LUTTE… - STAPS Lille 2
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LUTTE… - STAPS Lille 2
LUTTE…SCOLAIRE FSSEP – Université Lille 2 Gérard VANELSTLANDE En lutte : deux notions essentielles le TOMBER la MISE en DANGER deux conventions pour lesquelles on considère qu’un lutteur a pris sur son adversaire… 1. Un avantage définitif cf le « TOMBER » 2. Un avantage non définitif cf la « MISE en DANGER » Le « Tomber » En lutte : deux notions essentielles • Tomber l’adversaire (but de la lutte) : maintenir les deux épaules de ll’adversaire adversaire contre le tapis pendant une durée suffisante pour permettre à l’arbitre de vérifier l’action. • Mettre en danger l’adversaire :orienter le dos de ll’adversaire adversaire vers le tapis. En lutte : deux types de victoires Victoire par tomber cff le l « tomber b » Victoire aux points cff la l « mise i en danger d » 2 ou 3pts selon que l’action démarre au sol ou debout MAIS… MAIS En lutte : deux types de victoires Victoire par tomber cff le l « tomber b » Victoire aux points cf la « mise en danger » 2 ou 3pts selon que ll’action action démarre au sol ou debout MAIS… 1pt pour chaque « passage arrière » au sol. Les « passages arrière » Les « passages arrière » Une « LUTTE SCOLAIRE », c’est à dire…? La question n’est pas de savoir s’il faut faire pratiquer de la lutte aux élèves ou pas; les élèves doivent absolument pratiquer de la lutte dans le cadre de l’EPS! La question est de savoir « QUELLE LUTTE tels élèves doivent pratiquer et pourquoi cette lutte? » ou encore « à quelles références de la lutte jj’ai ai recours pour didactiser cette activité? » Question qui s’inscrit dans une problématique actuelle de l’EPS cf problématique de la référence Une « LUTTE SCOLAIRE »,, c’est à dire…? 1) Une « lutte U l » dont d l pratique la i doit d i déboucher déb h sur une motricité nouvelle, sur des organisations motrices nouvelles, p motrices nouvelles. sur des ruptures Bref , des transformations motrices à concevoir, à annoncer, à poursuivre… - au regard des contraintes (surtout horaires) de l’EPS - se situant dans le registre moteur des élèves Effectivement atteintes, elles sont de nature à générer un sentiment de compétence invitant les élèves à poursuivre les acquisitions engagées cf problématique de la motivation problématique p q des apprentissages pp g Une « LUTTE SCOLAIRE », c’est à dire…? 1) lutte et motricité nouvelle… 2) Une lutte dont l’utilisation particulière participe aux objectifs de l’école en général, de l’EPS en particulier. Ainsi, cette l tte doit « privilégier lutte pri ilégier unn mode particulier partic lier de relations… relations » propre à l’environnement qui est le sien (BO n°29 1996) Question:quelles relations nouvelles l’élève doit-il construire pour être plus efficient? Une « LUTTE SCOLAIRE », c’est à dire…? 1) llutte tt ett motricité t i ité nouvelle ll 2) lutte et relations nouvelles avec l’environnement 3) Une lutte explicitant ce qu’elle pourrait avoir de commun avec les autres APSA à des fins de réinvestissement. réinvestissement C C’est est en définitive reconnaître et utiliser en acte les ressources de l’EPS cf pratique polyvalente. NB :c’est là une piste de réflexion (actuelle et difficile) qui s’inscrit dans la problématique du réinvestissement Question: quelles sont les activités dont les « similitudes », « proximités »…avec la lutte autoriseraient à penser qu’il pourrait y avoir des réinvestissements? Proposition générale d’un enseignant à ses étudiants: participer à la construction d’une « lutte scolaire » D’une lutte de saisies d fforce (d de (des b bras)… ) à une lutte de (dé)placements de souplesse ( du corps) « LUTTE DE MOUVEMENT » Lutte de mouvement: des conditions une lutte au sol une lutte en corps à corps une lutte interpénétrée lutte de mouvement:des conditions 1)) une « lutte au sol » ppcqq organisatrice g d’un mouvement continu : - pas de ré-équilibrations intempestives telles qu’elles se déclenchent dans le combat debout (obérant tout mouvement continu) - des points d’appui facilement rencontrables sur l’autre pour jouer de la souplesse corporelle dans un mouvement fait de girations, de pivots… - des d thèmes h d’enseignement d i proposables bl (cf ( f passages arrière…) i ) induisant cette dynamique. NB:cette lutte au sol (permettant de ss’organiser organiser par rapport à ll’autre) autre) est une condition essentielle de la construction d’une relation efficiente à l’autre. lutte de mouvement:des conditions 1) 2) « Lutte au sol » « Lutte en corps à corps » pcq… pcq - ni regards qui se croisent (communiquant peur voire agressivité), ni interposition des bras (cf lutte de blocages) - recours à des informations autres que visuelles mais à des informations tactiles et kinesthésiques (cf lutte aveugle) - dialogue tonique possible dans un jeu de postures: aboutissement d’un pprocessus « mélanges-interactions-communication g ». NB: ce corps à corps continu (parce que imposé ou recherché) est une condition essentielle dans la construction d’une relation efficiente à l’autre lutte de mouvement:des conditions 1) 2) 3) « Lutte L tt au soll » « Lutte en corps à corps » « lutte interpénétrée » cf configuration tête tête-bêche bêche configuration devant-derrière NB: des positions initiales pour lesquelles… -les espaces sont interpénétrés(avec un lutteur dessous et un lutteur dessus en contact) -une dynamique s’installe faite de renversements de situations dans une nécessaire confusion mais finalisée par le «tomber »; l’i l’impossibilité ibili é de d renverser l’autre l’ (en ( position i i tête-bêche) ê bê h ) fait f i émerger la possibilité de passer derrière l’autre (d’où la position devant-derrière) - cette dynamique faite d’alternances entre configuration têtebêche et configurations devant-derrière est une condition essentielle dans la construction d’une d une relation efficiente avec l’autre FORMES de PRATIQUE D’abord un jeu, surtout un jeu! Mais un jeu organisant concrètement les conditions d’émergence d’actions et de compétences nouvelles, nouvelles révélatrices de relations fonctionnelles nouvelles avec ll’adversaire.Des adversaire.Des relations à promouvoir…lesquelles et d’abord pour qui? Un jjeu,, d’abord un jeu! j MAIS quel jeu?! Un jeu de règles 1) règle è l du d « tomber t b » 2)) règle g du « corps p à corps p » 3) position de départ… NB pertinence NB: i de d la l contrainte… i 4)) ppour le lutteur dessus… NB: pertinence de la contrainte… 5) « pas de clé à la tête » quand le lutteur dessus est plat ventre àp NB: pertinence de la contrainte… Durée du jeu? 1) Pour le 1er tiers du cycle… è 2) Pour P lle 2ème tiers i du d cycle l cf 10 x 40’’ voir diapo suivante 3) Pour le 3ème tiers du cycle cf combat de 1’ 30’’ pcq… - Un jeu… Lutter Préparez vous à lutter Préparez-vous Terminé Il vous reste 10’’ FONCTIONS du JEU 1ère ppartie du cycle: y un jeu j à apprendre pp pour p s’investir aussi vite que possible et aussi pour solliciter les savoir-faire existants tout comme certaines ppropriétés p du corps p cf souplesse 2ème partie du cycle: un jeu à répéter de nombreuses fois pour solliciter ll’activité activité adaptative et jouer sur la flexibilité des savoir-faire et sur les propriétés du corps 3ème partie du cycle: un jeu support d’évaluation de compétences pour se mesurer aux autres LUTTE DE MOUVEMENT et CENTRATION sur le LUTTEUR DESSOUS un déplacement du regard du lutteur dessus vers le lutteur dessous pcq… pcq 1) c’est c est lui lui, davantage que le lutteur dessus, dessus qui vit une situation délicate; à charge pour l’enseignant de l’aider pour l’en sortir 2) c’est lui qui se trouve objectivement en situation de voir le lutteur dessus « avec son dos » 3) c’est lui, mieux que le lutteur dessus qui peut incarner la modernité de la lutte cf souplesse du corps (extension) pour de nouveaux points d’appui (tête) générateurs de déplacements inédits. JEU du LUTTEUR DESSOUS renverser-tomber ( retourner (ou t ou surpasser)) le lutteur dessus Éviter d’être passé derrière ppar le lutteur dessus passer derrière le lutteur dessus ppour le retourner JEU du LUTTEUR DESSUS une contrainte à statut de règle: tout renversement (ou retournement) suppose pp un p passage g arrière ppréalable. passer derrière sans se faire… renverser (ou retourner ou surpasser) retournement n°1 cf attaques q bras/jbes j si l’autre est à quatre pattes retournement n°2 cf clef à la tête si l’autre est à plat ventre projection « ceinture hanchée » NB: pas de « passage arrière en soi »; tout passage arrière doit donner lieu à des enchaînements finalisés par le « tomber ». JEU entre LUTTEUR DESSOUS/LUTTEUR DESSUS 1) le lutteur dessous qui renverse ou retourne ou passe derrière le lutteur dessus devient lutteur dessus 2) inversement, le lutteur dessus qui se fait renversé devient l tt lutteur dessous; d à charge h pour lui l i de d redevenir d i lutteur l tt dessus d cf une des premières formes de « surpassés »… 3) cette alternance « dessous-dessus », récurrente et continue,est une condition essentielle dans la construction tâtonnante d’une relation efficiente à l’autre. NB; idem dans l’alternance des configurations « devantd iè » ett « tête-bêche derrière têt bê h ». PLANIFICATIONde l’ENSEIGNEMENT 1) thème d’enseignement 2) objet bj d’enseignement d’ i 3) obstacle 4)) objectif bj if 5) compétence 6) contenus thème d’enseignement : les passages arrière Thème d’enseignement Un thème cad… 1) une orientation de travail pour l’enseignant l enseignant… 2) à rendre significative aux élèves (problème) 3) à préciser auprès des g collègues. proposition pour collégiens débutants:les « passages arrière » traduisant l’option consistant à valoriser une lutte de (dé)placements et de souplesse ( au détriment d’une lutte de saisies et de force). NB: la précision du thème est apportée té dans d la l rubrique bi « objet d’enseignement » Objet j d’enseignement g Objet d’enseignement Objet d’enseignement cad… 1) Une précision du thème 2) Une relation nouvelle à construire cf IO « les APSA…privilégient un mode particulier de relation…avec l’ i l’environnement… » 1996 3) Une construction par le corps… Proposition pour des collégiens débutants: une relation à construire pour le lutteur dessous afin de passer de corps portant (l’autre) à corps porté (par l’autre) et devenir ainsi l tt lutteur dessus. d Obstacle(s) Obstacle(s) cad… cad ( ) aux 1)) Obstacle(s) apprentissages 2) une cause invisible (obstacle) au regard dd’effets effets visibles (difficultés) 3) la nécessaire recherche des causes s’apparente à une ne démarche de type t pe clinique Proposition opos o pour pou des collégiens débutants:une attitude du lutteur dessous sous-tendue par le souci de ne pas se faire renverser par le lutteur dessus. dessus D D’où où cette posture quadrupédique sécuritaire certes mais,, contradictoirement, hypothéquant toute issue pour se sortir d’affaire objectif Objectif Objectifs cad… 1) des objectifs de transformation 2)transformation comportementales cf indicateurs 3) Outil d’évaluation pour l’enseignant sur la pertinence de son intervention Proposition pour des llé i débutant: déb t t des d collégiens postures du lutteur dessous « sur les genoux » libérant le haut du corps (bras,dos,tête) pour de nouveaux points d’appui sur le lutteur dessus propices à une mobilité bilité nouvelle ll cf passages arrière Compétence Compétence cad… 1) Un savoir-faire dans une situation donnée, donnée 2) un savoir-faire nouveau… 3) dont l’acquisition peut susciter un « sentiment de compétence » cf motivation Proposition pour des collégiens llé i débutants: déb pour le l lutteur dessous, « passer derrière » le lutteur dessus dans un combat… - au sol - en corps à corps - de 10 10’ (période aménagée). aménagée) Contenus C Contenus cad… d 1) conten contenuss de l’activité l’acti ité des élèves 2) activité adaptative … cf IO « les APSA privilégient ddes modes d particuliers i li de d relations l i et d’adaptation…avec leur environnement » 1996 3) …dont la qualité dépend des conditions mises en place par l’enseignant Proposition P i i pour des d collégiens débutants: - une activité de repérage de la configuration g du duo - une activité de recherche d’indices - une activité ti ité de d prise i de d décision LUTTE SCOLAIRE et PROJET D’ETABLISSEMENT « VIVRE ENSEMBLE » Remarque: ce ne serait pas le moindre des paradoxe que de découvrir combien, combien en dépit de ll’opposition opposition, la lutte peut réunir les hommes pour peu qu’elle réponde à des besoins fondamentaux. Le recours à l’anthropologie peut aider à redécouvrir les mobiles pprofonds pour p lesquels q les hommes ont créé cette activité Se réapproprier le sens originel, c’est se donner les moyens de l’exploiter au profit de « formes de pratiques scolaires rénovées », en rupture avec les « jeux d’opposition ». LUTTE SCOLAIRE et APPROCHE ANTHROPOLOGIQUE 1) Il y a dans le monde , à peu prés, deux cents luttes ; c’est dire combien elle est répandue, répandue diverse aussi.C aussi C’est est dire encore combien, au delà de cette diversité, il y a une unité dans les besoins à satisfaire. 2)L’analyse des luttes africaines invite à penser qu’elles participent d’ n rite initiatique d’un initiatiq e pour po r lequel leq el unn enfant acquiert acq iert le statut stat t d’adulte. Le combat(contre et avec un expert) se faisant à l’occasion de festivités, la nouvelle identité est ainsi officialisée pour avoir été vue et constatée par l’ensemble des membres du groupe. Une lutte qui participe au développement du lien social: ll’initié initié devient membre du groupe, groupe il peut en assurer la défense et le développement. 3) Ainsi la lutte avant de combattre pour gagner-cf luttes olympiquesrépondait-elle au besoin de combattre pour grandir LUTTE SCOLAIRE et APPROCHE ANTHROPOLOGIQUE La pratique lutte devient l’occasion de… - se découvrir autrement (image propre) - idem dans le regard des autres (image sociale)… - dès dè lors l qu’il ’il s’agit ’ i de d rechercher de l’efficience cf lutte de continuité NB: construction de ll’identité identité du (pré)adolescent La pratique lutte se fait sous le regard des autres (formes de groupement)… -indépendamment p de tout classt -selon des appariements équilibrés -sur des temps p conséquents q -dans une ambiance chaleureuse… NB: cette forme de pratique se « pprépare p » ppour être pproposable p aussi vite que possible. LUTTE SCOLAIRE et APPROCHE ANTHROPOLOGIQUE « se découvrir autrement » 1)) Annoncer une lutte de continuité,, c’est suggérer gg qque le lutteur est ((ou peut devenir) l’autre jusqu’à participer au mouvement initié par ce dernier pour mieux l’exploiter.D’où la formule « lutter contre et surtout) avec ll’autre autre »,laquelle » laquelle invite à mener une réflexion sur les obstacles hypothéquant la qualité de celle-ci. 2) des obstacles : - des réflexes d’évitement cf rapport à l’autre -des réflexes de protection cf chutes -des postures de protection cf posture quadrupédique -des réflexes de redressement -des organisation spatiale référée à soi (ego-centrée) -… 3)) « se découvrir autrement » c’est , d’abord, d b d se libérer de d ces obstacles; condition d’émergence d’une souplesse inédite dans le mouvement. FORMES de PRATIQUE (bis) des exercices (au sol): -exercices individuels organisant la relation entre «liaison debout-sol » et «liaison sol-debout » selon des modalités différentes pour lesquelles tout retour debout est mené dans d un mouvement de d rotation, i en appuii au soll sur un coude ou une main (bras tendu). -exercices i à deux d dit di « dessus-dessous d d »au soll dans d un contact dos contre dos maintenu malgré li l’inversion i continue i des d positions ii - exercices à deux dits d’enchaînement pour lesquels une première iè action i donne d lieu li à une deuxième d iè identique à la précédente… ex: « ceinture roulée » puis « ceinture roulée »(sur retour du partenaire à plat ventre ou à quatre pattes) et … «clef à la tête ». NB:c’est la caractéristique q des situations au sol que de pouvoir redoubler les actions DES RELATIONS ELEVES-ENSEIGNANT Un principe: tout faire pour solliciter ll’attention attention Un précepte: utiliser graduellement des modalités permettant tt t aux élèves élè (inattentifs) (i tt tif ) de d « revenir i » dans la séance Des règles: -d d’abord abord communiquer par le regard à l’élève l élève inattentif le fait qu’il a été repéré; à charge pour lui de se remettre de lui lui-même même « dans les clous » - puis communiquer par le toucher… - enfin fi communiquer i par la l voix… i DES RELATIONS ELEVES-ENSEIGNANT (2) Un principe bis: ne pas laisser des élèves qui ont tendance à se marginaliser Un précepte:ne pas insister « verbalement » mais place « corporellement p » des relations mettre en p personnalisées avec un tiers Des règles dont celle de lutter avec ces élèves devant les autres… DIFFERENTS TYPES DE SEANCES 1) Séances de début de cycle… 2) Séances de milieu de cycle… 3) Séances de fin de cycle… ET APRES ? ETAPES DANS LA CONSTRUCTION DU LUTTEUR SCOLAIRE - étape n°1: lutte au sol, en corps à corps pour « tomber » l’autre. - étape n°2 : lutte au sol et à mi-hauteur, en corps à corps pour « tomber » ou « surpasser » l’autre. - étape n°3 : lutte debout, en corps à corps pour « tomber » ou « surpasser » l’autre. - étape n°4 : lutte debout, à (mi)distance pour « tomber » ou « surpasser » l’autre. l’ t LUTTE SCOLAIRE et PROGRAMMATION d’APSA 1) lutte et acro-gym Ref : Tony FROISSART – Enseigner ll’acrosport acrosport en milieu scolaire, scolaire au club, club Ed. Les Cahiers ACTIO, 2002 Ref : Tony FROISSART – Enseigner ll’acrosport acrosport en milieu scolaire, scolaire au club, club Ed. Les Cahiers ACTIO, 2002 Didier CATY, Acrosport scolaire : apprendre des techniques pour tourner et se renverser, Revue HYPER, n°231, 2005 LUTTE SCOLAIRE et PROGRAMMATION d’APSA 1) lutte et acro-gym 2) lutte et danse de contact Duirat M. M : « construire des compétences transversales, transversales un nouveau défi à relever en EPS ;le cas de la danse de contact et des sports de combat de préhension » Hyper n°207 1999-2000 cf les descentes au sol à deux pour lesquelles les danseurs sont tour à tour corps porté porté- corps portant LUTTE SCOLAIRE et PROGRAMMATION d’APSA 1) Lutte et acrosport 2) lutte et danse de contact 3) lutte et rugby Dohin H.:- « la lutte pour mieux sentir son corps » Midi olympique (17/12/2004) - « lutter pour de meilleures informations » Midi olympique (07/03/2005) - « pour le XV de France, c’est la lutte finale » épèc e de Toulouse ou ouse laa Dépèche - « professeur de lutte, H. Dohin initie les Bleus à son art » le Monde (09/02/2007) - « dans les coulisses de l’équipe de France » Dohin H., Vanelstlande G.: « réinvestissement en rugby d’acquisitions en lutte » colloque ARIS mai 2008 CONCLUSION intermédiaire au regard du CAPEPS 1) Tout sujet suppose une problématique cff problématique bl i de d la l référence f -problématique des contenus -problématique blé ti des d apprentissages ti 2) Tout sujet suppose des connaissances didactiques cf -outil outil de planification de ll’enseignement enseignement -programmation des APSA… 3) Tout sujet suppose des éclairages théoriques cf -approche anthropologique construction de ll’identité… identité… -construction 4) tout sujet suppose des mises en œuvre pédagogiques cf -formes de pratique p q -variable didactique… PROJET D’ETABLISSEMENT… PROJET DE CLASSE (5ème)… PROJET DE CYCLE EN LUTTE Le point commun des différents projets qui nous ont été soumis se formule en termes de « socialisation ». Le « lien social » c’est-à-dire? Le lien social c’est… 1) des civilités: « cc’est est ll’ensemble ensemble des liens unissant le citoyen à la collectivité » qui se joue dans la vie quotidienne cad en dehors de toute entreprise précise. ex1: le contenu de la chartre citoyenne des comités de quartiers de Ronchin (sous-titre: « comment bien vivre ensemble? ») cf des droits et des devoirs du type « vous avez le droit dd’exiger exiger que votre trottoir ne soit pas souillé, mais vous avez le devoir… ». ex2: le contenu du règlement g intérieur d’un établissement scolaire ex3: le contenu des règles dans le cours d’EPS en général, du cours de lutte en particulier cf dire bonjour,avoir sa tenue, mettre le matériel é i l ou le l ranger… NB: les civilités, c’est un 1er niveau situant le lien social en dehors du combat; qu qu’il il se situe à ce seul niveau serait un problème: le lien social n’aurait pas de contenu disciplinaire! Le lien social c’est, 1) certes des civilités …nécessaires mais assez assez formelles 2) mais c’est aussi une sociabilité cad « l’ensemble des échanges d’un individu avec les membres dd’un un groupe ( groupe familial, familial groupe d’amis, équipe de travail, équipe sportive…) » ; ce qui est moins formel pcq les relations en jeu sont plus affectives, personnalisées, relevant d’échanges donc d’un partage de règles voire de valeurs. ex: ainsi, i i il ne peut y avoir i combat b sii les l lutteurs l ne partagent pas les l mêmes règles. NB: cette sociabilité est un 2ème niveau situant le lien social dans le respect de l’intégrité physique de l’autre en combat certes mais supposant par ailleurs une réorganisation motrice en acte: un balayage n’a ’ rien i à voir i avec un coup de d pied! i d! Dès lors, la question « quel règlement proposer? » suppose une réponse aux deux considérations précédentes… précédentes Question: y a-il a il une 3ème dimension du lien social? Le lien social, c’est davantage encore cad une …solidarité Lien social : une solidarité supposant entraide paradoxe: une entraide… en combat cad dans l’opposition?! La réponse est à rechercher dans une conception de la lutte: non pas seulement lutter CONTRE ll’autre autre mais aussi AVEC ll’autre! autre! LUTTER CONTRE/AVEC L’AUTRE c’est… 1) Lutter dans le mouvement initié par l’autre cad non pas toujours j s’opposer pp et résister à l’action de l’autre mais s’inscrire dans le mouvement engagé par l’autre pour le tourner à son profit. NB: cette conception p du combat a été largement g développé pp par le judo Question: y a-t-il a t il une autre déclinaison de la formule qui serait plus spécifique à la lutte? LUTTER CONTRE/AVEC L’AUTRE c’est aussi… • Rechercher le corps à corps pour… - « sentir » l’autre (jusqu’à devenir l’autre?) cf points de résistance, effacement,pression, allègement et… y répondre cf « dialogue tonique » pour repérer les opportunités - recourir aux informations utiles cf informations tactiles et kinesthésiques et non visuelles cf « lutte aveugle » et apprécier les opportunités NB:avoir recours à la vue, c’est se mettre à distance de l’autre - trouver des d points i d’appui d’ i sur l’autre l’ (des (d points i de d fixation) fi i ) à partir i desquels des déplacements sont possibles pour refaire face à l’autre ou ppasser derrière lui cf lutte de déplacement p ppour exploiter p les opportunités NB: cette interprétation du « lutter contre/avec l’autre » est plus spécifique à la lutte qu’au judo au regard du règlement, de la tenue aussi!