ardeche - La Burle

Fiche technique 2014 - Code 1160
ARDECHE
Traversée des Monts d’Ardèche
Randonnée partie Nord
7 jours, 6 nuits, 5,5 jours de randonnées
☺
Le volcanisme ardéchois
Les sources de la Loire
L’archictecture des fermes de montagne
L’accueil ardéchois
Les charcuteries traditionnelles de montagne
La Burle Randonnées a créé ce séjour de randonnées itinérantes à travers les Monts
d’Ardèche, du nord au centre de l’Ardèche, pour vous faire découvrir toutes les richesses de
cette partie sud-est du Massif Central.
Tous les jours, vous randonnerez dans des paysages différents au cœur du Parc Naturel
Régional des Monts d’Ardèche entre la Montagne Ardéchoise, les Hauts Plateaux Vellaves
et les vallées cévenoles de l’Ardèche.
De sentiers en chemins, cette randonnée traverse pâturages et forêts, passe par des
sommets emblématiques comme le Mont Mézenc et le Mont Gerbier de Jonc mais aussi
par des villages ou des fermes traditionnelles qui semblent défier le temps.
Avec cette randonnée itinérante accompagnée, vous allez découvrir une nature qui s’est
adaptée aux conditions climatiques et géologiques, caractérisées par un volcanisme
relativement récent ; un milieu où l’homme a su s’intégrer et vivre en harmonie avec
l’environnement.
La Burle – Le Village– 07510 Sainte Eulalie – Tél. : 04 75 37 07 83
[email protected] – www.laburle.com
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RANDONNEES ET PROGRAMME
Jour 1 : Accueil à partir de 17h à Devesset à proximité de Saint Agrève. Rendez-vous avec votre
accompagnateur à 19h. Nuit en gîte d’étape.
Jour 2 : Randonnée de Devesset-Saint Agrève à Saint Clément
Départ de la randonnée du Lac de Devesset d’où nous rejoignons rapidement Saint Agrève. Nous
suivons l’ancienne voie de chemin de fer de la vallée de l’Eyrieux jusqu’à Intres. Nous surplombons
la vallée avec de beaux points de vue avant de monter vers les hauts plateaux et la montagne
ardéchoise. Entre terrasses, forêts et pâturages, cette randonnée atteint rapidement une altitude de
1200 mètres. Votre accompagnateur en montagne vous fera découvrir des fermes isolées comme le
Crouzet, la Grange et le hameau de Pau avant d’atteindre Saint Clément. Nuit en gîte d’étape.
23 km, 6h30 à 7h00 de marche. M : 750 m, D : 680 m.
Jour 3 : Randonnée de Saint Clément à Médille
L’itinéraire de randonnée nous fait quitter les vallées de l’Ardèche aux ambiances cévenoles pour
découvrir les Monts d’Ardèche et les hauts plateaux. Paysages totalement différents des vallées
traversées la veille, où les anciens volcans comme le Mont Signon ou le Mont Mézenc semblent
surveiller ces hautes terres rudes tels deux gardiens
Ici, le volcanisme datant d’environ 12 millions d’années a laissé son empreinte et sa force.
Nous passons à proximité de Vahille et du Pinet ainsi qu’à côté de belles fermes en pierre volcanique
typiques du pays. Après les narses de Chaudeyrolles, un ancien lac de cratère qui a évolué en
tourbière, nous rejoignons la Roche Pointue, un dyke qui avec la Grosse Roche forment les dents du
Diable.
Nous faisons l’ascension facile du Mont Mézenc et ses 1753 mètres, pour un superbe panorama sur
notre itinéraire de randonnée ainsi que sur l’Ardèche, le Velay, la Lozère, les Alpes et une grande partie
du Massif Central.
La randonnée continue par une belle descente à travers les sapins et les épicéas en limite d’Ardèche et
de Haute-Loire jusqu’à la Rochette. Nuit en gîte d’étape. Petit dortoir de 7 à 8 personnes.
20 km, 6h00 de marche. M : 750 m, D : 550 m.
Jour 4 : Randonnée de Médille au Mont Gerbier de Jonc
Nous quittons la ferme de Médille et sa vue imprenable sur une partie des Monts d’Ardèche et notre
randonnée nous emmène au pied du Cirque des Boutières tout proche, vestige d’un volcanisme
complexe. Nous continuons par le suc de Touron, Le Gouleyou et les roches de Borée. Tous ces
sommets sont d’anciens volcans de type peléens qui donnent une touche atypique à ces paysages de
moyenne montagne. Au loin se dressent le Suc de Sara, une impressionnante ‘’pyramide’’ volcanique
et le célèbre Mont Gerbier de Jonc.
Nous descendons jusqu’au coin de la Scie par une belle piste puis nous montons et longeons les flancs
du suc de Sara par un sentier versant nord. Votre accompagnateur en montagne ne manquera pas de
vous proposer une petite variante par l’ascension du sommet du Sara, 1521 mètres, pour les plus
courageux naturellement.
Nous rejoignons la forêt domaniale de Bonnefoy avant d’atteindre les crêtes et le sentier de grande
randonnée GR7 que nous suivrons entre bois et pâturages jusqu’au Mont Gerbier de Jonc, mont
emblématique de l’Ardèche et du Massif Central, entrée des hauts plateaux. Nuit en gîte. Chambre de
2 à 5 personnes.
19 km, 6h15 de marche. M : 650 m, D : 650 m.
Jour 5 : Randonnée du Mont Gerbier de Jonc au col du Pranlet
Départ de la randonnée de Bachasson, au pied du plus célèbre des monts d’Ardèche, pour traverser
les sources de la Loire avant de plonger dans la vallée de Saint Martial. Un petit sentier de randonnée
à travers bois, nous fait vite perdre de l’altitude.
Cette étape essentiellement forestière nous fera comprendre pourquoi l’Ardèche est un des
départements les plus boisés de France et donc l’importance de sa filière bois. Quelques clairières,
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nous permettront de découvrir les paysages et sommets alentours avant d’arriver au village et au lac
de Saint Martial à 830 mètres d’altitude.
Du lac, la randonnée continue par la vallée de l’Escoutay jusqu’au hameau de Longeagne. De là, nous
regagnons les hauteurs avec des paysages beaucoup plus ouverts sur les pâturages et les terrasses
du petit village de Saint Andéol de Fourchades.
Nous passons par le col de la Faye puis celui du Pranlet, 1363 mètres, juste avant d’arriver au Col du
Pranlet et sa vue sur une succession de vallées et du Massif du Tanargue. Nuit en gîte, chambres 2 à 6
personnes.
21 km, 7h00 de marche. M : 800 m, D : 710 m.
Jour 6 : Randonnée du Col du Pranlet au Rousset du Lac
Nous descendons rapidement vers le village des Sagnes et Goudoulet où nous commençons à suivre
la large crête qui est la ligne de partage des eaux entre la Méditerranée et l’Atlantique. Tout le long
de cet itinéraire de randonnée, nous avons de belles vues sur la montagne et le haut plateau ardéchois
d’un côté et sur les vallées de l’Ardèche cévenole de l’autre.
Nous continuons par les lieux dits La Brousse et les Oulettes, puis nous traversons la forêt de Bauzon,
dernier rempart avant les vallées au climat beaucoup plus méditerranéen et les châtaigneraies.
Nous arrivons au col de la Croix du Pal qui assurait le passage de l’ancienne voie romaine du même
nom des vallées à la montagne pour le transport des marchandises par mulets. De là, nous voyons les
vallées ardéchoises escarpées qui descendent pour la plupart en direction de celle du Rhône avec
au loin le Mont Ventoux.
La randonnée continue par la Vestide du Pal, encore un ancien cratère de volcan de type maar,
datant d’environ 40 000 ans, où la végétation a pris ses droits, puis nous arrivons au lac Ferrand blotti
dans son écrin de verdure et de calme. Nuit en gîte.
Nuit en chambre de 2 à 5 personnes ou petit dortoir de 12 personnes.
19 km, 5h30 de marche. M : 420 m, D : 510 m.
Jour 7 : Randonnée du Rousset du Lac à Saint Cirgues en Montagne
Pour la dernière petite étape de cette randonnée itinérante à travers les Monts d’Ardèche, nous
gravissons le Suc de Bauzon où, du haut de ces 1471 mètres, un dernier regard nous permettra de voir
le chemin parcouru sur la semaine entre montagnes et vallées.
Puis, nous descendons vers la croix de Raynaud et celle de Finance avant de plonger vers Saint
Cirgues en Montagne.
Transfert pour Devesset – Saint Agrève après le déjeuner. Arrivée à Saint Agrève vers 15h.
10 km, 3h à 3h30 de marche. M : 300 m, D : 450 m.
Ce programme est donné à titre indicatif, il est susceptible de modification en fonction
des conditions climatiques, du niveau du groupe et/ou de la disponibilité des hébergements.
NB : M : dénivelée monté, D : dénivelée descente. Temps, distance et dénivelée donné à titre indicatif.
Coup de cœur : Nous vous proposons l’intégrale de cette randonnée la "Traversée des Monts d’Ardèche ‘’,
code voyage 1162, en enchaînant avec la partie Sud de la Traversée des Monts d’Ardèche.
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DATES ET PRIX
CODE : 1160
Du dimanche
Au samedi
PRIX
Du dimanche
Au samedi
PRIX
27/04/2014
03/05/2014
675 €
03/08/2014
09/08/2014
675 €
18/05/2014
15/06/2014
24/05/2014
21/06/2014
675 €
675 €
10/08/2014
24/08/2014
16/08/2014
30/08/2014
675 €
675 €
13/07/2014
27/07/2014
19/07/2014
02/08/2014
675 €
675 €
07/09/2014
13/09/2014
675 €
LE PRIX COMPREND
• L'hébergement en pension complète (vin et café compris), du dîner du jour 1 au déjeuner du jour 7
• Le transport des bagages
• L’encadrement
LE PRIX NE COMPREND PAS
• Le transport jusqu'au lieu de rendez-vous et le retour
• Le transfert de Saint Cirgues en Montagne à Devesset - Saint Agrève, tarif 35 €
• Les boissons et dépenses personnelles
• Les assurances
RANDONNEE ACCOMPAGNEE : En itinérance – Niveau 3-4/5
En bonne forme. 3h30 à 7h30 de marche par jour. 300 à 850 m de dénivelée positive. Itinéraires de randonnées
avec plusieurs montées successives, vous aurez rarement à faire le dénivelé ascendant en une seule fois.
HÉBERGEMENT ET REPAS
Vous êtes hébergés 6 nuits en gîtes d’étape avec chambres de 2 à 6 lits, ou en petits dortoirs de 7 à 12
personnes. Les repas de midi sont pris sous forme de pique-niques.
ENCADREMENT
Accompagnateur en montagne qualifié, connaissant parfaitement la région.
GROUPE
5 à 12 participants.
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ACCUEIL ET DISPERSION
Accueil :
Accueil à partir de 17h à Devesset à proximité de Saint Agrève.
Rendez-vous avec l’accompagnateur à 19h et présentation du programme du séjour.
Dispersion : Le samedi suivant, après le déjeuner vers 14h00, à Saint Cirgues en Montagne.
.
Transfert pour Saint Agrève vers 14h. Durée 1h15
ACCES
En voiture
Utiliser la carte MICHELIN 331 Local Ardèche - Haute-Loire.
Si vous venez par le nord (région parisienne) : Prendre la A6 direction Auxerre, Beaune, Mâcon, Lyon. Puis
suivre la A7 direction Marseille. Passer Vienne et prendre la sortie 12-Chanas vers Annonay/Le Péage-deRoussillon/Saint-Rambert-d'Albon/Beaurepaire. Direction Annonay puis Tence par la D121. A Saint Bonnet le
Froid, prendre la D9 en direction de Devesset / Saint Agrève.
A Devesset suivre le lieu dit Meyfraîche.
Si vous venez du Sud: Prendre la A7 en direction de Lyon. Prendre la sortie Loriol sur Drôme puis direction le
Pouzin. Puis direction la Voulte sur Rhône par la D85. Suivre la D21 en direction de Vernoux en Vivarais puis St
Agrève. Continuer sur la D120 en direction de Saint Julien de Chapteuil. Au lieu dit le Pont, prendre à droite sur
la D27 en direction de Meyfraîche, Devesset.
Information : TRANSFERT retour Saint Cirgues en Montagne / Saint Agrève à réserver impérativement
auprès de l’agence au moment de votre inscription. Tarif 35€.
Un seul transfert organisé à 14h00.
En train
Gare SNCF de Saint Etienne – Château Creux
Puis bus jusqu’à Saint Agrève et taxi jusqu’à Devesset, Meyfraîche.
Bus aller les dimanches :
Départ gare SNCF Saint Etienne - Château Creux :
Arrivée Saint Agrève - Place de Verdun :
*Une collation est prévue pour les participants arrivant à cet horaire.
10h ou 19h
11h55 ou 20h45*
Bus retour les samedis :
16h45
18h45
Départ Saint Agrève – Place de Verdun :
Arrivée gare SNCF Saint Etienne - Château Creux :
Horaires donner à titre indicatif, veuillez vous renseigner au moment de l’achat de votre billet.
Renseignements : transporteur Armand Tourisme, ligne Saint Etienne – Saint Agrève. Tél : 04 75 30 15 78.
Taxi à réserver par vos soins et à régler sur place
Taxi Saint Agrève :
• Taxi Armand - Tél : 04 75 30 21 48
• Taxi Carré - Tél : 04 75 30 25 25
• Taxi Durmotier – Tél : 04 75 30 24 84
Information :
Si vous devez prendre le train pour vous rendre au lieu de rendez-vous, attendez que le séjour
soit confirmé (c’est à dire à trois semaines du départ) pour prendre votre billet. Nous vous
déconseillons certains billets qui ne sont ni remboursables ni échangeables.
Information : TRANSFERT retour Saint Cirgues en Montagne / Saint Agrève à réserver impérativement
auprès de l’agence au moment de votre inscription. Tarif 35€.
Un seul transfert organisé à 14h00.
Covoiturage
Vous trouverez plusieurs sites sur internet : www.123envoiture.com ou www.covoiturage.fr
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VOS BAGAGES
Sac à dos :
Un sac à dos (25 à 35 litres) pour vos affaires de la journée (pique-nique, gourde...).
Ce que nous vous conseillons d’emporter :
- Chaussures de randonnée si possible montantes et avec semelles semi-rigides.
- Une paire de chaussures type tennis pour le confort à l'étape.
- 3 T-shirts.
- Short et pantalon pour l'étape du soir (jean, survêtement...).
- Blouson en toile ou anorak léger.
- Sous vêtements.
- Au moins deux paires de chaussettes.
- Chemise laine ou coton épais.
- Chandail ou sous pull.
- Poncho ou imper léger (éviter le k-way),
- Couvre-chef, maillot de bain, lunettes de soleil, crème solaire,
- Nécessaire de toilette minimum.
- Pour les hébergements en gîte d’étape, gîte à la ferme ou refuge : prévoir un drap sac ou sac de couchage.
- Pour les hébergements en hôtel ou chambre et table d’hôtes : les draps et couvertures sont prévus.
Petite pharmacie personnelle :
- antalgique (aspirine, Doliprane), vitamine C,
- élastoplaste, pansements adhésifs, double peau (Compeed),
- boules Quies,
- vos médicaments personnels...
Une pharmacie collective est prévue pour le groupe.
Pour les pique-niques :
- une boite plastique contenance environ 700 ml (type Tupperware), des couverts, un gobelet, un couteau pliant
(type opinel),
- une gourde et/ou une thermos (un litre minimum).
Divers :
- une pochette plastique étanche avec : la Carte Nationale d’Identité ou le Passeport (valide), le dépliant de votre
assurance personnelle, argent (dépenses personnelles : boissons en cours de randonnée...).
Facultatif :
- un équipement photo,
- une paire de jumelles,
- une paire de bâtons de marche télescopiques.
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QUELQUES INFORMATIONS SUR CETTE RANDONNEE ITINERANTE EN ARDECHE
Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche
Reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, le Parc Naturel Régional des Monts
d’Ardèche organise son action autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et
la valorisation de son patrimoine.
Situé à l’extrême sud-ouest de la Région Rhône-Alpes, sur le seul département de l’Ardèche, le Parc Naturel
Régional des Monts d’Ardèche couvre 180 000 hectares. Concernant principalement toute la bordure orientale
du Massif Central, le Parc des Monts d’Ardèche est avant tout un territoire de pentes dont l’altitude varie de 170
mètres à 1753 mètres au Mont Mézenc.
Rassemblant 132 communes et 6 villes-portes, le Parc compte 56 000 habitants. Sa création a été officialisée
par décret du Premier Ministre le 9 avril 2001.
Origines et objectifs
Ce projet, en gestation depuis 10 ans, est né à l’initiative des castanéiculteurs, les producteurs de châtaignes.
L’identité des Monts d’Ardèche s’appuie sur des caractéristiques communes fortes : les paysages, les savoirfaire ruraux, le volcanisme, les rivières, les productions de myrtilles et de châtaignes, l’histoire religieuse, les
moulins et moulinages, les terrasses, etc.
Les signataires de la charte ont souscrit à un projet de protection des patrimoines par une gestion adaptée des
milieux naturels et des paysages contribuant ainsi au développement économique, social, culturel et à la qualité
de vie.
Le Parc assure également l’accueil, l’éducation et l’information du public. Il réalise des opérations expérimentales
et contribue à des programmes de recherche.
Fonctionnement
Le Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche est administré par un Syndicat Mixte qui regroupe 13 Conseillers
Régionaux, 19 Conseillers Généraux, 6 représentants des Chambres consulaires, et 138 élus locaux - un pour
chacune des villes-portes que sont Aubenas, Privas, Lamastre, Saint-Agrève, Vernoux et les Vans, et un pour
chacune des communes du Parc.
Dans chaque commune, un délégué du Parc peut être contacté pour obtenir des informations sur la vie
institutionnelle du Parc.
Une équipe au service du territoire
Le Parc intervient dans les domaines aussi divers que l’agriculture, l’éducation au territoire, la culture, le
tourisme, le développement économique... afin de mettre en œuvre son programme d’actions.
www.parc-monts-ardeche.fr
Saint Agrève
Situé en Ardèche et s'élevant à plus de 1000 mètres d'altitude, le plateau de Saint-Agrève offre le paysage
caractéristique d'un milieu rural de moyenne montagne doucement vallonné. Au rythme des saisons, les
paysages naturels du plateau surprennent toujours. Sur ses hauteurs, l'élevage des vaches, des chevaux ou des
moutons est le plus courant. Dans leurs pâtures, ces animaux agrémentent le paysage naturel.
Au niveau géologique, le plateau de Saint-Agrève est une pénéplaine qui a été soulevée et érodée. Le socle est
granitique : c'est le granit du Velay mélangé à diverses autres roches métamorphiques. Le plateau saint agrèvois
correspond à un morceau de vieille table cristalline qui constitue l'ossature du Massif Central. En quelques
endroits on peut observer des orgues basaltiques d'origine volcanique. Le relief crée un climat très contrasté
selon la pente et l'exposition. En général, l'hiver est long avec des chutes de neige pendant lesquelles souffle la
burle.
La courte période de végétation – d’avril à août - témoigne de la rudesse climatique du plateau. Pourtant, au fil
des mois du printemps et de l'été, on trouve de nombreuses fleurs aux couleurs attrayantes : la jonquille, le
bleuet, le genêt, le pissenlit ou encore la digitale pourpre. La végétation se compose de hêtres, de sapins et de
pins sylvestres. Ces derniers s'étendent sur l'ensemble du plateau notamment dans ses parties les plus sèches
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et les plus ensoleillées. Les hêtres et les sapins occupent les endroits les plus frais et humides.
La faune est riche en petits mammifères : renards, chevreuils, hermines, blaireaux, écureuils, lièvres, sangliers...
ainsi qu'en oiseaux et en insectes : bergeronnette printanière, gazé, traquet tarier... La faune de Saint-Agrève est
caractéristique d'un milieu rural de moyenne montagne.
L'Antiquité
Saint-Agrève est née sur le mont Chiniac. Au seuil de l'histoire, ce n'est encore qu'un pauvre village, à peine
quelques masures accrochées au flanc de la colline. On raconte qu'à cette époque le pays était peuplé et
exploité par les Segovellaunes, une tribu de Gaulois apparentée au peuple helvien et qu'une immense forêt
recouvrait le plateau. La colline elle-même se serait appelée le mont Ursin, la montagne aux ours.
Le Chiniac
Arrive l'emprise du pays par les Romains. Séduits par la forte position stratégique du mont Chiniac, ils y bâtissent
un fort. Le mont Ursin devient alors Cinnacum, la ville de Cinna. Ce nom, par corruption, serait devenu
Chinacum. Ainsi protégée, la cité se développe et voit le plateau se garnir de petites exploitations agricoles. Des
grands ports de la vallée du Rhône, plusieurs routes convergent vers Saint-Agrève pour se diriger ensuite sur le
Puy et le pays vellave. Ce premier réseau routier orientera pendant des siècles la vie militaire et économique du
village.
Au cours du IIe siècle
La religion chrétienne se répand peu à peu en Ardèche. Les campagnes restent longtemps rebelles à la foi
nouvelle et ce n'est qu'au début du VIIe siècle qu'un évêque du Puy, nommé Agrève, évangélise le plateau de
Saint-Agrève où il meurt le 1er février de l'an 602. En souvenir de lui, les habitants débaptisèrent Chinacum pour
en faire Sanctus Agrippa, Saint-Agrève.
Le Moyen Age
Dès le XIIIe siècle, plusieurs villes du Vivarais - ancien nom de l’Ardèche - négocient le rachat de leurs libertés souvent à l'amiable - avec le seigneur local ruiné par les guerres. En 1289, le vicomte de Polignac accorde aux
habitants de Saint-Agrève leurs premières libertés et franchises. C'est l'origine de la communauté libre de SaintAgrève.
Le XVe siècle
En 1446, Saint-Agrève connaît un regain d'activité. À la limite du plateau, cette bourgade commerçante est avant
tout une ville de foires, un important marché où se rencontrent les deux mondes bien différents du plateau et des
pentes, aux ressources complémentaires. Les unes arrivent du Midi : le sel, le vin. Les autres viennent des
montagnes du Velay ou du Forez : planches, grains, fromages. Cet accroissement de l'activité va de pair avec
une augmentation de la population, et en 1464, lors de la rédaction des "Estimes du Vivarais", le bourg compte
cent deux feux, ce qui en fait une des plus importantes agglomérations du Vivarais.
Les guerres de religions
L'événement marquant de ce XVIe siècle est le développement des guerres religieuses. Introduite en 1538, la
"religion prétendue réformée" comme disent les catholiques de l'époque, se répand rapidement à travers le
Vivarais. En 1562, la Réforme gagne Saint-Agrève. La ville devient le théâtre de sièges successifs où tour à tour,
catholiques et protestants se disputent la place. Ainsi, le mois de mars 1563 voit la prise de Saint-Agrève par le
comte de Tournon auquel le succès coûta la vie. Quelques années plus tard, son fils Just et Saint Vidal,
gouverneur du Velay, marchent sur Saint-Agrève à la tête de six cents chevaux, cinquante à soixante enseignes
de gens de pied et douze canons. Le siège débute le 15 septembre 1580. Le 25 septembre, la ville est prise et
rasée. En 1585, l'édit de Nemours interdit le culte réformé et rallume les guerres civiles. Jacques de Chambaud,
chef des protestants, prévoyant une attaque, fortifie la ville et la déclare imprenable. Le comte de Tournon,
sénéchal du Puy, et Saint-Vidal assiègent Saint-Agrève avec une armée d'environ douze mille hommes et quatre
canons. Le 8 octobre 1588, après une résistance de huit semaines, Chambaud capitule. Saint-Agrève est rasée
pour la seconde fois.
L’époque contemporaine
À partir du XVIIe siècle, Saint-Agrève descend de sa colline. Le long d'une rue animée, entre deux places où
murmure l'eau des fontaines, le bourg concentre l'essentiel de son activité commerciale. L'amélioration du réseau
routier stimule le trafic. Avec ses nombreuses auberges aux vastes remises, Saint-Agrève, ville de foires, est un
relais et un entrepôt connu des muletiers et des charretiers dont les convois de lourdes voitures portent le sel, les
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vins, les huiles...
En 1903, le chemin de fer fait son apparition. L'arrivée du C.F.D (chemin de fer départementaux), aura pour
principale conséquence le développement touristique de la ville. Aujourd'hui, il s'agit d'un chemin de fer
touristique de Dunières à Saint-Agrève, dit "la galoche", remis en service à l'été 2002 et exploité par les Voies
ferrées du Velay. Il évoque les déplacements des habitants des plateaux vers la ville, induits par la révolution
industrielle.
Inversement, le développement touristique se trouve lié aux besoins des citadins de venir respirer l'air des
campagnes. Pendant la dernière guerre, Saint-Agrève est, à l'instar d'autres communes du plateau, un lieu de
repli et d'accueil pour la communauté juive.
Texte tiré du livre "Saint Agrève, chemins de nature, chemins de mémoire" d'Henri Bariol.
Le chemin de fer de la vallée de l’Eyrieux
Le but de cet aménagement ferroviaire est clair. Il accompagne l'évolution économique du XIXème siècle qui
connaît un pic avec les activités liées à la soie, au vignoble, à l'arboriculture, à l'exploitation minière et
industrielle, à l'agriculture... Cependant, le coût trop élevé stoppe en partie le projet. Ce n'est qu'en 1886 que ce
dernier est repris par la Compagnie des chemins de Fer Départementaux de l’Ardèche (C.F.). Il aura fallu
attendre 14 ans pour que l'acte de naissance des chemins de fer du Vivarais soit enfin signé.
Le premier réseau entre La Voulte et Le Cheylard fut mis en service le jeudi 10 septembre 1891. Les trains
étaient composés de voitures de voyageurs à compartiments de première, seconde et troisième classe.
Cette avancée technologique permet aux habitants du Cheylard de rejoindre Valence en moins de trois heures,
contre huit auparavant, et de rejoindre Lyon en moins de six heures. La vitesse moyenne, avec les arrêts et les
quantités de chargement, dépassait rarement les 20km/h !!
Les incidents sur cette voie furent nombreux, déraillement en 1891 suite à une coulée de boue à Saint Sauveur
de Montagut, avarie de machines, mauvaise qualité des rails ...
En 1898, la construction du second réseau du Cheylard à St Agrève fut décidée et les travaux commencèrent
l'année suivante. Ce tronçon apparaissait comme très audacieux de part le dénivelé à gravir et le franchissement
de nombreux ravins et gorges des Boutières. Plusieurs viaducs, tunnels, et d'immenses tranchées furent
nécessaires.
Ces impressionnants ouvrages d'art coûtèrent la vie à certains ouvriers au viaduc du Bon Pas ("Le pont du
malheur") avec l'effondrement d'une arche. C'est en 1903 que le premier train en provenance du Cheylard entra
en gare de Saint Agrève.
Dès lors, la gare du Cheylard devient le centre du réseau avec les ateliers d'entretien et de dépôt des
locomotives. Hormis le transport des personnes, les trains se révèlent très utiles pour le transport des
marchandises notamment des produits frais afin de les vendre sur les marchés locaux ou de les expédier au-delà
du département.
La ligne de chemin de fer construite au-dessus du lit moyen de l'Eyrieux ne fut jamais perturbée par les crues.
Cependant, durant l'hiver avec la burle - vent glacial à l'origine des congères, le trafic entre Saint Julien Boutières
et Saint Agrève s'avérait difficile. Les hommes devaient déneiger la voie souvent à la pelle et les réserves d'eau
arrivaient parfois à geler, bloquant les machines.
Même si durant les deux guerres mondiales du XXème siècle, le trafic a été largement réduit par manque de
carburant, le rapport dépenses-recettes atteignit des chiffres records (0,92).
Puis, malgré l'utilisation de locotracteurs et d'autorails plus rapides et plus performants, le trafic de voyageurs et
de marchandises ne va pas cesser de décroître en raison de la concurrence grandissante de la route.
Le 1er novembre 1968, après une dizaine d'années d'hésitations, la compagnie de chemin de fer départemental
cesse l'exploitation de la ligne Dunière sur Loire - La Voulte sur Rhône, une décision ministérielle unilatérale.
C'est donc la fin du train dans la vallée de l'Eyrieux.
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Saint Clément
C'est en 985 qu'un chanoine du Puy fait don à l'abbaye du Monastier-Saint-Chaffre de l'église primitive de Saint
Clément en Ardèche. Cette même église sera remise en 1092 à l'abbaye de Saint Chaffre. Elle fut reconstruite
au XVIème siècle par les cardinaux Flandin, originaires de Borée.
L'église de St Clément, située au cœur du village, annonce les édifices d'Auvergne. Elle est à nef unique, assez
large, avec un chœur voûté, précédemment recouvert de plusieurs couches de badigeon. Au sud, se trouvent
deux chapelles. L'une d'elle, dédiée à la Vierge, aurait pu être la chapelle de la famille des Flandin. Dans l'autre
chapelle se trouve les fonds baptismaux. Le grand portail de l'église se compose d'une baie formée d'une
succession de moulures. Cette baie est surmontée d'un cartouche aux armes des Flandin qui se trouvent
également reproduits sur la voûte du cœur et sur la clef de voûte de la chapelle de la Vierge.
Le sous-sol de l'église renferme les sépultures des principales familles de l'ancienne paroisse.
A voir sur la place, face au portail, l'ancienne cuve baptismale de l'église qui avait été abandonnée dans la lande,
à une centaine de mètres du bâtiment.
L’école du vent
Depuis 2007, Saint Clément abrite L'Ecole du vent, un équipement touristique et culturel de qualité unique en
Ardèche.
Ni tout à fait une école, ni tout à fait un musée, L'Ecole du vent est un site à la fois ludique, scientifique et
poétique. Cette maison à thème, ouverte toute l'année propose notamment un parcours sur les traces du Peuple
du vent...Un peuple qui apprenait à ses enfants à voler !
La visite se fait au rythme des maquettes, vidéos, simulateur de vol et autre vélovol, qui en font un réel instant
ludique et instructif.
Le site propose également des expositions temporaires, chaque année différentes, un programme d'animation
tout public s'échelonnant des vacances de Pâques au 23 novembre, jour de la Saint Clément. Au programme :
sorties découverte nature, ateliers, spectacles, projections, goûters ciné, conférences, concerts...
Depuis son ouverture en septembre 2007, la maison à thème a accueilli des milliers de visiteurs, un pari à la fois
fou et audacieux pour la commune mais récompensé par plusieurs distinctions.
En 2008, L'Ecole du vent a été nominée aux étoiles du Tourisme et lauréate des trésors du Développement
Durable décernés par la région Rhône-Alpes. Ce trophée vient récompenser la démarche à la fois inventive et
respectueuse de L'Ecole du vent.
En 2009, L'Ecole du vent a été reconnue site éco-touristique par l'Agence du Développement Touristique de
l'Ardèche.
Le Mont Mézenc
Le «Lion rugissant des Cévennes» culmine à 1753 mètres et domine toute l'Ardèche. Il a donné son nom au
massif volcanique du Mézenc qui forme une barrière naturelle déterminant la ligne de partage des eaux entre
l'Atlantique et la Méditerranée. Le haut Mézenc possède une flore exceptionnelle où s'épanouissent le sèneçon
leucophylle ou "herbe du Mézenc" aux feuilles argentées et aux capitules jaune vif, la grande violette des
montagnes, les gentianes, trolles, arnicas, épilobes, saxifrages, anémones, bruyères, et surtout les narcisses au
mois de juin. Toutes ces fleurs qui enivrèrent l'âme de Stevenson…
Borée
Borée est un petit village d’Ardèche situé à 1140 m d’altitude, près du Mont Mézenc. Les habitants de Borée sont
appelés les Boréens, Boréennes ou Boréyous, Boréyounes (patois). Les 167 habitants de la commune vivent sur
une superficie de 28 km² ce qui donne une densité de 6 habitants par km².
Le Mont Gerbier de Jonc et les sources de la Loire
Avec une altitude de 1551 mètres, ce cône de laves figé
es est une des curiosités naturelles les plus connues de l'Ardèche. A ses pieds la source de la Loire et le village
de Sainte-Eulalie. Le Mont Gerbier de Jonc est une protubérance phonolitique datée de 8 millions d´années. Le
Mont Gerbier-de-Jonc a été déclaré "site classé" en 1933.
L´étymologie du nom - Gerbier de Jonc - vient des mots "Gar" signifiant rocher et "Jugum" montagne.
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On notera à son pied une coulée basaltique reposant sur le socle cristallin. Le Mont Gerbier de Jonc est célèbre
de par sa forme particulière et son extraordinaire richesse naturelle et sauvage, mais aussi parce qu´il est le
véritable symbole des Sources de la Loire.
La source de la Loire : "La Loire prend sa source au pied du Mont Gerbier-de-Jonc"
En réalité, les Sources de la Loire sont au nombre de trois et sont toutes situées au pied du Mont Gerbier de
Jonc. L’existence de ces trois sources s’explique par la présence d’une nappe phréatique sous le mont (du grec
"Phréas": puit), où l’eau piégée dans des couches de granit « pourri » ressort à la surface en plusieurs endroits.
Les trois sources se rejoignent pour former La Loire, qui descend la vallée située au sud du Mont Gerbier de
Jonc et traverse le charmant petit village de Sainte Eulalie.
Les3 Sources de la Loire :
La Source Géographique qui coule dans un bac en pierre à l´intérieur d´une vieille grange parfaitement rénovée
au toit de Lauze.
La Source Authentique qui est un monument ancien érigé en 1938 par le Touring Club de France, Symbole de
la Source de la Loire.
La Source Véritable, source officielle indiquée sur le plan cadastral n° 87. Elle coule dans un environnement
naturel et sort de terre dans un pré, sous une lauze qui porte l´inscription "ici commence ma longue course vers
l´Océan ...", avec un bassin en contrebas où l´on peut admirer des truites fario, symbole de la bonne qualité de
l´eau.
Mais quelle est la vraie Source ? La plus distante de l´Océan ? La plus élevée ? Ou la plus abondante ? ...
Phonolite et lauze
Roche volcanique alcaline, sous-saturée en silice mais riche en aluminium et en métaux alcalins (potassium,
sodium), de couleur gris clair, la phonolite ou lauze se débite en dalles minces et sonores (d´où l’origine
Etymologique de son nom qui provient des mots grecs signifiant "voix" et "pierre"). Elle est parfois utilisée pour
recouvrir les toits.
Vous irez aussi à la rencontre de ses habitants "les padgels"
Les expressions "padgels" et "raïols", utilisées jusqu'à un passé récent et encore largement connues aujourd'hui,
par lesquelles se distinguaient et s'opposaient gens de la montagne et gens des vallées, ceux d'en haut et ceux
d'en bas, sont un indice très significatif de l'emploi de la référence paysagère pour définir sa propre identité
collective.
Les fermes traditionnelles de la montagne ardéchoise
Sur les Hauts Plateaux du massif du Mézenc on rencontre la maison de montagne basse et trapue,
généralement au toit de lauzes à forte pente (60°) et conçue pour résister aux intempéries. Les toits de chaume
ou de genêt sont plus rares. Les murs de 0,80 à 1,20 mètre, sont de basalte ou de granit et comportent de
petites ouvertures. Un auvent protège le seuil de la neige.
A l'entrée voûtée, qui est la même pour l'homme et son bétail, coule la source qui a souvent permis de
déterminer l'emplacement de la maison. A l'intérieur, une cloison de planches sépare l'étable de la cuisine où se
trouvent des lits-placards. Le fond de la salle commune est occupé par une cheminée massive, comportant
parfois un four à pain. De l'extérieur ces cheminées matérialisent la vie intime du foyer.
Au-dessus de l'étable se trouve la grange ou fenière, sous le toit, immense, occupant les deux tiers du volume et
conçue pour engranger le foin nécessaire à la nourriture du bétail pendant le long hiver.
Saint Andéol de Fourchades
Saint Andéol de Fourchades est un petit village du département de l'Ardèche en région Rhône-Alpes situé à
1022 mètres d'altitude. La commune s'étend sur 16,5 km² et comptait 53 habitants lors du dernier recensement
de la population datant de 2007. Avec une densité de 3,2 habitants par km², Saint Andéol de Fourchades a subi
une diminution de 67,9% de sa population par rapport à 1999.
Entouré par les communes de Le Chambon, Saint-Martial et Lachamp-Raphaël, Saint Andéol de Fourchades est
situé à 39 km au sud-est du Puy-en-Velay, la plus grande ville aux alentours.
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La commune est traversée par le Ruisseau du Pradal, le Ruisseau de Sardige et le Ruisseau de Pas de Fer
Saint Andéol de Fourchades est une commune du Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche.
Sagnes et Goudoulet
Ce petit Village ardéchois de montagne s'appelait autrefois Les Saignes. Il résulte de la fusion des communautés
des Sagnes et de Goudoulet. Il possède une belle église de style roman et de nombreuses demeures et fermes
anciennes aux toits de Lauzes (Ferme des Grands Sagnes). Il existe encore 5 fermes au toit de genêts : le grand
Pailhès, la Macharade, Vincent, le Cayrou, Peyronnet sur la commune. La Padelle y coule ; c’est un des
premiers gros affluents de la Loire après ces 15 premiers kilomètres.
La Vestide du Pal
Le maar de la Vestide du Pal est l’un des plus beaux et des plus grands cratères de maars européens. Formant
une cuvette de 1600 mètres environ pour une profondeur de 150 mètres, il est daté - par thermoluminescence d’environ 49 000 ans - plus ou moins 7 000 ans.
Dominant la commune de Montpezat-sous-Bauzon, la particularité de ce maar est d’accueillir cinq petits cônes
de scories formant de petites collines boisées. Ces cônes se sont construits à la fin de l’éruption qui a créé le
maar.
Les produits d’explosion couronnent la dépression et sont bien visibles sous le Suc de Pal. Ils s’accumulent sur
près de 200 mètres d’épaisseur. On peut y observer une série de lits clairs, à grains peu soudés.
La Flore
L’hiver est long sur les hauts plateaux. Mais à partir de mai, c’est l’explosion multicolore de la nature. Les prés se
couvrent d’une profusion de fleurs dont les couleurs et les variétés se succèdent au fil du temps : crocus,
jonquilles, narcisses, violettes…
A noter que les fleurs participent à l’économie locale. En effet, certaines plantes comme la violette, le narcisse,
le pied de chat, l’arnica... sont cueillies par les montagnards et vendues sur des foires spécialisées ou livrées à
une entreprise ardéchoise spécialisée dans leur traitement.
Il en est de même des myrtilles, certaines années très abondantes, et qui constituent pour beaucoup un revenu
complémentaire très appréciable.
Saint Cirgues en Montagne
Comme souvent et faute de documents écrits, les origines et l’histoire du village de Saint Cirgues en Montagne,
Ardèche, sont mal connues.
Le premier village n’était semble-t-il pas sur l’emplacement actuel mais situé sur le flanc escarpé de la colline au
sommet de laquelle est implanté le château des Eperviers.
Ce château domine le confluent de la Loire et de la Vernason, au nord du village actuel, et aurait été un oppidum
celte.
L’ancien village se serait développé au lieu-dit Traverse, sous le château, mais il n’en reste pratiquement aucune
trace. On remarque seulement sur la berge une grande place de verdure où des vestiges en pierres dépassent
l’herbe – attache des bestiaux ? - et laissent à penser qu’en ce lieu auraient pu se tenir foires et marchés.
Ce site est situé à deux kilomètres au nord du village actuel.
Les ruines du château ainsi que les restes de la chapelle St Jean sont encore visibles de la route du Lac
d’Issarlès.
Les seigneurs du lieu étaient de la famille des Eperviers, vassaux des Itiers de Géorand qui se sont unis à la
famille des Lévi-Ventadour.
Les villageois se rassemblaient dans l’église romane de Saint Cirgues où officiaient des moines du prieuré de
Goudet en Haute Loire, puis de l’abbaye de Saint Chaffre au Monastier. Cette chapelle construite au XIIe siècle à
fait l'objet de nombreuses extensions afin d'accueillir le nombre croissant de fidèles. C’est au XIXe siècle que
furent ajoutées la travée et la façade actuelle.
Les distinctifs de cette église sont le chevet avec les modillons ornés pouvant représenter les signes du
zodiaque. Très similaires à ceux de l’église de Lesperon, ils pourraient avoir été réalisés par les mêmes artisans.
Une pierre de la partie préromane, classée monument historique, pourrait venir d'une église plus ancienne ou
d'un prieuré, elle se trouve à l'intérieur de l'église.
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Une statue de Saint Cirgues est placée derrière la porte principale. Un panneau explicatif raconte la vie et le
calvaire du saint.
Au Moyen Age, Saint Cirgues se trouvait sur une voie de passage de grande importance pour le pèlerinage du
Puy en Velay et connaissait une grande affluence. Avec l'ouverture de la voie de passage de la Chavade,
l'affluence s'est restreinte et les foires et marchés ont périclité.
La halle que l’on voit sur de vieilles cartes postales - et qui aurait du être conservé pour son authenticité - datait
de la même époque que l’église.
On peut également souligner la présence d'une fenêtre romane derrière l’autel, d'un beau christ en bois et d’une
superbe porte qui permet de comprendre l'existence d'une chapelle pour une confrérie de pénitents.
Histoire plus contemporaine.
En 1911, ouverture d'une voie de chemin de fer et création du tunnel du Roux. Fin des travaux en 1929 après
une interruption en 1914 due à la guerre. Cette voie ferroviaire devait emmener la desserte d'une gare située au
lieu dit La Plateforme. Ses fondations existent encore. La Plateforme a été construite avec le dépôt de gravas du
tunnel aplani. Actuellement cette voie routière permet aux habitants du village d'accéder plus rapidement au
versant cévenol de la montagne.
Le charmant village de Saint Cirgues en Montagne est situé à 1040 mètres d’altitude entre deux rivières : Le
Mazan et la Vernazon Les sols sont a proximité de sites volcaniques ce qui rend l’eau très douce et sans
calcaire. La Loire fait un petit tour dans la commune au bas du hameau des Lots. De nombreux ruisseaux
dévalent les petits vallons pour s’y jeter.
La truite fario y fraie et ne se laisse pas capturer aisément. Les eaux claires conviennent à ce poisson
vagabond ; chabots et vairons y vivent aussi en équilibre.
Autrefois des béalières (petits ruisseaux aménagés par l’homme) permettaient l’irrigation des prairies. Une d’elles
passait même au cœur du village. Aujourd’hui, elles ne sont plus entretenues et disparaissent progressivement.
Actuellement les prairies sont souvent plantées de sapins et les genêts colonisent bien des endroits qui servaient
autrefois de pâturages.
BIBLIOGRAPHIE
- Histoire du Vivarais - Editions Privas.
- L'Ardèche à la page - Jean-Marc Gardès. Fédération des œuvres Laïques de l'Ardèche.
- Contes et légende du plateau Ardéchois - J.M Gardès, édition La Fontaine de Siloé
- Nanette Lévesque, conteuse et chanteuse du pays des sources de la Loire, édition établie par Marie Louise
Ténèze et Georges Delarue, le langage des contes Gallimard, 2000.
- L’Encyclopédie Bonneton sur l’Ardèche (éditions Bonneton).
Allez jeter un coup d’œil dans le site de La Bouquinerie, éditeur spécialiste de la Drôme et de l’Ardèche :
http://www.labouquinerie.com
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VOS PLUS BELLES PHOTOS DE RANDONNEES !
Chers amis randonneurs,
Vous êtes de plus en plus nombreux à nous envoyer vos photos de randonnées ou trekking réalisés lors de vos
séjours avec La Burle.
Partout dans le monde, du fin fond de l’Afrique à l’Asie, de l’Amérique à l’Europe ou tout simplement en France,
les plus beaux moments ou paysages ont certainement eu droit à leur ‘’arrêt sur image’’.
Alors pour que tous ces magnifiques clichés ne restent pas au fond ‘’des cartons’’, nous souhaitons en faire
profiter l’ensemble des randonneurs et amateurs de nature en illustrant nos séjours de ces belles photographies.
Afin de remercier les photographes donateurs (avec leurs accords bien sûr), nous avons décidé de récompenser
les meilleures photos qui illustreront nos séjours sur notre catalogue et notre site internet.
C’est tout simple :
Thématique photo : paysages, nature, rencontre, insolite …
Photos prise sur un séjour vendu par La Burle
Envoi de 1 à 3 photos maximum sur internet ou par CD (pas de photos papier)
Caractéristiques des photos : 2Mo minimum
Coordonnées du photographe, adresse, E-mail et téléphone
Date et lieu des photos
Accord des droits à l’image si il y a des personnes (reconnaissables) sur les photos.
Accord cédant les droits d’image à la Burle pour son catalogue et son site internet.
Sans tous ces éléments, vos photos ne pourront être retenues.
Si votre photo est éditée dans notre catalogue, vous profitez à votre prochaine inscription de :
•10% offert sur un séjour randonnée La Burle Massif Central* ou Camargue pour toutes photos sélectionner
pour une page de couverture.
•5% offert sur un séjour randonnée La Burle Massif Central* ou Camargue La Burle pour toutes photos
sélectionner pour une pleine page intérieure.
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sélectionner pour une demi-page intérieure ou pour le site internet.
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*Sur les séjours production La Burle Randonnées.
CONDITIONS DE VENTE
Les conditions générales et particulières de vente sont celles définies dans notre brochure générale et sur notre
site internet www.laburle.com
SENTIERS CROISES
L'association Sentiers Croisés rassemble des professionnels du trekking et de la
randonnée. Unis par les valeurs du tourisme responsable, par une passion commune de
leur métier et de la nature, ils ont choisi de créer et produire ensemble certains circuits.
L'objectif des associés est d'améliorer encore, au travers de cette collaboration, la satisfaction de leurs clients.
LA BURLE RANDONNEES
SARL au capital de 21 000 € - RCS AUBENAS 503 647 042 – IM 007110010
Garantie financière : COVEA Caution 10, boulevard Marie et Alexandre Oyon 72013 Le Mans
Responsabilité Civile Professionnelle : HISCOX 12, quai des Queyries 33100 Bordeaux
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BULLETIN D'INSCRIPTION
A remplir lisiblement et à retourner à : LA
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PROGRAMME CHOISI : ……………………………………………………………………………………….………………………..……………….......
DATE DE DEPART : du …………………………………….……..……… au ………………………………CODE DU SEJOUR : ……………….....
En cas d'impossibilité, autre séjour et/ou date possible(s) : ……………….………………………………………………………………..…………….
Séjour avec aérien, ville de départ souhaitée : …………………………………….........…….
Pour un séjour en France, arrivée : en voiture
/ en train
(Cocher la case)
(Cocher la case)
Mme
/ Mr
: NOM : ……………………………………………….……………
PRENOM : ……………………………………………………
ADRESSE :………………………………………………..…………………………………………………………………………………….………………
CODE POSTAL : ………………………………. VILLE : ………………………………………………………….………...………………………….…
Tél : /____/____/____/____/____/
ou
/____/____/____/____/____/
Date de naissance : /______/______/________/
E-mail : ………………………@………………………..………………..
Nationalité : ……………………………
Profession : …………………………………….…
N° de Passeport : ......................................................... Délivré le : /______/______/________/
Expire le : /______/______/________/
(Cocher la case)
Mme
/ Mr
: NOM : ……………………………………………….……………
PRENOM : ……………………………………………………
ADRESSE :…………………………………………………..……………………………………………………………………………….………………
CODE POSTAL : ………………………………. VILLE : ………………………………………………………….………...………………………….…
Tél : /____/____/____/____/____/
ou
/____/____/____/____/____/
Date de naissance : /______/______/________/
E-mail : ………………………@………………………..………………..
Nationalité : ……………………………
Profession : …………………………………….…
N° de Passeport : ......................................................... Délivré le : /______/______/________/
Expire le : /______/______/________/
Informations particulières (végétarien, voyage avec tel participant, etc. :
PRIX ET REGLEMENT
Prix du séjour (sans option) : ……….………………………€
Si prix enfant (sans option) : ……….………………………€
Options : Cocher la case pour l’option choisie
• Chambre individuelle (si possible)
• Départ de province (si possible)
• Transfert gare SNCF/lieu de RDV (lorsque proposé)
• Assurance Annulation (2,5%)
• Assurance Assistance-Rapatriement (1%)
• Assurances Annulation et Assistance-Rapatriement (3,5%)
Mode de règlement : Cocher la case suivant le mode de paiement choisi
• A plus de 45 jours du départ : 30% d'acompte ; solde à 1 mois du départ (sans rappel de notre part)
• A moins de 45 jours : totalité
• Par chèque bancaire ou postal, à l'ordre de La Burle
ou Chèques Vacances
• Par carte bancaire ; j'autorise La Burle à prélever l'acompte et le solde aux dates prévues.
N° CB : /___________/___________/___________/___________/
Exp. : /______/______/
Cryptogramme : /___/___/___/
Je soussigné(e) …………………………………………………... déclare avoir pris connaissance et accepter les conditions générales et
particulières.
Date : ………………………………………………….
Signature (avec la mention "lu et approuvé") :
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L’inscription à l’un des programmes sous entend l’acceptation des conditions générales de vente
régissant les rapports entre entreprises de voyage et voyageurs, Loi du 13 juillet 1992 (décrets parus
au J.O. du 17 juin 1994).Elle implique par ailleurs l’acceptation des conditions particulières décrites ciaprès.
CONDITIONS GENERALES DE VENTE
Art. 95 - Sous réserve des exclusions prévues au deuxième alinéa (a et b) de l’article 14 de la loi du 13 juillet 1992 susvisée, toute offre et
toute vente de prestations de voyages ou de séjours donnent lieu à la remise de documents appropriés qui répondent aux règles défi nies par
le présent titre. En cas de vente de titres de transport aérien ou de titres de transport sur ligne régulière non accompagnée de prestations
liées à ces transports, le vendeur délivre à l’acheteur un ou plusieurs billets de passage pour la totalité du voyage émis par le transporteur ou
sous sa responsabilité. Dans le cas de transport à la demande, le nom et l’adresse du transporteur, pour le compte duquel les billets sont
émis, doivent être mentionnés. La facturation séparée des divers éléments d’un même forfait touristique ne soustrait pas le vendeur aux
obligations qui lui sont faites par le présent titre.
Art. 96 - Préalablement à la conclusion du contrat et sur la base d’un support écrit, portant sa raison sociale, son adresse et l’indication de
son autorisation administrative d’exercice, le vendeur doit communiquer au consommateur les informations sur les prix, les dates et les autres
éléments constitutifs des prestations fournies à l’occasion du voyage ou du séjour tels que :
1° la destination, les moyens, les caractéristiques et les catégories de transport utilisés.
2° le mode d’hébergement, sa situation, son niveau de confort et ses principales caractéristiques, son homologation et son classement
touristique correspondant à la réglementation ou aux usages du pays d’accueil.
3° les repas fournis.
4° la description de l’itinéraire lorsqu’il s’agit d’un circuit.
5° les formalités administratives et sanitaires à accomplir en cas, notamment, de franchissement des frontières ainsi que leurs délais
d’accomplissement.
6° les visites, les excursions et les autres services inclus dans le forfait ou éventuellement disponibles moyennant un supplément de prix.
7° la taille minimale ou maximale du groupe permettant la réalisation du voyage ou du séjour ainsi que, si la réalisation est subordonnée à un
nombre minimal de participants, la date limite d’information du consommateur en cas d’annulation du voyage ou du séjour ; cette date ne
peut être fixée à moins de vingt-et-un jours avant le départ.
8° le montant ou le pourcentage du prix à verser à titre d’acompte à la conclusion du contrat ainsi que le calendrier de paiement du solde.
9° les modalités de révision des prix telles que prévues par le contrat en application de l’article 100 du présent décret.
10° les conditions d’annulation de nature contractuelle.
11° les conditions d’annulation définies aux articles 101, 102 et 103 ci-après.
12° les précisions les précisions concernant les risques couverts et le montant des garanties souscrites au titre du contrat d’assurance
couvrant les conséquences de la responsabilité civile professionnelle des agences de voyages et de la responsabilité civile des associations
et organismes sans but lucratif et des organismes locaux de tourisme.
13° l’information concernant la souscription facultative d’un contrat d’assurance couvrant les conséquences de certains cas d’annulation ou
d’un contrat d’assurance couvrant certains risques particuliers, notamment les frais de rapatriement en cas d’accident ou de maladie.
Art. 97 L’information préalable faite au consommateur engage le vendeur, à moins que dans celle-ci, le vendeur ne se soit réservé
expressément le droit d’en modifier certains éléments. Le vendeur doit, dans ce cas, indiquer clairement dans quelles mesures cette
modification peut intervenir et sur quels éléments. En tout état de cause, les modifications apportées à l’information préalable doivent être
communiquées par écrit au consommateur avant la conclusion du contrat.
Art. 98 Le contrat conclu entre le vendeur et l’acheteur doit être écrit, établi en double exemplaire dont l’un est remis à l’acheteur, et signé par
les deux parties. Il doit comporter :
1° le nom et l’adresse du vendeur, de son garant et de son assureur ainsi que le nom et l’adresse de l’organisateur,
2° la destination ou les destinations du voyage et, en cas de séjour fractionné, les différentes périodes et leurs dates,
3° les moyens, les caractéristiques et les catégories de transport utilisés, les dates, heures et lieux de départ et retour,
4° le mode d’hébergement, sa situation, son niveau de confort et ses principales caractéristiques, son classement touristique en vertu des
réglementations ou des usages du pays d’accueil,
5° le nombre de repas fournis,
6° l’itinéraire lorsqu’il s’agit d’un circuit,
7° les visites, les excursions ou autres services inclus dans le prix total du voyage ou du séjour,
8° le prix total des prestations facturées ainsi que l’indication de toute révision éventuelle de cette facturation en vertu des dispositions de
l’article 100 ci-après,
9° l’indication, s’il y a lieu, des redevances ou taxes afférentes à certains services telles que taxes d’atterrissage, de débarquement ou
d’embarquement dans les ports ou aéroports, taxes de séjour lorsqu’elles ne sont pas incluses dans le prix de la ou les prestations fournies.
10° le calendrier et les modalités de paiement du prix ; en tout état de cause, le dernier versement effectué par l’acheteur ne peut être
inférieur à 30% du prix du voyage ou du séjour et ne doit être effectué lors de la remise des documents permettant de réaliser le voyage ou le
séjour,
11° les conditions particulières demandées par l’acheteur et acceptées par le vendeur,
12° les modalités selon lesquelles l’acheteur peut saisir le vendeur d’une réclamation pour inexécution ou mauvaise exécution du contrat,
réclamation qui doit être adressée dans les meilleurs délais, par lettre recommandée avec accusé de réception au vendeur, et signalée par
écrit, éventuellement, à l’organisateur du voyage et au prestataire de services concernés,
13° la date limite d’information de l’acheteur en cas d’annulation du voyage ou du séjour par le vendeur dans le cas où la réalisation du
voyage ou du séjour est liée à un nombre minimal de participants, conformément aux dispositions du 7° de l’article 96 ci-dessus,
14° les conditions d’annulation de nature contractuelle,
15° les conditions d’annulation prévues aux articles 101, 102 et 103 ci-dessous,
16° les précisions concernant les risques couverts et le montant des garanties au titre du contrat d’assurance couvrant les conséquences de
la responsabilité civile professionnelle du vendeur,
17° les indications concernant le contrat d’assurance couvrant les conséquences de certains cas d’annulation souscrit par l’acheteur (numéro
de police et nom de l’assureur) ainsi que celles concernant le contrat d’assistance couvrant certains risques particuliers, notamment les frais
de rapatriement en cas d’accident ou de maladie ; dans ce cas le vendeur doit remettre à l’acheteur un document précisant au minimum les
risques couverts et les risques exclus.
18° la date limite d’information du vendeur en cas de cession du contrat de l’acheteur,
19° l’engagement de fournir par écrit, à l’acheteur, au moins dix jours avant la date prévue pour son départ, les informations suivantes :
A - le nom, l’adresse et le numéro de téléphone de la représentation locale du vendeur, ou à défaut, les noms, adresses et numéros de
téléphone des organismes locaux susceptibles d’aider le consommateur en cas de difficulté ou, à défaut, le numéro d’appel permettant
d’établir de toute urgence un contact avec le vendeur.
B- pour les voyages et séjours de mineurs à l’étranger, un numéro de téléphone et une adresse permettant d’établir un contact direct avec
l’enfant ou le responsable sur place de son séjour.
Art. 99 - L’acheteur peut céder son contrat à un cessionnaire qui remplit les mêmes conditions que lui pour effectuer le voyage ou le séjour,
tant que ce contrat n’a produit aucun effet. Sauf stipulation plus favorable au cédant, celui-ci est tenu d’informer le
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Fiche technique 2014 - Code 1160
vendeur de sa décision par lettre recommandée avec accusé de réception au plus tard sept jours avant le
début du voyage. Lorsqu’il s’agit d’une croisière, ce délai est porté à quinze jours. Cette cession n’est
soumise, en aucun cas, à une autorisation préalable du vendeur.
Art. 100 - Lorsque le contrat comporte une possibilité expresse de révision de prix, dans les limites prévues de
l’article 19 de la loi du 13 juillet 1992 susvisée, il doit mentionner les modalités précises de calcul, tant à la hausse qu’à la baisse, des
variations de prix, et notamment le montant des frais de transport et taxes y afférent, la ou les devises qui peuvent avoir une incidence sur le
prix du voyage ou du séjour, la part du prix à laquelle s’applique la variation, le cours de la ou des devises retenu comme référence lors de
l’établissement du prix figurant au contrat.
Art. 101 - Lorsque, avant le départ de l’acheteur, le vendeur se trouve contraint d’apporter une modification à l’un des éléments essentiels du
contrat tel qu’une hausse significative du prix, l’acheteur peut, sans préjuger des recours en réparation pour dommages éventuellement
subis, et après en avoir été informé par le vendeur par lettre recommandée avec accusé de réception :
- soit résilier son contrat et obtenir sans pénalité le remboursement immédiat des sommes versées
- soit accepter la modification ou le voyage de substitution proposé par le vendeur, un avenant au contrat précisant les modifications
apportées est alors signé par les parties ; toute diminution de prix vient en déduction des sommes restant éventuellement dues par l’acheteur
et, si le paiement déjà effectué par ce dernier excède le prix de la prestation modifiée, le trop-perçu doit lui être restitué avant la date de son
départ.
Art. 102 - Dans le cas prévu à l’article 21 de la loi du 13 juillet 1992 susvisée, lorsque, avant le départ de l’acheteur, le vendeur annule le
voyage ou le séjour, il doit informer l’acheteur par lettre recommandée avec accusé de réception ; l’acheteur, sans préjuger des recours en
réparation des dommages éventuellement subis, obtient auprès du vendeur le remboursement immédiat et sans pénalité des sommes
versées ; l’acheteur reçoit, dans ce cas, une indemnité au moins égale à la pénalité qu’il aurait supportée si l’annulation était intervenue de
son fait à cette date. Les dispositions du présent article ne font en aucun cas obstacle à la conclusion d’un accord amiable ayant pour objet
l’acceptation, par l’acheteur, d’un voyage ou séjour de substitution proposé par le vendeur.
Art. 103 - Lorsque, après le départ de l’acheteur, le vendeur se trouve dans l’impossibilité de fournir une part prépondérante des services
prévus au contrat représentant un pourcentage non négligeable du prix honoré par l’acheteur, le vendeur doit immédiatement prendre les
dispositions suivantes sans préjuger des recours en réparation pour dommages éventuellement subis :
•soit proposer des prestations en remplacement des prestations prévues en supportant éventuellement tout supplément de prix et, si les
prestations acceptées par l’acheteur, sont de qualité inférieure, le vendeur doit lui rembourser, dès son retour, la différence de prix.
•soit, s’il peut proposer aucune prestation de remplacement ou si celles-ci sont refusées par l’acheteur pour des motifs valables, fournir à
l’acheteur, sans supplément de prix, des titres de transport pour assurer son retour dans des conditions pouvant être jugées équivalentes
vers le lieu de départ ou vers un autre lieu accepté par les deux parties.
CONDITIONS PARTICULIERES DE VENTE
INSCRIPTION
Une inscription est prise en compte à réception d’un bulletin d’inscription signé et accompagné d’un acompte de 30%. Le solde étant
généralement payable un mois avant le départ, si l’inscription intervient à moins de 6 semaines, la totalité est alors exigée.
ASSURANCES
Comprises dans les prix :
Assurance multi-risques, auprès de la Compagnie MUTUELLES DU MANS, couvrant :
- La responsabilité de LA BURLE et celle de ses animateurs,
- La responsabilité civile des participants pour dommages corporels et matériels,
- Les accidents : incapacité permanente, partielle ou totale, les frais médicaux et pharmaceutiques à la suite d’accidents.
Facturées séparément :
- Assurance annulation-interruption-bagages auprès de la Compagnie MUTUELLES DU MANS, contrat OPEN-ODYSSEE Police n° 58 394
996. Cette assurance est facturée séparément (2,5% du montant total de la facture). Chaque adhérent est ainsi protégé contre les risques
graves d’accident, de maladie ou de décès de l’assuré, de son conjoint, des ascendants et descendants, ainsi qu’en cas de dommages
matériels importants causés par incendie ou des éléments naturels atteignant l’intéressé dans ses biens propres et nécessitant
impérativement sa présence, dans les 30 jours qui précèdent le départ jusqu'à la date de fin du séjour. Sont également couverts le vol, la
destruction totale ou partielle, ou la perte pendant l'acheminement par une entreprise de transport, de vos bagages.
- Assurance Assistance-Rapatriement auprès de la Compagnie EUROP ASSISTANCE et correspondant à 1% du prix du séjour.
ANNULATION
Quelle que soit la raison de l’annulation, il y a nécessité de prévenir LA BURLE le plus rapidement possible par une déclaration écrite (lettre,
email ou fax).
Pour un désistement plus de 30 jours avant le départ, les sommes versées sont remboursées, après déduction d’un forfait de 50 euros par
personne pour frais de dossier. À moins de 30 jours du départ, les frais d’annulation sont les suivants :
- de 30 jours à 22 jours : 25% du prix du voyage
- de 21 jours à 15 jours : 50% du prix du voyage
- de 14 jours à 8 jours : 75% du prix du voyage
- de 7 jours à 2 jours : 90% du prix du voyage
- Moins de 2 jours :
100% du prix du voyage
Si l’annulation est justifiée et que vous avez contracté l’assurance, ces frais vous seront remboursés, déduction faite par l’assureur d’une
franchise de 50 euros par personne.
Il arrive qu’un nombre insuffisant de participants ou un autre cas de force majeure entraîne l’annulation d’une randonnée ou d’un voyage.
Vous serez prévenu de cette annulation au moins 21 jours à l’avance.
En même temps que l’annulation, il vous sera proposé une, deux ou trois solutions de remplacement.
Si aucune solution ne vous convient, il y aura alors remboursement intégral et immédiat. Cette annulation ne peut prétendre à indemnité.
Outre les frais d’annulation et de dossier mentionnés ci-dessus, pour tout billet d’avion émis dès l’inscription et/ou aux dates imposées par la
compagnie aérienne pour certains types de tarifs, il sera facturé des frais d’annulation égaux à 100 % du prix du billet, quelle que soit la date
d’annulation. Dans ce cas les frais d’annulation forfaitaires (50 €) ne seront pas comptés.
RESPONSABILITÉ
LA BURLE ne peut en aucun cas se substituer à la responsabilité personnelle des adhérents, particulièrement en ce qui concerne les
formalités de police et de santé et ceci à tout moment du voyage. D’autre part, agissant en qualité d’organisateur de randonnées, nous
devons utiliser les services de divers prestataires (propriétaires de gîtes, organismes réceptifs, transporteurs...) LA BURLE ne peut être
confondue avec ces derniers qui conservent leur responsabilité propre.
Enfin, tout séjour ou voyage interrompu ou abrégé sur décision de l’adhérent et pour n’importe quelle cause que ce soit, ne peut donner lieu à
remboursement partiel.
CONTESTATION
Tout litige ou contestation est du ressort exclusif du Tribunal de Commerce d’Aubenas.
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[email protected] – www.laburle.com
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