[presse] H20 et le street art végétal

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[presse] H20 et le street art végétal
Blog46 Beauvais
[presse] H20 et le street art végétal
29-07-2016
Dernière mise à jour : 29-07-2016
Source le courrier Picard Fac similé ci-dessous.
Les graffiti verts descendent dans la rue à Beauvais
Publié le 27/07/2016 D.G.
Beauvais, ville quatre fleurs et sans phytos, s’intéresse aux mauvaises herbes. Et propose une initiation au « street art
végétal ». Nous voici dans l’atelier des graffitis écolos.
Ciseaux, feutres, colle, règle, cutter, l’atelier est studieux. Les enfants découpent un chat, une note, un chapeau, une
moustache. La recette de leur colle a de quoi surprendre celui qui ignore la colle de peau de lapin. Celle-là se compose
de farine, d’eau, de sucre, de terre et de bière.
Le mélange va garnir les pochoirs que viennent d’achever les enfants. Commencera alors la « vraie » aventure :
appliquer dans le décor urbain ces pochoirs, sur un trottoir, un muret, pourquoi pas sur le macadam.
La colle déposée à l’intérieur des pochoirs sera ensuite ensemencée de mousses. Elles se nourriront de ce substrat,
indispensable pour supporter le choc de la greffe sur le béton. Une greffe verte en forme de chat, de note, de chapeau
et de moustache dans le décor de Saint-Lucien à Beauvais, sans doute le premier quartier « touché » par le « street art
végétal ».
C’est le nom de cet atelier qui se tenait, hier, dans la maison de quartier, avec Benoît Morel, du service municipal H20
(lire l’encadré). Avec lui, d’autres enfants ont appris à réaliser des « bombes végétales » toutes pacifiques. Leur
mélange canon de terre nourricière et de graines jetées çà et là a germé et fleuri dans des décors les plus minéraux !
H20 est aussi à l’origine d’un parcours de 16 étapes en centre-ville, équipées de QR codes. Vous scannez, votre
téléphone vous dévoile une ravissante giroflée des murailles, ou selon le point de vue, une mauvaise herbe à la
mauvaise place.
« La Ville n’utilise plus de produits phytosanitaires, et cette obligation s’appliquera bientôt aux particuliers. Pour les
mauvaises herbes, il y aura donc deux solutions, soit la binette, soit cohabiter avec elles, et donc les connaître ». Benoît
Morel est aussi pragmatique que créatif !
Un «service des actions éducatives»
Huit employés municipaux animent le service « de coordination des actions éducatives ». Il ne s’agit pas d’une
association. Ce service, implanté dans le parc Marcel-Dassault, se fait le plus souvent appeler H20. Un clin d’œil aux
sciences, l’un des quatre thèmes avec l’environnement, la santé et le numérique sur lequel H20 travaille avec les
enfants, de façon ludique.
Les prochains rendez-vous d’août
Les deux premiers rendez-vous ont lieu à l’Ecospace de la Mie-au-Roy, le troisième à la baignade du plan d’eau du
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Canada, tous trois sont fixés à 14 heures.
- Mercredi 3 août Lutherie éphémère, avec des instruments 100 % végétaux. À partir de 8 ans.
- Mercredi 10 août Pique-nique sauvage, une journée en immersion, cueillette de plantes sauvages pour compléter le
pique-nique.
- Mercredi 24 août Pavillon bleu
: les plantes aquatiques, une balade d’observation près d’une rivière, d’un
étang et d’un plan d’eau, à chacun ses mauvaises herbes.
Renseignements et inscriptions : www.beauvais.fr/h2o et Tél : 03 44 79 39 90.
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