LE CORPS NUMÉRIQUE exposition Collection Frac Centre

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LE CORPS NUMÉRIQUE exposition Collection Frac Centre
LE CORPS NUMÉRIQUE
Collection Frac Centre
exposition
R& Sie.. (François Roche, Stéphanie Lavaux)
(Un) Plug Building, Tour EDF, Paris, 2001
Collection FRAC Centre, Orléans
Photographie François Lauginie
École supérieure des beaux-arts de Tours (ESBAT)
10 décembre 2005 - 27 janvier 2006
Fermeture exceptionnelle du 18 décembre 2005 au 1er janvier 2006
Vernissage vendredi 9 décembre à partir de 19 h
dECOI, dZO, evan Douglis, Ezct, Jakob+MacFarlane, Marcos Novak, NOX, Objectile,
Oosterhuis.nl, Xefirotarch
Cette exposition présente un choix de projets expérimentaux au sein des collections du FRAC Centre. Elle explore les
relations entre l’univers digital de l’architecture et le corps, mais aussi la constitution d’un nouveau “corps numérique”,
corps ornemental, fractionné, révolutionnaire ou mutant, qui témoigne d’une nouvelle organicité du projet architectural.
Les modes de production de l’architecture ont été bouleversés à travers le recours aux machines à commande
numérique, directement reliées aux ordinateurs, que l’on a pu découvrir €n 2003 dans l’exposition “Architectures non
standard” au Centre Pompidou. Des objets uniques, singuliers peuvent désormais être produits industriellement et
appliqués à une échelle domestique, architecturale et urbaine.
Les algorithmes, le calcul paramétrique, les “datascapes”, paysages de données, le code, ont remplacé l’image, la
représentation de l’objet architectural. Qui plus est, les architectes conçoivent eux mêmes leurs propres logiciels, qui font
partie intégrante désormais du processus de création, de MVRDV à Marcos Novak, de Hernan Diaz-Alsonso (Xefirotarch)
à ezct (mathematica).
Ces nouvelles potentialités, liées aussi à des logiciels d’animation, ont fait surgir des paysages organiques, puisant
parfois dans la biologie les gènes de leur mutation formelle continue, ainsi les projets de Xefirotarch, exposés à la
Biennale de Venise ainsi qu’à ArchiLab en 2004. Chez Evan Douglis, le mimétisme biologique de l’architecture est sondé.
De même, les recherches de la nouvelle génération, avec ezct, par exemple, en France, soulignent les interférences
entre le champ des mathématiques, de la linguistique, de la biologie moléculaire et de l’architecture, qui tendent à
estomper les frontières entre organique et inorganique.
L’exploration de l’ornement comme dimension structurelle et évolutive de l’architecture investit les projets d’Objectile ou
de dZO. La Maison H en Corse de Jakob+MacFarlane est le corps numérique, l’empreinte digitale de la topographie du
territoire, qui rend indissociables univers numérique et physique. Le Pavillon de l’eau salée, construit aux Pays-Bas par
Oosterhuis, est un organisme unicellulaire qui ne cesse de se transformer, soumis aux flux permanents de l’information.
Un nouveau corps technologique hybride a ainsi fait son apparition, fait de métastabilité, interface mouvante entre le
monde digital et le monde physique.
Contact : Christiane Spiessert, chargée de communication
École supérieure des beaux-arts de Tours, Jardin François 1er – BP 31152 - 37011 Tours cedex 1
tél. 02 47 66 25 45 - fax 02 47 66 27 34 - [email protected]