1 • L`empoisonnement mercuriel

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1 • L`empoisonnement mercuriel
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TOXICOLOGIE DU MERCURE
1 • L’empoisonnement mercuriel
On distingue trois formes :
1-1 • La forme suraiguë
Elle est rapide et la mort survient entre 24 et 30 heures.
Au début, il y a :
• vomissements bilieux ou muqueux; ventre tendu et douloureux;
• faciès très pâle, d’un aspect de souffrance;
• corps couvert d’une sueur profuse.
Puis :
• selles plus fréquentes, sanguinolentes;
• urines se raréfiant au point de devenir presque nulles;
• pouls petit, filant;
• respiration anxieuse;
• haleine fétide, salivation abondante; joues gonflées d’un rouge luisant;
• pharynx tumefié, laissant difficilement passé même l’air de la respiration;
• peau froide et visqueuse.
Après une réaction incomplète, passagère et trompeuse :
• refroidissement et collapsus augmentent;
• mort en syncope, en pleine intelligence.
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HOMÉOPATHIE & DEPOLLUTION DES AMALGAMES DENTAIRES
1-2 • La forme subaiguë
Cette forme d’intoxication au mercur e est d’une violence moindre;
elle évolue moins rapidement et présente parfois des symptômes spéciaux :
• picotem ents au la rynx; toux convulsive ; e xpe ct oration de m ucus
sanguinolent; suffocation marquée;
TOXICOLOGIE DU MERCURE
1-3-2 • La stomatite
La stomatite est présente, quelle que soit l’intensité de l’intoxication,
avec les signes bien connus qui seront rappelés dans le chapitre sur la
pathogénésie de Mercurius solubilis.
• gencives et pharynx extrêmement tuméfiés et recouverts de fausses
membranes avec engorgement des ganglions sous-maxillaires.
Le 5e ou le 6 e jour, il y a une rémission des accidents mais :
• pâleur, stupeur et prostration générale persistent;
• urines albumineuses, parfois hémorragiques;
• quelquefois, hématémèses (vomissements de sang) et pétéchies (petites
hémorragies cutanées);
• puis altération de la circulation; augmentation de la cachexie;
• hoquet et exaltation de la sensibilité.
La mort survient après 8 à 15 jours, sans convulsions, sans agonie.
1-3 • L’intoxication lente à forme chronique
On peut grouper les signes toxiques du mercure en trois grands
groupes, lors d’une intoxication chronique qui montre le mieux l’action de ce
métal lourd n’existant pas dans l’organisme humain normal :
1-3-1 • Les troubles digestifs et nutritifs
Il s’agit d’une anorexie, de troubles dyspeptiques et d’une diarrhée
intermittente.
L’anorexie peut être variable, avec une répugnance pour la viande et
les aliments gras, ou intolérance au lait et aux sucreries. La digestion est
faible : renvois, ré gurgitat ions ra nc es, na usées, brûlure s, flatule nce .
L’inflammation de la muqueuse intestinale entraîne des crises diarrhéiques.
Puis, apparaît une insuffisance biliaire (mauvaise digestion des graisses) avec
induration du foie, tendance aux lithiases puis à la dégénérescence.
Pr ogressivement, le sujet maigrit et s’éloigne du type sensible floride.
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Grave périodontite chronique (ou ostéopériostite alvéolo-dentaire chronique),
avec une disparition impor tante des cavités alvéolaires et pigmentation en bleu sombre
du tissu gingival (Atlas en couleurs des maladies bucco-faciales - Edition Maloine)
1-3-3 • Les troubles nerveux
Il s’agit essentiellement du tre mblement mercuriel, s’aggravant
progressivement : mains, lèvres, langue, membres, puis tout le corps, avec
des contractures, des crampes musculaires et in fine une paralysie flasque
des extenseurs sans atrophie mais avec une dépression mentale.
2 • Les amalgmes dentaires
L’usage de l’amalgame remonterait à des temps fort anciens. Un
chercheur américain a pu affirmer en 1985 que l’on avait trouvé des traces de
cette usage médical en 659 avant J-C.
Plus près de nous, c’est en 1919, et en Grande-Bretagne, que des
dentistes commencent à utiliser des « pâtes » (après Charles Bell) pour
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HOMÉOPATHIE & DEPOLLUTION DES AMALGAMES DENTAIRES
l’obturation des cavités dentaires. Ces premières préparations présentaient
deux défauts majeurs. Etant constituées d’une combinaison de bismuth, de
plomb, d’étain et de mercure, elles se révélèrent extrêmement toxiques. De
plus, le mélange produisait une élévation de température considérable avant
insertion dans la cavité dentaire. Les dégâts entraînés, aussi bien dans la dent
elle-même (avec l’apparition de pulpites) que dans les tissus environnants
(gencives, joues et langue), étaient bien souvent catastrophiques !
C’est en 1926 qu’un dentiste français du nom de Taveau inventa « la
pâte d’argent ». Elle présentait un net avantage sur les précédentes, dans la
mesure où elle n’avait plus besoin d’être chauffée avant d’être insérée. Elle
durcissait en quelques minutes, mais du fait d’une expansion excessive, les
dents ainsi t ra it ée s, e xplosaient fréquem ment lors de la phase de
durcissement ! L’amalgame d’argent connu le succès que nous savons après
amélioration de la pâte de Taveau sous la forme d’une modération de
l’augmentation volumétrique lors de sa prise.
Il s’agissait, comme le rappelle B. Montain (15), d’une simple
application à l’art dentaire de la technique des dorures largement utilisée et
depuis déjà fort longtemps. La dorure sur verre, sur bois, sur cuir ou sur tissu
était obtenue, comme bien souvent encore à l’heure actuelle, par évaporation
d’un mélange mercure/or. L’affinité du mercure pour les autres métaux était
également utilisée puisque l’on savait déjà revêtir d’argent toutes sortes de
matériaux.
Grâce à la volatilité de l’alliage mercure/or ou mercure/argent, le
dépôt de ces deux métaux se faisait donc facilement, sur tous les supports
désirés.
TOXICOLOGIE DU MERCURE
2-1 • Nature et composition de l’amalgame
dentaire
Si nous nous référons à un article paru dans la Revue d’OdontoStomatologie de mai-juin 1984, intitulé « Critères de choix d’un amalgame »
(Dr Roselyn Elbaud), nous y lisons :
« L’amalgame conventionnel est constitué d’un alliage de mercure
avec les métaux suivants : argent, étain, cuivre et zinc. »
La composition classique de l’amalgame, qui n’a pas été modifiée
depuis 1910, comprend :
2-1-1 • Un mélange de poudre de métaux
composé de :
• argent : c’est le constituant essentiel, il apporte la résistance mécanique, et
la résistance à la corrosion;
• étain :
il a la propriété de faciliter l’amalgamation lors du mélange avec le
mercure;
• cuivre : il augmente la résistance à la corrosion;
• zinc :
il empêche l’oxydation de l’amalgame.
Avant de poursuivre, il faut préciser que le terme de ‘’plombage’’
donné communément à l’amalgame dentaire est utilisé mal à propos. En
effet, ce terme, qui n’e xiste pa s dans le dict ionnaire pour désigner
l’amalgame, est apparu probablement au vu de l’aspect et de la couleur de
l’amalgame dentaire, une fois qu’il a été inséré dans la dent. Mais il n’y a
jamais eu de plomb dans la composition de l’amalgame dentaire depuis Pierre
Fauchard : le chirurgien-dentiste de Louis XIV utilisa du plomb dans les
obturations, qu’il abandonna car celles-ci devenaient toute noires.
Composition moyenne d’un amalgame (Lorscheider et al. 1995)
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HOMÉOPATHIE & DEPOLLUTION DES AMALGAMES DENTAIRES
TOXICOLOGIE DU MERCURE
2-1-2 • Le mercure
Il est utilisé en dose pondérale, en poids presque égal à l’ensemble
des poudres métalliques, soit 1 gramme de mercure environ, pour une cavité
dentaire de taille moyenne.
Juste avant de placer l’amalgame dans la cavité dentaire, le mercure
et l’a lliage de poudres mét alliques sont m is en contact e t mélangé s
soigneusement. La réaction d’amalgamation des poudres par le mercure se
fait e n quelques m inutes, pour forme r un composé assez homogène
comprenant :
• une fraction « gamma 1 » formant un composé argent-mercure Ag2 Hg3;
• une fraction « gamma 2 » formant un composé étain-mercure Hg SN8;
• des particules résiduelles d’alliage non corrodées par le mercur e.
C’est dans cet état que l’amalgame est placé dans la cavité dentaire;
après tassement soigné, le mercure excédentaire surnageant à la surface de
la dent est enlevé par le chirurgien dentiste.
2-2 • Devenir de l’amalgame foulé dans la dent
Dans l’article intitulé « Conséquences de la présence d’ions
métallique s dans la cavit é buccale » publié dans la Revue d’OdontoStomatologie de janvier-février 1984, nous notons que :
• « A très faibles concentrations, les métaux tels que zinc, cuivre, nickel,
argent, étain se comportent comme des oligo-éléments et agissent comme
te ls. M ais si ces métaux se pré sentent à doses pondé rale s dans
l’organisme, ils sont, par leur toxicité bien connue, susceptibles d’engendrer
une pathogénésie. »
• Le mercure par contre - ainsi que nous le préciserons plus après, en
reprenant les travaux de H. Huggins, grand spécialiste ès-amalgame - par
corrosion migre, vaporise et diffuse à distance, en doses pondérales dans
les tissus.
Concentrations en mercur e de la salive après pose d’une obturation en amalgame.
(Étude de Tübingen)
Le mercure pénètre dans le corps par :
➠ les muqueuses par absorption;
➠ les poumons par vaporisation;
➠ l’os des mâchoires par migration à partir de la gencive (tatouage).
3 • Toxicité et physiopathologie du mercure
La présence de mercure dans l’organisme liée à la pose d’amalgames
dentaires, provoque une pollution de l’organisme, caracté risée pa r sa
chronicité, car le patient va garder l’amalgame sa vie durant.
G. Hodiamont (08) a longueme nt dé crit le s effets causés par
l’intoxication mercurielle chronique :
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HOMÉOPATHIE & DEPOLLUTION DES AMALGAMES DENTAIRES
3-1 • Caractère extrèmement volatile et grand
pouvoir de diffusion
du mercure dans l’organisme, en raison même de sa volatilité !
TOXICOLOGIE DU MERCURE
• avec le soufre des protéines musculaires et nerveuses :
- crampes;
- spasmes;
- signes neurologiques;
Ce qui est confirmé par les études modernes et malheureusement la
clinique.
3-2 • Physiologie et physiopathologie
Le mercure n’existe pas dans l’organisme humain normal. Il se
comporte donc en corps étranger et toxique, comme tous les métaux lourds.
Il va perturber considérablement le métabolisme des autres éléments
normaux de l’organisme, en raison de son grand pouvoir chimique réactionnel.
Le pouvoir d’amalgamer les métaux et métalloïdes de l’organisme va
provoquer :
• par combinaison avec le cuivre :
- une toxicité hépatique;
- une anémie par trouble de l’hématopoïèse;
• par combinaison avec le zinc :
- anémie par perturbation de la captation du fer;
• avec le calcium :
- tendances hémorragiques.
Le mercure, par son pouvoir de coagulation des protéines, est
également cause de tendances suppuratives et ulcératives des tissus,
notamment au niveau des voies aériennes supérieures.
3-3 • Principaux symptômes
Tout ceci permet de comprendre - et nous nous y attarderons dans
les chapitres suivants - les symptômes consécutifs à la pollution chronique de
l’organisme par le mercure, avec :
3-3-1 • Au niveau des muqueuses :
- une asthénie physique et psychique;
• inflammation, gonflement, ulcération, catarrhe exsudatif et irritant
- une action dystrophiante sur les globules blancs;
• stomatite et gingivite
• avec les ions sodium, potassium et chlore :
- des troubles de la régulation des liquides de l’organisme, avec
hydr ogénoïdisme;
- une asthénie par captation du potassium;
• avec le chlore :
- troubles du métabolisme de l’eau;
- atteinte rénale avec néphrite et hématome;
- atteinte oculaire car le liquide lacrymal a une concentration importante
en chlorure de sodium, avec conjonctivite, voire ulcération de la
cor née;
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• avec le fer :
• pharyngite
• sensation de brûlure du tube digestif
• atteinte des muqueuses vaginales avec vaginites à répétition
• problèmes urologiques avec cystite et urétrite
• att einte des am ygdale s, ave c ulcérat ion et suppurat ion, aggravée au
moindre refroidissement
• atteinte de l’oeil, avec :
- blépharite
- conjonctivite chronique
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HOMÉOPATHIE & DEPOLLUTION DES AMALGAMES DENTAIRES
TOXICOLOGIE DU MERCURE
- ulcération de cornée
- photophobie.
3-3-2 • Au niveau du système nerveux
1) périphérique
• tremblements
• faiblesse générale des membres
• parésies, paralysies
2) central
Avec, au stade de l’intoxication chronique :
• apathie
• incompréhension
• asthénie psychique
• angoisse et peur de perdre la raison
• pertes de la mémoire
• retentissement sur le psychisme, avec vertiges, céphalées, insomnies...
Corrélation entre le nombr e d’obturations en amalgame et la concentration mercurielle
salivair e en microgramme (µg) de mer cure par litr e de salive pour la plage médiane des 66%.
(Etude de Tübingen)
3-3-3 • Atteinte rénale progressive
par combinaison du mercure au chlore, avec néphrite chronique.
4-1 • Toxicité mercurielle (09)
4 • Toxicologie de l’amalgame dentaire
Selon l’Association De ntaire Amé ric aine, en 1983, 5% de la
population est sensible à la toxicité des amalgames et alliages dentaires. Alors
que H. Huggins (09) précise que des réactions nocives à partir du mercure
dans les obturations à l’amalgame d’argent peuvent survenir dans 90,2% des
cas qu’il a recensés.
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Le mercure attaque l’organisme de nombreuses manières :
• le mercure « tue » les cellules en perturbant la perméabilité de la membrane
cellulaire, avec pour conséque nce une répe rcussion né faste sur le
métabolisme cellulaire;
• le mercur e est présent (étude anatomo-pathologique) dans le cerveau des
personnes porteuses d’amalgames : fréquence de suicide x 2 chez les
chirurgiens-dentistes !;
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HOMÉOPATHIE & DEPOLLUTION DES AMALGAMES DENTAIRES
• le mercure devenu intracellulaire détruit l’ADN, qui est le support du code
génétique, laissant la cellule incapable de se reproduire;
• d’un point de vue immunologique, le mercure s’incruste dans la membrane
cellulaire : la cellule n’est « plus elle » comme l’écrit H. Huggins. Pour le
système immunologique, l’ordre est donné de tuer cette cellule intruse;
• quand il y a du mercure dans les membranes cellulaires, le système
immunologique s’exerce aux dépens de ses propr es tissus; voilà pourquoi
on parle de maladie auto-immune. Le diabète, la sclérose en plaque, la
sclérodermie et le lupus érythémateux sont des exemples de maladie autoimmune parmi les plus connus;
• le mercure interfère aussi dans le mécanisme de la transmission des influx
nerveux et à ce moment-là, on comprend que les organes reçoivent des
messages erronés. On trouve cela dans des cas de perte de mémoire; c’est
aussi en rapport ave c de s phénom ène s d’hypoesthésie ou de
fourmillements des extrémités, qui sont fréquents lors de problèmes
neurologiques;
TOXICOLOGIE DU MERCURE
synthétisées. Quand du mercure interfère avec les mécanismes de transport
d’oxygène et la libération d’énergie, toutes les cellules du corps sont
concernées. Il y a alors surproduction de porphyrines et l’excès passe dans les
urines. L’apparition de certaines porphyrines dans les urines signe une
altération métabolique causée par le mercure.
4-2 • Vaporisation du mercure
Chimiquement, le mercure s’échappe des obturations. Des appareils
détectent et mesurent ces fuites mercurielles :
• 90mcg/m2 est un chiffre moyen lors de la mastication; alors qu’un taux de
50mcg/m2 est interdit dans tout lieu public;
• après avoir mâché du chewing gum, des mesures de vapeurs de mercure
au-dessus des obturations atteignent 300mcg/m 2.
• le mercure peut se combiner avec des hormones et ce faisant les
désactiver : ceci ne ressort pas dans les analyses sanguines qui indiquent
qu’on t rouve dans l’échantillon toutes les horm ones impliqué es e t
souhaitées ! Bien des déficiences hormonales, thyroïdiennes, pancréatiques
et sexuelles, en sont le résultat.
Le syndrome de fatigue chronique peut aussi être considéré sous
l’angle de la toxicité mercurielle. Voici le mécanisme :
• le mercure se combine avec la partie de la molécule d’hémoglobine sur
laquelle se fixe habituellement l’oxygène;
• ainsi la place est prise; le taux d’hémoglobine pourra alors paraître
normal dans les analyses; en revanche sa capacité à transporter
l’oxygène n’est pas du tout la même.
Ce qui est un peu décevant avec le mercure, c’est que sa toxicité est
tellement diffuse qu’il n’est pas toujours facile de la cartographier avec
précision.
Le seul test reconnu scientifiquement pour distinguer l’intoxication
mercurielle des autres toxicités par les métaux lourds est la recherche de
porphyrie dans les urines. Les porphyrines sont les substances chimiques à
partir desquelles l’hé moglobine e t d’aut re s sources d’énergie sont
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Comparaison de concentrations en mercur e dans l’air de la cavité buccale, expiré avant et
après 10 minutes de mastication, chez des sujets porteurs d’amalgames et non por teurs
d’amalgames. Le nombr e de sujets de chaque groupe est indiqué en dessous des barres
(Étude de Tübingen).
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HOMÉOPATHIE & DEPOLLUTION DES AMALGAMES DENTAIRES
Avec l’âge, le mercure contenu dans les « plombages » diminue :
• 50% en moyenne, au bout de cinq ans;
• 64%, après 10 ans.
Un amalgame, de 7 ans d’âge, produit un courant électrique 2 fois
plus fort qu’un autre vieux de 11 ans : ce qui laisse supposer que la perte de
mercure est proportionnelle à l’intensité du courant électrique que l’obturation
génère.
4-3 • Corrosion mercurielle
Après qu’il se soit libérer de l’obturation, le mercure, qui est par
nature hyperréactif, n’a pas son pareil pour se lier avec des groupements
chimiques carbone-hydrogène qu’on appelle les groupes méthyles.
Avec le mercure, il y a création de méthyl-mercure qui est 100 fois
plus t oxique que le me rcure tout se ul. Toxicité qui s’exerce plus
particulièrement sur le tissu cérébral et les neurones; d’où :
• la relation privilégiée entre toxicité mercurielle, maladies du système
nerveux;
TOXICOLOGIE DU MERCURE
• les symptômes de toxicité du mercure simulent ceux du candida albicans;
• la présence de mercure dans le tractus intestinal favorise la prolifération du
candida;
• la transformation du mercure en méthylmercure (forme organique plus
dangereuse comme nous l’avons précisé plus haut) se produit sous l’action
de certaines bactéries, en particulier le streptoccus mutans (dans la cavité
buccale), et aussi du candida, par conséquent aussi bien en bouche qu’au
niveau intestinal. (07)
Ainsi, la présence du candida rend le mercur e plus dangereux; mais
l’inverse est aussi vrai : le mercure attaque le système immunitaire, et une
fois celui-ci affaiblit, le candida trouve un terrain beaucoup plus propice à son
développement.
Il est à noter que ces problèmes surviennent principalement chez les
femmes « à tendance sycotique » présentant des vaginites répétées et en
préménopause :
• après prise répétées d’antibiotiques (prolifération des champignons non
attaqués);
• avec prise prolongée dans le temps de la pilule anticonceptionnelle;
• les relations avec les troubles du comportement.
• présentant certaines intolérances alimentaires : aux levures en particulier;
Cette méthylation, c’est-à-dire la combinaison chimique d’un groupe
méthyle avec le mercure, peut se faire en bouche. En outre, une bactérie, le
« streptococcus mutans » est :
• avec changements de comportement et d’humeur;
• responsable de cette méthylatlon du mercure;
• et ... dotées de nombreux plombages !
• active dans le mécanisme chimio-bactérien de la carie dentaire;
En outre, ces personnes présentent souvent une hypoglycémie
(régime !) dont de nombreux symptômes - tant physiques que psychiques recoupent ceux du micro-mercurialisme.
• présente en toute flore buccale !
En outre, ce processus de méthylation est activé par l’électrogalvanisme buccal, qui lui-même dépend... des amalgames. C’est le cercle
infernal.
4-4 • La triade Mercure-Candida-Hypoglycémie
Quelques remarques intéressantes, puisque notre propos porte sur
les rapports mercure / microbes / virus :
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• au système immunitaire déficient;
C’est pourquoi notre confrère québécois D. Hervé :
➠ parle de triade mercure-candida-hypoglycémie;
➠ et propose, quand au moins deux de ces facteurs sont présents, de
procé de r à l’enlèvem ent des amalga mes de ntaires ce qui permet
« d’enlever un facteur polluant sur lequel nous pouvons avoir une action
immédiate et rapide ». (07)
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HOMÉOPATHIE & DEPOLLUTION DES AMALGAMES DENTAIRES
4-5 • Risques tératogènes
Le méthylate de mercure peut a ussi transgresse r la barrière
placentaire et faire des ravages dans les chromosomes d’une vie qui se
développe. Le mécanisme est simple :
• le mercure se laisse attirer par des sites récepteurs des molécules qui
forment notre code génétique, l’acide désoxyribonucléique (ADN);
• les réactions chimiques entre dif férentes molécules peuvent se comparer à
l’action d’une clé et d’une serrure. Et H. Huggins d’expliquer que la
présence de mercure peut faire qu’une chaîne moléculaire se torde de
quelques millièmes de degrés... et, c’est suffisant pour que la clé ne soit
plus capable d’ouvrir la serrure. On se trouve alors dans la situation d’un
gigantesque hôtel dont toutes les chambres seraient vides, car aucune clé
n’est plus adaptée à la serrure à laquelle elle était affectée.(09)
TOXICOLOGIE DU MERCURE
Une consoeur chirurgien-dentiste a demandé à H. Huggins d’analyser
le sperme de son mari porteurs de récents amalgames dentaires, pour voir s’il
ne contenait pas du mercure :
• il trouva un taux de 6 microgrammes de mercure rapporté au litre; or, un seul
microgramme suffit pour déclencher la maladie
• et H. Huggins de rappeler que quelques atomes de mercure suffisent pour
qu’un enfant soit anormal à la naissance et qu’un microgramme a en fait des
milliards d’atomes. Des millions de molécules de mercur e dans un seul
é jaculat peuve nt donc cause r de nombre use s na issances d’enfant s
anormaux
• d’où les questions :
➠ qu’est ce qui peut bien se passer quand une grossesse démarre
avec un père intoxiqué au mercure ?
Autre manière de nuire : le mercure bloque un site récepteur; et
quand l’usager habituel se présente, la place est déjà prise.
➠ quelle quantité de mercure est nécessaire et suffisante pour qu’un
embryon en phase unicellulaire soit celui d’un enfant anormal ?
Quel que soit le mécanisme, le résultat est identique : la chaîne
moléculaire est alt érée et ce la pe ut êt re la cause de problèmes
embryopathiques.
➠ sachant qu’il suffit d’un atome pour détraquer un gène et que s’en
suive une embryopathie dans une aire particulièr e. Laquelle ?
Difficile de dire, elles sont innombrables. Il y a des défauts qui se
verront, d’autres pas.
D’où peut venir ce mercure ? Pendant les trois premiers mois de la
grossesse, un foetus peut contracter une anomalie pouvant provoquer une
malformation du fait d’une contamination par le méthylate de mercure. Il ne
faut pas plus de quelques secondes pour que le mercure passe de la mère au
foetus et fasse ses méfaits. Tout cela a été reproduit expérimentalement sur
l’animal. On sait exactement à quel jour une contamination au mercure doit se
faire pour produire une fente palatine (bec de lièvre).
Des patientes ont rapporté à H. Huggins que le retrait d’amalgames
de leurs bouches :
• avait pu réduire ou atténuer les symptômes de maladies qu’on peut imputer
au mercure contenu dans les obturations dentaires, à savoir toute la gamme
des troubles neurologiques, émotionnels, hormonaux et allergiques
• qu’à la suite de rapports sexuels, lesdits symptômes pouvaient revenir pour
un jour ou deux.
➠ connaissez-vous des futurs parents qui accepteraient de faire
courir un tel risque pour leurs enfants à venir ? (09)
4-6 • La mémoire de l’amalgame
M.WAECHTER et T.GLAIZOT ont écrit dans LES CAHIERS DE
BIOTHERAPIE n°126, de février et mars 1994
• que nous créons des pathogénésies en 5, 15, 20 ans et plus, au mercure,
à l’argent, au palladium, au nickel, au chrome, au béryllium moins connu
mais ha ut ement t oxique et c ancérigè ne, au cobalt , au gallium, au
molybdène, à l’iridium, au titane... Mais apparemment les métaux qui
entraînent le plus de pathologies sont le mercure, le nickel et le
béryllium; des métaux qui devraient être interdits en dentisterie.
• qu’il y a de s pe rturbations des messages élect romagnétiques
intercellulaires (ADN) par le « parasitage » dû aux émissions des métaux
lourds.
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HOMÉOPATHIE & DEPOLLUTION DES AMALGAMES DENTAIRES
P. MUSARELLA (17) précise l’effet génotoxique et l’effet sur la
reproduction :
• EFFET GENOTOXIQUE
Les dérivés organiques du mercure peuvent être responsables
d’anomalies chromosomiques : anomalies de structure (délétion) ou de
nombre.
Le chlorure de mercure peut altérer le patrimoine génétique en
inhibant la réparation de l’ADN.
Enfin, les effets cancérigènes du mercure sont considérés comme
faibles ou inexistants; néanmoins, la fréquence d’apparition de tumeurs
cérébrales est deux fois plus élevée chez les ouvriers de l’industrie du chlore
ou chez les dentistes que dans la population générale. A bon entendeur !
• EFFET SUR LA REPRODUCTION
Chez l’homme, les études évoquent la possibilité d’une diminution de
la libido et de la spermatogenèse.
Chez la femme, le mercure s’accumule dans les ovaires surtout au
niveau des cellules granuleuses et du corps vitellin. L’influence du mercure sur
les cycles menstruel et sur l’embryogenèse a été démontrée.
TOXICOLOGIE DU MERCURE
5-1-2 • Problèmes immunitaires
qui peuvent parfois être à cheval avec la rubrique précédente. Ce
sont : lupus érythémateux, sclérodermie et la polyarthrite rhumatoïde.
5-1-3 • Affections cardio-vasculaires
douleurs ca rdia ques inexpliquées, hype r- ou hypo-te nsion,
tachycardie, et autres arythmies entrent dans cette catégorie plutôt limitée.
5-1-4 • Les problèmes liés au collagène
Rappelons que le collagène est le « ciment » qui tient toutes les
cellules du tissu conjonctif entre elles. On y trouvera donc tous les cas où le
problème tient au fait que le collagène se décolle.
5-1-5 • La rubrique « Divers »
dans ce fourre-tout, on trouve : le syndrome de fatigue chronique, les
confusions mentales, les pathologies digestives et la maladie de Crohn.
5-2 • Diagnostic d’une intoxication mercurielle
5 • Maladie et amalgame
5-1 • Inventaire
H. Huggins (09) a classé les maux dus aux amalgames en cinq rubriques :
Sachant que la sensibilité et la sensibilisation au mercure varient
énormément d’une personne à l’autre; sachant que le mercure n’a aucun
organe-cible en particulier; il convient de considérer :
5-2-1 • Les signes généraux suivants :
• les variations biologiques (et l’intensité desdites variations);
5-1-1 • Troubles neurologiques
avec deux sous-groupes selon que l’atteinte soit :
• motrice : tremblements, attaques, sclérose en plaques, sclérose latérale
amyotrophique
• ou sensorielle : maladie d’Alzheimer, tr oubles émotionnels, dépression
nerveuse sans motif apparent, crise d’angoisse et tendances suicidaires
sans raison.
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• les symptômes déclenchés…
Voici une listes d’indices biologiques et de signes prémonitoires
d’une intoxication mercurielle collationnés par H. Huggins :
• globules blancs au-dessus de 7 500 ou au-dessous de 4 500;
• hématocrit e au-dessus de 50% ou au-dessous de 40% (c’e st le
pourcentage en volume des hématies que l’on retrouve agglutinées après
centrifugation)
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HOMÉOPATHIE & DEPOLLUTION DES AMALGAMES DENTAIRES
• lymphocytes au-dessus de 2 800 ou au-dessous de 1 800 (les lymphocytes
sont des globules blancs, supports de l’activité immunitaire);
• taux de protéines au-dessus de 7.5 grammes par millilitre de sérum;
TOXICOLOGIE DU MERCURE
• fréquents tatouages des gencives proches d’amalgame
A ce niveau, l’examen anatomopathologique des biopsies a révélé :
• triglycérides supérieurs à 150 mg pour 100 ml de sang;
➠ dans la couche ge rminative de l’é pithélium, de nom breuses
microlésions;
• BUN (blood urea nitrogène) au-dessus de 18 ou au-dessous de 12%;
➠ et des dépôts métalliques sous forme de granules fines avec :
• présence de plus de 1,5 ppm de mercure dans les cheveux (1 partie pour un
million);
• dans 55% des cas, des granulomes, une réaction macrophagique;
• plus de 15 ppm d’aluminium dans les cheveux;
• et dans 14% des cas, des granulomes avec cellules géantes
multinuclées.
• moins de 0,3 ppm de manganèse dans les cheveux;
• réactions allergiques à l’aluminium, au nickel, au mercur e, au cuivre ou à l’or;
• l’oxyhémoglobine au-dessous de 55 % de la saturation (l’oxyhémoglobine
est le support du transport d’oxygène dans le sang; la saturation se définit
par rapport au taux maximum d’oxygène que le sang peut véhiculer);
• la carboxyhé moglobine a u-dessous de 2.5% de saturation (la
carboxyhémoglobine est un composé qui se forme dans le sang quand il y
a e u inhalation de monoxyde de ca rbone et qu’il se c ombine à
l’hémoglobine);
• les lymphocytes T (un sous-groupe dans la famille des lymphocytes) sont
inactivés par le mercure et leur nombre tombe à une valeur inférieure à la
normale (2 200 à 2 400 par mm2) au-dessous de 2000. La tâche principale
de ces lymphocytes est la synthèse des immunoglobulines, qui sont les fers
de lance du système immunitaire;
• perturbations moléculaires génétiques. Si on fait une étude de l’ADN
(molé cule d’Acide DésoxyriboNuclé ique , support du c ode génétique)
cellulaire, on s’aperçoit que le mercure peut faire fusionner deux chaînes
d’ADN, ce qui fait doubler le nombre des chromosomes qui passe de 48 à
96. Le noyau tend à la division intempestive et c’est le symptôme
cytologique et biologique le plus marquant qu’un processus tumoral malin
est en cours.
En revanche, le mercure n’est plus retrouvé dans cette zone
gingivale entourant la dent obturée par le matériau [Ag + Hg]; il a été
absorbé par les tissus, et a migré.
• présence de dents dévitalisées;
• combinaisons croisées de symptômes ré vélateurs; par e xemple, une
sclérose en plaques et une température interne basse; ou encore un
syndrome de fatigue chronique et des confusions mentales ou des pertes
de mémoire à court terme;
• polymétallisme buccal; par exemple ors et amalgames dans une même
bouche;
• qualité et intensité de l’électrogalvanisme buccal. Le courant électrique est
ré vélateur de la vites se des réac tions chimiques e n surface d’une
obturation. Plus il est intense, et plus cette réaction est vive. Il faut aussi
considérer le sens du courant; le courant négatif est encore plus néfaste que
le positif, en ce qu’il induit encore plus de transformation de mercure en
méthylate de mercure.
5-3 • Personnes justiciables de dépollution du
mercure dentaire
En répétant que
5-2-2 • Signes bucco-dentaires
Autres éléments à prendre en compte si l’on pense qu’il pourrait être
nécessaire d’aller plus loin dans la pose d’un diagnostic positif d’intoxication
mercurielle :
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• chacun a des relations particulières et spécifiques avec le mercur e;
• heureusement, la plupart des amalgames dentaires sont relativement (!)
bien tolérés;
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HOMÉOPATHIE & DEPOLLUTION DES AMALGAMES DENTAIRES
• l’intoxication mercurielle est souvent « inexpliquée »;
• la détoxication buccale du mercure entraîne toujours un bienfait (c’est notre
expérience);
TOXICOLOGIE DU MERCURE
5-4-3 • Analyse du cheveu
Pour y chercher la présence de métaux lourds et de préciser les
déséquilibres entre calcium, manganèse, zinc, potassium et bien sûr mercure.
la dépose des amalgames [Ag + Hg] chez les sujets :
(Dents saines au naturel - P.MUSARELLA aux Editions Jouvence)
• en demande : les « croisades anti-amalgame » y sont pour quelques
requêtes ou prises de conscience;
• envoyés par leur médecin qui ne vient à bout de pathologies particulières;
• adressés par des médecins avertis des dangers des amalgames dentaires;
• recommandés qui par un parent, qui par un ami ayant bénéficié des bienfaits
de l’élimination mercurielle buccale...
5-4 • Diagnostic positif d’intoxication mercurielle
Pour patients sceptiques ou praticiens sourcilleux, tous deux devant
être rassurés pa r des exa mens biologiques, une bat terie d’exam ens
biologiques peut être e ntre prise pour asseoir un dia gnost ic posit if
d’intoxication mercurielle :
5-4-1 • Le test à la porphyrine urinaire
est le test principal; car, c’est le meilleur indicateur d’une intoxication
aux métaux lourds. Il n’est donc pas spécifique au mercure.
5-4-2 • Exploration sanguine
• le Hg inhibe l’insuline au niveau des ponts bisulfures;
• le Hg inhibe l’acide succinique intervenant dans le cycle de Krebs;
• le Hg flambent les acides gras ou triglycérides;
• le Hg provoquent une augmentation des gamma-globulines;
• le Hg colonise l’albumine, également au niveau des ponts bisulfures...
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HOMÉOPATHIE & DEPOLLUTION DES AMALGAMES DENTAIRES
TOXICOLOGIE DU MERCURE
5-4-4 • Une numération sanguine complète
• chaque molécule d’hémoglobine comporte quatre ponts bisulfures; si le
mercure en squatte un, cela diminue de 25% la capacité de transport de
l’O2; d’où fatigues chroniques
• un hématocrite aux alentours de 44 à 46% est normal
• en ce cas, s’il y a fatigue : suspicion d’intoxication mercurielle.
Population
lymphocytaire
initiale > 10 000
Modifications de la formule sanguine (lymphocytes)
dans les deux mois après la dépose des amalgames (travaux de H.HUGGINS)
5-4-5 • une recherche de mercure dans les urines
• envir on 8 microgrammes par litre de Hg sont retrouvés dans les urines; ce
qui correspond à l’élimination naturelle du Hg auquel l’organisme est exposé
par voie d’air, d’eau ou d’alimentation;
• si le chiffre est supérieur, c’est que l’organisme n’est pas bien équipée pour
éliminer son mercure quotidien (rétention toxique);
Population
lymphocytaire
initiale < 4 400
• après retrait d’amalgame, le taux passe à plus de 100 µg/l en une seule
journée !
5-4-6 • une étude des courants galvaniques
• enlever les obturations présentant l’électronégativité la plus importante en
premier : dépose séquentielle des obturations à l’amalgame;
• e n se mé fiant des pat ient s à te ndanc e suicidaire (de t ype Aurum
metallicum) car ils sont très sensibles aux effets des courants galvaniques
buccaux. (08)
5-4-7 • un questionnaire de santé
• pertes de sensibilité ou de picotements dans les doigts et orteils (baisse du
taux de manganèse concomitant);
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HOMÉOPATHIE & DEPOLLUTION DES AMALGAMES DENTAIRES
• syndrome de pré-sclérose;
• arythmie cardiaque;
• troubles du comportement;
• fatigue chronique et déséquilibre hormonal;
• préciser mode de vie et régime alimentaire.
5-4-8 • une rubrique « faits divers »
• respect du « cycle immun » (7, 14 et 21 jours;
cycle de vie d’un lymphocyte = 7 jours);
• incidence psychologique :
- changements comportementaux après dépose des amalgames;
- amélioration des traitements psychiatriques après retrait du Hg
dentaire.
• température corporelle remonte de plusieurs dixièmes de degré Celsius
après détoxication mercurielle, par normalité de fonction de la glande
thyroïdienne;
• disparition de rayures brunes sur la rétine (à rapprocher des « tatouages à
l’amalgame » sur les gencives et muqueuses buccales) après dépose des
amalgames.
Cer tains ophtalmologistes pensent que myopie et cataracte sont à
mettre en relation avec le Hg trouvé en excès dans le poisson et celui qui
ressort des amalgames.
• deux sortes de signes iriens (iridologie) sont pratiquement constants lors
d’intoxication mercurielle :
- à la surface de l’iris, apparition de tâches remarquables brun orangé
en tous points comparables de par leur couleur au cinabre (minerai
de mercure);
- lacunes de décalcification en forme de losanges situées de part et
d’autre de la collerette, sorte d’anneau irrégulier entourant l’iris.
- Note :
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la présence de « gerotoxons », anneaux plus sombres que
l’iris et situés sur son bord externe, indique une diminution de
résistance du système immunitaire. (14)