Parentele JUIN 2007 VINCENT.pub

Transcription

Parentele JUIN 2007 VINCENT.pub
La Parentèle
Édition de juin 2007
Dans ce numéro, retrouvez :
Mot du président du CCP
Mot du président du CCP
1
Mot de la rédaction
2
Mot de la direction de l’école
3
Un souper qui dépasse les attentes
3
Bilan des équipes interscolaires
4
DOSSIER —
Enjeux de société
7-11
Des moines au MSS
12
BIlan de l’option Musique
13
North American Music Festival
13
Music Fest Québec
14
Concert de musique
15
Club 2/3
15
Expo-Sciences régionale
16
Le coin du personnel Départ de Michel Pépin
16
Vincent Breton
Vers les années 90, un enfant de 5 ou 6 ans a
été recueilli par des chasseurs en Afrique. Il
avait vécu seul dans une région où il arrive
que des enfants sains soient enlevés et
abandonnés dans la jungle dans l’espoir de
s’attirer la faveur des esprits par ces
sacrifices humains. Cet « enfant sauvage »
n’avait pas acquis la station verticale comme
posture de référence. Le langage parlé était
totalement absent et ne provoquait rien chez
l’enfant lorsqu’on s’adressait à lui. Il n’avait
pas identifié la parole comme une qualité
différente des autres bruits du monde.
Ainsi, les trois caractéristiques
fondamentales de l’être humain, c’est-à-dire,
la posture verticale, la parole et la pensée ne
s’étaient pas développées. Par contre, il avait
développé des aptitudes et la motricité lui
permettant de subvenir à ses besoins dans les
conditions extrêmes de la vie sauvage.
Pratiquement insensible à la chaleur, il était
par contre sensible au toucher et aimait
caresser différentes textures, sans toutefois
exprimer quelque émotion sur son visage
figé comme un masque.
Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents
L’être humain est au cœur de la société qu’il
crée en s’associant à des projets collectifs
partagés par ses membres. Ce que l’on oublie
beaucoup trop facilement, c’est que la
société est elle-même au cœur de
l’épanouissement de l’humain, comme le
montre la réalité de l’enfant sauvage. Ainsi,
l’école estime souvent devoir former des
êtres humains en fonction de ce dont la
société a besoin pour rendre les services
qu’elle juge nécessaires.
Or, la question à se poser n’est pas : « de
quel savoir, de quelles aptitudes l’être
humain a-t-il besoin pour l’ordre social »,
mais plutôt « quelles dispositions sont en
germe dans l’être humain et que peut-on
développer en lui ». Alors, il devient possible
de nourrir la société de forces nouvelles
issues des individus qu’elle forme dans un
esprit de liberté. Et ainsi, plus nos
potentialités d’expressions sont riches et
diversifiées, plus la personnalité profonde de
l’homme peut consciemment utiliser ses
ressources afin d’arriver à une décision juste,
plus notre liberté intérieure est grande.
(Suite page 2)
Juin 2007 - Page 2
La Parentèle
Édition de juin 2007
Équipe de production
Coordination
Lina Bouchard
Isabelle Landry
Révision linguistique
Madeleine Bousquet
Isabelle Landry
Normand Sévigny
Mise en page
Vincent Breton
Isabelle Landry
La Parentèle est le bulletin de liaison du
Comité consultatif des parents de l’École
secondaire Mont-Saint-Sacrement
(Le Mont).
La
Parentèle
poursuit
les
objectifs suivants :
• communiquer ce qui se passe au Mont
(programmes, activités, etc.);
• développer un sentiment
d’appartenance;
• susciter la participation des parents à la
vie de l’école.
Pour nous faire part de vos commentaires
ou proposer un article, écrivez à :
[email protected]
Comment nous joindre
Pour communiquer avec le Comité
consultatif des parents :
Téléphone : (418) 844-3771 poste 13
Courriel : [email protected]
Page Web du Comité consultatif des parents
www.mss.qc.ca/parents
Les membres du Comité consultatif des
parents, le personnel de l’école, les parents ainsi que les élèves peuvent tous
contribuer à ce bulletin.
(Suite de la page 1)
L’élève devenu adulte, responsable luimême de son développement futur, doit
disposer de facultés qui dépendent
largement de ce que lui ont apporté ses
parents, ses professeurs, bref du monde qui
l’entoure. L’enfant sauvage n’a pas eu accès
à cette liberté. Quel grand paradoxe que de
constater que l’enfant sauvage, qui était
complètement libre physiquement, avait
besoin d’une autre liberté pour devenir un
humain à part entière!
Au Mont-Saint-Sacrement, comme le dit si
bien Jean Drolet, directeur des services
pédagogiques et excellent pédagogue, il n’y
a pas de couleurs permettant d’identifier
l’école à une vision ou à une direction
spécifique, car c’est en réalité l’arc-en-ciel
des couleurs qui décrit ce qui est offert
comme possibilités de développement des
forces qui germent dans chacun des élèves.
Cet éventail imposant de diversités permet à
l’élève de découvrir son potentiel artistique,
scientifique, sportif ou autre qui sommeille
en lui et dont l’épanouissement pourra
profiter à la société de demain autant qu’à
lui-même. Dans pareilles conditions, l’élève
est en mesure d’acquérir graduellement sa
liberté intérieure.
L’école s’inscrit dans le tissu social
contemporain qui la confronte aux enjeux
sociaux que nous connaissons tous. Nous
n’avons qu’à penser à la consommation de
drogues ou d’alcool, ou encore à
l’hypersexualisation et l’hyperviolence de la
majorité des événements qui nous sont
offerts. Tant de conditions qui risquent
grandement de brimer fortement
l’émergence de la liberté intérieure de
l’individu.
Cette année, le CCP a participé à
l’organisation d’une conférence offerte par
la Sûreté du Québec qui permettait une
réflexion sur ces problèmes trop souvent
vécus par certains jeunes. Ce numéro de La
Parentèle va dans ce sens et propose comme
thème les enjeux de société afin de nous
sensibiliser davantage à l’importance
d’intervenir afin de contrer l’apport négatif
de ces enjeux.
Pour terminer, je ne peux passer sous
silence l’appréciation exprimée par les
convives du souper annuel du CCP.
M. Mathieu Légaré, professeur au Mont,
nous a présenté de façon exemplaire la vie
telle que vécue par les élèves dans les
disciplines scientifiques. Les participants
ont été unanimes quant à la qualité de sa
prestation (sauf peut-être un certain billet
vert qui a très légèrement été un peu trop
chauffé lors d’une démonstration) et
l’excellence des mets préparés par le chef
de l’Auberge du Mont.
Voilà encore une autre année scolaire qui se
termine et qui fait place à la période estivale
au cours de laquelle nous tous qui
participons à cette grande aventure pouvons
en profiter pour nous ressourcer et prendre
des vacances bien méritées. Éducateurs,
personnel, élèves et parents, au plaisir de
nous retrouver en septembre prochain!
Mot de la rédaction
Isabelle Landry
Membre du Comité consultatif des parents
Voilà une autre année scolaire qui se
termine, une autre année d’apprentissages
et d’expériences de toutes sortes pour nos
jeunes.
Ce dernier numéro de La Parentèle porte
sur les enjeux de société, sujet parfois
délicat mais combien important. Ce n’est
pas tout de donner des connaissances à nos
jeunes; il faut aussi leur transmettre des
Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents
valeurs. En fait, on peut dire que ce thème
général des valeurs a été exploité toute
l’année, puisque nous avons abordé le
communautaire en novembre et
l’environnement en mars.
Vous verrez que l’École reconnaît et
renforce ces valeurs que nous chérissons,
nous les parents.
Bonne lecture et bon été!
Juin 2007 - Page 3
Mot de la direction de l’école
Pierre Lantier
Directeur général
Chers parents,
C’est avec plaisir que je profite de la dernière parution de La
Parentèle pour vous écrire quelques lignes. Si l’année 2005-2006 a
été fertile en projet d’immobilisations et de rénovation de nos locaux,
2006-2007 était l’année de la mise en place d’une nouvelle structure
de direction avec l’ajout d’un poste de directeur et la redéfinition des
responsabilités des directeurs de services. Nous pouvons maintenant
affirmer que les objectifs poursuivis par les changements apportés
ont été atteints.
Nous avons encore cette année pu vivre une année riche en activités
de toutes sortes où nos élèves se sont illustrés dans de nombreux
domaines, que ce soit dans les différentes disciplines artistiques, dans
les activités communautaires, dans les concours littéraires et
mathématiques, dans le domaine scientifique ou encore dans les
sports, où notre programme interscolaire continue à se développer
avec, notamment, une deuxième équipe de football et deux équipes
de rugby qui viennent s’ajouter aux autres disciplines. On peut
affirmer que nos élèves ont vécu pleinement notre devise ad summa.
Parmi les projets à venir à court terme, nous travaillons au
réaménagement de notre plateau d’aires de jeux extérieurs. Nous
prévoyons agrandir et améliorer la qualité des surfaces de jeux de
façon significative, et ce, dès l’automne prochain.
Bonne lecture de ce dernier numéro de l’année de La Parentèle,
bonne fin d’année scolaire et un bel été avec vos proches à chacun
d’entre vous.
Un souper qui dépasse les attentes
Yvan Chouinard,
Membre du Comité consultatif des parents
Le souper annuel des parents qui s'est tenu le samedi 5 mai 2007 au
MSS et est organisé par le Comité consultatif des parents en
collaboration avec le MSS a été l'un des plus beaux à vie selon les
discussions d'après-souper. Cette année, le thème était « au Menu
Sciences et Société (MSS) » et le pays à l’honneur était l'Allemagne.
Les préparatifs pour un tel évènement sont très importants: l'accueil,
le schnapps offert, la variété des produits allemands disponibles, la
présence de l'élève Julien Bérubé venu parler de son projet d'exposciences portant sur le phénomème des tsunamis et les
démonstrations scientifiques ont donné prétexte aux échanges et
discussions parmi les convives. La soirée était bien enclenchée.
Par la suite, on passait à la salle à manger. Le déroulement du souper
comportait des démonstrations scientifiques habilement présentées
par Mathieu Légaré, professeur de sciences au MSS. Chacune des
expériences amenait l'auditoire intéressé à s'interroger. Toutefois, la
présentation qui a été le clou de la soirée est sûrement la
démonstration du 20 $ qui ne brûle pas. Mathieu a eu une distraction
et s'est trompé dans son protocole expérimental en inversant deux
étapes, le 20 $ a flambé (le 20 $ en question avait été fourni par une
personne invitée au souper). Il a repris la démonstration avec un
20 $ lui appartenant. Cette fois, avec le bon protocole expérimental,
le prof a prouvé à tous qu'il avait raison et bien des rires ont égayé la
salle.
Si nous avions voulu
rendre cet démonstration
volontairement captivante, nous
n’aurions pu faire mieux.
Les mets et l'ambiance étaient
fantastiques.
De nombreux prix de présence de qualité ont été distribués. Merci
aux généreux commanditaires et aux deux élèves qui ont accepté de
donner une de leurs œuvres, soit Roseline Marcouiller et Marie-Pier
Émond, toutes deux du groupe 401. Par la suite, un iPod a été remis
par tirage au sort parmi la merveilleuse équipe des serveurs du
souper, tous des étudiants bénévoles.
Franchement, le CCP, avec la collaboration du MSS, a permis de
réaliser un événement des plus intéressants auquel je me promets de
participer l'an prochain. Un beau moment de plus passé en agréable
compagnie avec des gens de qualité.
Chapeau à tous et à l'an prochain!
Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents
Juin 2007 - Page 4
Bilan des équipes interscolaires
Badminton
Encore une belle saison pour le club de
badminton du MSS. En effet, la récolte de
4 bannières est un sommet pour l’équipe.
Tout d’abord, les jeunes se sont illustrés lors du championnat
régional par équipe au PEPS de l’Université Laval. Dans la
catégorie benjamin masculin, Simon-Jean Pineault, Étienne
Dusablon, Benoit Grandguillot et Sébastien D. Lemieux ont
remporté la finale sans difficulté contre l’école Benoît-Vachon. Du
côté cadet masculin, la compétition était plus ardue. Les athlètes
ont dû faire preuve de persévérance et de ténacité pour finalement
remporter l’or contre le Collège Saint-Paul, qui n’avait aucune
défaite depuis plusieurs années.
Ensuite, les joueurs de la catégorie cadet masculin ont dominé le
circuit scolaire en remportant tous les tournois de la saison. À leur
première année dans cette catégorie, ils ont récolté la bannière AA
de la saison.
Les joueurs de l’équipe ont brillé lors du championnat régional
individuel en remportant 6 médailles. Félicitations à Chloé Proulx,
Olivier Guérette et Alexandre Sarian pour leur médaille d’argent.
Une mention spéciale à Simon Jean-Pineault, Étienne Dusablon et
Sébastien D. Lemieux pour leur médaille d’or. Ces trois athlètes
ont ainsi mérité une place pour le provincial, à titres de
représentants de la région de Québec—Chaudière-Appalaches.
Virginie Gagnon et Stéphanie Fortin. Elles ont aussi remporté le
tournoi de Massey-Vanier à Cowansville avec une belle victoire en
finale contre SPM. Notons les performances de Naomie Caron et
Stéphanie Fortin avec des performances de 24 et 26 points
chacune. La saison s’est terminée sur une note négative avec une
défaite à PSQ, mais rien de mieux pour remettre les pendules à
l’heure. Avec une fiche de 13 victoires et 1 défaite, les Lynx ont
terminé au 1er rang de la saison régulière, ce qui nous donnait
l’avantage de recevoir les championnats régionaux au MSS. Après
une demi-finale peu enlevante contre SPM, les Lynx retrouvaient
en finale l’équipe de PSQ. La soif de venger la dernière défaite
était visible en début de partie. Après 8 minutes de jeu, les Lynx se
sont forgé une confortable avance de 27-3 qui ne fut jamais
remontée. Lydia Landry et Katherine Girard ont très bien performé
dans la finale avec plusieurs beaux jeux!
Lors de la partie des étoiles au cégep de Sainte-Foy, Stéphanie
Fortin et Véronique Lapointe ont été récompensées pour leurs
efforts au courant de la saison en remportant une bannière de
joueuses étoiles de la ligue. Stéphanie Fortin a aussi reçu un
honneur individuel supplémentaire à la soirée des méritas au MSS
le 2 juin avec le prix de joueuse la plus utile à l’équipe lors de la
saison. Bravo à toute l’équipe, je suis fier de vous!
René Lavergne, entraîneur
Benjamin masculin BB
Les benjamins ont bien représenté la région lors du championnat
provincial individuel. Simon-Jean Pineault s’est mérité la
quatrième place en simple masculin. Étienne Dusablon et Sébastien
D. Lemieux ont remporté la médaille d’argent en double masculin.
Félicitations à nos trois athlètes qui sont revenus au MSS avec la
bannière provinciale.
Un gros merci à tous les athlètes qui travaillent très fort lors des
entraînements et qui réussissent à faire d’un sport individuel un
sport d’équipe. Merci également aux parents qui ont suivi
l’équipe lors des compétitions. Vos encouragements ont été très
appréciés.
Nathalie Rochon, entraîneure
Basket-ball
Atome fémin CC
Les filles de 1re secondaire ont terminé la saison comme elles l’ont
commencée, en LYNX, après avoir gagné le tournoi des
institutions privées en février avec de belles performances de
Une année remplie de rebondissements pour cette jeune équipe de
basket-ball. Terminant en 2e position en saison régulière, les
joueurs ont dû baisser pavillon par la marque de 41-39 en finale
régionale face à la formation de l’Ancienne Lorette. Notons la
nomination de Simon Tremblay sur l’équipe d’étoiles de la région
en benjamin BB, malgré son absence en grande finale régionale.
Cette équipe s’est de plus démarquée en remportant les grands
honneurs au tournoi de Drummondville et de Sherbrooke. Les
entraîneurs aimeraient féliciter le leadership du capitaine, Étienne
Camiré, qui a été un modèle pour ses coéquipiers durant toute la
saison autant sur le terrain qu’à l’extérieur. De plus, nous aimerions
décerner le prix du joueur le plus amélioré à Dominic Fillion qui en
était à sa première saison dans une équipe de basket-ball, il a su
prendre les bouchées double afin de rejoindre le groupe et même se
tailler une place parmi les meilleurs de son équipe.
Félicitations à tous les joueurs pour cette belle saison, ce fut un
plaisir de vous entraîner.
Jean-François Charrette, Marianne Couture, entraîneurs
Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents
Juin 2007 - Page 5
Bilan des équipes interscolaires (suite)
Cadet féminin AA
L’équipe des cadettes AA édition 2006-2007 a connu une très
bonne saison. J’aimerais donc vous en faire un résumé court mais
exhaustif :
Parties jouées en tout : 65 parties; 59 victoires, 6 défaites
Tournois disputés : 10; 6 première places, 3 deuxième
places et 1 troisième place
Saison régulière : 14 victoires, 1 défaite
Tournoi régional : première position
Tournoi provincial : deuxième position
J’aimerais d’abord remercier tous les parents; leur appui aura été
un facteur nécessairement déterminant dans le succès connu durant
la saison. Même si elle a été coûteuse en argent, en déplacements,
mais surtout en temps, je crois que la fin justifie les moyens. Pour
moi, le point culminant de la saison aura été de loin notre victoire
en demi-finale provinciale contre Massey-Vanier. Cette équipe
était semée première dans la province et nous avions subi deux
défaites antérieurement dans la saison. Cependant, nous avons
remporté cette demi-finale par une dizaine de points. La finale
provinciale contre la Polyvalente Arvida a été également
satisfaisante, même si elle s’est terminée par une défaite. Je garde
en tête la raclée que nous avions reçue (par presque 30 points)
quelques semaines auparavant au tournoi de Jeanne-Mance, à
Montréal, contre cette même équipe. Le pointage était égal à la
demie, sur leur terrain, devant leur foule, pour finalement s’avouer
vaincus par 10 points à la fin du quatrième quart, ce qui démontre
que nous avions une équipe évolutionniste et profonde en talent.
J’espère que les joueuses ont appris autant que moi tout au long de
la saison, et que la prochaine saison sera aussi lucrative que celle
qui vient de se terminer.
Félicitations à Karine Daigle et Claudine Bergeron, qui ont été
choisies comme joueuses étoiles par la ligue pour la saison. Bravo
à Claudine qui a reçu le prix pour la joueuse la plus utile à son
équipe aux méritas du MSS.
Je décerne également une mention honorable à Andrée-Anne
Paradis, qui a su bien tenir son rôle de capitaine dans l’équipe et
qui a su livrer plusieurs bonnes performances à des moments
critiques (surtout défensivement Dred!), ainsi qu’à Jane Stairs et
Stéphanie Ayotte qui, malgré le fait qu’elles étaient plus jeunes, ont
été des piliers pour l’équipe pendant la saison. Évidemment, je
remercie l’équipe dans son ensemble : les joueuses ont été
persévérantes tout au long de la saison et ont réussi à conjuguer
études et plusieurs heures de basket par semaine - fins de semaine.
J’en profite également pour remercier René Lavergne, responsable
des sports, qui a investi temps et soutien pendant la saison et qui a
réussi à concilier mon horaire difficile avec le plus d’heures dans le
gymnase possible.
L’équipe des cadettes AA
Juvénile féminin BB
Que dire de cette saison mémorable? L’équipe juvénile a terminé
en 2e position en saison régulière derrière Donaconna. Elle s’est
ensuite effondrée aux régionaux en perdant le match d’ouverture
face à l’école Québec High School. Les joueuses ont finalement dû
se contenter de la médaille de bronze. Soulignons la nomination de
Vanessa Fournier sur l’équipe d’étoiles de la région. Elle a de plus
participé au match des étoiles disputé au Cégep de Sainte-Foy, où
elle a fait très bonne figure. L’équipe juvénile s’est surtout
démarquée en remportant les tournois de CMI, Drummondville,
Ancienne-Lorette et celui des institutions privées. L’équipe a de
plus terminé 2e au tournoi de Hull et en 3e position au tournoi de
Sherbrooke. Les entraîneurs aimeraient féliciter Vanessa Fournier,
qui a reçu le prix de l’athlète de l’année au MSS, ainsi qu’Audrey
Racine, qui a reçu quant à elle le prix de la joueuse par excellence
de l’année en basket-ball juvénile BB. Soulignons aussi tout le
travail de Marianne Couture, qui a su s’imposer comme l’une des
meilleures de la ligue à la position de centre. De plus, le groupe
d’entraîneurs aimerait remettre le prix du joueur le plus amélioré à
Anne-Julie Dion Gonthier, qui en était à sa première saison en
juvénile. Une joueuse toujours à son affaire, toujours à l’écoute et
qui met en pratique les directives des entraîneurs.
Félicitations à toutes les filles pour cette belle saison et bonne
chance à celles qui tentent leur chance au collégial.
Jean-François Charette, entraîneur
Sincèrement,
Marc-Antoine Moisan , entraîneur
Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents
Juin 2007 - Page 6
Ultimate Frisbee
Jean-Philippe St-Laurent, entraîneur et enseignant au MSS
Lors de la finale régionale du « ultimate frisbee » du
3 juin dernier, l’équipe de catégorie cadet AA du MontSaint-Sacrement a remporté tous les prix possibles à sa
première année d’existence. En effet, en plus de
remporter la bannière pour la saison régulière, les fiers
représentants des Lynx ont ajouté à leur palmarès la
bannière de champion régional et la bannière d’éthique
sportive, cette dernière étant considérée aussi
importante que la bannière de champion car le ultimate
frisbee est un sport autoréglementé, c’est-à-dire que ce
sont les participants qui doivent appeler eux-mêmes les
fautes. C’est donc dire que les joueurs doivent faire
preuve d’honnêteté et de franchise, des valeurs très
importantes au Mont-Saint-Sacrement. Il est important
aussi de souligner qu’Antoine Richard a été nommé
joueur par excellence de la série finale pour s’être
démarqué à plusieurs occasions par ses jeux
extraordinaires en défensive. Félicitations à tous!
1re rangée : Gabriel Lacombe-Monty, Olivier Bélanger, Raphaël Plouffe;
2e rangée : Gabriel-Antoine « king » Roy, Marielle Bernier, Florence
Plourde-Michon, Maggie Proulx, Élise Grandguillot, Ève Boucher
(entraîneure); 3e rangée : Benoit Grandguillot, Jérome Massé-Roy, FélixOlivier St-Onge, Patrick St-Gelais, Francis Martel, Antoine Richard, Myriam
Landry, Jean-Philippe St-Laurent (entraîneur). Absente de la photo :
Laurence-Nadeau-Cousineau.
Football — Des nouvelles des camps de printemps
Érick Poisson, entraîneur chef
Mai : Le temps des camps de sélection
Plus de 80 jeunes ont trimé dur durant tout le mois de mai pour
obtenir une place au sein des Lynx à l’automne. Ces efforts ont été
récompensés par un mini-tournoi qui a permis aux entraîneurs
d’évaluer leurs joueurs et de les classer dans la catégorie appropriée.
D’ailleurs c’est avec fierté que nous vous annonçons que l’équipe
juvénile évoluera dans la catégorie AA 2e division ce qui est une
première pour notre jeune programme.
Les cadets
Après avoir remporté les honneurs de la catégorie B l’an passé,
l’équipe monte dans le A. L’offensive au sol sera confiée à
Christopher Deschênes-Martineau alors que le jeu aérien sera
l’affaire du quatuor Mathieu Bernier, Félix-Olivier St-Onge,
Patrick St-Gelais et Jean-Christophe Germain. La ligne offensive
sera encore plus imposante que l’an dernier avec plusieurs joueurs
de plus de 200 livres dont une recrue qui ne passera pas inaperçue
soit Pierre-Yves Blanchard, un colosse de 6’2 250 livres. À la
défensive, le retour de Simon Tremblay, Maxime St-Laurent et
Étienne Camiré-Bernier devrait stabiliser une brigade décimée par
le départ vers le juvénile de plusieurs vedettes. Cette année, l’équipe
a été confiée à Benoit Caron, qui dirigeait la défensive l’an dernier.
Il a recruté 3 nouveaux entraîneurs d’expérience qui contribueront
assurément aux succès de l’équipe.
Les cadets recevront également du renfort de 11 jeunes actuellement
en 6e année puisque les entraîneurs ont soumis plus de 30 jeunes à
un entraînement visant à détecter le potentiel de nos futurs
secondaire 1. La cuvée de cette année nous a ravis au plus haut
point.
Les juvéniles
On s’attend à tout un spectacle de nos juvéniles. 12 joueurs en seront
à leur 3e année dans la catégorie juvénile. Notons le quart Alexandre
Beaulieu, le porteur Olivier Decam, les joueurs de ligne défensive
Sébastien Chabot et Sébastien Houle. Un duo risque également de
faire beaucoup de bruit : les frères Vincent et Jérôme C.-Pruneau
feront partie de la même équipe. Avec l’arrivée d’Antoine Richard
comme porteur et de Xavier Praz à la ligne tertiaire, les 12 vétérans
de 3e année seront appuyés par un solide groupe de joueurs motivés
à bien représenter le MSS. De plus, l’école accueillera en septembre
de nouveaux élèves/joueurs provenant d’autres écoles de la région.
Le camp d’été
La saison des juvéniles débute le 2 septembre et celle des cadets, le
8 septembre; donc les joueurs devront se présenter à leurs
entraîneurs avant la rentrée. On travaille actuellement à confirmer le
tout, mais on demande aux Lynx d’être disponibles à partir du 20
août. Les entraîneurs contacteront les joueurs par téléphone ou par
courriel au début du mois d’août.
Soirée au baseball
Merci à tous ceux qui ont acheté des billets de baseball des Capitales
dans le cadre de notre activité de financement. Les Capitales nous
ont remis 5 $ par billet vendu au prix régulier de 10 $. Plus de 400
billets ont trouvé preneur.
Pour toute information relative au football au MSS, vous pouvez me
contacter par courriel à l’adresse [email protected]
Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents
Juin 2007 - Page 7
Dossier — Enjeux de société
L’eau peut être gelée, pas l’adolescent...
Vincent Breton
Président du Comité consultatif des parents
Il n’est pas insensé de penser que les maux
dont souffre la civilisation moderne viennent
essentiellement du fait que les hommes
s’occupent beaucoup trop d’eux-mêmes.
Leur temps libre, ils ne le consacrent pas aux
autres, mais bien à eux-mêmes; comment ils
se sentent, qu’est-ce qui peut bien leur faire
plaisir, quelle activité leur procure telle ou
telle sensation agréable, etc. Naturellement,
lorsque nous sommes malades, affamés ou
pour toute autre nécessité, il est impératif de
s’occuper de soi, mais l’homme n’a vraiment
pas besoin de renforcement dans ce sens.
Ceci étant dit, il semble que l’âge le plus
défavorable pour s’occuper de soi est
l’adolescence. La faculté de juger qui
apparaît à cet âge doit être dirigée vers un
intérêt pour le monde extérieur. L’éducateur
doit rendre le monde suffisamment
intéressant aux yeux de l’adolescent pour
que celui-ci ne soit pas amené à en détourner
son attention pour s’intéresser sans cesse à
lui-même. L’adolescent est dans un
processus intense de mutation. Il délaisse la
jeunesse pour entrer dans le monde adulte et
ce processus ne se fait pas sans douleur. Or,
comme tout le monde le sait, le meilleur
moyen de surmonter une douleur, c’est de
parvenir à ne plus y penser et c’est ce qu’il
faut faire avec le développement du jeune
adulte. Il faut lui permettre de découvrir le
monde avec tous les « pourquoi » qui
accompagnent cette découverte, pour
indirectement lui rendre possible la
découverte de lui-même. Lorsqu’on n’éveille
en lui aucun intérêt pour le monde qui
l’entoure, l’adolescent pense à ce qui se
passe en lui et il n’est donc pas surprenant de
voir émerger de la violence, expression de
l’instabilité qu’il ressent, ou de l’érotisme,
expression des transformations de son corps.
On se rend vite compte que cet âge n’a pas
besoin d’un apport extérieur de violence ou
d’érotisme, mais c’est hélas tout le contraire
que l’on observe la plupart du temps dans ce
qui est présenté aux jeunes, spécialement au
cinéma. La violence qui s’exprime au
cinéma est souvent l’expression d’une
absence de formes morales, dans le sens de
volonté intérieure de cohérence, d’un élan
vers la vérité, le juste. Morale qui représente
exactement ce dont a besoin l’adolescent qui
est en pleine construction de son jugement.
On observe le même phénomène avec la
mode qui devient de plus en plus
l’expression
de
l’hypersexualité.
Un manque d’intérêt
chronique pour le
monde environnant
engendre l’émergence
de problématiques
plus complexes. La
drogue vient séduire
celui qui vit dans
l’ennui, dont l’âme est
à la dérive ou bien qui souffre. La curiosité
de la vie entraîne les jeunes qui s’ennuient à
« essayer une fois, juste pour voir ce que ça
fait ». Le désir d’autre chose au milieu de
l’ennui ou de la souffrance, la rencontre avec
la drogue trop présente dans notre société,
tout cela devient proposition d’une aventure
qui semble séduisante. Ces adolescents
essaient de trouver ailleurs, à des doses de
plus en plus croissantes, les émotions qui
remettent en émoi et qui rallument le feu qui
s’éteint. Ces hallucinogènes leur proposent
leur féerie étoilée, sensation de libération par
rapport à ce qui était douleur auparavant.
L’être se rétrécit dans l’instant et s’y fige.
Les drogues enchaînent l’être aux
métamorphoses des formes. Ce vécu perçu
comme magique fait perdre la liberté pour
une intensification de la conscience. La
drogue permet d’éviter l’activité individuelle
Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents
associée à l’effort intérieur. Elle empêche
l’être de grandir en modelant lui-même son
monde intérieur. Une liberté intérieure
diffère énormément d’une liberté au niveau
de la vie des sens qui se situe dans une
réalité immédiate. Le besoin de liberté est
alors vécu comme une volonté aveugle de
revendication de droits subordonnée à la
tyrannie des désirs. L’homme ne devient pas
un esprit libre mais un esprit sans freins dont
la seule limite ne peut être que
l’assouvissement provisoire de ses instincts.
Le drogué, semblable à l’animal, rapporte
toute perception à ses besoins élémentaires,
à des désirs futiles alors que chez l’homme,
les perceptions deviennent des instruments
de connaissance. Grâce à cette activité de
connaissance, l’homme comprend son
environnement, l’évalue et le module au gré
de ses choix. Avec l’évolution, l’humain
entre dans l’ère de la conscience. La
conscience de notre époque nous conduit à
« se faire ses propres idées », à porter un
jugement sur les choses.
Une véritable liberté humaine sous-entend
une vision de l’homme en tant qu’être
complet, non pas assouvi par une
dépendance vis-à-vis un narcotique.
(Suite page 8)
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Dossier — Enjeux de société
Un excellent moyen de contrer la drogue est
d’offrir à l’adolescent un monde dont il
comprend le sens en maintenant un intérêt
pour le monde qui l’entoure. S’il y a
incompréhension, la drogue apparaît
comme un moyen permettant d’estomper
l’étape à franchir. On tombe dans le monde
du désir, de la jouissance, bref dans le
monde du nourrisson qui pleure lorsqu’il a
faim. La recherche effrénée de ce qui le
soulage devient le but de l’existence. Le
désintérêt pour le monde qui les entoure
replie les adolescents sur eux-mêmes. La
responsabilité de l’individu s’efface et cède
la place au groupe avec ses rituels qui
s’apparentent aux sociétés primitives.
L’homme ouvert au monde n’existe plus.
Nous sommes en pleine activité
d’autodestruction. Les drogues arrachent
l’homme de la terre mais elles ne le
transplantent pas dans un autre monde. Il
meurt asséché par manque de vitalité.
L’éducation est un tout. Chaque étape
prépare souvent la suivante. Il peut être
étonnant de constater que de simples contes
d’enfants comme Blanche Neige peuvent
préparer l’homme en lui décrivant en
images l’essence de la séduction, de la
sujétion, de l’ensorcellement et de la
délivrance. Des actions réalisées dans la
petite enfance peuvent être mises à profit
lors de l’adolescence.
L’adolescent qui s’éveille à la connaissance
revendique de façon souvent aussi
autoritaire que confuse le droit à son
opinion, son indépendance, sa liberté.
professeur doit l’apporter aux adolescents et
il n’est possible que par la force de
l’imaginaire de l’enseignant qui se doit de
dépasser la simple présentation
intellectuelle.
Cet élan qui tient plus de la sensation que
du théorique est présent dans la majorité du
corps
professoral
du
Mont.
L’enseignement dépasse le simple intérêt
pour la chose enseignée alors qu’elle la
transcende vers un intérêt dans la nature
omniprésente à l’école ou encore
simplement envers autrui.
Paradoxalement, ce besoin d’autonomie
s’exerce sur une norme commune.
L’adolescent qui tient à être absolument
original ne se sent bien que lorsqu’il
s’habille comme tous les autres.
L’aspiration profonde de l’adolescent est de
trouver son individualité, de construire une
réalité intérieure sur laquelle son
individualité puisse reposer et croître. Or,
comme cette réalité est en construction, il
ne peut prendre appui en lui-même et il doit
tout d’abord s’appuyer sur un lieu commun.
C’est le devoir de l’éducateur d’encadrer ce
lieu afin de proposer un terreau fertile au
développement de l’adolescent. Il doit
pouvoir développer la capacité de refléter
en soi-même ce qui vit dans le monde
extérieur, c’est-à-dire pouvoir vivre et
comprendre ce qui se vit dans l’humanité.
Les pédagogues œuvrant auprès des
adolescents se doivent de développer
constamment un nouvel intérêt pour la
matière à traiter, un peu comme si on la
découvrait pour la première fois. Ce n’est
pas évident pour des concepts aussi simples
que 2 et 2 font 4, mais par chance, c’est
relativement plus facile avec ce que l’on
enseigne aux adolescents. L’intérêt de
l’adolescent pour les différents problèmes
du monde passe par l’éducateur qui les
présente et qui doit faire naître
l’enthousiasme chez lui. Cet élan, le
Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents
Cette culture du grand n’est toutefois pas
innée mais se doit d’être acquise et cultivée
pour conserver cette omniprésence d’intérêt
pour le monde de l’humanité. C’est le
devoir de tous de cultiver cette attitude et,
dans notre humble mesure, le CCP essaie
d’apporter sa contribution à conserver cet
acquis à l’école du Mont-St-Sacrement.
L’essence même de l’être humain
s’accomplit à travers la manière particulière
dont il agit, ce n’est pas ce qu’il sait, ni ce
qu’il fait qui révèle l’être de l’homme, mais
comment il le sait et comment il le fait.
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Dossier — Enjeux de société
Autres temps, autres mœurs
Madeleine Bousquet, membre du Comité consultatif des parents
Le XXe siècle en a été un de découvertes scientifiques et a suscité
l’émerveillement devant les possibilités du génie créatif humain. À
la fin des années 1960, tout était possible. Montréal a construit son
métro, le pont-tunnel Louis-Hyppolite-Lafontaine ainsi que l’île
Notre-Dame, pour accueillir l’exposition universelle de 1967 avec
50 millions de visiteurs et un déficit de 210 millions de dollars.
En juillet 1969, l’astronaute Neil Armstrong a mis le pied sur la
surface lunaire avec son collègue Edwin Aldrin. Sur Terre, près
d’un milliard de téléspectateurs auraient regardé les deux
astronautes, devenus de véritables héros. En une dizaine d’années,
la NASA avait accompli l’exploit technologique d’amener des
hommes sur la Lune avec un budget de 21 milliards de dollars.
Les progrès de la médecine se sont également révélés prodigieux
et ont suscité tous les espoirs. Nous avons la certitude qu’avec un
peu plus de recherches scientifiques, chaque maladie pourra
trouver son remède et nous sommes régulièrement sollicités
financièrement pour aider à vaincre telle ou telle maladie.
Parallèlement à cet engouement scientifique et technologique qui a
déferlé sur le Québec et sur le monde, des cris d’alarme ont
commencé à retentir : pollution, exploitation excessive des pays
pauvres par les pays riches, effet de serre provoqué par l’émission
de CO2, pandémie du VIH/sida, augmentation de la fréquence et
de l’ampleur des catastrophes naturelles qui seraient provoquées
par le réchauffement de la planète…
Notre Terre a la capacité de nourrir les milliards d’humains qu’elle
abrite et de pourvoir à leurs besoins. Mais de toute évidence, elle
n’arrive plus à satisfaire les caprices de ses enfants les plus gâtés.
Une attitude de nombrilisme et une soif excessive de confort, de
plaisir et de luxe mettent en péril la survie de notre planète.
hydrates de carbone et 100 % des fibres. Si les Nord-Américains
consommaient 10 % de viande en moins, la quantité de céréales
économisée pourrait nourrir 1 milliard de personnes souffrant de la
faim.
À cela, il faut ajouter la pollution engendrée par les déjections des
animaux de ferme et considérer également l’abattage des forêts
dans les pays en voie de développement pour faire place à des
pâturages ou à la culture de fourrage pour les animaux. Que dire
aussi des conditions de vie dans lesquelles on maintient les
animaux destinés à l’abattoir ? De toute évidence, une de nos
habitudes de consommation est dommageable pour la planète. Et
c’est loin d’être la seule.
C’est très facile de condamner les conflits armés et le non-respect
des droits de la personne dans des pays éloignés et de réaliser les
souffrances inutiles à des êtres innocents que ça amène. C’est
moins évident de voir les conséquences de ses propres
comportements sur les conditions de vie déplorables d’autres êtres
innocents et de remettre en question ses habitudes de vie.
Évitons de nous leurrer. Le confort dans lequel nous vivons
présentement au Québec n’est pas dû qu’à notre mérite personnel.
C’est la valeur de notre argent, appuyée sur la valeur du dollar
américain, qui détermine notre pouvoir d’achat et nos conditions
de vie. Nous avons la chance de vivre dans une société qui offre
les meilleures conditions de vie sur la planète. Pour trouver les
solutions aux problèmes auxquels le monde doit faire face, il
faudra renoncer à l’individualisme et à la compétitivité et
développer une attitude de partage et de solidarité avec les moins
nantis de la planète. Le XXIe siècle devra en être un de valeurs
moins égocentriques et plus philanthropiques, sinon la nature se
chargera de nous rappeler à l’ordre.
Par exemple, l’habitude nord-américaine de manger beaucoup de
viande engendre une agriculture intensive car il faut d’importantes
quantités de végétaux pour nourrir les animaux. Dix kilogrammes
de céréales sont nécessaires pour produire un kilo de viande. Et il
faut cinq fois plus d’eau pour produire des protéines de bœuf que
des protéines de soja. Voilà une manière très efficace de gaspiller
la nourriture et l’eau pendant qu’une personne meurt de faim dans
le monde toutes les quatre secondes.
Cette extension artificielle de la chaîne alimentaire, due à la
transformation de céréales en viande afin de satisfaire nos appétits
carnivores, entraîne une perte de 90 % des protéines, 99 % des
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Dossier — Enjeux de société
Pour éviter de se mettre les ados... à dos
Jacques Nadeau, directeur du 1er cycle et Geneviève Rochon, intervenante sociale
Au MSS, le développement et le bien-être global des adolescents
demeurent au cœur des priorités de la direction et de l’ensemble du
personnel. Voici les grandes lignes du programme destiné à aider
les jeunes à surmonter les difficultés qui peuvent surgir dans la vie
en société.
ª Dégustation de fruits exotiques à l’agora (8 mai)
ª Dégustation d’une recette maison de boisson
désaltérante, style Gatorade (10 mai)
Mois de la nutrition :
ª Autopsie du cabaret à la cafétéria
Description du projet
Activités de prévention par niveau
Diverses activités étaient prévues pour chaque niveau et reflétaient
des préoccupations propres à chaque groupe.
Les adolescents font face à plusieurs problématiques tout au long de
leurs études secondaires. Ils vivent plusieurs expériences différentes
afin de trouver leur propre identité. Ils sont également tiraillés entre
les valeurs familiales et celles qui sont véhiculées par les médias et
la société. L’un des rôles de l’école est de guider les jeunes dans
leurs choix en proposant plusieurs alternatives aux différentes
situations de la vie quotidienne.
Collaboration
Le projet se fait en collaboration avec le comité « Bien dans sa tête,
bien dans sa peau » (BTBP). Les membres du comité aident les
éducateurs dans le choix des sujets, à l’animation ainsi que dans
certains cas, à l’évaluation d’affiches.
Le comité BTBP est un groupe d’élèves de niveaux différents qui
organisent dans l’école des projets de prévention sur la nutrition,
l’image corporelle, l’estime de soi, l’activité physique et les
relations interpersonnelles. En résumé, les thèmes touchent la santé
en général qu’elle soit physique, psychologique ou morale.
Voici le programme des activités réalisées cette année :
Semaine de prévention de la toxicomanie : Tournée des classes
où tous les élèves de l’école devaient écrire un message
d’encouragement de façon anonyme à une personne qui avait
des difficultés au niveau de la toxicomanie. Les messages ont
ensuite été affichés sur les murs de l’école. (21 et 23 novembre)
Journée internationale du SIDA : Stand d’information sur le VIH/
SIDA, jeu questionnaire et distribution de préservatifs à
l’agora. (1er décembre)
Semaine de l’activité physique :
Lors de la semaine de l’activité physique, les élèves ont
participé à des activités sportives par niveau sur l’heure du
midi. Les activités étaient sous forme de compétitions contre
les enseignants. Le comité BTBP a travaillé en collaboration
avec les enseignants en éducation physique pour passer leur
message en lien avec la santé et la nutrition.
ª
Les autobus ont laissé les élèves sur le boul. SaintSacrement pour qu’ils puissent terminer la route à
pied. Distribution d’un petit-déjeuner à tous les élèves
de l’école à leur arrivée (11 mai)
Secondaire 1
• Activité sur la loi du système pénal pour adolescent animé par
un policier éducateur. (8 et 9 novembre)
• Activité sur l’intimidation animé par Geneviève (TTS de
l’école) + concours d’affiches préventives sur le sujet, évalué
par le comité BTBP (8 et 9 février) Collaboration du cours
d’EMRC.
Secondaire 2
• Activité sur l’influence des vidéos clip (hypersexualisation,
femme objet, langage vulgaire…) animé par Geneviève et JeanPhilippe en EMRC (12-15-16-18 janvier)
• Activité sur la prévention du « chat » et les dangers sur Internet
animé par deux policiers éducateurs + concours d’affiches
préventives sur le sujet, évalué par le comité BTBP (8 et 9
février
• Activité sur l’intimidation animé par Geneviève (TTS de
l’école) (29 mars et 2-10 avril)
Secondaire 3
• Activité sur la prévention des agressions sexuelles animée par
Viol Secours (10-12-24-25 octobre)
• Activité sur la nutrition (lecture des étiquettes nutritionnelles,
portions de nourriture lors des repas, dégustation de muffins
santé et de muffins gâteaux) animée par 3 étudiantes en
nutrition (13 mars)
Secondaire 4
• Activité sur la prévention du suicide animée par Geneviève et
Dany (avril)
Secondaire 5
• Activité sur l’alcool au volant et les habitudes à adopter lors
des « party » (mai).
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Dossier — Enjeux de société
L’amour, ça s’apprend
Madeleine Bousquet, membre du Comité consultatif des parents
Quand on met au monde un enfant, on s’interroge sur ce que sera
son avenir. Ses comportements futurs pourront être de deux types :
les comportements innés, déterminés par les gênes et par l’instinct,
ainsi que les comportements acquis, par des apprentissages et par
l’influence de son environnement. Quelle est la part de chacun de
ces types de comportements? C’est une question qui a motivé de
nombreux chercheurs.
Au XIIIe siècle, un empereur a mené une expérience pour
découvrir quelle serait la langue que des bébés sans influence
extérieure choisiraient naturellement. Frédéric II pensait que ce
serait le grec ou le latin, seules langues originelles pures à ses
yeux. Il installa six bébés dans une pouponnière et ordonna à leurs
nourrices de les alimenter, de les endormir, de les laver, mais
surtout de ne jamais leur parler.
L’expérience ne donna pas le résultat escompté. Non seulement
aucun bébé ne se mit à parler un quelconque langage, mais les six
nourrissons dépérirent et finirent par mourir. Frédéric II n’a pas pu
découvrir la langue originelle des humains, mais son expérience
malheureuse a démontré que le petit humain a besoin de
communication et que la nourriture et les soins physiques ne
suffisent pas à sa survie.
Contrairement à un chevreau qui est capable de se lever et de
chercher le sein de sa mère quelques minutes après sa naissance, le
bébé humain est un être extrêmement dépendant, mais aussi
extrêmement malléable. La diversité des comportements que les
êtres humains peuvent maîtriser est phénoménale en comparaison
avec le nombre limité de comportements que les animaux, même
les plus intelligents, peuvent adopter.
Bien des choses que nous considérons comme naturelles nous sont
en fait inculquées par la société dans laquelle nous vivons. Sans
que nous en soyons vraiment conscients, nos valeurs sont
façonnées par les personnes qui nous entourent, les membres de
notre famille bien sûr, mais aussi nos amis, nos éducateurs, nos
vedettes, nos héros. L’humain est comparable à une éponge qui
absorbe le milieu dans lequel il se trouve. Il apprend énormément
par imitation, en calquant sa conduite sur des modèles.
Notre société est aux prises avec plusieurs problèmes alarmants
concernant la sexualité :
• la propagation des IST (infections sexuellement
transmissibles) et la pandémie du VIH/SIDA (plus de 40
millions de personnes vivent avec le sida dans le monde, dont
plus de 1 million en Amérique du Nord),
• le nombre alarmant d’interruptions volontaires de grossesse
(30 000 avortements par rapport à 75 000 naissances chaque
•
•
•
année au Québec),
la prostitution juvénile,
le trafic d'humains, femmes
et enfants, pour le commerce
du sexe (800 000 personnes sont vendues chaque année dans
le monde et le trafic sexuel rapporterait 12 milliards de dollars
par année au crime organisé),
la cyberpédophilie où des internautes s’échangent des
méthodes de sévices sexuels et des millions de vidéos et de
photos pornographiques impliquant des enfants, et même des
bébés, affichant des signes évidents de douleur.
C’est tellement révoltant que nous préférons ne pas nous sentir
concernés. Mais c'est notre silence, notre sentiment d'impuissance,
notre inaction, notre complicité tacite, qui permettent à ces
commerces du sexe de proliférer. Personne ne naît prédateur
sexuel ou tortionnaire. Mais certains le deviennent. Mettre en
prison ceux qu'on réussit à pincer ne semble pas régler grandchose.
Pour trouver des solutions à cette problématique, la situation peut
être abordée de différents angles. Est-ce que ces problèmes reliés à
la sexualité sont inhérents à la nature humaine, existent depuis
toujours et ont été moins visibles auparavant parce que réprimés
par une morale religieuse très stricte? Ou est-ce que notre société
contribue à former des pervers sexuels, ne serait-ce que par les
valeurs qu’elle affiche?
Depuis peu, des sexologues qui œuvrent auprès d’adolescents
sonnent l’alarme concernant la détresse sexuelle des jeunes.
Imprégnés par les images valorisant le plaisir et les performances
sexuelles dont les médias nous inondent, beaucoup d’ados ont une
vision pornographique des relations amoureuses. Il ne faut donc
pas se surprendre qu’une vague de perversions sexuelles affecte
notre société. Le phénomène des concours de fellation ainsi que la
pratique du « fuck friend » se répandent dans la jeunesse actuelle.
Notre société prône le « full sexe sans amour », qui constitue la
base de la prostitution et de l’esclavage sexuel.
Pour éviter cela, la société adulte doit faire ses devoirs et éduquer
ses jeunes. Les valeurs de respect envers la sexualité que nous
donnons à nos jeunes les protégeront davantage qu’un préservatif
contre les infections sexuellement transmissibles ou autres
maladies ou perversions. Nos jeunes ont droit à une éducation
visant une sexualité épanouissante, plutôt que mettant au premier
plan une sexualité avilissante. Après tout, comme l’a démontré
l’expérience menée par Frédéric II, les jeunes humains ne peuvent
survivre sans communication et l’amour, ça s’apprend.
Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents
Juin 2007 - Page 12
Des moines au MSS
Sarah Chouinard-Poirier et Laurence Potvin-Proulx,
élèves inscrites à l’option journalisme
Le jeudi 17 mai dernier, les élèves du Mont-Saint-Sacrement ont
pu assister à une impressionnante conférence donnée par des
disciples du temple Shaolin.
Venus directement de Chine, ces combattants se sont rendus
célèbres pour leur audacieuse discipline alliant le bouddhisme
Chan et les arts martiaux. Ces moines puisent leur nom du temple
Shaolin, dont les origines remontent à l’an 497 sous la dynastie
Wei du nord. Le monastère originel est situé dans la province
d’Hénan à 600 kilomètres de Pékin. La tradition veut que
l’emblématique Bodhidharma se serait fait refuser l’accès au
temple, passant ensuite neuf ans à méditer devant sa façade.
Finalement admis au temple, il aurait fait en sorte que le
bouddhisme Chan se développe sous sa direction. Il aurait
enseigné les rudiments de la respiration et 72 méthodes de défense
à la base du kung-fu afin d’améliorer la condition physique de ses
compagnons.
Leur discipline, le Shaolin Quan, est au comble de sa popularité
sous la dynastie de Ming, lorsque des centaines de moines se font
militaires, combattant rebelles et bandits japonais. Le temple fut
alors détruit et plusieurs moines tués. La légende raconte que cinq
d’entre eux auraient fui, enseignant les techniques d’arts martiaux
sur leur passage. La majorité des disciplines martiales
contemporaines seraient issues des techniques de ces moines.
Dans le but de mieux faire connaître et comprendre la culture
chinoise et, par le fait même, le Shaolin Quan, la conférence que
nous avons eu la chance d’entendre se divisait en trois captivantes
parties.
Nous, les élèves, avions déjà été informés quant au mouvement
Shaolin par l’entremise de nos cours d’histoire; l’hôte québécois
des moines, assisté de son homologue Français, a renchéri en
témoignant de son voyage au temple originel et en nous parlant de
l’Académie d’arts martiaux du Québec, qu’il a fondée à la suite de
son bouleversant périple. Par après, nous avons eu droit à un bref
cours d’histoire chinoise, où une dame d’origine asiatique nous a
également appris quelques mots du laborieux mandarin.
Finalement : la tant attendue démonstration du Shaolin Quan par
les légendaires moines. Mariant voltiges
chorégraphiées et simulations de
combats, ils ont su éblouir la foule
d’étudiants mobilisés pour l’événement.
Passant leur vie à se conditionner à la
douleur, ils ont démontré leur endurance
en se fracassant finalement une planche
de fer sur le crâne (cœurs sensibles,
s’abstenir!). Les nouveaux adeptes qui en
voulaient davantage pouvaient participer
à un atelier gratuit permettant de s’initier
aux techniques de base du kung-fu
shaolin, offert en soirée.
Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents
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Bilan de l’option musique
L’équipe des enseignants en musique
Comme vous avez pu le lire dans la dernière édition de La Parentèle, Félicitations à tous les élèves de l’option musique qui, grâce à leur
de nombreuses activités musicales étaient au programme pour l’année discipline, leur implication au sein d’un ensemble et leur travail
2006-2007. Outre les 4 concerts présentés devant plus de 1 700 assidu à maîtriser leur instrument, ont vu leurs efforts récompensés.
personnes, il y avait bien sûr les compétitions. Voici donc les
Il va sans dire que lors de ces 2 dernières sorties, les élèves ont pu
résultats de ces compétitions.
visiter de nombreux attraits touristiques et culturels. Ce fut
également l’occasion de resserrer les liens entre les musiciens et de
MARS
MusicFest Québec (Montréal)
développer le sentiment d’appartenance vis-à-vis leur harmonie
Médaille d’argent :
Harmonie Débutante
respective. Tous les participants ont été unanimes dans
Harmonie Junior
l’appréciation de ces séjours.
Harmonie Intermédiaire
Médaille d’Or :
Harmonie Senior
Merci aux parents qui ont permis, par leur contribution financière,
de faire vivre à nos élèves ces activités de groupe stimulantes et
AVRIL
Rhythms International (Montréal)
enrichissantes à tous points de vue.
Mention <<Excellent>> : Harmonie intermédiaire
Stage Band Intermédiaire
Un merci tout particulier à nos parents accompagnateurs!
AVRIL
North American Music Festival (Toronto)
Musicalement vôtres,
Mention <<Excellent>> : Harmonie Senior
Jazz Vocal II
L’Équipe des enseignants en musique
Cote <<Supérieur>>
Stage Band Senior
Avec Mention particulière <<Meilleure section de Saxophones>> de
tous les ensembles de Jazz du Festival.
North American Music Festival
Jany d’Astous, parent accompagnateur et mère de 2 élèves en musique (3e et 5e secondaire)
Du 26 au 29 avril 2007, 77 élèves de l’option musique du Mont
Saint-Sacrement participaient à une compétition internationale à
Toronto.
Vivre au rythme d’un groupe de jeunes fut très enrichissant pour
moi. Quelle belle expérience de vie, comme parent, de suivre et de
mieux connaître l’imposante logistique de la préparation et de
l’organisation d’une compétition de musique, d’être le témoin
privilégié du magnifique encadrement et du soutien aux jeunes de la
part de toute l’équipe les entourant... Même notre guide et nos
chauffeurs d’autobus ont assisté aux performances des élèves des
différents ensembles (harmonie senior, stage band senior et jazz
vocal 2).
Il est bon de prendre le temps de vivre intensément la fébrilité d’une
compétition, d’assister au réchauffement de l’harmonie senior,
d’entendre les dernières consignes, de voir nos jeunes dans un
contexte inhabituel... pour un parent… et d’écouter les performances
des autres concurrents. Les diverses activités m’ont permis de
connaître d’autres jeunes de l’âge de mes enfants et d’apprécier ces
très bons moments. Je ne me suis pas seulement fait raconter un
merveilleux voyage par mes deux fils, j’ai eu l’opportunité de
pouvoir le vivre avec eux... et leurs ami(e)s.
Impressionnant d’assister au développement de la confiance en soi
de ces jeunes adultes, aux liens d’amitié qui se développent, au
sentiment d’appartenance à l’école, à l’intérêt qu’ils montrent envers
leurs professeurs de musique, à l’incontournable discipline et aux
fous rires, non moins incontournables… chez tous ces jeunes
musiciens et musiciennes dans l’âme.
Bravo à l’équipe des professeurs de musique et à leurs collaborateurs
pour leur joie de vivre et leur amour des jeunes.
Merci de transmettre votre passion de la musique à tous ces jeunes
de la relève et, je l’espère, à leurs parents. Pour la majorité des
élèves, c’était leur dernière compétition ensemble et, selon moi, ce
fut un avant-goût des émotions ressenties par les élèves de
5e secondaire lors de leur dernier concert de fin d’année le 12 mai
dernier.
Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents
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Compétition Music Fest Québec
Harmonie sec. III et Stage Band Intermédiaire
Montréal, 13-14-15 avril 2007
France Thivierge, membre du Comité consultatif de parents
J’ai eu la chance d’être accompagnatrice et j’aimerais vous raconter
un peu… Quelle expérience j’ai vécue! Oh, que nous étions fatigués
au retour, mais que fière j’étais lors de la prestation de nos enfants.
Car, c’est avec les yeux d’une mère que je les ai regardés, entendus
et - c’est toujours plus fort que moi - que je les ai filmés et
photographiés.
Vous savez, nous les parents, parfois on aimerait être un p’tit oiseau
juste pour voir, juste pour s’assurer que tout se passe bien pour nos
enfants et voir leur réaction. Eh bien, cette fin de semaine-là, c’était
moi le p’tit oiseau. Tout comme moi, vous auriez été fiers d’eux et
de notre école. Si vous les aviez vus lors de leur prestation le samedi
matin! Ils étaient tellement concentrés. À travers mon appareil
photo, je voyais les regards de certains et certaines vers André qui
les dirigeait toujours avec autant de justesse et avec cette complicité
qu’on lui connaît. Le dynamisme de Victoria dans sa façon de
diriger les élèves du Stage Band donnait l’impression de voir la
musique. Saviez-vous qu’il s’est écoulé presque cinq heures depuis
le moment où les élèves ont commencé à s’installer sur la scène,
pour ensuite faire leur présentation suivie des critiques et des
ateliers constructifs de trois juges (qui ont été très généreux de leur
temps). Même s’ils s’adressaient aux élèves en anglais, ceux-ci
semblent avoir saisi l’essentiel de leurs propos. Ils ont été attentifs
tout le temps, ce qui leur a valu des félicitations pour leur discipline.
Ils étaient fatigués à la fin et la plupart commençaient à être
affamés. Surprenant?!!!
point-là, je n’en n’avais pas idée. Dès le départ de Québec, dans
chacun des autobus, il y avait un guide. Dans le nôtre, c’était
Marguerita, une passionnée de la culture et de la musique, une
musicienne et, en plus, on sentait qu’elle aimait les élèves. Ces deux
guides nous ont accompagnés partout. Marguerita s’occupait de
toute la logistique (horaires, réservations, billets pour les différents
sites, etc.). Yves, un papa accompagnateur, a toujours surveillé la
piscine lorsqu’elle était prévue à l’horaire. Richard, fidèle à son
habitude ainsi que Victoria, Caroline (prof d’anglais), André, Yves
et moi étions toujours avec les élèves jusqu’au couvre-feu. À ce
moment, deux surveillants d’étage prenaient la relève pour que nous
puissions dormir, peut-être pas beaucoup, mais en toute sécurité et
en paix. Bien sûr, les élèves ne se couchaient pas tout de suite. Pour
avoir eu ma chambre à l’étage des garçons, je peux vous dire que
dans certaines chambres, ils regardaient la télévision, dans une autre
ils jouaient au poker, pendant que d’autres jouaient avec des fusils à
fléchettes. Je les entendais rire... Il y avait beaucoup de complicité
entre eux. L’encadrement des élèves s’est toujours fait dans un
climat agréable et respectueux avec un petit rappel à la discipline au
besoin. D’ailleurs, le personnel de l’hôtel nous a mentionné que nos
jeunes étaient très polis.
Ils ont eu le plaisir de recevoir leur prix à l’occasion du souper du
samedi soir, dans un sympathique restaurant au Vieux-Port de
Montréal. Une médaille d’argent ainsi qu’une plaque souvenir ont
été remises à chacun des ensembles pour souligner leur
performance. Je vous rappelle que les élèves ne sont pas jugés par
rapport à d’autres élèves, mais pour leur prestation selon certains
critères. L’ambiance durant le souper et la soirée était géniale.
Comme on dit : l’âme était à la fête. La presque totalité d’entre nous
a eu bien du plaisir à se laisser aller à la danse après le souper.
Même André a fait quelques pas, au grand bonheur des élèves.
Des visites culturelles ont enrichi notre fin de semaine : Biodôme,
Insectarium, Basilique Notre-Dame, le Vieux-Montréal et deux
centre commerciaux. Je n’en reviens pas. On n’a perdu aucun élève.
J’ai toujours cette crainte lors des sorties scolaires. Si vous êtes un
peu comme moi et bien c’est fini. Je vous le confirme, on ne s’en
fait plus. Nos enfants sont vraiment fiables. Ils écoutent bien les
consignes. Presque toujours à l’heure à nos rendez-vous, on a
attendu deux fois des élèves, mais leur raison était valable. Je savais
que l’École avait une bonne réputation et était organisée, mais à ce
C’est vrai que le dimanche matin, certains d’entre eux étaient un
peu pâles, mais ça en valait le coup. Oh! Que nous étions fatigués au
retour, mais tellement satisfaits de notre fin de semaine.
Chapeau à André et Victoria pour leur belle performance musicale
et pour la qualité de l’organisation. N’importe quand, je repartirais.
C’est donc ainsi que s’est déroulée cette merveilleuse fin de
semaine. Nos enfants ainsi que tous ceux qui les accompagnaient en
garderont de beaux souvenirs.
Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents
Juin 2007 - Page 15
Concert de musique
Un spectacle à la hauteur de mes attentes
Yvan Chouinard, membre du Comité consultatif des parents
m'a vraiment impressionné cette fois-ci. Le choix musical et la joie
qui se lisait dans les yeux des musiciens ajoutaient à la qualité du
spectacle.
La partie Metalica a été l'occasion d'entendre d'autres sonorités très
intéressantes. Ce fut pour mes amis et moi un excellent moment.
En ce qui concerne la durée du spectacle, il a été un peu long. Selon
plusieurs, un deuxième entracte aurait été le bienvenu. Je le répète, la
qualité du spectacle a été, d'un bout à l'autre, irréprochable.
Les étudiants et professeurs ont
eu plusieurs occasions de
démontrer des émotions, ce qui
a ajouté à la qualité de la soirée.
Le spectacle de musique du 11 mai 2007 a été un bijou.
Dans mon dernier article, j'avais indiqué que plusieurs personnes de
l'auditoire avaient trouvé agaçant le déplacement des chaises. Cette
fois-ci, on a eu droit à un magnifique diaporama qui a su hypnotiser
la foule durant les travaux de préparation de la scène; une initiative
très appréciée de tous.
Pour plusieurs, il s'agissait d'un
dernier spectacle et la tension
était palpable. Pour ma part, je
ne pense pas qu'une belle
aventure comme celle-ci devrait
prendre fin de la sorte. Pourquoi
ne pas constituer des formations
d'anciens du MSS juste pour
continuer de s'amuser et
conserver cette merveilleuse
étincelle magique qui était dans l'œil de tous les gens qui ont mis le
pied sur la scène le 11 mai 2007 dans l'auditorium du MSS?
Le Stage Band, qui avait été malmené lors de mon dernier article,
Ma conclusion se résume à un mot : WOW!
Je dois lever mon chapeau devant le spectacle très bien préparé qui a
été donné au mois de mai dernier. Tous les exécutants se sont
dépassés. Quelques élèves, qui avaient oublié leurs partitions ont
ajouté, bien malgré eux, un sourire et des rires sur les visages des
gens de l'assistance.
Club 2/3
Magalie Bourgault, élève de 5e secondaire
Le 11 mai dernier, les rues de Montréal étaient plus enflammées
qu’à l’habitude, puisque se tenait, ce matin-là, la Grande Marche
réunissant des milliers de jeunes de Clubs 2/3 de toute la province
du Québec. Des élèves de plus de centaines d’établissements
scolaires brandissaient pancartes et fanions à l’effigie de leur club
respectif en chantant tous au rythme de la musique ambiante.
Malgré le fait que très peu de gens se connaissaient, venant d’une
palette de régions différentes, tous étaient enthousiastes à l’idée de
rencontrer une mince partie des 15 000 passionnés réunis pour ce
grand rassemblement.
Les marchands et propriétaires de boutiques des rues SainteCatherine et Saint-Denis avaient interrompu leurs activités
quotidiennes afin de pouvoir assister à l’impressionnant défilé et
ainsi encourager les jeunes.
marcheurs. Des
journalistes
circulaient
à
travers la foule, questionnant les jeunes sur le pourquoi d’une
participation à cette marche. Un seul bémol concernant cet
événement : on n’a vu que très peu de publicité ailleurs au Québec
pour une marche d’une si grande ampleur!
Aucune autre expérience d’une telle importance n’aurait pu autant
motiver les milliers de gens présents de la sorte. C’est en s’unissant
ainsi que nous pourrons enfin faire bouger les choses et je crois que
tous ont senti ce besoin fondamental d’aider les plus démunis!
Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents
Juin 2007 - Page 16
Expo-Sciences régionale
Julien Bérubé, élève de 4e secondaire
En janvier et mars dernier, j’ai eu l’occasion de participer à une
expérience enrichissante où j’ai pu rencontrer d’autres passionnés
des sciences. L’Expo-Sciences qui a eu lieu au MSS fut un succès
tout comme celle de l’Université Laval. Notre sujet portait sur les
tsunamis. Mon coéquipier, Marc-André Lapointe, et moi avons eu
l’occasion d’exposer aux visiteurs les conséquences et signes avantcoureurs de leur arrivée imminente.
Pour participer à l’Expo-Sciences de l’école, il faut d’abord trouver
un sujet intéressant et attrayant pour les gens - ce qui n’est pas une
chose facile en soit, si on désire se démarquer des autres équipes et
avoir la chance de gagner un prix. Le travail commence par une
recherche et une importante collecte d’information. Dès qu’on
connaît très bien les paramètres de notre sujet, plusieurs choix
s’offrent alors à nous pour le développement : soit la vulgarisation, la
conception et/ou l’expérimentation.
Après deux mois de travail, c’est avec joie que nous avons accueilli
l’arrivée de l’Expo-Sciences, occasion de présenter le fruit de tous
nos efforts. Avant que les présentations ne commencent, tous les
participants et participantes étaient fébriles et s’affairaient à leur
stand méticuleusement monté afin que tout soit parfait. Lorsque le
public, c’est-à-dire les élèves de l’école, est arrivé pour assister à
notre présentation, nous sommes alors, l’espace d’un instant,
devenus des professeurs, voire des experts sur notre sujet.
L’Expo-Sciences qui s’est ensuite transportée à l’Université Laval
s’est avérée différente. En effet, en finale régionale, cette fois le
public était composé de personnes de tous âges. C’était un très bon
public,
somme
toute très diversifié
et fort intéressé au
travail de tous les
jeunes exposants.
Lors la dernière
journée, en soirée,
s’effectuait
la
remise de prix, c’est-à-dire des bourses et des sommes d’argent
pouvant aller jusqu’à 1 000 $ dans diverses catégories. Ces
catégories permettaient de rejoindre de nombreux thèmes
scientifiques. Pour notre part, nous n’avons pas gagné d’argent, parce
que notre sujet ne figurait pas assez bien dans une des catégories. Je
m’explique : étant donné que notre exposé portait sur les tsunamis
(ce que c’est, les causes, les conséquences et les moyens de
prévention), nous ne parlions pas de protection directe de
l’environnement, qui aurait pu constituer la catégorie la plus proche
de notre sujet. À cet effet, soulignons que disserter sur le contrôle
d’un tsunami est beaucoup plus difficile et hasardeux que de
proposer un moyen de recycler le caoutchouc des vieux pneus.
Malgré tout, je suis très content de mon expérience à l’ExpoSciences qui a eu lieu au MSS ainsi qu’à l’Université Laval. L’an
prochain, je compte bien revivre l’aventure et présenter un sujet tout
aussi stimulant et riche en apprentissage. C’est pour cela qu’il est
important de demeurer intéressé aux sciences!
Départ à la retraite d’un pilier historique du MSS
Vincent Breton, membre du Comité consultatif des parents, à partir de données fournies
par Jean Drolet, directeur des services pédagogiques
Toute construction a des piliers. Nous
pouvons facilement considérer M. Michel
Pépin comme un des piliers de notre école.
Y a-t-il des gens qui ne connaissent pas
encore ce passionné professeur d’histoire qui
a su communiquer le goût des choses
passées à d’innombrables élèves?
Topo :
Arrivé au MSS : 1er septembre 1972
Enseignant de français au début, il a
transféré en histoire à la fin des années 70
Il enseigne en 2e et 5e secondaire
En fait, on ne devrait pas dire qu’il
enseigne : il respire l’histoire, il l’insuffle
dans le cœur des jeunes. On ne compte plus
les élèves qui ont envie de devenir historien
ou archéologue après avoir étudié sous
l’inspiration de M. Pépin. Cet enseignant
hors du commun a su développer l'esprit
critique, le sens du dépassement, l'ouverture
au monde.
On le connaît aussi parce qu’il a été
l’instigateur du voyage à Prague et à Vienne,
toujours dans le but d’ouvrir les horizons des
élèves.
Pour le bonheur de tous, à la retraite, il
continuera de participer à ce voyage et à
quelques autres. Comment arrêter une
locomotive qui file à 37 ans d'enseignement
au secondaire dont 35 au MSS? C'est
pratiquement impossible!
Puisqu’il est grand passionné de vélo, il
faudra sans doute le chercher sur les pistes
Bulletin de liaison du Comité consultatif des parents
cyclables, à défaut d'avoir le plaisir de le
saluer dans un corridor de l'école.
Bonne retraite M. Pépin! Merci de la part de
tous ceux - parents et élèves - qui ont grandi
à vous côtoyer.