Conseils et trucs pour PME: La sécurité humaine et les médias
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Conseils et trucs pour PME: La sécurité humaine et les médias
Janvier 2011 L’utilisation des médias sociaux en affaire Conseils et trucs pour PME: La sécurité humaine et les médias sociaux J U L I E L a S O M M AI R E : E-réputation Sécurité Facebook Chronique de Corinne Guimont Découverte de Micheline Bourque Hommage à Robert J. Mailhot (19772010) Présentation des collaboratrices H O R N C O N M . A L Qu’est-ce que l’eréputation 2 Cinq étapes pour sécuriser son compte Facebook 2 Interrogations sur l’insécurité des médias sociaux 3 Kréavie ou l’art de grandir par le Web 2.0. 4 Quand le deuil passe par les médias sociaux 5 Merci au « Chirurgien des mots » 5 Nos collaboratrices 6 L T A N T E , s é c u r i t é h u m a i n e s u r m é d i a s s o c i a u x Julie Horn, Fondatrice D A N S CE N U M É R O : S U a sécurité humaine sur les médias sociaux, c’est l’utilisation de l’information obtenue auprès d’êtres humains afin de commettre des méfaits malveillants et criminels. Elle englobe également la gestion de l’information des entreprises qui utilisent les médias sociaux pour renforcer leur marché, leur visibilité et leur service à la clientèle ainsi que la gestion de l’information diffusée par leurs employés et leurs familles qui pourrait avoir des conséquences sur leur sécurité et celle de leur employeur. nisation. Toutefois, une compréhension générale des problématiques possibles et quelques vérifications de base vous permettront de vous ajuster et de faire fluctuer vos interventions virtuelles. C’est dans cette perspective que ce deuxième bulletin de « trucs et astuces pour PME » s’est construit. Au-delà de la sécurité, nous voulions aussi persévérer dans l’objectif de vous présenter des entreprises d’ici qui utilisent les médias sociaux d’une belle façon! Dans ce numéro, nous insisterons sur l’importance de comprendre que le manque d’information, le manque d’éducation et les modifications constantes des règles de sécurité et des paramètres de confidentialité des différents médias sociaux peuvent devenir des obstacles à la «bonne santé virtuelle» de votre orga- r e c o n n a î t r e q u i Vous cherchez un consultant, un professionnel, un employé ou tout simplement quelqu’un pour vous aider dans l’utilisation des médias sociaux pour votre entreprise. Mais voilà! On trouve de tout et du « n’importe qui » sur le Net! Alors, comment reconnaître ceux qui nous mentent de l e s Finalement, je tiens à remercier nos deux nouvelles collaboratrices pour ce numéro: Mme Micheline Bourque et Mme Corinne Guimont. Merci à vous deux!!! Et, merci à vous de nous lire! Julie Horn :) u n e p e r s o n n e m e n t ! ceux qui ont une compétence réelle? 1- Si la personne agit comme si elle connaissait la vérité en toutes choses: Soyez prudent! Personne ne connaît l’avenir. 2- Si on vous promet la lune, le ciel et la terre...Fuyez! Une personne compétente sait que le web est en constant changement, évolution et progression. 3– Si la personne vous dit avoir 20 ans d’expérience sur les médias sociaux...Et bien...Riez! Parfois, les menteurs ne réalisent pas ce qu’ils racontent! :) P a g e 2 L a s é c u r i t é C o n s e i l s e t tr u c s p o u r P ME : h u m a i n e e t l e s m é di a s s o c i a u x Q ’ e s t - c e q u e l ’ e - r é p u t a t i o n e t p o u r q u o i l ’ u t i l i s e r ? L ’e-Réputation est la vérification de ce qui s’écrit et de ce qui se dit sur son identité virtuelle. Il y a deux façons de voir l’utilité de l’e-réputation: leur marché cible, améliorer leur service à la clientèle, etc. C’est aussi pour réaliser et diminuer l’impact des clients insatisfaits et mécontents. 1– On veut vérifier ce qui se dit sur les médias sociaux à propos de son identité virtuelle. Dans le second cas, il s’agit surtout de déjouer les personnes malveillantes qui utiliseraient le vol d’identité pour faire du tort à l’entreprise ou qui utiliseraient le web pour diffamer ou faire une mauvaise publicité (ex. ancien employé mécontent), etc. C’est aussi l’occasion de faire un bilan de la concurrence et de voir comment ils se positionnent face à votre propre entreprise. Certaines pratiques douteuses de la concurrence peuvent aussi être découvertes via l’eréputation. 2– On veut savoir qui utilise la même identité virtuelle que la sienne et comment ils s’en servent afin de déterminer les conséquences sur soi. Dans le premier cas, l’objectif rencontré par les entreprises est de savoir comment leur identité est reconnue sur le web. Cela, pour améliorer leur stratégie virtuelle, avoir une meilleure idée des améliorations à apporter pour maximiser leur stratégie commerciale auprès de p o u r l a Par exemple, certaines entreprises peu- vent offrir une compensation financière pour que des « supposés clients » indiquent, sur les médias sociaux, combien ils sont insatisfaits des services ou des produits des concurrents directs. Il y a plusieurs façons de procéder à une e-réputation. Ce peut être par le biais d’une veille générale, courte ou par le biais d’une recherche plus précise qui demande l’aide d’une personne qualifiée. Peu importe la façon de procéder, elle doit refléter vos besoins et vos objectifs internes liés à votre engagement sur les médias sociaux. N’hésitez pas à demander de l’aide à un professionnel. Toutefois, assurez-vous de signer un contrat de confidentialité. c i n q é t a p e s s i m p l e s c o n f i g u r a t i o n d e v o s p a r a m è t r e s d e s é c u r i t é f a c e b o o k S ur Facebook, il est assez simple de modifier vos paramètres de sécurité afin de rendre accessible ou non certaines de vos informations personnelles. Malheureusement, peu de personnes sont conscientes de ces modalités qui peuvent réduire le nombre de données accessibles à tous sur vous, votre famille et vos amis. Voici 5 étapes simples à faire pour obtenir la gestion minimale de vos informations personnelles. 1– Ciquez sur compte (en haut à l’extrême droite) 2– Cliquez sur Paramètre de confidentialité (liste déroulante) 3– Cinq choix s’offrent à vous : A) Tout le monde (sécurité très faible) B) Amis et leurs amis (sécurité minimale) Cliquez sur le choix qui vous convient le mieux. Vous trouverez les explications de Facebook sur ces différents choix dans « contrôle de vos information via Facebook » 4- Ensuite, cliquez sur Applications et sites web: Modifiez vos paramètres (complètement en bas à gauche). Cela modifiera vos paramètres de sécurité liés aux applications gratuites et aux sites web externes qui utilisent vos informations Facebook. Très importante et souvent oubliée, cette étape de sécurité est essentielle pour savoir quels programmes ont accès à vos informations personnelles. 5– Cliquez sur Modifier vos paramètres pour sécuriser: A) Les applications que vous utilisez C) Amis seulement (sécurité forte) B) Les informations accessibles par l’intermédiaire de vos amis D) Recommandé (sécurité recommandée par Facebook) C) Les activités liées aux jeux et applications E) Personnalisé (Vous êtes libres de mélanger tous les types de sécurité selon vos besoins) D) La personnalisation instantanée E) La recherche publique P a g e 3 L a s é c u r i t é C o n s e i l s e t tr u c s p o u r P ME : h u m a i n e e t l e s m é di a s s o c i a u x C h r o n i q u e d e C o r i n n e : I n t e r r o g a t i o n s s u r l ’ i n s é c u r i t é m é d i a s s o c i a u x Par Corinne Guimont L orsqu’on navigue sur Internet nous avons tous un certain sentiment de sécurité. Nous sommes chez nous ou au bureau, dans un cadre précis et réconfortant. On oublie parfois que dès que nous entrons dans le cyberespace, les possibilités deviennent infinies, les règles disparaissent, les lois sont contournées. Tout devient public, ouvert et ce, peu importe votre protection individuelle. Vous n’êtes plus seuls lorsque vous ouvrez des pages et naviguez d’un site à l’autre. Vous laissez des traces partout, vous devenez repérable et vos actes engendrent des conséquences qui sont parfois beaucoup plus tangibles que vous ne le souhaiteriez. Même si l’Internet est un concept flou et vague et que nous avons de la difficulté à le cerner dans son immensité, il existe des problématiques de sécurité humaine bien réelles qui ne feront que s’accentuer au courant des prochaines années. C’était d’ailleurs le sujet d’une conférence tenue par Julie Horn, spécialiste de la sécurité humaine sur les médias sociaux lors du dernier Web2biz à Laval en novembre dernier. Présentée à des entrepreneurs, la conférence « La gestion du risque humain sur le web » a été comme un choc pour la plupart des personnes présentes. Tout au long de la soirée, on pouvait lire la stupeur sur les visages et les silences en disaient long sur l’ampleur des problématiques que nous faisait découvrir Mme Horn. une source importante de propagation d’idées qui peuvent déboucher sur une escalade de comportements problématiques que ce soit l’exposition d’armes, de sectes, de groupes, d’idées provocantes, le visionnement d’agressions, de meurtres ou de viols réels. Tout d’abord, elle a expliqué clairement que personne n’est C’est comme si le web permetanonyme sur le web et qu’il est tait à des personnes et groupes assez simple de malveillants et crimiretracer un profil d’aller plus loin “Il faut éviter de nels et ce, même si dans leurs comportevous utilisez des se lancer sans ments violents ou expseudonymes. trêmes. préparation en Selon elle, un faux Tout ceci est désorpensant que le mais accessible plus s ent im ent de confiance s’instal- développement de facilement qu’auparale chez l’utilisateur vant et ne reste pas réseaux sur le web du web. «On peut que dans le virtuel. On tout retracer, l’aest magique et se sert notamment du nonymat n’existe web pour du recruteque rien ne peut ment ou pour établir pas» précise-t-elle. Elle mentionne par nous atteindre.” des réseaux de toutes exemple, qu’on ne même à connoJulie Horn sortes peut pas tout dire tation illégale ou persur les médias verse. Mme Horn avansociaux, encore moins lorsque ce que le web devient une vitrivous êtes une personnalité ne qui permet des échanges connue, cela a des répercussur des sujets bons et mauvais. sions immédiates et peut reElle expose également un autre présenter un problème de séphénomène, celui du choc des curité pour la personne qui cultures. Plusieurs valeurs se déclare ces choses, commencôtoient sur Internet et peuvent te-t-elle. parfois amener à entretenir une Comme l’Internet est accessiculture de haine envers un peuble à un nombre important de ple ou une ethnie. Elle précise personnes, on augmente ainsi qu’on rencontre de fortes difféle risque de tomber sur de rences culturelles que se soit l’information qui n’a rien d’anoau niveau des croyances, mais dine. Mme Horn explique, enégalement des actions qui peutre autres, que les vidéos sont vent choquer certains d’entre d e s nous, notamment l’utilisation de la violence envers les enfants qu’elle nous a fait voir à travers un vidéo tout simple et facilement accessible. Évidement, l’Internet expose l’utilisateur non seulement à voir des choses qui peuvent le troubler, mais également à subir l’intrusion dans sa vie privée, particulièrement si ce dernier n’est pas prudent sur les réseaux sociaux en donnant de l’information sur lui, sa famille, son travail, etc. D’autres types de menaces existent comme: la cyberi nt im i dat i on, l e cy ber harcèlement tout comme les cyber-prédateurs qui utilisent le web pour trouver des victimes ou assouvir leurs besoins. Comme le mentionne Mme Horn, l’Internet devient un vaste terrain de jeu. Le but n’est évidemment pas de ne plus utiliser le web ou de devenir paranoïaque mais davantage d’être prudent et au courant que ces risques existent et qu’ils sont malheureusement bien réels. Mme Horn, suggère que, notamment dans le cas d’une entreprise, il faut déterminer les risques qui peuvent nous atteindre, cerner l’information sensible qui doit rester confidentielle et se doter, par exemple, d’une politique interne afin d’encadrer les activités pratiquées sur le web, particulièrement avec les médias sociaux. L ’ u ti l i s a t i o n d e s m é di a s s o c i a u x en a f fa i r e P a g e Grâcieuseté D o s s i e r d é c o u v e r t e : K r é a v i e o u l ’ a r t d e g r a n d i r l e W e b 2 . 0 . Par Micheline Bourque K réavie est une jeune entreprise connue des foodies (ie 2capricieux) de Montréal. At Home with Kim Vallée y a fait mention plusieurs fois. Pour ma part, c'est Diane Bourque qui m'a filé l'hyperlien pour référence dans le contexte de mes chroniques PME Web 2.0. L'entreprise m'a toute de suite intéressée, une entreprise fondée par une femme, n'ayant pas pignon sur rue, et ayant intégré une extension pour le commerce en ligne à leur site Wordpress. J'avais envie de connaître son histoire. Kréavie, cadeaux de bouche. Cadeaux comme dans chocolats, biscuits, guimauves, tartinades et confits. Kréavie propose aussi une variété de services qui tournent autour du cadeau «de bouche» et de la table 'sucrée' qui s'avère bien apprécié par exemple lors de mariages, d'événements corporatifs. Le concept de 'sweetable' est une de leurs spécialités. Tout cela a l'air bien bon, mais la passion derrière l'écran, c'est Leslie Passerino, fondatrice, avec qui je me suis entretenue récemment. Découvrir le Web 2.0 par l'expérience N'ayant pas pignon sur rue, le Web 2.0 a permis à l'entreprise de prendre un nouvel élan et d'en explorer différentes facettes. Intégrer une boutique en ligne à leur site a été un élément qui présentait beaucoup d'intérêts au début, mais qui, avec le temps, ne s'est pas révélé comme le principal bénéfice du Web 2.0 pour Kréavie. «Avec le Web, on a pu joindre un public beaucoup plus large qu'on ne l'imaginait. On s'est donc retrouvé avec des commandes de chocolats pour des clients à Vancouver et en Europe. C'est bien, mais nous n'avions pas prévu cet aspect. Il faut donc revoir les prix, la li- vraison etc.». Avant de créer une boutique en ligne, il faut penser à beaucoup d'aspects. En ligne veut dire visible aux yeux du monde entier. Cela veut aussi dire gérer les commandes, les livraisons, etc. Bref, il faut bien prévoir le processus de A à Z. Le blogue, par contre, a été une belle découverte pour l'entreprise car c'est par cette plateforme que l'on engage la conversation avec sa clientèle et qu'on apprend à la connaître davantage. « Auparavant, on avait un site très corporatif, voir masculin, alors que notre clientèle est principalement constituée de femmes. On a donc tout changé notre image et notre site pour qu'ils reflètent mieux notre clientèle. Le Web 2.0 nous permet d'échanger avec nos clients. Les gens aiment voir de belles images, qui présentent bien les produits. Ils veulent tout connaître du chocolat. Notre site, en particulier notre blogue, nous permet de donner cette information à nos visiteurs et à nos clients ». Assimiler le Web et s'engager envers son public Pour refaire leur image et leur site, Leslie n'a pas hésité à faire appel à une professionnelle du marketing. En achetant des blocs d'heures, cela lui permet d'être en consultation régulière avec elle et de faire évoluer son entreprise étape par étape. De plus, Leslie a eu la brillante initiative de se créer un «comité de sage» dont elle sollicite l'avis sur toutes sortes de sujets, que ce soit le développement de produits, son site web, sa présence sur les réseaux sociaux. Bref, l'entreprise est en constante mutation. Assimiler le Web fait partie de cette mutation. Plus on est présent sur le Web, plus on en apprend et plus les visiteurs et clients en apprennent sur nous. «Découvrir ce qui va intéresser notre public, c'est important. Il faut s'engager dans ce processus et le faire. On veut être près de nos clients». Kréavie a donc augmenté sa présence Web en intégrant les médias sociaux. Vous pouvez suivre le blogue de Kréavie, vous pou- 4 p a r vez devenir adepte de leur Page Facebook (Kréavie), ou vous abonner à leur compte Twitter (Kreavie). Mme Passerino publie très régulièrement sur son blogue et sur les réseaux sociaux qu'elle a choisis. Pour son blogue, Mme Passerino -Grâcieusetétravailler avec Wordpress n'a pas été difficile à faire et l'outil lui permet d'ajouter du contenu à sa guise, où et quand elle le veut. L'authenticité, le nouveau besoin à combler «Les gens veulent de l’authenticité et nous on veut connaître les gens. L'authenticité et la transparence, c'est ce que les gens recherchent le plus. Ils veulent nous connaître comme personne, les valeurs qui nous animent». Je suis tout à fait d'accord avec Leslie. Je m'attends à ce qu'on entende de plus en plus parler de 'Leslie Passerino', parce qu'elle est engagée envers sa communauté. Elle a très bien compris que pour faire des affaires aujourd'hui, il faut développer des relations durables avec les clients et pour ça, il faut être présent, leur parler de ce qui les intéresse, leur faire découvrir des choses. Petit aparté, je crois que Kréavie a une très grande longueur d'avance sur Geneviève Grandbois à cet effet. GG a toujours un site statique, et n'a pas vraiment de présence sur le Web. Comparez les deux sites et faites moi part de vos commentaires. C'est étonnant la différence. La leçon de cette histoire, faire le virage vers le Web 2.0, c'est un processus, un parcours dans lequel on s'embarque pour apprendre et découvrir. Il faut y mettre du temps, y mettre du soi. Il n'y a pas de fin, mais une évolution constante qui enrichit les entreprises qui s'y mettent. Bravo et merci à Leslie! Beau travail et que ça continue... P a g e 5 L ’ u ti l i s a t i o n Q u a n d l e J e naviguais sur Facebook à la recherche de sujets quelconques à traiter dans un de mes articles et voilà que je m’étonne de jeter un coup d’œil à une publicité Facebook «vos amis ont retrouvé leurs amis grâce à cette application». Tout à coup, je me souviens que ça fait un bail que je n’ai pas eu de nouvelles de mon ami qui trône sur cette pub.! Je clic sur son profil, savoir comment il va pour aller lui écrire un gentil mot sur son mur...un peu pour m’amuser, un peu pour l’agacer. Surprise! Refus d’y croire! Incrédule! Non! Impossible! Colère! Elle n’est pas drôle la blague de ses amis! Je sens mon cœur s’affoler, chavirer! Je me jette dans Google pour savoir la vérité! Non! Impossible...il n’y a pas si longtemps on rigolait sur MSN...NON! Je ne veux pas!!! Mais pourtant si...il est décédé, il s’est enlevé la vie. Les journaux me le prouvent. À 33 ans, lui qui me semblait toujours une personne de bonne humeur, quittait sa vie de façon...si tragique...si tristement. Comment lui rendre hommage? Je n’ai « d e u i l d e s p a s s e p a r s o c i a u x m é di a s l e s pas pu aller à ses funérailles, je n’ai pas pu lui dire un dernier adieu...Alors, je m’engage ici, à cet instant, à ne pas passer sous silence ce qu’il fut: Mon ami! “Sur les routes du désir je m’invente auto-stoppeur Ma langue trafiquée est une bombe“ Robert J. Mailhot était mon ami. Un homme généreux, toujours souriant et toujours prêt à aider son prochain. Il fut mon partenaire de danse pendant plusieurs mois et un confident parfois. Voilà comment je me souviens de lui. Apprendre que l’on a perdu quelqu’un sur les médias sociaux, plusieurs mois après la tragédie est une réalité d’aujourd’hui. Comment gérer les comptes d’une personne qui n’est plus? Que faire avec ses œuvres? Comment annoncer la mort à ses amis des réseaux sociaux? Il est important, selon moi, de parler à ses proches de ce que l’on souhaite faire de ses informations web lors de son décès. Robert J. Mailhot M e r c i C h i r u r g i e n a u : d e s m o t s s o c i a u x en a f fa i r e m é d i a s Personnellement, je remercie les proches de mon ami d’avoir laissé ouvert certains de ses comptes parce que je ne l’aurais pas su...parce qu’ils sont devenus une fenêtre de recueillement pour ses proches de partout dans le monde. Parce que j’ai pu lire des souvenir et des songes de ceux qui l’aimaient. Et vous, entrepreneurs! Que feriezvous si vous découvriez sur les médias sociaux qu’un de vos employés ne va pas bien, qu’il vit un deuil ou qu’il est sous le choc de la découverte de la mort d’un ami, même si sa mort remonte à plusieurs mois? Aujourd’hui, les médias sociaux permettent une diffusion de l’information assez importante pour que tous et chacun puisse savoir ce qui se passe dans la vie de ceux branchés. Il est clair que cela a et aura des impacts sur l’ensemble des personnes qui passent un temps considérable avec nous comme travailleurs, partenaires, employés et collègues. Pensez-y bien...Que feriez-vous ? » Ses œuvres littéraires: D'aube et de torpeur, poésie, Écrits des Hautes-Terres, 2001. Naufragé de l'heure bleue, poésie, Écrits des Hautes-Terres, 2006. Motel éternité, poésie, Écrits des Forges, 2010. Ses oeuvres de vie: Robert était chirurgien. Il n’a sans doute pas passé assez de temps sur terre, mais il a contribué à sauver plusieurs vies. C’est une de ses plus grandes oeuvres qu’il est important de souligner. P a g e 6 L a N o s s é c u r i t é C o n s e i l s e t tr u c s p o u r P ME : h u m a i n e e t l e s m é di a s s o c i a u x c o l l a b o r a t r i c e s Grâcieuseté “Les petites entreprises M i c h e l i n e B o u r q u e ont tout à gagner d’une présence web dynamique. Je leur donne les conseils dont ils ont À son compte depuis plus de 15 ans, Micheline Bourque s’intéresse aux défis que vivent les petites entreprises face à l’arrivée du Web social. Afin de les aider à intégrer certains de ces nouveaux outils et à démystifier cet univers, elle leur propose des services de coaching et de formation adaptés à leurs besoins. Son approch e cherche à encourager les petites entreprises à passer à l'action en se servant d'exemples concrets et d'exercices pratiques qui leur permettent de choisir des stratégies adaptées à leur réalité. Bilingue, Micheline Bourque a réalisé une variété de mandats au sein de grandes entreprises au Québec. Récemment, elle a établi un partenariat C o r i n n e Journaliste Courriel: [email protected] Twitter: ContesNouvelles Blogue: Les chroniques de Corinne C orinne Guimont est une politologue de formation, spécialisée en relations internationales qui a, à son actif, de nombreux domaines d’expertises et d’expériences avec différentes communautés. Un cheminement qui l’a amené à toucher plusieurs domaines de l’écriture et univers, passant avec Elle collabore également à divers projets de recherche marketing avec différentes firmes canadiennes de renom en sa capacité d’anim atrice de groupes de discussion. besoin pour agir et profiter de cette experience” Micheline B. Micheline Bourque Consultante en marketing 514-637-6912 Courriel: [email protected] Site web http://michelinebourque.com Twitter http://twitter.com/MissMisc Page Facebook : http://facebook.com/Michelinebourque.Market ingsurMesure LinkedIn: http://ca.linkedin.com/in/michelinebourque Skype: michelinebourque G u i m o n t facilité de la réalité au monde de l’imaginaire. Auteure, scénariste, animatrice littéraire, mentor et journaliste, cette artiste des mots écrit avec passion. Le métier de journaliste s’est imposé dans les dernières années et a acquis un intérêt particulier pour elle, que ce soit pour les artistes émergents, le web, l’environnement ou les questions sociales et politiques. Cette politologue apporte toujours un regard analytique et précis sur les sujets qui la touchent et l’interpellent. Oeuvrant autant dans le milieu des Grâcieuseté Corinne Guimont en formation Web 2.0 avec Détail Formation, qui offre des programmes adaptés aux commerces de détail. arts, des médias, du social que de l’entreprenariat, aucun sujet ne lui résiste. Pouvant autant rendre compréhensibles et simples des problématiques complexes ou trouver des voies pragmatiques à des situations nébuleuses, elle se fait un point d’honneur à toucher le plus de personnes possible par son art qu’est celui de l’écriture. Que ce soit pour soutenir un projet, encadrer des procédures, diffuser une nouvelle ou faire connaître un artiste. Polyvalente, on peut autant la voir dans le journalisme écrit papier ou web, le théâtre, la télévision ou les courts métrages. RETROUVEZ NOUS SUR : WWW.JULIEHORN.CA Julie Horn Consultante, M.A est une entreprise personnelle qui a pour mission de créer un environnement sécuritaire dans l’utilisation des médias sociaux pour les entreprises, les organismes et les professionnels au Québec en leur fournissant des outils qui instaureront un sentiment de sécurité entre les utilisateurs et leurs clients en ce qui a trait à la sécurité de l'information. J U L I E H O R N C O N S U L T A N T E , M . A Courriel: [email protected] Twitter: http://twitter.com/julie_horn Linkedin: http://ca.linkedin.com/in/juliehorn Notre entreprise offre trois services: 1. Des services d’expertise 2. Des services de gestion-conseil 3. Des services de formation Page Facebook: http://twurl.nl/ivpy1t Pour plus d’information, veuillez contacter Julie Horn par courriel à [email protected] ou via notre blogue « L’homme et sa sécurité doivent constituer la première préoccupation de toute aventure technologique » Albert Einstei www.juliehorn.ca À l a r e c h e r c h e d e c o l l a b o r a t e u r s e t d ’ a n n o n c e u r s Nous sommes toujours à la recherche de collaborateurs pour écrire L’Association des professionnels de la communication et du marketing présente: F o r m a t i o n e n c y b e r c r i m i n a l i t é des articles sur des sujets d’intérêt ou faire des reportages sur des entreprises québécoises innovantes et créatives. Avec Julie Horn Nous recherchons également des annonceurs pour notre bulletin consacré aux PME québécoises francophones. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos coordonnées! Informations disponibles sur le site de l’APCM