.
L
a principale caractéristique de la
En Nouvelle Calédonie, il y
a certainement plus
de cerfs
que d’habitants ; les
limitations
de tableau
sont si
hautes
qu’elles ne
concernent
pas les
archers...
chasse en Nouvelle Calédonie,
c’est l’abondance du gibier : le cerf
rusa, d’origine indonésienne, a été
importé à quelques exemplaires à la
fin du xixe siècle, dans cette île sans
prédateur et dans un climat tropical
qui est le sien ; il s’est rapidement
disséminé sur toute la grand-terre
au point de devenir un problème
environnemental ; il y a certainement plus de cerfs que d’habitants
et en mettant les sols à nu, ils accélèrent l’érosion et compromettent
le renouvellement naturel des
forêts, détruisent les reboisements
Ces raisons font que l’on peut
les chasser toute l’année ; c’est
avant tout une chasse de subsistance, sans bracelet ; les limitations
de tableau sont si hautes qu’elles
Gérard Saint-Jalmes
ne concernent pas les archers ; la
Président de l’Acanc
viande est bonne et les cochons
ne sont porteurs d’aucune maladie de courser les cerfs pour détecter
transmissible à l’homme. Le pied celui qui a une faiblesse et concenquoi !
trer leurs efforts ; le tigre a une telle
Pour tuer un cochon, c’est puissance qu’il ne recherche pas
comme partout, il faut avoir la l’animal le plus vulnérable mais celui
chance de tomber dessus ; avec le qui passe à portée ; quelle que soit
rusa, c’est un peu différent de ce qui sa taille, un coup de patte suffira
se passe avec un élaphe : son pré- à lui briser la colonne. Les cerfs se
dateur naturel sur l’île de Java, c’est sont adaptés à ce mode de prédale tigre. Les loups ont l’habitude tion et dès qu’ils ont un doute, ils
Les cerfs nagent très bien et vont sur les ilôts.
Ici, avec mes meilleurs pisteurs.
28
nou velle-calédonie...
Approche aux chèvres
avec Jean-Jacques, nouvel adhérent.
détalent. Frustrant ! C’est la raison pour
laquelle, malgré la quantité de cerfs sur
le territoire, il y a très peu de collisions
routières.
En lot de consolation, nous chassons
les chèvres sauvages, c’est souvent ce
qui permettra au chasseur débutant de
ne pas se décourager, car pas mal d’eau
peut couler sous les ponts avant de tuer
son premier cerf.
Et puis, mon préféré : le dindon, issu
d’une souche sauvage d’Amérique introduite en 1970, par endroits mélangé
avec des espèces domestiques. Je lui
trouve l’avantage de ne pas me casser le
dos pour le ramener, de ne jamais faire
déborder le congélateur, de fournir
des empennages d’excellente qualité,
d’être chassable vent arrière, ce qui est
bien pratique une fois arrivé en bout de
propriété ; mais par contre, il a l’œil, apprend vite à se méfier des buissons qui
bougent, et il faut tirer précis ; la zone
est petite, la bête est coriace et l’aile fait
blindage.
Même avec une flèche mortelle, il va
se dissimuler dans des endroits invraisemblables et parfois s’envole malgré
tout. Un challenge ! Il est très bon cuisiné comme un coq au vin par exemple ;
on peut aussi choisir de le cuire au four à
condition de prévoir des couverts spéciaux pour chaque convive, à savoir, un
maillet et un ciseau à bois… Coriace, je
vous dis !
Nous chassons le plus souvent en
billebaude, à l’affût pour ceux qui ont
la patience, très rarement en battue ;
les habitudes locales sont plutôt individualistes, dans des zones qui vont de la
forêt primaire à la brousse, en passant
par les mangroves.
Quand on compare avec nos voisins
australiens dont le pays est bourré de
serpents, de scorpions de crocodiles
et autres bestioles, on a la chance de
n’avoir ici que le moustique, et sans malaria. Le paradis des chasseurs !
On nous demande souvent s’il est
possible de venir chasser ici : c’est oui,
mais compte tenu du coût de la vie sur
place et du prix du billet d’avion en
partant de Paris, si vous cherchez une
destination plus lointaine que Nouméa,
il faudra prendre un billet pour la lune.
Peu de gens viennent ; il y a très peu
d’organisations pour recevoir les chasseurs visiteurs. Et pour le même prix, il
y a beaucoup de destinations plus exotiques.
Si quelqu’un décidait malgré tout
de franchir le pas, c’est avec plaisir que
nous lui montrerons les spécialités locales de chasse.
Gérard Saint-Jalmes
Tôt ou tard, il faudra entrer
dans ces cactus... récupérer le gibier.
29
Renfort musculaire
Utilisation et maîtrise de son
Je suis ravi de constater l’intérêt porté par les lecteurs du précédent article
paru dans le TU 22. Sujet pourtant épineux relatif au renforcement de la condition
physique des pratiquants, et visant à diminuer les risques traumatiques liés
à notre passion commune, la chasse à l’arc.
P
our ce faire, il est important de prendre en considération la nécessité
d’une progression logique des étapes ainsi que du choix judicieux des
exercices contribuant au développement de votre condition physique tout
en limitant les risques pathologiques. Je vais donc tenter de vous présenter,
en utilisant le moins possible de termes « barbares », les exercices ainsi que
les types de séances tendant à renforcer les fondations de votre corps afin
de mieux appréhender les futures étapes.
Les exercices suivants peuvent être réalisés isolément ou placés dans un
circuit permettant de travailler tous les groupes musculaires.
Chaque exercice s’exécute le plus lentement possible en respectant
constamment l’alignement et le maintien du dos. La progressivité des
séances débutera par des durées d’exécutions de 15 secondes puis 30, 45
et 1 minute suivant l’évolution de vos capacités.
Pour exécuter correctement le mouvement, vous devez effectuer l’allerretour dans la durée impartie. Ni plus, ni moins vite.
■Développé
■
nuque
Points clefs :
−− Dos droit
−− Jambe alignée
avec le corps
−− Bâton horizontal
■■ Voici quelques ateliers basiques qui illustreront mes commentaires
1.Développés derrière la nuque et clavicules.
2.Élévations latérales.
3.Développés nuque à plat ventre.
4.Arrachés départ à genoux.
5.Développés 1 bras assis tailleur.
6.Antéposition pro cubitus.
7.Écarts latéraux pro cubitus.
8.Fente avant.
9.Gainages : travail isométrique (statique)
Ces exercices s’exécutent en phase statique avec le maintien de la position durant le temps imparti.
1.De face.
2.De face une jambe levée tendue
3.De face un bras tendu.
4.De face un bras et une jambe opposée levée tendue.
5.De côté une jambe levée.
6.De côté un bras tendu.
7.De côté une jambe et un bras levés.
■■ Voici un exemple de circuit
30
15”
Crédits photos : d. bignon
1.Développés derrière la nuque et clavicules.
2.Gainages de face.
3.Élévations latérales.
4.Gainages de côté droit.
5.Développés nuque à plat ventre.
6.Gainages de côté gauche.
7.Arrachés départ à genoux.
8.Gainages de côté, une jambe levée (droite).
9.Développé 1 bras assis tailleur, travailler les deux cotés.
10. Gainages de face un bras tendu droit.
11. Antéposition pro cubitus.
12. Gainages de face, un bras tendu gauche.
13. Écart latéraux pro cubitus.
14. Gainages de côté une jambe et un bras levés.
Pour réaliser correctement le circuit, vous devez sur chaque atelier exécuter l’exercice dans le temps imparti, puis la récupération se fait durant le
temps de changement d’atelier.
matériel sans se faire mal
■Développé
■
nuque plat ventre
suite
■Élévations
■
latérales
Points clefs : −− Dos droit
−− Bâton horizontal
−− Maintenir une hauteur de bâton constante
Points clefs :
−− Dos droit
−− Les bras restent tendus
−− Fin de mouvement bras tendus,
biceps contre l’oreilletendu, biceps
contre l’oreille
15”
15”
■Développé
■
1 bras assis tailleur
Points clefs : −− Dos droit
−− Le coude doit rester sur le même axe vertical
−− Fin de mouvement bras tendu,
biceps contre l’oreille
15”
31
Renfort musculaire
Utilisation et maîtrise de son
■Antéposition
■
pro cubitus
Points clefs : −− Dos droit
−− Les bras restent tendus
−− Fin de mouvement bras tendu, mains hauteur des oreilles
15”
■Fente
■
avant
Points clefs : −− Dos droit
−− Jambe alignée avec le corps
−− Bâton horizontal
−− Les jambes forment un angle à 90° en descendant.
15”
■Arraché
■
départ à genoux
Points clefs : −− Dos droit
−− Jambes alignées avec le corps
−− Bâton horizontal
−− La tête reste droite.
Crédits photos : d. bignon
15”
32
matériel sans se faire mal
■Ecarts
■
latéraux pro cubitus
■Gainage
■
Points clefs : −− Tête dans l’axe du corps
−− Hauteur des bras constante
−− Paumes vers le sol, et fin du
mouvement paumes face à face
Points clefs : −− Corps aligné ; pas de vrille au niveau
du rachis
−− de face, une jambe levée tendue
−− de face, un bras tendu
−− de face, un bras et une jambe
­opposée levée tendue
−− de coté, une jambe levée
−− de coté, un bras tendu
−− de coté, une jambe et un bras levés
15”
15”
CONCLUSION
La liste, non exhaustive, des exercices
posturaux qui vient d’être présentée
avait pour but premier de renforcer les
muscles profonds du dos, des épaules,
ainsi que la zone pelvienne. Vous avez
maintenant quelques armes pour vous
donner ou retrouver une base physique qui vous sera nécessaire pour la
suite de votre préparation.
N’oubliez pas que même s’ils paraissent pour la plupart anodins, chacun d’entre eux vous apportera un plus
non négligeable vers un équilibre ossature/muscle convenable.
Je vous laisse donc vous exercer et
réaliser quelques séances avant de
vous proposer ultérieurement des
exercices plus conventionnels visant à
développer les muscles périphériques
et vous permettre d’augmenter votre
force de traction.
Pensez surtout à ne pas griller les
étapes pour ne pas générer de douleur articulaire et/ou tendineuse difficile à effacer.
David Bignon
33
g a m e
Dossier Game-camera
caméras
❝S’interdire
de remettre
en cause
un tant soit
peu tout
nouveau
produit
techno
pour chasser, c’est
s’interdire
de penser
tout court. ❞
quelques
Réactions bien
compréhensibles
Dans TU n° 24, la FFCA a clairement pris position au sujet du
recours aux technologies de pointe
pour chasser à l’arc, en l’occurrence,
l’utilisation des caméras électroniques pour la détection et le suivi
du gibier.
Ce faisant, la fédération ne prétend pas concourir à l’universalité,
c’est-à-dire à se faire imposer à tous
(par la loi s’il le faut), mais plutôt
concourir à définir concrètement
un mode de chasse et à le promouvoir. Nous pensions susciter un débat, finalement cette position, qui
ne découle pas d’une vérité scientifique, mais plutôt d’une vérité
existentielle, a somme toute suscité
assez peu de retours.
La plupart des quelques réactions qui nous ont été adressées
allaient, sur le fond, dans le même
sens que de la fédération. Cela dit,
quelques-unes affichaient soit un
point de vue différent sur le fond
soit un questionnement sur le rôle
de la fédé. En tout état de cause,
nous accusons bien réception de
ces dernières réactions, en ayant
bien conscience qu’elles sont probablement partagées par plus que
trois personnes. Voici quelques explications complémentaires quant à
la position sur le sujet, non pas des
auteurs des articles de TU n° 24,
mais bien du Conseil d’Administration.
Sur le fond,
pas d’argument
qui réponde au
problème soulevé
■■Les cameras apportent
plein de nouvelles
­possibilités et cela justifie
pleinement leur utilisation
34
Les quelques commentaires en
faveur de l’utilisation des caméras
de
pour chasser nous sont parvenus
accompagnés d’exemples que
­voici :
−− « Cela fait des années que je
chasse sur mon territoire et la
caméra m’a fait découvrir un gros
broc que je ne connaissais pas, et
que je n’aurais sans doute jamais
connu. »
−− « Cela me permet de passer
moins de temps à chasser et plus
de temps pour ma famille. »
−− « La caméra permet de mieux
gérer mon territoire. »
Nous ne discutons évidemment
pas ces exemples : ils sont probablement très concrets. Pour nous
cela ne veut pas dire que les auteurs
de ces messages soient des « mauvais chasseurs », qu’ils n’auraient
« aucune éthique », ou encore
qu’on devrait les affubler d’on ne
sait quelle tare.
Le problème que nous avons
soulevé ne se pose pas comme cela,
et ces exemples n’y répondent pas,
ils l’illustrent !
■■Le progrès technique
est d’office un progrès
pour la chasse à l’arc !
Un des arguments reçus confond
progrès en général (médecine, travaux pénibles, sécurité, confort...) et
progrès de la chasse à l’arc.
Il considère notre refus de transformer la chasse à l’arc en chasse à
la très haute techno en refus systématique du tout progrès technique.
À tel point que l’on nous explique que, pour être cohérents,
nous devrions marcher pieds nus,
nous déplacer qu’à dos de mule
pour nous rendre à la chasse et ne
pas utiliser de téléphone dans la vie
de tous les jours ni au boulot, etc.
Là, c’est un peu comme si on
expliquait à un judoka qu’il est bien
bête de s’astreindre à une discipline pour se battre alors qu’on
a inventé le Colt ou le Taser, à un
marathonien qu’il est bien bête de
c a
dét
parcourir à pied ses 42 km alors
que l’on a inventé la trottinette (et
qu’en tant que coureur à pied qui
se respecte, il ne devrait pas posséder de voiture et se rendre à
pied au départ de la course), à un
cycliste de pousser sur les pédales
au motif qu’il y a des vélomoteurs,
à un alpiniste de grimper jusqu’au
sommet alors qu’on peut s’y faire
déposer en hélico, etc..
Notre limitation du recours aux
technologies de pointe pour chasser n’est pas un refus systématique
du progrès : c’est une façon de
définir explicitement un mode de
chasse singulier, qui consiste, au
travers du choix d’une arme aux
performances limitées, à développer une relation particulière à la
nature (au temps, à l’espace…) et
aux autres.
Ce faisant, nous défendons ce
que nous aimons, d’être ce que
nous sommes.
Promouvoir un mode chasse,
c’est, entre autres choses, expliciter
ce que nous embarquons comme
matos et ce que nous laissons de
coté : ça ne veut pas dire interdire
les autres façons de voir, les autres
modes de chasse.
En absence de toute définition
claire de ce que nous mettons derrière les mots « chasser à l’arc », à
tout accepter au motif que tout
vaut tout, et à la vitesse où les technos évoluent, il se pourrait bien que
les chasseurs que nous sommes aujourd’hui n’aient plus droit de cité
demain.
S’interdire de remettre en cause
un tant soit peu tout nouveau produit techno pour chasser au motif
que ce serait ringard, c’est s’interdire de penser tout court. À l’expérience, c’est s’en remettre exclusivement à l’argumentaire publicitaire !
Bien d’autres accessoires seront
bientôt disponibles : on pourra
chasser (à l’arc) en utilisant les
casques de vision nocturne (ça
existe déjà aux US, on y voit sur
a m e r a ...
ection
internet des chasseurs ressemblant à
des membres du GIGN faire des virées
nocturnes à la façon des SEALS), des
micro-drones qui, combinés avec les
caméras fixes et autres sortes de détecteurs implantés sur le territoire, le tout
géré par ordinateur, permettront de
mieux cerner le théâtre d’opérations. Et
il en sera pour nous expliquer que c’est
un progrès de la chasse.
Soit, ça sera peut-être mieux pour
certains, mais pas forcément pour tous
les chasseurs, et ceux qui n’en ont pas
envie ont le droit d’exister et de s’exprimer.
Sur le rôle
de la fédé :
quelques malentendus
■■La fédé n’a « pas le droit »
de critiquer les pratiques
de chasse
Un autre argument en faveur des
caméras consistait à dire que la fédé
« n’aurait pas le droit de critiquer les
pratiques de chasse » au risque de diviser les chasseurs.
Le propos allait même jusqu’à taxer
la fédé de créer une injustice vis-à-vis
du pauvre gars qui n’a pas le temps de
chasser et qu’ainsi on le privait d’aller
tirer vite fait son broc quand il aura
trouvé le temps d’aller une heure en
forêt après le boulot, les courses, les enfants à récupérer à l’école, les vacances à
la plage et ses séries télévisés préférées
(bon, j’avoue, j’en ai ajouté un peu !).
Sauf que, jusqu’à preuve du contraire,
c’est bien la fédération, par ses positions, qui rassemble le plus d’archers
et par ses actions qui permet que tout
un chacun puisse chasser à l’arc, même
d’une façon qu’elle ne promeut pas.
■■La fédération veut
« interdire » les caméras
La FFCA n’a pas l’intention d’engager
une démarche visant à interdire l’utilisation des caméras pour chasser : les utiliser ou non, c’est une question qui ne
regarde que les chasseurs, cela relève
de leur choix personnel.
du
suite
gibier
Nous sommes positionnés clairement
sur le sujet, cela nous suffit, et si un chasseur voit les choses autrement, c’est son
droit.
Pour ce qui est des autres problèmes
liés à l’utilisation des caméras tels qu’évoqués dans Trait d’Union (atteinte aux
libertés notamment), c’est une question
dont nous devons tous nous soucier en
tant qu’individu mais qui dépasse largement le domaine de compétence de la
fédération.
L’originalité
de la fédération
est historique
■■En décalage avec
l’idéologie dominante
Depuis son origine, la fédération promeut toujours la même façon singulière,
disons « rustique », de chasser : celle
qui est spontanément mise en avant par
tous ceux qui chassent à l’arc, par tous
ceux qui sont attirés par la chasse à l’arc
et par ceux, non chasseurs, qui apprécient cette approche de la chasse.
La chasse à l’arc dont nous parlons
ne consiste pas seulement à troquer
une carabine contre un arc pour tirer
sur le gibier, c’est une approche particulière de la chasse (1) ; cette approche
n’est ni universelle ni imposable à tout
un chacun. C’est celle historique de la
FFCA.
En tout cas, c’est une vision explicite
du projet engagé en 2004, et renforcée
en 2006, réaffirmée dans nos valeurs en
2008 par le réseau des instructeurs, et
clairement partagée chaque année par
l’ensemble des adhérents.
Tous les arguments, et donc les
orientations, qui reviennent à transformer cette approche si attirante au
premier chef et qui fait le succès actuel
de notre mouvement, ne font donc pas
partie du glossaire de la fédération, sauf
à dire qu’il y aurait un discours pour la
« com » qui n’aurait pas à avoir de lien
1)A tel point que cette approche de la chasse peut être
déclinée qu’elle que soit l’arme utilisée (longbow, recurve, compound, fusil, carabine...).
avec la pratique, ce que nous ne pouvons accepter.
En affirmant cette position, qui n’est
qu’une déclinaison cohérente de nos
statuts, des valeurs que nous promouvons et des orientations fédérales,
nous avons bien conscience que nous
ne sommes pas dans l’idéologie dominante, dans le convenu, dans le « tout
vaut tout ».
Il est difficile de faire valoir une position qui ne soit pas correcte, comme
par exemple celle qui va à l’encontre
de l’idée que le progrès technologique
est systématiquement bon à prendre et
qu’il puisse exister des domaines où il ne
présente aucun intérêt.
Faire preuve « d’ouverture d’esprit »,
c’est être capable d’imaginer d’autres
scénarios que celui du recours exclusif à
la techno pour régler les moindres faits
et gestes de la vie.
■■En décalage avec
les nouvelles transcendances
Au début de la chasse à l’arc, nous
revendiquions une certaine originalité,
c’était notre fierté ; c’est ce que nous
continuons de faire, en prenant garde
que cette originalité demeure. S’en remettre exclusivement à une rationalisation utilitariste de la chasse à l’arc, c’est
ne plus être original du tout, donc ne
plus être.
La FFCA n’est pas la caisse de résonance des marques, elle n’attend pas
la créativité publicitaire pour caler
sa ligne de conduite (2), elle n’a pas
pour mission de vendre du sympa et
du cool à chaque instant, pour faire
somnoler les chasseurs à l’arc dans un
monde de Disney, mais au contraire à
maintenir les esprits éveillés, à seule fin
de ne pas mourir demain (en tant que
chasseur).
Jean-Michel Harmand
Président de la FFCA
2)La FFCA n’a pas une posture de principe et systématique contre tout ce qui vient des fabricants ; elle fait
la part des choses entre ce qui contrarie nos valeurs et
ce qui est sans incidence sur nos pratiques (cf. les lames
articulées).
35
Dossier Game-camera
ce
que
g a m e
dit
36
r
La FFCA a pris une position vis-à-vis des caméras de surveillance du gibier.
C’est une position de principe au regard d’une manière de pratiquer
et de vivre la chasse, et de considérer notre relation à la nature et aux autres.
Pour autant, la FFCA ne dicte pas ce que devrait être la loi :
elle n’a pas envie d’inscrire dans celle-ci des questions qui relèvent de choix de vie,
même si, comme on peut le comprendre, l’utilisation de caméras pour surveiller
le gibier dépasse la problématique de la chasse à l’arc.
Cela dit, pour compléter notre dossier sur le sujet, voici une petite étude
que Franck Magistrini a réalisé, dans le cadre de ses fonctions professionnelles,
sur l’aspect purement réglementaire de l’utilisation de ces caméras...
■Pas
■ vraiment interdite...
La FFCA
n’a pas
engagé de
démarche
sur la
réglementation ; la
discussion
autour de
l’utilisation
de caméras
de surveillance pour
chasser
reste
l’affaire des
chasseurs
euxmêmes.
la
c a
Les chasseurs disposent dorénavant de tout un arsenal d’équipements liés à l’aménagement du territoire
et à la gestion du gibier. Depuis quelques années, les
magasins spécialisés proposent également des moyens
de vidéo surveillance venus d’outre-Atlantique appelés
« game camera ». Il s’agit de petits boîtiers numériques
que l’on accroche dans les arbres et qui permettent de
prendre des clichés ou des vidéos de courtes durées, et
ceci de jour comme de nuit. Certains modèles peuvent
transmettre instantanément les images directement sur
le téléphone portable ou la boîte de messagerie électronique de leur propriétaire. Leur acquisition est relativement abordable avec une entrée de prix à 150 €.
Toutefois, l’arrivée récente de ce type d’appareillage
pose la question de la réglementation liée à leur utilisation. Une discussion engagée sur le forum de l’Association Nationale des Chasseurs de Grand Gibier en
janvier dernier illustre les questions que se posent les
chasseurs : un internaute indiquait qu’un agent technique de l’environnement avait précisé que l’utilisation
d’une « game caméra » en forêt est formellement interdite. Qu’en est-il exactement ?
■pas
■
forcément soumise
à la réglementation relative
à la vidéosurveillance mise en œuvre
par les pouvoirs publics...
Le décret n°96-926 du 17 octobre 1996 relatif à la
vidéosurveillance pris en application des articles 10
et 10-1 de la loi N°95-73 du 21 janvier 1995 prévoit
une implantation de ces moyens afin d’assurer la protection des bâtiments et des installations publics, la
sauvegarde des installations utiles à la défense nationale, la régulation du trafic routier, la constatation des
infractions aux règles de circulation ou à la prévention
des atteintes à la sécurité des personnes et des biens
dans les lieux particulièrement exposés à des risques
d’agression et de vol. Elle peut être étendue à des fins
à quand ce type de panneau en forêt ?
forêt sous
surveillance
vidéo
de prévention d’actes de terrorisme. Lorsque celle-ci
est mise en œuvre par les autorités publiques, l’installation des moyens de vidéosurveillance est subordonnée à une autorisation du préfet du département. En
l’absence d’enquête en cours, les enregistrements sont
détruits dans un délai fixé par l’autorisation qui ne peut
pas excéder un mois. Le non-respect des dispositions
énumérées par le décret n°96-926 est puni de 3 ans
d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende.
Dire que les « game cameras » répondent à la même
réglementation que les vidéosurveillances mises en
a m e r a ...
é g l e m e n t a t i o n ...
œuvre par les autorités publiques semble quelque peu excessif. Dès lors que les « game cameras » sont utilisées dans
des milieux privés et qu’elles n’ont pas pour vocation de surveiller des bâtiments ou des lieux publics, leur utilisation ne
tombe pas sous le coup de la réglementation du décret cité
ci-dessus.
À ce jour, pour la Commission nationale de l’informatique
et des libertés, l’utilisation de « game cameras » ne relève
pas du régime des vidéosurveillances mises en œuvre dans
le cadre public ou privé. Il en est de même pour les bureaux
de la sécurité intérieure des préfectures qui considèrent la
« game camera » comme un simple appareil photographique
numérique.
■...
■ mais nécessite quelques p
­ récautions
pour éviter toute contravention
au droit à l’image
Cela étant, pour éviter tout risque d’infraction, il convient
de respecter certains principes d’installation de ces appareils
numériques. Dans le cas d’une parcelle louée, il est préférable
d’en informer le propriétaire qui peut tout à fait s’opposer à
leur implantation. Il faut s’assurer que le positionnement de
l’appareil ne permette pas des prises de vues sur des propriétés voisines, des lieux publics (rue, route, chemin ruraux) ou
des résidences appartenant à de tierces personnes. L’emploi
de ces appareils ne doit en aucun cas servir comme procédé
d’espionnage et respecter le cadre de la vie privée d’autrui.
Il convient de rappeler que la surveillance de salariés dans le
cadre de leur travail est soumise à une réglementation très
stricte. Le non-respect de cette disposition rend l’employeur
pénalement responsable.
Dans le cas où des personnes seraient accidentellement
photographiées, il est vivement conseillé de supprimer les clichés afin de respecter le principe du droit à l’image.
■Une
■
réglementation
qui sera sans doute amenée à évoluer !
Il est fort à parier que la recrudescence d’emploi de ce type
d’appareil photographie à déclenchement par détection de
présence fasse l’objet un jour d’une réglementation particulière. Lorsque nous (1) avons interrogé les différents services
de l’État chargés de la mise en œuvre des systèmes de vidéosurveillance, même si ceux-ci étaient certains de leur réponse,
tous nous ont assuré que la question serait posée au Ministère
de l’Intérieur afin de savoir s’il existe des restrictions quant à
l’utilisation des « game cameras » permettant la surveillance
des territoires de chasse et du gibier présent.
Franck Magistrini
1) Le « nous » concerne l’auteur dans ces missions professionnelles. La
FFCA n’a pas engagé de démarche sur la réglementation ; la discussion
autour de l’utilisation de caméras de surveillance pour chasser reste
l’affaire des chasseurs eux-mêmes, une question d’état d’esprit. Travailler sur la réglementation relative à la liberté des individus et au droit à
l’image dépasse le cadre de la chasse, donc celui de la FFCA.
37
Matériel et technique
fabrication d’un arc en
Dans le précédent numéro, nous avons pu découvrir les différents matériaux utilisés
dans la fabrication des arcs lamellés – collés modernes ;
nous allons aujourd’hui vous proposer de suivre pas à pas la fabrication d’un arc.
Le modèle à réaliser est un Longbow Hybride, baptisé « Fidjbow ».
L’arc terminé fera 60” de long pour une puissance recherchée de 52 # @ 28”.
Eléments d’un Arc avant assemblage.
❝
Le carbone
ne fait pas
tout : le
choix des ■■Détermination
essences de
des matériaux à utiliser
bois est pridans les branches
mordial...
❞
Je fabrique habituellement cet
arc avec trois lames de bois (par
branche), deux lames de carbone
et deux lames de Fibre de verre. J’ai
également testé la fabrication de
ce modèle avec trois lames de carbone, une lame de carbone et sans
aucune lame de carbone.
Ces différents tests m’ont permis
de comprendre plusieurs choses
que nous avons déjà évoquées
dans le précédent numéro :
−− le carbone ne fait pas tout et
trop de carbone ne sert à rien ;
−− le choix des essences de bois
est primordial, en fonction de
leurs caractéristiques mécani­
ques bien sûr, mais aussi en fonction de leur poids.
38
la
Pour la fabrication du modèle
qui nous intéresse, j’ai décidé de
n’utiliser qu’une seule lame de carbone ; ceci est le premier point.
Je vais maintenant composer
avec deux autres « contraintes » :
−− une teinte de bois foncée qui
sera apparente sous la fibre, car
cet arc est destiné à être utilisé
en action de chasse ; j’ai en stock
quelques belles pièces de cocobolo : cette essence est magnifique et présente de très beaux
dessins (veinage du bois). Donc,
va pour le cocobolo. Il y aura
donc deux lames ;
−− cette essence étant assez lourde,
il va maintenant falloir alléger
les branches au maximum pour
favoriser leur retour rapide. Mon
choix se porte sur du bambou
reconstitué. Ayant décidé de
réduire au maximum l’épaisseur
des lames de cocobolo afin de
minimiser le poids, il va falloir
augmenter l’épaisseur des lames
de bambou pour obtenir la puissance voulue. une lame ? Difficile, car la contrainte déflex de
la poignée est prononcée et une
épaisseur trop importante induirait un risque de casse lors de la
mise sous presse.
Je vais donc opter pour deux
lames de bambou ; c’est une première sur ce modèle, il y aura
quatre lames de bois/bambou, une
lame de carbone et deux lames de
fibre de verre transparente.
Ce choix effectué, il va falloir
déterminer l’épaisseur des lames
à utiliser pour obtenir la puissance
voulue.
Cette étape est importante ;
chaque facteur dispose de sa
propre charte, la puissance d’un arc
étant fonction de l’épaisseur des
matériaux utilisés, de la largeur des
branches et de la forme de l’arc.
Pour chaque arc fabriqué, je note
donc scrupuleusement la puissance
obtenue afin de constituer ma
propre charte, qui sera différente
pour chacun des modèles que je
fabrique.
Assemblage des lames.
mellés-collé moderne
■■Détermination
des matériaux de la poignée La principale qualité technique requise pour la fabrication d’une poignée
est le poids, une poignée lourde étant
gage de stabilité.
L’adjonction de fibre dans la fabrication d’une poignée n’est pas indispensable, mais elle présente néanmoins
quelques avantages :
−− esthétique, avec des filets de couleur
entre les différentes essences de bois
(les filets de couleur peuvent également être réalisés avec des lamelles
de bois d’essences différentes) ;
−− amélioration de la solidité de la poignée (régularité du matériau utilisé
/ élimination d’un éventuel défaut
dans le bois). Certains facteurs la
rendent obligatoire pour les puissances supérieur à 55” ou 60” (fonction de l’allonge) ;
−− augmentation du poids, la fibre étant
plus lourde que la plupart des essences de bois utilisées.
Le choix des essences et de la fibre
est fonction des essences utilisées dans
Passage de la poignée à la toupie.
Crédits photos : a. lesbats
Il m’est également arrivé de constater
des écarts de puissance alors que j’utilisais des matériaux identiques, la fibre
et le carbone étant constants (si même
origine bien sûr) ; j’en déduis que l’écart
constaté vient des bois utilisés. Pour une
même essence, la densité varie d’un
morceau de bois à un autre.
J’ai donc pour habitude de me référer à ma chartre, bien sûr, mais également de prendre une marge de sécurité
avec une épaisseur légèrement plus importante que la puissance recherchée.
Il est possible de diminuer la puissance
d’un arc avant de procéder aux finitions
définitives, pas le contraire…
Pour notre arc voici les épaisseurs
retenues (prises au centre de l’arc,
puisque les lames de bois sont dégressives) :
−− En dos : fibre de verre épaisseur 030‘’
−− Puis :cocobolo épaisseur 090‘’
carbone
020‘’
bambou 100‘’
bambou
100‘’
cocobolo
100‘’
−− En ventre : fibre de verre 040‘’
−− Epaisseur totale
480‘’
2e partie
Pour le cocobolo, j’ai acheté deux
carrelets de 45 mm par 110 cm de long
et 30 mm d’épaisseur. Nous allons donc
Le cocobolo étant relativement fondans un premier temps les couper à
cé et tirant sur le brun/rouge, mon choix
92 cm et les débiter à la scie circulaire
se porte sur une poignée en ébène de
de table pour en faire des lames de
Macassar avec adjonction d’un “filet”
± 6 mm d’épaisseur.
épais d’amourette (brun/rouge taché
Ces lames seront ensuite passées à la
pour être en harmonie avec le cocobocalibreuse ;
elles seront dans un premier
lo et l’ébène). Ces deux essences seront
temps
rendues
parfaitement parallèles
séparées par trois lames de fibre noire
et
régulières
pour
ensuite les rendre
et marron positionnées en alternance.
dégressives avec la même méthode que
Il nous reste à choisir les matériaux celle utilisée ci-dessus pour le Bambou.
pour les poupées ainsi que ceux des
Les lames sont ensuite assemblées
renforts de poignée et de poupées. J’ai
entre
elles pour obtenir une longueur
déjà ma petite idée, mais nous verrons
de
72’’ ;
un biseau est réalisé sur chaque
tout cela au moment de les réaliser ;
lame
(partie
la plus épaisse) et l’assemnous allons maintenant passer à la fabriblage
est
réalisé
avec une colle cyanoacation de l’arc.
crylate souple. Cet assemblage se trou■■Préparation des lames
vera donc au centre de l’arc terminé.
pour les branches Pour les autres matériaux des
branches,
les choses sont plus simples :
J’ai acheté le bambou refendu en
lame de 45 mm de large par 92 cm −− le carbone a été acheté en lame de
1/75” de large (soit ± 45 mm), londe long et ± 4 mm d’épaisseur ; nous
gueur 72’’ et épaisseur 020” ;
allons donc le passer dans la calibreuse
(cf. photo) pour arriver à l’épaisseur −− la fibre pour le ventre est achetée aux
recherchée (rappel : épaisseur prise au
mêmes dimensions que le carbone
centre de l’arc).
mais avec une épaisseur de 040”;
Plusieurs passages seront nécessaires, −− pour la fibre de dos, n’ayant pas
les dernières passes se feront très délil’épaisseur voulue en stock, je vais récatement afin de ne pas ôter trop de
duire l’épaisseur d’une lame de 050”
matière et des vérifications sont faites
(à la calibreuse) pour obtenir une
régulièrement au pied à coulisse.
lame de 030” d’épaisseur.
les branches afin d’obtenir une harmonie d’ensemble.
39
Matériel et technique
fabrication d’un arc en l
Arc sous presse.
■■Préparation de la poignée ❝Un plan
de travail
propre est
indispensable...
❞
40
Nous allons commencer par
travailler le morceau d’ébène qui
constitue la pièce maitresse.
Les dimensions de cette pièce
de bois sont les suivantes 45 mm
× 45 mm × 360 mm. À l’aide d’un
gabarit, je trace la partie à ôter, puis
passage à la scie à ruban et enfin
serrage sur le gabarit pour passage
à la toupie (cylindre ponceur/cf.
photo).
La même opération est réalisée
avec le morceau d’amourette, les
deux pièces devant s’imbriquer
parfaitement l’une dans l’autre.
Les lames de fibre de verre seront simplement insérées entre les
deux pièces de bois au moment du
collage.
Le collage est réalisé avec de la
colle Smooth-On et des serre-joints.
Afin d’éviter les débordements de
colle, les différents éléments sont
entourés de film alimentaire étirable.
La même opération est répétée
afin d’assembler le second morceau
d’ébène derrière l’amourette.
Nota : la réalisation de cette
poignée aura nécessité deux opérations distinctes, cela était nécessaire pour insérer un morceau
d’amourette épais d’environ 1 cm
(et courbe) au centre de la poignée.
Nous avons maintenant devant
nous une pièce ébène/amourette/
fibre aux dimensions suivantes :
45 mm × 60 mm × 360 mm. Il faut
maintenant lui donner sa forme
définitive.
Nous allons utiliser un second
gabarit qui épouse parfaitement
la forme du moule qui servira à
mettre l’arc sous presse.
Le tracé est réalisé au crayon, la
découpe s’effectue ensuite à la scie
à ruban puis passage à la toupie
avec le gabarit afin de donner sa
forme définitive à la poignée.
Quelques minutes après, la poignée épouse la forme du moule ;
reste à tracer les fondus et à les réaliser, toujours avec les mêmes outils
(deuxième gabarit, scie à ruban et
toupie).
■■Assemblage de l’arc Tous les éléments de l’arc sont
maintenant prêts à être assemblés.
Pour cette étape, un plan de travail propre est indispensable afin
d’éviter que des corps étrangers
ne se glissent dans l’arc. Un corps
étranger de petite taille (poil de
balai, poussière de bois) ne serait
pas nuisible à la solidité de votre
arc, mais imaginez un “poil” de balai
qui viendrait s’insérer entre la fibre
et votre essence de bois, cela serait
très visible et peu esthétique.
Le plan de travail donc, j’utilise
du papier journal, que je recouvre
intégralement de scotch d’emballage (merci au passage à mon maître
facteur, Philippe Baumann qui
m’a montré, entre autres astuces,
celle-ci).
Je passe les lames ainsi que la
poignée à l’acétone avant de procéder au collage et je dispose ensuite les différents éléments devant
moi dans l’ordre dans lequel je vais
les encoller.
Commencement par le dos de
l’arc et par les lames de fibre transparente, sur lesquelles je place tout
de suite le cocobolo afin d’éviter la
présence d’un corps étranger entre
la fibre et le bois. Le plan de travail
est certes propre, mais les opérations successives et l’encollage de
la lame de carbone peuvent laisser
quelques résidus ; je préserve donc
ainsi les parties qui seront visibles
sur l’arc terminé.
L’application de la Smooth-on
est réalisé avec une spatule plate
large de 15-20 mm et longue de
10 cm. Double encollage sur toutes
les parties de l’arc afin d’éviter des
“joints secs”.
amellés-collé moderne
Arnaud Lesbats
Rendez-vous au prochain numéro
pour sortir l’arc du four !
MATERIEL DE
CHASSE à L’ARC
CIBLERIE
TIR SPORTIF
MATERIEL DE
CHASSE à L’ARC
CIBLERIE
TIR SPORTIF
Magasin ouvert
MATERIEL
DE
du Mardi au Samedi
à L’ARC
de 9h30CHASSE
à 12h00 et de 14h00
à 18h30
CIBLERIE
04 94 35
05 TIR
28
MATERIEL
DE SPORTIF
à L’ARC
09 62 20 CHASSE
86 43CIBLERIE
Crédits photos : a. lesbats
La première passe est grossière,
avec un excédent de colle et en veillant
à ne pas créer de manque ; un second
passage est réalisé afin de “racler” la
colle. Les excédents de colle sont réutilisables pour la suite.
La présence du scotch sur le plan de
travail permet de racler l’excédent de
colle (réutilisable également). La première lame ainsi encollée est ensuite
placée sur le moule.
Nota : le moule a été recouvert de
film étirable afin d’éviter que l’arc ne
reste collé dessus !
La même opération est ensuite réalisée avec toutes les lames et la poignée.
Voilà notre arc sur le moule ! Reste à
le mettre sous presse.
L’arc est recouvert de film étirable ;
le serrage est ensuite effectué manuellement ; la pression exercée sur chaque
étrier devra être homogène (au feeling !). Il est possible d’utiliser une clé
dynamométrique, mais n’ayant jamais
rencontré de problème sans, je me
passe de cet investissement.
L’ensemble est placé dans le four et
y restera environ 6 h à une température de 60 °C.
Il n’est pas évident de décrire pas
à pas ces différentes étapes, j’espère
néanmoins être clair et lisible.
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g Centre Hermès Ilot n°4
83160 LA VALETTE DU VAR
Magasin ouvert
du Mardi
Samedi
Magasinau
ouvert
de 9h30du
à 12h00
14h00 à 18h30
Mardi et
audeSamedi
de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 18h30
04 04949435
052828
35 05
09 6220
20 86
86 43
09 62
43
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g Centre Hermès Ilot n°4
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83160 LA VALETTE DU VAR
Magasin ouvert
41
hommage
à
serge
. . . Au revoir, S
L’Association des
Chasseurs
à l’Arc
du Cher
et son
Président
Philippe
Maison ont
le regret
de nous
faire part
du décès
de Serge
LUQUET
leur ami
et compagnon
de chasse
et d’association.
Toutes nos
condoléances à la
famille.
La
Rédaction
Au revoir Serge, tu viens de nous quitter, la maladie a eu le dessus.
Dès ton arrivée dans l’association tu as montré une implication certaine, et tu n’as pas failli à
ta prise de fonction dans notre Conseil d’Administration.
Impliqué dans l’ACAC, disponible, toujours d’humeur égale, ferme lorsqu’il le fallait.
Tu as pris les commandes du groupe d’archers qui interviennent sur la Réserve Naturelle du
Val de Loire, et ce n’est pas une mince affaire.
Tous les messages que j’ai reçus sont unanimes, tu vas nous manquer, ta bonne humeur, ton
envie de bien faire, tout en toi n’était que plaisir à te côtoyer.
Tu as rejoint le CA alors que l’association traversait une période difficile, tu pouvais avoir
quelques méfiances, mais nous avons travaillé ensemble. Le CA perd un membre des plus actif,
certainement celui apprécié du plus grand nombre, sans renoncer à tes valeurs.
Je vais garder longtemps en mémoire la dernière recherche que nous avons faite ensemble sur la
Loire, la dernière aussi pour Lasco.
Ta casquette a été soufflée par le vent de la vie, elle ne passera plus sur la Loire. De qui pourrons nous rire en pensant au canoë qui sombre en Loire, le Niva ne montrera plus ses crampons.
Au revoir « brûle fer», au revoir Serge, repose en paix, tu vas rester avec nous lors de nos sorties,
je doute que nous puissions en faire une sans penser à toi, et pour longtemps.
Philippe Maison
42
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.
Serge
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10h àà 12h
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03 88
88 19
19 95
95 96
96 -- Fax
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Vente
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48h.
43
n o u v e l l e s
la C hasse à l ’A rc
se développe dans l ’A ube
A ssociat
■■L’Association Mosellane
des Chasseurs à l’Arc
et Byron FERGUSON
au Salon d’Eisenbach
(Allemagne) ;le 2 juillet 2011
Le village d’Eisenbach.
D
lors de notre A.G, cette sortie en bus aura été l’évènement
marquant de l’été. Réunir plus de 50
membres (la moitié de notre effectif)
pour ce superbe salon de l’archerie traditionnelle était chose facile ; la venue
du Master Byron pour sa démonstration et la présentation de sa gamme
« européenne » de produits d’archerie,
manufacturés par Bearpaw Products,
intéressaient nombre de nos membres.
Ce salon est toujours le grand rendez-vous de l’archerie traditionnelle ;
écidée
L
chasse à l’arc poursuit son déve- à trois JFO en fonction du nombre
loppement dans le département d’inscrits.
de l’Aube.
Merci à la Fédération de Chasseurs
L’Association des Chasseurs à l’Arc de l’Aube qui a adhéré à notre projet
de l’Aube (ACA 10), en partenariat et pour son appui lors de ces deux
avec la Fédération des Chasseurs de journées.
l’Aube, a organisé ses deux premières
JFO en 2011 (les samedi 11 juin et saL’ACA 10 regroupe chaque année
medi 10 septembre).
entre 35 et 40 adhérents et organise
également une Journée de Formation
Ce sont 35 futurs chasseurs à l’arc
Complémentaire (JFC), des journées
qui ont ainsi été formés sur ces deux
d’entraînement ainsi que des joursessions.
nées de chasse dédiées aux chasseurs
Malgré un contenu chargé, ces à l’arc.
deux journées se sont déroulées sous
Coordonnées :
le signe de la bonne humeur et de la
convivialité, les participants sont resACA 10
sortis enchantés.
Président : Arnaud LESBATS
Nous poursuivrons sur cette voie
[email protected]
en 2012 avec l’organisation de deux
ou 06/12/27/53/15
a
44
d e s
tion
M osell ane
r é g i o n s
des
C hasseurs
à l ’A rc
Des membres de l’AMCA 2011.
facteurs d’arcs pros ou amateurs, couteliers et marchands de bimbeloterie
tels que cuirs, cornes, lamelles de bois,
plumes d’exception enchantent et surtout vident les portefeuilles à une allure
vertigineuse.
Ce que ce tout petit village situé en
Forêt-Noire près de la frontière suisse
est capable d’organiser, notamment
grâce à Hubert Würsthorn (propriétaire du site de l’hôtel BAD) et Henry
Bodnik (P.-D.G. De Bearpaw Products)
Cornes, peaux...
est phénoménal : rassembler 4000 visiteurs en 2 jours !
La venue de Byron Ferguson contribua au succès du salon ; omniprésent, il
se prêta très aisément aux dédicaces et
aux photos, discutant et souriant avec
tous les visiteurs : une prestation à l’américaine, du grand art. Un seul bémol :
Byron
Ferguson.
son show attendu par tout le monde
était payant et d’une trop courte durée.
On ne peut pas tout avoir en une
journée !
Une belle sortie d’association et de
copains qui sera à renouveler.
Gabriel Paquin
Byron Fergusson,
Henry Bodnik, Gabriel Paquin.
45
n o u v e l l e s
R encontre
de
T ir
à l ’A rc
3D
à
M
Les challengers.
■■Samedi 25 juin
N
nous retrouvons, quelques
membres de l’ASCCAM, sur le site
de notre challenge, route de la plage,
bois de la Prade. C’est une forêt de pins
trentenaires.
ous
Les lieux ont été dégrossis avec des
gyro-broyeurs, il ne reste plus qu’à parfaire le terrain. Certains s’occupent du
pas de tir d’entraînement avec 6 cibles,
d’autres partent sur le parcours, faire
son implantation. Déjà les rayons du soleil sont hauts, et la chaleur commence à
assécher les gorges.
sions sont animées, elles concernent la
fin du travail et le déroulement de la
journée du lendemain. Que de questions !
En fin de soirée, le parcours est installé et nous décidons de le contrôler avec
quelques flèches. Il s’avère très intéressant...
Nous verrons demain. De retour au
bivouac, nous dressons les tables, et, en
compagnie de nos épouses, nous terminons la soirée devant un bon repas. Certains dormiront sur place pour être de
bonne heure sur le terrain.
Jo Sébastian et moimême, nous partons
faire le tour des cibles,
au cas où un petit malin
nous aurait fait une farce. Tout est OK.
Les premiers concurrents arrivent à 08
heures.
Accueil, casse-croûte, café, viennoiseries et discussions forment les prémices
de la matinée.
Sous un soleil resplendissant, 65
challengers s’élancent sur le parcours.
Par groupes de 4, ils découvrent les
difficultés de cette matinée. Dans nos
rangs, nous ne comptons pas moins de
■■Dimanche 26 juin
En fin de matinée, seulement 10 cibles
12 espagnols venus en découdre. Dans
Il est 6 heures, chacun des membres ce groupe de transpyrénéens, un chamont vu le jour. A 13 heures, nous allons
prendre le repas ensemble. Les discus- de l’organisation sait ce qu’il a à faire. pion d’Espagne et quelques as du tir
Le coin-repas.
Crédits photos : J. sebastian
Equipe Espagne.
46
d e s
essanges
r é g i o n s
(L andes ) – 26 J uin 2011
nature ainsi que des chasseurs. Ils sont managés
par notre ami Amador. Des clubs régionaux
nous ont fait l’honneur : Biscarrosse, Biarritz,
les archers du pays d’Horte, les archers
de Saint Lon les mines, les archers de
Messanges, mais aussi des chasseurs à
l’arc de Charente, Dordogne, Lot-etGaronne et, bien entendu, nos amis
d’ARTEMIS. Le plus jeune est âgé de
8 ans et le plus vieux a 75 ans.
Comme des petites fourmis, des
membres de l’Asccam et quelques
unes de leurs épouses s’affairent pour
préparer les repas ; au menu, sangria,
plancha, et café. Il ne faut surtout pas s’alourdir pour la suite de la journée.
à 12 heures 30, les premiers tireurs déposent
leurs cartons de marque. Tout s’enchaîne et le
repas se consomme.
Le premier prix.
La chaleur se fait de plus en plus
sentir, nous accusons 42° et dans
les pins, c’est étouffant. Mais ils
repartent. Des points d’eau sur
le parcours sont ravitaillés.
à 17 heures, le calvaire est
terminé. Maintenant, il faut
chercher le meilleur d’entre
tous.
Toutes catégories d’arcs
confondu : le 1er MARTINEZ
Martin, espagnol, reçoit des mains
du Président de l’Asccam, un séjour
d’une semaine pour 6 personnes en
chalet au Vieux Port terrain de camping 5* à
Messanges ; le 2°, TAMAYO Johnny, espagnol ;
Côté cuisine.
Le doyen.
le 3°, LAHARIE Eric, français. Tous les concurrents ont été récompensés.
Le plus âgé, Amador SEGURADO a reçu
un week-end pour 4 personnes au camping le Mousssaillon (3 étoiles) à Messanges.
C’est en présence d’un représentant de la commune de Messanges
Monsieur Mora Bernard que s’est
déroulée cette manifestation. Un vin
d’honneur a été offert par la commune.
Nous tenons à présenter nos remerciements aux personnes suivantes, sans qui
cette manifestation n’aurait pu se dérouler :
−− La commune et Monsieur le Maire de Messanges
−− Les responsables de l’ONF
−− Les membres de l’ASCCAM et leurs
épouses
−− Les généreux donateurs : Frère
Loup, Lasdistribution, Markhor,
Aliséa, Sos fusil, Naturefoam,
3riverarchery, Laporte, Flybowshop, les établissements
Bouyerie de Bie, Laussu, les
campings (le Moussaillon et
le Vieux Port)…
Un grand merci à Monsieur NASSIET Jean-Marie.
En fin de soirée, tous les
organisateurs ont participé à la
remise en état des lieux conformément au cahier des charges délivré par
la commune.
Jean-Claude Moreau
Classement.
47
n o u v e l l e s
à
A ssociation des C hasseurs
l ’ arc du P as - de -C al ais (ACA 62)
■■Rencontre inter-stand de l’ACA 62
L’ACA 62 a été créée en 2002 et elle compte
à ce jour 48 membres.
Elle s’organise autour de 4 terrains d’entraînement répartis sur le département. Ainsi chacun des adhérents peut s’entraîner régulièrement, mais
aussi échanger et partager sa passion : la chasse à l’arc.
Le 11 septembre, le stand de Cantin a organisé sur son
terrain un arc trap et un 3D. Ce fut l’occasion de rassembler
l’ensemble des adhérents ainsi que nos voisins du CAN 59
pour une journée de compétitions amicales.
Cette rencontre était également l’occasion
de se retrouver et de parler de nos projets et
de nos espoirs cynégétiques pour la saison à venir. Ce fut aussi un moment d’échanges sur nos
échecs et nos réussites de l’été : c’est aussi cela la
chasse à l’arc.
Nous espérons donc tous pouvoir reconduire cette manifestation dans un autre stand très prochainement.
Olivier Lebat
*Toutes les infos sur notre association sur le site de
l’aca 62 http://www.aca62.fr/
Nous avons pu mesurer lors de cette manifestation notre
agilité et notre précision sur l’arc trap. Mais le vent et la pluie
étant au rendez-vous, nous avons eu parfois des plateaux
capricieux avec des trajectoires surprenantes et par conséquent le tir au vol fut parfois très acrobatique.
Pour tout cela, un grand bravo à Marc ANSART, le responsable du stand et à toute son équipe pour l’organisation. De plus de très beaux lots ont pimenté cette journée
(téléviseur, trail cam...).
Et n’oublions pas GOSSARD archerie qui nous a prêté le
lanceur, merci Franck.
48
Crédits photos : o. lebas
Néanmoins, nous avons vu de très beaux tirs : il y a des
archers vraiment très doués. Sur le parcours 3D, des cibles
placées judicieusement ont permis d’évaluer la précision de
nos tirs et de titiller notre fibre de compétiteur. Une belle
joute qui fut très serrée !
d e s
r é g i o n s
Association des Chasseurs à l’Arc du Tarn (ACAT)
au siège de la FDCT, sous un ciel bleu
et un soleil plus que généreux !
Nous avions choisi une formule
d’ateliers animés par un ou deux
membres de l’ACAT.
Grâce au temps estival, des tables
couvertes de toute une gamme de
matériels d’archerie avaient été installées sous les arcades du préau de la
fédération, donnant un air champêtre
à notre réunion.
■■Journée de Formation
­Complémentaire
D
epuis plusieurs années, l’ACAT
apporte sa contribution à l’encadrement des JFO en Midi-Pyrénées avec
maintenant deux sessions par an dans
le Tarn.
La demande croissante des
participants aux JFO à toujours
plus de connaissances, surtout
au niveau archerie, nous à
conduits à organiser une première journée de formation
complémentaire en collaboration et avec l’aide de la Fédération Départementale des
Chasseurs du Tarn.
Nous avons donc, par l’intermédiaire de la Fédération des
Chasseurs du Tarn, contacté
tous ceux qui, au cours des
trois dernières années, avaient
participé à une JFO dans le
Tarn et avaient donné une
adresse internet.
120 e-mails ont été envoyés,
30 adresses avaient changé,
une dizaine de personnes ont
répondu pour dire qu’elles ne
pourraient pas venir (merci !),
et 12 courageux ont rejoint les
8 bénévoles de l’ACAT qui les
ont accueillis le samedi 18 juin
Les participants ont circulé librement autour des différents ateliers :
montage des flèches et équilibrage,
empennages Flu-Flu, affûtage des
lames, fabrication d’une corde, mise
en place des points d’encochage, réglage du band, etc. Surtout, des tas de
questions ont occupé une bonne partie de la matinée.
Nous avions aussi convié un vendeur de matériel d’archerie qui présentait beaucoup de petits matériels,
ce qui a rendu service à beaucoup
de participants à cette journée qui
doivent, pour la plupart, faire plus de
120 km pour trouver un tube de colle,
des fûts ou des empennes !
Avant le repas, une démonstration
d’installation d’un tree-stand sur un
arbre du parc a permis de montrer les
règles de sécurité indispensables à ce
type de chasse.
Après le pique-nique pris
en commun et la visite du
Directeur de la Fédération,
l’après-midi fut consacré au tir,
avec là encore, beaucoup de
questions sur le matériel et la
technique.
Au débriefing, une journée
à renouveler chaque année si
possible, avec une plus grande
anticipation pour fixer une
date et trouver quelqu’un de
compétent pour parler des
compounds.
Merci à la fédération des
chasseurs du Tarn, à Max qui a
présenté son matériel et à Jacky qui, non chasseur, a consacré une journée pour nous
faire partager son expérience
d’archer en montant de très
belles flèches, surtout ses merveilleuses Flu-Flu « sioux » !
Christian Roques
président de l’ACAT
49
en vente
à la
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ffca
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