Livret danse au musée Toulouse ok

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Livret danse au musée Toulouse ok
LIVRET PEDAGOGIQUE
à l’usage des enseignants
La danse au Musée Toulouse-Lautrec
Thème 2013 : L’espace chez Toulouse-Lautrec
Sommaire
P.2 : La danse au musée Toulouse-Lautrec
P.3 : Classes participantes
P.4 : L’étude des œuvres
P.8 : Les pistes d’exploitation en danse
P.9 : Lexique de mot
P.10 : Bibliographie, vidéothèque, danse et arts plastiques
Renseignements
ADDA du Tarn Conseil Général 81 013 Albi cedex 9
Tél. 05 63 77 32 18 - Fax. 18 Fax. 05 63 47 96 61 - Mail. [email protected]
Contact Nathalie Auboiron Tél. 06 71 27 24 63. www.adda81.com
Musée Toulouse-Lautrec Palais de la Berbie, BP 100 81003 Albi cedex
Contact Catherine Brun Tél. 05 63 49 48 70 , Site www.museetoulouselautrec.net
L’ADDA du Tarn est soutenue par le Conseil Général et la DRAC Midi-Pyrénées
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La danse au musée Toulouse-Lautrec
La danse est souvent traitée dans l’œuvre d’Henri de Toulouse-Lautrec. La danse en solo
(Loïe Fuller, Jane Avril), en duo (La Goulue et Valentin le Désossé), la troupe (Mlle Eglantine) ou
le ballet (Papa Chrysanthème) sont autant de motifs d’œuvres. La gestuelle, l’attitude, la figure du
danseur et l’espace de la scène passionnent Toulouse-Lautrec qui traduit par un trait rapide,
synthétique et une gamme de couleurs restreinte, l’univers de la danse de son époque. Le musée
Toulouse-Lautrec et l’ADDA du Tarn proposent au public et aux scolaires un parcours multiforme,
ateliers de danse, conférences, spectacles, nourris des correspondances entre la danse et la peinture
pour susciter d’autres regards sur la danse et les œuvres de Toulouse-Lautrec.
Objectif
•
Favoriser l’accès aux œuvres, mettre en correspondance divers champs artistiques
•
Partager les recherches des artistes, vivre ensemble des expériences artistiques
•
Découvrir les matières, procédés de composition et les univers de chorégraphes et de
peintres
•
Enrichir les connaissances, le regard et la pratique de l’élève
•
Parcourir pour les comprendre les démarches d’artistes
•
S’en inspirer pour Jouer de l’œuvre. S’approprier les procédés de composition
• Se questionner sur les matières choisies ou directions à suivre…
Intervenants
•
Catherine Brun, médiateur responsable du Service des publics – Service éducatif du Musée
Toulouse-Lautrec
•
Yves Royer, professeur missionné auprès du Musée Toulouse Lautrec
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Claire Cauquil, danseuse, compagnie Passe velours
•
Samuel Mathieu, danseur, chorégraphe, compagnie Samuel Mathieu
•
Nathalie Auboiron, ADDA du Tarn et Conservatoire de Musique et de Danse du Tarn
Publics : Collèges Saut du Sabo à Saint Juery et Balzac à Albi
Déroulement :
 1h étude des œuvres dans les salles du mTL
 1h de danse dans la salle des ateliers pédagogiques du mTL
Une pause est intégrée dans ce programme
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Classes participantes
 Lundi 28 janvier
◦
14h/16h avec Claire Cauquil, 2 classes de 6eme du collège Balzac
(Mme BLANQUET et M.MAUROY)
 Jeudi 31 janvier
◦
9h30/11h30 avec Samuel Mathieu, 2 classes de 5 ème (6 et 5) du collège de Saint Juéry
(Mme GRAS, M ZALESKI, Mme LAURENT, Mr PRADALIÉ)
14h/16h avec Nathalie Auboiron, 2 classes de 5 ème (7 et 2) du collège de Saint Juéry
(M CABARROU, M. LEFRANC, Mme VIGUIER, Mme BOUSSAGOL,
M. FONDECAVE)
 Vendredi 1e février
◦
◦
◦
9h30/11h30 avec Claire Cauquil, 1 classe de 5 ème (1) du collège de Saint Juéry
(M. ZALESKI, Mme FOURNIER)
14h/16h avec Claire Cauquil, 2 classes de 5 ème (3 et 4) du collège de Saint Juéry (Mme
FOURNIER, Mr FONDECAVE, Mme PUERTO, Mme AUDREN)
 Vendredi 8 février
◦ 14h/16h avec Nathalie Auboiron, 2 classes de 6è du collège Balzac
(Mme BLANQUET et M.HIJOSA)
Déroulement de la demi-journée
Accueil des classes dans le hall du musée salle Choiseul.
Les classes vont dans la salle des ateliers pédagogiques déposer leurs affaires.
Une classe reste dans la salle des ateliers pédagogiques pour travailler en danse (1h) l’autre part
dans les salles du mTL à la découverte des œuvres plastiques afin de les décrire et de les analyser.
Rotation des deux groupes.
Modalités d’organisation
L’inscription est gratuite. Le collège se charge de réserver et de payer le bus, le cas échéant.
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L'étude des œuvres
L’espace scénique :
Henri de Toulouse-Lautrec, Caudieux, 1893, lithographie en quatre couleurs, 130 x 95 cm
Identification du personnage
Caudieux est un acteur comique se produisant à l’Eldorado, au Petit Casino, aux Ambassadeurs.
Surnommé l’homme canon, il est célèbre grâce à un numéro comique qu’il interprète au Petit
Casino et pour lequel il entre en scène en courant.
Description
•
Remarquer comment Toulouse-Lautrec saisit Caudieux en plein mouvement
•
Projection du corps en avant, mouvement de la queue de pie, position des mains du
comédien, reliefs dans la chevelure
•
La diagonale dessinée par le plancher accentue cette impression.
•
L’utilisation de grands aplats noirs cernés d’un simple trait vert olive contribue au
dynamisme du personnage.
Analyser la composition de l’affiche
•
La profondeur est rendue par les diagonales du plancher et par la troisième dimension,
introduite par le crachis vert, plus dense, au fond.
•
Toulouse-Lautrec combine une vue en contre-plongée (Caudieux) et une vue en plongée (le
plancher et le souffleur). Affiche commandée par Caudieux lui-même pour son spectacle au Petit Casino.
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L’intérieur d’une boutique
Henri de Toulouse-Lautrec, La Modiste, Mademoiselle Louise Blouet d’Enguin, 1900, huile sur
bois, 61 x 49,3 cm
Dernier portrait féminin achevé de Toulouse-Lautrec, il représente Louise Blouet dite aussi
Margouin, mot signifiant modiste en argot. Le thème de la modiste est traité par Degas et représente
l’univers féminin et l’élégance parisienne et parfois dans l’iconographie de l’époque, la maîtresse.
Identification de la scène
La scène présente une jeune modiste à la chevelure blonde dans sa boutique de mode entourée de
chapeaux. Le personnage est placé au coeur de la composition, de profil les yeux baissés.
Description
Portrait «luministe»
•
Jeu de l’ombre et de la lumière dans la tradition des portraits «classiques», traités en clairobscur
•
Le personnage est éclairé par la gauche et se dégage sur un décor très sombre. Le coup de
lumière modèle et dramatise une partie de la figure tout en laissant le visage baissé à demiéclairé.
•
La pile de chapeaux au premier plan et le fond très sombre de la boutique derrière la modiste
encadrent son visage et son buste.
Modernité du portrait
Tout est mis en valeur pour focaliser l’attention du spectateur sur la femme.
• La figure se détache du tableau avec une douceur qu’elle semble elle-même transmettre au
décor grâce à une harmonie de tons orangés et verts.
•
Cadrage intimiste, resserré à la manière d’une photographie. Impression d’instantanéité,
•
Support de bois visible sur le mur du fond
•
Touches expressives et rapides associant lignes, couleurs jaunes et vertes sur le chemisier
ainsi que la chevelure flamboyante de la modiste font vibrer le modèle au milieu d’un décor
froid et éteint.
•
Ce tableau devient à la fois un portrait et une célébration de l’éternel
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L’extérieur : Henri de Toulouse-Lautrec, M. Maurice Joyant, 1900, huile sur bois, 116,5
x 81 cm
Maurice Joyant est un ami fidèle de Toulouse-Lautrec depuis 1872. Directeur de la revue
d’art « Paris illustré » puis à la tête de la galerie Boussod et Valadon en 1890, il joue un rôle
important dans la carrière de l’artiste. Il organise des expositions à Paris et à Londres et assure
sa reconnaissance posthume grâce à plusieurs rétrospectives. Devenu son exécuteur
testamentaire, il persuade la mère de l’artiste de faire don au musée d’Albi des oeuvres
refusées à Paris. Maurice Joyant publie une biographie et un catalogue des oeuvres de
Toulouse-Lautrec.
Identification du personnage
Le portrait représente Maurice Joyant sur une barque, un fusil à la main au cours d’une de ses
activités favorites : la chasse au canard.
Description
Portrait synthétique
•
Toulouse-Lautrec cherche à représenter la personnalité de son ami. Il va au-delà de la
précision des détails pour donner une image générale.
•
Le cadrage est rapproché, quasi « photographique ». La partie basse du portrait est
hors-cadre, ce qui le rapproche du spectateur (impression d’être sur la barque avec
Joyant).
•
Graphisme des contours et de certains détails. La représentation des vêtements, du
fusil et du paysage qui l’entoure est simplifiée, réduite à quelques éléments
caractéristiques : poches et boutons pour le ciré, forme brune pour la barque.
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Analyser la puissance du personnage
•
Maurice Joyant est imposant. Son corps massif, de profil est inscrit dans un triangle et
occupe la partie centrale du tableau.
•
La composition, centrée et triangulaire est marquée par une diagonale (corps et voile)
qui dynamise la scène.
•
La simplification de la forme et les proportions du personnage accentuent l’idée de
puissance et renforcent son attitude : le chasseur est concentré, tendu.
•
Le travail de la matière picturale contribue à la puissance de l’image. Palette
chromatique : symphonie en jaune(s). L’inégale épaisseur, les larges coups de pinceau
(touches de bas en haut) et le support visible permettent le dégagement de la figure sur
le fond.
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Les pistes d’exploitation en danse
Observer, apprendre à regarder, pour inventer sa danse…
Développer le vocabulaire pour mieux explorer différentes qualités, matières, énergies de danse…
Aider à la formulation de ce « je vois » un tableau, un spectacle, notamment en
s’intéressant particulièrement à :
-Le corps, les postures, les directions…
Quelle partie du corps est visible ? Est ce que tout le corps est représenté ?
Dans quelle position le corps est-il présenté ? Face, dos, profil…
Quelle dimension, quelle taille ? Jouer sur le gros plan ou le lointain ?
Que regarde le personnage ? Dans quelle direction le regard se porte t-il ?
Toutes ces questions vont m’aider à formuler des consignes claires pour inventer une danse
Prendre la même position / Une danse à deux = un duo/ Un jeu de jambes/ Jeu de marches…
-L’espace
A quel endroit le (ou les) personnage est-il situé dans le tableau ? Occupe t-il tout l’espace ?
Préciser quels espaces sont occupés ou que j’occupe peuvent m’aider à préciser l’espace de «
ma danse ».
Comment les danseurs se placent dans l’espace pour débuter leur danse ?
Comment terminent- ils ?
Comment les danseurs occupent-ils l’espace ?
Repérer les changements d’espace. Repérer le cheminement des danseurs dans l’espace :
Comment évoluent-ils dans l’espace ? Parcourent-ils tout l’espace ? Prennent-ils tout l’espace,
ou sont-ils regroupés ? Reconnaît-on des dessins, formes ? des diagonales, des lignes droites,
des cercles….Y a t-il des objets ou une mise en scène qui entravent ou délimitent l’espace ?
-Les dynamiques et rythmes de la danse
Quelles sortes de traits sont utilisées par le peintre ? Gros, gras, épais, esquissés
Les traits sont-ils finis, arrêtés … appuyés, légers…
Le peintre utilise t-il de la couleur ? Quel support, quelles matières sont utilisés ?
Les motifs représentés (sur les habits par exemple) sont-ils répétés ? Quels accessoires ?
En danse, quelle musique puis-je choisir ? Va t-elle influencer les mouvements des danseurs
ou est-elle
plutôt décorative ? Le rythme des mouvements peut-être toujours le même ou il peut évoluer
en fonction
des observations ci-dessus ?
Avez vous déjà entendu un tango argentin ? Ecoute en classe d’un tango, reconnaître les
instruments, …
-Les mouvements
Comment caractériser les mouvements de la danse observée ?
Sont-ils lents, rapides, accélérés, ralentis, saccadés, fluides, lourds, forts ou légers ?
Sont-ils amples ou petits ? Y a-t-il beaucoup de mouvements différents ?
Est-ce que les mouvements des danseurs sont souvent les mêmes ?
Est-ce qu’ils dansent toujours de la même façon ? Pouvez-vous les décrire ?
Y a t-il des répétitions ? Y a t-il des portés ? A quoi vous font penser ses mouvements ?
Quel rôle joue le regard ?
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Lexique de mots
Danse
« Ton corps parle avec les gestes qui sont des mots. La danse, c’est le corps qui parle.»
Jacqueline Robinson, L’enfant et la danse.
Chorégraphie
« L’art chorégraphique est le nom qui désigne l’art d’écrire la danse. En grec, Khoreia
signifie danse, et graphien écrire. Pour créer un spectacle de danse, le chorégraphe invente
des mouvements, des déplacements et des relations entre danseurs. Il organise des actions et
choisit comment les montrer à un public, car la danse est un art vivant. La représentation est
le moment du rendez-vous entre les spectateurs et les danseurs. C’est cette rencontre qui
donne vie à l’œuvre. Et pour assister à un spectacle de danse, il faut bien se déplacer ! Aller
au Théâtre ou ailleurs, c’est déjà se mettre en mouvement. Alors on danse ? »
Espace
« (…) Il y a bien des façons de dessiner. Tu peux aussi dessiner des lignes dans l’espace, avec
ton bras, comme si tu écrivais sur un immense tableau noir. Des lignes droites, courbes,
brisées. Tu peux sculpter l’espace, comme si tu y faisais des grands trous, comme si tu le
découpais en tranche, en couloirs, comme si tu le transformais en pâte à modeler invisible. Tu
peux sentir l’espace contre ton corps, contre ta peau, comme quand tu marches ou tu nages
dans l’eau.
L’air, ce n’est pas « rien ». L’espace n’est pas vide comme on pourrait le croire. Il est plein de
ce que tu veux y mettre, de ce que tu vois dans ton imagination. Il peut être plein de murs, de
brouillard, d’arbres. Tu y pénètres facilement si tu le veux, ou il te résiste… » Extrait
Jacqueline Robinson, L’enfant et la danse.
Son
Les principales caractéristiques du son sont : le timbre, la hauteur, l’intensité, la durée, le
grain, la matière, l’allure, la forme... «Le matériau brut de la musique est le son, c’est ce que
l’attitude respectueuse a fait perdre de vue à la plupart des gens et même des compositeurs».
Cette citation d’Edgard Varèse (1883-1965), une des personnalités les plus originales de la
musique contemporaine, place ainsi le Son au cœur de la musique.
Le spectateur
« Bien que certains soient assis et d’autres sur scène, tout le monde participe. Nous regardons
une danse avec notre état du moment. Si ce jour-là nous sommes préoccupés, il se peut que
nous n’apprécions pas le spectacle : nous pensons à autre chose, nous nous agitons beaucoup
sur notre siège, nous ne sommes plus concentrés…Mais le spectacle peut aussi nous calmer,
nous captiver, nous passionner. En simple spectateur, nous apprenons à reconnaître les
sensations de notre corps. Nous entendons une danse, nous la goûtons. » Nathalie Collantes et
Julie Salgues, On danse.
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Bibliographie / Vidéothèque : danse et arts plastiques
Ces ouvrages et DVD sont disponibles au centre ressource de l’ADDA du Tarn consultablent
sur place et prêt sous condition.
DVD pédagogiques
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DVD Le tour du monde en 80 danses, Maison de la Danse de Lyon, Charles Pick
DVD ChorégraphieR, Équipe départementale EPS Tarn, Patrick Lamouroux et ADDA du
Tarn
DVD Des idées pour chorégraphier, Équipe départementale EPS Tarn, Patrick Lamouroux
La mallette à danser (jeu), CRDP Franche-comté et CCN Franche-comté
Cédérom Entrez dans la danse. SCEREN-CRDP Pays de Loire
DVD D’une écriture, l’autre, le corps lisière entre les arts… Marcelle Bonjour Danse au
coeur- CNDP. (En prêt ou en vente à l’ADDA du Tarn, 29 euros.)
Livre-CD 10 ateliers sous la direction de Dominique Hervieu, Acte sud papiers/ ANRAT
Ouvrages
Pour les élèves
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Copain de la danse, édition milan jeunesse, Agnès Izrine
On danse ? Nathalie Collantes, Julie Salgues, collection Autrement, Scéren CNDP, 2002.
L’art contemporain, Véronique Bourouet-Aubertot, Autrement Junior Arts, 2005
L’art : une histoire, Catherine Lobstein, Autrement Junior Arts, 2005
Toute la musique ? Bruno Giner, Autrement junior Série art, Sceren CNDP,
Objectif photographie ! Isabelle Le Fèvre – Stassart, Autrement Junior,
Le livre : tout un roman ! Nicolas Duffour, Autrement Junior, Série Arts
Quel cinema ! Catherine Schapira et Claude Reyt, Autrement Junior,
L’enfant et la danse, Jacqueline Robinson, 1975, 1993
Danser le monde, naissance d’une chorégraphie, Nelly Riedel, édition Belize
Pour l’enseignant
Danse
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Panorama de la danse contemporaine, 90 chorégraphes, Textuel, Rosita Boisseau,
Dictionnaire de la danse, Larousse-Bordas, 1999.
La Danse au XXème siècle, Marcelle Michel, Isabelle Ginot, Paris, Bordas, 1995, rééd. 1998.
Danse, chemin d’éducation, Pour une pédagogie de l’être, Jacqueline Robinson, 1993
Éléments du langage chorégraphique, Jacqueline Robinson, éd. Vigot, Paris, 1992.
L’enfant, le geste et le son, une initiation commune à la musique et à la danse, Claire Noisette,
éd. Cité de la musique, coll.
Points de vue, 1997.
Danse contemporaine- Danse et non danse- 25 ans d’histoires, édition cercle d’art, 2004,
Dominique Frétard,
Espace Dynamique, Rudolf LABAN, collection Nouvelles de danse, Bruxelles, 2003
La tête aux pieds, les pieds à la tête, Odile Rouquet,
Nijinsky, Catalogue de l’exposition, édition Réunion des musées nationaux,
Danse et arts plastiques approcher le regard, Repères, Adages 14,
Oskar Schlemmer, catalogue de l’exposition de Marseille
Les aventures de Pensatou et Têtanlère, les sept secrets de monsieur Unisson, Equipe
départementale EPS
Danser les arts, CNDP Pays de Loire, Tizou Perez, Annie Thomas
La danse à l’école primaire, Les guides ressources, édition Retz, Marie Romain
Dossier pédagogique ADDA du Tarn autour d’Oscar et (CD photos et extraits filmés)
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Livret pédagogique Synthèse regards croisés nov 2008 Albi : Traces et danses, jeux et enjeux
du mouvement
• Livret pédagogique Exposition Les écritures du mouvement, exposition réalisée par le CND.
• L’art chorégraphique, TDC, SCEREN CNDP / Arts visuels et danse, SCEREN CNDP
• Autour de la danse, 60 fiches de jeux à danser, SCEREN CNDP
Arts plastiques
• Dossiers documentaires, réalisés par le musée Toulouse-Lautrec en partenariat avec
l’Inspection Académique
• Ouvrages, revues
• Spirales, ressorts et tourbillons, Elizabeth AMAZLLAG-AUGE, zigzart, Centre Pompidou,
• Voyage dans un tableau de Picasso, Palette
• Quelle taille ont les chefs d’oeuvre ? – L’échelle de l’art, Loïc de GALL, Edition Palette,
2007
• Fadweard Muybridge 55, Paul HILL, collection Phaidon, Paris, 2001
• Mondrian avant 1914, les chemins de l’abstraction, 2002
• Clefs pour enseigner l’histoire des arts, cycle 3, le XIXème siècle, SCEREN CNDP
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Consulter le site www.numeridanse.tv
DVD du spectacle Henriette et Matisse, Michel Kelemenis
DVD collection images de la culture
Danse et Degas, 2003, Durée : 54 mn
À l'occasion de l'exposition éponyme du Detroit Institut of Arts, Mischa Scorer, qui a luimême beaucoup filmé la danse, explore le rapport privilégié que Degas a entretenu avec cet
art. La vie du peintre défile au gré de ses toiles, de moments à l'Opéra aujourd'hui et de
scènes de fiction de l'artiste dans son atelier. Aidés d'un commentaire off documenté, Richard
Kendall et Jill DeVonyar, commissaires de l'exposition, nous servent de guide. "Rien en art ne
doit ressembler à un accident, même le mouvement", note Degas (1834-1917), qui a consacré
plus de la moitié de son oeuvre à la danse. Ses audaces de composition, ses points de vue, la
variété de ses techniques ont étonné ses contemporains. À propos de son regard, Brigitte
Lefèvre, directrice de la danse à l'Opéra, évoque celui d’un photographe de presse ; Anne
Pingeot, conservatrice du musée d'Orsay, narre le scandale créé par la sculpture de la petite
danseuse. Les cours et les coulisses ont intéressé Degas plus que le faste des spectacles.
Certains détails de ses toiles permettent de repérer tel abonné ou tel Pygmalion surveillant
"sa" danseuse, une documentation précieuse pour reconstituer la vie de l'Opéra à cette
époque. Martine Kahane, directrice du service culturel, nous emmène à travers les couloirs et
les salles de répétition ; le va-et-vient entre les peintures et les danseuses, filmées en plein
exercice ou au repos, souligne le souci de réalisme du peintre. Boris France
Découverte d’une oeuvre (collection)
L’Angélus, 1986, durée 6 min, Gérard Frot-Coutaz
Le balcon, 1986, durée 5 min, Virginie Roux, Anne Soalhat
Le cirque, 1986, durée 6 min, Jean Rabaté
La femme à la cafetière, 1989, durée 7 min, Bob Wilson
Gustave, 1987, durée 7min, Régine Chopinot
Quai Bourbon, 1986, durée 6 min, Luc Riolon
Les raboteurs, 1988, durée 8 min, Cyril Collard, Angelin Preljocaj
Cette série commandée par le Musée d’Orsay propose la relecture d’une oeuvre de ses
collections à travers le regard original de créateurs contemporains.
Jaillissements – Isadora Duncan et Auguste Rodin, 1990, durée : 30 mn
Elisabeth Schwartz évoque Isadora Duncan, la danseuse aux pieds nus, dans un jeu de
correspondances entre la danse et l'oeuvre de Rodin. En de longs plans-séquences, la caméra
capte les solos successifs de la danseuse qui rencontre parfois des moniteurs vidéo intégrés
au décor.
La Loie Fuller, 1999, durée 9 min
Interprétée par Claire Duport, la Loïe Fuller d'Arnaud Esterez dispose de quelques minutes
pour irradier de sa présence l'espace d'un rêve, l'image d'une enfant qui dévale un escalier,
traverse une usine, puis atterit sur un plateau de théâtre dont le décor se prolonge en
coulisses. C'est une rêverie, brutalement happée par la réalité, un songe fatalement
interrompu. La fascination provoquée par l’ondulation des voiles qui firent d’elle « la » Loïe
Fuller habite chaque composante de ce court-métrage aux faux airs de fable, tant la caméra
reste captivée par le ressort invisible qui actionne chaque mouvement de corps, de tissu et de
lumière. Illusion et transformation permanente du paraître.
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