Le Bain - marchesdelete.com

Le Bain
Jean-Luc Lagarce
(Editions Les solitaires intempestifs)
Installation sonore et visuelle-25mn
Cie les marches de l’été
Du 13 au 17 septembre 2011 à l’Atelier des marches au Bouscat
(en diptyque avec Du Luxe et de l’Impuissance)
Le 30 septembre, dans le cadre de la Nuit défendue à Pessac(33)
Du 3 au 13 avril 2012 Glob Théâtre (Bordeaux)
Conçue par
Jean Luc Terrade
(Voix)
Images Vidéo : Yvan Blanloeil - son : Karina Ketz - décor : Khang N’guyen
Régisseur : Xavier Moreau
Avec la participation de Julien Pluchard
« … Je l’aide à entrer doucement dans la baignoire, son corps de vieillard, détruit, je le
porte à peine et je le laisse très lentement glisser pour qu’il s’asseye enfin. Cette
manœuvre si simple devient une véritable épreuve physique, une aventure immense. On
rit, on hurle de rire … » extrait du « Bain » de Jean-Luc Lagarce.
Dans Le Bain de Jean-Luc Lagarce, un homme raconte ses dernières retrouvailles avec son
amant malade du sida et proche de la mort. Le temps d'un week-end, ils vont se retrouver
avec comme point culminant un bain, qu'ils prendront ensemble, qui va les apaiser et faire
office d'adieu.
Un dispositif scénique ou le spectateur/auditeur plongera dans ce texte intime, installé
tout autour de la baignoire, l’élément central de la scénographie où se passe le récit ; l’eau
ici devenant le réceptacle des états d’âme du récitant : calme …, frémissante…, agitée…,
tourmentée…, embrumée…
La taille ne compte pas, Sud Ouest 25/01/11
« Jeudi, présentant son installation sonore et visuelle, « Le Bain » d’après un texte de JeanLuc lagarce, Jean-Luc Terrade, directeur artistique des Rencontres du court reconnaissait qu’il
trouvait parfois les spectacles trop longs. Pour autant, ces Rencontres n’existent pas pour
castrer les créateurs ou flatter la tendance vers le zapping et l’amnésie. « Le bain » bâti sur le
principe du souvenir en est la preuve. Pendant 25 minutes la voix de Terrade, lente et grave,
dit ce récit sur les dernières semaines d’un ami que l’on suppose atteint du sida. Un beau
texte lu goutte à goutte et qui ne donnait pas envie d’être « sitôt entendu, sitôt oublié ».
Prolongement plastique des audio-théâtres d’Yvan Blanloeil, ce travail donnait à voir (mais
on pouvait aussi bien fermer les yeux parfois dans cette semi-obscurité) une baignoire
remplie d’eau aux éclairages changeants. Une mise en scène sobre qui rend justice à Lagarce,
auteur de l’intime, de la répétition et de la douceur, face à toutes les épreuves, mêle celles de
la mort ». Joël Raffier
Photos Pierre Planchenault (Rencontres du court 2011)
« Du luxe et de l’impuissance »
Textes de Jean-Luc Lagarce
Editions solitaires intempestifs
“De quel droit encore oser venir inventer quelque luxe et vouloir le partager, et laisser
quelque place au beau, à l’inutile, à l’incertain ?
Comment oser prétendre à la fragilité face à l’ordre, d’où qu’il vienne, de trouver sa place
et s’y tenir et n’en plus bouger ? Ne vaudrait-il pas mieux écouter en effet, acquiescer,
rester là dans son rôle, amuser et ne pas inquiéter?”
Création (et avec la voix) de Jean-Luc Terrade
Conçue en collaboration avec Karina Ketz (Cie Intérieur Nuit)
Audio spectacle 30mn
Co-production cie Intérieur Nuit
Le champ de l’imaginaire est d’autant plus étendu que les sens sollicités sont moins nombreux.
En présence d’une représentation sonore, c’est son propre spectacle que l’on construit avec sa
mémoire personnelle.
En nous référant à ces processus, et mêlant nos connaissances de la création radiophonique, du
théâtre et de la musique, nous avons créé une forme de représentation sonore que nous avons
appelé audiospectacle
Yvan Blanloeil / Intérieur Nuit
"Du Luxe et de l'impuissance"...
"Faire semblant de vivre nos vies"...
"Nous devons préserver les lieux de la création"...
"D'où ça vient ?"... "Se faire de nouvelles promesses"...
"Pourquoi des poètes du temps de la pauvreté"...
A partir d'articles et d'éditoriaux commandés à Jean-Luc Lagarce par des
théâtres et des revues entre 1991 et 1995, nous suivons l'errance
solitaire et silencieuse mais pourtant remplie de mots, de sons et
d'images de Jean-Luc qui revient une dernière fois nous raconter... se
raconter... raconter ses combats, ses joies, ses désirs, sa maladie, sa
mort... raconter SON THEATRE.
Compagnie les Marches de l’été
17 rue Victor Billon
33110 LE BOUSCAT
05 56 17 05 77
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