Parentele JUIN 2007 VINCENT.pub
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Parentele JUIN 2007 VINCENT.pub
La Parentèle Édition de juin 2007 Dans ce numéro, retrouvez : Mot du président du CCP Mot du président du CCP 1 Mot de la rédaction 2 Mot de la direction de l’école 3 Un souper qui dépasse les attentes 3 Bilan des équipes interscolaires 4 DOSSIER — Enjeux de société 7-11 Des moines au MSS 12 BIlan de l’option Musique 13 North American Music Festival 13 Music Fest Québec 14 Concert de musique 15 Club 2/3 15 Expo-Sciences régionale 16 Le coin du personnel Départ de Michel Pépin 16 Vincent Breton Vers les années 90, un enfant de 5 ou 6 ans a été recueilli par des chasseurs en Afrique. Il avait vécu seul dans une région où il arrive que des enfants sains soient enlevés et abandonnés dans la jungle dans l’espoir de s’attirer la faveur des esprits par ces sacrifices humains. Cet « enfant sauvage » n’avait pas acquis la station verticale comme posture de référence. Le langage parlé était totalement absent et ne provoquait rien chez l’enfant lorsqu’on s’adressait à lui. Il n’avait pas identifié la parole comme une qualité différente des autres bruits du monde. Ainsi, les trois caractéristiques fondamentales de l’être humain, c’est-à-dire, la posture verticale, la parole et la pensée ne s’étaient pas développées. Par contre, il avait développé des aptitudes et la motricité lui permettant de subvenir à ses besoins dans les conditions extrêmes de la vie sauvage. Pratiquement insensible à la chaleur, il était par contre sensible au toucher et aimait caresser différentes textures, sans toutefois exprimer quelque émotion sur son visage figé comme un masque. Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents L’être humain est au cœur de la société qu’il crée en s’associant à des projets collectifs partagés par ses membres. Ce que l’on oublie beaucoup trop facilement, c’est que la société est elle-même au cœur de l’épanouissement de l’humain, comme le montre la réalité de l’enfant sauvage. Ainsi, l’école estime souvent devoir former des êtres humains en fonction de ce dont la société a besoin pour rendre les services qu’elle juge nécessaires. Or, la question à se poser n’est pas : « de quel savoir, de quelles aptitudes l’être humain a-t-il besoin pour l’ordre social », mais plutôt « quelles dispositions sont en germe dans l’être humain et que peut-on développer en lui ». Alors, il devient possible de nourrir la société de forces nouvelles issues des individus qu’elle forme dans un esprit de liberté. Et ainsi, plus nos potentialités d’expressions sont riches et diversifiées, plus la personnalité profonde de l’homme peut consciemment utiliser ses ressources afin d’arriver à une décision juste, plus notre liberté intérieure est grande. (Suite page 2) Juin 2007 - Page 2 La Parentèle Édition de juin 2007 Équipe de production Coordination Lina Bouchard Isabelle Landry Révision linguistique Madeleine Bousquet Isabelle Landry Normand Sévigny Mise en page Vincent Breton Isabelle Landry La Parentèle est le bulletin de liaison du Comité consultatif des parents de l’École secondaire Mont-Saint-Sacrement (Le Mont). La Parentèle poursuit les objectifs suivants : • communiquer ce qui se passe au Mont (programmes, activités, etc.); • développer un sentiment d’appartenance; • susciter la participation des parents à la vie de l’école. Pour nous faire part de vos commentaires ou proposer un article, écrivez à : [email protected] Comment nous joindre Pour communiquer avec le Comité consultatif des parents : Téléphone : (418) 844-3771 poste 13 Courriel : [email protected] Page Web du Comité consultatif des parents www.mss.qc.ca/parents Les membres du Comité consultatif des parents, le personnel de l’école, les parents ainsi que les élèves peuvent tous contribuer à ce bulletin. (Suite de la page 1) L’élève devenu adulte, responsable luimême de son développement futur, doit disposer de facultés qui dépendent largement de ce que lui ont apporté ses parents, ses professeurs, bref du monde qui l’entoure. L’enfant sauvage n’a pas eu accès à cette liberté. Quel grand paradoxe que de constater que l’enfant sauvage, qui était complètement libre physiquement, avait besoin d’une autre liberté pour devenir un humain à part entière! Au Mont-Saint-Sacrement, comme le dit si bien Jean Drolet, directeur des services pédagogiques et excellent pédagogue, il n’y a pas de couleurs permettant d’identifier l’école à une vision ou à une direction spécifique, car c’est en réalité l’arc-en-ciel des couleurs qui décrit ce qui est offert comme possibilités de développement des forces qui germent dans chacun des élèves. Cet éventail imposant de diversités permet à l’élève de découvrir son potentiel artistique, scientifique, sportif ou autre qui sommeille en lui et dont l’épanouissement pourra profiter à la société de demain autant qu’à lui-même. Dans pareilles conditions, l’élève est en mesure d’acquérir graduellement sa liberté intérieure. L’école s’inscrit dans le tissu social contemporain qui la confronte aux enjeux sociaux que nous connaissons tous. Nous n’avons qu’à penser à la consommation de drogues ou d’alcool, ou encore à l’hypersexualisation et l’hyperviolence de la majorité des événements qui nous sont offerts. Tant de conditions qui risquent grandement de brimer fortement l’émergence de la liberté intérieure de l’individu. Cette année, le CCP a participé à l’organisation d’une conférence offerte par la Sûreté du Québec qui permettait une réflexion sur ces problèmes trop souvent vécus par certains jeunes. Ce numéro de La Parentèle va dans ce sens et propose comme thème les enjeux de société afin de nous sensibiliser davantage à l’importance d’intervenir afin de contrer l’apport négatif de ces enjeux. Pour terminer, je ne peux passer sous silence l’appréciation exprimée par les convives du souper annuel du CCP. M. Mathieu Légaré, professeur au Mont, nous a présenté de façon exemplaire la vie telle que vécue par les élèves dans les disciplines scientifiques. Les participants ont été unanimes quant à la qualité de sa prestation (sauf peut-être un certain billet vert qui a très légèrement été un peu trop chauffé lors d’une démonstration) et l’excellence des mets préparés par le chef de l’Auberge du Mont. Voilà encore une autre année scolaire qui se termine et qui fait place à la période estivale au cours de laquelle nous tous qui participons à cette grande aventure pouvons en profiter pour nous ressourcer et prendre des vacances bien méritées. Éducateurs, personnel, élèves et parents, au plaisir de nous retrouver en septembre prochain! Mot de la rédaction Isabelle Landry Membre du Comité consultatif des parents Voilà une autre année scolaire qui se termine, une autre année d’apprentissages et d’expériences de toutes sortes pour nos jeunes. Ce dernier numéro de La Parentèle porte sur les enjeux de société, sujet parfois délicat mais combien important. Ce n’est pas tout de donner des connaissances à nos jeunes; il faut aussi leur transmettre des Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents valeurs. En fait, on peut dire que ce thème général des valeurs a été exploité toute l’année, puisque nous avons abordé le communautaire en novembre et l’environnement en mars. Vous verrez que l’École reconnaît et renforce ces valeurs que nous chérissons, nous les parents. Bonne lecture et bon été! Juin 2007 - Page 3 Mot de la direction de l’école Pierre Lantier Directeur général Chers parents, C’est avec plaisir que je profite de la dernière parution de La Parentèle pour vous écrire quelques lignes. Si l’année 2005-2006 a été fertile en projet d’immobilisations et de rénovation de nos locaux, 2006-2007 était l’année de la mise en place d’une nouvelle structure de direction avec l’ajout d’un poste de directeur et la redéfinition des responsabilités des directeurs de services. Nous pouvons maintenant affirmer que les objectifs poursuivis par les changements apportés ont été atteints. Nous avons encore cette année pu vivre une année riche en activités de toutes sortes où nos élèves se sont illustrés dans de nombreux domaines, que ce soit dans les différentes disciplines artistiques, dans les activités communautaires, dans les concours littéraires et mathématiques, dans le domaine scientifique ou encore dans les sports, où notre programme interscolaire continue à se développer avec, notamment, une deuxième équipe de football et deux équipes de rugby qui viennent s’ajouter aux autres disciplines. On peut affirmer que nos élèves ont vécu pleinement notre devise ad summa. Parmi les projets à venir à court terme, nous travaillons au réaménagement de notre plateau d’aires de jeux extérieurs. Nous prévoyons agrandir et améliorer la qualité des surfaces de jeux de façon significative, et ce, dès l’automne prochain. Bonne lecture de ce dernier numéro de l’année de La Parentèle, bonne fin d’année scolaire et un bel été avec vos proches à chacun d’entre vous. Un souper qui dépasse les attentes Yvan Chouinard, Membre du Comité consultatif des parents Le souper annuel des parents qui s'est tenu le samedi 5 mai 2007 au MSS et est organisé par le Comité consultatif des parents en collaboration avec le MSS a été l'un des plus beaux à vie selon les discussions d'après-souper. Cette année, le thème était « au Menu Sciences et Société (MSS) » et le pays à l’honneur était l'Allemagne. Les préparatifs pour un tel évènement sont très importants: l'accueil, le schnapps offert, la variété des produits allemands disponibles, la présence de l'élève Julien Bérubé venu parler de son projet d'exposciences portant sur le phénomème des tsunamis et les démonstrations scientifiques ont donné prétexte aux échanges et discussions parmi les convives. La soirée était bien enclenchée. Par la suite, on passait à la salle à manger. Le déroulement du souper comportait des démonstrations scientifiques habilement présentées par Mathieu Légaré, professeur de sciences au MSS. Chacune des expériences amenait l'auditoire intéressé à s'interroger. Toutefois, la présentation qui a été le clou de la soirée est sûrement la démonstration du 20 $ qui ne brûle pas. Mathieu a eu une distraction et s'est trompé dans son protocole expérimental en inversant deux étapes, le 20 $ a flambé (le 20 $ en question avait été fourni par une personne invitée au souper). Il a repris la démonstration avec un 20 $ lui appartenant. Cette fois, avec le bon protocole expérimental, le prof a prouvé à tous qu'il avait raison et bien des rires ont égayé la salle. Si nous avions voulu rendre cet démonstration volontairement captivante, nous n’aurions pu faire mieux. Les mets et l'ambiance étaient fantastiques. De nombreux prix de présence de qualité ont été distribués. Merci aux généreux commanditaires et aux deux élèves qui ont accepté de donner une de leurs œuvres, soit Roseline Marcouiller et Marie-Pier Émond, toutes deux du groupe 401. Par la suite, un iPod a été remis par tirage au sort parmi la merveilleuse équipe des serveurs du souper, tous des étudiants bénévoles. Franchement, le CCP, avec la collaboration du MSS, a permis de réaliser un événement des plus intéressants auquel je me promets de participer l'an prochain. Un beau moment de plus passé en agréable compagnie avec des gens de qualité. Chapeau à tous et à l'an prochain! Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents Juin 2007 - Page 4 Bilan des équipes interscolaires Badminton Encore une belle saison pour le club de badminton du MSS. En effet, la récolte de 4 bannières est un sommet pour l’équipe. Tout d’abord, les jeunes se sont illustrés lors du championnat régional par équipe au PEPS de l’Université Laval. Dans la catégorie benjamin masculin, Simon-Jean Pineault, Étienne Dusablon, Benoit Grandguillot et Sébastien D. Lemieux ont remporté la finale sans difficulté contre l’école Benoît-Vachon. Du côté cadet masculin, la compétition était plus ardue. Les athlètes ont dû faire preuve de persévérance et de ténacité pour finalement remporter l’or contre le Collège Saint-Paul, qui n’avait aucune défaite depuis plusieurs années. Ensuite, les joueurs de la catégorie cadet masculin ont dominé le circuit scolaire en remportant tous les tournois de la saison. À leur première année dans cette catégorie, ils ont récolté la bannière AA de la saison. Les joueurs de l’équipe ont brillé lors du championnat régional individuel en remportant 6 médailles. Félicitations à Chloé Proulx, Olivier Guérette et Alexandre Sarian pour leur médaille d’argent. Une mention spéciale à Simon Jean-Pineault, Étienne Dusablon et Sébastien D. Lemieux pour leur médaille d’or. Ces trois athlètes ont ainsi mérité une place pour le provincial, à titres de représentants de la région de Québec—Chaudière-Appalaches. Virginie Gagnon et Stéphanie Fortin. Elles ont aussi remporté le tournoi de Massey-Vanier à Cowansville avec une belle victoire en finale contre SPM. Notons les performances de Naomie Caron et Stéphanie Fortin avec des performances de 24 et 26 points chacune. La saison s’est terminée sur une note négative avec une défaite à PSQ, mais rien de mieux pour remettre les pendules à l’heure. Avec une fiche de 13 victoires et 1 défaite, les Lynx ont terminé au 1er rang de la saison régulière, ce qui nous donnait l’avantage de recevoir les championnats régionaux au MSS. Après une demi-finale peu enlevante contre SPM, les Lynx retrouvaient en finale l’équipe de PSQ. La soif de venger la dernière défaite était visible en début de partie. Après 8 minutes de jeu, les Lynx se sont forgé une confortable avance de 27-3 qui ne fut jamais remontée. Lydia Landry et Katherine Girard ont très bien performé dans la finale avec plusieurs beaux jeux! Lors de la partie des étoiles au cégep de Sainte-Foy, Stéphanie Fortin et Véronique Lapointe ont été récompensées pour leurs efforts au courant de la saison en remportant une bannière de joueuses étoiles de la ligue. Stéphanie Fortin a aussi reçu un honneur individuel supplémentaire à la soirée des méritas au MSS le 2 juin avec le prix de joueuse la plus utile à l’équipe lors de la saison. Bravo à toute l’équipe, je suis fier de vous! René Lavergne, entraîneur Benjamin masculin BB Les benjamins ont bien représenté la région lors du championnat provincial individuel. Simon-Jean Pineault s’est mérité la quatrième place en simple masculin. Étienne Dusablon et Sébastien D. Lemieux ont remporté la médaille d’argent en double masculin. Félicitations à nos trois athlètes qui sont revenus au MSS avec la bannière provinciale. Un gros merci à tous les athlètes qui travaillent très fort lors des entraînements et qui réussissent à faire d’un sport individuel un sport d’équipe. Merci également aux parents qui ont suivi l’équipe lors des compétitions. Vos encouragements ont été très appréciés. Nathalie Rochon, entraîneure Basket-ball Atome fémin CC Les filles de 1re secondaire ont terminé la saison comme elles l’ont commencée, en LYNX, après avoir gagné le tournoi des institutions privées en février avec de belles performances de Une année remplie de rebondissements pour cette jeune équipe de basket-ball. Terminant en 2e position en saison régulière, les joueurs ont dû baisser pavillon par la marque de 41-39 en finale régionale face à la formation de l’Ancienne Lorette. Notons la nomination de Simon Tremblay sur l’équipe d’étoiles de la région en benjamin BB, malgré son absence en grande finale régionale. Cette équipe s’est de plus démarquée en remportant les grands honneurs au tournoi de Drummondville et de Sherbrooke. Les entraîneurs aimeraient féliciter le leadership du capitaine, Étienne Camiré, qui a été un modèle pour ses coéquipiers durant toute la saison autant sur le terrain qu’à l’extérieur. De plus, nous aimerions décerner le prix du joueur le plus amélioré à Dominic Fillion qui en était à sa première saison dans une équipe de basket-ball, il a su prendre les bouchées double afin de rejoindre le groupe et même se tailler une place parmi les meilleurs de son équipe. Félicitations à tous les joueurs pour cette belle saison, ce fut un plaisir de vous entraîner. Jean-François Charrette, Marianne Couture, entraîneurs Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents Juin 2007 - Page 5 Bilan des équipes interscolaires (suite) Cadet féminin AA L’équipe des cadettes AA édition 2006-2007 a connu une très bonne saison. J’aimerais donc vous en faire un résumé court mais exhaustif : Parties jouées en tout : 65 parties; 59 victoires, 6 défaites Tournois disputés : 10; 6 première places, 3 deuxième places et 1 troisième place Saison régulière : 14 victoires, 1 défaite Tournoi régional : première position Tournoi provincial : deuxième position J’aimerais d’abord remercier tous les parents; leur appui aura été un facteur nécessairement déterminant dans le succès connu durant la saison. Même si elle a été coûteuse en argent, en déplacements, mais surtout en temps, je crois que la fin justifie les moyens. Pour moi, le point culminant de la saison aura été de loin notre victoire en demi-finale provinciale contre Massey-Vanier. Cette équipe était semée première dans la province et nous avions subi deux défaites antérieurement dans la saison. Cependant, nous avons remporté cette demi-finale par une dizaine de points. La finale provinciale contre la Polyvalente Arvida a été également satisfaisante, même si elle s’est terminée par une défaite. Je garde en tête la raclée que nous avions reçue (par presque 30 points) quelques semaines auparavant au tournoi de Jeanne-Mance, à Montréal, contre cette même équipe. Le pointage était égal à la demie, sur leur terrain, devant leur foule, pour finalement s’avouer vaincus par 10 points à la fin du quatrième quart, ce qui démontre que nous avions une équipe évolutionniste et profonde en talent. J’espère que les joueuses ont appris autant que moi tout au long de la saison, et que la prochaine saison sera aussi lucrative que celle qui vient de se terminer. Félicitations à Karine Daigle et Claudine Bergeron, qui ont été choisies comme joueuses étoiles par la ligue pour la saison. Bravo à Claudine qui a reçu le prix pour la joueuse la plus utile à son équipe aux méritas du MSS. Je décerne également une mention honorable à Andrée-Anne Paradis, qui a su bien tenir son rôle de capitaine dans l’équipe et qui a su livrer plusieurs bonnes performances à des moments critiques (surtout défensivement Dred!), ainsi qu’à Jane Stairs et Stéphanie Ayotte qui, malgré le fait qu’elles étaient plus jeunes, ont été des piliers pour l’équipe pendant la saison. Évidemment, je remercie l’équipe dans son ensemble : les joueuses ont été persévérantes tout au long de la saison et ont réussi à conjuguer études et plusieurs heures de basket par semaine - fins de semaine. J’en profite également pour remercier René Lavergne, responsable des sports, qui a investi temps et soutien pendant la saison et qui a réussi à concilier mon horaire difficile avec le plus d’heures dans le gymnase possible. L’équipe des cadettes AA Juvénile féminin BB Que dire de cette saison mémorable? L’équipe juvénile a terminé en 2e position en saison régulière derrière Donaconna. Elle s’est ensuite effondrée aux régionaux en perdant le match d’ouverture face à l’école Québec High School. Les joueuses ont finalement dû se contenter de la médaille de bronze. Soulignons la nomination de Vanessa Fournier sur l’équipe d’étoiles de la région. Elle a de plus participé au match des étoiles disputé au Cégep de Sainte-Foy, où elle a fait très bonne figure. L’équipe juvénile s’est surtout démarquée en remportant les tournois de CMI, Drummondville, Ancienne-Lorette et celui des institutions privées. L’équipe a de plus terminé 2e au tournoi de Hull et en 3e position au tournoi de Sherbrooke. Les entraîneurs aimeraient féliciter Vanessa Fournier, qui a reçu le prix de l’athlète de l’année au MSS, ainsi qu’Audrey Racine, qui a reçu quant à elle le prix de la joueuse par excellence de l’année en basket-ball juvénile BB. Soulignons aussi tout le travail de Marianne Couture, qui a su s’imposer comme l’une des meilleures de la ligue à la position de centre. De plus, le groupe d’entraîneurs aimerait remettre le prix du joueur le plus amélioré à Anne-Julie Dion Gonthier, qui en était à sa première saison en juvénile. Une joueuse toujours à son affaire, toujours à l’écoute et qui met en pratique les directives des entraîneurs. Félicitations à toutes les filles pour cette belle saison et bonne chance à celles qui tentent leur chance au collégial. Jean-François Charette, entraîneur Sincèrement, Marc-Antoine Moisan , entraîneur Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents Juin 2007 - Page 6 Ultimate Frisbee Jean-Philippe St-Laurent, entraîneur et enseignant au MSS Lors de la finale régionale du « ultimate frisbee » du 3 juin dernier, l’équipe de catégorie cadet AA du MontSaint-Sacrement a remporté tous les prix possibles à sa première année d’existence. En effet, en plus de remporter la bannière pour la saison régulière, les fiers représentants des Lynx ont ajouté à leur palmarès la bannière de champion régional et la bannière d’éthique sportive, cette dernière étant considérée aussi importante que la bannière de champion car le ultimate frisbee est un sport autoréglementé, c’est-à-dire que ce sont les participants qui doivent appeler eux-mêmes les fautes. C’est donc dire que les joueurs doivent faire preuve d’honnêteté et de franchise, des valeurs très importantes au Mont-Saint-Sacrement. Il est important aussi de souligner qu’Antoine Richard a été nommé joueur par excellence de la série finale pour s’être démarqué à plusieurs occasions par ses jeux extraordinaires en défensive. Félicitations à tous! 1re rangée : Gabriel Lacombe-Monty, Olivier Bélanger, Raphaël Plouffe; 2e rangée : Gabriel-Antoine « king » Roy, Marielle Bernier, Florence Plourde-Michon, Maggie Proulx, Élise Grandguillot, Ève Boucher (entraîneure); 3e rangée : Benoit Grandguillot, Jérome Massé-Roy, FélixOlivier St-Onge, Patrick St-Gelais, Francis Martel, Antoine Richard, Myriam Landry, Jean-Philippe St-Laurent (entraîneur). Absente de la photo : Laurence-Nadeau-Cousineau. Football — Des nouvelles des camps de printemps Érick Poisson, entraîneur chef Mai : Le temps des camps de sélection Plus de 80 jeunes ont trimé dur durant tout le mois de mai pour obtenir une place au sein des Lynx à l’automne. Ces efforts ont été récompensés par un mini-tournoi qui a permis aux entraîneurs d’évaluer leurs joueurs et de les classer dans la catégorie appropriée. D’ailleurs c’est avec fierté que nous vous annonçons que l’équipe juvénile évoluera dans la catégorie AA 2e division ce qui est une première pour notre jeune programme. Les cadets Après avoir remporté les honneurs de la catégorie B l’an passé, l’équipe monte dans le A. L’offensive au sol sera confiée à Christopher Deschênes-Martineau alors que le jeu aérien sera l’affaire du quatuor Mathieu Bernier, Félix-Olivier St-Onge, Patrick St-Gelais et Jean-Christophe Germain. La ligne offensive sera encore plus imposante que l’an dernier avec plusieurs joueurs de plus de 200 livres dont une recrue qui ne passera pas inaperçue soit Pierre-Yves Blanchard, un colosse de 6’2 250 livres. À la défensive, le retour de Simon Tremblay, Maxime St-Laurent et Étienne Camiré-Bernier devrait stabiliser une brigade décimée par le départ vers le juvénile de plusieurs vedettes. Cette année, l’équipe a été confiée à Benoit Caron, qui dirigeait la défensive l’an dernier. Il a recruté 3 nouveaux entraîneurs d’expérience qui contribueront assurément aux succès de l’équipe. Les cadets recevront également du renfort de 11 jeunes actuellement en 6e année puisque les entraîneurs ont soumis plus de 30 jeunes à un entraînement visant à détecter le potentiel de nos futurs secondaire 1. La cuvée de cette année nous a ravis au plus haut point. Les juvéniles On s’attend à tout un spectacle de nos juvéniles. 12 joueurs en seront à leur 3e année dans la catégorie juvénile. Notons le quart Alexandre Beaulieu, le porteur Olivier Decam, les joueurs de ligne défensive Sébastien Chabot et Sébastien Houle. Un duo risque également de faire beaucoup de bruit : les frères Vincent et Jérôme C.-Pruneau feront partie de la même équipe. Avec l’arrivée d’Antoine Richard comme porteur et de Xavier Praz à la ligne tertiaire, les 12 vétérans de 3e année seront appuyés par un solide groupe de joueurs motivés à bien représenter le MSS. De plus, l’école accueillera en septembre de nouveaux élèves/joueurs provenant d’autres écoles de la région. Le camp d’été La saison des juvéniles débute le 2 septembre et celle des cadets, le 8 septembre; donc les joueurs devront se présenter à leurs entraîneurs avant la rentrée. On travaille actuellement à confirmer le tout, mais on demande aux Lynx d’être disponibles à partir du 20 août. Les entraîneurs contacteront les joueurs par téléphone ou par courriel au début du mois d’août. Soirée au baseball Merci à tous ceux qui ont acheté des billets de baseball des Capitales dans le cadre de notre activité de financement. Les Capitales nous ont remis 5 $ par billet vendu au prix régulier de 10 $. Plus de 400 billets ont trouvé preneur. Pour toute information relative au football au MSS, vous pouvez me contacter par courriel à l’adresse [email protected] Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents Juin 2007 - Page 7 Dossier — Enjeux de société L’eau peut être gelée, pas l’adolescent... Vincent Breton Président du Comité consultatif des parents Il n’est pas insensé de penser que les maux dont souffre la civilisation moderne viennent essentiellement du fait que les hommes s’occupent beaucoup trop d’eux-mêmes. Leur temps libre, ils ne le consacrent pas aux autres, mais bien à eux-mêmes; comment ils se sentent, qu’est-ce qui peut bien leur faire plaisir, quelle activité leur procure telle ou telle sensation agréable, etc. Naturellement, lorsque nous sommes malades, affamés ou pour toute autre nécessité, il est impératif de s’occuper de soi, mais l’homme n’a vraiment pas besoin de renforcement dans ce sens. Ceci étant dit, il semble que l’âge le plus défavorable pour s’occuper de soi est l’adolescence. La faculté de juger qui apparaît à cet âge doit être dirigée vers un intérêt pour le monde extérieur. L’éducateur doit rendre le monde suffisamment intéressant aux yeux de l’adolescent pour que celui-ci ne soit pas amené à en détourner son attention pour s’intéresser sans cesse à lui-même. L’adolescent est dans un processus intense de mutation. Il délaisse la jeunesse pour entrer dans le monde adulte et ce processus ne se fait pas sans douleur. Or, comme tout le monde le sait, le meilleur moyen de surmonter une douleur, c’est de parvenir à ne plus y penser et c’est ce qu’il faut faire avec le développement du jeune adulte. Il faut lui permettre de découvrir le monde avec tous les « pourquoi » qui accompagnent cette découverte, pour indirectement lui rendre possible la découverte de lui-même. Lorsqu’on n’éveille en lui aucun intérêt pour le monde qui l’entoure, l’adolescent pense à ce qui se passe en lui et il n’est donc pas surprenant de voir émerger de la violence, expression de l’instabilité qu’il ressent, ou de l’érotisme, expression des transformations de son corps. On se rend vite compte que cet âge n’a pas besoin d’un apport extérieur de violence ou d’érotisme, mais c’est hélas tout le contraire que l’on observe la plupart du temps dans ce qui est présenté aux jeunes, spécialement au cinéma. La violence qui s’exprime au cinéma est souvent l’expression d’une absence de formes morales, dans le sens de volonté intérieure de cohérence, d’un élan vers la vérité, le juste. Morale qui représente exactement ce dont a besoin l’adolescent qui est en pleine construction de son jugement. On observe le même phénomène avec la mode qui devient de plus en plus l’expression de l’hypersexualité. Un manque d’intérêt chronique pour le monde environnant engendre l’émergence de problématiques plus complexes. La drogue vient séduire celui qui vit dans l’ennui, dont l’âme est à la dérive ou bien qui souffre. La curiosité de la vie entraîne les jeunes qui s’ennuient à « essayer une fois, juste pour voir ce que ça fait ». Le désir d’autre chose au milieu de l’ennui ou de la souffrance, la rencontre avec la drogue trop présente dans notre société, tout cela devient proposition d’une aventure qui semble séduisante. Ces adolescents essaient de trouver ailleurs, à des doses de plus en plus croissantes, les émotions qui remettent en émoi et qui rallument le feu qui s’éteint. Ces hallucinogènes leur proposent leur féerie étoilée, sensation de libération par rapport à ce qui était douleur auparavant. L’être se rétrécit dans l’instant et s’y fige. Les drogues enchaînent l’être aux métamorphoses des formes. Ce vécu perçu comme magique fait perdre la liberté pour une intensification de la conscience. La drogue permet d’éviter l’activité individuelle Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents associée à l’effort intérieur. Elle empêche l’être de grandir en modelant lui-même son monde intérieur. Une liberté intérieure diffère énormément d’une liberté au niveau de la vie des sens qui se situe dans une réalité immédiate. Le besoin de liberté est alors vécu comme une volonté aveugle de revendication de droits subordonnée à la tyrannie des désirs. L’homme ne devient pas un esprit libre mais un esprit sans freins dont la seule limite ne peut être que l’assouvissement provisoire de ses instincts. Le drogué, semblable à l’animal, rapporte toute perception à ses besoins élémentaires, à des désirs futiles alors que chez l’homme, les perceptions deviennent des instruments de connaissance. Grâce à cette activité de connaissance, l’homme comprend son environnement, l’évalue et le module au gré de ses choix. Avec l’évolution, l’humain entre dans l’ère de la conscience. La conscience de notre époque nous conduit à « se faire ses propres idées », à porter un jugement sur les choses. Une véritable liberté humaine sous-entend une vision de l’homme en tant qu’être complet, non pas assouvi par une dépendance vis-à-vis un narcotique. (Suite page 8) Juin 2007 - Page 8 Dossier — Enjeux de société Un excellent moyen de contrer la drogue est d’offrir à l’adolescent un monde dont il comprend le sens en maintenant un intérêt pour le monde qui l’entoure. S’il y a incompréhension, la drogue apparaît comme un moyen permettant d’estomper l’étape à franchir. On tombe dans le monde du désir, de la jouissance, bref dans le monde du nourrisson qui pleure lorsqu’il a faim. La recherche effrénée de ce qui le soulage devient le but de l’existence. Le désintérêt pour le monde qui les entoure replie les adolescents sur eux-mêmes. La responsabilité de l’individu s’efface et cède la place au groupe avec ses rituels qui s’apparentent aux sociétés primitives. L’homme ouvert au monde n’existe plus. Nous sommes en pleine activité d’autodestruction. Les drogues arrachent l’homme de la terre mais elles ne le transplantent pas dans un autre monde. Il meurt asséché par manque de vitalité. L’éducation est un tout. Chaque étape prépare souvent la suivante. Il peut être étonnant de constater que de simples contes d’enfants comme Blanche Neige peuvent préparer l’homme en lui décrivant en images l’essence de la séduction, de la sujétion, de l’ensorcellement et de la délivrance. Des actions réalisées dans la petite enfance peuvent être mises à profit lors de l’adolescence. L’adolescent qui s’éveille à la connaissance revendique de façon souvent aussi autoritaire que confuse le droit à son opinion, son indépendance, sa liberté. professeur doit l’apporter aux adolescents et il n’est possible que par la force de l’imaginaire de l’enseignant qui se doit de dépasser la simple présentation intellectuelle. Cet élan qui tient plus de la sensation que du théorique est présent dans la majorité du corps professoral du Mont. L’enseignement dépasse le simple intérêt pour la chose enseignée alors qu’elle la transcende vers un intérêt dans la nature omniprésente à l’école ou encore simplement envers autrui. Paradoxalement, ce besoin d’autonomie s’exerce sur une norme commune. L’adolescent qui tient à être absolument original ne se sent bien que lorsqu’il s’habille comme tous les autres. L’aspiration profonde de l’adolescent est de trouver son individualité, de construire une réalité intérieure sur laquelle son individualité puisse reposer et croître. Or, comme cette réalité est en construction, il ne peut prendre appui en lui-même et il doit tout d’abord s’appuyer sur un lieu commun. C’est le devoir de l’éducateur d’encadrer ce lieu afin de proposer un terreau fertile au développement de l’adolescent. Il doit pouvoir développer la capacité de refléter en soi-même ce qui vit dans le monde extérieur, c’est-à-dire pouvoir vivre et comprendre ce qui se vit dans l’humanité. Les pédagogues œuvrant auprès des adolescents se doivent de développer constamment un nouvel intérêt pour la matière à traiter, un peu comme si on la découvrait pour la première fois. Ce n’est pas évident pour des concepts aussi simples que 2 et 2 font 4, mais par chance, c’est relativement plus facile avec ce que l’on enseigne aux adolescents. L’intérêt de l’adolescent pour les différents problèmes du monde passe par l’éducateur qui les présente et qui doit faire naître l’enthousiasme chez lui. Cet élan, le Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents Cette culture du grand n’est toutefois pas innée mais se doit d’être acquise et cultivée pour conserver cette omniprésence d’intérêt pour le monde de l’humanité. C’est le devoir de tous de cultiver cette attitude et, dans notre humble mesure, le CCP essaie d’apporter sa contribution à conserver cet acquis à l’école du Mont-St-Sacrement. L’essence même de l’être humain s’accomplit à travers la manière particulière dont il agit, ce n’est pas ce qu’il sait, ni ce qu’il fait qui révèle l’être de l’homme, mais comment il le sait et comment il le fait. Juin 2007 - Page 9 Dossier — Enjeux de société Autres temps, autres mœurs Madeleine Bousquet, membre du Comité consultatif des parents Le XXe siècle en a été un de découvertes scientifiques et a suscité l’émerveillement devant les possibilités du génie créatif humain. À la fin des années 1960, tout était possible. Montréal a construit son métro, le pont-tunnel Louis-Hyppolite-Lafontaine ainsi que l’île Notre-Dame, pour accueillir l’exposition universelle de 1967 avec 50 millions de visiteurs et un déficit de 210 millions de dollars. En juillet 1969, l’astronaute Neil Armstrong a mis le pied sur la surface lunaire avec son collègue Edwin Aldrin. Sur Terre, près d’un milliard de téléspectateurs auraient regardé les deux astronautes, devenus de véritables héros. En une dizaine d’années, la NASA avait accompli l’exploit technologique d’amener des hommes sur la Lune avec un budget de 21 milliards de dollars. Les progrès de la médecine se sont également révélés prodigieux et ont suscité tous les espoirs. Nous avons la certitude qu’avec un peu plus de recherches scientifiques, chaque maladie pourra trouver son remède et nous sommes régulièrement sollicités financièrement pour aider à vaincre telle ou telle maladie. Parallèlement à cet engouement scientifique et technologique qui a déferlé sur le Québec et sur le monde, des cris d’alarme ont commencé à retentir : pollution, exploitation excessive des pays pauvres par les pays riches, effet de serre provoqué par l’émission de CO2, pandémie du VIH/sida, augmentation de la fréquence et de l’ampleur des catastrophes naturelles qui seraient provoquées par le réchauffement de la planète… Notre Terre a la capacité de nourrir les milliards d’humains qu’elle abrite et de pourvoir à leurs besoins. Mais de toute évidence, elle n’arrive plus à satisfaire les caprices de ses enfants les plus gâtés. Une attitude de nombrilisme et une soif excessive de confort, de plaisir et de luxe mettent en péril la survie de notre planète. hydrates de carbone et 100 % des fibres. Si les Nord-Américains consommaient 10 % de viande en moins, la quantité de céréales économisée pourrait nourrir 1 milliard de personnes souffrant de la faim. À cela, il faut ajouter la pollution engendrée par les déjections des animaux de ferme et considérer également l’abattage des forêts dans les pays en voie de développement pour faire place à des pâturages ou à la culture de fourrage pour les animaux. Que dire aussi des conditions de vie dans lesquelles on maintient les animaux destinés à l’abattoir ? De toute évidence, une de nos habitudes de consommation est dommageable pour la planète. Et c’est loin d’être la seule. C’est très facile de condamner les conflits armés et le non-respect des droits de la personne dans des pays éloignés et de réaliser les souffrances inutiles à des êtres innocents que ça amène. C’est moins évident de voir les conséquences de ses propres comportements sur les conditions de vie déplorables d’autres êtres innocents et de remettre en question ses habitudes de vie. Évitons de nous leurrer. Le confort dans lequel nous vivons présentement au Québec n’est pas dû qu’à notre mérite personnel. C’est la valeur de notre argent, appuyée sur la valeur du dollar américain, qui détermine notre pouvoir d’achat et nos conditions de vie. Nous avons la chance de vivre dans une société qui offre les meilleures conditions de vie sur la planète. Pour trouver les solutions aux problèmes auxquels le monde doit faire face, il faudra renoncer à l’individualisme et à la compétitivité et développer une attitude de partage et de solidarité avec les moins nantis de la planète. Le XXIe siècle devra en être un de valeurs moins égocentriques et plus philanthropiques, sinon la nature se chargera de nous rappeler à l’ordre. Par exemple, l’habitude nord-américaine de manger beaucoup de viande engendre une agriculture intensive car il faut d’importantes quantités de végétaux pour nourrir les animaux. Dix kilogrammes de céréales sont nécessaires pour produire un kilo de viande. Et il faut cinq fois plus d’eau pour produire des protéines de bœuf que des protéines de soja. Voilà une manière très efficace de gaspiller la nourriture et l’eau pendant qu’une personne meurt de faim dans le monde toutes les quatre secondes. Cette extension artificielle de la chaîne alimentaire, due à la transformation de céréales en viande afin de satisfaire nos appétits carnivores, entraîne une perte de 90 % des protéines, 99 % des Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents Juin 2007 - Page 10 Dossier — Enjeux de société Pour éviter de se mettre les ados... à dos Jacques Nadeau, directeur du 1er cycle et Geneviève Rochon, intervenante sociale Au MSS, le développement et le bien-être global des adolescents demeurent au cœur des priorités de la direction et de l’ensemble du personnel. Voici les grandes lignes du programme destiné à aider les jeunes à surmonter les difficultés qui peuvent surgir dans la vie en société. ª Dégustation de fruits exotiques à l’agora (8 mai) ª Dégustation d’une recette maison de boisson désaltérante, style Gatorade (10 mai) Mois de la nutrition : ª Autopsie du cabaret à la cafétéria Description du projet Activités de prévention par niveau Diverses activités étaient prévues pour chaque niveau et reflétaient des préoccupations propres à chaque groupe. Les adolescents font face à plusieurs problématiques tout au long de leurs études secondaires. Ils vivent plusieurs expériences différentes afin de trouver leur propre identité. Ils sont également tiraillés entre les valeurs familiales et celles qui sont véhiculées par les médias et la société. L’un des rôles de l’école est de guider les jeunes dans leurs choix en proposant plusieurs alternatives aux différentes situations de la vie quotidienne. Collaboration Le projet se fait en collaboration avec le comité « Bien dans sa tête, bien dans sa peau » (BTBP). Les membres du comité aident les éducateurs dans le choix des sujets, à l’animation ainsi que dans certains cas, à l’évaluation d’affiches. Le comité BTBP est un groupe d’élèves de niveaux différents qui organisent dans l’école des projets de prévention sur la nutrition, l’image corporelle, l’estime de soi, l’activité physique et les relations interpersonnelles. En résumé, les thèmes touchent la santé en général qu’elle soit physique, psychologique ou morale. Voici le programme des activités réalisées cette année : Semaine de prévention de la toxicomanie : Tournée des classes où tous les élèves de l’école devaient écrire un message d’encouragement de façon anonyme à une personne qui avait des difficultés au niveau de la toxicomanie. Les messages ont ensuite été affichés sur les murs de l’école. (21 et 23 novembre) Journée internationale du SIDA : Stand d’information sur le VIH/ SIDA, jeu questionnaire et distribution de préservatifs à l’agora. (1er décembre) Semaine de l’activité physique : Lors de la semaine de l’activité physique, les élèves ont participé à des activités sportives par niveau sur l’heure du midi. Les activités étaient sous forme de compétitions contre les enseignants. Le comité BTBP a travaillé en collaboration avec les enseignants en éducation physique pour passer leur message en lien avec la santé et la nutrition. ª Les autobus ont laissé les élèves sur le boul. SaintSacrement pour qu’ils puissent terminer la route à pied. Distribution d’un petit-déjeuner à tous les élèves de l’école à leur arrivée (11 mai) Secondaire 1 • Activité sur la loi du système pénal pour adolescent animé par un policier éducateur. (8 et 9 novembre) • Activité sur l’intimidation animé par Geneviève (TTS de l’école) + concours d’affiches préventives sur le sujet, évalué par le comité BTBP (8 et 9 février) Collaboration du cours d’EMRC. Secondaire 2 • Activité sur l’influence des vidéos clip (hypersexualisation, femme objet, langage vulgaire…) animé par Geneviève et JeanPhilippe en EMRC (12-15-16-18 janvier) • Activité sur la prévention du « chat » et les dangers sur Internet animé par deux policiers éducateurs + concours d’affiches préventives sur le sujet, évalué par le comité BTBP (8 et 9 février • Activité sur l’intimidation animé par Geneviève (TTS de l’école) (29 mars et 2-10 avril) Secondaire 3 • Activité sur la prévention des agressions sexuelles animée par Viol Secours (10-12-24-25 octobre) • Activité sur la nutrition (lecture des étiquettes nutritionnelles, portions de nourriture lors des repas, dégustation de muffins santé et de muffins gâteaux) animée par 3 étudiantes en nutrition (13 mars) Secondaire 4 • Activité sur la prévention du suicide animée par Geneviève et Dany (avril) Secondaire 5 • Activité sur l’alcool au volant et les habitudes à adopter lors des « party » (mai). Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents Juin 2007 - Page 11 Dossier — Enjeux de société L’amour, ça s’apprend Madeleine Bousquet, membre du Comité consultatif des parents Quand on met au monde un enfant, on s’interroge sur ce que sera son avenir. Ses comportements futurs pourront être de deux types : les comportements innés, déterminés par les gênes et par l’instinct, ainsi que les comportements acquis, par des apprentissages et par l’influence de son environnement. Quelle est la part de chacun de ces types de comportements? C’est une question qui a motivé de nombreux chercheurs. Au XIIIe siècle, un empereur a mené une expérience pour découvrir quelle serait la langue que des bébés sans influence extérieure choisiraient naturellement. Frédéric II pensait que ce serait le grec ou le latin, seules langues originelles pures à ses yeux. Il installa six bébés dans une pouponnière et ordonna à leurs nourrices de les alimenter, de les endormir, de les laver, mais surtout de ne jamais leur parler. L’expérience ne donna pas le résultat escompté. Non seulement aucun bébé ne se mit à parler un quelconque langage, mais les six nourrissons dépérirent et finirent par mourir. Frédéric II n’a pas pu découvrir la langue originelle des humains, mais son expérience malheureuse a démontré que le petit humain a besoin de communication et que la nourriture et les soins physiques ne suffisent pas à sa survie. Contrairement à un chevreau qui est capable de se lever et de chercher le sein de sa mère quelques minutes après sa naissance, le bébé humain est un être extrêmement dépendant, mais aussi extrêmement malléable. La diversité des comportements que les êtres humains peuvent maîtriser est phénoménale en comparaison avec le nombre limité de comportements que les animaux, même les plus intelligents, peuvent adopter. Bien des choses que nous considérons comme naturelles nous sont en fait inculquées par la société dans laquelle nous vivons. Sans que nous en soyons vraiment conscients, nos valeurs sont façonnées par les personnes qui nous entourent, les membres de notre famille bien sûr, mais aussi nos amis, nos éducateurs, nos vedettes, nos héros. L’humain est comparable à une éponge qui absorbe le milieu dans lequel il se trouve. Il apprend énormément par imitation, en calquant sa conduite sur des modèles. Notre société est aux prises avec plusieurs problèmes alarmants concernant la sexualité : • la propagation des IST (infections sexuellement transmissibles) et la pandémie du VIH/SIDA (plus de 40 millions de personnes vivent avec le sida dans le monde, dont plus de 1 million en Amérique du Nord), • le nombre alarmant d’interruptions volontaires de grossesse (30 000 avortements par rapport à 75 000 naissances chaque • • • année au Québec), la prostitution juvénile, le trafic d'humains, femmes et enfants, pour le commerce du sexe (800 000 personnes sont vendues chaque année dans le monde et le trafic sexuel rapporterait 12 milliards de dollars par année au crime organisé), la cyberpédophilie où des internautes s’échangent des méthodes de sévices sexuels et des millions de vidéos et de photos pornographiques impliquant des enfants, et même des bébés, affichant des signes évidents de douleur. C’est tellement révoltant que nous préférons ne pas nous sentir concernés. Mais c'est notre silence, notre sentiment d'impuissance, notre inaction, notre complicité tacite, qui permettent à ces commerces du sexe de proliférer. Personne ne naît prédateur sexuel ou tortionnaire. Mais certains le deviennent. Mettre en prison ceux qu'on réussit à pincer ne semble pas régler grandchose. Pour trouver des solutions à cette problématique, la situation peut être abordée de différents angles. Est-ce que ces problèmes reliés à la sexualité sont inhérents à la nature humaine, existent depuis toujours et ont été moins visibles auparavant parce que réprimés par une morale religieuse très stricte? Ou est-ce que notre société contribue à former des pervers sexuels, ne serait-ce que par les valeurs qu’elle affiche? Depuis peu, des sexologues qui œuvrent auprès d’adolescents sonnent l’alarme concernant la détresse sexuelle des jeunes. Imprégnés par les images valorisant le plaisir et les performances sexuelles dont les médias nous inondent, beaucoup d’ados ont une vision pornographique des relations amoureuses. Il ne faut donc pas se surprendre qu’une vague de perversions sexuelles affecte notre société. Le phénomène des concours de fellation ainsi que la pratique du « fuck friend » se répandent dans la jeunesse actuelle. Notre société prône le « full sexe sans amour », qui constitue la base de la prostitution et de l’esclavage sexuel. Pour éviter cela, la société adulte doit faire ses devoirs et éduquer ses jeunes. Les valeurs de respect envers la sexualité que nous donnons à nos jeunes les protégeront davantage qu’un préservatif contre les infections sexuellement transmissibles ou autres maladies ou perversions. Nos jeunes ont droit à une éducation visant une sexualité épanouissante, plutôt que mettant au premier plan une sexualité avilissante. Après tout, comme l’a démontré l’expérience menée par Frédéric II, les jeunes humains ne peuvent survivre sans communication et l’amour, ça s’apprend. Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents Juin 2007 - Page 12 Des moines au MSS Sarah Chouinard-Poirier et Laurence Potvin-Proulx, élèves inscrites à l’option journalisme Le jeudi 17 mai dernier, les élèves du Mont-Saint-Sacrement ont pu assister à une impressionnante conférence donnée par des disciples du temple Shaolin. Venus directement de Chine, ces combattants se sont rendus célèbres pour leur audacieuse discipline alliant le bouddhisme Chan et les arts martiaux. Ces moines puisent leur nom du temple Shaolin, dont les origines remontent à l’an 497 sous la dynastie Wei du nord. Le monastère originel est situé dans la province d’Hénan à 600 kilomètres de Pékin. La tradition veut que l’emblématique Bodhidharma se serait fait refuser l’accès au temple, passant ensuite neuf ans à méditer devant sa façade. Finalement admis au temple, il aurait fait en sorte que le bouddhisme Chan se développe sous sa direction. Il aurait enseigné les rudiments de la respiration et 72 méthodes de défense à la base du kung-fu afin d’améliorer la condition physique de ses compagnons. Leur discipline, le Shaolin Quan, est au comble de sa popularité sous la dynastie de Ming, lorsque des centaines de moines se font militaires, combattant rebelles et bandits japonais. Le temple fut alors détruit et plusieurs moines tués. La légende raconte que cinq d’entre eux auraient fui, enseignant les techniques d’arts martiaux sur leur passage. La majorité des disciplines martiales contemporaines seraient issues des techniques de ces moines. Dans le but de mieux faire connaître et comprendre la culture chinoise et, par le fait même, le Shaolin Quan, la conférence que nous avons eu la chance d’entendre se divisait en trois captivantes parties. Nous, les élèves, avions déjà été informés quant au mouvement Shaolin par l’entremise de nos cours d’histoire; l’hôte québécois des moines, assisté de son homologue Français, a renchéri en témoignant de son voyage au temple originel et en nous parlant de l’Académie d’arts martiaux du Québec, qu’il a fondée à la suite de son bouleversant périple. Par après, nous avons eu droit à un bref cours d’histoire chinoise, où une dame d’origine asiatique nous a également appris quelques mots du laborieux mandarin. Finalement : la tant attendue démonstration du Shaolin Quan par les légendaires moines. Mariant voltiges chorégraphiées et simulations de combats, ils ont su éblouir la foule d’étudiants mobilisés pour l’événement. Passant leur vie à se conditionner à la douleur, ils ont démontré leur endurance en se fracassant finalement une planche de fer sur le crâne (cœurs sensibles, s’abstenir!). Les nouveaux adeptes qui en voulaient davantage pouvaient participer à un atelier gratuit permettant de s’initier aux techniques de base du kung-fu shaolin, offert en soirée. Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents Juin 2007 - Page 13 Bilan de l’option musique L’équipe des enseignants en musique Comme vous avez pu le lire dans la dernière édition de La Parentèle, Félicitations à tous les élèves de l’option musique qui, grâce à leur de nombreuses activités musicales étaient au programme pour l’année discipline, leur implication au sein d’un ensemble et leur travail 2006-2007. Outre les 4 concerts présentés devant plus de 1 700 assidu à maîtriser leur instrument, ont vu leurs efforts récompensés. personnes, il y avait bien sûr les compétitions. Voici donc les Il va sans dire que lors de ces 2 dernières sorties, les élèves ont pu résultats de ces compétitions. visiter de nombreux attraits touristiques et culturels. Ce fut également l’occasion de resserrer les liens entre les musiciens et de MARS MusicFest Québec (Montréal) développer le sentiment d’appartenance vis-à-vis leur harmonie Médaille d’argent : Harmonie Débutante respective. Tous les participants ont été unanimes dans Harmonie Junior l’appréciation de ces séjours. Harmonie Intermédiaire Médaille d’Or : Harmonie Senior Merci aux parents qui ont permis, par leur contribution financière, de faire vivre à nos élèves ces activités de groupe stimulantes et AVRIL Rhythms International (Montréal) enrichissantes à tous points de vue. Mention <<Excellent>> : Harmonie intermédiaire Stage Band Intermédiaire Un merci tout particulier à nos parents accompagnateurs! AVRIL North American Music Festival (Toronto) Musicalement vôtres, Mention <<Excellent>> : Harmonie Senior Jazz Vocal II L’Équipe des enseignants en musique Cote <<Supérieur>> Stage Band Senior Avec Mention particulière <<Meilleure section de Saxophones>> de tous les ensembles de Jazz du Festival. North American Music Festival Jany d’Astous, parent accompagnateur et mère de 2 élèves en musique (3e et 5e secondaire) Du 26 au 29 avril 2007, 77 élèves de l’option musique du Mont Saint-Sacrement participaient à une compétition internationale à Toronto. Vivre au rythme d’un groupe de jeunes fut très enrichissant pour moi. Quelle belle expérience de vie, comme parent, de suivre et de mieux connaître l’imposante logistique de la préparation et de l’organisation d’une compétition de musique, d’être le témoin privilégié du magnifique encadrement et du soutien aux jeunes de la part de toute l’équipe les entourant... Même notre guide et nos chauffeurs d’autobus ont assisté aux performances des élèves des différents ensembles (harmonie senior, stage band senior et jazz vocal 2). Il est bon de prendre le temps de vivre intensément la fébrilité d’une compétition, d’assister au réchauffement de l’harmonie senior, d’entendre les dernières consignes, de voir nos jeunes dans un contexte inhabituel... pour un parent… et d’écouter les performances des autres concurrents. Les diverses activités m’ont permis de connaître d’autres jeunes de l’âge de mes enfants et d’apprécier ces très bons moments. Je ne me suis pas seulement fait raconter un merveilleux voyage par mes deux fils, j’ai eu l’opportunité de pouvoir le vivre avec eux... et leurs ami(e)s. Impressionnant d’assister au développement de la confiance en soi de ces jeunes adultes, aux liens d’amitié qui se développent, au sentiment d’appartenance à l’école, à l’intérêt qu’ils montrent envers leurs professeurs de musique, à l’incontournable discipline et aux fous rires, non moins incontournables… chez tous ces jeunes musiciens et musiciennes dans l’âme. Bravo à l’équipe des professeurs de musique et à leurs collaborateurs pour leur joie de vivre et leur amour des jeunes. Merci de transmettre votre passion de la musique à tous ces jeunes de la relève et, je l’espère, à leurs parents. Pour la majorité des élèves, c’était leur dernière compétition ensemble et, selon moi, ce fut un avant-goût des émotions ressenties par les élèves de 5e secondaire lors de leur dernier concert de fin d’année le 12 mai dernier. Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents Juin 2007 - Page 14 Compétition Music Fest Québec Harmonie sec. III et Stage Band Intermédiaire Montréal, 13-14-15 avril 2007 France Thivierge, membre du Comité consultatif de parents J’ai eu la chance d’être accompagnatrice et j’aimerais vous raconter un peu… Quelle expérience j’ai vécue! Oh, que nous étions fatigués au retour, mais que fière j’étais lors de la prestation de nos enfants. Car, c’est avec les yeux d’une mère que je les ai regardés, entendus et - c’est toujours plus fort que moi - que je les ai filmés et photographiés. Vous savez, nous les parents, parfois on aimerait être un p’tit oiseau juste pour voir, juste pour s’assurer que tout se passe bien pour nos enfants et voir leur réaction. Eh bien, cette fin de semaine-là, c’était moi le p’tit oiseau. Tout comme moi, vous auriez été fiers d’eux et de notre école. Si vous les aviez vus lors de leur prestation le samedi matin! Ils étaient tellement concentrés. À travers mon appareil photo, je voyais les regards de certains et certaines vers André qui les dirigeait toujours avec autant de justesse et avec cette complicité qu’on lui connaît. Le dynamisme de Victoria dans sa façon de diriger les élèves du Stage Band donnait l’impression de voir la musique. Saviez-vous qu’il s’est écoulé presque cinq heures depuis le moment où les élèves ont commencé à s’installer sur la scène, pour ensuite faire leur présentation suivie des critiques et des ateliers constructifs de trois juges (qui ont été très généreux de leur temps). Même s’ils s’adressaient aux élèves en anglais, ceux-ci semblent avoir saisi l’essentiel de leurs propos. Ils ont été attentifs tout le temps, ce qui leur a valu des félicitations pour leur discipline. Ils étaient fatigués à la fin et la plupart commençaient à être affamés. Surprenant?!!! point-là, je n’en n’avais pas idée. Dès le départ de Québec, dans chacun des autobus, il y avait un guide. Dans le nôtre, c’était Marguerita, une passionnée de la culture et de la musique, une musicienne et, en plus, on sentait qu’elle aimait les élèves. Ces deux guides nous ont accompagnés partout. Marguerita s’occupait de toute la logistique (horaires, réservations, billets pour les différents sites, etc.). Yves, un papa accompagnateur, a toujours surveillé la piscine lorsqu’elle était prévue à l’horaire. Richard, fidèle à son habitude ainsi que Victoria, Caroline (prof d’anglais), André, Yves et moi étions toujours avec les élèves jusqu’au couvre-feu. À ce moment, deux surveillants d’étage prenaient la relève pour que nous puissions dormir, peut-être pas beaucoup, mais en toute sécurité et en paix. Bien sûr, les élèves ne se couchaient pas tout de suite. Pour avoir eu ma chambre à l’étage des garçons, je peux vous dire que dans certaines chambres, ils regardaient la télévision, dans une autre ils jouaient au poker, pendant que d’autres jouaient avec des fusils à fléchettes. Je les entendais rire... Il y avait beaucoup de complicité entre eux. L’encadrement des élèves s’est toujours fait dans un climat agréable et respectueux avec un petit rappel à la discipline au besoin. D’ailleurs, le personnel de l’hôtel nous a mentionné que nos jeunes étaient très polis. Ils ont eu le plaisir de recevoir leur prix à l’occasion du souper du samedi soir, dans un sympathique restaurant au Vieux-Port de Montréal. Une médaille d’argent ainsi qu’une plaque souvenir ont été remises à chacun des ensembles pour souligner leur performance. Je vous rappelle que les élèves ne sont pas jugés par rapport à d’autres élèves, mais pour leur prestation selon certains critères. L’ambiance durant le souper et la soirée était géniale. Comme on dit : l’âme était à la fête. La presque totalité d’entre nous a eu bien du plaisir à se laisser aller à la danse après le souper. Même André a fait quelques pas, au grand bonheur des élèves. Des visites culturelles ont enrichi notre fin de semaine : Biodôme, Insectarium, Basilique Notre-Dame, le Vieux-Montréal et deux centre commerciaux. Je n’en reviens pas. On n’a perdu aucun élève. J’ai toujours cette crainte lors des sorties scolaires. Si vous êtes un peu comme moi et bien c’est fini. Je vous le confirme, on ne s’en fait plus. Nos enfants sont vraiment fiables. Ils écoutent bien les consignes. Presque toujours à l’heure à nos rendez-vous, on a attendu deux fois des élèves, mais leur raison était valable. Je savais que l’École avait une bonne réputation et était organisée, mais à ce C’est vrai que le dimanche matin, certains d’entre eux étaient un peu pâles, mais ça en valait le coup. Oh! Que nous étions fatigués au retour, mais tellement satisfaits de notre fin de semaine. Chapeau à André et Victoria pour leur belle performance musicale et pour la qualité de l’organisation. N’importe quand, je repartirais. C’est donc ainsi que s’est déroulée cette merveilleuse fin de semaine. Nos enfants ainsi que tous ceux qui les accompagnaient en garderont de beaux souvenirs. Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents Juin 2007 - Page 15 Concert de musique Un spectacle à la hauteur de mes attentes Yvan Chouinard, membre du Comité consultatif des parents m'a vraiment impressionné cette fois-ci. Le choix musical et la joie qui se lisait dans les yeux des musiciens ajoutaient à la qualité du spectacle. La partie Metalica a été l'occasion d'entendre d'autres sonorités très intéressantes. Ce fut pour mes amis et moi un excellent moment. En ce qui concerne la durée du spectacle, il a été un peu long. Selon plusieurs, un deuxième entracte aurait été le bienvenu. Je le répète, la qualité du spectacle a été, d'un bout à l'autre, irréprochable. Les étudiants et professeurs ont eu plusieurs occasions de démontrer des émotions, ce qui a ajouté à la qualité de la soirée. Le spectacle de musique du 11 mai 2007 a été un bijou. Dans mon dernier article, j'avais indiqué que plusieurs personnes de l'auditoire avaient trouvé agaçant le déplacement des chaises. Cette fois-ci, on a eu droit à un magnifique diaporama qui a su hypnotiser la foule durant les travaux de préparation de la scène; une initiative très appréciée de tous. Pour plusieurs, il s'agissait d'un dernier spectacle et la tension était palpable. Pour ma part, je ne pense pas qu'une belle aventure comme celle-ci devrait prendre fin de la sorte. Pourquoi ne pas constituer des formations d'anciens du MSS juste pour continuer de s'amuser et conserver cette merveilleuse étincelle magique qui était dans l'œil de tous les gens qui ont mis le pied sur la scène le 11 mai 2007 dans l'auditorium du MSS? Le Stage Band, qui avait été malmené lors de mon dernier article, Ma conclusion se résume à un mot : WOW! Je dois lever mon chapeau devant le spectacle très bien préparé qui a été donné au mois de mai dernier. Tous les exécutants se sont dépassés. Quelques élèves, qui avaient oublié leurs partitions ont ajouté, bien malgré eux, un sourire et des rires sur les visages des gens de l'assistance. Club 2/3 Magalie Bourgault, élève de 5e secondaire Le 11 mai dernier, les rues de Montréal étaient plus enflammées qu’à l’habitude, puisque se tenait, ce matin-là, la Grande Marche réunissant des milliers de jeunes de Clubs 2/3 de toute la province du Québec. Des élèves de plus de centaines d’établissements scolaires brandissaient pancartes et fanions à l’effigie de leur club respectif en chantant tous au rythme de la musique ambiante. Malgré le fait que très peu de gens se connaissaient, venant d’une palette de régions différentes, tous étaient enthousiastes à l’idée de rencontrer une mince partie des 15 000 passionnés réunis pour ce grand rassemblement. Les marchands et propriétaires de boutiques des rues SainteCatherine et Saint-Denis avaient interrompu leurs activités quotidiennes afin de pouvoir assister à l’impressionnant défilé et ainsi encourager les jeunes. marcheurs. Des journalistes circulaient à travers la foule, questionnant les jeunes sur le pourquoi d’une participation à cette marche. Un seul bémol concernant cet événement : on n’a vu que très peu de publicité ailleurs au Québec pour une marche d’une si grande ampleur! Aucune autre expérience d’une telle importance n’aurait pu autant motiver les milliers de gens présents de la sorte. C’est en s’unissant ainsi que nous pourrons enfin faire bouger les choses et je crois que tous ont senti ce besoin fondamental d’aider les plus démunis! Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents Juin 2007 - Page 16 Expo-Sciences régionale Julien Bérubé, élève de 4e secondaire En janvier et mars dernier, j’ai eu l’occasion de participer à une expérience enrichissante où j’ai pu rencontrer d’autres passionnés des sciences. L’Expo-Sciences qui a eu lieu au MSS fut un succès tout comme celle de l’Université Laval. Notre sujet portait sur les tsunamis. Mon coéquipier, Marc-André Lapointe, et moi avons eu l’occasion d’exposer aux visiteurs les conséquences et signes avantcoureurs de leur arrivée imminente. Pour participer à l’Expo-Sciences de l’école, il faut d’abord trouver un sujet intéressant et attrayant pour les gens - ce qui n’est pas une chose facile en soit, si on désire se démarquer des autres équipes et avoir la chance de gagner un prix. Le travail commence par une recherche et une importante collecte d’information. Dès qu’on connaît très bien les paramètres de notre sujet, plusieurs choix s’offrent alors à nous pour le développement : soit la vulgarisation, la conception et/ou l’expérimentation. Après deux mois de travail, c’est avec joie que nous avons accueilli l’arrivée de l’Expo-Sciences, occasion de présenter le fruit de tous nos efforts. Avant que les présentations ne commencent, tous les participants et participantes étaient fébriles et s’affairaient à leur stand méticuleusement monté afin que tout soit parfait. Lorsque le public, c’est-à-dire les élèves de l’école, est arrivé pour assister à notre présentation, nous sommes alors, l’espace d’un instant, devenus des professeurs, voire des experts sur notre sujet. L’Expo-Sciences qui s’est ensuite transportée à l’Université Laval s’est avérée différente. En effet, en finale régionale, cette fois le public était composé de personnes de tous âges. C’était un très bon public, somme toute très diversifié et fort intéressé au travail de tous les jeunes exposants. Lors la dernière journée, en soirée, s’effectuait la remise de prix, c’est-à-dire des bourses et des sommes d’argent pouvant aller jusqu’à 1 000 $ dans diverses catégories. Ces catégories permettaient de rejoindre de nombreux thèmes scientifiques. Pour notre part, nous n’avons pas gagné d’argent, parce que notre sujet ne figurait pas assez bien dans une des catégories. Je m’explique : étant donné que notre exposé portait sur les tsunamis (ce que c’est, les causes, les conséquences et les moyens de prévention), nous ne parlions pas de protection directe de l’environnement, qui aurait pu constituer la catégorie la plus proche de notre sujet. À cet effet, soulignons que disserter sur le contrôle d’un tsunami est beaucoup plus difficile et hasardeux que de proposer un moyen de recycler le caoutchouc des vieux pneus. Malgré tout, je suis très content de mon expérience à l’ExpoSciences qui a eu lieu au MSS ainsi qu’à l’Université Laval. L’an prochain, je compte bien revivre l’aventure et présenter un sujet tout aussi stimulant et riche en apprentissage. C’est pour cela qu’il est important de demeurer intéressé aux sciences! Départ à la retraite d’un pilier historique du MSS Vincent Breton, membre du Comité consultatif des parents, à partir de données fournies par Jean Drolet, directeur des services pédagogiques Toute construction a des piliers. Nous pouvons facilement considérer M. Michel Pépin comme un des piliers de notre école. Y a-t-il des gens qui ne connaissent pas encore ce passionné professeur d’histoire qui a su communiquer le goût des choses passées à d’innombrables élèves? Topo : Arrivé au MSS : 1er septembre 1972 Enseignant de français au début, il a transféré en histoire à la fin des années 70 Il enseigne en 2e et 5e secondaire En fait, on ne devrait pas dire qu’il enseigne : il respire l’histoire, il l’insuffle dans le cœur des jeunes. On ne compte plus les élèves qui ont envie de devenir historien ou archéologue après avoir étudié sous l’inspiration de M. Pépin. Cet enseignant hors du commun a su développer l'esprit critique, le sens du dépassement, l'ouverture au monde. On le connaît aussi parce qu’il a été l’instigateur du voyage à Prague et à Vienne, toujours dans le but d’ouvrir les horizons des élèves. Pour le bonheur de tous, à la retraite, il continuera de participer à ce voyage et à quelques autres. Comment arrêter une locomotive qui file à 37 ans d'enseignement au secondaire dont 35 au MSS? C'est pratiquement impossible! Puisqu’il est grand passionné de vélo, il faudra sans doute le chercher sur les pistes Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents cyclables, à défaut d'avoir le plaisir de le saluer dans un corridor de l'école. Bonne retraite M. Pépin! Merci de la part de tous ceux - parents et élèves - qui ont grandi à vous côtoyer.