Vaccin fièvre jaune
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Vaccin fièvre jaune
FAITS ET CHIFFRES LA FIEVRE JAUNE, UN ENJEU DE SANTE PUBLIQUE SANOFI PASTEUR EST ENGAGE DANS LE COMBAT CONTRE LA FIEVRE JAUNE La fièvre jaune est une maladie hémorragique virale aiguë et grave transmise par des moustiques infectés. Il n’existe aucun traitement curatif contre la fièvre jaune. Le traitement vise seulement à réduire les symptômes pour le confort du patient mais n’empêche pas l’évolution de la maladie qui peut être mortelle. 1 Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la vaccination est le moyen de prévention le plus efficace contre la fièvre jaune. ² Le vaccin Sanofi Pasteur produit en France : est utilisé depuis plus de 30 ans est enregistré dans plus de 100 pays avec plus de 300 millions de doses distribuées aux résidents et voyageurs fournit des niveaux élevés de protection contre la fièvre jaune chez les enfants et les adultes est un vaccin pratique, nécessitant une seule injection, facile à utiliser est préqualifié par l'OMS pour l'achat de doses de vaccin par les organismes des Nations Unies. ³ Sanofi Pasteur a investi de manière significative dans la production du vaccin contre la fièvre jaune pour : offrir la présentation la plus appropriée afin d'optimiser les campagnes de vaccination augmenter sa capacité de production pour répondre à une demande accrue confirmée en 2011 Depuis 2003, Sanofi Pasteur fournit chaque année la majorité des 6 millions de doses de vaccin contre la fièvre jaune pour le stock de réserve financé par l’Alliance globale pour les Vaccins et l’Immunisation (GAVI) afin de lutter contre les épidémies africaines.4 Sanofi Pasteur est l’un des partenaires clés de l’Initiative fièvre jaune qui effectue un effort de prévention vaccinale. 5 1/4 LA VACCINATION, LE MOYEN DE PREVENTION INDISPENSABLE L’OMS recommande pays endémiques : 2 pour les L’intégration du vaccin contre la fièvre jaune au programme national de vaccination de l’enfant ; La mise en œuvre de campagnes de vaccination préventive pour protéger les groupes réceptifs plus âgés ; La vaccination pour les voyageurs à destination et en provenance d’une zone à risque. Pour soutenir la vaccination contre la fièvre jaune, plusieurs initiatives à l’échelle internationale ont été développées : 1 La mise en place d’un stock d’urgence de vaccin fièvre jaune pour pouvoir riposter rapidement aux flambées épidémiques qui se déclarent dans les pays à haut risque. La création de l’Initiative fièvre jaune qui constitue un effort de vaccination préventif conduit par l’OMS et soutenu par l’UNICEF et les gouvernements nationaux. Cette initiative recommande : D’inclure le vaccin fièvre jaune dans les vaccinations de masse dans les zones à haut risque pour les personnes de toutes les classes d’âge à partir de 9 mois, Et de maintenir la surveillance et la capacité de riposte aux flambées épidémiques. 2/4 La lutte contre les moustiques est indispensable jusqu’à ce que la vaccination fasse effet. 1 En effet, le risque de transmission de la fièvre jaune peut être réduit dans les zones urbaines en éliminant les gîtes larvaires potentiels des moustiques. L’application de pulvérisation d’insecticide pour tuer les moustiques adultes lors des épidémies urbaines, associées à des campagnes de vaccination d’urgence, permettent de réduire, voire d’interrompre, la transmission de la fièvre jaune, permettant ainsi de gagner du temps pour que les populations vaccinées développent leur immunité. A PROPOS DE LA FIEVRE JAUNE 1 La fièvre jaune est transmise par des moustiques infectés. Le terme « jaune » fait référence à la jaunisse présentée par certains patients. Il existe trois types de cycles de transmission de la maladie : selvatique, rural et urbain. Une fois que l’on a contracté le virus, la période d’incubation dans l’organisme est de 3 à 6 jours et est suivie de la maladie, qui peut présenter une ou deux phases : La phase aiguë : Elle provoque en général de la fièvre, des douleurs musculaires (dorsalgies, des céphalées), des frissons, une perte de l’appétit, des nausées ou des vomissements. Ensuite, la plupart des patients voient leur état s’améliorer et leurs symptômes disparaissent au bout de 3 à 4 jours. 3/4 La phase « toxique » : 15% des patients présentent une deuxième phase suivant la rémission initiale. Une fièvre élevée se réinstalle et plusieurs systèmes organiques sont touchés. Le patient présente rapidement un ictère (jaunisse) et se plaint de douleurs au niveau de la bouche, du nez, des yeux et de l’estomac. Lorsque c’est le cas, on voit apparaître du sang dans les vomissements et les fèces. La fonction rénale se détériore. La moitié des malades présentant cette phase décède dans les 10 à 14 jours, et les autres se remettent sans lésion organique importante. Références : 1 OMS site internet – Aide-mémoire Fièvre jaune, consulté le 01/09/2014 http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs100/fr/index.html 2 OMS site internet – Relevé épidémiologique hebdomadaire, consulté le 01/09/2014 http://www.who.int/wer/2003/en/wer7840.pdf 3 La préqualification de l’OMS est une étape réglementaire qui permet l’achat de vaccins par les organismes des Nations Unies (comme l’UNICEF ou l’OPS). Le but est d’aider les pays en développement à assurer et améliorer leur accès à des vaccins contre des maladies à forte charge de morbidité qui répondent aux normes internationales de qualité, de sécurité et d’efficacité. 4 Responsabilité sociale de l’entreprise Sanofi Pasteur site internet – Fièvre jaune, consulté le 06/02/2013 http://reportingrse.sanofi.com/web/patient_fr/acces_sante/maladies_transmissibles/fievre_jaune# 5 OMS site internet – Yellow Fever Initiative brochure, consulté le 01/09/2014 http://www.who.int/csr/disease/yellowfev/YFIbrochure.pdf Mise à jour Septembre 2014 CONTACT : Relations Presse Monde Alain Bernal T. +33-(0)4-37-37-50-38 [email protected] www.sanofipasteur.com 4/4