Article recto verseau Solam 7998 caractères
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La dualité, l'acceptation et la joie Adamael Van Singer, Catherine Witschi et Solam Riondel http://www.science-et-spiritualite.ch La dualité Ce qui se passe en ce moment dans le monde, autour de nous et en nous-mêmes, nous bouscule sans cesse, nous oblige à faire des choix, parfois cornéliens, entre notre éthique et ce qui nous est demandé. Entre et à l'intérieur même de nos engagements familiaux, de nos obligations professionnelles, de nos besoins matériels, de nos devoirs sociaux, juridiques et politiques, les oppositions et conflits se multiplient. Cette Terre est depuis toujours un terrain d'expérimentation de la dualité, tel que l'enseignent certaines de nos cultures et philosophies (TAOisme, Boudhisme...). Nous, êtres humains, avons choisi cette expérimentation afin de mieux comprendre notre lumière/divinité intrinsèque. Accepter que nous sommes à la fois notre partie sacrée/divine de manière intrinsèque et à la fois créateur de notre réalité apparemment extérieure est un concept difficile à intégrer. Nous sommes pourtant des êtres Uniques ayant fait le choix d'expérimenter cette dualité. « La dualité atteint actuellement l'expression la plus extrême que l'humanité ait jamais expérimentée » avance Adamael van Singer sur la base de ses diverses expériences, observations et lectures. S'il est certain que la dualité est et existera toujours, « elle changera à partir du moment où les conflits des forces contraires auront trouvé un équilibre. Ce changement se fait par l'intégration de connaissances et d'informations nouvelles et par l'acceptation et l'ouverture de la conscience de qui nous sommes: des Êtres de lumière qui ont choisi cette réalité sur terre pour l'expérience de la dualité. » Etant très proches de notre mental, voire, pour nombre d'entre nous, étant notre mental qui bavarde, critique et nous sépare de nous-même, nous sommes installés dans la dualité, encombrés de croyances et de pensées erronées basées sur les peurs créées et véhiculées par notre culture et notre société. La dualité s'exprime de tout temps dans tous les aspects de notre vie, sur les plans culturels, philosophiques, scientifiques (hémisphères cérébraux gauche/droit, polarité des cellules…), électrocinétique, religieux et symboliques (ying/yang...). Tout près de nous, la dualité s'ancre dans le langage, dans les décisions, les choix et les actions quotidiennes à entreprendre. Ce monde utilise la dualité dans ses extrêmes. Profondément fatigués de ce jeu incessant, beaucoup d'entre nous ne savent plus comment garder leur centre et trouver leur équilibre intérieur. Difficile alors de se positionner autrement que par «noir-blanc», «oui-non», «juste-faux», «bonmauvais»... Echapper à ce mode de fonctionnement peut attirer sur soi des jugements douloureux, celui qui ne prend pas une position tranchée pouvant être vu comme faible, comme quelqu'un qui ne prend pas sa place, ne se défend pas, ne se bat pas. Mésestime voire rejet peuvent en découler. Ce processus précipite un cercle vicieux émotionnel sans moyen d'éviter la dévalorisation, la culpabilité, la frustration, le « burn out » ou d'autres manifestations à long terme de déséquilibre de nos biologies (maladies) et de nos psychismes (troubles psychiatriques). Les aspects duels se nourrissent des peurs et pensées excessives irréelles que nous entretenons par la critique et le bavardage mental auxquels participent notre environnement, nos proches, notre milieu social et professionnel. Les médias de toutes sortes ont également un grand impact sur la dualité. Par leur description et leur amplification du sensationnel et du catastrophique, ils créent et alimentent constamment la peur, le drame, la séparation intérieure, la dualité. Ce constat ne départit pas les médias du rôle informatif et critique important qu'ils ont à jouer auprès de la population. Il pointe leur sélection arbitraire des informations transmises et de la manière de les traiter, négatif et spectaculaire étant devenus les critères dominants au détriment du Beau et du Merveilleux. L'acceptation Nous voyons aujourd'hui les conflits (voisinage, couples, guerres...) se figer et les rouages des structures (lois, états...) et organisations (nationales, mondiales...) se gripper. Notre refus de voir l’ombre mène nos systèmes à la paralysie, au chaos ou l'explosion. Accepter de voir l'ombre ne signifie pas l'approuver mais est le préalable nécessaire à la prise de conscience de ce qui est ressenti afin de se positionner pour entreprendre ce qui doit être entrepris. Accepter signifie entendre, admettre, comprendre un point de vue autre, il ne s'agit pas de souscrire au contenu de ce qui est dit ou mis en place ni de s'y opposer. Certes, cette compréhension reste difficile à mettre en place, nos réflexes demeurant plus rapides que l'activation de nouveaux choix de fonctionnement. Toutefois, il importe de ne pas oublier que l'autre est dans la même quête que soimême, celle d'une harmonie entre le pôle de l'ombre et celui de la lumière. La dualité est inéluctable, l'équilibre se créant par l'intégration des deux pôles qui le constituent. Une fois l’harmonie installée peut naître la joie. La polarité permet la vie et le mouvement, l'équilibre est mouvement, le chemin vers l'harmonie est quête de vie. La joie Etat volatil, insaisissable, impermanent, la joie est une fréquence énergétique que l'on accueille, que l'on laisse passer, que l'on accepte en entrant dans le mouvement, celui de la vie, celui de l'amour, celui de la lumière et celui du Soi. La Joie est une danse qui parcourt cette Terre, qui parcourt l'univers, qui inonde et imbibe l'espace. C'est une forme de rayon associé à la lumière qui est toute chose, vibre dans l'intraterre et rayonne également depuis le centre de Gaïa. On ne peut définir la Joie de manière individuelle. Elle est une vastitude, une vibration portant toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Elle est omniprésente en chacun de nous, dans chacune des cellules de notre corps, dans chaque espace. Chaque individu peut se connecter à sa fréquence à cette vibration qu'il vivra ou expérimentera en fonction de qu'il est, de ce qu'il croit, de ce qu'il pense et imagine. Il y a autant de formes de Joie qu'il y a d'individus, de mondes et d'univers. La joie est une vastitude intérieure infinie qui vibre et pulse. Elle peut être intégrée lorsque ombre et lumière ont été acceptées, lorsqu'ainsi un équilibre forcément changeant et admis comme tel a été atteint. Beaucoup d'entre nous suivent aujourd'hui une impulsion à mieux se comprendre, à rejeter les modèles préétablis, inutiles et non essentiels, un mouvement se propage vers "autrement" et "autre chose". De multiples possibilités nous sont offertes à la rencontre de nous-mêmes pour nous rapprocher de notre équilibre intérieur et de l'équilibre avec l'autre. L'équilibre de toute l'humanité va ainsi vers la transformation. « Acceptez-vous tel que vous êtes, aimez-vous tel que vous êtes, avec vos potentiels et vos ombres, car vous ne pouvez être autrement – c'est ainsi – et vous n'avez pas besoin d'être d'accord avec tout ce que vous êtes ! Vous pouvez vous donner les moyens de transformer, de transmuter, tout en choisissant d'inclure sur votre chemin la Beauté, le Bien-Être et le Merveilleux. » N'est-ce pas là un message familier qui nous est transmis par différentes sagesses depuis des siècles ? Ne serait-il pas temps d'en laisser rayonner la compréhension jusqu'au plus profond de nos cœurs pour harmoniser nos polarités et éveiller notre potentiel, la Joie ? La dualité existe partout dans le cosmos (des recherches scientifiques vont à ce constat), bien au-delà de notre Terre. Savoir que d'autres peuples, dans d'autres réalités, ont "rencontré" l'Equilibre, la Beauté et le Bien-Être est fort rassurant quant à notre avenir, nous en sommes profondément convaincues. Si cette dernière phrase devait être "décapante" pour vous, n'oubliez pas qu'il s'agit de notre point de vue et qu'il ne vous est pas demandé d'être en accord avec nous.