conclusion - Shodhganga

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conclusion - Shodhganga
CONCLUSION
165
Les medias font-ils l'opinion publique comme le denoncent
regulierement les responsables publics - hommes politiques ou
autres -, notamment ceux qui voudraient bien pouvoir peser sur
cette meme opinion publique et deplorent, impuissants, le pouvoir,
qu'ils jugent exorbitant, des journalistes en ce domaine ou, a
l'inverse, les joumalistes ne sont-ils pas seulement, comme ils le
pretendent pour s'en defendre, que de simples «porte-parole de
1'opinion » ?228
L'auteur deLe pouvoir desjournalistes Gerard Spiteri a, peut-etre, tout
a fait
raison lorsqu'il dit que les joumalistes sont de simples« porte-parole» de l'opinion
publique. Acceptons cette remarque penible de Spiteri. Mais que peuvent-ils faire
d'autre? Les medias sont obliges de dependre de I' opinion qui s'averera plus tard
etre une nouvelle, une information, etc.
I1
y a quelque naivete aujourd'hui a s'interroger sur les rapports entre d'une
part ce que l'on appelle «I' opinion publique » et d'autre part la presse au sens large
et notamment
a se demander si les joumalistes « fabriquent » (au sens pejoratif du
terme) ou non 1' opinion. 11 existe bien evidemment des relations entre ce que les
medias produisent en permanence et ce qui est considere comme opinion publique.
Le probleme est de savoir queUe est la nature de cette relation. On se pose ce type
228
SPITERI Gerard, Le joumaliste et ses pouvoirs, Paris, Presses Universitaires de France, 2004, p.l24
166
de question, parce qu'il existe une perception double et ambigue ala fois du role de
la presse et de la nature de 1' opinion publique, la presse et 1' opinion publique etant
1' objet de discours contradictoires. La presse peut etre « bonne » lorsqu' elle
contribue, comme on dit,
a la « formation de 1' opinion » en informant les 1ecteurs
qui sont aussi des citoyens.
Les gens, surtout 1es hommes politiques, ne doivent done pas suivre cette
information provenant de la presse aveug1ement mais ils doivent s 'en organiser et
dans la mesure possible la guider, la convaincre, l'eduquer. On veut que 1a presse
soit democratique et non pas demagogique (au sens de 1a manipulation). Nous
preferons employer «manipulation» parce qu'i1 nous semble que la plupart des
informations sortant de la presse (ici, la presse ecrite) sont manipulatrices. Nous
verrons en detail comment les joumalistes manipulent ou racontent differemment
les memes evenements dans differents joumaux selon leur strategie politique et
commercia1e.
Des medias deviennent de plus en plus actuels, des joumalistes de plus en
plus disciplines, nous avons done une information de plus en plus mediocre. Le
desir de transformation sociale continuera de surmonter cet obstacle pour
longtemps. Des lors les joumaux en principe lies
a la
liberte d'expression et
indispensables au bon fonctionnement de la democratie deviennent une arme de
167
propagande pour les puissants. Les joumalistes connaissent aussi un probleme de
credibilite. Meme si les joumalistes sont des professionnels honnetes, qui font leur
possible pour donner des comptes rendus exacts des evenements, les fonctionnaires
et les citoyens ont tendance a penser qu'ils manquent de formation et d'experience.
Ils les accusent de toucher des pots-de-vin ou « se vendre au plus offrant ». Le
probleme de la credibilite des medias devient un probleme de credibilite personnelle
pour le joumaliste. Si personne ne croit ala loyaute ou a l'impartialite de l'organe
pour lequel il travaille, personne ne fera confiance au joumaliste lui-meme.
Les dirigeants politiques ou d'autres personnalites de certaines regions
cherchent a exploiter le pouvoir de la presse a des fins de propagande personnelle.
Si la presse d'une communaute ou d'un pays donnes s'attire cette reputation, le
j ournaliste qui y travaille rencontrera des problemes de credibilite et aura du mal a
se faire accepter par les lecteurs de son journal et aussi par les gens avec qui il traite
leurs problemes.
« Le joumaliste, qui est jeune, inexperimente, et travaille dans un pays
comme 1'Inde, do it souvent payer le prix du triste heritage de 1' epoque
229
coloniale »
•
Il est evident que les colonies n'ont pas ete creees essentiellement
pour le bien de la population locale. Elles oht ete fondees pour le profit materiel des
229
HESTER Albert L. et Wai Lan J.To (ed.), Joumalisme et tiers monde. Guide pratique, traduit de I'anglais
par Odile Demange, Bruxelles, De Boeck Universite, 1989, p.26
168
colonisateurs - generalement pour des objectifs economiques, mais parfois
a des
fins strategiques ou pour des raisons d'orgueil national. Bien que cette periode
coloniale ait disparu il y a 60 ans, la plupart des journalistes qui commencent leur
carriere professionnelle s'appuie sur la methode americaine ou europeenne quand il
s' agit de la redaction des articles sur la question du rechauffement mondial, par
exemple.
Pour le journaliste des pays qui etaient colonises comme ceux de 1'Inde, cet
heritage de problemes n'est pas un simple exemple tire d'un manuel de science
politique. Il do it accepter
~<
1'heritage colonial comme une realite et s' en
accommoder ». 230 Si beaucoup de dirigeants ont su utiliser les medias pour fonder
des partis nationaux (Indian National Congress, Forward Block, par exemple) et
soutenir !'accession
a l'independance, !'ensemble de
la presse de ce pays existait
essentiellement pour servir les interets coloniaux. Le contenu des nouvelles et des
informations devait servir les objectifs du gouvemement colonial ou de pouvoirs
economiques
et politiques
etrangers.
La presse s'etait done
developpee
essentiellement dans la langue des puissances coloniales et dans la capitale ou
d' autres grands centres administratifs.
230
Ibid, p.29
169
Un
autre
eh~ment
caracteristique
de
ce
genre
d'heritage
est
le
surdeveloppement qui touche exclusivement la capitale, ou une poignee de regions
urbanisees. Ce developpement considerable d'une unique region de certaines
dimensions, qui contraste avec le sous-developpement des autres regions,
complique le travail du joumaliste. Les moyens de communication sont souvent
relativement bien developpes dans les grandes villes alors que le manque des
equipements de communication est evident dans les regions rurales.
Ces problemes des joumalistes affectent non seulement leur attitude mais
auss1 le joumalisme. Nous vivons
a une
euroamericains s'efforcent de parvenir
epoque ou les joumalistes et le public
a un
consensus sur Ia definition du bon
joumalisme. 11 ne suffit plus que les joumalistes eux-memes pensent faire du bon
travail. S 'ils veulent continuer
a recevoir la protection de la Constitution et attirer
non seulement les lecteurs mais aussi les telespectateurs, ils doivent estimer que le
joumalisme joue un role indispensable dans notre societe democratique.
La veritable education
a
promouvoir
a
travers le journal devient
l'apprentissage des moyens d'information eux-memes. Comme le constatent Yves
Agnes et Jean-Michel Croissandeau dans leur livre« Lire lejournal »231 que
231
AGNES Yves & Jean-Michel Croissandeau, Lire le journal, Paris, F.P. Lobies, 1979.
170
.. .Ia presse n'est qu'un moyen parmi d'autres de la renovation
pedagogique. 232
C'est la pedagogie qui devient un instrument au service d'un objectif: apprendre
aux jeunes
a mieux maitriser les moyens d'information. Ces moyens d'information
doivent etre appris par de bonnes voies et legales.
Ayant appris les moyens d'information par de bonnes voies et legales, nous
avons choisi uncertain nombre d'articles parus dans Le Monde qui correspondent a
ceux de The Hindu, de The Times of India,· de The Statesman, de The New Indian
Express et les autres pour voir comment une nouvelle est reportee d'une maniere
differente/pareille dans les deux joumaux- le premier est tres connu en France et
aussi dans les pays francophones et les demiers est connu en Inde et aussi en Asie
du sud.
Terreur sikh
a New Delhi dans
le numero du 12 mai 1985 du journal Le
Monde et !'article correspondant dans le journal The Hindu intitule Explosions toll
rises to 79 parlent des troubles au Pendjab de fayon absolument differente. Le
joumaliste indien dit que !'explosion a fait 79 morts et 600 blesses. II met !'accent
sur le nombre de morts mais le joumaliste, franyais souligne non seulement la
232
Ibid, p.68
171
violence mais aussi la violence mise
a execution par les sikhs. 11 est tres interessant
de comparer le meme evenement lie au terrorisme du Pendjab
a travers
les titres
respectifs. Le reporteur etranger attribue, sans aucune hesitation et peut-etre sans
arriere pensee, cet acte de violence
a une communaute sikh et l'autre en tant qu'un
reporteur indien ecrivant sur «ses propres problemes» dit consciemment que c' est
!'explosion qui est la raison principale de la violence des extremistes mais non la
violence existante au Pendj ab est la seule raison de 1' explosion dans plusieurs etats
du nord de l'Inde.
Quant
a la violence terroriste des extremistes, qui est la question brulante, le
reporteur indien ne discute que sur les explosions et la perte des personnes. Amon
avis il est cense soulever une approche en matiere de resolution de problemes. Par
contre, son homologue franyais parle de la strategie des extremistes qui vise
a
saboter tout espoir de compromis avec le gouvemement. 11 insiste beaucoup sur la
haine qui existe entre les sikhs et les hindous et aussi sur la naissance de la nation
sikhe independante connue comme « Khalistan » dont revaient les jeunes et les
etudiants du Pendjab. 233
233
CLAUDE Patrice, Echec d'une manifestation d'independantistes sikhs au Temple d'or d'Amritsar, Le
Monde, 3 octobre 1984.
Fondee en 1944, moribonde dans les annees 1960, I' AISSF (All India Sikh Students' Federation- Federation
khalistanaise des etudiants sikhs) dans laquelle Ie sant Bhindranwale recrutait I'essentiel des ses militants,
comptait, avant son interdiction, environ 40,000 membres, dont une petite majorite de « vrais » etudiants.
172
Le joumaliste franyais reconnalt le fait que le gouvemement indien essaie
d' accepter un compromis avec les extremistes khalistanais dans cet article. Mais
.bien que notre joumaliste ne parle pas des entretiens entre les separatistes et le
gouvemement de l'Inde, il n'a pas oublie d'ecrire sur la declaration de Baba, le pere
de Jamail Singh Bhindranwale qui a dit que les sikhs n'attaqueraient jamais les
femmes innocentes et les enfants. Dans la ligne suivante, il dit que Baba condamne
le gouvemement pour la violence. Ce qui est clair les lecteurs, c' est que les
joumalistes du monde entier adoptent la meme strategie - la strategie de ne pas
prendre position. Ils ont raison, en un sens, de ne pas prendre position parce qu'ils
ne peuvent pas le faire de peur que leurs joumaux ne seront pas vend us s 'ils
eveillent l'hostilite du gouvemement. Par contre, du mieux que les editorialistes
peuvent faire c'est de ne pas donner de fausses nouvelles et de ne pas mal toumer
les faits. Et ce qui est encore plus important c'est qu'il ne faut pas faire une erreur
sur les faits.
·Prenons une autre reference. Deux titres - 1'un tire de The Hindu : « Two
more gunned down in Punjab» et l'autre dujoumal Le Monde: «Recrudescence de
la violence au Pendjab ». Encore une fois, ce qui est different d'une maniere
frappante pour les lecteurs indiens c' est que le chroniqueur franyais accorde
beaucoup d'importance ala violence au Pendjab et du Pendjab. Tandis que le notre
met l'accent sur les morts et les blesses comme d'habitude ignorant et negligeant
173
completement l'etat reel du Pendjab et la tension entre les sikhs et les hindous. Le
joumaliste indien reporte que les terroristes non identifies ont tue 2 personnes
Amritsar, 2 personnes
a
a Zira dans le district Ferozepur, mais le joumaliste fran<;ais
ecrit, sans hesiter, que depuis le mois d'octobre 1985, une soixantaine de personnes
sont mortes, victimes de la violence intercommunautaire et des attentats perpetres
par les separatistes sikhs qui luttent pour la creation d'un etat independant au
Pendjab. lei, la differente fa<;on de voir la meme situation est tres interessante et
remarquable pour nous. En tant qu'un reporteur indien, soit qu'il/elle travaille en
Inde soit qu'il/elle travaille comme un correspondant en France, il/elle est oblige/e
de cacher certains faits meprisables en prenant en consideration l'image de marque
de 1'Inde. A part cela il ne doit pas oublier son style, de rapporter et de rediger
n'importe quel evenement, qui est approprie aux lecteurs indiens. Tandis que le
joumaliste fran<;ais n'a aucun besoin de se soucier de ces dispositions. Le but
principal pour lui c'est de faire monnayer son produit et de trainer les emissions
dans la mesure du possible. Apres tout Le Monde a besoin des nouvelles indiennes
plus que l'Inde pour qu'il y ait un reportage sur la rubrique dediee
a A travers le
Monde. Cela ne veut pas dire que les joumaux indiens n'en ont pas besoin. Pour le
journal indien ce qui est important c'est l'Inde et !'interet des Indiens mais pour les
Fran<;ais ce n'est ni l'Inde ni !'interet des Indiens. L'essentiel c'est la vente au nom
de la diplomatie intemationale.
174
Dans un autre article date du 13 fevrier 2001 dans le journal Le Monde, le
joumaliste Henri Tincq234 commente les conclusions d'un rapport etabli par la
Federation protestante de France et par la commission Justice de Paix de l'Eglise
catholique et l'ACAT (Action des chretiens contre la torture). Ce rapport, atteste par
les Eglises en France, denonce les persecutions dont seraient victimes les chretiens
dans plusieurs pays, et particulierement en Inde ou, selon les auteurs, « des eglises
sont regulierement plastiquees, des bibles bn1Iees, des pretres assassines ». 235
Prenons pour argent comptant les conclusions de ce rapport : Henri Tincq
affirme que « depuis 1'arrivee au pouvoir du parti nationaliste hindou BJP
(Bharatiya Janata Party) en 1998, les musulmans et les chretiens sont victimes
d'organisations extremistes proches du BJP ». 236
Selon lui, les nationalistes hindous feraient « du christianisme une menace
etrangere hindoue et l'identite du pays ». 237 Et Henri Tincq met sur un meme plan le
nationalisme professe par ces organisations hindoues et le fondamentalisme sunnite
qui ensanglante la planete. Si l'on analyse attentivement d'une fayon critique pour
certains lecteurs l'image peut s'averer totalement fausse. Elle est vraisemblablement
fausse de la situation des minorites religieuses en Inde, remplayant parfaitement le
234
TINCQ Henri, Un christianisme discredite, Le Monde, 13 fevrier 2001.
235
Ibid.
236
237
TINCQ Henri, Persecutions contre les minorites chretiennes, Le Monde, 14 avril 200 I.
Ibid.
175
son de cloche que veulent faire entendre les eglises chretiennes. Ces demieres se
gardent bien de mentionner que si des tensions existent avec la population hindoue
dans certaines regions, et qui parfois menent
a des
actes de violence, c' est
essentiellement parce que les hindous s 'opposent aux campagnes de conversions
massives menees par les missionnaires d'eglises chretiennes au mepris des
protestations des organisations hindoues.
Si le droit
a la liberte de manifester sa religion ou d'en changer est un des
piliers de la Declaration universelle des droits de l'homme, comme les joumalistes
(Krishna Iyer, Henri Tincq, par exemple) le rappellent, le droit d'y convertir n'y
figure certainement pas.
Ceci dit, nous connaissons les consequences sanglantes de cet inevitable
exclusivisme et de cette intolerance. Les persecutions interreligieuses, les
problemes des castes (la discrimination des dalits, par exemple), les terrorismes et
les extremismes croissants dans plusieurs Etats indiens ne sont pas quelque chose de
nouveau pour 1'Inde. On s 'entretue238 encore entre les castes. L' evangelisation239
continue
238
a grande echelle. L 'integrisme islamique se perpetue partout dans le
CLAUDE Patrice, La guerre des castes au Gujarat. On s 'entre-tue
1985.
239
a Ahmedabad, Le Monde,
15 mai
Lors de sa visite en Inde en novembre 1999, Jean Paul II est reste sourd sur ce point. II annon9ait meme,
au mepris de ses hotes, que le troisieme millenaire serait celui de l'evangelisation de I' Asie.
176
monde au nom de jihad (guerre sacree). Face a tout cela, comment Face a tout cela,
comment ne pas comprendre la colere de ces populations et des organisations
hindoues, la recrudescence des mujahidins, la christianisation de la population
mondiale? Peut-on vraiment parler de l'extremisme de ces groupes religieux?
Peut-etre les mots n'ont plus de sens.
En guise de conclusion, est-ce qu'on se contente de dire qu'en France, les
cliches sur l'Inde et les Indiens oscillent toujours entre des images evoquant la
splendeur et la magie d'une Inde disparue (maharajahs, fakirs, vaches sacrees, les
femmes avec un point rouge au milieu du front), !'intense spiritualite d'un peuple
vivant de plain-pied (yogis, sages et sadhu), et celle d'une Inde miserable et
pitoyable de mendiants et d'intouchables?
Nous sommes d'avis que la realite de l'Inde modeme se fait jour en grande
partie, avec son industrialisation massive, ses progres reels et ses apports
remarquables dans le domaine de la science et technologie (lire « Japanese energy
security is dependent on the Indian Navy », 240 et «India has been impressive in
applying space technology to development »241 ), des arts,
a travers les expositions,
les recitals, les concerts, les films (Hollywood) et notamment les feuilletons
240
DIKSHIT Sandeep, Japanese energy security is dependent on the Indian Navy, The Hindu, 3 octobre
2007.
241
SUBRAMANIAN T.S. et Y. M:allikarjun, India has been impressive in applying space technology to
development, The Hindu, 25 septembre 2007.
177
televises 242 (Le Ramayana). De plus, l'Inde fait enormement de progres economique
grace a sa participation strategique entre les pays du tiers-monde. Mais en meme
temps, on decouvre egalement les problemes sociopolitiques cites plus haut. Ce sont
les deux extremes qui no us rendent incapables de comprendre l 'enorme complexite
du sous-continent indien.
Impossible de tout voir, de tout penetrer, de tout comprendre : l'Inde ne se
laisse pas reduire a une explication, elle excede toujours les reponses les plus
complexes de mille autres questions ... A nous de choisir notre experience indienne,
a no us de determiner quels seront nos centres d' interet et notre champ
d'exploration. Dans notre cas, nous avons essaye d'explorer l'Inde a travers
quelques articles publies dans Le Monde entre 1981 et 1995. Je souhaite conclure
cette these avec une remarque negative. Je suis d'avis que Le Monde a cree
quelques images a travers ses articles, mais il aurait pu y mettre la maniere. C 'est-adire il aurait pu creer une meilleure image de l'Inde.
242
DARGNIES Sylvie, L 'Jnde et son histoire, Le Monde, 27 decembre 1987.

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