Les esprits de la forêt

Les esprits de la forêt
Labyrinthe marionnettique
Installation plastique
Le Jardin Parallèle
72/74 rue de Neufchâtel
51100 Reims
09.81.24.07.66
www.pseudonymo.eu
Coprodu c t io n La Co n d i ti on Pu b l i q u e d e Rou b a ix , l a Compa g nie Ps e ud onymo e t l a Compa g nie S uccursale 101
Les esprits de la forêt
Labyrinthe marionnettique
Le contexte des esprits
L’installation plastique Les esprits de la forêt est une commande de la Condition Publique de Roubaix aux artistes
marionnettistes Angélique Friant et David Girondin Moab.
L’œuvre à la fois plastique et truffée d’éléments interactifs est à mi-chemin entre une installation contemplative et un
parcours immersif.
L’installation est composée de plusieurs modules circulaires déplaçables et interchangeables rattachés par des goulots
(les tunnels) de différentes longueurs. L’ensemble est composé de 7 espaces qui peuvent être présentés conjointement
ou séparément et s’articule comme un objet vivant.
Les esprits de la forêt
Derrière ce titre sylvestre, se cachent entre autres visions, les âmes de bois des pantins d’antan.
Dans cette installation, nous avons cherché la source, ce qui précède la tradition et nous rattache, dans nos pratiques
de marionnettistes d’aujourd’hui, aux origines ; l’esprit qui habite l’objet et lui donne son âme et son enveloppe. Très
vite c’est un autre monde que celui de la forêt qui se met à enfler pour atteindre, au coeur d’un jardin secret, un hymne
à l’objet marionnettique et à ses formes variées d’hier et du monde contemporain.
Les esprits de la forêt s’offre au public dans une quête délicate et secrète.
Le long de ce dédale marionnettique se sont installés des êtres imaginaires qui guident ou perdent le voyageur à
travers le labyrinthe souterrain d’où peut surgir une ombre, une lueur bienfaisante, un jardin secret...
Un espace sorcier se déploie et nous raconte de lieu en lieu, de petits mondes clos en espaces secrets, comment la
marionnette est devenue vivante, comment son histoire réinventée dans cette installation est mêlée à celle du rituel, du
chamanisme, des jeux de l’enfance et des poupées de chiffons. Un monde qui revisite les mythes de l’humanité par un
objet qui côtoie le monde de l’enfance sans en faire véritablement partie, de même qu’il a côtoyé, par le rite, l’enfance
de l’humanité. Déambulation dans le sommeil de ces objets qui n’en sont pas. Déambulation proche du rêve éveillé
dans ce monde où les objets prennent vie, où règnent la nuit étoilée, la quiétude et l’étrangeté des songes.
Un sommeil fait de rêves et de curieuses présences qui projette le visiteur aux frontières du réel et de l’imaginaire, dans
un quotidien falsifié où les présences marionnettiques affleurent le fantastique, le symbolisme, l’irréel, l’onirisme …
Immersion dans un songe.
Angélique Friant et David Girondin
Le passage
A la porte du labyrinthe, au seuil de ce monde d’esprits sylvestres, des règles ainsi qu’un plan de l’exposition sont
dispensés au visiteur. A cet endroit, nous questionnons le seuil d’un monde vers un autre.
C’est ici que le visiteur laisse ses habitudes, ici il se prépare à passer de son monde quotidien à un univers imaginaire qui
détient ses propres codes, ses propres règles. Et s’il s’abandonne, c’est pour mieux se laisser porter par une expérience
hors norme.
Les corridors
Presque tous les rituels d’initiation, aussi infime qu’en soit l’objet, comportent un moment délicat, sensible.
Pour atteindre aux buts cachés dans chacun de ces espaces, le visiteur doit emprunter un goulot sombre dans lequel
il s’engouffre en toute confiance et en se laissant guider par les maigres indices que vont glaner ses sens ou son
inconscient. L’oreille non moins que l’œil recueille les informations que véhiculent ces étranges couloirs qui peuvent
autant vous perdre que vous guider.
Besoins techniques
Création d’un parcours lumineux aléatoire, champs de LED, chemin d’étoiles.
Régie :
• 1 tour mac G5 + clavier + adaptateur VGA
• 1 ampli 5.1
• Adaptateur (7XLR/ RCA mâles)
- 1 carte ADA 8000
- Carte son Digi 02
- 1 câble firewire 400/800
- 1 octopaire XLR/jack symétrique
Les ensorcelés
Nés ou éternels, les personnages intégrés au sol parlent dans leur sommeil.
Ils abordent le visiteur et évoquent les possibles parcours, les risques d’égarements au travers du chemin labyrinthique
qui prend doucement forme ici.
Besoins techniques
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5 vidéos-projecteurs fixés dans le 5 boites noires avec ouverture devant
5 HP + mini amplis
Système d’accroches aux cintres pour VPS nécessaires
L’attrape-rêve
Au milieu d’un espace envahi de branches suspendues, le visiteur égaré se fraye un chemin pour réussir à traverser ce
monde inversé et étrange comme un songe.
Besoins techniques
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5 HP Bose + Caisson de Basse + Câbles + alimentation
Création d’un ciel étoilé
Système d’accroche aux cintres pour branchage nécessaire 5 m. de haut
L’oeil du réel
Une brèche de lumière dans l’espace attire chaque visiteur. Rien, sinon cette brèche dans le mur opaque.
Un oeil se fixe, s’attarde et absorbe le visiteur qui en devient la proie, l’objet d’étude et d’observation.
Besoins techniques
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1 cyclo 4x2 (cyclo3)
1 VP (WA) + player
Les fileuses de sentier
Deux fileuses en miroir tricotent le destin des visiteurs à leur insu. Une conversation marionnettique se tisse, dialogues
de fils, réponses de corps en mouvement et chorégraphie de mots composent le langage de cette curieuse rencontre.
Les marionnettes créées pour cet espace sont inspirées de la technique du Bunraku, de la marionnette portée et de la
marionnette à fils.
Besoins techniques
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4 néons lumière noire
Nombreuses accroches nécessaires (poulies, drisses et élastiques )
Les esprits de chiffons
Dans cet espace, le visiteur est immergé dans une ronde d’esprits abrités par de frêles figures de chiffons. Elles
paraissent innombrables et semblent maintenues dans une vie artificielle, de celle des fétiches.
Cette vie intérieure, subjective qu’accorde l’enfant à sa poupée et l’adulte, à un grincement de bois dans une maison
vide.
Besoins techniques
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Environ 20 petits HPs à adapter sur boites fétiches
Mirages
Les spectateurs arrivent dans un espace sombre comme le cœur d’une forêt. Sur les côtés de ce nid d’obscurité circulent
des silhouettes énigmatiques qui traversent l’espace dans un sens et dans l’autre, en permanence à la recherche d’une
hypothétique sortie.
Les marionnettes créées pour cet espace sont inspirées de la technique Wayang kulit.
Besoins techniques
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2 cyclo 2X4 (cyclos 1 et 2 )
2 VP (WA) + players
Accroche moteur de boule à facette + VPs nécessaires
Plafond polymirroir
Le marionnettarium
C’est le monde à atteindre après avoir traversé les multiples espaces du labyrinthe.
Un paradis mi-réel mi-synthétique qui symbolise cet entre-deux de l’objet marionnettique et l’accès à un univers irréel
qu’il peut nous offrir. C’est aussi, au bout de ce parcours parfois immergé dans le noir, l’échappée salvatrice et libératrice
dans un monde de lumière et de bienveillance, une oasis de verdure.
Le marionnettarium est un espace de 50 à 300 m2.
Il peut éventuellement donner accès aux visiteurs à un temps de restauration adapté au monde de la forêt et du jardin.
Besoins techniques
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1 macbook pro + carte son m-audio profire + adaptateurs XLR/RCA ou XLR / Jacks + 1 cable adat
Plusieurs canapés à habiller en gazon
Structure + caissons plexi
1 plasma 42 «+ 2 19», 2 HP en T1, 2 HP en T2
2 praticables pour Terrier Video, accroche nécessaire pour grand arbre
Création lumière + matériel adapté
Compagnie Succursale 101
La compagnie Succursale 101, est dirigée par Angélique Friant, comédienne-marionnettiste et metteur en scène.
La dramaturgie, élément vertébral du spectacle vivant, s’impose immédiatement comme vecteur du travail de recherche de la
compagnie. Autour de cet axe, tout matériau nécessaire à la représentation peut être engagé dans la création sans souci de code
théâtral, sinon celui que suscite le propos initial.
C’est dans cet esprit que la compagnie Succursale 101 explore les disciplines qui composent actuellement la scène contemporaine
et mêle, avec le souci aigu de créer une dramaturgie forte, des domaines artistiques tels que le théâtre, la marionnette, le masque,
la danse, la musique, la vidéo, le cirque, la magie nouvelle…
A partir de ces matériaux, les spectacles de la compagnie se construisent comme des mécaniques dramaturgiques fortes, vecteurs
d’univers composites et visuels étonnants.
Angélique Friant, metteur en scène
Angélique Friant se forme en art dramatique dans les Classes de la Comédie de Reims sous la direction d‘Emmanuel Demarcy Mota.
Parallèlement, elle s’intéresse au cinéma, à la dramaturgie, à la danse et plus particulièrement au butô.
Elle se forme à la marionnette auprès de David Girondin Moab (compagnie Pseudonymo), puis rapidement collabore à ses créations
et installations plastiques.
Elle fonde sa compagnie Succursale 101 en 2006 et commence son expérimentation marionnettique. Elle crée et interprète Colette
Michard – 2008, met en scène De la porte d’Orléans – 2008, Petit-Bleu et Petit-Jaune - 2009, Le Laboratorium - 2010, De paille,
de bois ou de brique… - 2011, Erotic Michard – 2011, Gerda – 2012, les Spécimens – 2012, L’autre Sommeil – 2013, et Couac en
novembre 2013.
En 2010, David Girondin Moab et Angélique Friant mettent en place Le Jardin Parallèle, lieu de fabrication, de recherches et
d’expérimentations marionnettiques. Puis, ils créent et co-dirigent, depuis 2010, le Festival Orbis Pictus au Palais du Tau à Reims,
festival de formes brèves marionnettiques. Cet événement prend une ampleur internationale dès sa deuxième édition grâce à une
programmation exigeante et audacieuse.
Compagnie Pseudonymo
Créée en 1999, la compagnie Pseudonymo est dirigée par David Girondin Moab, marionnettiste diplômé de l’École supérieure
nationale des arts de la marionnette de Charleville-Mézières.
La formation en arts plastiques – peinture, sculpture, vidéo, scénographie, marionnettes – commune aux membres de la compagnie
oriente les partis pris artistiques vers la recherche d’un langage scénique sensoriel et plastique prééminent.
S’inspirant de romans ou de nouvelles dans lesquels s’impose la relation de l’humain et de la marionnette dans le champ du
fantastique, les spectacles de la compagnie interrogent les notions de présences irréelles à travers l’objet marionnettique et la vidéo.
La compagnie Pseudonymo revendique un théâtre d’illusion qui projette le spectateur dans un voyage au coe ur des angoisses et
des chimères de l’humanité.
David Girondin Moab, metteur en scène
David Girondin Moab est metteur en scène de la compagnie Pseudonymo. Il co-dirige avec Angélique Friant Le Jardin Parallèle,
laboratoire marionnettique et le Festival Orbis Pictus.
Il crée Le Golem en 2004, Variations, Mille et une nuits et Nuits en 2006. Et en 2008 Sortilèges, Un phénomène tout à fait ordinaire
et Imomushi adapté de la nouvelle La chenille d’Edogawa Ranpo.
Alternant spectacles et installations, David Girondin Moab met en espace La part Invisible au Cryptoportique de Reims et transforme
en 2008 et 2009 le hall de la Caserne des pompiers d’Avignon en parcours onirique déambulatoire avec Ici reposent et Fabrique
fétiche.
Il crée en novembre 2009 Glouchenko et collabore avec Pierre Huyghe à l’installation Acclimatation, au Musée des Arts Populaires.
Il crée les scènes d’ombromanie du film The host and the cloud réalisé et présenté en novembre 2010 au Centre Pompidou de Paris.
En 2011, il met en scène et interprète la performance Poisons avec Edith Scob à la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain et
Octopoulpe le Vilain au Festival mondial des théâtres de marionnettes de Charleville-Mézières. Il crée Der Nister à la comédie de
Reims en 2012.
En 2013, il réalise la mise en scène du spectacle intitulé Le Grand Architecte à la Salamandre de Vitry le François scène conventionnée
aux Arts de la marionnette, et la création, en collaboration avec Angélique Friant de l’installation plastique Les esprits de la forêt à la
Condition Publique de Roubaix.
Contacts
Diffusion
Pauline Duquesne
06 98 92 09 69
[email protected]
Conception plastique et dramaturgie
Angélique Friant et David Girondin Moab
Assistant à la scénographie
Julien Archieri
Création vidéo
Yragaël Gervais
Création Son
Uriel Barthélémi
Avec la participation de
Alexandre Fernandes
Violaine Fimbel
Sophie Hauller
Frédéric Jeannot
Maxime Le Gall
Jimmy Lemos
Gaëlle Prodhon
Mélanie Rebolj
Julien Royer
Evandro Serodio
Laurie Waldung
L’équipe des compagnies Pseudonymo et
Succursale 101
Pauline Duquesne
Sylvie Fernandez
Sixtine Grimond
Nicolas Poix
Delphine Tissot
Crédits photos & maquettes Nicolas Poix,
Gaëlle Prodhon, Julien Archieri, Sylvie
Fernandez, Succursale 101 et Pseudonymo
Conception graphique Sylvie Fernandez.
Création du visuel Page 1 : Mélanie Rebolj
et Sylvie Fernandez