Rapport d`activités 2008 de la Mission Locale de Clichy
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Rapport d`activités 2008 de la Mission Locale de Clichy
2 L’équipe de la Mission Locale Vincent BOSC, Directeur Seeron RUNGIAH, Assistante de direction Carole FERREIRA, Responsable de secteur chargé du pôle emploi formation Philippe N’DJOLI, Chargé de relations entreprises Jean ROURE, Chargé de relations entreprises Marie-Soizic LANCELLOTTI, Conseillère en insertion professionnelle Valérie LECERF, Conseillère en insertion professionnelle Philippe DUFOUR, Responsable de secteur chargé du pôle accueil Guilda CELESTIN, Chargée d’accueil Carole L’HONOREY, Secrétaire du pôle accueil Fadime AYGÜN, Conseillère en insertion professionnelle Jean-Marc FRANÇOIS, Conseiller en insertion professionnelle Laurent GUILLOT, Conseiller en insertion professionnelle Salima KHALLOUT, Conseillère en insertion professionnelle Raphaël MICHAUX, Conseiller en insertion professionnelle Jeanine TSHAMALA-MANDE, Conseillère en insertion professionnelle Nous dédions ce rapport d’activités 2008 à Vincent PEYRELADE, Responsable du Pôle Emploi Formation de la Mission Locale qui nous a brutalement quitté en Août 2008 après 13 ans au service de l’emploi des jeunes clichois. Il était ici aux côtés de Bertrand SCHWARZ, l’inventeur des Missions Locales, à la Mission Locale de Clichy en 2006. Sommaire Ce rapport est présenté en fonction de la répartition par axe de l’activité des Missions Locales définie par la Convention Pluriannuelle d’Objectifs signée avec l’Etat en 2008. Bilan et Perspectives Axe 1 : Repérage, accueil, orientation, information Axe 2 : Accompagnement des parcours d’insertion Axe 3 : Développement d’actions pour favoriser l’emploi Axe 4 : Expertise et observation du territoire Axe 5 : Ingénierie de projet et animation locale Annexes statistiques 3 4 6 8 21 30 31 34 Bilan Les Grands axes de développement pour la Mission Locale fixés en 2008 pour marquer une nouvelle étape dans son action après 25 années d’une existence déjà riche de réalisations étaient : • Renforcer le lien avec le tissu économique local pour favoriser l’accès à l’emploi des jeunes clichois, • Renforcer la présence de la Mission locale sur le territoire afin que le maximum de jeunes concernés puisse bénéficier de ses services, • Favoriser l’implication citoyenne des jeunes usagers de la Mission Locale et l’écoute de leurs préoccupations par la municipalité. Clichy Mag, articles dans le « ça com », SMS, mails… pour informer la population jeune de la ville de son action en attendant le site Internet. Avec le soutien de la politique de la Ville, elle a renforcé son réseau partenarial en créant et formant un réseau d’ambassadeurs, de relais au sein des structures d’accueil de proximité des jeunes afin de faciliter l’orientation vers la structure. Cela s’est traduit par un maintien du nombre de nouveaux accueils (620 en 2008) et une augmentation significative de plus de 8% des jeunes en suivi (1 433 en 2008). Favoriser l’implication citoyenne des jeunes usagers de la Mission Locale et l’écoute de leurs préoccupations par la municipalité Renforcer le lien avec le tissu économique local A partir de la dynamique du comité de rédaction de la lettre créé en 2006, le collège Jeunes des représentants des usagers au CA de la Mission Locale a été complètement renouvelé en 2008. Ses nouveaux membres ont participé à la conception et à l’organisation de la journée des 25 ans de la Mission Locale. L’agenda citoyen 2009 réalisé à cette occasion a permis de valoriser cette démarche et le collège jeunes de la Mission Locale » est actuellement sollicité pour réfléchir au contenu du site internet de la Mission Locale afin qu’il réponde au mieux besoins des jeunes. Une 2ème vice-présidente issue du Collège Jeune a été nommée et représentante la Mission Locale à l’Office Public de l’Habitat. Les audiences régulières menées à la Mission Locale par l’Elue à la Jeunesse qui rencontre également régulièrement le collège jeune permettent de favoriser la compréhension et le dialogue entre les jeunes clichois et la municipalité. Sur cette première année, plus d’une cinquantaine de jeunes ont pu ainsi évoquer leurs projets de vie et partager leurs préoccupations avec le Maire ou l’élue à la Jeunesse avec le soutien de l’équipe de la Mission Locale. Par ailleurs, près d’une centaine de jeunes ayant fait une demande d’emploi directement à la Mairie ont pu être réorientés et être reçus et accompagnés dans leur démarche de recherche d’emploi par la Mission Locale. Le renforcement du lien avec le tissu économique local pour favoriser l’accès à l’emploi des jeunes clichois s’est traduit par l’organisation de rencontres et de sessions de recrutement entre les jeunes et les entreprises partenaires comme la journée Villebus avec la RATP mais surtout par la signature d’une charte de partenariat en faveur de l’emploi des jeunes clichois avec 25 Entreprises partenaires le 27 novembre dernier en Mairie à l’occasion des 25 ans de la Mission Locale qui a été un évènement marquant de l’année tant pour la Mission Locale que pour la ville. La Mission Locale a ainsi été en contact régulier avec plus d’une centaine d’entreprises donc plus de la moitié issue du territoire clichois. Cette dynamique a permis de contenir les premiers effets de la crise et d’obtenir une augmentation de 13 % du nombre de contrats de travail signés par les jeunes passés à la Mission Locale en 2008 (plus de 600 contrats). Renforcer la présence de la Mission Locale sur le territoire La Mission Locale a développé son action de communication : nouvelle identité visuelle, dépliants, affiches, lettre d’information, page dans le 4 Et perspectives Le soutien aux jeunes fragilisés par la crise sur les financements des Missions Locales par les collectivités locales (villes et région). Si la démarche en direction du monde économique a été bien relancée, il convient de continuer à cependant à agir pour lutter contre les différents freins à l’accès à l’emploi que peuvent rencontrer les jeunes. Dans un contexte où la crise fragilise encore plus leur vie quotidienne, l’accent va être mis sur les moyens de les accompagner le plus efficacement possible dans différents domaines comme : • Les ressources financières avec la reprise prochainement par la ville de l’animation du Fonds d’Insertion des Jeunes qui était jusqu’alors uniquement abondé et géré par le Conseil Général, • La santé avec une réflexion sur la création d’un lieu d’accueil et d’écoute adapté à aux jeunes, • Le logement avec la poursuite de l’effort en faveur du développement d’une offre de logement en direction de la jeunesse. • La formation avec le soutien toujours renouvelé de la ville de Clichy à la mise en place sur son territoire d’une Ecole de la deuxième chance. L’expérimentation lancée par le Haut-Commissaire à la Jeunesse Martin HIRSCH En parallèle de ces mesures, le Haut-commissaire à la Jeunesse Martin HIRSCH a mis en place une commission de concertation sur la jeunesse et un fonds d’expérimentation pour la jeunesse a été doté d’un budget global de 150 millions d’euros pour deux ans réparti comme suit : (60 M€ en 2009, 90 M€ en 2010). Le Maire de Clichy et l’élue à la Jeunesse ont rendu public le 25 mars dernier un courrier adressé à Martin HIRSCH marquant la volonté de Clichy de s’inscrire dans cette démarche. Depuis lors, nous avons déposé le 25 juin avec 12 Missions Locales du 92 un projet autour de l’axe 1 (les sorties prématurées du système de formation initiale) qui permettraient de construire un projet en lien avec l’Education Nationale pour éviter les ruptures entre la sortie de l’école et l’arrivée dans les Missions Locales. Il s’agirait de la mise en place d’une plateforme de coordination des acteurs de l’orientation, de la formation et de l’insertion des jeunes : Education Nationale, CFA, Région Ile de France, Mission locale, Entreprises, Service Public de l’Emploi. Cette plateforme aurait pour objectifs de : - faciliter l’accès à l’apprentissage par une préparation en amont des jeunes 16/25 ans futurs salariés - optimiser le maintien et la pérennité du contrat d’apprentissage par l’accompagnement dans l’entreprise du salarié et de l’employeur. Accompagnement personnalisé, y compris dans l’entreprise, des jeunes entrants et/ou signataires d’un contrat d’apprentissage Nous visons environ 300 jeunes sur les Hauts-de-Seine sur les 3 ans de l’expérimentation si nous sommes retenus. La date limite pour les projets a été fixée au 15 juin. Le Plan Jeunes du gouvernement L’axe principal de ces mesures est la relance de l’emploi aidé tant dans le secteur marchand que non marchand pour inciter à l’embauche de jeunes demandeurs d’emploi. Clairement, il s’agit de favoriser l’insertion des jeunes par la mise à l’emploi ou en formation plutôt que par le développement d’aides du type RSA Jeunes. 4 grands axes : le développement de l’alternance, la relance des contrats aidés (CAE et CIE), un contrat d’accompagnement formation à la rentrée et 7 200 places supplémentaires pour les écoles de la deuxième chance. On ne peut que regretter une absence de renforcement des moyens des Missions Locales pour assurer l’accompagnement des jeunes et la promotion de ces nouvelles mesures. L’Etat fixe de plus en plus d’objectifs en matière de promotion des contrats aidés mais s’appuient essentiellement 5 Axe 1 : repérage,accueil, information, orientation Pour les prestations emplois, les jeunes sont inscrits directement par les conseillers sur les ateliers emplois (quatre par semaine) sans passer par une réunion d’information collective. Cela permet de réduire les délais d’inscriptions et d’engager les jeunes plus rapidement dans une démarche de recherche d’emploi. Une nouvelle organisation de l’accueil pour favoriser l’accueil des jeunes à la Mission Locale Suite aux rencontres menées en 2008 avec les structures jeunesse de la commune dans le cadre du projet CUCS « favoriser l’accès à la Mission Locale», nous avons pu recueillir les besoins de ces partenaires. Ainsi le délai d’attente pour qu’un jeune puisse être reçu par un conseiller ou sur les prestations emploi de la Mission Locale a été très souvent soulevé. La Mission Locale a ainsi élaboré une nouvelle organisation afin de fluidifier l’accueil des jeunes et réduire les délais d’attentes. Une action spécifique en direction des jeunes en voie de déscolarisation Une mise en oeuvre depuis septembre La Mission Locale effectue un travail constant de repérage, d’information et de prévention face à un public en difficulté d’insertion. Le projet présenté dans le cadre du CUCS « favoriser l’accès à la Mission Locale à des jeunes déscolarisés ou en voie de déscolarisation… » mené en 2008 répond à ces préoccupations. Il a comme objectif de lutter contre toute forme d’errance et de délinquance en agissant auprès des jeunes Clichois, sans solution d’insertion. Il s’est décliné sous forme d’actions d’information, de sensibilisation et d’accompagnement et a permis de consolider le partenariat de proximité tout particulièrement avec le CIO d’Asnières. Mise en oeuvre depuis septembre 2008, cette nouvelle organisation prévoit pour les premiers accueils, des plages de rendez-vous individualisées (à une heure fixe avec le nom du conseiller) tous les jours de la semaine. L’objectif est de pouvoir proposer un rendez-vous dans la semaine afin de réduire la déperdition. L’année est répartie en période creuse et en période chargée en fonction de l’activité. Nous pouvons ainsi atteindre en période chargée un potentiel de 32 nouveaux jeunes dans la semaine. Cette nouvelle formule offre de nombreux avantages : une permanence de premier accueil tous les jours, un large choix des plages horaires un premier Accueil sur rendez-vous sans attente et une possibilité de personnaliser le RV. Pour les jeunes déjà suivis, en cas d’absence, les conseillers prévoient des plages de rendez-vous libres sur leurs agendas qui pourront être proposés par la Mission Locale aux jeunes ou aux partenaires. Un salarié d’astreinte (conseiller et ou responsable du pôle accueil) peut également recevoir des jeunes en « urgence » en d’absence du conseiller référent. Une action de prévention et d’information Une action de prévention et d’information en direction de jeunes scolaires sans affectation organisée conjointement par le CIO et la Mission Locale dans le cadre d’une plate-forme d’accueil collective. Ainsi, la mission locale a rencontré des jeunes de niveau post 3ème convoqués au CIO. Cette rencontre a permis de les informer sur les missions, rôle et fonctionnement de la structure. Un rendez-vous a été proposé à chacun en fin de 6 réunion pour un entretien individuel avec un conseiller référent Cette action permet d’éviter des situations d’errance ou un sentiment d’abandon que peut ressentir un jeune sans solution scolaire. La présence de la Mission Locale rassure le public car il comprend qu’il peut être accompagné dans un autre cadre que celui de l’Education Nationale et que des solutions d’insertion professionnelle sont envisageables. et les rassurer. A partir d’un travail partenarial, 10 jeunes ont trouvé une solution scolaire. Par ailleurs, 19 jeunes ont pu bénéficier de nos services en étant accompagnés par notre structure. 4 autres jeunes ont été renseignés et dirigés vers des structures plus adaptées (BIJ, CIO…) à leur demande. Une permanence «jeunes scolaires sans affectation» La Mission Locale propose également une permanence spéciale « jeunes scolaires sans affectation » de juin à octobre, complément du travail de veille effectué tout au long de l’année scolaire pour des jeunes en voie de déscolarisation. Cette permanence a pour objectif d’accueillir le public sans affectation qui fait une démarche volontaire en Mission Locale, pour l’informer sur ses missions et le diriger, quand nécessaire, vers le CIO dont il dépend. Un professionnel de la Mission Locale est mobilisé en particulier pour ce public et accompagne les jeunes en temps réel ou sur rendez-vous. Les perspectives Ce projet sera renouvelé en 2009 dans son intégralité. Les deux premières actions seront proposées à l’identique de cette année, avec les mêmes partenaires. La réforme de la voie professionnelle supprimant la quasi totalité des BEP (4 seront préservés en 09) et proposant un Bac Pro en 3 ans à l’issue de la 3ème sera effective pour l’Education Nationale à la rentrée scolaire 2009. C’est pourquoi, le public scolaire ou en voie de déscolarisation aura d’autant plus besoin d’être guidé et orienté au mieux dans ce nouveau contexte par les différents professionnels de l’orientation dont ceux de la Mission Locale. Un travail en réseau avec la cellule de veille éducative La Mission Locale participe également, tout au long de l’année, aux réunions « cellule de veille des déscolarisés » organisées par la Ville permettant de repérer et de recenser ce public et lui apporter des solutions à partir de la concertation des différents acteurs concernés. Enfin, la Mission Locale est présente aux réunions organisées par le CIO et la Mission Générale d’Insertion (MGI) pour faire le point sur les situations et dresser à terme un bilan. Cette action nous paraît aujourd’hui indispensable à mener pour ce public spécifique, face à ce système complexe, public qui se tourne de plus en plus vers notre structure spontanément ou orienté par des partenaires locaux. Les résultats Grâce à cette permanence « jeunes scolaires », 33 jeunes ont pu être recensés. Ce public, en difficulté face au système qu’il ne comprend pas bien, se dirige parfois vers la Mission Locale. Nous prenons le temps de l’écouter, de le diriger vers le CIO après une concertation avec le partenaire. Nous souhaitons apporter une réponse à ces jeunes désemparés 7 Les Chiffres de l’accueil 619 1 429 jeunes accueillis en premiers accueils jeunes accueillis en suivi dans l’année 54,5% 51,5% 60% 54% sont des femmes sont des femmes ont moins de 22 ans ont 22 ans et plus 60,5% 65% ont un niveau scolaire inférieur au niveau IV (Baccalauréat) ont un niveau scolaire inférieur au niveau IV (Baccalauréat) 22% 24% habitent dans habitent dans une zone une zone urbaine sensible urbaine sensible Axe 2 : accompagnement des parcours d’insertion d’orienter sur ces dispositifs. Les jeunes peuvent élaborer ou confirmer un projet à partir de 3 phases distinctes : une phase dite « d’exploitation » du parcours et des potentialités ; une phase « concrète » abordant les métiers par des stages en entreprise et/ou des plateaux techniques et une phase de « stratégie d’objectifs » déterminant les étapes à parcourir pour atteindre l’objectif assigné. Cette année, 97 POP (81 POP collectifs et 16 POP individuels) ont été proposés aux jeunes. 29 ont été réalisés dont 4 en individuel soit 30% des orientations sur ce type de module. Ces actions, non rémunérées et condensées sont destinées à un public plus autonome et plus mâture que celui orienté sur les formations « pôle de mobilisation » dont l’objectif est aussi l’élaboration ou la confirmation d’un projet professionnel. L’intérêt et la qualité des modules « POP » ne sont pas remis en cause mais leur rythme en discontinu et l’absence de rémunération peuvent être des éléments d’explications au pourcentage d’abandon que nous constatons (61%). L’accompagnement vers le projet professionnel Accompagner les jeunes dans la définition et la validation de leur projet est une des priorités de la Mission Locale. Les conseillers élaborent avec chacun un parcours individualisé prenant en compte les différentes étapes à mettre en œuvre pour atteindre l’objectif clairement identifié : la finalité étant l’emploi durable. Beaucoup d’entre eux ont quitté le système scolaire sans aucune qualification, méconnaissent le monde du travail et ont une représentation des métiers visés restreinte et stéréotypée. Ils ont besoin de mesurer les enjeux, la réalité et les exigences que représentent les secteurs d’activités susceptibles de les motiver. Le conseiller en Mission Locale a, à sa portée, un panel d’outils qui traitent de l’orientation professionnelle et qu’il utilise pour aider le jeune à construire, consolider ou confirmer un projet. L’évaluation du Niveau de Connaissances Générales Les lieux d’orientation Pour avoir des éléments précis sur le niveau des jeunes, en dehors du déclaratif sur leurs parcours scolaire, nous leur proposons d’effectuer une évaluation (ENCG) qui permet d’évaluer les savoirs de base (maths, français, raisonnement logique…) en rapport avec un métier à exercer, même si celui-ci n’est pas encore validé à L’ADAF-APP, centre de formation à Clichy, partenaire de la Mission Locale. Ainsi, nous pouvons mesurer les écarts entre le niveau du jeune et son objectif professionnel et déterminer les étapes de parcours indispensables pour atteindre la qualification envisagée ou l’emploi souhaité. C’est pour les jeunes, une épreuve de réalité à laquelle ils se confrontent volontiers. Ils comprennent l’intérêt de la démarche et cela leur permet d’avoir à un instant « T » une perception très concrète de leur niveau. 98 jeunes ont adhéré à cette démarche en 2008 et ont passé ces tests d’évaluation. Afin de rendre les jeunes acteurs de leur parcours d’insertion, les conseillers proposent, au plus autonomes, d’être dans une démarche active en allant chercher des informations sur les métiers visés. Le CIDJ (centre d’information et d’orientation de la Jeunesse), la Cité des Métiers à la Villette, le CIO (centre d’information et d’orientation), les enquêtes métiers auprès de professionnels, sont autant de démarches constructives pour aborder la question de l’orientation. Les modules d’orientation Depuis 2005, la Mission Locale utilise deux modules d’orientation appelés POP (Parcours d’orientation Professionnelle) l’un réalisé en collectif et l’autre en individuel. Deux conventions de partenariat signées avec les Missions Locales de Gennevilliers et de Nanterre , proposant ces modules financés par le Conseil Régional d’Ile-de-France, nous permettent 8 Les ateliers de découverte des métiers et de l’enttreprise (ADME) à la Mission Locale En complément des outills d’accompagnement au projet présentés précédemment, la Mission Locale propose, en interne, depuis en 2008 des actions de découverte des métiers et de l’entreprise. Ils permettent de favoriser l’émergence de projets et de parcours d’insertion professionnelle. Ils mettent en relation des jeunes, dont le projet est validé, avec des partenaires en capacité de proposer des solutions d’insertion et traitent de secteurs porteurs d’emplois ou « en tension » à partir de journées portes ouvertes impliquant le partenariat local et le monde économique. L’action se déroule en deux temps : le matin consacré au volet emploi et l’après-midi au volet formation en présence de professionnels d’un secteur d’activités, de l’orientation et de l’insertion intervenant auprès de jeunes clichois (entre 6 à 12 jeunes par action) orientés par les conseillers. 9 ateliers présentant chacun un secteur professionnel Ces actions ont abordé 9 secteurs d’activités différents. Elles ont permis de positionner les candidats dans un principe de réalité. Animées par deux salariés de la Mission Locale, ces journées, riches et denses dans leur contenu, ont été très interactives grâce à une participation importante du public. Nous avons constaté des écarts importants en terme de mobilisation du public en fonction des secteurs visés allant de 9 inscriptions pour le secteur du BTP à 21 pour celui du sanitaire et social ou celui des métiers de l’aérien. Nous soulignons que les évolutions de carrière dans certains secteurs d’activités, comme l’hôtellerie et la restauration, sont des facteurs de motivation, notamment pour un public peu qualifié. Le public concerné Ces actions ont été proposées aux missions locales de la Boucle Nord des Hauts-de-Seine (Asnières, Colombes, Gennevilliers et Villeneueve-la-Garenne) et aux adultes clichois bénéficiaires du PLIE. Pour 115 inscriptions, 72 personnes ont effectivement participé soit 63%. 61 jeunes clichois ont participé. 80% du public accueill étaient d’un niveau inférieur ou égal à V et 56% étaient des femmes. 2/3 des participants étaient issus d’un quartier CUCS et 1/3 de la ZUS. Ces pourcentages étant supérieurs à la part de ce public au sein de la Mission Locale démontrent l’impact de ces actions auprès des publics cibles. Des partenaires mobilisés Ces actions ont mobilisé 17 partenaires différents dont le CIO d’Asnières et le Pôle emploi de Clichy et 14 partenaires issus de l’entreprise ou du domaine de la formation professionnelle. Les partenaires apprécient particulièrement ces temps d’échanges car ils peuvent promouvoir leurs métiers, parler de leur organisme, rencontrer des jeunes et se construire ainsi un vivier de candidats intéressés. Une insertion professionnelle facilitée à l’issue A l’issue des actions collectives, 81 % des participants ont une solution d’insertion professionnelle : 17 CDD 14 femmes et 3 hommes, 12 CDI ou contrats en alternance à part égal entre les deux sexes, 18 Formations professionnelles dont 13 femmes et 5 hommes. Ces résultats, très encourageants, ont été obtenus après de nombreuses mises en relation entre les jeunes et les professionnels intervenants et à partir d’un véritable travail d’équipe au sein de la mission locale. Les perspectives Pour la poursuite de cette action en 2009, une campagne de communication plus importante sera menée, notamment en direction des professionnels des structures de proximité. Ces partenaires peuvent, s’ils le souhaitent, assister aux ateliers à titre informatif. Ils seront ainsi, plus à même d’orienter des jeunes des quartiers vers la mission locale pour qu’ils puissent en bénéficier. Enfin, nous prévoyions d’accompagner des groupes de jeunes dans des salons et forums pour les aider à rentrer en contact avec des recruteurs et élargir leur choix professionnel. 9s L’accompagnement vers la formation professionnelle La formation professionnelle est une des préoccupations majeures des jeunes que nous recevons. Néanmoins, elle arrive souvent dans un second temps, après qu’ils se soient confrontés à la réalité du monde du travail et comprennent la nécessité d’obtenir une qualification ou un diplôme pour être plus à l’aise face aux exigences des entreprises. Certains, sans aucune qualification, souhaitent apprendre un métier. Ils ont besoin, d’être guidé pour élaborer un projet, appréhender le monde de l’entreprise sur le terrain à partir de stages pratiques et reprendre confiance en eux, après trop d’échecs cumulés. Cependant, vouloir effectuer une formation professionnelle, gratuite et rémunérée, demande aux jeunes de la persévérance, de la motivation et de la maturité, notamment en direction des secteurs les plus prisés. Dans le cadre de la sélection à laquelle ils vont être confrontés, ils doivent être en capacité de réussir les tests écrits, d’argumenter en entretien de motivation leur choix professionnel et mettre en avant leurs connaissances du secteur visé. Enfin, certains ne peuvent envisager de se former du fait de leur situation sociale trop précaire et par nécessité se tournent vers une recherche d’emploi. Une demande de formation en baisse L’émergence d’une « demande » se fait dans le cadre d’un diagnostic partagé (et négocié), le jeune restant au final maître de ses choix. Même si le conseiller peut influer sur la décision du jeune, il est beaucoup plus difficile de convaincre un jeune qu’une bonne formation est souvent plus opportune, dans l’optique d’une insertion durable, qu’un emploi précaire. 565 jeunes ont exprimé une demande de formation sur un total de 1 433 soit 39% du public en suivi. Cette demande est nettement inférieure à celle de l’emploi (61%) et est en baisse significative comparativement à 2007 (46,5%). Les femmes sont nettement plus nombreuses à vouloir se former (54%), constat qui n’évolue pas d’une année à l’autre. Globalement, comme l’an dernier encore, les jeunes diplômés et, ceux âgés de 22 ans et plus sont les plus nombreux à vouloir se former (342 contre 223 jeunes non qualifiés soit 39 % de jeunes sans qualification, 28% de niveaux V et 32% de niveaux IV et + et 60 de plus de 22 ans). La formation peut être perçue pour certains comme une obligation pour être encore mieux qualifié et donc plus employable. Elle peut aussi être une opportunité, voire un refuge, pour ne pas rester dans une forme d’inactivité contrainte, surtout pour les jeunes qui ont récemment perdu leur précédent emploi du fait des compressions de personnel liés à la situation économique, et sans perspective de parvenir à retrouver du travail rapidement. Les principaux secteurs visés par les jeunes en demande de formation professionnelle sont assez identiques d’une année à l’autre, nous trouvons par ordre de préférence : - Les services aux personnes et à la collectivité, - Le transport et la logistique, - Les services administratifs et commerciaux, - La vente et la distribution, - Les services de l’information et de la communication, - Le secteur du Bâtiment et des travaux publics, - Le secteur de l’intervention sociale, du développement local et de l’emploi. Avec, en fonction des secteurs, une représentation très forte du public féminin ou du public masculin en fonction des métiers ciblés. 565 demandes de formation Des entrées en formation en hausse Nous observons 269 entrées en formation en 2008 soit 48% des orientations, résultat en progression et nettement supérieur à 2007 (32%). Les catégories les plus représentés sont les femmes (61%) et les jeunes âgés de 22 ans et plus (54%) . La répartition par niveau est la suivante : niveau VI et Vbis (53%), niveau V (18%) et niveau IV et + (29%) Entre les demandes et les résultats obtenus, nous constatons que le critère d’âge des jeunes est bien en corrélation et que les femmes et les niveaux 10 VI et VBis sont, comme en 2007, mieux représentés dans les entrées effectives en formation que dans les demandes ce qui conforte l’engagement Je suis originaire de province où j’étais déjà suivi par fort de la structure, dans son rôle de conseil et des Missions Locales. A Clichy depuis un an, j’ai aussi d’accompagnement des jeunes de bas niveau de mes habitudes dans cette Mission Locale. J’ai participé qualification, confrontés à un système très rigide aux ateliers de recherche d’emploi et à l’atelier Culture complexifiant l’accès à la qualification. pour tous. Je viens de terminer un bilan de compétences Nous constatons que le taux de satisfaction de la avec comme projet de devenir moniteur éducateur et demande est très important pour les jeunes non je prépare l’examen en suivant une remise à niveau à qualifiés, ce qui s’explique, par le pourcentage l’ADAF-APP de Clichy. En parallèle, je travaille dans une beaucoup plus élevé des demandes de formation pâtisserie pour gagner ma vie. du public qualifié (60%). Romain, 22 ans En 2008, nous observons 269 entrées dans les mesures formation pour 222 jeunes différents. tivité où il souhaite travailler et L’écart entre les entrées dans les mesures et les jeunes était plus important l’année dernière (273 entrées et 200 jeunes). d’envisager des solutions d‘insertion professionnelle. C’est souvent le sas Cela se traduit donc par une augmentation du nombre de jeunes ayant obligatoire à une entrée en formation qualifiante. Les organismes porteurs de ces actions ont signés une convention de suivi une action de formation. partenariat avec notre structure. La collaboration est fructueuse et bien installée. La mission locale est présente à tous les comités de suivi et de Les formations d’insertion pilotage organisés par nos deux partenaires soit plus d’une quinzaine dans prédominantes l’année au total. L’offre de formation est plus abondante pour les actions dites d’insertion. C’est le cas des formations « pôle de mobilisation » intégrées dans le dispositif Avenir Jeunes depuis 2008. Ce dispositif réunit maintenant la mo- Une offre de formation qualifiante et bilisation, la linguistique et professionnalisante restreinte les espaces dynamiques L’offre de formation qualifiante est très dispersée er répond à des critères d’insertion et propose des bien précis en terme de typologie du public (niveau, statut, âge…) auxparcours très individualisé quels les candidats doivent répondre avec exactitude. Les jeunes sont en fonction des besoins, en concurrence entre eux puisque les demandes sont bien supérieures à du profil et des objectifs l’offre. Les organismes de formation, soumis à une obligation de résultats que se donne le jeune. Ce dispositif n’a pu démarrer qu’en mars 2008 ce et de moyens sont très sélectifs ce qui exclue souvent les plus éloignés qui a engendré une déperdition importante du public pour les organismes de l’emploi. Les formations PAQ « Programme d’Accès à la Qualification » permettant de formation comme pour les missions locales. On notera la prédominance de ces formation puisqu’elles ont concerné de préparer les bénéficiaires prioritairement à l’entrée en formation cer116 jeunes. Seule la motivation du jeune est mesurée sans autre critère tifiante ou à l’accès à l’emploi sont en nombre beaucoup trop restreint de sélection, ce qui facilite grandement leur accès. Elles permettent aux et exigent souvent des profils supérieurs au public visé dans le cahier jeunes d’élaborer un projet professionnel, de déterminer le secteur d’ac- des charges. En toute logique, les jeunes du « dispositif Avenir Jeunes » 269 entrées en formation 11 devraient accéder davantage à ces formations « PAQ » comme seconde étape de parcours avant la qualification. La sélection trop rigide d’un grand nombre d’organismes exclue une grande partie du public de bas niveau de qualification, en particulier, les jeunes dont la langue française n’est pas leur langue d’origine. Entre la formation « Avenir jeunes » et la formation « PAQ » il existe un fossé qui n’est comblé à ce jour par aucune mesure spécifique. De ce fait, certains jeunes ayant effectué une formation « Avenir jeunes » ont parfois le sentiment d’un énième échec. Ils n’ont pas d’autre choix que celui de se confronter à la dure réalité du marché de l’emploi et à la précarité. Certains ont recours à la formation payante dès lors qu’aucune offre sur le marché du droit commun n’ait été repérée ou que le temps d’attente pour y accéder est trop important. La mission locale est habilitée à établir des aides financières dans le cadre du FIJ et soutien ainsi des projets de formation cohérents. Un partenariat toujours vivace avec l’ADAF-APP Quand cela s’avère pertinent et envisageable, les conseillers proposent aux jeunes volontaires d’effectuer une remise à niveau dans le cadre de la méthode APP (Atelier Pédagogique Personnalisé) au sein de l’organisme ADAF à Clichy. Ce travail individualisé, modulaire et très encadré peut s’articuler avec une réflexion sur le projet ou une recherche d’emploi. L’ADAF propose également la préparation à différents concours ou à des tests d’entrées en formation. Dans ce cas précis, les jeunes ont déjà validé un projet professionnel. En 2008, 57 jeunes ont effectué une formation dans le cadre des APP. Enfin, nous regrettons que la Région Ile de France ait décidé de supprimer fin 2008 le dispositif chéquier langues. Il permettait aux jeunes de renforcer leurs acquis dans une langue étrangère pour être plus opérationnel sur le marché de l’emploi. La raison évoquée est celle du recentrage sur les priorités dégagées du Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles, à savoir le renforcement des actions pour les publics les plus éloignés de l’emploi et l’insertion professionnelle des 57 jeunes en APP 12 demandeurs d’emploi par l’accès à la qualification et la certification. Un jeune ne maîtrisant pas suffisamment l’anglais aura beaucoup plus de mal à s’insérer sur le marché de l’emploi. Pour la Région Ile de France ce n’est malheureusement pas une priorité dans son plan. Perspectives 2009 : Avec les besoins émergents de qualification, liées aux mutations de la société (développement des services aux personnes, des métiers liées aux économies d’énergie et à la protection de l’environnement, au développement durable…) et du marché de l’emploi (recherches de nouvelles qualifications et compétences…), il est souhaitable qu’il y ait une réflexion en profondeur pour créer les conditions d’une offre améliorée, en qualité et quantité, dans le domaine de la formation professionnelle pour faire face aux enjeux de demain. La période de crise actuelle serait une opportunité de requalifier utilement un bon nombre de jeunes en recherche d’insertion professionnelle durable. Mesures Formation utilisées Femme Homme Total Conseil Régional Qualifiant 7 8 15 Conseil Régional Programme D'Accès à la Qualification 17 11 28 Conseil Régional Projet de territoire IDF 1 0 1 Conseil Régional Passerelle Apprentissage 0 1 1 Conseil Régional Pôle de Mobilisation 52 30 82 Conseil Régional Pôle Linguistique 19 8 27 Conseil Régional Espace Dynamique Insertion 3 4 7 Conseil Régional Chéquier Langue IDF 1 2 3 AFPA Qualifiant 0 3 3 AFPA non qualifiant 2 1 3 Conseil Général 1 0 1 Atelier Pédagogique Personnalisé IDF 35 22 57 Formation Armée EPIDe 1 1 2 Formations diverses non conventionnées 26 13 39 Total 165 104 269 Nombre de jeunes concernés 134 88 222 L’accompagnement dans la vie quotidienne Le quotidien d’un jeune est fait de désirs, d’aspirations, de préoccupations où se mélange le sport, la culture, les loisirs, la santé, le logement, la citoyenneté, le professionnel. C’est la raison pour laquelle la Mission Locale a un rôle d’intervention global et doit prendre en compte les dimensions économiques, sociales, culturelles et institutionnelles des jeunes. Rester à l’écoute des difficultés des jeunes nécessite de se doter d’un partenariat diversifié, de s’ouvrir sur l’extérieur et de développer les possibilités de solutions originales. Selon Bertrand Schwartz « la Mission Locale ne doit pas tout faire, mais faire faire et faire avec ». Lutter contre les inégalités de santé : Le bilan de santé comme outil de prévention Depuis avril 2005, nous proposons aux jeunes suivis par la Mission Locale un Bilan de Santé anonyme et gratuit. Ce bilan est assuré par le Centre Municipal de Santé (CMS) de la ville de Clichy. Ce bilan comporte un entretien médico-social avec une infirmière, deux consultations avec un médecin généraliste suivi selon les besoins de consultations avec des spécialistes du CMS (chirurgie dentaire, gynécologie, dermatologie, ophtalmologie…). Les jeunes bénéficient des services de l’assistante sociale de la CRAMIF de permanence au CMS afin de résoudre des difficultés liées à leur couverture sociale. Une difficulté accrue à mobiliser les jeunes sur leur santé Pour l’année 2008, 34 bilans ont été réalisés contre 57 en 2007. Plusieurs raisons expliquent ce résultat : 1) Un déficit d’orientation vers le bilan pour le premier semestre 2008 2) Une forte déperdition (environ 47%) des jeunes inscrits sur les bilans. 3) Une offre de bilan restreinte pour le second semestre, le CMS fonctionnant en sous effectif. Le CMS a noté une forte mobilité géographique de certains jeunes rendant le suivi médical difficile à assurer dans la durée (44% sont hébergés par des frères, oncles, amis). La problématique des conduites addictives est toujours forte (44% des jeunes se disent consommateurs plus ou moins réguliers de cannabis) même si ce sujet de l’avis des professionnels du CMS reste difficile à abordé. Cette année encore les filles sont majoritaires dans les orientations et dans la réalisation du bilan (plus de 58%). Elles semblent comme les autres années (60% de bilans réalisés par des filles depuis le démarrage du bilan) plus soucieuses de leurs « capital santé » que les garçons. Les jeunes de niveau IV et plus ont représenté 50% des jeunes qui ont réalisés un bilan. Cette part de jeunes « diplômés » est importante si on la compare au nombre de jeunes de même niveau reçus en 2008 (environ 35%). Il semble que le public « moins qualifié » a du mal à se mobiliser sur la prévention santé alors qu’il en a souvent le plus besoin. Le moral des jeunes impacté par la crise L’assistante sociale de la CRAMIF a reçu 17 jeunes et a constitué 6 dossiers d’accès à la Couverture maladie universelle. Le Bilan de santé génère parfois des frais non pris en charge (dentaire, laboratoire, radiologie) dont le règlement est rendu difficile par la situation sociale précaire des jeunes. Cette difficulté nécessite de pouvoir mobiliser un partenariat et des aides financières variés (CRAMIF, Fonds d’Insertion des Jeunes, FIPJ dans le cadre du CIVIS….). L’année 2008, en particulier le second semestre, est marquée par un contexte socio-économique très dégradé et une augmentation du chômage des jeunes qui a eu un impact fort chez les jeunes reçus dans le cadre du Bilan ; 94% d’entre eux ont exprimé des inquiétudes quant à l’avenir (17% se disent même déprimés). Le bilan a pour objectif premier de faciliter l’accès des jeunes à l’emploi en permettant de lever les freins relatif à la santé. 45% de jeunes ont accédé à un emploi dans les 12 mois qui ont suivi le Bilan ce qui est un résultat très encourageant. 13 La permanence et les expositions de la CPAM Une permanence, assurée par les délégués sociaux de la CPAM, réservée aux jeunes de la Mission Locale permet de : • Démêler des situations complexes, avoir des informations sur l’avancée d’un dossier de sécurité sociale (CMU de base, CMUC…) ou toute autre informations liée aux droits santé. • Obtenir une couverture sociale pour la prise en charge des frais de santé (médecin, médicaments, analyses, examens…). Cette permanence a permis à 85 jeunes de bénéficier d’un service de proximité, d’obtenir un accueil et un suivi personnalisé et de renforcer la rapidité de traitement des dossiers. Une exposition réalisée et animée par la CPAM s’est tenue durant 15 jours dans les locaux de la MDEE afin d’informer les assurés sociaux (jeunes et adultes) sur les avantages du parcours de soins et de la déclaration d’un médecin traitant. Quatre permanences assurées par la CPAM ont permis de toucher individuellement 80 personnes. Une action permanente d’information et de prévention La Mission Locale met à disposition des jeunes un espace documentaire sur le thème de la santé et propose également gratuitement des préservatifs. Nous avons participé à la manifestation « Pan sur le Sida » organisée par la municipalité dans le cadre de « la journée mondiale de lutte contre le sida » le 1er décembre. Perspectives 2009 Forte de son expérience en matière d’information et de prévention des jeunes, la Mission Locale participera à la réflexion initiée dans le cadre de l’Atelier Santé Ville visant à construire de nouvelles réponses en faveur de la santé d’un jeune comme la création éventuelle d’un « point écoute jeunes ». Prendre en compte la question du logement Une situation qui s’aggrave En 2008, 230 jeunes ont bénéficié d’un service lié au logement. Cette année encore, la Mission Locale fait le constat d’un contexte de crise du logement qui s’aggrave et touche un nombre croissant de jeunes constituant un véritable frein à la démarche d’insertion. Pour ceux sans ressources l’accès à l’hébergement d’urgences est un véritable parcours du combattant rendu plus difficile encore par la disparition du dispositif de l’Aide d’Urgence du Conseil Général 92 qui permettait de débloquer des nuits d’hôtels rapidement. Ceux aux « revenus modestes » ne sont pas non plus épargnés pour qui le « parc privé » du logement est difficilement accessible. Pour ces jeunes salariés le développement d’une offre d’hébergement temporaire de type Foyer de Jeunes Travailleurs est un enjeu capital. Une antenne de «L’Appart’» à Clichy 2008 aura permis au FJT L’appart’ de développer sa capacité d’accueil à 128 places sur la boucle Nord des Hauts-de-Seine dont 35 sur la commune de Clichy. L’appart’ dispose désormais d’une antenne d’accueil locale animée par 3 salariés. Les jeunes peuvent y venir retirer, déposer leurs dossiers et s’informer sur les questions du logement, transformant cette structure en un partenaire incontournable sur la problématique de l’accès des jeunes au logement. L’accompagnement à l’hébergement du SAO Le Service d’Accueil et d’Orientation de l’ANEF accueille les jeunes orientés par la Mission Locale afin d’évaluer la situation sociale du jeune « notamment » en terme d’hébergement et de rechercher une solution d’hébergement en partenariat avec la Mission Locale. La commission FSL Le Fonds de Solidarité Logement (FSL) a comme objectif principal l’aide à l’accès au logement (caution, premier loyer, mobilier de première nécessité, garantie aux impayés de loyer) en prêt et/ou subvention. En 2008 14 jeunes suivis par la Mission Locale ont affectué une demande à ce fonds. 14 La culture, outil de lutte contre les exclusions Un droit fondamental La loi d’orientation du 29 juillet 1998 considère comme droits fondamentaux, après la nourriture et les soins «l’égal accès de tous, tout au long de la vie à la culture». En 2008, 230 propositions concernant la culture et les loisirs ont été réalisés par la Mission Locale. L’action Culture pour tous est un véritable levier pour aborder avec les jeunes cette thématique. L’atelier «Culture pour tous» 52 jeunes ont participé à l’un des 40 ateliers Culture pour tous menés en 2008. La moitié des jeunes orientés, comme en 2007, n’y ont effectivement pas participé. Le travail réalisé en 2008 pour réduire ce taux à travers deux axes (l’amélioration de la connaissance des conseillers sur le contenu de l’action et la relance des jeunes inscrits sur les ateliers) n’a pas porté ses fruits. Nous constatons que la gratuité de l’accès à la culture n’est pas un critère suffisant pour capter les jeunes. Les jeunes qui s’approprient le mieux cette action sont souvent ceux qui avaient déjà une pratique culturelle toutefois rendue difficile par le manque de moyen financier. Pour les jeunes qui ont le moins l’habitude de se rendre dans des lieux de spectacles, une démarche forte de médiation culturelle doit accompagner chaque attributions d’invitations afin de lever les obstacles économique et les barrières socioculturelles. L’action doit favoriser la « démocratisation culturelle » et réduire l’exclusion culturelle. L’action a généré 278 sorties et 681 places de spectacles émises (accompagnant famille ou amis compris), majoritairement du théâtre, des compétitions sportives, des places de cinéma mais aussi de la danse, du cirque, des expositions… Beaucoup de jeunes utilisent l’action pour favoriser des sorties en famille (couple avec enfant ou non, jeune maman isolée) et parfois faire des cadeaux à des amis. L’atelier peut être un temps plus informel pour aborder la situation d’un jeune concernant son accès à l’emploi ou à la formation. L’atelier devient ainsi un outil facilitant l’accès à la Mission Locale et moteur pour enclencher ou remobiliser un jeune sur son parcours d’insertion. Pour une insertion par la citoyenneté En 2008, 670 jeunes ont abordés des questions liées à la citoyenneté avec leurs conseillers. Les problèmes rencontrés par les jeunes, en terme de citoyenneté, sont variés : accès aux droits, problèmes « de papiers », problèmes de justice, demande de naturalisation, amendes, Danielle Ripert élue à la jeunesse et 1ère vice-présidente de la Mission difficultés à remplir un Locale avec les membres du Collège Jeunes : Abraham Debasc, Lynda Belhadi, Romain Raffoux, Zhouria Bedja et Adrien Cohen dossier administratif (déclaration d’impôts…), discriminations… La Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations a reçu en 2008 7788 réclamations soit une croissance de 25% par rapport à 2007. L’emploi reste la première cause de plainte (49%). La Mission Locale propose en ce sens aux jeunes suivis par le Pôle Emploi Formation, une réunion mensuelle, sur les droits et devoir des salariés. Le projet « pour une insertion citoyenne » financé par le Conseil Régional Ile-de-France et destiné à valoriser la parole des jeunes dans le fonctionnement de la Mission Locle nous aura permis de réaliser quatre actions. La mobilisation d’un collège jeune L’objectif est de favoriser l’implication des jeunes et les associer aux orientations de la structure. Le collège, élu lors de l’Assemblée Générale de la Mission Locale, est constitué de 5 jeunes. Les membres du collège jeune se sont investis sur des projets menés par la Mission Locale durant le second semestre de l’année 2008 dont la création de l’agenda citoyen et l’organisation de l’anniversaire de la Mission Locale… 15 La mise en valeur des jeunes talents clichois En intégrant le Collège Jeune de la La Mission Locale a proposé aux membres du colMission Locale, j’ai pu partager mon exlège jeunes de participer à un projet de célébrapérience et encourager les jeunes Clichois tion des 25 ans d’existence de notre structure. Suite à leurs idées et propositions l’événement à devenir acteur de la vie citoyenne. S’ins’est tourné vers la mise en valeur des talents des vestir dans une association en charge de jeunes suivis par la Mission Locale et l’engagel’insertion permet de combattre l’indiviment des entreprises en faveur de l’emploi, des dualisme et de créer des solidarités. jeunes. Une soirée spectacle intitulée « Clichy fête sa jeuLynda BELHADI, nesse » animée par des 8 jeunes artistes suivis 2ème Vice-Présidente de la Mission Locale par la Mission Locale s’est déroulée le 27 novembre 2008 au théâtre municipal Rutebeuf. Lors de cette soirée, qui a réuni 300 personnes, l’agenda citoyen a été Aider financièrement les projets d’insertion distribué à tous les participants. La semaine de l’Europe La Mission locale a organisé du 05 au 09 mai une semaine d’information sur l’Europe. Cette semaine avait pour objectif de sensibiliser les jeunes au fonctionnement de l’Europe et aux dispositifs favorisant la mobilité. La création d’un agenda citoyen 1000 agendas citoyen ont été réalisés afin de : • Favoriser l’autonomie des jeunes en parcours d’insertion sociale et professionnelle par la création d’un outil structurant leurs démarches. • Sensibiliser les jeunes à la connaissance et au fonctionnement des institutions (collectivité territoriale, Département, Région, état, Europe…). Perspectives 2009 Renforcer l’implication du collège jeune en l’impliquant sur des projets (site internet de la Mission Locale, assises de la jeunesse…). le Fond d’Insertion des Jeunes (FIJ) constitue le principal dispositif destiné aux jeunes qui permet de répondre aux difficultés financières ponctuelles et au financement de projets pendant leur parcours. Il est financé par le Conseil Général, animé et géré par l’Aide sociale à l’Enfance. 195 demandes ont été constituées sur Clichy pour un montant de 66.284 euros, dont 80 demandes émanent de la Mission Locale pour 24.620 euros. Le nombre de dossiers instruits par la Mission Locale est passé de 70 en 2007 à 80 en 2008 pour un montant de dépense égal. Une majorité de demandes pour l’alimentation et la formation Comme chaque année, la nature des demandes portent essentiellement sur l’alimentaire et la formation. Les critères d’attribution concernant la formation se sont renforcés suite à l’application plus stricte du nouveau règlement intérieur du FIJ datant de 2008 (ex : 2 dossiers rejetés car présentés postérieurement à la date de démarrage de la formation). Toutefois, les dossiers étudiés dans les pré-commissions réalisées par l’équipe de la Mission Locale nous a permis de réduire le nombre de dossiers rejetés en 2008 (9 dossiers refusés en 2007 pour 5 en 2008). 16 Les demandes de Permis B ont progressé avec 6 demandes instruites dont 2 refus contre aucun en 2007. L’exigence du Permis B est devenue indispensable dans un grand nombre de secteurs professionnels (mécanique automobile, secteur aéroportuaire, bâtiment second oeuvre...). La demande d’hébergement en hausse Concernant les demandes d’hôtel, 38 dossiers ont été instruits en 2008 (tous partenaires confondus) concernant 25 jeunes (contre 18 en 2007) pour un montant de 27.553€. La Mission Locale suit 17 des 25 jeunes concernés et a instruit 4 dossiers. La disparition de l’Accueil d’Urgence du 92 en septembre 2008 a entraîné une forte augmentation des dossiers traités par la commission. Nous craignons pour 2009 que cette problématique soit encore plus prégnante. C’est pourquoi, nous souhaitons renforcer le travail partenarial avec les acteurs de terrain tels que les services sociaux et de prévention afin de trouver des solutions à la précarité grandissante de l’hébergement qui représente plus d’un tiers de la dépense annuel du budget du FIJ. Un dispositif spécifique : Les chèques Mobilité Il s’agit d’une aide aux transports financée par le Conseil Régional d’Ilede-France et attribuée par la Mission Locale aux jeunes justifiant de démarches d’insertion sociale et/ou professionnelle. L’accompagnement renforcé Les contrats d’accompagnement renforcés (PLIE, CIVIS, PPAE) donnent la possibilité de contractualiser un suivi sur une période donnée, de préciser plus finement les modalités de mise en palce d’un parcours avec le jeune, d’accéder à des mesures spécifiques, de réunir un ensemble de partenaires autour d’une situation. Pour certains jeunes, cette contractualisation est rassurante car elle amène à mettre en place des entretiens mensuels réguliers et elle permet de profiter d’actions spécifiques. Pour le professionnel, elle structure le suivi, accroît les outils d’intervention et évite parfois le morcellement du parcours. Le choix du type de contrat dépendra de la situation professionnelle et sociale du jeune, de son projet et des ressources mobilsiables dans le cadre de chaque dispositif. En terme d’accompagnement, la Mission Locale a comptabilisé 9 800 contacts dans l’année (soit 7 contacts en moyenne par jeune) dont plus de 5 000 entretiens individuels ou ateliers. Perspectives 2009 Une réflexion sur la mise en place d’un FLIJ (Fond Local d’Insertion des Jeunes) impliquant la contractualisation d’une convention entre le Conseil Général et la ville de Clichy est actuellement en cours. Nature de demande Nombre Montant Alimentaire 46 7 985 € Formation 24 9 647 € Hôtel 4 3 968 € Transports 1 60 € Permis B 4 82 Total 80 24 620 € Chèques Mobilités Transports 916 35 815 € 17 Les trois dispositifs d’accompagnement Le PLIE (Plan Local pour L’insertion et l’Emploi) Le CIVIS (Contrat d’Insertion dans la vie Sociale) Le PPAE (Parcours personnalisé d’Accès à l’Emploi) 169 jeunes suivis 76 jeunes nouvellement entrés 34 jeunes sortis en emploi durable 125 contrats signés 230 jeunes suivis 108 jeunes nouvellement entrés 57 jeunes sortis en emploi durable 181 jeunes entrés dont 75 indemnisés par les ASSEDIC en co-traitance avec l’ANPE Le Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi (PLIE) Le PLIE permet de proposer un accompagnement individualisé vers l’emploi à des jeunes de moins de 26 ans, sortis du système scolaire et suivis par la Mission Locale. Les jeunes repérés pour bénéficier de ce parcours rencontrent tout particulièrement des difficultés d’accès à l’emploi. L’accompagnement associe des actions d’accompagnement social, d’orientation, de formation et d’insertion professionnelle. Les étapes de parcours sont proposées sous forme d’actions par les conseillers référents (évaluation, remise à niveau, accès à la formation, accompagnement dans la recherche d’emploi, prospection d’emploi…). Les jeunes bénéficient d’un accompagnement renforcé, individualisé et régulier d’une durée maximum de 18 mois avec un rendez-vous au minimum une fois par mois. Cet accompagnement, inscrit dans la durée, doit favoriser l’accès des jeunes à un emploi stable et durable 169 jeunes suivis en 2008 L’année 2008 a permis de contractualiser avec 76 nouveaux bénéficiaires. Au total 169 jeunes ont été suivis dans le cadre du programme. Parmi ces 76 nouvelles entrées, on compte : 40 hommes et 36 femmes. - 67 % des jeunes ont un niveau Vbis et VI - Près de 66 % des jeunes sont en recherche d’emploi Sur 169 jeunes en suivi : 23 ont eu un parcours de formation 76 jeunes ont trouvés un emploi, dont 42 grâce à l’action CAP emploi (38 en 2007). 125 contrats de travail signés contre 146 en 2007 dont : - 48 contrats à durée indéterminée - 69 contrats à durée déterminée - 06 contrats en alternance - 02 contrats d’insertion. 69 jeunes sont sortis du dispositif dont 34 sorties positives et 35 sorties autres. Un renforcement du partenariat social La situation sociale du public PLIE est souvent fragile, isolement, endettement, précarité, rupture d’hébergement, problème de garde d’enfants... Ces difficultés nécessitent de s’appuyer sur un large réseau de partenaires sociaux afin de lever ces freins (service sociaux et de prévention). Néanmoins, comme en 2007 nous constatons qu’un parcours de 18 mois est parfois trop court pour résoudre l’ensemble des freins rencontrés L’accompagnement PLIE intervient désormais souvent dès le début du parcours à la Mission Locale permettant : - sur le plan professionnel, de travailler dès le début du parcours sur la notion du projet, - sur le plan social, de favoriser une meilleure prise en compte de la problématique du jeune et de rechercher avec lui des solutions afin d’anticiper les ruptures de parcours. La professionnalisation des métiers de faible niveau de qualification est de plus en plus exigée par les acteurs du monde économique. 67% des jeunes dans le PLIE sont de niveau 6 et 5 bis. Ces exigences devraient conduire ce public à privilégier la formation. Néanmoins travailler sur la notion de projet professionnel reste difficile pour des jeunes qui ont du mal à se projeter dans l’avenir et changent souvent de projet en s’inscrivant sur des formations puis en se désistant en raison de difficultés sociales et familiales. Le travail sur les « savoir-être » des jeunes est nécessaire car s’ils manifestent un désir de travailler ils ne maitrisent pas toujours les codes du monde du travail (droits mais aussi devoirs), fragilisant ainsi l’accès et le maintien à l’emploi. Les ateliers monde de l’entreprise et préparation à l’entretien d’embauche menés par CAP Emploi contribuent largement à renforcé « l’employabilité » de ce public. Perspectives 2009 • Création d’un outil permettant un meilleur accès à l’offre d’insertion du PLIE (news letter). • Renforcer le partenariat avec les partenaires sociaux et les structures jeunesse (Service de prévention spécialisé, maisons de quartiers, associations…). • Contribuer activement toute l’année à l’analyse des besoins du public et favoriser la mise en place d’actions pertinentes pour les bénéficiaires. 18 La question des jeunes sous main de justice Le Contrat d’Insertion dans la vie sociale (CIVIS) Le CIVIS est un accompagnement permettant aux jeunes d’entreprendre des démarches d’insertion sociales et professionnelles en tenant compte des diverses problématiques qu’ils rencontrent et cumulent. Deux accompagnements existent, un dit « simple » pour des jeunes de « niveau V et plus » d’une durée de 12 mois renouvelable une fois ; un autre « renforcé » pour des jeunes de niveau VI, Vbis d’une durée de 12 mois renouvelable jusqu’à l’accès à l’emploi durable ou jusqu’au 26e anniversaire. Des entretiens hebdomadaires avec un conseiller sont réalisés afin d’évaluer la situation et les besoins de chaque jeune et des actions (formation, remise à niveau, ateliers de recherche d’emploi…) sont proposées afin de favoriser le retour à l’emploi durable. Les jeunes ayant besoin de valider un projet en effectuant un stage pratique peuvent bénéficier d’une convention de stage établie par la Mission Locale. Un appui financier dans le cadre d’une allocation Interstitielle (900.00 euros/année) peut être apporté en soutien aux démarches d’insertion professionnelle (alimentaire, maintien à l’hébergement, achat de matériel professionnel, vêtement…). 230 jeunes suivis en 2008 Nos objectifs pour 2008 étaient de 105 à 120 jeunes dont 70% à 90% en CIVIS Renforcé, 108 nouveaux jeunes ont bénéficié du dispositif CIVIS, 83 de façon renforcé soit 77% et 25 de façon simple soit 23%. 122 jeunes étaient encore dans le dispositif en début d’année ce qui donne un total de 230 jeunes suivis dans l’année. Cet accompagnement renforcé se traduit pas un volume important d’entretien individuels et d’ateliers soit 1 688 pour l’année (plus de 7 en moyenne par jeune 57 jeunes sortis en emploi durable Le CIVIS dispose d’un volet accompagnement jeune sous main de justice : jeune en aménagement de peine (conditionnel, semi liberté, placement sous bracelet électronique), jeune en attente de jugement avec risque de condamnation, jeune avec peine d’emprisonnement avec sursis, ou jeune incarcéré en demande d’obtention d’aménagement de peine. L’accompagnement des jeunes sous main de justice peut se faire dans 2 contextes : • Hors les murs, 6 jeunes (100% d’hommes) ont conclu un CIVIS et ont bénéficié de 50 entretiens (dont 38 dans le cadre du CIVIS). L’ensemble de ces jeunes avaient un niveau infra V. • Dans les murs : 8 jeunes ont été suivi (100% de femmes) dont 6 ont conclu un CIVIS. Ils ont bénéficié de 43 entretiens (dont 8 en permission et 1 en détention) Sur ces 14 jeunes 7 ont accédé à l’emploi dont 4 jeunes sortis en emploi durable, 2 ont accédé à la formation. L’allocation intersticielle Dans le cadre du CIVIS, l’allocation interstitielle qui peut être déclenchée en fin de mois en fonction des démarches effectuées par le jeune et de sa situation a bénéficié à 67 jeunes pour un montant total de 22 520 €. Nous avons consommé la totalité de l’enveloppe allouée pour un montant moyen de 336 € par jeune. Par rapport au démarrage du dispositif, ce montant alloué a été très fortement réduit comme pour l’ensemble des Missions Locales. Tous les jeunes qui pourraient en bénéficier ne le peuvent donc pas. Nous devons donc être très vigilant sur l’utilisation de cette allocation et nous étudions chaque situation chaque mois en équipe afin de suivre cette consommation. Perspectives 2009 57 jeunes soit 53% (pour un objectif de 50%) ont accédé à un emploi durable (CDD d’au moins 6 mois ou CDI), 41 jeunes soit 38% ont quitté le dispositif pour un motif autre (déménagement, suspension pour grossesse/maladie). Il y a eu en 2008, 287 entrées en mesures pour les bénéficiaires du CIVIS dont 170 en emploi, 101 en formation et 16 en alternance. La Mission Locale va créer en 2009 une référence « Justice » afin d’adapter l’accompagnement proposé aux jeunes sur ces questions et bénéficier d’une personne ressource au sein de la structure. Par ailleurs, un travail sur le comité CIVIS mensuel qui regroupe potentiellement l’ensemble des partenaires pour étudier les entrées sera effectué afin de pouvoir mobiliser plus de partenaires locaux sur la question du suivi des jeunes. 19 Le Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi (PPAE) Le Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi (PPAE) est un accompagnement personnalisé proposé par un conseiller du Pôle Emploi (ex-ANPE) à un demandeur d’emploi, en vue de favoriser le retour à l’emploi de ce dernier. Dans le cadre de la relation de co-traitance entre le Pôle Emploi de Clichy et la Mission Locale définie dans le cadre d’une convention locale, la Mission Locale met en œuvre des PPAE pour des jeunes demandeurs d’emploi de moins de 26 ans dont l’accès ou le retour à l’emploi va de pair avec la résolution de diverses difficultés sociales et personnelles (santé, logement, citoyenneté…) qui nécessitent un accompagnement personnalisé. Le PPAE détermine les actions appropriées pour soutenir le demandeur d’emploi dans sa recherche d’emploi, de formation et/ou de prestations susceptibles de favoriser son retour sur le marché du travail. Ce parcours prévoit au moins un entretien par mois et tout jeune demandeur d’emploi accompagné par la Mission Locale peut bénéficier des prestations du Pôle Emploi. En 2008, la Mission Locale a établi, en collaboration avec le Pôle Emploi, une procédure d’orientation et de suivi PPAE nécessaire pour organiser le parcours du jeune de son intégration à son suivi dans le programme PPAE. En 2009, cette procédure sera toujours appliquée et réajustée si besoin. Perspectives 2009 La convention triennalle 2006/2008 est reconduite en l’état pour l’année 2009 dans l’attente de la réorganisation du Pôle Emploi (fusion Assedic/ANPE). Les systèmes d’informations du Pôle Emploi permettront à la Mission Locale à travers l’application « e-partenet » d’accéder aux offres d’emplois et de réaliser des mises en relation aux bénéfices des jeunes demandeurs d’emploi. Une augmentation importante du nombre de jeunes en accompagnement Pour 2008, les objectifs d’accompagnement des jeunes demandeurs d’emploi dans le cadre du PPAE étaient fixés à : 131 jeunes demandeurs d’emploi dont 43 jeunes indemnisés dans le cadre de l’assurance chômage, soit 33 % Au vu du nombre important de jeunes accueillis au cours de l’année 2008 par le Pôle Emploi ces chiffres ont été réévalués et la Mission Locale a reçu au total 181 jeunes demandeurs d’emploi dont 75 jeunes demandeurs d’emploi indemnisés dans le cadre de l’assurance chômage. L’année 2008 aura été marquée par la mise en place de l’interconnexion entre le Dossier Unique du Demandeur d’Emploi (DUDE) et le logiciel des Missions Locales Parcours 3. Désormais les saisies réalisées par les conseillers de la Mission Locale alimentent le Dossier Unique du Demandeur d’Emploi. En 2009, l’ANPE devient Pôle Emploi 20 Axe 3 : développement d’actions pour favoriser l’emploi Les premiers effets de la crise économique L’année 2008 a été fortement marquée par l’arrivée de la crise économique et financière dès le second semestre. En effet, d’après les derniers chiffres de l’Insee, (selon les résultats de l’enquête emploi menée par l’Insee au quatrième trimestre 2008 – Insee Conjoncture – Informations rapides – 5 mars 2009 – N°62), le taux de chômage en France représente 8,2% de la population active avec, nous le précisons, la dégradation de la situation de l’emploi des moins de 25 ans au cours du dernier trimestre 2008 (+12%). Aujourd‘hui, on compte 416 000 jeunes sans emploi. Le gouvernement prévoit une progression annuelle de 57% du nombre de jeunes sans emploi, cela représenterait 240 000 jeunes chômeurs de plus, venant s’ajouter aux chiffres actuels. D’ici fin 2009, il y aurait 650 000 jeunes demandeurs d’emplois. Une sélectivité accrue des entreprises A cela, s’ajoute la difficulté pour les jeunes à surmonter et réussir les épreuves de recrutement des entreprises (entretiens, tests…). De plus, dans la grande majorité, les entreprises sont sélectives et prudentes pour embaucher des jeunes, mettant en avant leur manque d’expérience professionnelle ou un problème lié aux savoirs-être (comportement non-conforme à leurs attentes, manque de motivation et d’ambition, méconnaissance du métier…). Face à ces différents constats et, en réponse aux nombreuses demandes des jeunes en recherche d’emploi suivis à la mission locale, nous leur proposons une gamme diversifiée de prestations au sein de notre structure. Elles ont pour objectif d’aider les jeunes reçus à : • gagner en autonomie et leur donner confiance en eux, • les préparer aux exigences des employeurs, • acquérir les techniques de recherche d’emploi, leur apprendre à struc- turer leurs recherches, à argumenter leur choix professionnel, à adapter leur tenue vestimentaire et leur comportement face aux recruteurs, • valoriser leurs compétences, décoder la réalité du monde économique et acquérir une représentation réaliste et objective des secteurs d’activités visés, • relativiser la perception et l’image qu’ils peuvent avoir de secteurs moins attractifs, • capter des offres d’emploi et rentrer en relation avec les employeurs. Une démarche offensive en direction des entreprises Malgré les difficultés économique, la mission locale a renforcé en 2008 son action en direction des entreprises en particulier clichoises en leur proposant de contractualiser un partenariat en direction des jeunes clichois. Le bon accueil réservé à cette démarche a permis de développer notre réseau d’entreprises partenaires de la Mission Locale. Elle peut proposer aux jeunes en suivi les offres d’emploi recueillis auprès des partenaires. La Mission Locale facilite la mise en relation des jeunes avec les entreprises et leur proposent des candidats préparés dont elle garantie le sérieux et les motivations. 21 Les ateliers emploi de la Mission Locale A partir de septembre 2008, la Mission Locale a supprimé la Réunion d’information collective pour l’emploi (RICE) qui présentait l’ensemble des prestations proposées. En effet, cette réunion collective allongeait le temps d’accès aux ateliers emploi accessibles dans un second temps et de ce fait, provoquait une déperdition du public. Une réorganisation pour accueillir plus de public Depuis, les jeunes sont informés du contenu et du rythme des ateliers directement par leurs conseillers référents évitant ainsi un temps d’attente trop long pour démarrer une recherche. Au nombre de 4 ateliers hebdomadaires du lundi au jeudi, ces prestations accueillent un public très hétérogène, accompagné par deux à trois animateurs (deux professionnels ou un professionnel et un bénévole). L’encadrement des jeunes est très individualisé, chacun travaillant à son rythme, avec un projet spécifique et un degré d’autonomie très différent d’un jeune à l’autre. Les jeunes alternent entre un travail sur les techniques de recherche d’emploi, la recherche d’offres, l’envoi de candidatures spontanées, la relance des entreprises. De nombreux conseils leur sont donnés notamment sur les savoirs-être faisant souvent défaut au public accueilli. Des prestations collectives diversifiées Outre l’atelier quotidien, nous proposons d’autres prestations collectives : • L’atelier renforcement : cet atelier accueille un à trois jeunes au plus car l’aide apportée est fortement individualisée et permet aux participants de travailler sur un ou plusieurs freins à l’emploi. Il apporte également un soutien complémentaire pour l’aide à la rédaction de CV, lettres de motivation ou pour une préparation aux entretiens d’embauche. Cet atelier a lieu une fois par semaine à la demande des conseillers. 4 autres ateliers mensuels sont proposés aux jeunes réunissant en particulier le public peu ou pas qualifié, il s’agit de : • L’Atelier mobilité : cette prestation a fait l’objet d’une convention de partenariat entre la RATP et la MDDE. Elle est animée par un agent de la RATP et un salarié de la MDEE. Elle permet d’aider les chercheurs d’emploi à mieux se repérer et à devenir plus autonomes en se familiarisant avec les plans et les différents réseaux de transports (métro, bus RER …). • L’atelier monde de l’entreprise : Cet atelier aborde avec les participants les différents contrats, les temps de travail, le montant et le calcul du SMIC, l’environnement et les règles internes d’une entreprise (le repect de la hiérarchie, des horaires, les bons comportements à adopter, …). La question du maintien dans l’emploi est aussi traitée car beaucoup de contrats sont rompus en raison de comportements inadaptés (absence au travail sans motif, retard sans prévenir…) • L’atelier préparation à l’entretien d’embauche : il permet aux participants, à partir de jeux de rôles, d’effectuer des simulations d’entretien d’embauche en jouant respectivement le candidat postulant et le recruteur. Ces exercices sont indispensables pour acquérir une certaine aisance durant un entretien d’embauche. Un travail approfondi est réalisé avec les candidats autour de l’appropriation de leur parcours, leurs habiletés, leur capacité à répondre aux questions de l’employeur et à développer un argumentaire adapté au poste et à l’offre. Il favorise l’expression, la dédramatisation de l’entretien et la confiance en soi. • Les ateliers socio-esthétiques : ils sont proposés au sein de la MDEE et animés par une esthéticienne, partenaire de L’Oréal. Proposées sous une forme modulaire, ils abordent les différents aspects esthétiques de la personne en lien direct avec la question de l’emploi (se présenter en entreprise, l’image de soi…). 61% du public a une demande d’emploi En 2008, 884 jeunes ont exprimé une demande d’emploi sur un total de 1433 en suivi soit 61% du public. La typologie du public demandeur d’emploi est composé de : 51% d’hommes et 49% de femmes, 33 % de jeunes sans qualification, 31% de niveaux V et 36% de niveaux IV et +. 37% étaient âgés entre 18 et 21 ans et 36 % de 22 ans ou +. Le public non qualifié exprimant une demande d’aide à la recherche d’emploi s’explique en particulier par des situations sociales très précaires. 22 La priorité pour ces jeunes est d’obtenir un salaire pour faire face aux frais dont ils doivent s’acquitter (loyer, factures diverses, nourriture, transport…). D’autres, trop marqués par l’échec scolaire, n’ont pas d’autre alternative que l’emploi non qualifié qui se limite à des métiers comme manutentionnaire, préparateur de commande, agent d’entretien, aide canalisateur…sans aucune perspective d’évolution de carrière. Les jeunes qualifiés, sans expérience professionnelle, sont souvent confrontés à leur inexpérience. Ce phénomène s’aggrave lorsqu’ils ont effectué des études générales offrant peu de débouchés.. Une augmentation de 13% des résultats emploi 603 contrats de travail ont été signés par 448 jeunes, soit un peu plus de 50 % de résultats par rapport aux demandes et une augmentation de 13% de contrat signés par rapport à 2007 (533 en 2007). 29 % de contrats en CDI, pourcentage équivalent à l’an passé et, 53 % d’hommes à l’inverse de 2007 où les femmes étaient plus nombreuses à avoir signé un contrat (50,5%). 62% étaient âgés de 22 ans ou + et 61 % étaient diplômés ou qualifiés. 197 jeunes ont souhaité s’orienter vers l’alternance en 2008. 49 contrats en alternance ont été signé soit 25 %. Ce résultat, toujours insuffisant, a cependant progressé de 8% depuis l’année dernière. Nature de contrat Femmes Hommes Total Alternance 27 22 49 Contrats aidés 4 8 12 CDD 168 198 366 CDI 84 92 176 Total 283 320 603 Nombre de jeunes concernés 213 235 448 Perspectives 2009 Nous souhaitons, pour l’année 2009, réorganiser les ateliers emploi hebdomadaires, les structurer davantage et améliorer la prise en charge des jeunes les moins autonomes dans leur recherche en collectifs. Il s’agira de faire travailler les participants à partir de supports pédagogiques en animation collective et pour certains, de les recevoir en individuel quand le collectif s’avère inapproprié. Un partenariat fort et diversifié autour de l’emploi Des opérations de recrutement Comme chaque année, la Mission Locale a proposé et animé différentes opérations de recrutement en partenariat avec des entreprises de notre réseau parmi lesquelles nous pouvons citer : Holiday Inn, L’Oréal, EDF/ GDF, Sybat, Qualicontact, Taxi G7, Supporter… Les clauses d’insertion Avec le chargé de mission des « clauses d’insertion » intervenant pour le compte du PLIE de Clichy, nous avons pu travailler ensemble et orienter des candidats sur ces postes. En 2008, 6 jeunes ont obtenu un emploi dans ce cadre essentiellement dans le domaine du BTP ou du nettoyage Les plate-formes de vocation La méthode de recrutement par simulation du Pôle emploi dans le cadre de plates-formes de vocation est très intéressante puisqu’elle permet à la fois de mesurer les habilités des candidats et d’embaucher sans critère de diplôme. Nous avons développé depuis quelques années un partenariat qui fonctionne bien avec la plate-forme de vocation de Clichy. En 2008, 23 sessions ont été proposées par notre partenaire. La mission locale a orienté 33 jeunes sur ces sessions. 17 ont participé à l’information collective organisée par session. 12 jeunes ont passé les tests de simulation, 8 les ont réussi et 6 ont été recrutés dans ce cadre. Les secteurs concernés ont été : la sécurité, la distribution et le commerce, la vente (télévente, télé conseil) les travaux publics et le métier de facteur. Nous citerons ci-après les entreprises partenaires embauchant sous cette forme : Taxi G7, La Poste, Eiffage, Alternative Post, Help Line, La maison du chocolat, Picard, Monop’, Sécuritas. 23 L’opération Villebus avec la RATP En 2008, La RATP affichant un fort besoin en recrutement et envisageant de recruter 2 000 personnes, a souhaité mobiliser les Missions Locales pour promouvoir auprès du public les métiers suivants : Machiniste (conducteurs de bus), Animateur agent mobile (Métro), Agent des gares (RER), Technicien de maintenance en emploi direct et en contrat de professionnalisation. C’est pourquoi, la RATP a proposé aux Missions Locales de la Boucle Nord des Hauts-de-Seine de participer à « l’opération Villebus » dans le cadre d’une semaine de sensibilisation aux métiers du 20 au 24 octobre 2008. J’apprécie ce métier qui réclame du calme et un excellent contact avec la clientèle. Je conseille aux jeunes qui souhaitent intégrer la RATP de bien définir leur projet comme je l’ai fait avec la Mission Locale et de se préparer aux tests. De la sensibilisation à l’intégration en emploi Whassim, Conducteur de Bus à la RATP Cette opération s’est déclinée en différentes phases : • Une séance de sensibilisation aux métiers de la RATP a été effectuée le 2 octobre par la responsable de la Prévention Urbaine de la RATP à l’ADAF à Clichy et a rassemblé une quinzaine de professionnels : conseillers, formateurs et animateurs de quartier. • Un Villebus de la RATP s’est déplacé sur les 5 villes de la Boucle Nord durant la semaine de sensibilisation mettant à disposition du public un espace de proximité, d’information et de conseil. Spécialement aménagé avec des espaces dédiés pour déposer sa candidature, il a permis au public de rencontrer des agents de la RATP apportant aide et conseils aux candidats. • Les Conseillers des Missions Locales sont venus en renfort pour assurer l’intermédiation entre la RATP et les Jeunes et les accompagner ensuite dans la concrétisation éventuelle de leur candidature. • Une évaluation et confirmation du projet des jeunes en individuel a été réalisée au sein de chaque Mission Locale après le passage du Villebus. • Une phase de formation spécifique au sein de l’organisme de formation ADAF-APP à Clichy (de novembre 08 à mai 09) a été proposée aux candidats pour la préparation aux tests de recrutement. • L’envoi des dossiers de candidature RATP des candidats a été effectué avec le soutien des conseillers en Mission Locale et un interlocuteur unique par Mission Locale pour la RATP. • Le suivi de l’envoi des dossiers et du processus de sélection des candidats a été réalisé avec l’agence de développement territorial des Hauts-de-Seine de la RATP. • L’accompagnement dans l’emploi des jeunes recrutés a été prévu par chaque structure ainsi que l’évaluation de l’action : jeunes sensibilisés, préparés et recrutés. Une forte mobilisation des jeunes et des partenaires Plusieurs professionnels de la mission locale de Clichy étaient présents à la séance de sensibilisation proposée par la RATP le 2 octobre 2008. L’information a ensuite été relayée auprès de toute l’équipe, totalement impliquée dans ce projet. Nous avons réalisé une campagne d’information très large en partenariat avec la RATP en utilisant différents supports de communication (flyers, affiches, communiqué de presse, clichy mag, Odyssée…). 24 Le 21 octobre 2008, la Mission Locale de Clichy a accueilli sur le parvis de la MDDE durant toute la journée le Villebus, les agents de la RATP et son public clichois. Cette action a été réalisée également en partenariat avec nos collègues de la MDEE pour l’ouvrir aux adultes clichois. Chaque mission locale a pu évaluer l’impact de cette action sur sa commune. La relation entreprises 110 passages à Clichy Pour Clichy, nous avons recensé 110 passages (candidats et partenaires) Les visiteurs étaient majoritairement des hommes (79 contre 18 femmes), 70 avaient moins de 26 ans et 27 plus de 26 ans, 91 habitaient Clichy et 64 étaient connus de la Mission Locale ou de la Maison de l’Emploi pour 33 non connus ce qui a permis pour certains, jeunes comme adultes, d’entrer en contact avec une structure. Cette action a été une grande réussite sur le plan de la sensibilisation comme celui de la communication. Nous avons pu mesurer un grand enthousiasme des candidats et, en particulier, celui des candidatures masculines. Si la plupart des participants étaient des jeunes hommes de moins de 26 ans, connus de la Mission locale. 18 femmes se sont également mobilisées sur cette journée, principalement sur le métier d’animateur agent mobile. La RATP, était très satisfaite du taux de participation obtenu dans toute la Boucle Nord des Hauts-de-Seine (466 passages). Une évaluation en cours Nous serons en capacité de mesurer les résultats de cette action en terme d’emploi courant 2009. D’une part cette opération a eu lieu en fin d’année et, d’autre part, la procédure de recrutement de la RATP, composée de différentes phases, peut durer de 4 à 6 mois pour un candidat. Par ailleurs, la préparation aux tests de recrutement dispensée par l’ADAF a été proposée sur plusieurs sessions collectives dont la première a démarré fin 2008. Une évaluation globale sera possible à la fin du 1er semestre 2009. Dans un contexte où l’emploi des jeunes, en particulier ceux issus des quartiers en politique de ville, sont au cœur des politiques publiques, la Mission Locale, soutenue par la Ville de Clichy, a souhaité faire de la célébration de ses 25 ans d’existence, le 25 novembre 2008, un moment fort permettant la mise en valeur de l’engagement des entreprises locales en faveur de l’emploi des jeunes. Cet événement s’est inscrit dans la démarche d’implication des entreprises dans les politiques de l’emploi préconisée par les plus hautes autorités de l’Etat et par les organisations professionnelles et consulaires. La mission locale a réalisé une charte pour l’emploi des jeunes clichois regroupant les engagements de chaque acteur concerné : la Ville, la Mission Locale et l’entreprise. La dynamique de la charte pour l’emploi des jeunes Après un gros travail de prospection et de communication, nous avons réussi à mobiliser 25 entreprises clichoises intéressées par la signature de cette charte. L’événement s’est déroulé en Mairie, regroupant les 25 entreprises en présence de Gilles CATOIRE, Maire de Clichy et Président de la Mission Locale et Danielle RIPERT, Vice-présidente de la Mission Locale, élue à la Jeunesse. Chaque entreprise s’est présentée et a pu témoigner, pour certaines, des collaborations déjà mises en œuvre avec notre structure. Chacune a signé la charte pour l’emploi des jeunes avec notre Président et Vice-présidente. Cette signature a été suivie d’un apéritif puis d’un déjeuner débat rassemblant nos partenaires et des jeunes du collège jeunes de la mission locale. Ils se sont fait les interprètes des questions que les jeunes se posent sur l’emploi et le monde de l’entreprise afin de permettre aux entreprises pré- 25 sentes d’intervenir pour leur répondre. Ce moment convivial et ambitieux a été extrêmement apprécié de tous, particulièrement en période où les jeunes ont encore plus besoin d’être épaulés pour croire en un avenir meilleur. Pour la Mission Locale, ce challenge réussi, nous a donné envie de travailler davantage sous cette forme qui officialise le travail partenarial et nous donne encore plus de crédibilité et de reconnaissance. Nous citerons ci-après les Entreprises signataires en 2008 : La RATP, Holiday Inn, L’Oréal, L’Acac, Adecco, Les Ambulances Albert, L’Assad, Auranext, BTP Consultants, Groupe Casino, Chep France, Entra, Groupe Etam, Fondation Roguet, Geodis, Ibis Hôtel, Kelly Services, Leclerc, Lodemat, Qualicontact, Sybat, Sepur, Suez environnement Sita, Trace TV, Veolia Eau. Perspectives 2009 • Poursuivre le développement du réseau d’entreprises clichoises partenaires et procéder avec elles à la signature de la charte pour l’emploi des jeunes, • Organiser des tables rondes pour les entreprises afin de les informer sur les nouvelles mesures pour l‘emploi en faveur des jeunes, permettre un dialogue et être à l’écoute de leurs préoccupations et de leur besoins. • Améliorer la gestion des offres d’emploi de notre réseau grâce à l’utilisation de la base de données Entreprises intégrée dans notre logiciel de gestion des parcours des jeunes (P3). • Développer le partenariat avec la Maison de l’Emploi et le Pôle Emploi (ex ANPE) de Clichy sur la relation entreprises (prospection, actions communes de type « petits déjeuners », collecte et mutualisation d’offres d’emploi, échanges sur les techniques, outils et pratiques professionnelles…) Le dispositif parrainage : un coup de pouce pour l’emploi des jeunes Depuis plus de douze ans, le dispositif Parrainage est mis en œuvre à la Mission Locale de Clichy. Il fait partie intégrante de la batterie d’outils d’insertion professionnelle que nous utilisons et proposons aux jeunes en recherche d’emploi. Il consiste à faciliter l’accès ou le maintien dans l’emploi de jeunes rencontrant des difficultés ou des freins dans leur insertion et, en particulier, ceux en situation de risque d’exclusion et de discrimination de par leur lieu d’habitat (leur quartier), leur faible niveau de qualification, leur milieu social, leur origine ethnique réelle ou supposée. Les jeunes diplômés, sans expérience professionnelle, sont également visés par ce dispositif. Ces jeunes sont accompagnés par des bénévoles appelés « parrains ou marraines » en complémentarité et en lien avec les professionnels de la mission locale. Les parrains et marraines sont des personnes volontaires, engagées, actifs ou retraités qui s’investissement auprès du public. Le dispositif parrainage, basé sur la solidarité intergénérationnelle, permet de lutter contre l’isolement social et le manque de réseau personnel. Les bénévoles interviennent sur de nombreux aspects pratiques liés à la recherche d’emploi des jeunes. Au-delà des techniques de recherche d’emploi, ils peuvent activer leur réseau de connaissances, apporter un soutien moral aux jeunes, être porteurs d’informations et de conseils, notamment sur les secteurs d’activités dont ils sont issus. Un engagement contractualisé Un mode opératoire mis en place à la mission locale détermine les différentes phases à mettre en œuvre pour parrainer un jeune et le suivre dans le cadre de ce dispositif. Les bénévoles connaissent et respectent scrupuleusement ce cadre. En premier lieu et d’un commun accord, jeune, bénévole et conseiller définissent les objectifs à atteindre qui permettront à terme de faciliter 26 l’intégration du jeune en entreprise. A cet effet, un contrat d’engagement est signé par les différents protagonistes. Le parrain/marraine et son filleul se voient régulièrement (en moyenne, une fois par semaine) dans le cadre d’entretiens individuels ou au sein des ateliers emploi de la mission locale. Des retours fréquents sont faits par les bénévoles auprès des professionnels. La conjugaison des efforts partagés entre les parrains et professionnels s’avère la plupart du temps payante. Les jeunes, souvent partants pour ce type de démarche, ont le sentiment d’un soutien très concret et efficace. Témoignage de Jocelyne CARPENTIER, une des marraines les plus anciennes du réseau devant les entreprises réunies en Mairie lors de la signature de la charte pour l’emploi. Un outil de lutte contre les discriminations En 2008, 66 jeunes ont bénéficié du parrainage à la Mission Locale de Clichy dont 41 filles et 25 garçons. 4 jeunes issus de catégories susceptibles d’être victimes de discriminations soit 82%. 18 jeunes dont 11 de niveau V et infra étaient en ZUS, soit 27 % (un % supérieur à la part du public de la Mission Locale qui est de 24%). 54 d’entre eux étaient issus de catégories susceptibles de subir des discriminations et 18 résidaient en zone urbaine sensible (ZUS). 66 jeunes parrainés 10 parrains 67% de résultats positifs Comme l’an dernier, une forte majorité d’entre eux se trouvait dans une situation d’isolement et ne bénéficiait d’aucun réseau personnel susceptible de favoriser leur immersion en entreprise. Nous avons constaté que le public féminin est confronté à des difficultés supplémentaires en lien avec certains secteurs d’activités ayant plus naturellement une politique d’embauche en direction des hommes. Cependant, les jeunes femmes compensent cette réalité par une maturité d’esprit plus probante et une capacité à s’investir dans leurs démarches. Leur volonté d’émancipation semble être un moteur essentiel et entraîne une dynamique souvent payante. En 2008, nous comptons 41 femmes bénéficiaires de ce dispositif soit 62%. Elles étaient représentées à hauteur de 55% l’an passé soit une augmentation du public féminin de 7%. L’action conjuguée des professionnels et bénévoles dans un cadre structurée et formateur permet de lever un grand nombre de freins. Sur les 66 bénéficiaires de l’action, 67% sont sortis du dispositif avec une solution d’insertion professionnelle en main, à court ou plus long terme, dont 55 % concerne l’emploi (29% en CDI). Un renforcement du réseau de parrains en 2009 Une des priorités, pour l’année 2009, sera de renforcer notre réseau de parrains et marraines qui compte actuellemen une dizaine de personnes. En effet, certains étant sur le départ, nous souhaitons pallier rapidement au manque éventuel de bénévoles et diversifier les profils. Nous voulons ainsi mobiliser des compétences variées émanant de secteurs d’activités différents permettant un plus grand choix pour l’appariement parrains/ parrainés. Certaines entreprises Clichoises, signataires de la charte pour l’emploi des jeunes nous ont fait part de leur volonté de s’inscrire dans cette démarche. Des bénévoles actifs, notamment dans le domaine des Ressources Humaines, auront toute leur place dans notre réseau que nous souhaitons renforcer dans ce sens. 27 Cap Emploi: une action pour les publics les moins qualifiés Cette action permet d’amener rapidement des jeunes et des adultes en difficulté d’insertion professionnelle, bénéficiaires du PLIE, vers l’emploi durable, en leur proposant un accompagnement renforcé allant de la recherche d’emploi au suivi en entreprise. Le suivi individualisé avec chaque bénéficiaire permet : • de renforcer son employabilité, • de participer à des ateliers lui proposant des offres d’emploi issues de notre réseau d’entreprises, • de lui assurer une mise en relation avec des employeurs préalablement sensibilisés afin de supprimer les freins à l’emploi et les modes de sélections classiques, • de lui faciliter l’intégration en emploi grâce à un suivi durant la période d’essai afin d’éviter les ruptures prématurées des contrats et permettre la transformation de contrats courts en contrats longs. Une action basée sur un réseau d’entreprises Notre réseau riche d’une centaine d’entreprises qui, satisfaites de nos services, nous communiquent régulièrement leurs offres d’emploi. Les entretiens relais : l’objectif d’un entretien relais repose sur deux axes : travailler sur l’employabilité des chercheurs d’emploi et faire connaître des chercheurs d’emploi à des entreprises susceptibles de les embaucher ultérieurement en fonction de leurs besoins. Il s’agit d’une rencontre entre un candidat et un employeur du réseau. Celui-ci n’est pas nécessairement dans une perspective d’embauche à court terme. Cependant, il accepte d’accorder du temps aux candidats orientés par Cap emploi dans ce cadre. Les entreprises se constituent ainsi un vivier de candidats potentiels. 27 entretiens relais ont été réalisés en 2008 Les tables rondes : ce sont des rencontres organisées entre des employeurs recrutant en nombre et des chercheurs d’emplois. Elles permettent des recrutements directement à l’issue de la rencontre. 7 tables rondes ont été organisées en 2008 et ont permis 6 recrutements. Les besoins de main d’œuvre se raréfiant sous l’effet de la crise, les tables rondes ont été moins nombreuses qu’en 2007. Les ateliers monde de l’entreprise, mobilité et préparation à l’entretien d’embauche ont suscité un vif intérêt et ont favorisé l’employabilité des personnes éloignées de l’emploi. Un accompagnement régulier avant et durant l’emploi en réajustant les objectifs si nécessaire. Le chercheur d’emploi est parfois accompagné au premier entretien puis il est suivi durant toute sa période d’essai. Des difficultés croissantes • L’accroissement des exigences des employeurs en matière de critère de sélection à l’embauche. • L’accroissement du recours aux contrats de courte durée ou à temps partiel même au sein de notre réseau d’entreprises. • L’accroissement des problématiques des bénéficiaires de l’action dont les situations sont de plus en plus précaires. Un bon taux de placement en emploi 95 personnes ont été suivies régulièrement dont 74 nouvelles entrées, 62 personnes ont accédé au moins à un emploi et 104 contrats de travail ont été signés. 76% des contrats signés sont issus de notre réseau d’entreprises. Les secteurs d’activités les plus représentés sont la distribution, l’entretien et la logistique. 84 suivis salariés en entreprise ont été réalisés. Les moins de 26 ans ont représenté 56% des personnes suivies sur l’action. Ils ont signé 50 contrats. 36% des contrats signés sont des contrats longs (+ de 6 mois à CDI). Perspectives 2009 Nous continuons avec succès de développer la collaboration avec les entreprises clichoises afin de favoriser un partenariat de proximité. Notre réflexion sur la possibilité de tutorat en entreprise nous amène à ajouter un axe supplémentaire à l’action Cap Emploi pour 2009. Il s’agira d’une prestation de stabilisation et de maintien à l’emploi. Elle s’adressera à des personnes salariées, bénéficiaires du PLIE, pour lesquelles il a été jugé pertinent d’intervenir afin qu’elles se maintiennent 28dans l’emploi occupé. Alternance Boucle Nord des Hauts-de-Seine un projet dans le cadre du FIPJ Depuis plusieurs années, chaque mission locale de la Boucle Nord initie une campagne alternance. Le taux de sorties positives en contrat alternant reste cependant très bas, entre 3% et 5% pour l’ensemble des 4 structures, alors que la demande exprimée pour ce type de contrat est de l’ordre de 15% des jeunes accompagnées (environ 900 jeunes). Le développement de l’accès à l’alternance reste un enjeu fort qui motive l’ensemble des structures de la Boucle Nord. Elles ont ainsi lancé une campagne commune en 2008, avec l’ambition de multiplier par deux le nombre de succès en contrat alternant. Pour préparer et outiller cette démarche commune, un groupe projet a été constitué composé de 4 axes. L’un portant sur un diagnostic permettant de mieux apprécier les embauches en alternance. Le second se consacrant aux entreprises identifiées qui embauchent. Le troisième portant sur les CFA et organismes de formation avec lesquels il est possible de travailler en partenariat et le dernier étant centré sur la demande de nos jeunes en matière d’alternance. D’un diagnostic partagé à un plan d’action A partir du diagnostic effectué par l’un des groupes, permettant de mieux apprécier les embauches en alternance, les recommandations et conclusions suivantes ont été arrêtées : La situation des jeunes avant la signature du contrat : En mission locale, si l’on souhaite augmenter le nombre de contrats en alternance, particulièrement pour le contrat d’apprentissage, il convient d’établir et/ ou de renofrcer le partenariat avec les établissements scolaires et les CIO avant la fin de l’année scolaire. Les niveaux scolaires à l’entrée : Il conviendrait d’élargir les recherches d’entreprises pour les jeunes non qualifiés sur les territoires du 93 et du 95 voire du 75 dont les recrutements en alternance correspondent mieux à notre public que notre département qui recrute plus de la moitié des jeunes de niveau III et +, est le département le moins propice au recrutement du public mission locale. Le niveau et l’âge des jeunes sont des critères pouvant aider largement à déterminer le choix du contrat. Le contrat d’apprentissage étant par exemple le mieux indiqué pour les jeunes peu ou pas qualifié de 18 ans. La taille des entreprises : Pour le contrat d’apprentissage, les entreprises à prospecter sont plutôt celles de 0 à 9 salariés. Pour le contrat de professionnalisation, les entreprises à prospecter sont celles de plus de 50 salariés. La spécificité du public des Missions Locales de la boucle nord 92 ne semble donc pas vraiment correspondre à la demande des entreprises locales. Cela pose un certain nombre de questions. C’est pourquoi, il nous semble important de considérer ces données en fonction de la spécificité du public de chaque structure de la boucle Nord et d’adapter en conséquence les actions liées à l’alternance. Une mutualisation des actions pour renforcer notre impact En 2008, nous avons choisi de mutualiser des actions collectives d’information sur les métiers et des opérations de recrutement afin qu’elles profitent aux jeunes des 4 Missions Locales. Un mode opératoire et des outils de communication et de suivi ont été élaborés. Enfin, un travail a été réalisé sur la demande des jeunes en alternance à partir de notre système de requêtage commun aux différentes structures. Ce travail partenarial bien consolidé à ce jour, se poursuit en 2009 et repose sur les objectifs suivants : • La poursuite d’actions mutualisées d’information sur les métiers et de recrutement, • La mise en place d’une base de données informatique commune aux 4 structures sur les questions d’alternance • La mise en place d’une passerelle apprentissage multi-métiers visant les jeunes de niveau V et infra, en partenariat avec la Région IDF • L’exploitation d’un fichier « entreprises » proposant 2800 adresses mails et la prospection de ces entreprises pour la collecte et la mutualisation d’offres en alternance à proposer aux jeunes de la Boucle Nord des HDS. • La misd en place d’un plan de communication (logo alternance boucle Nord, plaquette alternance en direction des entreprises….). • La mise en place d’une charte de saisie sur le logiciel P3, commune aux 4 structures et concernant la demande des jeunes. 29 Axe 4 : expertise et observation active du territoire Parcours 3 un outil de suivi et d’expertise L’ensemble des personnes suivies dans une Mission Locale remplissent dès leur inscription un dossier d’accueil permettant de recenser toutes les informations les concernant (état civil, parcours scolaire, situation professionnelle, nature de la demande…) permettant de renseigner une base de données Parcours 3 hébergée à distance. Chaque usager a la possibilité d’exercer un droit de consultation et de rectification des données le concernant telle que prévue par la loi informatique et libertés, Parcours 3 faisant l’objet d’une déclaration à la CNIL. Cet outil a plusieurs fonctions: Il permet la tenue à jour des renseignements concernant chaque usager ainsi que l’enregistrement des propositions qui peuvent lui être faites. Il permet d’établir des données statistiques de l’activité de la Mission Locale à partir des éléments contenus dans la base de données. L’année écoulée a vu la signature d’une convention de suivi informatisée des demandeurs d’emploi entre le Pôle Emploi (ex ANPE) et la Mission Locale. Concrètement, chaque demandeur d’emploi orienté par le Pôle Emploi sur notre structure voit l’historique de ses suivis saisi conjointement dans Parcours 3 et la base de données appelée Dossier Unique du Demandeur d’Emploi du Pôle Emploi. Perspectives 2009 La réorganisation du réseau informatique de la Mission Locale de Clichy est en cours. Ce chantier nécessitera préalablement un état des lieux et une redéfinition des besoins actuels. IL devra intégrer la mise en place d’un d’un site internet de la Mission Locale accessible aux jeunes et aux professionnels ainsi que d’un éventuel Intranet destiné à partager les ressources d’une façon plus efficace. Les chiffres du chômage sur le territoire Au 31 décembre 2007 Des évolutions en 2008 Cet outil a connu quelques évolutions techniques en 2008, permettant d’affiner le suivi des usagers. La refonte de l’offre de service locale (effectuée en décembre 2007) a permis une meilleure valorisation et lisibilité de l’activité propre à la Mission Locale de Clichy, prenant en compte les spécificités socio-économiques de notre territoire. Notre base de données Parcours 3 s’est étoffée d’une codification des quartiers de la commune appartenant au périmètre définis dans le cadre de la Politique de la Ville (quartiers dits prioritaires). Cette fonctionnalité nous permettra un meilleur ciblage des jeunes concernés pour le positionnement sur des offres d’insertion et une analyse du public reçu par quartiers. On pourra trouver les résultats de cette nouvelle pratique de saisie à la fin de l’axe 5 du rapport. Age Cat 1 Cat 2 Cat 3 Total −25 ans 291 13 18 322 10,26% 25 à 49 ans 1918 222 186 2326 74,15% 50 ans et + 382 78 29 489 15,59% Total 2591 313 233 3137 100,00% Au 31 décembre 2008 30 Age Cat 1 Cat 2 Cat 3 Total −25 ans 341 22 28 391 11,90% 25 à 49 ans 1996 205 187 2388 72,67% 50 ans et + 396 85 26 507 15,43% Total 2733 312 241 3286 100,00% Axe 5 : ingénierie de projet et animation locale au service de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes Une nouvelle communication pour développer l’attractivité de la Mission Locale Dans le cadre du Fonds d’Insertion Professionnelle des Jeunes (FIPJ), nous avons pu obtenir des moyens en 2007 et 2008 pour développer une nouvelle politique de communication visant à : • Développer l’attractivité de la Mission Locale vis-à-vis d’un public non suivis • Favoriser l’accès à la Mission Locale des jeunes « hors système » et ou issus de la ZUS et des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Des jeunes associés à l’élaboration des nouveaux supports. La création d’outils de communication a été travaillée par notre comité de rédaction jeunes. L’objectif a été de rendre cette communication la plus attractive possible en adaptant le langage, la forme avec une maquette permettant de toucher le plus grand nombre de jeunes : • Création de 5000 plaquettes d’information et de présentation de la Mission Locale. • Création de 500 affiches de présentation de la Mission Locale. • Fabrication de 2 kakémonos de présentation de la Mission Locale. Une campagne de communication a été menée sur le second semestre 2008 : • Diffusion de l’affiche sur tous les panneaux d’affichages municipaux • Présentation et diffusion de la plaquette de communication et de l’affiche à toutes les structures jeunesse et celles recevant du public (maisons de quartier, mairie et mairies annexes, CVS, CCAS, Centre de santé, structures d’hébergement jeunes, CIO, Service de prévention, Structures sportives,… ) L’agenda citoyen Le projet pour une insertion citoyenne qui a permis de réaliser un agenda citoyen présenté dans l’axe 2 de ce rapport s’est largement appuyé sur les travaux réalisé dans le cadre de la refonte de la communication de la Mission Locale pour favoriser l’atractivité de la Mission Locale. La lettre d’information Par ailleurs, la Mission Locale a continué en 2008 a sortir régulièremen une lettre d’information déclinée sous deux formes : une page dans le magazine de la ville «Clichy Magazine» et une lettre recto verso adressée à tous les jeunes suivis, les partenaires. Un envoi spécial de tous les documents de communication de la Mission Locale est adressée aux principaux lieux d’accueil de public sur la ville : maisons de quartiers, services municipaux... Les SMS La Mission Locale adresse régulièrement des SMS aux jeunes inscrits afin de les informer de son actualité. Ces SMS sont adressés à l’ensemble du fichier quand il s’agit d’une action intéressant tout le public comme les 25 ans de la Mission Locale ou un forum emploi ou ciblés lorsqu’il s’agit d’une proposition d’atelier ou de recrutement sur un secteur professionnel défini. 15 000 SMS ont été envoyés en 2008 La Mission Locale sur Internet en 2009 La prochaine étape du développement de la communication de la Mission sera, bine naturellement en 2009, la mise en ligne d’un site Internet qui , outre les informations de base sur la Mission Locale, informera les jeunes comme nos partenaires de l’ensemble de notre actualité. 31 Renforcer le partenariat de proximité une des priorités de la Mission Locale Le projet CUCS « favoriser l’accès à la Mission Locale à des jeunes déscolarisés ou en voie de déscolarisation… » mené en 2008 a répondu à cette priorité et s’est décliné en 2 volets. L’un de ces volets est développé dans l’axe 1 et concerne un travail spécifique en direction des jeunes en voie de déscolarisation. L’autre a abordé la question du « mieux travailler ensemble avec les différentes structures de proximité ». C’est pourquoi, dans cette perspective nous avons proposé une une action d’information afin d’améliorer la connaissance des professionnels entre eux, et, ainsi faciliter les orientations de jeunes vers « la bonne structure », Mieux se connaître entre partenaires du territoire L’action a permis une présentation sur power point des différentes maisons de quartier, des médiateurs de rue et de la mission locale afin de faire ressortir le rôle, les missions, le public, les spécificités et particularités de chacun. 7 interventions ont été réalisées dans ce cadre. 15 partenaires étaient présents. Au-delà de son caractère informatif, cette action a marqué une réussite car elle a mobilisé un ensemble de partenaires pour un même objectif et a lancé une dynamique et une volonté commune au bénéfice du public Clichois. La mission locale a proposé également : • des rencontres entre la mission locale et chaque partenaire du projet pour mesurer les besoins propres à chacun, • « un kit immersion » aux ambassadeurs volontaires au sein de sa structure sur quatre demi-journées. Des rencontres avec tous les partenaires Des rencontres entre la mission locale et les partenaires locaux du projet ont permis de rencontrer toutes les structures du projet, à l’exception du BIJ et de la Maison pour tous en cours de municipalisation, soit 8 ren- contres au total. La mission locale a pu recueillir ainsi les attentes et les constats suivants : • Les maisons de quartiers souhaitent avoir un retour d’informations de la mission locale sur les jeunes qu’ils orientent. • Les partenaires souhaitent avoir un interlocuteur identifié à la mission locale pour toutes questions techniques qu’ils se posent ou que pose un jeune. • Les partenaires souhaitent avoir une vision globale de toutes les actions proposées à la mission locale. • Les partenaires évoquent le problème d’attente pour qu’un jeune puisse être reçu par un conseiller. • Les partenaires évoquent la difficulté pour certains jeunes de faire le pas vers la mission locale, l’entretien avec un conseiller étant parfois appréhendé comme un entretien de recrutement face à un employeur. • Les partenaires évoquent la dimension importante du processus d’immédiateté chez les jeunes qu’ils côtoient. • La mission locale peut être perçue du public comme de certains partenaires comme une véritable institution. • Certains jeunes, connus de la mission locale, sont réfractaires pour y retourner n’ayant pas été satisfaits des réponses ou conseils obtenus. Une action de formation : le «Kit Immersion» En complément de l’information générale, la mission locale a proposé également aux cinq maisons de quartiers et aux médiateurs de rue une immersion des salariés volontaires au sein de la structure. 5 sessions « kit immersion » ont été proposées sur l’année. 4 structures partenaires se sont positionnées et 5 professionnels ont bénéficié de l’immersion. Cette action a permis aux partenaires de prendre connaissance de la mission locale sur le terrain en observant ses différents services et son fonctionnement. La proximité a facilité les échanges et une meilleure appropriation des services rendus aux jeunes. Au travers de cette expérience, nous constatons qu’il serait plus pertinent de proposer l’immersion sur une journée au lieu de quatre ½ journées sur une semaine. En effet, certains partenaires volontaires n’ont pu se libérer aux dates proposées. D’autres inscrits ont dû se désister pour traiter des situations professionnelles en urgence (problème de quartier…). 32 Capter un public « hors système ». Cet aspect de l’action concerne les jeunes en errance, non connus des structures d’insertion ou ne souhaitant pas les fréquenter. Il s’agit, à la demande de nos partenaires, d’aller au devant du public et de (re)nouer un contact, un lien et donner envie à ces jeunes d’être accompagnés par la mission locale. Les maisons de quartiers ne sont cependant pas parvenues à mobiliser des jeunes pour leur présenter la mission locale dans leurs locaux comme nous l’avions prévu. En effet, fort de notre expérience en 2008, nous constatons qu’il est extrêmement difficile de capter un public hors de nos murs si pour celui-ci, dans le cadre des rencontres proposées, il n’y a pas d’enjeu de recrutement et donc de perspective d’emploi. L’opération de sensibilisation et d’information sur les métiers de la RATP qui recrutent, menée cette année devant la Maison de l’emploi en présence de l’entreprise, a mobilisé des jeunes difficilement mobilisables par ailleurs. 18% 21% 15% 16% 30% Lieux d’habitation des jeunes suivis à la Mission Locale Pespectives 2009 En 2009, nous souhaitons proposer à ces jeunes des mises en relation avec des partenaires du monde économique et de la formation et répondre ainsi davantage à leurs attentes. A partir du diagnostic que nous avons réalisé, nous proposerons également les axes d’amélioration suivants : • un kit immersion proposé sur une journée au lieu de quatre demijournées, • -des rencontres partenariales régulières pilotées par la Mission Locale pour pouvoir échanger sur les problématiques rencontrées par la jeunesse Clichoise, se caler sur des actions communes, relayer l’information, se concerter sur le suivi commun de jeunes, • -La mise en place et l’utilisation d’une fiche de liaison pour faire le lien entre les structures et permettre d’informer sur les orientations et le suivi des jeunes (présence ou non aux rendez-vous, nom du conseiller référent, propositions faites aux jeunes…) • L’identification par les partenaires de « 2 interlocuteurs Mission Locale » pour répondre à des questions techniques.que peuvent se poser les partenaires. Les 2 responsables de secteur, de l’accueil et de l’emploi et la formation, seront chargés de renseigner nos partenaires. 33 Quartier démocratie locale Femmes Hommes Total % Beaujon Berges de Seine 148 159 307 21% Centre Ville 117 97 214 15% Entrée de Ville 112 116 228 16% Fournier Bac d'Asnières 137 119 256 18% Victor Hugo République 224 204 428 30% Total 738 695 1433 100% Quartier CUCS Femmes Hommes Total % ANRU 244 235 479 33% ANRU et CPA Bac d'Asnières 51 47 98 7% CPA Bac d'Asnières 20 22 42 3% Quartier Belfort Sanzillon 120 117 237 17% Hors-CUCS 303 274 577 40% Total 738 695 1433 100% Part de Jeunes en ZUS 174 173 347 24% Annexes statistiques Premiers accueils pour l’année 2008 Femme 16-17 > IV 18-21 22-25 8 24 Homme > 26 Total 16-17 18-21 22-25 32 2 2007 Total > 26 Total Total Total % 14 16 48 5,4 % 39 28 67 197 26,9 % 280 IV 1 77 52 130 V 10 49 25 84 9 52 33 94 178 30,1 % 178 V bis 17 11 7 35 35 22 10 67 102 20,3 % 93 VI 6 14 36 56 4 13 22 39 95 17,3 % 80 Total 34 159 144 337 48 128 107 283 620 % 5,5 % 25,6 % 23,2 % 54,4 % 7,7 % 20,6 % 17,3 % 0% 34 0% 45,6 % 631 Jeunes en suivi pour l’année 2008 Femme 16-17 Homme 18-21 22-25 > 26 Total > IV 4 53 6 IV 96 151 16-17 2007 Total Total 18-21 22-25 > 26 Total Total % 63 3 18 5 26 89 6,2 % 13 260 50 89 11 150 410 28,6 % 488 V 8 96 78 9 191 5 119 94 9 227 418 29,2 % 385 V bis 13 53 32 2 100 31 96 41 6 174 274 19,1 % 243 VI 6 28 70 20 124 5 44 62 7 118 242 16,8 % 217 Total 27 277 384 50 738 41 312 304 38 695 1 433 % 1,9 % 19,3 % 26,8 % 3,5 % 51,5 % 2,9 % 21,8 % 21,2 % 2,7 % 48,5 % 35 1 303 Jeunes en demande d’insertion au 31/12/2008 Femme 16-17 Homme 18-21 22-25 > 26 Total > IV 4 26 1 IV 61 75 16-17 18-21 22-25 31 2 8 136 30 35 2007 Total > 26 Total Total Total % 10 41 5,4 % 4 69 205 26,9 % 240 103 1 74 47 4 126 229 30,1 % 280 55 23 52 23 2 100 155 20,3 % 137 5 60 4 26 38 4 72 132 17,3 % 162 197 7 385 28 184 151 14 377 762 25,9 % 0,9 % 50,5 % 3,7 % 24,1 % 19,8 % 1,8 % 49,5 % V 5 55 42 V bis 8 32 15 VI 3 13 39 Total 16 165 % 2,1 % 21,7 % 1 679 Les jeunes en demande d’insertion sont les jeunes ayant bénéficié d’un entretien individuel ou collectif à la Mission Locale au cours des cinq derniers mois de l’année. Ce chiffre est actualisé nationalement chaque mois et permet ainsi d’avoir une estimation régulière du nombre de jeunes suivis en Mission Locale en donc «en demande d’insertion». 36 Entrées en mesures sur l’année 2008 Femmes Hommes 2007 Total VI V bis V* IV ** III+ TOTAL VI V bis V* IV ** III+ TOTAL VI V bis V* IV ** III+ TOTAL EMPLOI 36 37 58[29] 88[13] 37 256 74 71 101[62] 47[21] 5 298 110 108 110 135[34] 42 554 dont CDD 19 10 35 [19] 51 [11] 26 141 42 42 61 [39] 18 [6] 4 167 61 52 96 [58] 69 [17] 30 308 dont CDD saisonnier 0 1 0 [0] 2 [1] 1 4 3 8 7 [2] 1 [0] 0 19 3 9 7 [2] 3 [1] 1 23 487 4 2 4 [4] 11 [1] 2 23 4 1 4 [2] 3 [2] 0 12 8 3 8 [6] 14 [3] 2 35 dont CDI 6 18 10 [4] 14 [0] 6 54 19 17 24 [15] 17 [8] 1 78 25 35 34 [19] 31 [8] 7 132 dont CDI temps partiel 7 6 7 [1] 8 [0] 2 30 3 2 1 [1] 8 [5] 0 14 10 8 8 [2] 16 [5] 2 44 dont Contrat Aidé Marchand 0 0 0 [0] 0 [0] 0 0 0 1 1 [1] 0 [0] 0 2 0 1 1 [1] 0 [0] 0 2 dont Contrat Aidé Non Marchand 0 0 1 [1] 0 [0] 0 1 2 0 1 [1] 0 [0] 0 3 2 0 2 [2] 0 [0] 0 4 dont Autres emplois 0 0 1 [0] 2 [0] 0 3 1 0 2 [1] 0 [0] 0 3 1 0 3 [1] 2 [0] 0 6 ALTERNANCE 1 4 4 [0] 13 [4] 5 27 2 8 9 [6] 3 [1] 0 22 3 12 13 [6] 16 5] 5 49 dont Contrat d'apprentissage 1 2 1 [0] 3 [0] 2 9 1 3 5 [3] 2 [1] 0 11 2 5 6 [3] 5 [1] 2 20 dont Contrat de professionnalisation 0 2 3 [0] 10 [4] 3 18 1 5 4 [3] 1 [0] 0 11 1 7 7 [3] 11 [4] 3 29 FORMATION 47 22 32[26] 54[26] 10 165 25 32 25[18] 19[11] 3 104 72 54 57[44] 73[37] 13 269 dont Formation Conseil Régional 42 13 23 [18] 19 [10] 3 100 19 19 16 [11] 9 [5] 1 64 61 32 39 [29] 28 [15] 4 164 dont AFPA 0 0 0 [0] 1 [0] 0 1 0 0 1 [1] 3 [1] 0 4 0 0 1 [1] 4 [1] 0 5 dont AFPA - PAVA 0 0 1 [1] 0 [0] 0 1 0 0 0 [0] 0 [0] 0 0 0 0 1 [1] 0 [0] 0 1 dont Conseil général 0 0 0 [0] 1 [1] 0 1 0 0 0 [0] 0 [0] 0 0 0 0 0 [0] 1 [1] 0 1 dont Autres formations 5 9 8 [7] 33 [15] 7 62 6 13 8 [6] 7 [5] 2 36 11 22 16 [13] 40 [20] 9 98 SCOLARITE 0 0 4 [4] 2 [0] 3 9 1 4 3 [2] 3 [2] 1 12 1 4 7 [6] 5 [2] 4 21 dont Retour en formation initiale 0 0 2 [2] 1 [0] 3 6 1 1 2 [2] 1 [0] 1 6 1 1 4 [4] 2 [0] 4 12 dont MGIEN 0 0 0 [0] 0 [0] 0 0 0 2 0 [0] 0 [0] 0 2 0 2 0 [0] 0 [0] 0 2 157 [43] 55 457 102 115 138 [88] 72 [35] 9 436 186 178 236 [147] 229 [78] 64 893 806 112 [32] 43 323 61 75 97 [60] 55 [25] 8 296 111 122 168[102] 55 [25] 51 619 526 dont CDD temps partiel Total nombre de situations 84 63 98 [59] Nb jeunes concernés 50 47 71 [42] * Jeunes ayant suivi une classe de niveau V (le chiffre entre parenthèses comptabilise les jeunes ayant effectivement obtenu un diplôme de niveau V) ** Jeunes ayant suivi une classe de niveau IV (le chiffre entre parenthèses comptabilise les jeunes ayant effectivement obtenu un diplôme de niveau IV) 37 46 273 Résultats Convention Pluriannuelle d’objectifs Les objectifs d’activités fixés avec l’Etat Taux de Taux de réalisation réalisation minimal maximal Données réalisées Objectif minimal Objectif maximal Nombre de jeunes accueillis pour la première fois (premier accueil) 619 585 650 105,81% 95,23% - dont nombre de jeunes de niveau V et infra 375 315 350 119,05% 107,14% - dont nombre de jeunes filles 337 290 335 116,21% 100,60% - dont nombre de jeunes résidant en ZUS 136 130 170 104,62% 80,00% Nombre total de jeunes suivis (ayant eu une au moins une actualité dans l'année au sens de Parcours 3) 1502 1260 1350 119,21% 111,26% - dont nombre de jeunes de niveau V et infra 970 800 850 121,25% 114,12% - dont nombre de jeunes filles 775 610 650 127,05% 119,23% - dont nombre de jeunes résidant en ZUS 361 305 340 118,36% 106,18% Nombre de JDI au 31/12/2008 (jeunes en demande d'insertion = jeunes ayant bénéficié d'au moins un entretien au cours des cinq derniers mois) 761 640 710 118,91% 107,18% Objectifs liés à l'offre de service n°2 : l'accompagnement Données réalisées Objectif minimal Objectif maximal Nombre de jeunes accueillis en entretien à qui sera faite au moins une proposition correspondant à une rubrique du catalogue de l'offre de service rattachée au thème "accès à l'emploi" 918 700 760 131,14% 120,79% Nombre de jeunes accueillis en entretien à qui sera faite au moins une proposition correspondant à une rubrique du catalogue de l'offre de service rattachée au thème "formation" 673 650 715 103,54% 94,13% Nombre de jeunes accueillis en entretien à qui sera faite au moins une proposition correspondant à une rubrique du catalogue de l'offre de service rattachée au thème "projet professionnel" 460 320 360 143,75% 127,78% Nombre de jeunes accueillis en entretien à qui sera faite au moins une proposition correspondant à une rubrique du catalogue de l'offre de service rattachée au domaine "domaine social" ou "vie sociale" 578 400 470 144,50% 122,98% Pourcentage de jeunes accueillis ayant eu au moins quatre entretiens dans l'année par rapport au nombre de jeunes ayant eu une actualité dans l'année 34,42% 30% 35% 114,74% 98,35% Nombre de jeunes ayant bénéficié d'un suivi dans l'emploi (ayant eu au moins une actualité en cours d'emploi ou d'alternance au sens de Parcours 3) 549 380 420 144,47% 130,71% Nombre de jeunes entrés en CIVIS dans l'année 108 105 120 102,86% 90,00% - dont non qualifiés (niveau V sans diplôme et infra) 75 73 96 102,74% 78,13% - dont résidant en ZUS 28 27 30 103,70% 93,33% Objectifs liés à l'offre de service n°1 : AIO 38 Taux de Taux de réalisation réalisation maximal minimal Résultats Convention Pluriannuelle d’objectifs Les objectifs d’activités pour l’ensemble des jeunes % (sur nombre de jeunes en actualité) Objectif minimal Objectif maximal nombre de jeunes retournant en formation initiale ou ayant commencé une scolarité dans l'année 2,06% 2% 2,50% nombre de jeunes accédant à une formation du Conseil Régional 9,25% 9,50% 10,50% 97,41% 88,14% nombre de jeunes accédant à une formation autre 6,86% 4,70% 5,20% 145,90% 131,88% nombre de jeunes accédant à un emploi (tout type) 28,96% 23,80% 26,70% 121,69% 108,47% nombre de jeunes accédant à un contrat en alternance) 3,20% 3,20% 3,70% 99,87% 86,37% Objectifs Taux de Taux de réalisation réalisation minimal maximal 103,20% 82,56% Les objectifs d’activités pour les jeunes en CIVIS Taux de Taux de réalisation réalisation minimal maximal Objectifs Données réalisées Objectif minimal Objectif maximal nombre de jeunes en CIVIS sortis au bout de douze mois (sortis dans l'année et dont la durée de présence en CIVIS n'a pas excédé douze mois) 66 35 45 188,57% 146,67% nombre de jeunes en CIVIS sortis dans l'année et accédant à un emploi durable 57 70 90 81,43% 63,33% nombre de jeunes en CIVIS non qualifiés (niveau V sans diplôme et infra) sortis dans l'année et accédant à un emploi durable 33 40 55 82,50% 60,00% nombre de jeunes en CIVIS résidant en ZUS sortis dans l'année et accédant à un emploi durable 14 40 50 35,00% 28,00% nombre de jeunes en CIVIS résidant en ZUS non qualifiés (niveau V sans diplôme et infra) sortis dans l'année et accédant à un emploi durable 10 20 30 50,00% 33,33% 39 Mission Locale Maison du Développement Economique et de l’Emploi - 67, rue Martre 92110 Clichy-la-Garenne Tél. 01 41 15 95 60 - Fax : 01 47 15 05 39 Mail : [email protected] - Web : www.mlclichy.org