la lettre - Crédit Agricole Toulouse 31

Transcription

la lettre - Crédit Agricole Toulouse 31
LA LETTRE
A U X
P R O F E S S I O N N E L S
septembre 2013
Numéro
www.credit-agricole.fr
DÉCRYPTAGE
3,3
Mds €
DE PRÊTS POUR
LES TPE, ARTISANS,
COMMERÇANTS
ET PROFESSIONS
LIBÉRALES, SUR LES
12 DERNIERS MOIS.
C
’est le montant des crédits octroyés par les Caisses régionales du Crédit Agricole
à leurs clients TPE, artisans, commerçants et professions libérales, au cours des
12 derniers mois. Plus de 100 000 projets de développement et d’investissement ont
ainsi été accompagnés, pour un montant moyen de 30 000 e. Ce chiffre confirme l’implication des Caisses régionales du Crédit Agricole, premier partenaire financier de l’économie des territoires, auprès des professionnels et des petites entreprises.
Optimiser
sa trésorerie
La gestion de la trésorerie est un élément clé
dans le pilotage d’une entreprise. Elle permet
d’assurer la bonne marche de l’activité et
d’anticiper un éventuel manque de liquidités.
L
a trésorerie des petites entreprises est fluctuante. Elle varie en permanence, au gré des
entrées et sorties d’argent comptabilisées sur
leur compte en banque. En phase de croissance, cette trésorerie
peut même basculer dans le rouge, du fait des investissements
réalisés, alors que l’entreprise décroche de nouveaux contrats
et engrange de nouveaux clients. C’est pourquoi il convient de
suivre son évolution avec vigilance. Pour cela, la mise en place
d’un plan de trésorerie s’impose. C’est un tableau sur lequel
sont ventilés, mois par mois, les encaissements et décaissements réalisés et à venir. Il permet de savoir, à tout moment,
de quelle marge de manœuvre l’on dispose pour faire face à
ses échéances. Ce document peut être actualisé au quotidien,
toutes les semaines, voire à un rythme bimensuel ou mensuel,
selon l’importance des flux de trésorerie.
Anticiper les bonnes décisions
En s’appuyant sur ce plan de trésorerie, le chef d’entreprise
est à même d’anticiper d’éventuelles difficultés occasionnées
par un décalage défavorable entre dépenses et recettes et de
prendre les mesures nécessaires pour négocier au mieux un
éventuel “ creux ” de trésorerie. Il peut, par exemple, proposer
à ses clients une remise supplémentaire pour paiement comp-
tant, afin de reconstituer ses réserves, ou recourir à une solution d’escompte ou d’affacturage. Surtout, il peut informer en
amont sa banque qu’il va être confronté à un besoin ponctuel
de liquidités. De cette manière, son chargé de clientèle sera
plus à même de lui proposer une solution adaptée étudiée
sereinement, plutôt que dictée par l’urgence.
Valoriser ses excédents de trésorerie
« Si le plan de trésorerie fait état, à un moment donné, d’un
excédent par rapport aux besoins nécessaires à la bonne marche
de l’entreprise, le dirigeant peut prendre la décision de placer
ces liquidités, afin de les valoriser », rappelle Isabelle Pascal,
coordinatrice épargne à la Direction du Marché des offres de Crédit Agricole SA. Plusieurs solutions s’offrent au chef d’entreprise.
Il peut notamment souscrire des parts d’OPCVM (organismes de
placement collectif de valeurs mobilières). Leur rendement est
indexé sur l’évolution des taux du marché monétaire. Ou opter
pour un dépôt à terme, ce qui lui permet de placer ponctuellement une partie de sa trésorerie à un taux connu à l’avance et
garanti. D’autres solutions existent. Ces opérations peuvent être
réalisées à l’initiative du chef d’entreprise ou confiées à son établissement bancaire, qui effectuera les opérations nécessaires,
sur la base des directives qu’il aura transmises.
3
RENCONTRE DANS NOS RÉGIONS
avec
Bruno Tesson
DIRECTEUR GÉNÉRAL DE “ RÉSEAU ENTREPRENDRE ”
Un tremplin vers la croissance
Trois acteurs majeurs de l’accompagnement et du financement aux entreprises
lancent un dispositif d’accompagnement dédié aux entreprises à fort potentiel de croissance.
C
réé en 1986, Réseau Entreprendre est aujourd’hui un acteur majeur de l’accompagnement des créateurs et repreneurs d’entreprises.
Ses 4 800 membres, tous chefs d’entreprises bénévoles, accompagnent chaque année 800 entrepreneurs dans la concréti­sation
de leur projet. Le 18 juin, David Pouyanne, président de ce réseau,
a signé une convention de partenariat avec BPI France, la Banque
publique d’investissement, et la Caisse des dépôts, scellant le
lance­ment du programme Croissance, un nouveau dispositif d’accompagnement et de financement des entreprises à fort potentiel
FOCUS
OBJECTIF EMPLOI
«D
epuis la création de Réseau Entreprendre,
il y a 27 ans, nous ciblons des entrepreneurs ayant vocation à créer une dizaine d’emplois
au moins sur 5 ans, explique Bruno Tesson.
Notre offre comporte un premier programme
d’accompagnement, basé sur le soutien de chefs
d’entreprises expérimentés, un gros travail
de mise en réseau et l’octroi d’un prêt d’honneur
de 15 000 à 50 000 € sans intérêts ni garantie.
En lançant le Programme Croissance avec le soutien
de la BPI et de la Caisse des dépôts, Réseau
Entreprendre pousse la démarche plus loin.
Cette fois, l’objectif sera de tripler l’effectif
en 3 ans. Ce dispositif est un sujet complémentaire
de collaboration entre Réseau Entreprendre
et le Crédit Agricole qui ont engagé
un partenariat national depuis 2007. »
de croissance. « L’objectif est de donner aux chefs d’entreprises
que nous allons accompagner les moyens de concrétiser leurs
projets de croissance et de créer des emplois », souligne Bruno
Tesson, directeur général de Réseau Entreprendre. Pour cela, le
réseau a développé un programme sur mesure, comportant trois
volets. Ce programme Croissance permettra aux chefs d’entreprises d’évaluer le potentiel de croissance de leur projet grâce à
un outil d’autodiagnostic, puis d’élaborer et de mettre en place
un plan stratégique de développement. Ils seront ensuite accompagnés dans la mise en place d’un management adapté et
d’une gouvernance d’entreprise, leur permettant de s’entourer
de pairs expérimentés. « La gouvernance est un des facteurs-clés
du développement des entreprises, mais elle est fréquemment
sous-estimée par les dirigeants », souligne Bruno Tesson. Enfin, le
partenariat signé avec BPI France et la Caisse des dépôts permettra
d’octroyer des prêts participatifs, d’un montant de 100 000 e à
300 000 e, sans garantie ni caution, sur une durée de 7 ans, avec
un différé de remboursement de 2 ans. « Ces prêts ne pourront
excéder 30 % des besoins de financement de l’entreprise, ils ont
vocation à générer un effet de levier sur les autres financements
bancaires », explique-t-il.
Tripler les effectifs en trois ans
Ce dispositif sera offert à des entrepreneurs ayant été accompagnés
lors de leur projet de création ou de reprise d’entreprise par Réseau
Entreprendre. « Nous mettrons l’accent sur des entreprises ayant au
moins trois ans d’existence, une quinzaine de salariés, et réalisant
plus d’un million d’euros de chiffre d’affaires, précise Bruno Tesson.
Leur capacité à créer de l’emploi sera un critère de choix déter­
minant ». Les premiers comités d’engagement, qui permettront de
sélectionner les heureux élus et de débloquer les prêts octroyés par
la BPI, sont programmés en septembre. L’accompagnement démarrera dans la foulée : 70 entrepreneurs pourraient bénéficier de
cette offre au cours des 18 prochains mois, puis une centaine par an
en vitesse de croisière. Grâce à ce dispositif, Réseau Entreprendre
ambitionne, à terme, 3 500 créations d’emplois par an.
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www.credit-agricole.fr/professionnel
www.reseau-entreprendre.org
Éditeur : Uni-éditions, 22, rue Letellier, 75739 Paris Cedex 15
Directrice de la publication : Véronique Faujour • Comité éditorial : Laetitia Salmon
Rédaction : Thibault Bertrand • Crédits photos : thinkstock.com • Dépôt légal : août 2013
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