Communiqué de presse

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Michael Wiget
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Enquête d’EY : les directeurs financiers s’interrogent sur l’utilité du
reporting d’entreprise
Les CFO sont de plus en plus nombreux à perdre confiance dans l’efficacité du
reporting d’entreprise. Les nouveaux besoins des différentes parties prenantes et la
digitalisation constituent des défis majeurs à cet égard. Telles sont les conclusions
d’une enquête mondiale d’EY réalisée auprès de près d’un millier de CFO de grandes
entreprises.
ZURICH, LE 15 MARS 2016 – L’enquête annuelle d’EY intitulée Are you prepared for
corporate reporting’s perfect storm? montre que les CFO ont beaucoup moins confiance
dans l’efficacité du reporting d’entreprise par rapport à l’année précédente. Pour seulement
55 % d’entre eux le rapport financier reste le moyen efficace de satisfaire toutes les attentes et
exigences réglementaires. Ils étaient encore 84 % il y a un an. Leur confiance en la
comparabilité des indicateurs entre les entreprises a elle aussi baissé (44 %, contre 66 %
l’année précédente); moins de la moitié des CFO interrogés (45 %) pensent que ces
indicateurs sont clairs et pertinents (année précédente : 67 %).
En outre, nettement moins de CFO sont convaincus de la rentabilité du reporting d’entreprise
(39 %, contre 68 % l’année passée). Ils ne sont ainsi que 48 % à estimer que le reporting
permet de gagner durablement la confiance de l’organe décisionnel, ce qui correspond à une
forte baisse par rapport à l’année précédente (71 %). Seuls 43 % des CFO sont d’avis que
leurs rapports permettent de répondre aux attentes des parties prenantes à l’extérieur de
l’entreprise.
Besoin d’information accru à moindres coûts
« Aujourd’hui, le reporting d’entreprise doit à la fois être pertinent, s’effectuer en temps réel et
être rentable. Les CFO doivent vérifier avec un œil critique les informations fournies par le
service financier et avoir une attitude proactive à l’égard des critiques liées à l’efficacité des
processus et à la confiance dans les rapports établis, et y répondre. Le reporting d’entreprise
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ne peut atteindre efficacement son but, en tant que tel, que si le CFO est convaincu de sa
valeur », explique Alessandro Miolo, Partner et responsable de l’audit d’EY Suisse.
Étant donné que les rapports doivent satisfaire à des normes toujours plus complexes et
couvrir de nouveaux domaines comme le développement durable, le besoin d’information
augmente aussi constamment : 71 % des CFO indiquent que le nombre des rapports établis a
augmenté, une partie de la hausse étant imputable à de nouvelles prescriptions, à l’instar de la
future directive de l’UE sur la publication d’informations non financières.
Le grand défi de la digitalisation
Les technologies innovantes comme les Big Data Analytics, c.-à-d. l’analyse de données,
structurées ou non, permettent à la fonction financière d’acquérir des informations
supplémentaires, d’un type nouveau.
Les CFO considèrent ces technologies comme des facteurs déterminants pour le bon exercice
de leurs fonctions. Ils sont donc 82 % à prévoir une hausse des investissements dans les
nouvelles technologies de reporting dans les deux prochaines années. Ils constatent
néanmoins d’importantes lacunes dans les possibilités techniques actuelles : concrètement, ils
déplorent que l’intégration de plusieurs systèmes informatiques différents entre eux est
insuffisante (35 %), qu’ils ont des difficultés à accéder aux bonnes données (34 %), ou encore
que la qualité de celles-ci est insuffisante (32 %).
« Nous constatons que les initiatives en matière de digitalisation sont de nature plutôt
ponctuelle. Il n’est pas suffisamment fait usage de toutes les possibilités et il manque souvent
une stratégie bien étayée. Une coordination transversale des différentes initiatives est
nécessaire au sein de l’entreprise pour améliorer la qualité, la transparence et la rapidité de la
gestion financière », souligne Alessandro Miolo.
Plus grande implication des comités d’audit et des conseils de surveillance
Les CFO sont également témoins des conséquences de l’intérêt croissant des comités d’audit
et des conseils de surveillance pour le reporting. Les CFO interrogés sont 84 % à estimer que
les comités d’audit et les organes décisionnels ont davantage d’influence sur l’établissement
des rapports depuis trois ans.
L’analyse de données est de plus en plus souvent utilisée par les CFO pour satisfaire les
exigences des comités d’audit et des organes décisionnels. Ils sont 34 % à faire de grands
progrès grâce à elle, et 34 % également à utiliser les procédés d’analyse de manière plutôt
limitée. Pour les personnes qui utilisent des processus d’analyse, les solutions de stockage
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pour la gestion de l’information (61 %), la saisie des données automatisée, utilisée plus
fréquemment (57 %) ainsi que les investissements dans les outils d’analyse et d’exploration
des données les plus modernes figurent parmi les principales priorités.
« Pour les directeurs financiers, adapter le reporting aux nouvelles exigences des différents
destinataires est un défi. L’utilisation de l’analytique des données est un élément important
pour le développement du reporting tel qu’il est pratiqué actuellement. Pour ce faire, les CFO
doivent connaître les attentes des parties prenantes, employer des moyens auxiliaires
innovants pour l’analyse des données et développer les compétences de leur équipe
financière ». Tels sont les défis qui attendent les CFO des grandes entreprises suisses, de
l’avis d’Alessandro Miolo.
Au sujet de l’étude :
EY a interrogé plus de 1000 CFO ou responsables de l’établissement des rapports de grandes
entreprises pour mieux comprendre les défis liés au reporting d’entreprise. Plus de la moitié des
entreprises affichent un chiffre d’affaires annuel de plus de USD cinq milliards et une sur cinq dépasse
les USD 20 milliards. Les personnes interrogées sont réparties de manière homogène dans les espaces
économiques les plus importants du monde et couvrent toutes les branches majeures. Le sondage en
ligne réalisé fin 2015 a été complété par des entretiens détaillés avec neuf CFO et huit spécialistes de la
comptabilité chez EY. Les personnes sont citées nommément dans l’étude. Vous trouverez plus
d’informations sur notre page Internet dédiée.
EY | Assurance | Tax | Transactions | Advisory
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