Problèmes de performances Stratégie de résolution

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Problèmes de performances Stratégie de résolution
Accélération des services de fichiers sur le WAN
Le protocole Common Internet File System (CIFS) de Microsoft est le protocole sous-jacent utilisé pour transporter les
fichiers entre les serveurs et les clients (utilisateurs) dans toute l'entreprise. Il s'agit du protocole de partage de fichiers le
plus utilisé actuellement sur les réseaux. Il facilite le transport des fichiers des applications Microsoft Office (telles que Word,
Excel et PowerPoint) et de la quasi-totalité des fichiers stockés auxquels les utilisateurs ont besoin d'accéder, notamment les
fichiers CAD et les graphiques. Le protocole CIFS fonctionne toutefois moins efficacement sur les liaisons WAN en raison d'une
latence plus élevée.
Problèmes de performances
À l'époque où le protocole CIFS a été développé, les utilisateurs et
les serveurs coexistaient sur le LAN et la majorité du trafic réseau
avait lieu en local pour l'utilisateur. Dans ce type d'environnement,
le protocole CIFS fonctionne plutôt bien. Cependant, deux
tendances modifient actuellement les schémas de trafic CIFS et
leur impact sur le réseau. Premièrement, la tendance actuelle
de consolidation des serveurs entraîne la centralisation des
applications et des fichiers, loin de la succursale et des utilisateurs
distants. Deuxièmement, à l'inverse de cette centralisation des
serveurs de fichiers, les employés sont de plus en plus dispersés
géographiquement, travaillant souvent à grande distance des
applications et des fichiers dont ils ont besoin pour être productifs.
Comme conséquence de ces modifications fondamentales de la
répartition du personnel et de la gestion du centre de traitement
des données, le trafic CIFS parcourt des distances de plus en
plus longues sur le WAN. Cela représente un défi de taille en
matière de performances pour les responsables informatiques
d'aujourd'hui, et ce pour trois raisons.
En premier lieu, le protocole CIFS est un protocole « bavard », qui
nécessite souvent des centaines d'allers-retours entre le serveur de
fichiers et l'utilisateur pour faire aboutir les plus simples requêtes.
Ces allers-retours sont imperceptibles sur un réseau LAN, mais
ils contribuent aux latences élevées qui existent sur les WAN et
ralentissent ainsi significativement les services de fichiers.
Ensuite, pour empêcher la perte de données lorsqu'un utilisateur
travaille sur un fichier, de nombreuses applications effectuent
ponctuellement des sauvegardes automatiques du travail en
cours. Le protocole CIFS se comporte conformément à sa
conception, en renvoyant des mises à jour complètes des fichiers
au serveur. Bien que cette méthode préserve l'intégrité des
fichiers, elle amplifie la congestion du WAN et augmente les
délais de transport car le protocole CIFS transporte une quantité
significative d'informations redondantes.
Enfin, la bande passante WAN est clairement plus limitée et
coûteuse que la bande passante LAN. Ainsi, avec l'augmentation
du nombre d'utilisateurs et du trafic des applications sur les
liaisons WAN, les responsables informatiques sont soumis
à la pression grandissante des prix et des performances. La
résolution du problème par l'allocation de bande passante
supplémentaire s'avère onéreuse et incapable de régler la
question de la latence pour les utilisateurs du protocole CIFS.
La répercussion concrète des problèmes de performances du
protocole CIFS se manifeste par un temps de réponse d'une
lenteur inacceptable pour les utilisateurs distants. Les délais
varient en fonction de la taille du fichier, de la liaison WAN et
d'autres variables. Lorsque ce « temps d'attente » est cumulé
pour des centaines d'utilisateurs répartis sur des dizaines de
sites, la question des performances du protocole CIFS devient
un problème de productivité critique pour l'entreprise et les
utilisateurs, qui doit être résolu.
Stratégie de résolution
La solution au problème du protocole CIFS est la mise en place
de plusieurs technologies d'optimisation WAN fonctionnant
conjointement pour restaurer rapidement et facilement les
performances des applications, améliorer le temps de réponse et
récupérer la bande passante WAN, et ce sans avoir à poursuivre
le cycle des mises à niveau coûteuses du WAN. Ces technologies,
généralement déployées grâce à des dispositifs d'optimisation
intelligents, sont les suivantes :
Optimisation du protocole
-> Si elle est mise en œuvre correctement, l'optimisation du
protocole peut augmenter immédiatement l'efficacité du
protocole CIFS sur le WAN en réduisant de façon significative
le nombre d'allers-retours synonymes de perte de temps
entre les serveurs de fichiers et les utilisateurs distants.
Pour ce faire, vous devez « paralléliser » le processus de
communication en série normal (et inefficace) du protocole,
tout en maintenant la transparence pour l'utilisateur et le
serveur de fichiers. La verbosité du protocole est éliminée
car les requêtes et les accusés de réception sont regroupés
et envoyés sous forme de transfert en masse. Cette
technique améliore immédiatement les temps de réponse,
particulièrement sur de longues distances.
Mise en cache d'octets
-> Comme indiqué précédemment, le protocole CIFS renvoie
automatiquement des mises à jour répétées et périodiques du
fichier complet au serveur. Si le fichier est volumineux, cette
opération réduit significativement les performances du WAN.
La mise en cache d'octets contribue à minimiser le problème.
Elle consiste à identifier le contenu répétitif dans le trafic des
applications, passant entre les caches des unités déployées à
chaque extrémité du WAN. Lorsque les fichiers sont mis à jour,
Accélération des services de fichiers sur le WAN
un jeton léger remplace et représente la grande quantité de
trafic non modifié, ce qui réduit significativement le volume de
transfert de fichiers. Le dispositif distant fait correspondre le
jeton avec le bloc de données d'origine, reconstitue le trafic et
l'envoie au serveur de fichiers pour sa mise à jour.
Mise en cache d'objets
-> La mise en cache d'objets stocke les objets d'application
réutilisables dans un cache local pour que tout utilisateur puisse
y accéder immédiatement en aval du dispositif. Cela réduit
considérablement la consommation de bande passante et la
latence associées aux services de fichiers, les rendant quasinulles. Les seules transactions traversant le WAN sont les
vérifications des droits d'accès et de la validité, qui veillent à ce
que la copie dans le cache soit bien à jour. Aucune autre solution
ne permet une telle amélioration de l'expérience utilisateur
sans réintroduction des problématiques de coût, de gestion
et de conformité associées aux serveurs de fichiers dans les
succursales distantes.
Gestion de la bande passante
-> La bande passante WAN étant coûteuse et limitée, elle doit être
gérée de manière proactive et avec soin. Les techniques de
gestion de la bande passante sont plus efficaces lorsqu'elles
sont basées sur des régles et politiques d'entreprise. Par
exemple, vous pouvez décider d'accorder aux utilisateurs
du bureau de New York une certaine quantité garantie de
bande passante et la plus haute priorité de trafic pour le
téléchargement des bons de commandes la dernière semaine
de chaque mois. Ce type de contrôle précis par règle permet de
récupérer la bande passante mal utilisée et de l'appliquer aux
utilisateurs et aux applications essentiels.
Compression
-> Les algorithmes de compression courants mis en place à la
volée peuvent également supprimer les informations superflues
et prévisibles du trafic avant la transmission. Cette suppression
est particulièrement utile lorsque les caches d'octets et d'objets
sont pleins.
La contribution de Blue Coat
Chacune des techniques décrites ici peut aider à optimiser les performances générales du WAN, et celles du
protocole CIFS et des services de fichiers étendus en particulier. Certaines de ces technologies sont proposées par de
nombreux fournisseurs ; cependant, seul Blue Coat offre les cinq fonctions d'optimisation WAN grâce à sa technologie
d'accélération brevetée MACH5. Il s'agit d'une fonctionnalité standard et parfaitement intégrée sur tous les dispositifs
Blue Coat ProxySG et ProxyClient Client pour les postes de travail.
Le graphique ci-dessous illustre une amélioration des performances du protocole CIFS, avec une vitesse multipliée
par 20 à 100, grâce aux solutions d'optimisation WAN de Blue Coat. Dans cet exemple, l'utilisateur accède à un simple
fichier PDF de 5 Mo sur une liaison T1 de 1,5 Mo. Les dispositifs Blue Coat offrent des gains de performances similaires
sur la plupart des types de fichiers volumineux.
Copie de fichiers CIFS
Accélération - À froid
Économies de bande
passante - À froid
Accélération - À chaud
Économies de bande
passante - À chaud
Blue Coat complète ces fonctionnalités d'optimisation WAN avec la meilleure sécurité du marché pour les
communications Web et avec des contrôles précis basés sur des règles, le tout intégré à la même gamme
de dispositifs d'accélération et de logiciels client. Pour plus d'informations sur les solutions Blue Coat
d'optimisation WAN, rendez-vous sur le site Web www.bluecoat.com ou contactez-nous au +33.130.57.74.17.
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