COURSE QUADS : VENT D`EST

Transcription

COURSE QUADS : VENT D`EST
Issy-les-Moulineaux, le 15 décembre 2016
COURSE QUADS : VENT D’EST
A retenir
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La domination des pilotes sud-américains dans la catégorie quads pourrait être remise en cause
par le Polonais Rafal Sonik, le Tchèque Josef Machacek ou le Russe Sergey Karyakin.
Vainqueur en 2014, le Chilien Ignacio Casale sera le chef de file des pilotes du continent, qui peut
aussi compter sur le Paraguayen Nelson Sanabria ou le Bolivien Walter Nosiglia.
Au départ d’Asunción au Paraguay, 37 quads sont attendus, dont 22 pilotés par des Sud-Américains,
largement majoritaires dans les hauteurs du classement depuis l’arrivée du Dakar sur le continent en 2009.
Mais Rafal Sonik, Josef Machacek pour son retour, ou encore Sergey Karyakin, ont les arguments pour
ramener le trophée en Europe de l’Est...
Les rapports de force évoluent sans cesse sur le Dakar entre les constructeurs ou les nationalités, au gré des
transferts, des révélations ou même des modes. Dans la catégorie quads, le contexte de l’édition 2017 ouvre la voie à
une quantité de scénarios, les trois pilotes présents sur le podium en janvier dernier ayant renoncé à défendre leurs
positions. L’analyse de la liste des engagés incite par exemple à évaluer la force d’un vent d’Est qui pourrait souffler sur
la course avec vigueur. Peut-être au profit de Rafal Sonik, vainqueur en 2015 et certainement revanchard après avoir
digéré l’un de ses rares abandons l’année dernière. A 50 ans, habité par une passion toujours intacte pour le quad, le
Polonais a pu faire parler sa science de la course sur les rallyes d’Abu Dhabi et d’Atacama… des victoires qui lui ont
permis de s’imposer sur le championnat du monde de la discipline. La donne pourrait aussi être modifiée par le retour
dans la catégorie de celui que les initiés surnommaient le « Tsar » au plus fort de sa domination. Après avoir établi le
record de cinq victoires (2000-01-03-07-09), Josef Machacek s’était autorisé une pause finalement peu fructueuse (2
abandons en auto en 2014 et 2016), mais s’est laissé séduire cette année par son engin de prédilection. Du haut de
ses 60 ans, il a dominé la concurrence sur le Touareg Rally ainsi que sur les Bajas d’Italie et de Hongrie. Reste à
savoir si sa sagesse saura contenir l’appétit du Russe Sergey Karyakin, 25 printemps au compteur mais déjà présent
au pied du podium en janvier dernier (4ème). En embuscade également, le Français Sébastien Souday ne présente pas
les mêmes états de service sur le Dakar, mais a en revanche devancé Rafal Sonik et tous ses autres rivaux sur ses
deux courses de l’année, en Sardaigne et au Maroc !
Il faudra toutefois une vraie tempête pour déstabiliser le clan des latinos. Parmi les trois anciens vainqueurs attendus
au départ, Ignacio Casale est de loin le plus jeune d’entre eux (29 ans) et assumera le statut de chef de file des SudAméricains. Le Chilien reste sur une série de deux abandons, peu représentatifs de sa maîtrise de la course. Pour
ajouter un deuxième titre à son palmarès, il lui faudra semer les Européens, mais aussi contrer des voisins qui seront
particulièrement ambitieux. Comme le vainqueur de l’édition 2014 achevée à Valparaiso, deux prétendants tiennent
une opportunité de briller sur un parcours qui met à l’honneur leurs territoires. Au Paraguay, c’est Nelson Sanabria qui
tentera de puiser l’énergie pour tenir la distance et aller chercher le titre, après avoir déjà occupé la 4 ème place du
classement final (2015). Très vite, l’avantage du terrain sera en faveur du Bolivien Walter Nosiglia, qui avait
précisément terminé sur la troisième marche du podium le Dakar 2015.
Enfin, la catégorie quads sera aussi animée par une confrontation féminine. Avec l’expérience accumulée lors de sept
Dakar consécutifs menés à terme, Camélia Liparoti partira largement favorite. Mais la jeune bolivienne Suany Martinez
(25 ans) bénéficiera aussi en course des conseils avisés de son père Leonardo, classé 12 ème l’année dernière à
Rosario… juste derrière Camélia !
Plus d’informations sur www.dakar.com
Contact presse :
Sarah Pitkowski
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