Immobilier - La Presse Pontissalienne
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Immobilier - La Presse Pontissalienne
N° 91 Mai 2007 1,90 € Le premier mercredi du mois Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin L’événement La Vrine p. 32 Aérodrome : une juteuse plus-value La communauté de communes Altitude 800 a déboursé plus de 400 000 euros pour acheter le terrain de l’aérodrome de la Vrine. Immobilier Chaffois Saveurs du Terroir : un goût amer La folie des agences à Pontarlier La galère continue pour cette société de produits fermiers installée à Chaffois. Elle a décidé de vendre sa parcelle au rond-point et cherche de nouveaux points de vente. Lire en p. 4 à 6 Le dossier Valdahon : 100 ans de présence militaire Le camp militaire du Valdahon s’apprête à souffler ses cent bougies. La Presse Pontissalienne consacre cinq pages à l’histoire de la présence militaire dans le Haut-Doubs, synonyme aujourd’hui de prospérité économique. 8, Rue de la Halle 25300 PONTARLIER Face au parking de la Mairie p. 15 p. 9 à 13 Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 Retour sur info 2 Éditorial Patatras Les Français se sont exprimés massivement. Quelqu’aient été les résultats du scrutin, le seul résultat de la participation record à ce premier tour de la présidentielle est en soi un motif de réjouissance. Dans le Haut-Doubs, ce n’est pas une surprise, Nicolas Sarkozy est arrivé largement en tête. Presque partout aussi, la candidate socialiste s’en tire également avec les honneurs. Elle fait beaucoup mieux que Lionel Jospin il y a cinq ans. L’effondrement du Front National y compris dans certaines communes fortement “lepénisées” en 2002 montre aussi, mine de rien, que la peur primaire n’a pas été le moteur de cette présidentielle où les Français ont voulu donner un signal fort : “Messieurs dames les politiciens, nous vous donnons encore une chance de croire en vous.” Ces 85,72 % de participation dans le Doubs montrent que les Français croient encore au débat d’idées. Mais les tractations de l’entre deux tours ont hélas le risque de replonger l’opinion dans les tréfonds du scepticisme. Le lendemain du premier tour, patatras, l’espoir se transforme à nouveau en amertume. Hier honni, aujourd’hui encensé, François Bayrou est devenu en une journée le chouchou des deux qualifiés en finale. Avant de lui tendre la main, Ségolène Royal ne disait-elle pas de lui qu’il n’était en rien différent de Nicolas Sarkozy. Du statut d’adversaire infréquentable, François Bayrou est passé à celui de partenaire indispensable. Rien d’étonnant dans ce jeu à la française où le bipartisme a toujours rythmé la vie politique mais que d’hypocrisie ! Avec un sourire angélique, on annonce aujourd’hui que le centre doit être une composante majeure de l’échiquier. Il n’est pas sûr que les tractations - ou les tentatives de tractation - d’entre deux tours aient apporté à l’électorat la réponse qu’il voulait entendre, lui qui avait retrouvé massivement le chemin des urnes. Les petites messes basses d’arrière-cuisine ont un sale goût de réchauffé. C’est franchement dommage alors que les Français étaient bien engagés sur le chemin de la réconciliation avec la chose publique. I Jean-François Hauser est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur commercial : Éric TOURNOUX Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Marie Berger, Thomas Comte, Julie Cottet, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609 Dépôt légal : Mai 2007 Commission paritaire n° 0202 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, C2 Art, Comité des fêtes Levier, Robert Badot, Angélique Guinchard, Maison de la Réserve, Yoki. La Presse Pontissalienne 5 bis, Grande rue - B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : [email protected] L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité pontissalienne. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Anggun, égérie de l’horloger Audemars-Piguet horlogerie suisse haut de gamme continue à miser sur la renommée de diverses stars pour asseoir son image. Nous l’avions évoqué il y a trois mois dans les colonnes de La Presse Pontissalienne avec plusieurs exemples à l’appui. Le golfeur Tiger Wood par exemple, un des sportifs les mieux payés au monde, a reçu 7 millions de dollars pour porter une Rolex-Tudor. La marque Breguet (une des 17 marques du Swatch group) n’hésite pas à louer le château de Versailles pour fêter le 200ème anniversaire de l’invention du Tourbillon, un mouvement d’exception. Ou Audemars-Piguet qui consacre au marketing L’ 15 % de son chiffre d’affaires. C’est indéniable, les horlogers suisses parient sur les stars. L’horloger de la vallée de Joux Audemars-Piguet justement, une des rares manufactures d’horlogerie à appartenir encore à la famille fondatrice de l’entreprise, a une nouvelle égérie depuis peu en la personne de la chanteuse Anggun. Récemment en concert dans le Haut-Doubs, cette dernière confie ses motivations à La Presse Pontissalienne : “J’aime l’approche que cette société a de la montre. Il y a une émotion qui se dégage de chacune des pièces. J’ai eu la chance de visiter le site du Brassus. Quand je vois une de ces montres, je ne peux pas m’empêcher de penser à toutes ces mains qui ont façonné chacune de ces pièces avec minutie. L’homme est cœur de cette horlogerie. Je suis ravie de cette collaboration avec Audemars-Piguet car c’est par ailleurs une marque qui se féminise” commente Anggun..I Place d’Arçon : le projet s’affine e réaménagement du centre-ville de Pontarlier est un des principaux projets de l’actuelle municipalité. Au cœur de ce projet figure notamment la requalification de la place d’Arçon, devant l’hôtel de ville, et de la rue Sainte-Anne. Le projet de réaménagement a été officiellement approuvé lors du dernier conseil municipal. Présenté par le cabinet Peter, le projet s’appuie sur la création de deux espaces piétons distincts qui doivent répondre à deux objectifs : “mettre en valeur le patrimoine bâti situé aux abords de la place d’Arçon et créer un espace urbain convivial dans la rue Sainte-Anne.” En pratique, un plateau dégagé sera créé autour de l’hôtel de ville qui doit “participer au renforcement de la solennité de l’édifice tout en préservant la possibilité de réaliser des mani- L festations festives, commerciales et patriotiques” selon les concepteurs. Le parvis sera revêtu de grandes dalles en granit de couleur ocre jaune. Ce parvis accueillera une nouvelle fontaine constituée de 9 jets verticaux. Les élus pontissaliens ont décidé par ailleurs de supprimer la barrière du musée municipal dans le but de mettre en valeur tous les bâtiments de la place. La rue Sainte-Anne se verra doter d’un alignement d’arbres sur toute sa longueur. Autre détail, une sorte de minibosquet de trois arbres sera créée à l’angle de la mairie, qui délimitera un espace d’accueil de l’échiquier géant. Quant au parking situé actuellement à l’arrière de la mairie, il sera supprimé mais une zone de stationnement nouvelle sera créée rue de la Halle. Montant global des travaux : 1 million d’euros T.T.C. C’est un peu plus que le budget initial. Ce surcoût est notamment dû à la suppression de la clôture du musée. Le lancement de la procédure d’appels d’offres pour le démarrage des travaux est sur le point de démarrer. I Le pétard interdit à Pontarlier es commerçants de Pontarlier se demandent s’ils pourront éteindre la mèche allumée par la mairie. Par arrêté municipal, la collectivité a décidé de maintenir l’interdiction de vendre des pétards sur la commune. Cette décision fait suite à l’incendie des casernes Marguet le 8 juillet dernier. Un événement qui a refroidi la municipalité qui ne veut plus jouer avec le feu et espère bien que les jeunes en particulier en fassent de même, en prenant cette mesure. La vente de pétards ne sera donc pas autorisée pour le 14 juillet. “En juillet, ce commerce représente 30% de mon activité” indique ce buraliste. L’aberration que les commerçants pointent du doigt, c’est que la vente “d’explosifs” reste L autorisée dans les communes périphériques. Selon nos sources, Patrick Genre aurait demandé à ce que les villages alentour prennent une décision identique. Par ailleurs, cette mesure n’est valable que pendant une partie de l’année. “C’est comme si finalement on autorisait un marchand d’articles de pêche de ne vendre ses produits qu’en dehors des périodes d’ouverture” poursuit ce buraliste qui a sollicité les services juridiques de la profession pour voir dans quelle mesure une mairie peut interdire la vente d’un produit sur son territoire. Produit qui n’est pas illicite. À moins qu’il ne s’agisse d’un autre genre de pétard. Dans ce cas, c’est une autre affaire… I OPTIQUE-SURDITÉ GILLET 4, Rue du Docteur Grenier 25300 PONTARLIER TÉL. 03 81 39 14 35 www.krys.com 4 L’ÉVÉNEMENT AGENCES IMMOBILIÈRES, c’est l’explosion En quelques années, leur nombre a pratiquement doublé sur Pontarlier. Un phénomène propre au Haut-Doubs, qu’on ne retrouve que dans les grandes agglomérations. Ce rapide développement survient au moment même où le marché immobilier marque une pause après plusieurs années de croissance à deux chiffres sur le plan des prix. Qu’en pensent les anciens et les nouveaux ? Qu’adviendra-t-il en cas de crise ? Le gâteau de l’immobilier pontissalien est-il suffisamment grand pour absorber les nouveaux venus ? Enquête contradictoire. I MMOBILIER Une spéculation depuis 2000 Le gâteau pontissalien est désormais partagé en 13 En moins de deux ans, cinq nouvelles agences immobilières se sont installées dans la capitale du Haut-Doubs. Si l’on ajoute les notaires, les entrepreneurs impliqués dans la promotion et les autres agences extérieures susceptibles d’intervenir en ville, ça commence à faire du monde sur le marché. Conséquences. Laurent Perret, agence Pontim : “Dans le locatif, pas de pertes de clients acquis” pécialisée dans l’administration de biens locatifs et le syndic, cette agence entrée dans le giron du Crédit Immobilier depuis 5 ans gère un parc de 1 100 logements. “On n’enregistre pas de pertes de clients acquis. Les nouvelles agences font plutôt dans la transaction et sont plus fragilisées dès que le marché se referme. Dans l’administration de biens, notre façon de travailler est tout à fait différente. On fonctionne moins au coup par coup. C’est plus sécurisant au niveau chiffre d’affaires. Le nôtre a encore progressé de + 10 % par rapport au précédent exercice. Aujourd’hui, il y a plus de turnover dans les locations. Avec tous les problèmes de gestion et de maintenance induits, les propriétaires préfèrent de plus en plus passer par une agence. De même, l’activité syndic a encore un bel avenir. Ce métier va se professionnaliser car la loi sur le fonctionnement des copropriétés est en train de changer en imposant une comptabilité proche de celle des entreprises” annonce Laurent Perret. S n 1972, on comptait seulement trois agences sur Pontarlier. Le trio est passé à quatre en 1979 avec la création de Pontim. Le baromètre immobilier est au beau fixe, on traverse alors une période faste de construction avec des immeubles pratiquement vendus d’avance. “Les gens faisaient la queue pour acheter les Longennes. Les transactions s’opéraient alors de gré à gré et les notaires ne négociaient pas”, se souvient Pierre Meunier qui exerce depuis 30 ans dans le métier. À titre d’exemple, de 1979 à 1986, ce dernier réalisait une moyenne de 130 ventes par an. En 10 jours, il réussit à vendre 20 maisons au lotissement de la rue des Granges. Autre caractéristique qui n’est plus d’actualité, l’immobilier était progressif, basé sur de l’apport personnel avec des emprunts sur 20 ans en moyenne. “Les gens avaient déjà un appartement avant d’avoir des vues sur la maison.” À la fin des années quatre-vingt débute une crise qui s’étale sur 7 ans. La situation commence à se redresser avec la montée en puissance du travail frontalier. Les bilatérales n’étant pas encore en vigueur, les frontaliers ont alors obligation de résider à moins de 30 km de la frontière, ce qui concentre la demande et la localisation de nouvelles agences. “De quatre agences dans les années fastes de la fin des Trente Glorieuses, on est passé, à cause du phénomène frontalier, à une explosion en nombre pour une population qui n’a pas augmenté sur Pontarlier. Jusqu’en 2000, le phénomène spéculatif n’existe pas ou peu. Dans l’ancien, on a aujourd’hui E L’explosion des prix et du nombre des agences sur Pontarlier s’explique avant tout grâce au développement du travail frontalier. un parc vétuste qui ne répond plus aux normes et qui se vend pourtant à des prix exorbitants. Il n’y a pas assez d’écarts avec le neuf”, analyse Pierre Meunier. En période de forte croissance, peu d’intermédiaires s’immisçaient dans l’acte d’achat ou de vente alors que maintenant en période moins euphorique, le “mirage de l’immobilier” décuple les intermédiaires. Le HautDoubs exporte son chômage en Suisse et les personnes qui n’y travaillent pas sont souvent exclues de l’accession à la propriété. C’est une donc une grosse part de la population acheteuse que les agences, aussi nombreuses soient-elles, ne peuvent démarcher. “Les primo-accédants non frontaliers sont coupés du marché. Et comme les investisseurs locatifs sont quasiment obligés de pratiquer des loyers élevés, ces catégories sociales se retrouvent incapables d’épargner” estime le professionnel. I F.C. Patrick Goursolle, agence Century 21 : “On maîtrise la recette du gâteau” e responsable de Century 21 ne semble pas plus inquiet que ça de l’arrivée de nouvelles agences. “On n’en ressent pas encore les effets. On vient de réaliser l’un de nos plus gros chiffres d’affaires en début d’année.” Une sérénité basée sur 15 ans d’expérience aux cours desquelles il a développé un réseau de 5 agences de proximité. “C’est un peu l’histoire du pâtissier qui maîtrise sa recette quand d’autres viennent manger les miettes. Mais l’avantage de celui qui détient la recette, c’est qu’il pourra toujours la refaire.” Il dénonce quand même cette tendance qu’ont certaines agences à faire le marché sur le papier et pas forcément en fonction de l’offre et la demande. L L’ÉVÉNEMENT 5 C RÉATIONS Encore des possibilités Un nouveau directeur qui y croit Après 8 ans d’exercice dans une agence locale, Cyrille Mattera monte sa propre structure, “L’Immobilier Pontissalien”. Installée rue de la Halle, elle ouvre dans la première quinzaine de mai. uand certains professionnels locaux affichent leur scepticisme face à la multiplication des agences, d’autres ne se posent pas ce genre de question. D’un tempérament plutôt dynamique, aussi volontaire au travail que dans la mêlée du pack de rugby pontissalien où il tient le poste de pilier, Cyrille Mattera n’a pas hésité longtemps avant de se mettre à son compte. “L’Immobilier Pontissalien” se spécialisera dans un premier temps dans la transaction immobilière et foncière. On intervient sur un rayon de 20 à 25 km autour de Pontarlier dans le neuf comme dans l’ancien, aussi bien en résidence principale qu’en investissement locatif. On fonctionne également en partenariat avec des promoteurs locaux. Si tout se passe bien, on peut envisager par la suiCyrille Mattera ouvre sa propre te une évolution des services sur la location agence sur Pontarlier dans la première et la gestion locative et pourquoi pas à plus long terme ouvrir d’autres points de vente.” quinzaine de mai. Au cours de son expérience précédente, il a eu l’occasion de travailler sur Pontarlier et Cham- mais le secteur n’échappe pas aux problèmes pagnole où la pression immobilière est beau- de séparation de couples, ce qui laisse des opporcoup moins forte que sur la zone frontalière. tunités à saisir.” À 40 km de distance, les prix du terrain à bâtir Cet argumentaire est conforté également par varient pratiquement du simple au triple. Un le durcissement des lois portant sur les transimple indice qui justifie pourquoi il se mon- sactions dans l’ancien et qui joue en faveur te tant d’agences sur le Haut-Doubs. “Je suis des professionnels. “Avec la loi Carrez et tous les contrôles obligatoires sur l’amianoriginaire du coin. J’ai développé te, le saturnisme, le gaz, ce sera plus un fort relationnel local par le biais du travail et du sport. Mon but est La conjoncture compliqué de vendre pour un particulier. L’agent immobilier devient de créer une équipe entreprenante reste de plus en plus nécessaire.” et très professionnelle qui comptera 5 à 6 personnes à moyen terme.” favorable. Le phénomène de multiplication des agences n’est pas, selon lui, spéObservant lui aussi que la situation est moins euphorique qu’elle ne l’a été, il esti- cifique à Pontarlier et ses environs. Il se prome que la conjoncture reste favorable. “50 % page tout au long de la zone frontalière et dans des gens ne sont pas propriétaires, les taux d’in- la plupart des grandes villes. “Regardez ce qui térêt sont attractifs, la durée des prêts facilite se passe à Besançon. Et d’après les rumeurs l’accès à la propriété. Aujourd’hui, le marché qui circulent, il n’est pas interdit de penser que sur l’investissement est toujours porteur. La d’autres agences viennent s’installer à PonSuisse attire encore des gens de l’extérieur qui tarlier.” I cherchent à s’installer. C’est malheureux à dire, Q G ROUPE Ouvert depuis septembre Business, rigueur et développement Siégeant à Besançon, Fédéral Immobilier compte 36 agences en France dont une à Pontarlier gérée par Jean-Louis Verdier, ancien directeur d’entreprises qui préfère se lancer dans l’immobilier plutôt que se morfondre en pré-retraite. d’agence qui travaille sous un gens venus et très loin et qui statut de vendeur indépendant cherchent à s’implanter. On se lance dans ce créneau en visant rémunéré à la commission. Recruté par Fédéral Immobi- un rapport qualité/prix corlier sur la base d’une annon- rect. Comme la promotion ce, il a ensuite suivi une for- nécessite des compétences très mation interne par alternance pointues, on fonctionne avec avant d’ouvrir le 1er septembre des spécialistes travaillant au 2006 l’agence pontissalienne sein du groupe.” L’équipe ponau 35, rue de Les prochaines tissalienne Besançon. “On trois fait de la tranouvertures se feront emploie personnes dont saction classique une jeune qui et on va se déveà Levier et prépare un lopper sur le secB.T.S. immobiteur de la proVillers-le-Lac. lier en altermotion immobilière. Un projet est aus- nance sur deux ans. “Quand on veut s’investir sur le long si en cours sur Levier.” Cette diversification d’activi- terme, il faut non seulement té initiée par le P.D.G. du grou- être clair et sérieux mais auspe se justifie localement par si laisser à chacun le temps de des besoins de nouveaux loge- s’exprimer. J’ai toujours foncments. “Il n’y a pas assez d’ap- tionné sur des bases de respect partements ou de maisons dis- et de confiance. On doit aussi ponibles avec l’augmentation savoir donner du temps au du nombre de divorces et sur- temps. Quand on arrive à instout la Suisse qui attire des taurer ce climat, les clients le ressentent forcément.” Huit mois après ses premiers pas dans l’immobilier, JeanLouis Verdier est satisfait d’un démarrage qu’il souhaite pérenniser dans la même direction. Il constate lui aussi que les prix tendent à se stabiliser et que le marché reste fortement tributaire du dynamisme du travail frontalier. Implanté essentiellement dans l’Est, Fédéral Immobilier cherche à étendre son concept sur toute la France avec pour objectif d’arriver à 60 agences d’ici la fin de l’année. Dans le Haut-Doubs, les prochaines Le groupe Fédéral Immobilier s’est implanté ouvertures se feront à Levier et Villers-le-Lac. I à Pontarlier en septembre 2006. ne reconversion oui mais pas dans n’importe quelles conditions. Après avoir dirigé l’agence de transport Bouquerod-Pelletier et Weber Graffic, Jean-Louis Verdier n’a plus vraiment besoin de travailler pour subvenir à ses besoins, ce qui lui a laissé une marge de négociation appréciable dans sa stratégie d’installation. Plutôt qu’une franchise codifiée dans une organisation qui ne lui correspond pas, cet homme dont le parcours relève du self-made-man a choisi d’intégrer un groupe privé dirigé par un ancien ingénieur informaticien. “ Je suis d’abord motivé par le goût d’entreprendre dans un secteur très relationnel et très commercial avec le souci d’imposer une rigueur dans la société identique à celle existant dans mes entreprises”, indique ce manager U L’ÉVÉNEMENT 6 POINT DE VUE STATUT Saint-Pierre Immobilier “Il n’y a pas le potentiel pour faire tourner cinq nouvelles agences” Avec 25 ans d’expérience dans l’immobilier dont 10 sur Pontarlier, Françoise Cattet exerce uniquement dans la transaction. Témoignage. a Presse Pontissalienne : Que pensez-vous de cette augmentation rapide du nombre d’agences sur la place pontissalienne ? Françoise Cattet : Pour moi, c’est clair, il n’y a pas de la place pour tout le monde. Cette frénésie ne correspond pas à l’évolution d’un marché qui n’est plus aussi rapide qu’auparavant. Il reste encore pas mal de biens à vendre mais pas assez vu le nombre d’agences en présence. L L.P.P. : Les bonnes années, c’est du passé ? F.C. : On a vécu une période euphorique qui a duré plusieurs années. Aujourd’hui, les gens sont plus réfléchis dans leur achat. Ils ne se bousculent plus. Les délais de vente s’allongent, ce qui finira par décourager la vente de particulier à particulier. Les propriétaires qui cherchent un acheteur se lassent de recevoir de multiples visites qui n’aboutissent pas. L.P.P. : Pas de redressement en vue ? F.C. : J’en doute. Avec les programmes immobiliers en neuf qui vont sortir sur Pontarlier, on aura forcément un ralentissement des transactions dans l’ancien. L’offre va s’étoffer et les prix n’augmenteront plus aussi vite. L.P.P. : Comment expliquer qu’ils soient d’ailleurs aussi hauts ? F.C. : C’est lié à l’augmentation régulière du nombre de frontaliers. Avec leur pouvoir d’achat et les prêts en devises, c’est logique qu’ils cherchent à acheter. La demande aidant, les prix ont flambé. Si la Suisse tousse, l’immobilier s’effondre. Attention aussi à pas confondre les frontaliers et les Suisses qui n’ont rien à voir dans cette spéculation. En règle générale, ils achètent en France des produits très ciblés et non surestimés. Les appartements et la mitoyenneté ne les intéressent pas. Ils sont peu nombreux à vouloir s’installer sur Pontarlier et le Haut-Doubs. Ils préfèrent aller dans des régions comme la Bresse ou la Haute-Saône où ils sont sûrs de trouver une maison avec du terrain au prix d’un petit appartement pontissalien. L.P.P. : Constatez-vous un changement de compétences chez les jeunes ou nouveaux agents immobiliers par rapport aux anciens ? F.C. : Ceux qui sont installés depuis 20 ou 30 ans sur Pontarlier sont souvent diplômés en droit. Ce n’est plus tout à fait le cas depuis l’arrivée des premières franLes qualifications “Si la Suisse chises. requises pour obtenir la carte d’agent immobilier ont tousse, évolué en prenant davanl’immobilier tage en compte l’expérience professionnelle. Le s’effondre.” manque de bases juridiques peut poser problèmes dans certaines situations particulières. Je pense que la déontologie n’est plus la même entre les anciens et les nouveaux. Avec les nouveaux programmes immobiliers en cours sur Pontarlier, les prix dans l’ancien vont certainement se tasser estime la gérante de l’agence Saint-Pierre Immobilier. État-civil d’avril NAISSANCES 31/03/07 – Noa de Eric JAILLET, responsable d'atelier et Valérie DAIMÉ, ouvrière. 31/03/07 – Mael de Nicolas GUERLÉE, horloger et Stéphanie PAROLA, employée de commerce. 31/03/07 – Théo de Franck CAIGNE, ouvrier en scierie et Aurélie SOBEZAK, sans profession. 01/04/07 – Enzo de Nicolas CORDIEZ, horloger et Géraldine COLOMBAIN, ouvrière. 01/04/07 – Yeliz-Nur de Idris GÜNEY, ouvrier et Fadime CEYLAN, sans profession. 01/04/07 – Louna de Sambu UPADHYAYA, manœuvre et Isabelle JOUFFROY, infirmière. 01/04/07 – Méline de Artur GRZANKOWSKI, maçon et Malgorzata ZDZIECH, couturière. 02/04/07 – Charly de Hervé FAIVRE, professeur des écoles, et Sandrine VIVOT, sans profession. 02/04/07 – Ali-Ihsan de Mehmet ZENGIN, vendeur et Mélanie ROTA, sans profession. 04/04/07 – Léon de Alexandre YAGER, vendeur et Sybille MESNIER, infirmière. 04/04/07 – Manon de Frédéric PROD'HOMME, agent technique forestier et Audrey MALE, employée de banque. 04/04/07 – Yannick de Patrick CHUAT, magasinier et Sripraphai, sans profession. 05/04/07 – Emmy de Anthony MONTRICHARD, ouvrier et Aurore GENRE-GRANDPIERRE, ouvrière. 05/04/07 – Léonie de Gilles PARIS, charpentier et Blandine ROLET, aide soignante. 05/04/07 – Jean-Baptiste de Jean-François LHOMME, agent forestier et Carine CUCHE, professeur des écoles. 06/04/07 – Romain de Frédéric PAVIET, charpentier et de Claire JANTET, technicienne assainissement. 07/04/07 – Célia de Stéphane CORDIER, ouvrier et de Séverine GAGELIN, secrétaire. 08/04/07 – Sacha de Dimitri FEMENIA, serveur et de Céline GUIGNARD, serveuse. 09/04/07 – Liam de Alban MIODON, commercial et de Véronique BOCKENMEYER, sans profession. 07/04/07 – Amaru de Kadafi SAID, horloger et de Nadège PERRENOUD, sans profession. 09/04/07 – Enzo de Alan CAPELLI, mécanicien mouliste et de Sandra DREZET, sans profession. 09/04/07 – Romane de Alexandre BUTIN, agent technique O.N.F., et de Marilyne PAQUIN, costumière. 08/04/07 – Ulrick de Christophe ARMAND, serveur et de Samira AARAB, serveuse. 10/04/07 – Synead de Rudy LEGRAND, mécanicien de précision et de Isabelle LANQUETIN, secrétaire comptable. 10/04/07 – Carla de David LIGIER, responsable commercial et de Frédérique TOSSERI, professeur des écoles. 10/04/07 – Lilou de Philippe SOLT, employé et de Emmanuelle LORANGE, secrétaire. 11/04/07 – Bastien de Cyril LIEGEON, cariste et de Fanny PERNY, secrétaire comptable. 12/04/07 – Théo de Jérôme GALLET, ouvrier et de Stella DE BERNARDI, vendeuse. 12/04/07 – Yusuf de Bedrettin YAZICI, menuisier et de Hediye SEKER, contrôleuse qualité. 13/04/07 – Léo de Régis BOURGEOIS, agriculteur et de Mélanie GUINCHARD, enseignante. 12/04/07 – Arthur de Arnaud BOUJON, acheteur et de Sandy BAILLY, assistante commerciale. 12/04/07 – Laora de Romaric LÉCORCHÉ, marchand de chevaux et de Cindy PIGUET, artisan. 13/04/07 – Evan et Enzo de Thierry CUBY, agriculteur et de Sandrine RAMPIN, secrétaire. 13/04/07 – Yann de Jean-Luc NICOD, menuisier et de Laurence FAGET, coiffeuse. 13/04/07 – Timéo de Samuel LIGIER, professeur d'Education Physique et Sportive et de Audrey GRANDPERRIN, psychologue. 14/04/07 – Mêlyne de Sébastien VAUDELEAU, préparateur en solutions et de Emilie ANZIANI, professeur des écoles. 16/04/07 – Nina de Jean-Loïc FRANÇOIS, technicien méthode et de Florence GUILLOT, sage-femme. 16/04/07 – Cassie de Christophe Réforme de la loi en 2006 Qui peut se prétendre agent immobilier ? our pouvoir exercer, l’agent immobilier, conformément à la loi Hoguet du 2 janvier 1970, doit obtenir une carte professionnelle “Transactions sur immeubles et fonds de commerce”, dite carte T. Suite à la réforme de la loi Hoguet du 21 octobre 2005, applicable à partir du 1er janvier 2006, cette carte est accordée pour 10 ans par la préfecture. Sa délivrance est soumise à un certain nombre de justifications comme celle de n’être frappé d’aucune incapacité ou interdiction d’exercer. Le demandeur doit justifier d’une garantie financière destinée à assurer les fonds détenus pour le compte de tiers et d’une assurance contre les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile qu’il peut encourir en raison de son activité. Les aptitudes requises ont également été renforcées dans le cadre de la réforme. Ainsi, depuis le 1er janvier 2006, pour obtenir la carte d’agent immobilier il faut soit : - être titulaire d’un bac + 3 dans les domaines juridique, économique ou commercial. - être titulaire du diplôme de l’Institut d’Études Économiques et Juridiques, appliquées à la Construction et à l’Habitat. - être titulaire d’un bac ou équivalent reconnu par l’État et avoir occupé au moins trois ans un emploi se rattachant à l’une des activités de transaction ou de gestion immobilière. - avoir occupé un emploi dans l’une de ces activités pendant au moins 10 ans en tant que salarié ou 4 ans en tant que cadre. P Elles se montrent plus vigilantes maintenant. Certaines commencent à s’engager dans des programmes immobiliers et rentrent ainsi en concurrence avec les agences. C’est aussi le cas des notaires. L.P.P. : Des fermetures s’annoncent tôt ou tard ? F.C. : Toutes les agences installées de longue date sont unanimes sur le sujet. Il n’y a pas à Pontarlier le potentiel pour faire tourner cinq L.P.P. : Comment réagissent les banques en cette pério- nouvelles agences. de de légère stagnation ? F.C. : À l’époque de l’euphorie immobilière, elles Propos recueillis se “battaient” presque pour avoir des clients. par F.C. MICHAUD, ouvrier et de Jeanne PY, toiletteuse. 16/04/07 – Valentin de Cyrille DEBOIS, chef de chantier et de Nadège LIGNON, infirmière. 16/04/07 – Ruben de Yohann CHABOD, technicien électroménager et de Marina DAME, employée de commerce. 15/04/07 – Isaac de Jimmy FUHRMANN, ferrailleur et de Mélina HOERTER, sans profession. 16/04/07 – Alyssa de David MICHEL, cadre supérieur et de Céline HUREL, sans profession. 17/04/07 – Romain de Anthony PILLOT, magasinier et de Muriel CHAUVIN, opticienne. 16/04/07 – Louane de Michaël CHHUN, technicien en informatique et de Lydie BRILLAND, ouvrière. 17/04/07 – Hortense de Daniel TYRODE, fromager et de Emmanuelle GUYON, aide-soignante. 17/04/07 – Zoé de Julien HARLÉ, horloger et de Caroline MENSCH, prothésiste dentaire. 17/04/07 – Maël de Lucien DUCROCQ, magasinier et de Julie RASCH, sans profession. 18/04/07 – Victorine de Christophe REGNIER, enseignant et de Angélique GARNIER, infirmière. 18/04/07 – Érica de Hervé CHABOD, chef d'atelier et de Alexandra MEZZI, chef d'atelier. 19/04/07 – Clara de Claude LETOUBLON, cuisinier et de Cécile LANCRENON, employée de banque. 18/04/07 – Camille de Régis VERMOT DESROCHES, mécanicien mouliste et de Sandra MOUSSEL, esthéticienne. 19/04/07 – Maryna de Mickaël VEUVE, boucher et de Angélique BAVEREL, sans profession. 19/04/07 – Angèle de Jean-Pierre TOLO, directeur commercial et de Sandrine FULBAT, professeur MARIAGES 20/04/07 – Ramazan CELIK, enseignant et Meyrem BICER, sans profession. DÉCÈS 01/04/07 – Solange HUOT-MARCHAND, 86 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Gaston GUILLAUME. 02/04/07 – Thérèse VUILLARD, 64 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs) célibataire. 02/04/07 – Simone LOMBARDOT, 76 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs) épouse de Léon DORNIER. 02/04/07 – Michel COMBES, 75 ans, retraité du bâtiment, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Renée ANGUENOT. 02/04/07 – Henri GAIFFE, 56 ans, mécanicien, domicilié à les Fins (Doubs) époux de Chantal DURAND. 03/04/07 – Clément TALAZAC, 98 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Marie-Louise BULLE. 03/04/07 – Maurice BELOT, 75 ans, retraité, domicilié à Les Fourgs (Doubs) célibataire. 04/04/07 – Elisabeth CHAUVIN, 79 ans, retraitée, domiciliée à Saint-Antoine (Doubs) veuve de Gustave GAGELIN. 07/04/07 – Madeleine BOURGEOIS, 87 ans, agricultrice retraitée, domiciliée à Malbuisson (Doubs), veuve de Marcel LARESCHE. 07/04/07 – Antoinette BOURDIN, 85 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Charles ZBINDEN. 08/04/07 – Rose ROUSSEL, 87 ans, professeur honoraire retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 11/04/07 – Magdeleine PRENEY, 88 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Léonce SAILLARD. 12/04/07 – Robert THALMANN, 58 ans, magasinier outilleur, domicilié à FournetsLuisans (Doubs), époux de Cécilia FAIVREPIERRET. 13/04/07 – Maxime BAILLY, 92 ans, retraité de l'équipement, domicilié à Arc-SousCicon (Doubs), époux de Victorine MESNIER. 14/04/07 – Jean MESNIER, 83 ans, retraité GURTNER, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Germaine LEPINE. 14/04/07 – Lucia GAMBA, 91 ans, retraitée, domiciliée à Jougne (Doubs), veuve de Charles MONNIN 15/04/07 – Denis JEANNINGROS, 60 ans, comptable, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Christiane MASNADA 16/04/07 – Ammar ZEBIRI, 63 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Nouara RAHAL 19/04/07 – André BILLET, 59 ans, chauffeur, domicilié à Bonnevaux (Doubs), époux de Evelyne VUITTENEZ Franche Automobiles Besançon Agent agréé - CH MOUGIN AUTOMOBILES 4, Bvd Kennedy • Besançon 9, rue Pierre DECHANET Les grands planchants • Pontarlier Tél. 03 81 60 76 84 • Fax 03 81 60 76 89 Tél. 03 81 46 68 39 • Fax 03 81 46 70 31 Distributeur officiel Pontarlier 8 PONTARLIER En bref… Tourisme Le maire de Pontarlier a officiellement fait acte de candidature pour l’accueil à Pontarlier, en 2008, du Congrès National du réseau des “Plus Beaux détours de France”, dont fait partie la capitale du Haut-Doubs. C’est en septembre que le choix définitif sera connu. Boujailles L’agence postale communale de Boujailles a ouvert ses portes le 10 avril. L’agence est installée dans les locaux de la mairie. L’accueil et le conseil des clients sont assurés par l’employée de la municipalité. Le matériel informatique, le matériel nécessaire au fonctionnement de l’agence et la formation de l’agent ont été pris en charge par La Poste qui participe mensuellement au financement de l’agence. Cette évolution n’a bien entendu aucune incidence sur la distribution du courrier. Le facteur continuera à distribuer le courrier dans toutes les boîtes aux lettres 6 jours sur 7. Conséquences économiques Incendie de l’hôtel Ibis : les doutes persistent L’enquête, toujours en cours, est désormais aux mains de la police scientifique de Lyon. Les victimes de l’incendie du 15 mars se pose encore des questions. eudi 15 mars 2007, un incendie se déclare à l’étage de l’hôtel Ibis, sur la zone des Grands-Planchants à Pontarlier. Une heure plus tard, 100 m plus loin, les locaux de la société M.P.E. sont à leur tour touchés par un sinistre. Un mois et demi après ces incidents, l’origine du feu n’est pas enco- J re précisément connue. “L’enquête est toujours en cours, nous sommes en attente des résultats. Jusqu’ici, l’hypothèse la plus vraisemblable était un incendie d’origine accidentelle mais rien n’est encore confirmé” commente le commandant Nusillard, de la police de Pontarlier. L’incendie, s’il n’a pas entièrement d’assurances poursuivent elles aussi détruit de bâtiments, a fortement péna- leurs investigations en dépêchant des lisé plusieurs activités commerciales. experts sur place. L’hôtel Ibis a pu rouvrir après trois Il reste beaucoup de questions sans semaines de fermeture et un grand net- réponse dans cette affaire. “Il paraît toyage rendu nécessaire par le suif et franchement bizarre que deux incenl’inondation provoquée par les pom- dies survenus à une heure d’intervalle soient d’origine accidentelle” se demanpiers pour maîtriser le sinistre. de M. Masnada. D’autant que La société M.P.E. quant à selon les faits révélés au cours elle, spécialisée dans les Il reste de l’enquête, des individus machines à bois et les poêles à granulés, a dû retrouver beaucoup de auraient été interpellés aux abords de l’hôtel Ibis peu après un local commercial. Pour elle, les dégâts sont énormes questions l’incendie, interrogés et relâchés aussitôt. “On reste un aussi : des machines à bois, des tondeuses, des poêles sans réponse. peu circonspect sur ces coïncidences” avoue M. Masnada. détruits. “Le bâtiment est mort, notre activité a été interrompue “Il n’y avait rien à la charge de ces perplus d’un mois” déplore Jean-Marie sonnes” répond la police de Pontarlier. Masnada, un des responsables de M.P.E. L’activité de la société M.P.E. dans ses La société a dû trouver un local provi- locaux de la rue Eiffel ne pourra pas soire, ailleurs dans la zone, rue Jean reprendre avant 18 mois. Mermoz. Actuellement, les compagnies J.-F.H. O.N.F. Depuis le 2 avril, un nouveau directeur est arrivé à l’agence O.N.F. de Pontarlier. Christophe Colette succède à Bernard Bonnici qui prend qui intègre la direction territoriale de l’O.N.F. Rhône-Alpes. COMMERCE La société M.P.E. est relogée provisoirement rue Jean Mermoz. Sept salariés R ÉACTIONS Pétrin Ribeirou s’installe aux Épinettes Prévue et redoutée, l’arrivée de cette franchise sur Pontarlier s’appuie sur un potentiel de clientèle a priori suffisant pour ne pas mettre à mal la boulange locale. Le sujet reste vif. ucune réglementation n’interdit à une franchise de venir s’installer sous réserve qu’elle respecte les conditions d’implantation en vigueur dans son domaine. Cette enseigne projetait de s’installer du côté du supermarché ED situé face au collège Malraux. “Suite à divers problèmes, on a trouvé un autre emplacement le long de la rocade. Le magasin s’étend sur 230 m2. Ce n’était donc pas nécessaire de passer en C.D.E.C.”, explique A Gérard Rousset, le gérant qui s’occupe déjà de deux commerces similaires sur Besançon. Au sujet de l’enseigne Ribeirou, il précise qu’il s’agit d’une franchise de fabrication où tous les produits sont conçus sur place à l’exception de la viennoiserie. Cette implantation pontissalienne représente un “investissement non négligeable.” Aussi a-t-il commandé une étude de marché à un cabinet indépendant. “Elle conclut que le marché n’est pas saturé notam- Un emplacement stratégique pour cette enseigne qui a ouvert ses portes le 23 avril. L’hôtel Ibis a pu reprendre son activité normale après trois semaines. ment le long de la rocade où il n’y a aucune boulangerie. On espère ainsi capter une clientèle de passage qui n’allait pas forcément s’approvisionner en ville.” Ouvert depuis le lundi 23 avril, ce commerce emploie sept salariés : trois boulangers et quatre vendeuses. Tout le monde travaille aux 35 heures. Le jour de fermeture hebdomadaire n’est pas encore déterminé mais conformément à la loi le gérant à un mois pour se décider. Conscient de l’inquiétude suscitée par son arrivée, tout en la regrettant, Gérard Rousset aspire avant tout à lancer son affaire sur des bonnes bases en misant sur le professionnalisme de ses employés et la qualité des produits proposés aux clients. “Sur la question de la concurrence, il me semble qu’on oublie un peu vite l’impact des grandes surfaces qui vendent aussi du pain, de la pâtisserie et de la viennoiserie. La meilleure pub qu’on puisse se faire, c’est d’inviter tous les gens à venir découvrir par eux-mêmes comment on travaille et à tester le goût de nos produits.” Aux consommateurs d’en juger. F.C. Jean-Luc Viennet : “Il y en avait déjà assez à Pontarlier” Le président de l’Union Patronale de la boulangerie du Doubs estime que la venue de Ribeïrou va forcément fragiliser la santé économique des artisans boulangers de la ville. La Presse Pontissalienne : le marché pontissalien peut-il supporter sans casse l’arrivée de cette enseigne ? Jean-Luc Viennet : À mon avis, il y en avait déjà assez. Il faut un point de vente pour 1 000 habitants, en dessous de ce seuil, une affaire tourne difficilement dans notre profession. Faites les comptes, l’offre est largement couverte. Cette enseigne a choisi un emplacement stratégique. Comme ils ont en plus un concept performant, on peut craindre le pire pour les boulangers en place. L.P.P. : Vous ne semblez pas trop apprécier cette franchise ? J.-L.V. : Je lui reproche d’instaurer une concurrence déloyale par rapport à son appellation “l’autre boulanger”. Ils fabriquent seulement 2/3 de leurs produits sur place. Toute la viennoiserie est fabriquée à l’extérieur de manière industrielle. Ils peuvent également incorporer des conservateurs, des exhausteurs de goût qui sont refusés aux artisans boulangers. On nous a fait diminuer le sel et eux ont trouvé le moyen de mettre du chlorure de sodium qui a sensiblement les mêmes propriétés conservatrices. L.P.P. : Ce qui n’a rien d’illégal ? J.-L.V. : Non, car ce sont des industriels de la boulangerie. Il faut savoir appeler les choses par leur nom. J’espère au moins qu’ils respecteront le jour de fermeture hebdomadaire. L.P.P. : Cela semble très difficile d’aller à l’encontre du mouvement ? J.-L.V. : Effectivement. Il nous aurait fallu une loi similaire à celle qui réglemente l’installation des pharmacies. Sur Pontarlier, il y a aussi la concurrence de la grande distribution qui vend ses produits à des prix en dessous du marché. Ribeïrou vend au moins au poids. Une ouverture de boulangerie est également prévue aux Granges-Narboz. Là, c’est moins contestable. Il en faut des créations, mais pas n’importe où. L.P.P. : Bien des raisons de s’inquiéter donc ? J.-L.V. : En quelques années, beaucoup de boulangeries pontissaliennes ont été reprises par des jeunes. Ils ont acheté en fonction de chiffre d’affaires plus forts qu’aujourd’hui, se sont mis de gros prêts sur le dos qu’ils devront rembourser. Les dés sont pipés. Propos recueillis par F.C. LE DOSSIER 9 VALDAHON, UN CENTENAIRE EN TREILLIS L’HISTOIRE DU CAMP FLASH-BACK La création du camp militaire 100 ans à suivre le temps On ne peut pas célébrer dignement un anniversaire sans revenir sur l’Histoire. Le camp de Valdahon a vu défiler les régiments et les époques, les hommes et les années, sans prendre de rides. Tout commence en 1907. ent années. Un siècle déjà. Un siècle sible grâce à ses deux routes nationales et sa à voir défiler les régiments, garnisons, voie ferrée. unités, et autres rassemblements de La décision est prise, et le premier projet voit petits militaires kakis. Un siècle et le jour en 1900. Il ne prévoyait, à l’origine, tant d’époques, tant d’évolutions. Le camp mili- qu’un champ de tir, sur une surface de 1 240 taire de Valdahon fait partie aujourd’hui de hectares. Quelques années plus tard, en 1905, ces bâtiments inébranlables, construits pour le maire de Valdahon, Adelphe Daudey, dondurer. Il appartient désormais au paysage. Et ne son accord pour la construction. Très rapidement, on décide d’étendre la surface du camp, pourtant. Pourtant il y eut une époque où les militaires afin d’y adjoindre un camp d’instruction. La ne résidaient pas à Valdahon. Où la campagne superficie alors prévue est de 2 584 hectares exactement. environnante ne vivait pas au rythLe projet est arrêté, et la construcme des entraînements. Mais pour “On ne mise tion commence. Les premiers baracela, il faut remonter dans le temps, avec l’ouvrage d’André Badot, un pas tout sur la quements sortent de terre. C’est ainsi près de 70 bâtisses qui entahistorien valdahonnais. Nous sommes en 1873. À cette production.” ment leur existence. On y trouve, pêle-mêle, le mess, une infirmerie, époque, le pays est divisé en un certain nombre de circonscriptions militaires des bureaux, une cantine et même des écuries territoriales. Plusieurs départements consti- et des granges. Et pour loger les hommes, on tuent ainsi région militaire, devant mettre sur installe un camp de toile. Au total, le camp a pied un corps d’armée. C’est ainsi que la 7ème alors une capacité de 5 000 hommes. Un fort région est créée, et que son état-major s’ins- bel hôtel-restaurant. talle à Besançon. L’espace comprend les ter- Le 12 mai 1907, le camp militaire est fin prêt ritoires de Haute-Saône, de Belfort, du Jura, à recevoir les premiers contingents. Des centaines de soldats arrivent, venus de régiments de l’Ain et du Doubs. Mais pour pouvoir entraîner les militaires, très différents : ligne, infanterie, artillerie, chaque région nécessite un terrain de jeu. Se cavalerie et génie. Ils sont plus de 3 400. pose alors la question de la localisation du nou- Pour célébrer l’événement, Valdahon organiveau camp de la 7ème région. Valdahon, petit se une grande fête, pour l’inauguration des hameau du moyen Doubs de 800 habitants se bâtiments. Et c’est justement cette manifessitue alors sur un terrain parfait : boisé, légè- tation-là qui servira de base, au mois de juillet rement vallonné, aux vastes étendues de cam- prochain pour l’anniversaire du camp. pagne. Bref, l’endroit idéal pour installer un Mais l’histoire poursuit sa route. Valdahon camp de manœuvre d’infanterie, d’artillerie compte désormais 4 500 militaires. Des troupes et du génie. Car le village reste proche des d’un peu partout viennent stationner dans la frontières Est, tout en étant largement acces…/… C Le camp national du Valdahon est devenu avec le temps partie intégrante du paysage du Haut-Doubs. Camp d’entraînement pour militaires en manœuvre depuis sa création en 1907, il regroupe aujourd’hui, sous la houlette du 13ème Régiment du Génie, plus de 1 200 personnes sur une surface d’environ 3 500 hectares. Cette année, les bâtiments fêteront leur centenaire. L’événement sera célébré comme il se doit, en juillet. L’occasion de revenir sur l’histoire du camp militaire, de mettre en lumière l’apport économique qu’il génère, mais également de faire un petit tour à l’intérieur de ses murs. Car si les civils reconnaissent au premier coup d’œil un militaire, bien peu savent exactement ce qu’est leur vie. 10 LE DOSSIER ville. Et le village en profite pour se dévelop- 2003, au 13ème Régiment du Génie. per en matière de commerces. Quant au camp, Depuis cette date, les militaires ont eu à cœur il ne reste pas ainsi, sans broncher. Dès 1913, de maintenir le camp en état et de l’embellir. on commence à réfléchir en haut lieu à un camp Avec tout d’abord une stèle, à l’effigie du généd’aviation. La surface est alors étendue en 1926. ral Leclerc. Puis, la maison des sapeurs de Un peu plus de 10 années après, les bâtiments Leclerc, une sorte de petit musée, regroupant, deviennent “camp national”. Cette mention dans plusieurs salles à thèmes les reliques de permet aux baraquements de se vanter de la jadis. Et au milieu de ce devoir de mémoire, visite d’hommes prestigieux, au très vivant à l’esprit du régiment, cours des années : Le général De le camp a dû faire face à un incenGaulle, le chef du gouvernement Petit à petit, le die, détruisant les bâtiments de resanglais, Winston Churchill, le prétauration. Mais le camp renaît de camp s’étend ses cendres, avec une nouvelle sident Georges Pompidou… Mais le camp militaire garde la tête plus vaste et plus jusqu’à 3 600 construction, froide et se concentre sur ses prinagréable, en 2005. Et enfin, l’année cipales missions : accueillir les soldernière, une place d’armes, manhectares dats et les transformer en combatquante à l’appel, a été inaugurée. tants aguerris. Petit à petit, il aujourd’hui. Un très long chemin, pour le camp accueille de nouvelles unités. militaire, plein de moments imporPuis certaines s’y installent définitants, bons ou mauvais, qui ont tivement, pour ne faire plus qu’un avec les construit ce qu’il est aujourd’hui : un des élébâtisses. D’abord le 30ème régiment de dragons ments essentiels du Haut-Doubs. en 1970, puis le 5ème Régiment de Dragons, 8 ans plus tard, pour enfin céder la place, en J.C. Les petites tentes en toile ont laissé rapidement place à des bâtiments plus résistants. Les premières troupes se sont installées au camp définitivement à partir de 1970. Auparavant, les régiments venaient simplement s’entraîner. L’histoire du 13ème Régiment du Génie “À me suivre, tu passes” Anecdotes Le camp, star d’un jour, star pour toujours Le camp de Valdahon a servi de décors à deux films déjà : “La neige et le feu” de Claude Pinoteau, et “Les fragments d’Antonin” de Gabriel Le Bomin. L’occasion de se souvenir de bons moments, temps fort du camp centenaire. “La neige et le feu” “Les fragments d’Antonin” De : Claude Pinoteau Avec : Vincent Perez et Géraldine Pailhas. Sorti en : décembre 1991 L’histoire : la libération, Michel rencontre Christiane. Il tombe amoureux d’elle et la présente à son entourage et à son ami, Jacques. Christiane tombe sous le charme de ce dernier. Les deux hommes s'engagent dans la résistance, au sein d'un bataillon de F.F.I. En se souvenant : “L’équipe du film avait recréé un faux village alsacien, à la périphérie de la ville et dans le camp se souvient Michèle Tatu, auteur de “Balade cinématographique en Franche-Comté”. Ce village a dû être détruit, pour les besoins du film, par un incendie, en une seule prise et avec trois caméras. Quant à la neige du titre, non présente, elle s’est mise à tomber à ce moment-là.” De : Gabriel Le Bomin Avec : Gregori Derangère, Anouk Grinberg et Aurélien Recoing Sorti en : novembre 2006 L’histoire : En 1919, Antonin revient de guerre, sans aucunes blessures physiques. Les siennes sont intérieures. Le professeur Labrousse, pionnier dans le traitement des traumatismes de guerre s’intéresse à Antonin. Sa méthode va lui faire revivre les moments les plus intenses de sa guerre afin de l’en libérer. En se souvenant : “Ce qu’il y avait d’étonnant, c’était l’ambiance raconte un fonctionnaire du Conseil régional de Besançon, présent sur le tournage. Les comédiens et les figurants, hors champs, avaient une sorte de fatigue dans le visage, les traits tirés, comme de vrais poilus. Je me souviens de leurs visages maquillés de boue et de crasse, leur concentration et cette étrange lassitude du tournage, en écho à la lassitude des soldats de l’époque. C’est ainsi que la trouille viscérale des combattants avant l’attaque a été si bien rendue, pour un film au budget pas si mirobolant.” omme chaque régiment, le 13 ème Régiment du Génie (R.G.) a une histoire longue et complexe comme l’Histoire. Stationné à Valdahon depuis le 1er juillet 2003, elle appartient à la 2ème Brigade Blindée d’Orléans. Mais son histoire commence avec la prestigieuse 2ème Division Blindée (D.B.) du Général Leclerc, pendant la seconde guerre mondiale. Le 13ème bataillon du génie C d’alors s’est illustré avec sa division, en devenant la première unité alliée à entrer dans Paris, les 24 et 25 août 1944. En 1999, avec une grande réorganisation de l’armée de terre française, la 2ème D.B. est renommée 2ème brigade blindée, et le 13 ème bataillon, le 13ème R.G. La devise du 13ème R.G, “À me suivre, tu passes”, demeure avec le temps. Elle trouve son explication dans les missions principales du régiment. “Le Génie, c’est l’aide à la mobilité, au déploiement, le déplacement sur terrains dangereux, l’ouverture d’itinéraires et rendre difficile la progression de l’ennemi” raconte le Capitaine Éric Barçon, Officier Supérieur Adjoint du 13ème R.G. On comprend alors mieux la devise : les militaires suivant le régiment progresseront sans difficultés. Autrement… Le Capitaine Éric Barçon explique, avec une pointe de fierté, la devise de son régiment. LE DOSSIER 11 LES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES E NTREPRISES Ils travaillent pour les militaires En collaboration avec le camp Près d’une quarantaine d’entreprises sont régulièrement désignées par les militaires de Valdahon pour travailler au camp. Qu’il s’agisse d’entretien ou de nouvelles réalisations, celles-ci demeurent unanimes sur les bienfaits de ces collaborations. a présence de l’armée sur Valdahon a permis, dès 1907, de développer économiquement le secteur. Le nombre de personnes travaillant dans le camp représente, en effet, un fort pouvoir d’achat se déversant dans les commerces aux alentours. Mais les bâtisses du camp s’entretiennent également. En effet, l’armée fait fréquemment appel à plus d’une quarantaine d’entreprises extérieures, à Valdahon ou plus loin. Il s’agit d’une part d’entretenir les locaux et les espaces, mais également d’investir dans de nouvelles améliorations du camp. Ainsi, le ménage des locaux a été confié à une entreprise de nettoyage montbéliardaise. Qu’il s’agisse de simple entretien de fonctionnement ou d’investissements plus lourds, l’armée a toujours le même fonctionnement. Les appels d’offres. Ce système, très rationnel, peut parfois être un peu lourd à gérer pour les entreprises choisies. D’autant que le déblocage des budgets de l’armée reste quelque chose de très complexe. Ainsi, les établissements Vieille, fabricant d’aggloméré et de matériaux de constructions, est une des entreprises choisies par l’armée depuis près de deux ans. Basée à Étalans, l’entreprise est appelée tous les deux mois environ. “Il est vrai L que l’armée fait intervenir beau- vant, ce chiffre était de 40 %. coup d’entreprises du secteur mais leurs budgets se sont raconte Sébastien Vieille, réduits…” adjoint à la direction. Et nous En plus de cela, le système avons déjà réalisé deux ou trois d’appel d’offres de l’armée peut belles opérations avec eux. La parfois poser de légers prodernière en date concernait des blèmes d’organisation. “Il n’est tonnes de sable pour réaliser pas toujours évident d’avoir une petite place. Nous avons des relations durables avec le réalisé environ 20 000 euros de camp, car les personnes tournent beaucoup explique Sébaschiffre sur cette affaire.” Patrice Perrenoud, chef d’ex- tien Vieille. Et comme ils font ploitation chez Dalkia, à Châ- des appels d’offres régulièretillon-le-Duc, ajoute : “Notre ment, parfois, il faut recomentreprise est en contrat avec mencer les négociations. Le resl’armée depuis pas loin de 30 te de nos clients sont plutôt du ans. Nous avons un chef de site, type fidèle. Avec d’autres, comexclusivement réservé, et deux me l’armée, c’est différent. C’est techniciens en alternance là- à prendre ou à laisser. Mais bas, réalisant la maintenance nous sommes parfaitement satisfaits de trades systèmes de vailler avec eux.” chaufferie.” S.A.R.L. Mais malgré cela, Travailler avec Forien précise : “En fait, toutes ces entreprises ne vivent pas les militaires cela fonctionne par à-coups. Les budpar l’armée. “Il s’agit d’un client comme “est un plus.” gets se débloquent à une certaine un autre souligne date, et doivent Sébastien Vieille. En terme de chiffre d’affaires, être consommés à une autre. cela ne doit représenter qu’un Alors, parfois, nous attendons. petit pourcentage, moins de Et lorsque le feu est vert, il faut 1 %. Enfin pas énormément.” le faire immédiatement.” Chez Forien Père et Fils, l’en- Un besoin de réactivité qui, treprise de maçonnerie valda- visiblement, ne gêne pas parhonnaise, les choses semblent ticulièrement les entreprises. un petit peu différente. “Aujour- D’autant qu’être un collabod’hui, l’armée doit fournir envi- rateur de l’armée peut avoir ron 20 % du chiffre d’affaires. des avantages, certes non quanMais cela fait déjà une quin- tifiables, mais indéniables. “Il zaine d’années que nous tra- est vrai que c’est un plus. Pour vaillons avec eux. Et aupara- nos autres clients, c’est la garan- Déjà, lors de la création du camp militaire en 1907, les commerces de Valdahon se sont développés grâce à la présence de l’armée. tie de notre sérieux” commente Forien Père Fils. “Travailler avec les gens qui sont autour de notre entreprise est un de nos objectifs renchérit Sébastien Vieille. Et je pense que visà-vis d’eux, il est rassurant de nous savoir en collaboration avec l’armée. C’est un gage de professionnalisme.” Bref, à l’évidence, l’armée entraîne un gain flagrant pour les entreprises qu’elle choisie. Et si celui-ci ne se traduit pas forcément en une quantité astronomique de billets de banque, elle apporte en tout cas son image de discipline, de rigueur et d’exigence. J.C. LES CHIFFRES 30 millions d’euros Jackpot pour Valdahon Avec tant de militaires à son bord, le camp de Valdahon génère énormément de dynamisme économique sur tous les plans. Une source réjouissante de revenus pour les entreprises, les structures et la vie de la ville. L’avis du maire Pour Léon Bessot, maire de Valdahon, le camp militaire reste une source inépuisable de revenus. “Ce n’est pas tant les 3 600 hectares du camp en lui-même qui génère le plus de retombées souligne-t-il. Ce sont les hommes.” Car qui dit camp, dit soldats, donc femmes, et parfois comme conséquence, enfants. Donc logements, consommation. “Tout cela, ce sont des retombées gigantesques sur le plan local s’enthousiasme Léon Bessot. Il y a, bien sûr, les investissements pour le camp lui-même. Mais il y a également un impact sur le reste. Toutes ces personnes sont intégrées dans la vie sociale et représentent ainsi un potentiel de consommation important. D’autant qu’il s’agit d’une population assez jeune.” Les preuves - Les hommes 1 000 militaires et 100 civils pour le 13ème R.G. Entre 500 à 600 troupes en manœuvre en moyenne, allant jusqu’à 1 200 soldats extérieurs Entre 27 et 28 ans de moyenne d’âge - Les familles : 1 000 enfants, dont 600 entre 0 et 10 ans Avec 70 naissances en 2006, soit l’équivalent de 3 ou 4 classes - Le logement : 520 familles liées au camp dont 250 résidents sur Valdahon Parmi eux, 160 propriétaires, avec crédit bancaire fatalement - Les revenus : 1 250 euros mensuels nets de solde pour les deux tiers du régiment Jusqu’à 4 000 euros mensuels nets pour les plus gradés Des primes, pour les opérations, multipliant environ 1 fois et demie la solde, selon le terrain. Soit environ entre 22 et 23 millions d’euros de masse salariale Difficile de croire que ces bâtisses représentent à elles seules environ 30 millions d’euros de gains pour l’économie locale. - Les dépenses : Entre 4 et 5 millions d’euros de fonctionnement Dont 1,6 million d’euro par an pour assurer la restauration et les loisirs Et 2,3 millions d’euros par an pour la partie entretien Entre 4 et 5 millions d’investissement Une quarantaine d’entreprises concernées 12 LE DOSSIER ACTUALITÉ Trois jours chargés Vendredi 6 Sérénade de musique militaire, place de la Maison des services Expositions de véhicules militaires, anciens et récents Plantation de l’arbre du centenaire, dans un square créé pour cette occasion LES FESTIVITÉS DU CENTENAIRE À l’image de jadis Du 6 au 8 juillet, la fête battra son plein à Valdahon. La population, la ville et les militaires se mêleront pour souffler, tous ensemble, les 100 bougies du camp. Un week-end riche en émerveillement de toutes sortes. L es trois jours d’anniversaire ment au milieu de la foule. Et tout du camp de Valdahon risquent cela se passera, bien sûr en musique, fort de mettre toute la ville au avec la fanfare du régiment de marche cœur d’un grand rassemble- du Tchad, et celle des Gars de Joux ment. Entre le vendredi 6 et le de Pontarlier. Celle-ci réunit d’ailleurs dimanche 8 juillet, Valdahon sera le près de 30 musiciens amateurs, avec théâtre de nombreuses manifesta- cuivres naturels traditionnels. Le répertoire ne sera pas que militaire, tions. “L’esprit est de retracer l’inaugura- puisque le jazz, la variété ou le rock tion lors de la création du camp, signa- seront également de la partie. Question transport le le Capitaine Éric Barçon, d’ailleurs, le Haut-Doubs Officier Supérieur Adjoint. “Retracer verra son train de jadis, le Ce week-end de commémoration fera ainsi revenir tous l’inauguration “Conifer” reprendre du service. Toute la journée, il les chefs de corps qui ont comlors de la sera mis sur les rails afin mandé dans ces murs.” de balader les gens entre Mais les hommes ne seront création la ville et le camp. L’occapas les seuls à reprendre la d’un petit retour dans route du passé. Le Défilé Milidu camp.” sion le passé, de 14 heures à taria se déroulera durant 17 heures et de18h30 à deux après-midi. Des troupes motorisées et d’autres à pied enva- 20 heures le vendredi et de 10 heures hiront les rues de la ville, pour se diri- à 12 heures le matin, 15 heures-17 h 30 ger vers le camp. Des centaines de le samedi. véhicules d’époque, rangés par ordre Mais la partie la plus instructive chronologique, rouleront tranquille- demeure les animations et les portes Le 13ème Régiment du Génie profitera des portes ouvertes du camp pour montrer l’étendue de son savoir-faire. ouvertes du camp. Pour une fois, les civils pénétreront dans cette enceinte bien gardée. Le 13ème R.G. en profitera pour démontrer son savoir-faire. Plongée, déminage, groupe cynophile, simulation de combats… Mais l’on pourra également se divertir avec des baptêmes de véhicules militaires, du kart, des vols en montgolfière, des manèges… Que l’on s’y prépare, la “grande muette” est prête à montrer tout son savoirfaire et à le partager. Pour les accros des jeux de chance, les billets de la tombola, tirée dimanche, seront remis avec les programmes. Mais l’événement de ce week-end sera, bien évidemment, la Valdahonnaise, organisé en partenariat avec le Club sportif et artistique de la garnison et la ville. Cette 3ème édition de courses hors stade verra les militaires, comme les civils se dépasser sur un parcours de 21,1 kilomètres ou 10 kilomètres au choix. Pour les plus jeunes, l’édition junior se fera sur un circuit de 2,8 kilomètres ou 1,8 kilomètre. Attention toutefois, les inscriptions sont à faire avant le 6 juillet. Bref, entre le sport, la musique, l’apprentissage, et l’émerveillement, il y aura vraiment de quoi s’amuser pour tous. I J.C. Renseignements Valdahonnaise : 03 81 26 04 10 ou 03 81 43 12 55 ou 03 81 26 74 78 Samedi 7 10 h 30 : Cérémonie commémorative de la bataille de Bir Hakeim 11 h 30 : Inauguration des portes ouvertes du camp 12 heures : Vin d’honneur et discours Dès 14 heures : Rétrospective : arrivée des autorités en train à vapeur et relecture de l’acte officiel de création du camp 14 h 45 : Défilé Militaria dans les rues, escorté par la fanfare des gars de Joux À partir de 16 h 30 : Démonstrations dynamiques au camp et stands 20 heures : Fermeture des portes ouvertes 21 heures : Banquet républicain, avec sérénade militaire et animations Dimanche 8 8 h 30 : Départ de la Valdahonnaise 10 heures : Remise des prix 11 heures : Ouverture des portes ouvertes 13 h 30 : Défilé Militaria dans les rues À partir de 15 heures : Démonstrations dynamiques au camp et stands 16 h 30 : Match de football 17 h 30 : Tirage au sort de la tombola 20 heures : Clôture des festivités Attention : Ce programme peut être modifié LE DOSSIER 13 LA VIE DU CAMP QUE FONT-ILS ? Trois questions à… Colonel Christophe Issac, chef de corps : “Faire du maintien de la paix” Si l’on voit des militaires très régulièrement, sur les routes, dans leurs camions, peu de gens connaissent exactement le quotidien d’un soldat. Car derrière la barrière d’entrée du Valdahon, c’est presque un village dans la ville qui s’organise. Le Chiffre L a Presse Pontissalienne : Quelles sont l’entretien des pistes, de la végétaexactement les missions du 13ème Régi- tion, ou bien le bon déroulement des entraînements de tirs. ment du Génie ? Colonel Christophe Issac : Le régiment a deux missions différentes. L.P.P. : Comment se compose la journée typique D’abord, il est force d’action terrestre, d’un militaire ? et participe aux missions de projection des forces, à l’extérieur et à l’in- C.C.I. : Nos hommes sont projetés 4 térieur. Par exemple, en 2006-2007, à 5 mois, tous les 16 mois environ. il y a eu l’opération Finul au Liban, C’est un rythme assez soutenu. En ainsi que d’autres opérations en Afgha- amont, ces missions sous-entendent nistan ou au Cameroun. Nous sommes une mise en condition opérationneldes sapeurs, il s’agit donc de démi- le, c’est-à-dire la préparation spécinage, de dépollution de fique à une mission bien zones, de protection des déterminée et à un terriforces, d’organisation du ter- “Nos hommes toire. Cela passe par une rain… Voilà pour l’extérieur. physique, bien sont projetés 4 préparation Pour les missions intéentendu, mais également rieures, il s’agit d’être for- à 5 mois, tous par des conférences. Le ce de souveraineté, d’assubut, pour les soldats, est rer une présence, comme en les 16 mois.” d’être prêts à l’emploi d’emMartinique, ou d’assurer blée en arrivant. Au retour, Vigipirate. La seconde mission consis- il y a une remise en condition des te à assurer le fonctionnement du hommes et des matériels et une réorcamp national du Valdahon, à savoir ganisation des unités. Car ces mis- PORTRAIT 12 % des militaires du 13ème Régiment du Génie sont des femmes, soit 130 personnes environ. sions peuvent être assez déstabilisantes. Il faut que les hommes reprennent leurs marques, se reposent pendant les permissions. Puis s’engage une phase de retour aux fondamentaux. Il faut reprendre à zéro les savoirfaire, sur le plan individuel et collectif. L.P.P. : Lors de ces projections, quels soldats partent ? Tous ? C.C.I. : D’abord, il faut savoir que le régiment comprend 1 000 militaires et 100 civils. Soit 7 compagnies, divisées elle-même en sections. Lorsqu’une mission nécessite le 13ème R.G., on compose le détachement à partir des sections. On va prendre, par exemple, deux sections de combat d’une com- La stature toute militaire, le Colonel Christophe Issac, chef de corps, est bien employé par l’État, mais pas un fonctionnaire comme les autres. pagnie, une autre section d’une autre compagnie… Mais il faut avant tout veiller à envoyer des gens qui savent travailler ensemble. Ceci dit, toutes les sections ne sont pas engagées de la même façon. Il existe des personnels dédiés au soutien et à la gestion courante : des cuisiniers, des responsables de communication… Ils sont projetés aussi, mais dans leurs missions sur place, ils ne sont pas sur le terrain. Un cuisinier au Liban continuera sa fonction de préparation de repas. Mais il reste militaire, il sera armé, il saura se défendre. Mais cela n’arrivera qu’en cas de nécessité, de défense. Sur les 1 000 militaires, entre 700 et 800 appartiennent à des unités dites opérationnelles. L.P.P. : Finalement, à quoi sert un militaire aujourd’hui ? C.C.I. : Actuellement, il y a peu d’opérations de haute intensité. Mais il faut s’y préparer, forcément. Cela a d’abord un côté pédagogique : qui peut le plus peut le moins. Mais aujourd’hui, il s’agit plus de participer à des conflits en phase de stabilisation, à faire du maintien de la paix, à désamorcer des conflits. Et puis, la mission de l’armée va également dans l’aide à la population, en cas de catastrophe naturelle, d’inondation, de tempêtes. I Propos recueillis par J.C. Rencontre Femme, mère et militaire Avec 19 ans dans l’armée, l’adjudant Françoise Mathivet possède une jolie carrière. Un parcours pas toujours évident pourtant, qui a commencé sur un simple pari. Aujourd’hui, la maman se pose des questions. U n treillis très réglementaire. Mais deux yeux de biches. À tout juste 40 ans, l’adjudant Françoise Mathivet a déjà 19 années au service de l’armée française. Un choix de vie très particulier, qui a commencé dans des circonstances, elles aussi, particulières. “Je suis entrée dans l’armée le 1er août 1988. J’avais 22 ans, se souvient l’adjudant. J’avais fait un D.E.U.G. de psychosociologie à Besançon, puis enchaîné sur un petit job. À cette époque, une amie ne cessait de vanter la difficulté d’être militaire. À deux, nous avons alors parié que nous aussi, nous pourrions y arriver. Et c’est parti là-dessus.” Un début de carrière hallucinant, qui amuse beaucoup Françoise Mathivet. “En même temps, à 13 ou 14 ans, je voulais être bonne sœur. Alors je suis effectivement rentrée dans les ordres… Mais les ordres militaires.” Si le choix s’est fait sur un coup de tête, la carrière de l’adjudant n’en reste pas moins exemplaire. Elle commence ses classes au 48ème régiment de transmission, à Metz. La période probatoire d’un mois se passe sans un accro. Et pour cause. “Je ne me suis pas posée de question. J’en ai tellement bavé racontet-elle. Le plus dur était de se retrouver en collectivité, dans des chambres de 8, à tout juste 22 ans.” Mais Françoise Mathivet tient bon. “J’ai dû tout apprendre, le sport, le tir, la discipline, la vie militaire. Mais j’avais un bon encadrement. Tout s’est fait en douceur explique-t-elle. J’ai ensuite continué mon service au lycée militaire d’Autun, avec les enfants de troupes.” Une expérience que l’adjudant a appréciée, mais qui lui a laissé quelques traces. “J’ai aimé les jeunes, le fait de pouvoir les aider comme je pouvais. Mais ce qui est sûr, c’est que je ne mettrais jamais mon fils dans un lycée militaire. La discipline est trop stricte.” Un an et demi plus tard, l’adjudant quitte le lycée pour le 5ème régiment d’infanterie, à Beynes dans les Yvelines. “J’étais la première féminine du régiment. J’ai donc été présenté devant un amphithéâtre uniquement masculin. Mais le chef de corps avait interdit qu’on m’adresse la parole regrette-telle. Pendant 6 mois, je n’ai eu que très peu de contact avec les autres.” Une réalité tellement dure, que la jeune femme demanda, à l’époque, à être arrêtée pour retourner à la vie civile. Mais son travail est bon, et en haut lieu, on préfère réaffecter Fran- çoise Mathivet à d’autres fonctions. Après 1 an et demi au 5ème R.I., elle part pour Paris. “Les choses s’étaient améliorées, surtout avec le changement de chef de corps. Mais j’ai rejoint le 24ème régiment d’infanterie en 1991, à la Direction du Personnel Militaire de l’Armée de Terre.” Elle y restera jusqu’en 2006, date de son entrée au 13ème Régiment du Génie, à Valdahon. Pourtant aujourd’hui, l’adjudant se pose quelques questions. Car si elle est militaire, elle reste aussi une femme, et une maman. “Lorsqu’on s’engage, on est au courant. On ne reste jamais au même endroit, et on change tous les 7 ans.” Il y a également les missions. L’adjudant est parti 6 mois au Kosovo, en 2001. “C’est le goût de l’aventure, se dire qu’on a fait quelque chose s’enthousiasmet-elle Et puis il n’y a jamais eu beaucoup d’alertes, je n’ai vu de dangers.” Pourtant récemment, l’adjudant refuse une mission au Liban. Pour ne pas laisser son fils. “Aujourd’hui, il a 10 ans. Quand je devrai être affectée À 40 ans, l’adjudant Françoise Mathivet a déjà une carrière de 19 ans au sein de l’armée. ailleurs, il sera adolescent. Et là, cela risque d’être compliqué. Parfois, je me demande si ce ne serait pas mieux de quitter l’armée.” Elle ajoute : “J’y pense franchement, mais je crains un peu le civil. L’armée est une grande bulle. Et quand on y est, c’est plus dur de partir.” En attendant une réponse à ces interrogations, l’adjudant Françoise Mathivet peut être fière de ses 19 ans de carrière. Res- ter une femme, au milieu d’un monde kaki, cela ne lui pose aucun problème. “Au moins, je ne me demande pas ce que je vais porter chaque matin s’amuse-t-elle. Mais dès le vendredi midi, je redeviens comme les autres femmes.” Elle ajoute : “La seule chose, lorsqu’on est célibataire… Dire qu’on est militaire, ça a un effet répulsif. Je dis alors que je suis fonctionnaire.” Elle rit. I J.C. Pontarlier et environs 14 SPORT En bref… La fleur à la carabine Lac 3ème édition de l’opération “Lac Saint-Point tout Doubs” dimanche 24 juin prochain. Après le succès des deux premières éditions - 15 000 visiteurs accueillis la première année et près de 20 000 la seconde, le Syndicat d’Initiative de Malbuisson récidive son tour du lac Saint-Point sans voiture. Les 20 km autour du lac Saint-Point seront exclusivement réservés tout au long de cette journée à la pratique du vélo, du roller et de la marche à pied. Les restaurateurs se mobilisent pour proposer un menu spécial “journée voie verte”, à base de spécialités régionales. Renseignements au 03 81 69 31 21. P.E.P. Journée portes ouvertes dans les centres P.E.P. du HautDoubs le 12 mai de 14 heures à 19 heures. Visites de la base d’activités de Malbuisson, du centre équestre de ChauxNeuve et du Grand Chalet à Mouthe. Renseignements au 03 81 25 24 00. Compétition de tir À 18 ans, Émilie Évesque, licenciée du club de tir de Pontarlier, a déjà été sacrée quatre fois dans les meilleures tireuses françaises. Pratiquant la carabine depuis l’âge de 11 ans, la jeune femme reste toutefois une adolescente normale. Une passion en plus. orsqu’on parle de tir à pratiquer en loisir, Émilie la carabine, on pense- Évesque n’en démord pas. Elle ra plus facilement à commence alors les compétiun homme. Mais à tout tions, au niveau départemenjuste 18 ans, Émilie tal, puis régional, en enfin Évesque détruit ce stéréotype national. “J’avais envie de me mesurer aux autres, et plus parsans peine. Tout a commencé il y a déjà 7 ticulièrement aux filles raconans, à Montpellier. “Mon père te la sportive. Malgré tout, lorsm’a emmené au stand. Il pra- qu’on est dans le milieu, on s’aperçoit qu’il y a tiquait lorsqu’il était autant de femmes jeune. Et immédia“Pour la que d’hommes qui tement, j’ai accroché pratiquent. C’est explique la jeune femme. L’entraîneur précision et la assez bien réparti.” tout s’enchaîne. était très sympa, concentration.” Et En 2004, elle devient l’ambiance et l’esprit championne de aussi. Mais c’est surtout pour la précision et la France cadette 2ème année de concentration nécessaires à ce tir 10 mètres. Repérée par des sport que j’ai adhéré.” entraîneurs nationaux, elle Et après une petite année à intègre alors le Pôle France de L Malgré le sport, Émilie Évesque reste une jeune femme très féminine. Strasbourg à la rentrée. “C’est un internat pour sportifs de haut niveau. Sport études en fait. On y a un emploi du temps aménagé pour les entraînements.” Elle ajoute : “C’est un peu particulier, car dès 16 ans, j’ai eu des priorités différentes des autres. J’ai peut-être moins profité des fêtes, mais j’ai pu beaucoup voyager. En tout cas, je ne regrette rien. Quant à mes parents, ils m’ont laissé prendre cette décision seule. Ils m’ont encouragée, soutenue, mais jamais poussée.” Licenciée à Pontarlier, au club de tir, la jeune femme consacre cette année à sa passion uniquement. “Je faisais un B.T.S. assistante de direction. Mais plus parce que je devais choisir quelque chose admet-elle. Mais dès la rentrée, je ferai une fac de psycho, ainsi qu’une formation de secrétaire médica- le. C’est quelque chose qui me plaît vraiment. De toute manière, on ne peut pas vivre du tir. Il faut obligatoirement un travail à côté. Mais j’espère bine continuer longtemps à haut niveau.” Et pour revenir à un futur plus proche, début mai, la jeune tireuse se mesurera à d’autres champions, lors du Tir Club France. Bonne chance. J.C. Les Journées course à pied Un conseiller technique Mizuno sera présent toute le journée du samedi 12 mai dans votre magasin SPORT ET NEIGE. OFFRES DU MOMENT 110 € Contention Diététique Accessoires Camelback... GEL MORIKO GTX Chaussures de trail pour coureurs recherchant confort, souplesse et accroche sur tous les terrains. Gel au talon et gel à l’avant, très bonne accroche. AHAR+ au talon pour une plus grande durabilité. Poids : 385 gr € 89 Il vous expliquera les dernières évolutions technologiques de la marque. POUR VOUS • Un tee-shirt offert pour l’achat d’une paire de chaussures Mizuno. 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Elle chissent à la création cette année d’une vend sa parcelle près du rond-point de Chaffois, projette de développer son labo- “épicerie sociale” dans laquelle pourraient ratoire de transformation et de découpe et cherche de nouveaux points de vente. venir s’approvisionner les exclus. L’initiaepuis l’an der- transférer le laboratoire amétive a été lancée par Emmaüs Pontarlier. nier, on essaie nagé dans une maison du vil- “D de sortir de lage. Le coût global s’élevait à Chaffois en 400 000 euros. On avait déjà faisant les déposé et obtenu le permis. Il marchés. On a essuyé un refus ne manquait qu’une chose : l’arde la part de la Ville de Pon- gent” poursuit Pierre Masson. tarlier où l’on est sur liste d’at- L’activité du chalet a vite déclitente. On vient de solliciter la né faute d’une adhésion de la commune de Frasne. Elle n’a population locale. Rentabilité pas accepté sous prétexte d’un oblige, les plages d’ouverture manque de place alors qu’il y ont été réduites. Pour ne rien a seulement deux commerçants. arranger, des vols ont été comDans ces circonstances, j’ai l’im- mis en août et novembre 2006. pression qu’on a voulu nous Faits troublants et à ce jour aider en nous poussant à la non élucidés, ils coïncidaient démolition”, se désespère Pier- avec des périodes de renoure Masson à l’origine d’un pro- vellement du stock du magajet qui n’a jamais réellement sin. “Cette accumulation a fini par nous casser le moral si bien décollé. En 2002, plusieurs producteurs qu’aujourd’hui la parcelle et le fermiers forment le G.I.E. chalet sont à vendre. Le magaSaveurs du Terroir. Ils inves- sin reste ouvert tous les sametissent dans un laboratoire et dis matins jusqu’à la reprise un chalet de vente installé près du site.” de la salle des fêtes avant d’être Assez paradoxalement, l’activité de transformadéplacé sur une parcelle de 35 ares La parcelle tion tend plutôt à progresser. Tout acquise à proximité et le chalet confondu, la société du rond-point de enregistre en 2006 Chaffois. Très vite, des disso- sont à vendre même une légère augmentation de son nances se font entendre au sein du G.I.E. Le chiffre d’affaires par rapport à bateau coule et quelques res- l’exercice précédent. “On avoicapés décident de poursuivre sine les 200 000 euros. Mais l’aventure en constituant une c’est insuffisant aux yeux des société. “On prévoyait de banques qui ne veulent plus construire une structure en dur nous suivre.” Les produits transabritant sous un même toit un formés : jambon, saucisses, terrestaurant, un point de vente. rines sont commercialisés sur On envisageait également d’y les marchés de Salins, Arbois SPORT n dit souvent de Pontarlier et du Haut-Doubs frontalier en général que ce secteur est privilégié. Le faible taux de chômage et le niveau de vie moyen ne doivent pas faire oublier qu’une frange de la population vit à l’écart de cette relative opulence. Les services sociaux pontissaliens, actifs, en attestent. Emmaüs Pontarlier, par la voix d’une de ses responsables, Jeannette Pellegrini, a décidé de créer à Pontarlier, comme il en existe déjà dans de plus grandes villes (Besançon, Montbéliard), une épicerie sociale. Les épiceries sociales sont des petites surfaces alimentaires où il est possible de faire ses courses à prix très réduits. Elles sont mises en place par des associations caritatives ou à vocation humanitaire, qui souhaitent permettre à des personnes en grande difficulté financière de s’alimenter sans passer par le système des “colis” où la famil- O Vols à répétition, campagne de dénigrement et désaffection d’une clientèle locale, tout était réuni pour fragiliser une activité de vente de produits fermiers qui n’avait peut-être qu’un seul défaut, celui de ne plus être porté par des producteurs locaux. et Quingey. “Ça prouve au moins qu’on sait faire de la qualité à des prix compétitifs. On n’est pas plus cher qu’en grande surface contrairement à ce que certains laissent entendre.” Pourquoi alors ne pas plier bagage et s’installer sur ce secteur ? “On a investi plus de 100 000 euros dans le laboratoire à Chaffois. On n’a pas les reins assez solides pour renouveler dans l’immédiat une telle opération. On pense plutôt s’agrandir sur place. Des pourparlers sont engagés avec le propriétaire des murs. Cette extension nous permettrait d’avoir un outil aux normes européennes. On ouvrirait également un nouveau point de vente attenant.” Saveurs du terroir fournit aujourd’hui du travail à trois personnes dont une à temps partiel. Elle continue donc à proposer ses prestations de service en assurant des livraisons dans les environs. “Les gens peuvent toujours passer commande”, n’oublie pas d’annoncer Pierre Masson qui trouverait navrant qu’un tel savoirfaire vienne à disparaître. le n’a pas de participation financière, et ne peut pas choisir sa nourriture. Les épiceries sociales s’adressent à des personnes ou des familles en grande précarité. “Le système est le suivant, indique Jeannette Pellegrini. Les denrées sont affichées avec deux étiquettes : un prix public et un prix “épicerie sociale”, généralement fixé à 10 % du prix public. L’objectif est que les bénéficiaires prennent bien conscience de la démarche. C’est une manière de lutter contre l’assistanat et redonner leur dignité aux personnes” dit-elle. Un travailleur social et éventuellement une assistante en économie sociale et familial seront présents dans ce lieu d’accueil pour épauler les bénéficiaires. Les modalités de mise en place de ce futur lieu d’accueil devaient être discutées le 2 mai en présence du maire de Pontarlier. Redonner leur dignité aux plus démunis, c’est un des buts d’une épicerie sociale. F.C. Titre et podium nationaux Haut-Doubs Judo étoffe son palmarès Titre pour Alice Douet et seconde place pour Benjy Wosinski. Les deux espoirs du club ont brillé aux championnats de France cadet disputés à Paris du 30 mars au 1er avril. n aurait pu revenir avec deux titres car Benjy s’incline d’un rien en finale sur une décision d’arbitrage douteuse. On peut signaler la 7ème place de Justine Dima qui est encore cadette première année”, souligne Bruno Douet. Un bilan encourageant pour l’entraîneur d’un club qui sera présent aux prochains championnats de France par équipe cadets qui se dérouleront fin mai à Paris. Les filles resteront à la maison pour la simple raison qu’il n’existe pas une compétition similaire chez les cadettes. Alice qui tire en “O - 44 kg et Benjy en - de 81 kg 6 mai. Alice marche ainsi sur figuraient parmi les favoris. les traces de sa sœur Betty. Grâce à leurs brillantes pres- Elles ont encore un bon bout tations, les deux champions de chemin à parcourir avant intègrent l’équipe de France. d’avoir le palmarès de leur entraîneur de père qui Cette promotion évoluait parmi les tout leur ouvre les Les deux meilleurs judokas portes des stages champions français de sa généet tournois interration. Bon sang ne nationaux. Alice se intègrent saurait mentir. déplacera au Poret Benjy sont de tugal et en Pologne l’équipe de Alice purs produits de Hautfin mai avec l’esDoubs Judo qui comppoir de décrocher France. te entre 210 et 220 une sélection pour les championnats d’Europe adhérents. Ils font également organisés sur l’île de Malte en partie de la classe départejuillet. Même objectif pour Ben- mentale entraînée depuis 5 ans jy qui ira en Tchéquie les 5 et par Bruno Douet. Elle ras- Avec l’or et l’argent décrochés par Alice et Benjy, Haut-Doubs Judo continue à entretenir la légende du judo pontissalien. semble une soixantaine de judokas scolarisés au collège Malraux, au lycée professionnel Toussaint-Louverture, à Jeanne d’Arc et, pour la majorité d’entre eux, au lycée des Augustins. “On fonctionne en deux groupes avec d’un côté les benjamins-minimes et de l’autre les cadets-juniors. Cette classe réunit le gratin de l’élite régionale mais ne reçoit paradoxa- lement aucun soutien de la fédération et de la Ligue FrancheComté. Vu les résultats obtenus, elle mériterait largement de se voir attribuer d’entraîneur rémunéré pour s’en occuper”, remarque Bruno Douet qui s’y verrait bien. Mais ceci est une autre histoire… L’efficacité de sa méthode pédagogique n’est plus à démontrer. Il privilégie l’acquisition de grosses bases techniques et plutôt un judo d’attaques en respectant la croissance de ses élèves. “Je ne cherche pas à avoir 10 champions de France en minime ou cadet. La démarche s’inscrit plutôt sur le long terme. Il me semble plus prudent et intéressant de briller en junior et senior, ce qui permet de préserver toute son intégrité physique.” 16 Pontarlier et environs NATURE Manque d’eau Sécheresse en avril, mai… Suite aux fortes chaleurs d’avril, le niveau d’eau du Doubs et de ses affluents baisse à vue d’œil. Mais dans l’immédiat, la situation n’est pas alarmante. e mois d’avril fut exceptionnellement sec. Pas une goutte d’eau. Niet ! À l’exception peut-être de quelques épisodes orageux très localisés qui ne sont pas significatifs. Selon Météo France, il faut remonter à 1893 pour L Le niveau d’eau du Doubs baisse vite, découvrant ainsi les berges. trouver une situation compa- nomiser la ressource. rable dans le Doubs. Avril 2007 Cependant, nous sommes dans restera donc dans les annales. une période où les réserves À plusieurs reprises, les tem- sont sollicitées. La végétation pératures flirtaient avec les est en pleine croissance. 27 °C, “comme en plein été. “Quand tout pousse, c’est éviNous sommes dix degrés au- dent que le niveau des nappes dessus des normales saison- tombe plus vite. C’est plus domnières” constate Météo Fran- mageable en effet d’avoir un ce qui a relevé sur la période temps sec au mois d’avril qu’en 12 jours d’insolation, c’est-à- octobre où la végétation est au dire que le soleil a brillé dans ralenti” ajoute la D.I.R.E.N. Le niveau très bas un ciel sans nuages. des rivières pour Résultat, les cours d’eau commencent à “Quand tout la saison interpelle les pêcheurs. Le montrer des signes de fatigue. Le niveau du pousse, le Conseil supérieur de la Pêche a déjà Doubs baisse, mais niveau des réalisé des pêches pour la direction de sauvegarde en régionale de l’environnement, il n’y a nappes tombe particulier dans affluents du pas de raisons de plus vite.” des Doubs qui sont s’alarmer dans l’impresque à sec. “On médiat. “Faute de nappes alluviales suffisantes, pêche à l’électricité. L’idée est les cours d’eau diminuent très d’enlever les poissons d’un vite dès qu’il fait chaud. C’est milieu pour les replacer dans un phénomène auquel nous un endroit où l’eau est plus sommes habitués” précisent abondante.” les services de la D.I.R.E.N. La Jougnena fait partie des Le ton est rassurant. Il est trop cours d’eau qui ont triste mine. tôt pour s’aventurer à dire que Jean-Marie Bonnet, piscicull’ombre de la canicule 2003 teur à Jougne, ne tire pas encoplane déjà sur le secteur. D’au- re la sonnette d’alarme. Il est tant que la pluviométrie des habitué à ce que le niveau d’eau derniers mois est satisfaisan- fasse le yo-yo en fonction des averses de pluie. “Pour l’inste. Pas de problème donc pour les tant, tout est normal. Mais il nappes phréatiques comme ne faudrait pas en effet que la celle de l’Arlier. “Les ressources situation d’avril perdure. Dans profondes sont bonnes” ajoute ce cas, j’aurais des soucis” la direction régionale de l’en- explique-t-il. Dans l’immédiat, vironnement qui surveille l’évo- les bassins d’élevage ne souffrent pas de la chaleur. Si tel lution de ces poches d’eau. Toutefois, si le temps sec doit devait être le cas, lors d’une perdurer, la cellule sécheres- éventuelle sécheresse, Jeanse entrera en action. Elle réunit Marie Bonnet devrait trouver chaque semaine plusieurs ser- des moyens pour maintenir à vices de l’État qui en fonction flot sa pisciculture en mettant des éléments dont ils dispo- en place par exemple un syssent sur l’évolution des nappes tème de recyclage de l’eau. phréatiques prennent les mesures nécessaires pour écoT.C. PONTARLIER 245 logements en construction Crise du logement à Pontarlier ? a capitale du Haut-Doubs est en pleine effervescence immobilière. On l’a vu, les agences continuent à fleurir, preuve tangible que les transactions immobilières continuent à aller bon train même si les professionnels pressentent une certaine stabilisation des prix. Les nombreux chantiers de construction en cours, aux Épinettes notamment, laissent aux familles désireuses de trouver un nouveau logement, des perspectives prometteuses. Actuellement, sur la ville, 245 logements sont en cours de construction. L Ceci dit, la pénurie de logements dans cette partie du Haut-Doubs est réelle. Au C.C.A.S. de Pontarlier, les services sociaux totalisent actuellement 285 demandes de logements. Mieux : si on analyse les dossiers déposés auprès des différents organismes logeurs présents sur Pontarlier (Habitat 25, Néolia, Idéha…), on atteint le chiffre de 683 demandes. Additionnés, les deux chiffres fournis par les organismes logeurs et le C.C.A.S. avoisinent donc le millier de demandes. Mouthe - région des lacs En bref… Randonnée Randonnée des Fruitières à comté du plateau de Frasne et du Val du Drugeon dimanche 20 mai au départ de Boujailles. Une randonnée familiale à la découverte du terroir : 10 villages, 5 fruitières à comté, une variété de paysages… des hommes et un territoire vous invitent à la découverte ! Au programme, traversée des forêts, étangs et tourbières d’altitude, plateaux et côtes… à chacun son rythme. Ravitaillements dans les fruitières à comté. Trois parcours V.T.T. et trois parcours pédestres ainsi qu’un parcours équestre. Rens. : Laurence Lyonnais au 03 81 49 88 84. Médiathèque La bibliothèque de Pontarlier propose une rencontre littéraire mercredi 23 mai à 10 h 30, avec deux auteurs comtois : Dominique Moreau (photographe) et Christian Barthet, auteur de nombreux romans et policiers. Tuning L’article consacré le mois dernier au commerce “tuning sans permis” annonçait qu’on pouvait conduire une voiturette sans permis ni assurance à partir de 16 ans. Ces véhicules se conduisent effectivement sans permis, ni code, mais l’assurance est bien obligatoire. MONT D’OR Une initiative privée Ouverture d’une école de parapente Cette structure gérée par deux moniteurs diplômés proposera à partir du 15 mai des stages, des journées découvertes et des baptêmes. Décollage immédiat. e Mont d’or représente un site de la Renversée et le dernier situe un intéressant avec une aérolo- peu plus bas sur les pistes. “Ils prégie assez simple et un bon sentent chacun une orientation et un rendement lié notamment à dénivelé différents. On a plus de choix l’exposition de la falaise au soleil levant. pour s’adapter aux conditions.” Quelques Cette caractéristique est propice à la pentes-écoles complètent le tableau. naissance de “thermiques”. Les para- Mont d’Or parapente propose diffépentistes utilisent ces ascenseurs d’air rentes formules. Les débutants peuchaud pour prendre de l’altitude et pro- vent opter pour un stage d’initiation de 5 jours. Il leur en coûtelonger la durée des vols”, ra 460 euros, cours théorique explique Yoann Brédy. Ce moniteur est associé avec Des baptêmes et prêt de matériel compris. devront se munir d’un cerSerge Ordinaire dans la créaau prix de Ils tificat médical et prendre une tion de l’école Mont d’Or “Au bout du second parapente dont le siège est 55 euros. licence. ou troisième jour, on passe aux Longevilles. Il s’agit en vol biplace. Si l’élève se d’un syndical local avec deux travailleurs indépendants qui fonc- sent à l’aise, il se lance dans son pretionne sur le même principe qu’une mier vol solo en sachant qu’on le suit avec un guidage au sol.” Le catalogue école de ski. Originaire de Bourg-en-Bresse, Yoann comprend aussi des séances de perexerce comme pisteur-secouriste à la fectionnement, des journées découstation de Lélex. Homme du cru, son vertes ainsi que des baptêmes. compère Serge est moniteur de ski. Il Au prix de 55 euros, ce premier essai préside également le club Transjura s’effectue en vol biplace. “C’est le volet Vol Libre qui regroupe une trentaine touristique de l’activité. Il s’agit plus d’une promenade aérienne qui se déroude parapentistes du secteur. Le site du Mont d’or abrite trois décol- le le week-end et les après-midi en semailages officiels, au Morond, au-dessus ne.” “L Génésis €* 107 440€ 704 760 F * Tarif du 01/05/07 au 31/05/07 - y compris normes parasismiques - hors adaptation au sol, V.R.D., p.p. peintures, moquettes, aménagements extérieurs. 17 Espace €* 113 440€ 744 118 F Hermes €* 131 000€ 859 304 F Touristes et curieux auront désormais la possibilité de savourer les sensations d’un survol du Mont d’Or. Jolies vues en perspectives. Mouthe - Régions des lacs 18 En bref… Quartier Berlioz La ville de Pontarlier organise une réunion publique d’information consacrée à l’opération de renouvellement urbain du quartier Berlioz. Elle se déroulera le mercredi 9 mai à 18 h 15 au groupe scolaire Pergaud. On notera la présence du bailleur social, Idéha. Renseignements au : 03 81 38 81 38. Harmonie Les 12 et 13 mai, l’harmonie Municipale de Pontarlier fête son soixantième anniversaire. Créée en 1947 par Jules Pagnier, alors maire de la ville, l’Harmonie s’est construite décennie après décennie. Les festivités du soixantenaire se déroulent à l’Espace Pourny le samedi à partir de 19 h 30 avec un grand concert de gala gratuit par l’Harmonie et la Stadtmusik. Le lendemain, en ville à partir de 14 h 45, grande parade par l’ensemble des groupes de musiciens. À 15 heures sur le kiosque du Grand Cours, grand concert champêtre. Renseignements au 06 80 13 48 86. ÉCONOMIE Aménagement de Zone d’Activités Labergement-Sainte-Marie : zone humide ou non ? Il y a déjà plusieurs années que Labergement-Sainte-Marie a le projet de bâtir une zone d’activités. Mais pour l’instant, le projet piétine, au grand dam des artisans qui attendent de s’installer. Une question de classification de terrain e projet reste dans les tion fondée sur aucune base cartons depuis suffi- précise, apparemment. Nous samment longtemps. avons alors demandé une étuEn 1998, la municipa- de, pour près de 20 000 euros, lité de Labergement-Sainte- afin de constater si, effectiveMarie acquiert des terrains, à ment, c’était le cas.” l’intersection de la R.D. 9 et de Et le résultat s’avère négatif. la R.D. 437. Le but : en faire Face à cela, le sous-préfet a une zone d’activités, de deux demandé une contre-expertihectares et demi, avec caser- se, actuellement en cours. Et ne de pompiers intercommu- l’enjeu de tout cela est de taille. nale, artisans et commerces. “S’il s’avérait que les terrains Seulement, si l’idée est excel- soient en zone humide, il faulente, sa réalisation s’avère un drait engager des frais supplémentaires raconpeu plus délicate. te Daniel Pasquier. Après avoir attendu “Le temps Et l’inflation des la validation du plan à faid’occupation des sols, joue contre aménagements re pourrait faire c’est désormais une capoter le projet.” En histoire de classifinous.” effet, les coûts cation de terrain qui seraient répercutés empêche la commune de concrétiser son projet. sur le prix au mètre carré, pour “Lorsque nous avons commen- les futurs commerces instalcé à monter le dossier, nous lés. “Nous en sommes déjà à nous sommes aperçus que les un budget réellement importerrains avaient été classés en tant.” Des fonds en provenanzone humide explique Daniel ce de la mairie, puisque la zone Pasquier, le maire. Classifica- d’activités n’a pas été jugée L Près de deux hectares et demi de terrain attendent toujours de voir les premières grues au travail. “d’intérêt communautaire”, par la communauté de communes. Et pourtant, l’utilité, voire la nécessité d’un tel projet existe bien. “Nous avions démarré ceci sur une réclamation des artisans souligne le maire. Et aujourd’hui, sans toutes ces contraintes, il n’y aurait pas assez de terrain pour toutes les demandes.” Il ajoute : “Et puis, dans cette affaire, le temps joue contre nous. Labergement a la chance d’avoir un potentiel de forces vives. Mais certaines entreprises doivent absolument s’agrandir pour pouvoir se développer.” Car faute de place, les artisans et commerçants risquent, encore une fois, de partir s’installer dans les grandes villes, accentuant la désertification des communes intermédiaires. Alors, humide ou pas humide la zone ? J.C. GRÉSARD MALBUISSON B O U C H E R I E , C H A R C U T E R I E E T F U M É S D E M O N TA G N E BOEUF DU HAUT DOUBS de RACE A VIANDE PORC DU HAUT JURA LABEL ROUGE PROMOTION DE PRINTEMPS Offrez-vous la qualité ! Prix au kg pour 3 kg par article minimum sur commande Côtes de porc label rouge ............................... 5,70 € le kg Roti de porc filet sans os label rouge.............. 7,27 € le kg Biftecks coupés “race à viande” ................... 13,95 € le kg Bourguignon “race à viande”........................... 5,66 € le kg Daube collet “race à viande” ...........................6,36 € le kg Daube paleron, gîte gélatineux “race à viande” ..7,03 € le kg 25160 MALBUISSON - LAC SAINT 76 € LA CAISSETTE DE 10 KG : sur commande 2 kg Biftecks coupés “ race à viande “ 2 kg Bourguignon “ race à viande “ 2 kg Daube gîte gélatineux “ race à viande “ 2 kg Côtes de porc “ label rouge “ 2kg Filet de porc “ label rouge “ PRIX AU KG Saucisse Morteau “ label rouge “ 9,90 € le kg Saucisse Morteau “ label rouge “ 8,90 € le kg (pour 5 kg achetés) Chipolatas ( porc label rouge) Merguez (boeuf, agneau du Ht-Doubs) Rayon vente au magasin 8 à Huit DU 14 AU 26 MAI 5,70 € le kg 5,70 € le kg La Maison Gresard défend la filière courte depuis l'élevage à l'abattage. Avec nos partenaires agriculteurs, nous avons tissé un climat de transparence et de confiance qui nous permet aujourd'hui d'offrir à notre clientèle des viandes, charcuteries et salaisons de qualité, fabriquées selon la tradition. Mouthe - région des lacs RANDONNÉE 19 1 000 ans d’histoire Sur les traces des moines du Mont Sainte-Marie Le sentier du lac de Remoray et du Fourpéret invite le randonneur à partir à la découverte d’un petit coin du Haut-Doubs riche d’histoire, de points de vue et paysages savoureux. près le sentier des Bornes aux Fourgs et celui de la vallée de la Jougnena à Jougne, l’offre en sentiers historiques sur le Haut-Doubs s’enrichit d’un nouveau circuit qui a mis quelques années avant de se A concrétiser. Lancé en 2000 par l’A.D.E.D., il n’aurait guère de chances d’aboutir sans l’abnégation de passionnés par le patrimoine local, à savoir Claude Jacquemin-Verguet, Élisabeth et son époux Bernard Renaud. Ce trio a largement suppléé à l’inertie des décideurs. “Ce projet a été financé par le Conseil général et les communes traversées : Remoray-Boujeons, Le Brey, Labergement-SainteMarie, Les Longevilles Mont d’Or et Rochejean”, indique Clau- L’itinéraire complet mesure 30 km avec un dénivelé de 100 m. NATURE de Jacquemin-Verguet qui déplore déjà le manque de civisme de certains citoyens, auteurs de plusieurs actes de dégradations sur la signalétique. L’itinéraire complet mesure 30 km avec un dénivelé de 100 m. Il associe en fait deux boucles de 10 et 20 km qu’on peut réaliser séparément selon ses envies et le temps disponible. Le départ officiel s’effecCe sentier historique a été porté à bout de bras par trois tue entre les deux lacs, au parking proche du pont du Coude passionnés, Claude Jacquemin-Verguet, Élisabeth et Bernard franchissant le Doubs à cet Renaud (de gauche à droite) réunis devant l’aire thématique endroit. Dans sa plus grande de Rochejean, siège d’un ancien haut-fourneau. longueur, le parcours est jalonné de 10 stations thématiques longe par une nouvelle incur- sous le Mont d’Or. Cette voie équipées de panneaux d’infor- sion forestière qui culmine au emprunte les Gorges du Foursuperbe belvédère des deux lacs péret qui figurent naturellemation. Après l’évocation de l’ancienne avec vue imprenable sur la ment au programme du sentier abbaye et de ses dépendances, réserve naturelle englobant le et fait l’objet d’une pause à proximité de l’usine électrique. on passe à la présentation de lac de Remoray. la forêt domaniale du Mont- La balade continue, accède au Ultime étape du parcours à raccourci ralliant le Labergement-Sainte-Marie, le Sainte-Marie. Au sorpoint de départ ou temps d’évoquer d’autres savoirtir des frondaisons 10 stations obliquant à droite en faire artisanaux avec la frosylvestres, place à de Roche- magerie, les moulins disparus l’histoire de l’agrithématiques. direction jean. L’occasion de et la fonderie de cloches. culture. Le passage découvrir le passé Les personnes intéressées peudevant la scierie Baud à Boujeons alimente un métallurgique d’un village qui vent se procurer la plaquette chapitre sur l’industrie du bois. abritait un haut-fourneau. Pro- d’accompagnement disponible “On a essayé d’aborder les acti- chain arrêt thématique à la gare au prix d’un euro dans les offices vités traditionnelles qui ont mar- S.N.C.F. des Longevilles avec de tourisme, les communes parqué et marquent encore la vie un petit topo sur la construc- tenaires et à la Maison de la tion de la ligne Frasne-Vallor- Réserve. économique locale.” La traversée du village se pro- be et le percement du tunnel F.C. Manque d’eau 2007 est une année sans morilles NOUVEAU RAYON DRAGÉES De l’avis des spécialistes, les morilles ont séché sur pied cette année par manque d’eau et sous l’effet de trop fortes chaleurs. À partir du 15 mai : IF S S A M À S E T N A L P E D VENTE SOUS CHAPITEAU Les morilles étaient une denrée rare cette année. a cueillette des morilles souffert du manque d’eau et n’est pas folichonne ! La des fortes chaleurs. “Depuis sécheresse d’avril a le 9 avril, il n’y en a plus. Il y anéanti tous les espoirs des a peu de chance pour que ça morilleurs de remplir leur reparte en mai” déplore Gabriel, un morilleur panier. 2007 est une dont la récolannée sans. La saison “Depuis averti te s’arrête pour l’insqui débute en mars et se termine en géné- le 9 avril, tant à 199 champignons. ral mi-mai, touche bientôt à sa fin. Les il n’y en Une cueillette qui n’a rien de comparable précieux champignons qui font le plaisir des a plus.” avec celle de l’an passé durant laquelle le gourmets ont tout promeneur avait déniché 540 simplement séché sur pied. Les morilles noires ont en effet pieds ! Bigre ! “Le mois d’avril besoin d’humidité et de soleil avait été le meilleur mois” ajoupour s’épanouir. Or, elles ont te-il. Gabriel n’est pas décou- L ragé. Pendant quelques jours encore, il va continuer à arpenter les chemins à l’abri des sapins, et les clairières pour tenter de dénicher quelques morilles par hasard. La quête se fera sans grande conviction. La cueillette miracle de 50 ou 60 pieds, ce ne sera pas pour cette fois-ci. Selon lui, les meilleures chances pour en trouver sont justement sur le Haut-Doubs pontissalien, en altitude, là où la neige a tenu plus longtemps. Mais ce n’est qu’une hypothèse. CHAPITEAU OUVERT : Lundi de 15h à 19h Du mardi au samedi de 9h30 à 12h et de 15h à 19h Dimanche de 9h30 à 12h Grande Rue - 25160 MALBUISSON Tél. 03 81 69 31 26 Frasne - Levier 20 E NVIRONNEMENT 1 250 décharges La réhabilitation des parcs à ordures est lente En cinq ans, depuis que dans le Doubs les décharges qui devaient être rendues à la nature ont été inventoriées, les choses n’ont pas beaucoup bougé. n 2002, une étude a recensé 1 250 décharges dans le Doubs qui devaient être traitées. L’inventaire a mis en évidence une liste de sites qui devaient être réhabilités en priorité. Les autres le seraient à leur tour de façon progressive dans le temps. Cinq ans après cette étude, les choses n’ont pas beaucoup évolué. Les démarches ne sont guère E allées au-delà du constat. C’est le cas par exemple dans la région de Besançon. Le S.Y.B.E.R.T. (syndicat mixte de Besançon et de sa région pour le traitement des déchets) qui a sur son territoire plus de 300 décharges avoue que la “réhabilitation ne fait que démarrer. 70 décharges sont dans les tuyaux. Leur remise en état devrait débuter dans le courant de l’année.” Dans le Haut-Doubs cette foisci, les décharges de Frasne, Beaucoup de décharges d’ordures ménagères sont encore à ciel ouvert. Levier et La Rivière-Drugeon mission de réhabilitation ne ont été réhabilitées. Mais à l’in- sont pas aussi catégoriques. “La verse, le dépotoir du tunnel de façon d’agir dépend du site Jougne n’est toujours pas éva- auquel nous sommes confroncué. Pour la commission de pro- tés. S’il s’agit d’une ancienne tection des eaux, la situation décharge ménagère qui n’est est loin d’être satisfaisante. Le plus active depuis longtemps, gendarme de l’environnement on peut affirmer sans se tromva même jusqu’à pointer du per que le potentiel polluant est parti. Dans ce cas, on doigt la manière dont ont été remises en “On peut peut recouvrir le site. Si le potentiel polluant est état les trois décharges énoncées affirmer que avéré alors dans ce cas on procède à l’enlèvement précédemment. Le procédé utilisé res- le potentiel des déchets” note cet expert. semble plus selon elle à un cache-misère polluant est La commission de prodes eaux n’a pas qu’à une véritable parti.” tection d’autres choix que celui revalorisation d’un site qui n’est pas rendu à la de se résoudre à accepter le pronature comme on l’entend dire cédé utilisé. Par contre, l’assoparfois. “La réhabilitation consis- ciation s’insurge toujours contre te à recouvrir la décharge et à la présence de décharges indéremodeler le terrain. C’est clair sirables comme celle du tunnel qu’après, on ne voit plus rien, de Jougne. Elle se mobilise à mais le problème n’est pas réglé. nouveau pour faire avancer ce À partir du moment où on met dossier. “Nous avons dénoncé des déchets dans un trou et que la présence d’ordures dans ce l’eau ruisselle dessus, il y a pol- tunnel en 1993. Cela fait mainlution. Pour le bien de la cho- tenant deux ans qu’on nous amuse, il faudrait donc enlever les déchets” commente la commission de protection des eaux. Les spécialistes de ce genre de se avec des études pour définir par quel moyen on va pouvoir enlever ces matières. C’est trop” insiste la commission de protection des eaux. C’est sûr, elle promet de ne pas attendre 2008 et les prochaines élections municipales pour mettre à nouveau les pieds dans le plat et mener de nouvelles actions. I T.C. Le tunnel de Jougne n’est pas encore évacué. H UMANITAIRE Otages en Afghanistan L’association Terre d’Enfance est née à Bians-les-Usiers C’est à Bians-les-Usiers que l’association qui a déploré l’enlèvement de cinq de ses membres en Afghanistan, a son siège. Jusqu’au dernier moment, la mobilisation n’a pas faibli. ric et Céline, de nationalité française, ont fance lançait un ultime appel aux ravisseurs été capturés le 3 avril dernier avec Azrat, pour la libération des cinq volontaires de l’association. “Depuis 25 ans, des hommes Hashim et Rasul, leurs trois collègues afghans, dans la province de L’échéance et des femmes de toutes nationalités, au sein d’O.N.G., agissent aux côtés Nimroz (Sud-Ouest de l’Afghanistan). Tous contribuaient à un programme des Talibans des Afghans, de tous les Afghans, pour soulager les souffrances générées par de soutien éducatif aux populations défavorisées de la province, où Ter- arrivait à son les conflits qui se sont succédé. À traleur présence en Afghanistan et re d’enfance est active depuis quatre terme le vers leur action, Éric et Céline entendaient années. L’association, au-devant de l’actua27 avril. marquer leur solidarité avec le peuple afghan. C’est pourquoi nous implolité depuis quelques semaines, a son rons les ravisseurs de laisser la vie sauve à ces siège à Bians-les-Usiers. Alors que l’échéance posée par les Talibans cinq volontaires” commentait l’association le arrivait à son terme le 28 avril, Terre d’En- 26 avril. I É Montbenoît et le Saugeais R EMONOT 21 Un magnétiseur Séance hebdomadaire au restaurant de la Grotte Installé à Dammartin-les-Templiers (canton de Roulans), Michel Patte pratique le magnétisme et les massages depuis 22 ans. Il vient exercer tous les mardis à Remonot. Michel Patte se déplace tous les mardis après-midi à l’hôtel-restaurant de la Grotte tenue par Annie Remonnay. nfin un magnétiseur qui accepte de témoigner à visage découvert sans appréhension. Une aubaine quand on sait les réticences à s’exprimer librement sur le sujet. Dans la famille Patte, ce don E semble relever plus que jamais d’un facteur héréditaire. Michel marche sur les traces de son père Jean Patte, guérisseur de bonne réputation initié lui aussi par son père Joseph qui était sourcier et recherchait des objets disparus à l’aide d’un pendule. “J’ai découvert que j’avais ce fluide en essayant de remettre la cheville d’un copain à l’armée. Comme ce test s’est avéré concluant, j’ai poursuivi dans cette direction”, confie Michel. Après l’armée, il intègre pendant trois ans une école pari- sienne orientée dans le magnétisme et le Shiatsu. Cette technique de toucher d’origine japonaise permet de corriger des troubles intérieurs ou de soigner des problèmes spécifiques en exerçant des pressions sur la peau avec les pouces, les doigts le plan humain.” et les paumes des mains. Diplôme non reconnu en poche, Histoire de mettre du beurre il complète son cursus en sui- dans les épinards, Michel a vant par alternance une for- investi en 1993 dans la construcmation en phytothérapie sur tion d’un petit centre de remiStrasbourg. “Ça me semble plus se en forme à Dammartin-lespertinent de combiner plusieurs Templiers. Cette structure approches thérapeutiques. Je baptisée le domaine des Temne soigne pas les gens mais je pliers comprend un espace les aide à faire en sorte que leurs détente et massages ainsi qu’un pathologies s’éliminent. On inter- gîte de France pouvant accueillir vient dans l’idée de proposer 6 personnes et disponible le autre chose en complément d’un week-end, sur une ou plusieurs soin médical. En général, les semaines ou encore en formugens nous appellent quand ils le soirée-étape. “On peut asson’ont pas trouvé de solutions à cier ou pas l’hébergement aux leurs maux”, nuance le magné- activités de remise en forme en sachant que ces prestations sont tiseur. Son champ d’action est très lar- indépendantes l’une de l’autre”, ge et s’étend de la grippe à la poursuit le magnétiseur. déprime en passant par les dou- Très pris par la gestion de son leurs lombaires ou les troubles domaine, il limite ses interneuromusculaires. La technique ventions extérieures au seul de Michel Patte combine un restaurant de la Grotte de Remonot où il reçoit des apport d’énergie par clients le mardi le biais du magnéOn n’en vit après-midi uniquetisme avec la digitoment sur rendezthérapie. “Dès l’instant où l’on pratique mais pas de là vous (renseigneau régulièrement, on à dire qu’on ments 03 81 55 23 10). “En acquiert plus d’assurance, d’expérien- s’enrichisse. 22 ans de métier, le nombre de méconce. On n’est pas fortents avoisine tout au cément à 100 % de réussite. On constate pratique- plus à une dizaine. Je n’ai pas ment toujours une amélioration la prétention de réaliser des qui nécessite souvent d’être entre- miracles.” Si tel est le cas à Remonot, il y tenue de façon régulière.” Pour Michel, le fait que les gens a au moins la possibilité de tessoient convaincus ou croyants, ter les vertus de l’eau de la grotça peut aider sans être non plus te de Notre-Dame de Remonot, déterminant. À 45 euros la séan- source de guérisons parfois specce évidemment non rembour- taculaires comme l’attestent sée par la Sécu, l’activité s’avè- certains témoignages inscrits re-t-elle lucrative ? “On n’en vit à l’entrée du site. I mais pas de là à dire qu’on s’enrichisse, si ce n’est peut-être sur F.C. Frasne - Levier 22 ÉVÉNEMENT 43ème Fête des Sapins Levier garde ses aiguilles Du 25 au 27 mai, Levier organise sa Fête des Sapins. Musique, défilé et convivialité pour une des manifestations les plus anciennes du Haut-Doubs. Un grand âge qui ne l’empêche pas de garder tous ses piquants. Nicolas Letondal, le jeune président du comité des fêtes de Levier. 43 années d’existence déjà, pour l’une des plus anciennes manifestations du Haut-Doubs. La “Fête des sapins”, comme son nom l’indique a été créée, en 1964, à Levier, village entouré de conifères. Naissant dans l’esprit d’une petite bande de copains, l’idée de départ était de “mettre en place une animation dans le village, et de faire connaître ainsi la ville” explique Nicolas Letondal, président du Comité des fêtes depuis trois ans. À cette époque, les créateurs voyaient déjà les choses en conviées. François Feldman, grand, puisque pour la pre- ou encore Jeanne Mas, ont été mière édition, ils avaient invi- de la partie. Cette dernière té la vedette du moment, Enri- sera d’ailleurs la dernière vedette à participer aux co Macias. “Ils festivités. “C’était avaient le moral s’exclame en riant, Nico- Le but : “Faire ça ou on arrêtait la fête” confie ouverlas Letondal. Les années soixante-dix connaître le tement le président. “Cela a été une groset 80 étaient très flosecteur.” se transition. Mais rissantes pour la Fête malgré tout, nous des Sapins. Il faut avons gardé une dire aussi que les gens se déplaçaient plus facilement.” clientèle fidèle.” La fête de vilEt jusqu’en 1996, chaque année, lage a tout de même pris une de grandes stars étaient ampleur considérable. L’année dernière, plus de 5 000 personnes étaient présentes pour admirer le défilé de chars. Pour cette 43ème édition, le groupe “Yeltis” sera présent dès le vendredi 25 mai au soir, pour un concert musique celtique, à la salle des fêtes. Puis D.J. SSA prendra le relais avec le bal. Le lendemain, samedi 26, à 22 heures, l’orchestre Éric Landman s’occupera du bal/spectacle. Cuivres et danseuses seront au rendez-vous, “dans une ambiance jeune et beaucoup de variété”, selon Nicolas Letondal. Quelques nouveautés toutefois : lasers et pyrotechnie enjoliveront cette année les fonds de scènes. Dimanche 27, les festivités reprendront à partir de 14 h 30 avec le célèbre défilé de chars, “Corso Fleuri”, dans les rues de la ville. Fanfares, “musiques nationales et internationales” accompagneront la parade, composée de 8 chars fleuris. Le thème : le cinéma. “Il a fallu plusieurs heures de réunions pour le trouver raconte Nicolas Letondal. La difficulté étant de faire attention de ne pas reprendre un thème déjà utilisé au cours des années précédentes.” La manifestation s’achèvera avec le grand bal. Pas de panique cependant, la “Fête des Sapins” reviendra l’année prochaine. Le corso fleuri, toujours un grand moment de la Fête. Renseignements : 06 79 46 46 94 J.C. et M.B. Montbenoît et le Saugeais LES ÉTRACHES 23 200 licenciés Un golf de proximité Le golf de Pontarlier-les Étraches s’inscrit dans un paysage typique du Haut-Doubs. Un parcours de 18 trous à vocation sportive, ludique et touristique. vec une école de golf Grange des Pauvres, chose facien plein boom, un club litée par un faible quota laitier de 200 licenciés, des rattaché à ces terres. “On s’est compétitions organi- lancé dans les formalités en sées chaque week-end d’avril à 1992. On a patienté 5 ans avant octobre, l’intérêt de cet équi- d’obtenir les autorisations.” Les pement ne se pose plus aujour- premiers travaux de terrassed’hui. Cette réussite récom- ment débutent en avril 1997. pense en premier lieu Le chantier est lourd. On ne transforme pas en l’opiniâtreté d’Albert quelques coups de Sauvonnet. Toutes les pioche des prés à Ce Pontissalien s’est vaches du Hautinvesti corps et âme classes Doubs où la roche dans la réalisation de ce golf. “Il y avait sociales s’y affleure à chaque rupture de pente, en golf plusieurs projets sur retrouvent. engazonné du plus le secteur et c’est finabel effet. lement le seul qui ait vu le jour.” Il fallut d’abord trou- Après un an de labeurs, le site ver un terrain au profil adé- ouvre ses portes. Il comprend quat et suffisamment vaste, ce au départ 9 trous, puis 12. “On qui n’est pas toujours évident est passé en 2004 à un parcours au pays du comté où chaque de 18 trous homologué et étaparcelle libérée attise les convoi- lonné par la Fédération française.” tises. Sans trop de difficultés, Albert Encadrée par un professeur Sauvonnet réussit à négocier diplômé, l’école de golf foncla reprise du domaine de la tionne en deux sessions au prin- A LA LONGEVILLE temps et à l’automne. Les séances sont organisées le mardi et le dimanche après-midi. “Elle s’adresse aux enfants de 7 à 16 ans titulaires d’une licence (17 euros). Le coût d’une session s’élève à 80 euros dont la moitié est prise en charge par l’association sportive du club.” Une vingtaine d’enfants découvre ainsi la pratique. Pour les adultes, il existe aussi une formule d’initiation. Accessible aux licenciés, elle intègre le prêt du matériel, l’accès au practice et 10 leçons de 1/2 heure, le tout pour une somme de 360 euros. Présidée pat Joël Pourcelot, l’association sportive compte environ 200 licenciés. Ils viennent du Haut-Doubs et de la Suisse où le prix d’une cotisation annuelle ne va guère dans le sens d’une démocratisation du golf. Aux Étraches, elle est de 720 euros pour un adulte sans compter la licence et une éventuelle adhésion à l’association sportive. Des tarifs très abordables au regard de ce qui se passe ailleurs et qui contribuent largement à l’attractivité d’un golf où se côtoient des pratiquants issus de toutes les classes sociales, “de l’ouvrier au notaire”, confirme Albert Sauvonnet qui tient à préserver cette diversité. Le volet sportif n’est pas ignoré. Près de 40 % des membres participent régulièrement aux différents championnats, tournois organisés sur place ou à l’extérieur. “On accueille par 220 000 euros Deux classes construites à l’école intercommunale Le nombre d’élèves à scolariser ne cesse de progresser dans cette partie du Saugeais. Deux nouvelles classes vont ouvrir leurs portes. une des deux sera probablement occupée dès la rentrée de Pâques. Quant à l’autre, ça se fera en septembre prochain. Les travaux se sont déroulés sans problème dans les délais impartis”, indique Claude Pourchet, l’un des représentants de la commune de Montflovin au sein du Syndicat de Pays de Montbenoît propriétaire des lieux. Cette école intercommunale à l’architecture originale dispose d’une capacité potentielle de 8 classes alors qu’elle en abritait 5 à l’époque de sa création. Au fil des ans, cette marge de manœuvre s’est avérée insuffisante. De 135 écoliers, l’effectif n’a cessé de progresser puisqu’ils sont désormais 235 à être scolarisés ici. Les “L’ trois salles de classes supplémentaires sont toutes occupées, y compris celle aménagée à l’intérieur du bâtiment du gymnase. Avec Montflovin, les quatre autres communes du syndicat, à savoir La Longeville, Montbenoît, Ville-duPont, et Hauterive-la-Fresse ont connu une croissance démographique plus rapide que prévue à l’image d’un Haut-Doubs dopé par le dynamisme du travail frontalier. À défaut d’agrandir le bâtiment existant, le Syndicat a opté pour une nouvelle construction comprenant deux classes de 50 m2 avec blocs sanitaires et vestiaires. “Le chantier a débuté en juin 2006 et sera achevé courant mai. On a déjà organisé une réunion de fin de tra- vaux et une visite sécurité obligatoire pour obtenir l’agrément”, poursuit l’élu. Le montant de l’opération s’élève à 220 000 euros hors taxes. Il est financé par un emprunt du syndicat et les cinq communes le remboursement au prorata du nombre d’habitants. “D’après les prévisions et les projets immobiliers en cours, la population va encore évoluer à la hausse pendant deux ans puis elle se stabilisera. Le bâtiment principal a une belle architecture mais ce n’est pas la plus évolutive. C’est la grosse critique qu’on peut émettre. En choisissant de lui adjoindre une annexe, on a opté pour la moins mauvaise des solutions”, estime Claude Pourchet. En pleine action, Albert Sauvonnet n’a pas ménagé sa peine dans l’aménagement de ce golf qui attire des pratiquants du Haut-Doubs et de la Suisse. exemple une étape du Renault Trophy en juillet et du trophée national Century 21 en septembre. D’autres compétitions s’effectuent avec des partenaires locaux : BNP, Vins Jacquot, boucherie Bucheix, fromagerie Napiot, Val de Travers… L’école favorise l’éclosion de quelques très bons éléments à l’image du jeune Thibaud Dutruel. On a trois équipes : première, féminine et senior.” Sur le plan de la difficulté, le golf de Pontarlier-les Étraches s’impose comme un parcours de montagne vallonné et qui peut se révéler très technique mais chacun peut y trouver son bonheur. “On privilégie les valeurs fédératrices et conviviales d’un golf où tout le monde puisse jouer ensemble quels que soient son niveau et son âge.” Cet état d’esprit se prolonge au restaurant géré par Françoise, l’épouse d’Albert. Le fonctionnement du site fournit également du travail à trois jardiniers. Un effectif complété en été par l’embauche d’un mitemps et d’un saisonnier en restauration. Passage obligé avant de se lancer sur les parcours, le practice est accessible à tous y compris aux néophytes non licenciés. Il dispose de 15 postes dont 3 couverts, un green d’initiation et un green d’approche. “On prête le matériel nécessaire aux débutants.” De quoi satisfaire bien des envies de taper dans la petite balle blanche. F.C. Spécial présidentielle 24 Résultats Comment ont voté les principales communes ? La Presse Pontissalienne a analysé les résultats du premier tour de l’élection présidentielle de 2007 au regard des scores obtenus il y a cinq ans par les quatre principaux protagonistes. L’évolution des votes est sensible. Amancey Jacques Chirac Lionel Jospin François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2002 25,73 % 12,20 % 10,08 % 15,38 % 2007 Nicolas Sarkozy 41,31 % Ségolène Royal 19,92 % François Bayrou 18,43 % Jean-Marie Le Pen 8,26 % Doubs Jacques Chirac Lionel Jospin François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2002 16,43 % 13,21 % 7,27 % 19,74 % Nicolas Sarkozy Ségolène Royal François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2007 35,95 % 20,30 % 18,05 % 12,58 % Les Fourgs Jacques Chirac Lionel Jospin François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2002 20,23 % 12,11 % 6,14 % 18,24 % Nicolas Sarkozy Ségolène Royal François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2007 37,60 % 17,13 % 17,41 % 11,42 % Gilley Jacques Chirac Lionel Jospin François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2002 24,76 % 11,71 % 4,85 % 19,92 % Nicolas Sarkozy Ségolène Royal François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2007 38,81 % 19,74 % 16,32 % 12,02 % Frasne Jacques Chirac Lionel Jospin François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2002 18,15 % 14,50 % 7,99 % 17,24 % 2007 Nicolas Sarkozy 35,61 % Ségolène Royal 20,70 % François Bayrou 18,61 % Jean-Marie Le Pen 12,44 % Hôpitaux-Neufs Jacques Chirac Lionel Jospin François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2002 22,44 % 9,06 % 10,24 % 15,35 % Nicolas Sarkozy Ségolène Royal François Bayrou Jean-Marie Le Pen Houtaud Jacques Chirac Lionel Jospin François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2002 19,40 % 10,78 % 5,39 % 22,41 % 2007 Nicolas Sarkozy 34,19 % Ségolène Royal 19,24 % François Bayrou 19,93 % Jean-Marie Le Pen 13,40 % Jougne Jacques Chirac Lionel Jospin François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2002 24,96 % 11,99 % 7,39 % 18,39 % 2007 Nicolas Sarkozy 41,83 % Ségolène Royal 15,45 % François Bayrou 17,96 % Jean-Marie Le Pen 11,68 % La Rivière Jacques Chirac Lionel Jospin François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2002 17,44 % 13,95 % 2,12 % 20,23 % Nicolas Sarkozy Ségolène Royal François Bayrou Jean-Marie Le Pen Malbuisson Jacques Chirac Lionel Jospin François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2002 20,97 % 10,48 % 10,89 % 13,31 % 2007 Nicolas Sarkozy 41,28 % Ségolène Royal 17,74 % François Bayrou 21,71 % Jean-Marie Le Pen 5,81 % Métabief Jacques Chirac Lionel Jospin François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2002 17,96 % 12,28 % 10,18 % 10,78 % Nicolas Sarkozy Ségolène Royal François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2007 38,19 % 14,37 % 21,85 % 10,83 % Montbenoît Jacques Chirac Lionel Jospin François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2002 22,00 % 5,33 % 3,33 % 16,00 % Nicolas Sarkozy Ségolène Royal François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2007 45,56 % 17,22 % 16,11 % 10,00 % 2007 48,93 % 16,04 % 16,31 % 10,43 % PRÉSIDENTIELLE : les enjeux de l’entre deux tours R ÉACTION Ségolène Royal a aussi sa place dans nos colonnes ! ombien a touché La Presse Pontissalienne pour couvrir le meeting de Nicolas Sarkozy ?” Au téléphone, la remarque arrogante de cette lectrice de gauche - elle a refusé de se présenter -, au lendemain de la parution de numéro 120 de notre publication, est déroutante. Si la presse locale pouvait se constituer un golden parachute sur le dos de l’élection présidentielle, ça “C se saurait ! Non Madame, nous osons croire que la presse locale, aussi engagée soit-elle parfois, n’est pas dépourvue de toute éthique. Si l’objectivité de l’information est toujours discutable, son honnêteté en revanche ne doit pas l’être. Nous nous tenons à cette règle. Le hasard des calendriers des meetings des candidats à l’élection présidentielle ajouté à notre rythme de parution mensuel, a voulu que Nicolas Sarkozy soit le premier à apparaître dans nos colonnes, avant le premier tour de l’élection. C’est ainsi. Le 12 avril, nous étions bien sûr à Micropolis pour assister au meeting de Ségolène Royal et le lendemain à celui de François Bayrou, le “trouble-fête” de ce rendez-vous électoral. Commentaires et réactions. À DROITE Toutes les énergies sont mobilisées Les militants de l’U.M.P. qui ont battu campagne sur le Haut-Doubs pour défendre le projet de leur candidat ne relâchent pas l’effort. a suprématie de Nico- ré” estime Alain Bailly qui las Sarkozy à l’issue du comme les autres militants premier tour est indis- perçoit mal la campagne de cutable. Le candidat U.M.P. diabolisation de Nicolas Sara rassemblé plus de 30 % des kozy. voix, accédant haut la main Après avoir battu le pavé en au second tour de l’élection organisant des réunions publiques des semaines préprésidentielle. La partie n’est pas gagnée cédant le 21 avril, ils continuent à tracter et à pour autant pour le des affiches. candidat de la droi“Je pense coller Les militants sont te. La difficulté est d’estimer l’attitude que ce sera même intervenus directement à la fronque va adopter l’électorat du centriste très serré.” tière (le Col-desRoches et Vallorbe) François Bayrou à la pour relayer le proveille du second tour. Sur le terrain et en particu- jet de Nicolas Sarkozy auprès lier dans le Haut-Doubs, les des frontaliers. Peut-être avezmilitants mesurent l’enjeu de vous aperçu la caravane aux la situation et restent mobi- couleurs de l’U.M.P. se déplalisés. Pas question de relâcher cer dans les communes du l’effort mené jusqu’à présent. Haut-Doubs. Occuper le terEmmené par Alain Bailly et rain, convaincre en avançant Denis Leroux, deux piliers de les idées de leur candidat et l’U.M.P. sur la bande fronta- pas en tirant sans retenue sur lière, le comité de soutien à le programme de la gauche, Nicolas Sarkozy poursuit son est la stratégie adoptée par action entre les deux tours. les militants. Objectif : “Je pense que ce sera très ser- gagner. L 2007 31,56 % 20,91 % 18,82 % 12,93 % Nicolas Sarkozy à la rencontre des Doubistes. Spécial présidentielle AU CENTRE 25 Résultats ont voté les Le maître du jeu, Comment principales communes ? c’est lui ! (suite) a Vèze le 13 avril. La nuit tombe sur l’aérodrome. Un avion de type Merlin Swearingen Metro 1 attend d’une minute à l’autre l’arrivée de François Bayrou qui est venu ce jour-là à la rencontre des habitants du Doubs. Il est 20 heures quand le convoi arrive à la base. Le candidat U.D.F. L salue encore une fois la garde locale de sa famille politique dont Gérard Faivre, qui l’a accompagné. Il consulte son portable. Les dernières indications de l’institut Ipsos lui semblent favorables. François Bayrou est serein quand il s’engouffre dans l’avion, mais fatigué par cette journée mara- préoccupations de l’assemblée thon. Une demi-heure plus tôt, il venue le soutenir. En accrochant 18,5 % était encore à Micropolis où il énonçait point “Bayrou, des suffrages (7 millions de voix) à l’issue par point l’essentiel de son programme. “Bay- c’est pas du premier tour, François Bayrou a apporté rou, c’est pas Sarko qui a un style trop agres- Sarko.” la preuve que son idée sif” commente une militante. d’associer les meilleures comIl n’a pas non plus la candeur pétences politiques de gauche et de droite pour diriger la de Ségolène Royal. Des trois candidats, il est celui France a fait mouche auprès qui a réuni le moins de mon- de l’électorat. Au point qu’aude à Besançon. Tout au plus jourd’hui Ségolène Royal et 2 000 personnes. Mais dans Nicolas Sarkozy, qui d’un côté son attitude, c’est sans doute comme de l’autre ne voyait lui qui était le plus proche des aucune issue dans le système Pontarlier Jacques Chirac Lionel Jospin François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2002 18,60 % 15,77 % 6,51 % 17,48 % Nicolas Sarkozy Ségolène Royal François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2007 33,01 % 24,22 % 18,12 % 10,51 % Valdahon Jacques Chirac Lionel Jospin François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2002 24,60 % 11,03 % 6,61 % 20,53 % Nicolas Sarkozy Ségolène Royal François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2007 39,18 % 17,94 % 18,66 % 12,77 % Vercel Jacques Chirac Lionel Jospin François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2002 29,37 % 10,72 % 6,02 % 20,70 % Nicolas Sarkozy Ségolène Royal François Bayrou Jean-Marie Le Pen 2007 46,45 % 14,34 % 16,37 % 12,31 % qualifié parfois “d’utopiste” défendu par le candidat de l’U.D.F. Il n’empêche qu’aujourd’hui les voix de François Bayrou valent de l’or. C’est le marchepied pour l’Élysée pour qui de Sarkozy, ou de Royal, réussira à les draguer. Si la gauche est la première à renier avec culot ses positions d’avant premier tour (pendant toute la campagne Bayrou fut qualifié d’homme proche de la droite) pour tendre une main ouverte au candidat de l’U.D.F. Dans le camp des sarkozystes, on n’est pas aussi conciliant, mais on prône néanmoins le rassemblement. Finalement, le centrisme est une idée qui n’est peut-être pas aussi utopique que cela. Début des travaux Avril 2007 À L’OCCASION DE L’OUVERTURE DES TRAVAUX : PORTES OUVERTES LES 11, 12 ET 13 MAI 26 Spéciale présidentielle R EPORTAGE Ségolène Royal devra confirmer ou passer son tour Les militants du parti socialiste ont le sourire à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle. Pour eux, tout est encore possible pour battre Sarkozy. e pense que la meilleure chance de battre Sarkozy au second tour, c’est d’arriver à un duel Sarkozy-Bayrou qui est un républicain” pronostiquait Bernard, le 12 avril à Besançon, lors du meeting de Ségolène Royal. Comme lui, de nombreux sympathisants socialistes n’osaient pas croire en la chance de la candidate P.S. de s’imposer face à Nicolas Sarkozy dans la course à l’Élysée, voire même de passer le premier tour. L’histoire lui donne tort, puisque Ségolène Royal a fait la moitié du chemin. Mais peut-être que Bernard fait partie de ces électeurs de gauche en proie au doute qui ont voté François Bayrou dès le premier tour dans le seul but de faire barrage au candidat U.M.P. Rien d’étonnant donc à ce que l’on estime aujourd’hui que près des 2/3 de l’electorat du centriste béarnais qui “J prône le “rassemblement” d’avenir pour les jeunes. C’est un type qui agresse en permasoient de tendance gauche. Andrée, 80 ans, agitant sa ban- nence” dit-il d’un ton sévère en derole à l’effigie de Ségolène brandissant l’étendard à la Royal n’était pas davantage rose. D’ailleurs, le 12 avril, le optimiste. Socialiste convain- candidat U.M.P. en a pris pour cue de longue date, elle avouait son grade. Avant de s’installer le 12 avril ne se faire “guère au pupitre, Ségolène Royal d’illusions. Ségolène manque avait pris soin d’envoyer au micro ses porteun peu de hargne. Même si elle perd les “Je ne déses- flingues (ou ses chaufélections, je dirais qu’el- père de voir feurs de salle, tout dépend de quel bord le aura bien travaillé. Ségolène politique on se place), Il faudrait que les Royal élue.” Vincent Peillon et Pierfemmes soient plus derre Moscovici en tête, rière elle. Notre problème aujourd’hui, c’est Bayrou. pour dégommer du Sarkozy à Ma crainte est que Sarkozy pas- tout va. se. Dans ce cas, je suis certai- La main tendue - hasardeuse ne que ce sera pire que et sans scrupule - de Ségolène Royal à François Bayrou doit mai 1968.” Bayrou, un problème pour le poser un cas de conscience à parti socialiste ? Au lendemain un certain nombre de sympadu premier tour, il est peut- thisants socialistes comme être le meilleur atout du P.S. Andrée, qui dans le cadre d’un de battre Sarkozy qui selon duel Sarkozy-Bayrou avait déjà Philippe, 20 ans, du M.J.S. pris sa décision de “voter blanc.” (mouvement des jeunes socia- Pour Michel, 50 ans, militant listes) représente “l’absence socialiste, il n’y avait pas d’am- biguïté possible sur l’issue du premier tour. Ségolène Royal devait selon lui se retrouver sans trop de peine au second tour. “Je voterai pour elle au premier tour, et j’espère bien voter pour elle au second tour.” Il n’y a plus de doute là-dessus. Alors que le bleu est la couleur qui coule sur le Doubs depuis le 21 avril puisque Nicolas Sarkozy s’impose dans la majorité des cantons, les cadres locaux du P.S. ont néanmoins le sourire. C’est le cas de Benoît Marmier, animateur de la campagne de Ségolène Royal dans le Haut-Doubs. “Sarkozy est arrivé en tête, certes, mais si l’on tient compte qu’une partie de l’électorat a v oté pour François Bayrou au premier tour, on peut espérer que les choses vont se rééquilibrer au sendon” dit-il. Les jeux restent très ouverts. T.C. Nous sommes mandatés par d’importantes entreprises, recherchant pour de suite ou à convenir, les profils suivants Profils RH SA Ruelle Dublé 3 2000 NEUCHÂTEL Bâtiment - Génie Civil Travaux Souterrains “postes fixes et temporaires” 1 Peintre - plâtrier - Avec CFC ou au min. 5 ans d’expérience 1 Paysagiste - Avec CFC - véhicule indispensable 1 Installateur sanitaire - Avec CFC - véhicule indispensable - Gestion autonome 1 Chapeur qualifié - Min. 3 ans d’expérience - Véhicule indispensable 1 Mécanicien poids lourds ou sur machines de chantier - Min. 3 ans d’expérience - Âge idéal : 30 à 45 ans - Permis indispensable 1 foreur ( A) - Min. 2 ans d’expérience - Utilisation des machines (Klem et Casagrande) - Sachant travailler en roto percution - Pose de micropieux, grillages et béton projeté Si vous correspondez au descriptif de fonction ci-dessus, prenez rapidement contact avec M. JOSE FERNANDEZ au 032 727 70 00 et envoyez votre dossier complet par courrier ou par mail à [email protected] qui le traitera en toute confidentialité. Technicien du Bois 1 Charpentier Avec expérience dans la construction ossature bois - CFC - Autonome - Formation supérieure en cours serait un plus 1 Menuisier/Ebéniste d’établi Pour la fabrication d’agencement d’intérieur - CFC - Autonome - Traitement de surface un plus - Formation supérieure en cours serait un plus 1 Contremaître Menuisier/Ebéniste Dynamique, motivé, souple, apte à diriger une entreprise bien implantée avec parc machine de haute technologie - Maîtrise fédérale ou technicien ET ou brevet contremaître - Autocad - Logiciels de bureautique - Allemand serait un plus 1 Menuisier/Ebéniste CNC Pour la fabrication d’agencement d’intérieur - CFC - Maîtrise Alphacam et ISO - Formation supérieure en cours serait un plus Si vous correspondez au descriptif de fonction ci-dessus, prenez rapidement contact avec M. FRANCOIS CODALONGA au 032 727 70 00 et envoyez votre dossier complet par courrier ou par mail à [email protected] qui le traitera en toute confidentialité. Horlogerie et industrie “postes fixes” 5 Horlogers grandes complications 2 Horlogers laborants 2 Horlogers tourbillons 2 Horlogers rhabilleur 2 Horlogers complets 2 Horlogers decotteur 2 Horlogers SAV 2 Chefs de projets R&D (mouvements) 1 Responsable contrôle qualité fournisseurs 1 Responsable logistique 5 Responsables d’atelier Horloger T1, T2 ou SAV 8 Constructeurs habillage expérimentés 6 Constructeurs mouvements expérimentés 2 Techniciens horlogers (analyste, R&D ou labo) 2 Agents de méthodes 1 Ingénieur en mécanique - De fomation HES en mécanique ou microtechnique - Solide expérience en milieu industriel en tant que responsable de production (entreprises horlogères) - Gestion des projets et des actions d’améliorations 4 Décolleteurs à cames et CNC - Expérience sur machines Déco et Citizen - Esco D2/D4, Traub et Tomos 1 Mécanicien de précision CNC - Centre d’usinage 3 axes et 5 axes - Min.5 ans d’expérience dans l’usinage 1 Opérateur régleur CNC - Min. 3 ans d’expérience - Mise en train et réglages 2 Mécaniciens faiseur d’étampes ou mécaniciens-outilleurs Si vous correspondez au descriptif de fonction ci-dessus, prenez rapidement contact avec M. LINO MANTOAN au 032 727 70 00 et envoyez votre dossier complet par courrier ou par mail à [email protected] qui le traitera en toute confidentialité. Horlogerie “postes fixes et temporaires” 4 Contrôleuses qualité mouvements 3 Coordinatrices logistique ( FRA/ANG) 2 Dessinateurs mouvements 20 Opératrices de production (expérience aux brucelles) 15 Opératrices T0,T1, T2 ou T3 9 Polisseurs complets 4 Angleurs 2 Décalqueuses 3 Visiteuses pour pièces finies 5 Techniciens contrôle qualité (fournisseurs) Si vous correspondez au descriptif de fonction ci-dessus, prenez rapidement contact avec M. ALEXANDRE VARGA au 032 727 70 00 et envoyez votre dossier complet par courrier ou par mail à [email protected] qui le traitera en toute confidentialité. www.profilsrh.ch Économie - commerce 28 ÉCONOMIE PONTARLIER Nouvelles technologies Une garde-robe équitable Que reste-t-il d’Internet ? Les deux cybercafés de la ville sont maintenant fermés. Mais où peuvent aller les Pontissaliens déconnectés ? Petite revue des lieux proposant Internet au public. A I l y a peu de temps, le dernier cyber- tion. café de Pontarlier a rendu les armes. Pour ce faire, il y avait éventuellement Portant ainsi le nombre total de ces La Poste, rue de la Gare. La petite borlieux conviviaux à zéro. Mais Inter- ne a résisté vaillamment, avec ses cartes net coûte cher. Tous les habitants n’ayant d’abonnement à 7 euros de l’heure. Mais pas les moyens, voire l’envie, de s’offrir hélas, à la fin du mois d’avril, celle-ci a l’ordinateur, la boîte, les fils et les fac- succombé. Motif : pas assez utilisée. tures, il ne reste que les endroits publics. Alors finalement, les Pontissaliens seraient Et une chose est sûre, les lieux de peut-être déjà tous équipés ? Et bien visiblement non, car au Point Renconnexion ne sont pas légion. Au pire trouve-t-on des Pas beaucoup contre Épisode, la demande existe. Fluctuante selon les connexions limitées, comme à l’A.N.P.E. ou à l’Espace jeune de moyens de périodes et les heures, bien sûr, mais bien réelle. Cela tomPermanence Accueil Informaconnexion be à pic, puisque deux ordition et Orientation. Là, seules nateurs demeurent à la disles recherches d’emploi, de libre. position du public. Au départ stages, de formations sont autoprévus pour les adolescents, risées. Idem à la Maison Pour Tous des Longs-Traits. Les enfants peu- les adultes n’en seront pas rejetés pour vent y utiliser le web, mais accompagnés autant s’ils s’y présentaient. Et avec un et uniquement dans le cadre du soutien tarif dégressif, de 2 euros de l’heure, l’offre scolaire. Quant à l’ordinateur de la biblio- est très compétitive. On notera toutefois thèque municipale, sa connexion ne lui un logiciel de contrôle parental, tout à permet que des recherches documentaires. fait le bienvenu étant donné l’âge du public Tout cela n’est déjà pas si mal, mais ques- majoritairement utilisateur. tion surf ou communication, pas ques- Mais question mail, forum et glissades Ouverture 9 mai Avec la démocratisation des accès A.D.S.L individuels., la survie des cybercafés est compromise. entre les pages virtuelles, aucun souci, la connexion est faite pour cela. À tel point que le Point Rencontre envisage, pour la fin de l’année scolaire, une connexion WiFi. Le public n’aura plus qu’à déballer son ordinateur sur l’une des petites tables et en avant les recherches. Reste toutefois un constat limpide. À Pontarlier, il existe peu de lieux consacrés à Internet. À tel point que l’Office de Tourisme de la ville commence à réfléchir à un outil ponctuel pour la prochaine saison, indispensable pour les touristes. Une ligne A.D.S.L. à suivre. I vec l’ouverture rue du finer un projet d’installation docteur Grenier de la unique en son genre sur la boutique “La fille myr- région. “Je vais proposer toutille”, la gent fémini- te la panoplie des vêtements ne pourra se vêtir d’articles féminins : petits hauts, jupes, fabriqués eux aussi dans le pantalons… Ils auront pour respect de la nature et de l’être particularité d’être 100 % biohumain. Une initiative origi- logiques, principalement en coton, jersey ou un nale dont le mérite mélange de ces revient à Émeline Des vêtements deux matières. Je Police. travaille avec pluOriginaire de Reims 100% sieurs fournisseurs et séduite comme d’autres par un biologiques. dont deux marques - Ethos et Idéo Haut-Doubs découvert lors de vacances fami- orientées dans le commerce liales, elle vit ici depuis trois équitable.” ans, pourvoyant à ses besoins Quelques accessoires et objets en occupant différents emplois décoratifs compléteront l’offre de vendeuse dans le commer- vestimentaire de ce nouveau ce local. Une expérience qui commerce pontissalien situé lui a laissé le temps de peau- 9, rue du Docteur Grenier. I J.C. Trois questions à… Philippe Bobet : Les connexions Internet comme “service public” Ancien propriétaire du Cyber Aréna, dans le centreville de Pontarlier, Philippe Bobet a dû fermer son établissement, pour cause d’affaires en berne. Une conclusion qu’il subodorait depuis le départ. La Presse Pontissalienne : Pourquoi avez-vous ouvert le cybercafé ? Philippe Bobet : Le Cyber Aréna est né il y a 4 ans, principalement pour des raisons personnelles. J’avais été au chômage. J’avais une formation de webmaster et de webdesigner et je cherchais un local où installer mon affaire de création de sites. J’en ai profité pour réaliser un autre projet, celui du cybercafé. Mais je savais qu’il était PONTARLIER voué à disparaître dans un avenir proche. L.P.P. : Vous le saviez déjà ? P.B. : Je suis dans l’informatique depuis 20 ans. Technologiquement, c’était simple à faire. L’A.D.S.L., à l’époque, venait d’arriver. Mais je savais pertinemment que les prix des abonnements et des ordinateurs chuteraient avec le temps. Et que, petit à petit, l’équipement privé allait s’accélérer. Et je ne me suis pas trompé. Aujourd’hui pour 30 euros, chacun à son cybercafé à domicile. De ce fait, en quatre ans, j’ai vu les chiffres d’Aréna se diviser par trois. L.P.P. : Alors il n’y a plus aucune demande pour des points Internet ? P.B. : Si, justement. Surtout de la part de gens qui voyagent. Ils sont habitués à avoir Internet un peu partout. Et puis il existe aussi une catégorie de gens qui ne s’équipe pas : les gens qui ne sont pas de la génération Internet ou les gens avec peu de revenus… Mais tout cela n’est pas suffisant pour faire vivre une entreprise privée. Lorsqu’on est humain, et que l’on voit des gens qui galèrent avec Internet, on les aide, on y passe du temps. Mais il n’était pas possible dans ce cas de gagner sa vie. L.P.P. : Y a-t-il une solution alors ? P.B. : Un cybercafé est quelque chose qui peut tout à fait se pérenniser. Car c’est une excellente idée de permettre l’accès aux nouvelles technologies à tous. Avec des conseils. Il pourrait y avoir, par exemple, une aide publique pour soutenir ces lieux. Sous forme, je ne sais pas, d’une carte d’accès. Ou alors qu’il s’agisse carrément d’un service public. Mais il faudrait que les politiques se décident à faire quelque chose. I Propos recueillis par J.C. Dès cet hiver, Émeline proposera également des articles de bonneterie qu’elle confectionnera elle-même. À la sortie de la ville Saveurs nouvelles à prix abordables L e restaurant Saveurs Paris a notamment officié au a ouvert en lieu et pla- Royal Mansour, l’un des plus ce de la pizzeria Capri. prestigieux palaces marocains Implanté à la sortie de et à Adélaïde en Australie où Pontarlier côté suisse, il est il a obtenu plusieurs Awards tenu par deux professionnels for excellence. “On a fait de la restauration. Au service, connaissance en 1992 au Maroc Didier Ancelin. Originaire de quand Marco est venu manger Besançon, il a exercé à tous les dans le restaurant où j’étais postes de sa spécialité, du chef de salle”, explique Didier qui n’a pas hésité à simple serveur au lui proposer de s’aschef de salle de grands établisse- Produits frais socier dans l’exde ce nouments en voyageant cuisinés de ploitation veau restaurant qui de La Rochelle au dispose d’une caparoyaume de Bahsaison. cité de 66 places, reïn en passant par sans compter la terle Maroc. En cuisine, Marco-Aurelio Vaca rasse de 28 places. Gengo ou plus simplement Leur stratégie : privilégier des Marc Vaca. Ce chef formé à produits frais cuisinés de sai- son à des prix abordables. Marc y incorpore sa touche personnelle, subtil mélange des diverses cultures culinaires rencontrées au fil de son parcours. “On ne tient pas à s’enfermer dans un carcan. On tient plutôt à proposer un mélange des styles d’où l’idée de saveurs.” À titre d’exemple, le poisson ne sera jamais oublié dans les suggestions, comme dans les menus du jour. Ce restaurant accueille les clients jusqu’à 14 h 30 le midi et 22h30 le soir. Fermeture le lundi soir et le dimanche toute la journée, à la seule exception des dimanches fériés, avec un service de restauration le midi. I Didier Ancelin et Marc Vaca, deux parcours cosmopolites au service d’une cuisine riche en saveurs. Économie PONTARLIER PONTARLIER Objectif : zéro reproche Des fermetures à toutes épreuves L’entreprise artisanale GP Fermetures et Bains tenue par Gilles Parriaux a ouvert le 13 avril dernier dans un local situé au 10 rue Joseph Pillod à Pontarlier. près 12 ans d’expérience dans le négoce de matériaux, cet artisan bien au fait des produits et du marché local du bâtiment a décidé de se mettre à son compte. Son activité : vente et pose de menuiseries extérieures et rénovation de salles de bains clef en main. Il couvre toute la gamme des fermetures : fenêtres, volets, portails, porte d’entrée et de garage, store, velux, rideaux de sécurité, garde-corps… “À partir d’une étude personnalisée, le principe consiste à adapter le produit à la demande du professionnel ou particulier, de l’installer dans le respect des délais et d’assurer derrière un S.A.V. sérieux et de proximité”, explique Gilles Parriaux. Plus enclin à miser sur la confiance et une disponibilité réelle, il préfère dans un premier temps se positionner sur le créneau de la rénovation. Un choix qu’il justifie par la difficulté à trouver des professionnels intéressés par des travaux d’entretien ou de réparation. Il travaille aussi bien avec des fabricants locaux que des marques reconnues comme Lakal en volets roulants ou Fenstar en fenêtres, dont il est d’ailleurs le distributeur exclusif sur le secteur. “Cette stratégie permet de privilégier la qualité et la diversité. Fenstar propose par exemple 27 coloris pour un seul modèle de fenêtres”, poursuit l’artisan qui se situe plu- 29 vendredi 25 mai Les jeunes à la rencontre des employeurs L’Espace Jeunes-P.A.I.O. du Haut-Doubs organise une grande journée consacrée à l’apprentissage et aux contrats par alternance. L’an dernier, plus de 50 jeunes sont ressortis du théâtre Blier avec un contrat de travail. lus de 180 métiers sont accessibles par la voie de l’apprentissage et ce, de la qualification de base, le C.A.P., jusqu’au niveau ingénieur. L’apprentissage est basé sur un principe simple : une partie de la formation du jeune se déroule à l’école (C.F.A., M.F.R.), l’autre partie du mois au sein d’une entreprise. Le jeune a ainsi droit à un vrai contrat de travail qui lui permet d’obtenir une qualification reconnue assortie d’une expérience professionnelle. Afin de promouvoir cette formule qui permet tous les ans en Franche-Comté à près de 10 000 jeunes d’avoir un emploi, l’Espace Jeunes-P.A.I.O. du Haut-Doubs organise pour la seconde année consécutive, P A Gilles Parriaux distribue notamment les fenêtres Fenstar dont il a l’exclusivité sur le secteur. Le printemps de l’Occasion chez Chopard Automobiles Pour tout véhicule OCCASION du lion acheté* =10 places Pour 1 euro de cinéma Places valables pour le cinéma Marché Beaux Arts de Besançon - Prix indicatif : 80 euros * Du 29 avril au 31 mai sur les véhicules en stock identifiés sur liste en concession tôt dans le moyen et haut de gamme. La formule salle de bains clef en main offre l’intérêt d’avoir un seul interlocuteur prenant en charge tous les travaux de la plomberie au chauffage en passant par le sanitaire. “Les produits de fermeture qui améliorent l’isolation de l’habitat au niveau thermique rentrent dans le cadre du crédit d’impôts. De même, on applique une T.V.A. à 5,5 % pour toute installation en résidence principale d’au moins deux ans et ce, même en cas de réparation.” I AGRICULTURE une journée dédiée à l’ap- me le lycée Toussaint-Louprentissage. Sur place, au verture, feront des démonsthéâtre Blier de Pontarlier, les trations des formations qu’ils jeunes pourront découvrir dispensent. “Il y aura égaletoutes les offres d’emploi régio- ment des témoignages d’apnales par alternance et discu- prentis qui viendront expliquer leur expérience ter directement ajouavec les “Près d’une professionnelle” te la responsable. employeurs présents. “Près d’une trentaine de Plusieurs centaines d’offres d’emplois coltrentaine de professionnels seront professionnels lectées dans toute la région seront disposur place pour renseront sur nibles cet après-midi contrer les jeunes du 25 avril. L’an deret expliquer leur place.” nier, ces rencontres m é t i e r. C e t t e ont permis à 52 année, nous avons ciblé les activités profession- jeunes de trouver un nelles les plus représentatives employeur, et donc d’engager du Haut-Doubs” indique Éve- leur premier pas dans la vie lyne David, la directrice de active. I l’Espace Jeunes. Les sections Renseignements professionnelles de certains au 03 81 46 54 61 établissements scolaires, com- 92 % de montbéliardes Claude Taillard quitte la présidence de l’U.P.R.A. montbéliarde Après toute une vie consacrée à la promotion de la race, l’éleveur du Haut-Doubs choisit de passer la main à 58 ans. Une sortie par la grande porte. vec une montbéliarde qui ne cesse de gagner des parts de cheptel aussi bien en France qu’à l’étranger, ce président qui a quitté ses fonctions le 2 mai ne peut que se réjouir. “Derrière les résultats, on a parfois tendance à oublier le travail de fond mené depuis de nombreuses années. Avant de songer à exporter un produit, il a bien fallu le fabriquer et s’en donner les moyens”, explique l’intéressé qui apprécie peut-être davantage encore le fait d’avoir été aux commandes d’un navire où tout le monde rame dans le même sens. Il reconnaît qu’avec les spécificités d’un cheptel laitier franc-comtois composé à 92 % de montbéliardes, c’est plus facile d’instaurer une telle dynamique. “Cette cohérence a permis de bénéficier du soutien important de la Région et ce, quelles que soient les majorités en place.” Claude occupe d’autres fonctions. Il est secrétaire de la Fédération nationale des U.P.R.A., président de la caisse du Crédit Agricole de Morteau et administrateur au niveau régional. Autant de sacrifices consentis sur les loisirs, la vie de famille voire le travail au sein du G.A.E.C. qu’il exploite avec son frère André et son fils Sébastien. “Le jour où j’ai accédé à la présidence de l’U.P.R.A., il me semblait normal et nécessaire de leur expliquer la disponibilité que signifiait cette priorité. C’est primordial d’avoir des associés et une épouse compréhensifs.” Seul petit bémol émis au regard de toutes ces années d’engagement, le regret de ne pas avoir pu rassembler les quatre organisations montbéliardes comtoises sous un même toit. “C’est avant tout une histoire d’hommes où les exi- A Le 18 avril dernier à Valdahon lors d’une assemblée extraordinaire de l’U.P.R.A., Claude Taillard a reçu une belle reproduction en bronze d’Opaline, championne qui a servi de modèle à la sculpture du standard idéal de la race. gences des uns et des autres n’ont pas permis de conclure ce qui aurait pu être un bel aboutissement.” En se retirant peu à peu de ses diverses responsabilités, il va désormais travailler davantage sur la ferme, consacrer plus de temps à la société de musique des Fins et, autre loisir mis en veilleuse, aller jusqu’au bout des multiples livres qu’il n’a jamais pu terminer. I F.C. La page du frontalier 30 VAL DE TRAVERS Votation le 17 juin Onze communes qui n’en feront qu’une Les électeurs du Val de Travers approuveront ou non le 17 juin prochain le projet de les regrouper dans une seule et même commune. utant de communes qui fusionnent, c’est une première”, signale Christian Mermet, conseiller communal à Môtiers et membre de la commission créée spécifiquement dans le cadre de cette fusion. L’idée n’est pas nouvelle et remonte à une dizaine d’années. Elle se justifie sur le plan géographique et historique. Le Val de Travers abrite environ 12 000 habitants. Il correspond à une entité cohérente, ancrée dans un vécu commun. Les collaborations intercommunales se développent depuis plusieurs années avec par exemple une seule école secondaire, des services sociaux et un état-civil gérés dans une structure unique. “Plutôt que de conti- A N EUCHÂTEL nuer à multiplier les syndicats pas gagnée. Les petites comintercommunaux, autant munes ont peur d’être oubliées. regrouper toutes les structures Dans les plus excentrées comadministratives en conservant me celle des Verrières, les conseils les identités villageoises à tra- municipaux sont encore relavers le maintien des écoles et tivement réservés sur le processus. Les gens craignent ce du tissu associatif.” En septembre 2006, les exé- grand chambardement sur le cutifs des 11 communes ont plan administratif qui ne changera pourtant rien signé une convenLes gens à leur vie quotition sur cette dienne.” fusion. Le 2 avril craignent Une fusion signi2007, le projet était fie aussi une mise adopté à l’unanice grand à plat complète de mité par les mêmes exécutifs. chambardement. l’échiquier communal actuel. Il y Il ne reste plus qu’au peuple à se prononcer a aujourd’hui 200 élus sur l’enpar le biais d’une votation le semble du Val de Travers. En 17 juin prochain. Un enjeu cas de regroupement, ils ne d’importance car si une des seront plus que 41, nombre communes n’adhère pas, tout maximum d’élus autorisé dans est à refaire. “La partie n’est une commune au sein du can- 23 milliards de cigarettes La cohérence géographique et historique du Val de Travers pourrait se décliner aussi sur le plan communal. Les habitants en décideront le 17 juin. élus au sein du conseil cantonal de Neuchâtel. L’élu de Môtiers tient aussi à souligner le caractère emblématique de la démarche initiée au Val de Travers. “Ce n’est pas une absorption imposée par le haut mais l’inverse. La demande émane du niveau communal avec 11 villages prêts à se fédérer dans l’idée d’être plus forts pour essayer de défendre leur avenir vis-à-vis d’entités plus grandes. Si l’opération aboutit, elle pourrait servir d’exemples dans d’autres cantons suisses.” Verdict le 17 juin. ton de Neuchâtel. La partie exécutive passera de 55 à 5. “Si la nouvelle commune est votée, les élections se dérouleront cet automne. On a posé des garde-fous en termes de représentativité. Pendant 8 ans, un élu par ancienne commune siégera au sein du conseil, soit 11 sur 41. Le reste du scrutin se fera à la proportionnelle.” Un nécessaire dégraissage s’imposera également vis-à-vis des employés communaux. Cette restructuration s’opérera par le biais de départs naturels sans éviction brutale. “On pour- ra à terme dégager de nouvelles ressources grâce à aux économies induites. De quoi être plus efficace sur certains dossiers comme l’entretien des routes ou des bâtiments publics. Il n’est pas question de tout réunir au même endroit. Des services seront répartis sur plusieurs communes comme c’est le cas actuellement. Il est impératif de préserver un point de contact administratif dans chaque entité. Cela pourra se faire en organisant des permanences.” La future commune reprendra le découpage du district du Val de Travers. Elle aura 8 VALLÉE DE JOUX Jeunes suisses défavorisés F.C. Le cigarettier Philip Morris poursuit ses investissements Un projet pilote de formation horlogère Le site de production situé au bord du lac - près de 1 500 salariés - est le principal employeur du canton de Neuchâtel. Il a entamé un nouveau projet de développement et investit 30 millions de F.S. pour construire un nouveau centre de développement. es jeunes suisses sortis du système scolaire à 16 ans n’ont pas tous les capacités d’effectuer un Certificat Fédéral de Capacité (C.F.C.) équivalent en France au C.A.P. “Certains de ces jeunes ont dispositions pratiques mais faute de pouvoir suivre les enseignements généraux ils se retrouvent évincés du système d’apprentissage et c’est navrant”, explique Lucien Bachelard. Fort de ce constat, le directeur de l’E.T.V.J. a soumis l’idée de mettre en place une formation élémentaire en horlogerie auprès des instances cantonales et du monde horloger. La proposition mettra trois ans à aboutir. À l’automne 2006, la Convention patronale de l’industrie horlogère suisse, la Conférence de formation professionnelle horlogère vaudoise et l’E.T.V.J. ont finalement obtenu l’autorisation de la Direction de la formation professionnelle vaudoise d’ouvrir cette filière. Ce projet pilote doit servir d’expérience pour l’élaboration d’une future ordonnance de formation initiale en deux ans, formule qui remplacera la formation élémentaire dans quelques années. Les éventuels candidats français ne sont pas concernés par cette version abrégée de l’apprentissage qui s’adressera uniquement aux jeunes suisses sans diplômes âgés de 16 à 20 ans. “Cette formation vec 23 milliards de cigarettes produites par an à Neuchâtel, l’usine Philip Morris de Neuchâtel est le seul site de production suisse du cigarettier international, troisième producteur mondial. Le site neuchâtelois est aussi le premier employeur du canton avec près de 1 500 salariés. Malgré les campagnes antitabac qui se multiplient, notamment dans la plupart des pays européens, la production de cigarettes a encore de beaux jours devant elle. Pour preuve, l’actuel pro- A gramme de développement en tés pilotes” indique Patrick cours chez Philip Morris Neu- Lagadec, le responsable de la châtel. “Nous avons entamé communication du site neula construction d’un vaste bâti- châtelois. ment destiné à regrouper tous Le site suisse de Philip Morles services “recherche et déve- ris International - groupe qui fabrique notamloppement” jusque-là disséRegrouper tous ment les cigarettes Marlboro miné dans tout le -, produit les cigacanton. Puis à côté les services rettes pour le de notre site de “recherche et marché suisse et production, nous pour l’exportaavons engagé un deuxième chan- développement”. tion vers l’Asie et les pays du tier qui est la construction d’un centre de Moyen-Orient. “Avec 23 mildéveloppement industriel qui liards de cigarettes par an, le regroupera différentes activi- volume reste stable ces dernières années” précise le responsable. Philip Morris International a son siège également en Suisse, à Lausanne. La création de ces nouveaux bâtiments ne devrait cependant pas s’accompagner de la création de nombreux emplois nouveaux. “Nous serons seulement dans une consolidation de l’emploi” précise la direction. Philip Morris International détient 14,5 % du marché international de la cigarette et emploie 60 000 personnes dans le monde. En 2004, le cigarettier a vendu 761,4 milliards de cigarettes sur plus de 160 marchés. La configuration du site Philip Morris telle qu’elle sera visible en 2008. J.-F.H. L’École Technique Horlogère de la Vallée de Joux (E.T.V.J.) ouvre à la prochaine rentrée une filière de formation élémentaire en horlogerie. Présentation L élémentaire de deux ans relève du système dual alternant quatre jours en entreprise et un enseignement théorique d’une journée par semaine à l’école. Les entreprises horlogères de la vallée ont accepté de participer à cette expérience”, poursuit le directeur. Un partenariat forcément intéressé car ces futurs opérateurs sont nécessaires au développement de l’industrie horlogère. “Si l’expérience s’avère concluante, le dispositif sera reconduit par la suite. On va démarrer avec une promotion de huit apprentis. C’est suffisant car il s’agit d’un enseignement très personnalisé qui réclame un suivi particulier dont nous ne maîtrisons pas encore toutes les ficelles.” Seule école horlogère du canton de Vaud, l’E.T.V.J. accueille cette année 205 élèves : 170 à plein temps et 35 en entreprises. “Le gros des troupes, c’est l’horlogerie. Nous avons également des sections micromécanique, dessin industriel, électronique et bijouterie.” Pas de souci non plus pour le recrutement. À la dernière rentrée, l’établissement a reçu 150 candidatures pour n’en garder qu’une bonne soixantaine. Dans ces conditions et face aux besoins des entreprises, une extension est-elle à l’ordre du jour ? “Non, car nos principaux financeurs, en l’occurrence les cantons, ne cherchent pas à promouvoir la formation théorique et pratique dans nos écoles mais ils privilégient la formation en entreprises. Car elle coûte moins cher.” F.C. Une formation élémentaire destinée aux jeunes ayant des dispositions pratiques sans avoir le niveau scolaire pour suivre un apprentissage classique La page du frontalier I NDUSTRIE 31 Plus 30 % pour l’horlogerie L’industrie horlogère suisse en pleine croissance Depuis trois ans, l’horlogerie suisse connaît une croissance exceptionnelle, et 2007 s’annonce aussi florissante. industrie horlogère tenue.” La montre helvétique, suisse bat des records mécanique en particulier, est de croissance. En reconnue à travers toute la trois ans, elle a pro- planète et semble échapper gressé encore de aux caprices de la conjonctu30 % ! “C’est excellent et la ten- re. dance est toujours favorable” Résultat, l’horlogerie suisse commente la fédération de qui exporte 95 % de sa prol’industrie horlogère suisse. duction a le vent en poupe. Au lendemain des salons pro- Ses principaux marchés resfessionnels de Bâle et de Genè- tent les États-Unis (17 %) et ve, tous les indicateurs sont Hong-Kong (15 %) qui est la porte d’entrée de la au vert. L’année “Le luxe o Chine, un marché 2007 s’annonce au en émergence. Cela moins aussi florissante que 2006 ccupe 3 à 4 % fait partie des secen devenir tout qui était déjà un du marché mais teurs comme le Brésil, la très bon cru. “On pense que la crois- pèse 50 % de Russie “où la croissance est intéressance va progresser encore de 9 à sa valeur.” sante” et l’Inde. Les industriels se 10 %” observe la fédération qui n’en revient positionnent clairement en faveur du moyen de gammepas elle-même. Le succès s’explique. Il est lié haut de gamme et délaissent “à la volonté des horlogers petit à petit les montres bon suisses de se tourner davan- marché. Car c’est dans le luxe tage vers le haut de gamme. que les marges sont les plus Ensuite, ils communiquent importantes. Ce choix est strabeaucoup et insistent sur la tégique. À la montre bon marqualité. Pour clore le tout, la ché qui s’écoule en grands demande des produits est sou- volumes, les marques préfè- L’ Le problème des industriels suisses est de trouver le personnel qualifié pour absorber la croissance qui se présente. rent commercialiser les montres à forte valeur ajoutée qui se vendent plus cher. Cependant, 70 % de la production concerne des produits commercialisés à un tarif inférieur à 400 francs suisses. Ce segment est le plus concurrencé par les Japonais en particulier. “Sur le haut de gamme, il ne FRONTALIERES, FRONTALIERS BESOIN D’AIDE POUR VOS IMPÔTS… Une association au service des frontaliers La déclaration de revenus est arrivée dans les foyers. Pour les frontaliers, cette déclaration revêt un caractère particulier. Imposition en France ou en Suisse, taux de change appliqué, déductions diverses, crédit d’impôt … Pour vous aider à remplir au mieux votre déclaration, le Groupement transfrontalier européen : Pour ceux qui ne sont pas encore adhérents… Il n’est pas trop tard ! Vous pouvez adhérer en remplissant le bulletin d’adhésion ci-joint, ou directement dans nos agences ou bien par Internet Cotisation annuelle (date à date) : 48 € QUELQUES REPÈRES Taux de change : 0,63 € Date limite de dépôt des déclarations : 31 mai 2007 Montant maximum déductible pour l’assurance maladie privée : 2 205 € édite son Frontalier magazine « spécial impôts » organise des permanences fiscales (réserNotre personnel est désormais à votre disposition à : vées aux adhérents) Cette aide ne concerne que l’impôt sur le PONTARLIER MORTEAU revenu des personnes physiques. Afin d’op8, Rue de Vannolles 29, Grande Rue timiser cette aide, il est conseillé d’apporter Tél. 03 81 39 68 53 Tél. 03 81 68 55 10 Fax 03 81 39 93 00 tous les justificatifs et documents nécesFax 03 81 68 55 11 saires à la déclaration (notamment l’attes- Tous les jours de 14h à 18h lundi, mardi de 14h à 18h le jeudi après-midi tation d’assurance, le certificat de salaire, etsauf le vendredi de 14h à 17h Vendredi de 14h à 17h la carte grise du véhicule). BULLETIN D’ADHESION Nom ...................................................................................... Adresse ................................................................................. ............................................................................................... Code Postal .......................................................................... Ville ...................................................................................... Date de Naissance ............................................................... Canton de Travail ................................................................. Tél. (facultatif)........................... E-mail :.............................. Merci de retourner ce coupon, accompagné d’un chèque de 48€ à l’ordre du Groupement transfrontalier européen au : Groupement transfrontalier européen 50 rue de Genève - BP 35 - 74103 ANNEMASSE CEDEX faut pas avoir peur de dire que la Suisse fait cavalier seul” poursuit la fédération horlogère helvétique. Ce pays représente la moitié de la valeur mondiale de la production, alors qu’elle n’exporte que 25 millions de pièces (et l’Asie 800 millions). Des statistiques qui confirment donc la valeur ajoutée des garde-temps qui sortent des enseignes helvétiques. “Dans l’horlogerie, le luxe occupe 3 à 4 % du marché mais pèse 50 % de sa valeur globale.” La difficulté à laquelle est confrontée l’industrie horlogère suisse est un problème de main-d’œuvre. Elle manque de personnel qualifié pour assurer cette augmentation de croissance. “Nous n’avons pas seulement besoin de petites mains, mais de personnes compétentes pour fabriquer ces produits et les assembler.” Côté suisse, on estime qu’il faut dix ans pour former un bon horloger. Pour l’instant, il y a pénurie de maind’œuvre. T.C. L’ACTU DU MOIS A vos déclarations Pour la deuxième année consécutive, la déclaration des revenus arrive chez les contribuables pré-remplie sauf pour les travailleurs frontaliers. Leurs revenus (salaires, pension) provenant de la Suisse, ils ne sont donc pas connus par les services fiscaux. L es déclarations vont arriver d’ici le 4 mai et devront être renvoyées pour le 31 mai 2007 à minuit au plus tard pour ceux qui choisissent la version papier. Un éventuel report de la date limite de dépôt peut intervenir et sera alors annoncé par voie de presse. Le calendrier est en effet différent pour la déclaration en ligne. Le service sera ouvert le 2 mai et les « télédéclarants » ont un délai supplémentaire jusqu’au 26 juin pour la zone B dont fait parti l’académie de Besançon. La déclaration est donc désormais pré-remplie et y figure : -Les salaires et traitements de source française y compris ceux payés par chèque emploi service universel ; -Les allocations chômage ; Hasna CHARID Juriste Groupement Transfrontalier Européen Antennes de Morteau et Pontarlier -Les pensions de retraite versées par la France ; -Les indemnités journalières de Sécurité sociale Des données qu’il faut vérifier et corriger en cas d’erreur. Les salaires, traitements et autres rémunérations similaires reçus par les travailleurs frontaliers exerçant leur activité dans les cantons de Bâle, Berne, Jura, Neuchâtel, Soleure, Vaud et Valais sont à déclarer et sont imposables en France. Exceptions faites pour deux cas de figure : les travailleurs frontaliers séjournant la semaine en suisse dans leur canton d’activité ainsi que les doubles nationaux ou les personnes frontalières de nationalité suisse travaillant pour une entité de droit public sont quant eux soumis à l’imposition à la source. Cependant, leurs revenus sont à être déclarés en France et en appliquant ce que l’on appelle plus communément le « crédit d’impôt » toute double imposition est ainsi évitée. Économie 32 GOUX-LES-USIERS Site de la Vrine Le prix du terrain de l’aérodrome s’envole La communauté de communes Altitude 800 a signé un compromis de vente pour acheter le terrain de l’aérodrome de la Vrine. Century 21 lui demande des comptes. aménagement d’une dans le but d’intégrer la zone zone d’activité à la Vri- de la Vrine. “On ne connaît pas ne fait partie des pro- encore le statut exact du terrain jets de la communauté de l’aérodrome” poursuit l’élu. de communes Altitude 800 dans Mais la manière dont s’est le cadre de sa politique écono- déroulée la transaction avec le mique. Là, en bordure de la R.N. propriétaire du terrain André 57, elle dispose d’un potentiel Fornerod, explique aussi pourfoncier de 8 hectares. Dans la quoi les élus gardent une certaine réserve sur le continuité de cette opération, la collec- “On ne connaît sujet. La C.C.A. 800 bien signé un comtivité serait en paspas encore le apromis avec le vense d’acquérir le terrain de l’aérodrome statut exact du deur. Le problème est que l’opération de la Vrine pour une s’est faite au nez et somme approchant terrain de à la barbe de l’agenles 480 000 euros. “Nous avons signé le l’aérodrome.” ce Century 21 qui avait été mandatée compromis de vente, mais ce n’est pas encore finali- au préalable pour vendre ce sé” rappelle Jean-Pierre Gurt- bien. ner, président de la commu- Century 21 a fait une proposinauté de communes, qui n’a pas tion à la communauté de comvoulu confirmer ce prix d’achat. munes Altitude 800, sachant La C.C.A. 800 attend que la que celle-ci avait des projets de municipalité de Goux-les-Usiers développement économique sur soit plus avancée dans la révi- ce secteur. Le terrain de l’aésion de sa carte communale. Ce rodrome se situe en effet dans document est modifié justement la continuité de l’espace réser- L’ La communauté de communes est en passe de devenir propriétaire du terrain de l’aérodrome de la Vrine. vé à la future zone d’activité. “La C.C.A. 800 nous a fait faire une proposition au vendeur du bien à 300 000 euros. Sachant que de toute manière, elle nous a affirmé qu’elle n’irait pas audelà de cette somme et que dans tous les cas elle appliquerait son droit de préemption si besoin” confie-t-on du côté de chez Century 21. Mais l’agence immobilière aurait défendu les intérêts de la collectivité, espérant que le vendeur allait accepter ce tarif. André Fornerod, aurait refusé, “pas assez cher” selon nos sources, écartant dans le même temps Century 21 de l’opération. La C.C.A. 800 n’a pas pour autant exercé son droit de pré- emption et tenter d’obtenir cet espace d’environ deux hectares pour la somme qu’elle s’était promise de ne pas dépasser, à savoir 300 000 euros. Au contraire, des négociations auraient été directement engagées entre la collectivité et le vendeur. Les deux parties seraient donc tombées d’accord sur le prix de 480 000 euros. Century 21 n’a pas apprécié que l’affaire soit finalisée dans son dos, et à un prix inattendu. C’est la raison pour laquelle l’agence immobilière demande donc des honoraires sur la vente à la communauté de communes à hauteur de 15 000 euros, estimant que c’est elle qui a fait tout le travail en amont. T.C. Les commerçants de la carte Altitude communiquent… Confiance et innovation chez Bébé Cash La Coifferie Bébé Cash New Baby 45, faubourg Saint-Étienne 25300 Pontarlier Tél. : 03 81 46 64 65 nstallé au 12 rue de Sains, ce salon de coiffure mixte offre un large éventail de prestations : coupes mode, couleurs, mèches, permanentes, coiffure de mariées et de soirée. Nathalie, Julie et Manon vous accueillent dans un cadre chaleureux et adaptent leur créati- I pécialiste de la puériculture depuis 18 ans sur Pontarlier, Sle magasin Bébé Cash New Baby a toujours privilégié la qualité de ses produits et de ses services. Vous y trouverez tout ce qui est nécessaire pour le bébé et la future maman : chambres de bébé, poussettes, sièges auto, biberons, vêtements de grossesse, couches… Bébé Cash New Baby, c’est également un personnel très compétent pour vous conseiller et la certitude de bénéficier d’un S.A.V. efficace. À signaler parmi les produits tendance : la liste de naissance très appréciée des nouveaux parents. Un service pratique qui sera très prochainement sur Internet. Vous pourrez nous retrouver sur www-bebe-pontarlier-com ou au magasin situé face à la maternité. Parking client gratuit. vité artistique et technique en fonction de votre personnalité et des tendances. “Nous travaillons exclusivement avec les produits L’Oréal et Revlon”, précise Nathalie. La Fête des Mères approche… Une rose sera offerte à chaque cliente le samedi 2 juin. La Coifferie 12, rue de Salins 25300 Pontarlier Tél. : 03 81 46 56 56 La gourmadise s’invite sur le web La lingerie au féminin et oucieuse d’assurer la promotion et la dégustation de ses délices au plus grand nombre, la pâtisserie-chocolaterie Aux Petits Gourmands S va mettre en ligne tous ses produits sur un site qui sera opérationnel fin mai “C’est une autre manière d’accéder au magasin en dehors des horaires d’ouverture”, confie Marc Verdant, jamais à court d’idées quand il s’agit d’innover. Plutôt qu’un site purement descriptif, regorgeant d’informations pas toujours indispensables dans le domaine du e-commerce, il a choisi de concilier une présentation raffinée à l’efficacité d’un service de vente simple et pragmatique. Deux formules sont proposées : macarons, chocolats et confiserie sont expédiés sous 48 heures en Colissimo. La pâtisserie, viennoiserie et les glaces sont à retirer au magasin à la date indiquée dans la messagerie par le client. Site : www.auxpetitsgourmands.com au masculin “I mpulsion est toujours là”, juge utile de préciser Martine Chabod qui a repris en 1975 ce qui était alors une bonneterie et l’a transformée en une coquette boutique de lingerie. Ce commerce joliment rénové en juillet 2006 abrite un vaste choix se déclinant au féminin comme au masculin. Pour ces dames, les marques Lise Charmel, Aubade, MarieJo, Prima Donna, Pérèle, Mar- Impulsion 7, rue Vannolles 25300 Pontarlier Tél. : 03 81 39 01 26 lies Dekkers, Oscalito. Pour ces messieurs, toute une gamme nuit et jour proposée sous les marques Hom et Armor Lux. À l’approche de l’été, Impulsion, c’est aussi de nouvelles collections de maillots de bain homme et femme. Une séduisante invitation à combler toutes vos envies de lingerie. Aux Petits Gourmands Rue de la Gare 25300 Pontarlier Tél. : 03 81 39 09 25 Liste des commerçants adhérents à la Carte Altitude A Fleur de Peau 79 Rue de la République A l’Arrière des taxis 70 Rue de la République Ambiance et Styles 89 Rue de la République Au Bon Echanson 66 Rue de la République Au Marché Aux Fleurs 68 Rue de la République Aux Petits Gourmands 8 Rue de la Gare Au Pot Cassé 2 Rue Vannolles Authentic Boarder 11 Rue Sainte Anne Bébé Cash / New Baby 45 Rue Fbg Saint Etienne Bijouterie Bolle Reddat 63 Rue de la République Bijouterie Vuillemin 34 Rue de la République Boucherie Bonnet 85 Rue de la République Boulangerie Pfaadt 23-25 Pl. Saint Pierre Chabloz Fleurs 29 Rue de la République Chewingum 3, Place Ste Benigne Clin d’Oeil 54 Rue de la République Coiffure Martine 12 Rue Du Docteur Grenier Comté Marcel Petite 7 Rue Ste Anne Confiserie Petite 95 Rue de la République Cycles Pernet 23 Rue de la République Dany Boutique 15 Place Saint Pierre De Neuville 83 Rue de la République Détournements majeurs Droguerie Laborier Envie de Séduire Espace Beauté Alizée Fantasia Fémina Floralies Franca Boutique Fox’Trott Hôtel de Morteau Impulsion Institut Caline Jean Balthazar Joueclub Jules et Julie L’Atelier du cheveu La Boutique Fleurie La Coifferie Le Travail en Couleur Librairie l’Intranquille Librairie Rousseau Maroquinerie Colin 13 87 6 72 12 72 9 42 64 26 7 9 4 81 51 6 5 12 7 10 20 21 Place St Pierre Rue de la République Rue du Dr Grenier Rue de la République Rue Du Docteur Grenier Rue de la République Place St Pierre Rue de la République Rue de la République Rue Jeanne D'Arc Rue Vannolles Rue du Bastion Rue de la Gare Rue de la République Rue de la République Rue de Salins Rue Vannolles Rue de Salins Rue de la Gare Rue Tissot Rue de La République Rue de la République Maroquinerie Le lézard Milk Mixteen Nouvelle Vague Optique Gresset Parfumerie Anne Charlotte Pensée de Violette Photos Gulot Camara Pierre Paul Jacques Pizzeria La Belle Napoli Playtime Prêt à Porter Huguenin Rêve Bleu Salon Mod Styl Salon Why Not Simplement Chocolat So-Da Sport 2000 Stocks Americains Sport Aventures Torréfaction Querry Un Monde à Part Valériane Virgo Music 68 4 7 22 16 45 8 67 1 35 8 13 8 14 14 79 8 13 66 13 6 7 12 38 Rue de la République Rue de la gare Place St Pierre Rue de la République Rue de la République Rue de la République Rue Tissot Rue de la république Place Saint Pierre Rue Montrieux Rue Vannolles Rue de la Gare Rue de la Halle Rue Tissot Rue Sainte Anne Rue de la République Rue Vannolles Rue Sainte Anne Rue de la République Rue de la République Rue Sainte Anne Rue du Bastion Rue du Vieux Château Rue de la République Économie 34 BANQUE Le nouveau directeur régional Bertrand Corbeau : “Le dynamisme de la Franche-Comté est une réalité” Le directeur général du Crédit Agricole de Franche-Comté dresse la carte détaillée de la caisse régionale qu’il dirige, avec 1 500 collaborateurs sous sa responsabilité. a Presse Pontissalienne : Que pèse aujourd’hui le Crédit Agricole de Franche-Comté ? Bertrand Corbeau : Avec 1 488 salariés, notre entreprise est le quatrième employeur de la région, après Peugeot Sochaux, Peugeot Vesoul et General Electrics à Belfort. Et c’est une entreprise qui continue à embaucher : 500 personnes en cinq ans sur la Franche-Comté, dont plus d’une centaine en net. La Crédit Agricole Franche-Comté traite environ 150 millions d’opérations par an et finance 1,6 milliard d’euros de crédits, c’est plus d’un tiers des crédits à l’économie franc-comtoise. L L.P.P. : Vous vous considérez donc comme un investisseur à part entière en Franche-Comté ? B.C. : Bien sûr. Près de 80 % de notre valeur ajoutée est redistribuée dans l’économie régionale, soit par les impôts payés ou les salaires versés ainsi que par l’aide directe à l’économie. Nous avons aussi un rôle direct dans la participation aux fonds propres d’un certain nombre d’entreprises locales. En 2006, cette participation a atteint 35 millions d’euros. C’est autant que ce que l’État ou les collectivités locales franc-comtoises vont dégager tous les ans comme engagements financiers dans le cadre du contrat de projets État-Région. Je n’hésite pas à affirmer que le Crédit Agricole de FrancheComté est un outil d’animation et de développement économique irremplaçable. L.P.P. : Quelle est votre position par rapport à vos concurrents en matière de parts de marché ? B.C. : Nous sommes la première banque de la région avec 475 000 clients particuliers, professionnels, entreprises. Et de loin. Le Crédit Agricole FrancheComté a 32,93 % de parts de marché en matière de crédits et 26 % en collecte, c’est-à-dire l’épargne. L.P.P. :Êtes-vous dans la même logique que certaines banques qui regroupent leurs services ou leur direction dans le cadre de grandes régions ? B.C. : J’ai une profonde conviction de notre utilité vis-à-vis de nos clients. Une des conséquences, c’est que nous ne fermons aucune agence, au contraire, nous en ouvrons de nouvelles. Nous avons 138 agences sur le territoire franc-comtois. Nous devons être suffisamment performants pour poursuivre nos implantations quand bien même certaines agences seraient peu rentables. Et le Crédit Agricole de Franche-Comté se renforce sur son territoire, il n’est pas question de l’englober dans une région plus vaste. Le président et les 18 membres du conseil d’administration sont franc-comtois. L.P.P. : On fustige souvent les frais financiers que “prennent”les banques à chaque opération ou transaction. Quelle est la tendance au Crédit Agricole ? B.C. : Nous tenons à avoir une politique de prix des services La Crédit Agricole Franche-Comté en chiffres Clientèle Clients..................................................475 800 Cartes bancaires ..................................250 054 Contrats d’assurances .........................382 407 Comptes épargne et comptes titres.....673 067 Ressources humaines Effectif......................................................1 488 Embauches en 2006 .....................................67 Postés créés en 2006 ...................................20 Produit net bancaire (chiffre d’affaires, en millions d’euros) 2004............................................................228 2005............................................................244 2006............................................................253 Résultat net (en millions d’euros) 2004..............................................................50 2005..............................................................55 2006..............................................................61 bancaires raisonnable. Quand performants par rapport aux entreon compare les conditions offertes prises dont c’est le métier de base ? en termes de crédit et d’épargne, B.C. : De plus en plus, le métier notre prix s’est amélioré. Glo- de banquier consiste à répondre balement, nos conditions font à toutes les questions que les que pour un emprunteur, en personnes peuvent avoir à moyenne, nos prix ont baissé de résoudre pour se constituer, 400 euros par an. Ce n’est pas gérer, protéger et transmettre dû à la baisse des taux mais seu- leur patrimoine. Partant de là, lement au fait que nous avons la banque est amenée à répondre sensiblement baissé nos marges à des sollicitations diverses de de manœuvre. Je le répète : le ses clients. L’assurance en fait choix que l’on a fait, c’est un partie. C’est un choix que nous choix franc-comtois de déve- avons fait dès le début des loppement des services et de années quatre-vingt-dix. Nous l’emploi à des conditions de prix avons aujourd’hui environ 6 % avantageuses pour nos clients. de parts de marché. C’est déjà On estime que l’on a un sentiment de réusun vrai rôle de déve- “32,93 % de site, qu’il reste à renloppement. forcer. Mais la plus belparts de le réussite, ce sont les 90 % de taux de satisL.P.P. : Vous a-t-on fixé un objectif précis lors de votre marché en faction de nos clients quand ils sont confronarrivée à la tête de l’enmatière de tés à un sinistre. treprise en février ? B.C. : Nous avons étacrédits.” L.P.P. : Et l’immobilier où bli un projet d’entreprise à horizon 2011 vous venez de lancer avec l’objectif principal de déve- “Square Habitat”. C’est une véritable lopper nos parts de marché dans agence immobilière ? tous les domaines de la banque, B.C. : Le Crédit Agricole est sur de l’assurance et de l’immobi- l’immobilier depuis toujours car lier, sans oublier la zone fron- il finance quasiment une maitalière et la Suisse où nous avons son sur deux en Franche-Comouvert récemment trois bureaux té. Sur nos 450 000 clients, un de représentation. Les marges certain nombre sont vendeurs de progression potentielles repo- ou acquéreurs potentiels. Il nous sent bien sur la confiance pro- a paru logique d’essayer de profonde que nous mettons dans poser quelque chose sur ce marnotre région. Car nous sommes ché-là. C’est cohérent. Square persuadés que le dynamisme Habitat, c’est une grande agende la Franche-Comté est une ce immobilière qui va s’étendre réalité. sur tout le territoire franc-comtois. Depuis le 2 avril, nous L.P.P. :Parlons justement de ces sujets. sommes déjà présents à BesanL’assurance d’abord. Comment être çon à travers une agence rue de Bertrand Corbeau : “Je ne raisonne pas en terme de plan de carrière et de destinée personnelle. J’ai une mission palpitante.” la République, cinq points de rencontre et trois vitrines dans les centres commerciaux. Nous ne sommes pas là pour remplacer les professionnels de la place mais nous nous situons sur un créneau nouveau, celui de la banque qui va sur le terrain de la transaction immobilière et sur les 50 % de transactions qui se font aujourd’hui sans l’intervention des intermédiaires. Et si nous pouvons contribuer au développement global du marché de l’immobilier, tout le monde sera gagnant. L.P.P. :Le public frontalier est-il important pour vous ? B.C. : Le Crédit Agricole a 26 agences sur les 250 km de frontière entre la Franche-Comté et la Suisse, c’est une agence tous les 10 km. Nous avons une densité d’implantation et une relation avec la clientèle de frontaliers évidente qui fait de nous l’acteur clé du développement transfrontalier. Il y a 25 000 frontaliers en Franche-Comté, nous en avons plus de 15 000 comme clients. Et l’ouverture d’agences en Suisse s’inscrit dans notre logique régionale et des échanges que l’on a avec les frontaliers. L.P.P. : Votre banque n’a plus d’agricole que le nom ? B.C. : Nous tenons à ce terme “agricole”, qui représente plus nos valeurs et notre histoire. Mais l’agriculture représente aujourd’hui encore 10 % de notre activité globale. En 2006, nous avons financé plus de 80 % des projets d’agriculteurs en Franche-Comté. En aucun cas on souhaite abandonner ce créneau. L.P.P. :Si on élargit l’horizon,comment se situe le Crédit Agricole dans le paysage bancaire français et européen ? B.C. : C’est la première banque française, et une des premières banques européennes si on considère les fonds propres. Mais il faut relativiser. Nous sommes une grande banque en Europe mais nous représentons à peine 5 % à la taille de l’Europe. Nous restons petits, d’où nos efforts actuels en direction de la Grèce, de l’Italie, de l’Ukraine ou encore du Portugal. Le groupe Crédit Agricole voit bien que l’Europe est une réalité que le plan économique et financier. Propos recueillis par J.-F.H. PORTRAIT 25 ans de maison pour Bertrand Corbeau Le nouveau directeur général de la caisse régionale du Crédit Agricole est entré dans ses nouvelles fonctions il y a deux mois. Parcours d’un homme élevé à l’école Crédit Agricole. a poignée de main franche, l’air jovial et l’œil rieur sous des sourcils épais. Bertrand Corbeau n’est pas issu du sérail. Ce n’est pas un haut fonctionnaire, pas un polytechnicien non plus. Il n’a pas fait l’E.N.A. Bertrand Corbeau, originaire de Mayenne, a gravi en vingt-cinq ans tous les échelons de la banque verte, un à un. En 1982, un D.U.T. de gestion en poche, il démarre comme guichetier dans sa région natale des Pays-de-Loire. Vingt ans plus tard, après avoir occupé les postes les plus divers L au sein du Crédit Agricole, il est nommé directeur commercial du Crédit Agricole de l’Anjou et du Maine. Avant d’être nommé une première fois à Besançon en tant que directeur général adjoint de la caisse régionale de Franche-Comté, dirigée alors par Pierre Derajinski. Il passera trois ans à Besançon avant de regagner la région de Chartres où il devient l’adjoint du directeur de la caisse Val de France. Dernier échelon en date : Bertrand Corbeau remplace Pierre Derajinski à la direction générale de la caisse Franche-Comté en février 2007. “C’est un parcours assez classique de l’école Crédit Agricole dit modestement le nouveau directeur général. Le groupe Crédit Agricole fonctionne presque exclusivement sur cette logique de promotion interne. Et au cours de mon parcours, j’ai fait beaucoup de formation continue : institut technique de banque, institut national du marketing, I.N.S.E.A.D. de Fontainebleau, etc. Finalement, cette nomination, c’est la rencontre entre mon plaisir personnel de la relation client, la dynamique d’entreprise et la capacité qu’a le Crédit Agricole à accompagner les hommes” poursuit-il. Sa nomination à la tête d’une maison qui emploie près de 1 500 salariés, il ne la voit pas comme une consécration. “C’est une confiance que l’on m’a accordée et une grande responsabilité que j’ai prise. Le challenge est important quand on sait que le Crédit Agricole est le quatrième employeur de la région” analyse le directeur qui se voit comme le maillon d’une grande chaîne née il y a 120 ans. “L’histoire de cette entreprise dépasse largement celle des hommes qui ont contribué à la faire vivre. Ma mission est de transmettre cette entreprise dans les meilleures conditions à mes successeurs.” Successeurs qui devront sans doute être patients. Bertrand Corbeau est encore jeune. Et il a bien l’intention d’être encore en Franche-Comté dans la décennie à venir… J.-F.H. La page de l’artisan DOMMARTIN 35 Création Sur la route de la gourmandise À 29 ans, Angélique Guinchard a repris une activité de confiserie ambulante, “La confiserie du Midi”. Une petite entreprise qui l’oblige, avec bonheur, à suivre les fêtes foraines sur de nombreux départements. houchous, crêpes, pommes d’amour ! Il fait bon vivre au milieu des gourmandises. Et pourtant rien ne destinait Angélique Guinchard, si ce n’est son prénom, à devenir l’heureuse propriétaire d’une cahute ambulante de confiserie. Au départ, le parcours était classique pour cette habitante de Dommartin. Un C.A.P. de vente, une première expérience sur les marchés dès l’âge de 16 ans, et voilà la jeune femme sur la route des adultes. “Je n’aimais pas trop l’école avoue la jeune femme. Je préférais entrer dans la vie active. Et puis les marchés… j’ai pris au goût aux choses ambulantes.” C Après sept années au service bonnes années.” Une question d’un employeur, Angélique de salaire, bien sûr. Guinchard se met à son comp- Mais la bougeotte, Angélique te, dans la confiserie. Elle Guinchard l’a chevillée au corps. fabrique des chouchous. “Je En août 2006, elle retrouve une voulais travailler pour moi, me place, dans une confiserie ambulante. Pas de marchés débrouiller seule. C’est cette fois-ci, mais les beaucoup plus motivant raconte-t-elle. Et “Rien n’est fêtes foraines comme décor. “Le patron a décipuis j’aimais fabriquer. J’ai appris en regarjamais dé d’arrêter explique la jeune femme. Je me dant les autres. On m’a donné une simple recet- monotone.” suis dit que ça me plairait de reprendre l’afte, et je me suis lanfaire. Et le 1er avril dernier, mon cée.” Mais elle arrête. Le vent et le entreprise était créée.” Un choix froid du Haut-Doubs ont eu rai- qui va bien à cette fonceuse, son de sa volonté. “Il n’y a pas plutôt portée sur le rebondisbeaucoup de monde sur les mar- sement permanent. chés l’hiver se souvient-elle. Je Désormais, “La confiserie du suis alors partie en Suisse, com- Midi” sillonne les départements, me serveuse pendant deux du Doubs, bien sûr, en passant CONTACT 21 rue de la Préfecture BESANCON Tél : 03 81 21 35 35 La CMA accompagne les artisans à toute les étapes de la vie de leur entreprise (création ou reprise, développement, transmission) CREER OU REPRENDRE UNE ENTREPRISE Vous avez un projet ? Parlez-en à un conseiller de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Doubs Nos spécialistes de la petite entreprise. répondent à toutes vos questions. Séances d’information : vendredis 11 et 25 mai de 9 à 12 h à Besançon Stage de préparation à l’installation (5 jours de formation obligatoire) - Les 9-10-11-14-14 mai ou du 21 au 25 avril à Besançon Permanences conseils gratuites - Besançon tous les jours sur rendez-vous - Notaire le lundi 14 mai après-midi - Pontarlier jeudi 10 mai de 9 à 12h - Morteau mardi 15 mai de 9 à 12h Vendredi 25 mai de 14 h à 17 h au Théâtre Bernard Blier de Pontarlier Forums sur l’apprentissage et les formations en alternance en mai. Présence d’employeurs dans le BTP, l’alimentation, l’agriculture.. .Informations sur les diplômes et les maîtres d’apprentissages agréés. Liste des offres en apprentissagesur la région. Le contrat d'apprentissage est la solution pour tous ceux qui souhaitent acquérir dans le même temps un diplôme et une expérience professionnelle en entreprise. Destiné à tous les jeunes âgés de 16 à 25 ans (dérogation possible jusqu'à 30 ans dans certains cas), il permet de s'orienter vers de très nombreuses qualifications du CAP au diplôme d'ingénieur en passant par le BEP, le BAC PRO, le BP, le BTS, le DUT, la licence pro, le master,... Plus de180 métiers sont accessibles par apprentissage en Franche-Comté. Pour en savoir plus, contacter la mission espace jeunes la plus proche de chez vous. Informations Menuiserie à Passonfontaine recrute en CDI pour mai un ouvrier niveau CAP pour l’aménagement et l’isolation de maisons individuelles. Salaire : 1150 euros net Urgent à Valdahon recherche une fleuriste qualifiée pour un CDD 35 h Vous souhaitez vendre ou acheter une entreprise ? Consulter les offres sur www.artisan-comtois.com ou contacter le service transmission-reprise de la CMA au 03 81 21 35 23/24 ou [email protected] au 03 81 85 85 85 IMMATRICULATIONS MARS 2007 extrait du Répertoire des Métiers Chauffage/sanitaire : cède cause retraite entreprise du Haut Doubs - 5 actifs - Atelier de 250 m_ - Clientèle particulière locale - Dernier Chiffre d'Affaires : 532 K - Très bonne rentabilité - Prêt à accompagner le repreneur. 25/061/054 J.C. Mercredi 16 mai 2007 de 10 h à 18 h au Grand Kursaal de Besançon MAICHE INSTITUT OXALIS - ROY Nathalie Soins esthétiques - 9 place du 3éme RTA 25450 DAMPRICHARD MOUGEY Marc - Menuiserie charpente électricité - 5 Rue du Gros Foyard 25380 BELLEHERBE EMPLOI secteur Haut-Doubs Elle embauchera d’ailleurs sûrement quelqu’un à partir de juin. Et le Jura pourra alors la découvrir, pour la fête des pères, à Champagnole, puis pour la traditionnelle fête de la Saint-Pierre, à Pontarlier d’ici la fin du mois. Assurément, ce sera l’occasion de ravir les papilles des petits et des grands. La CMA du Doubs est partenaire des journées de l’apprentissage. LE RUSSEY ROMAIN Jean-Michel - Peinture, revêtements sols et murs - 3 Rue des Fresses 25210 LES FONTENELLES En tout cas, pour aujourd’hui, les affaires marchent. Même si pour l’instant, la jeune entrepreneuse a du mal a estimé ses revenus, elle espère pouvoir vivre avec l’équivalent d’un S.M.I.C. “J’espère simplement que l’entreprise va tourner, et pouvoir faire cela quelques années. En tout cas, moi, je suis motivée.” Avec l'apprentissage, prenez une longueur d'avance sur votre avenir ! Esthétique Corporelle avec vente de produits de beauté : Vends fonds centre ville Pontarlier pour raison familiale - 3 cabines : 2 soins et 1 UVA + vente produits- 1 actif - 45 m_ loyer modéré - Clientèle fidèle et locale - CA HT : 37 K -Prix 38000 à débattre - Accompagnement du repreneur - 25/051/140 Angélique Guinchard, au milieu de ses douceurs, affectionne cette vie faite de sourires toujours nouveaux. JOURNEES DE L’APPRENTISSAGE ANNONCES ENTREPRISES A REPRENDRE secteur Haut-Doubs par le Jura, l’Hérault, l’Isère, la Loire ou la Saône-et-Loire. Une vie faite de nationales, de gens et d’endroits nouveaux qui enthousiasme la confiseuse. “Je rencontre plein de gens, rien n’est jamais monotone, ce ne sont jamais les mêmes têtes, jamais la même ambiance confie Angélique. Il y a la musique, les manèges, les enfants…” Alors, bien sûr, Angélique revient rarement à Dommartin, sa commune. Mais cela ne l’ennuie pas. “Je vois mes amis à ce moment-là raconte-t-elle. Pour l’instant, je n’ai pas d’enfants, alors je ne me pose pas de questions. Plus tard, peutêtre, j’aurai un commerce sédentaire. Sûrement dans la confiserie d’ailleurs.” SARL FERMETURES ET AUTOMATISMES DE L'HABITAT - HAUT DOUBS AUTOMATISMES - Gérant : GUYOT Patrick - Pose entretien réparation de tous éléments de fermetures (portes portails fenêtres) ou de protection (stores volets digicodes ...) et d'automatismes de mise en oeuvre - 31 Rue des Tilleuls 25450 DAMPRICHARD MONTBENOIT SARL SOCIETE D'EXPLOITATION D'AMENAGEMENT HYDRO-ELEC TRIQUE - Gérant : BUISSON André Electricité générale - 14 rue de l'Oie 25650 MAISONS DU BOIS LIEVREMONT MORTEAU SARL MULTI POLISSAGE - Gérant : BOZKURT Ibrahim - Polissage, fraisage, tournage - 16 B place de la patinoire 25500 MORTEAU HUOT-MARCHAND Antony - Fabrication en boulangerie pâtisserie - 19 Grande Rue 25500 MORTEAU SARL STM GROUP'25 - Gérant : MARQUES Joao - Maçonnerie, ouvrages en béton arme, terrassement (y compris voirie, réseau) pose éléments préfabriqués de toutes matières, pose de carrelages - 4 Rue Chinard 25500 MONTLEBON MOUTHE DOLLION Vincent - Peintre en bâtiment - 2 Rue de la Goulette entre Les Fourgs 25370 JOUGNE SARL NICOLET TRAVAUX PUBLICS Gérants : NICOLET Denis et NICOLET Emmanuel - TP assainissement maçonnerie entretien mécanique et électrique démolition - 26 Rue Beau Site 25160 LABERGEMENT SAINTE MARIE HENRIET Antoine - Electricité générale - 14 Rue du Jura 25560 BONNEVAUX PIERREFONTAINE LES VARANS GAIFFE WOOD DEVELOPMENT - GAIFFE Laurent - Fabrication de coffrets et menuiserie agencement, structure ossatures bois- Les Chenevrottes 25390 ORCHAMPS VENNES EURL BATIDECO DUARTE - Gérant : DUARTE FONTINHA Jorge - Pose de plaques de plâtre peinture revêtements de sols corniches en plâtre petite menuiserie - 14 Gde Rue 25390 FUANS PONTARLIER SARL ABC PONTARLIER PARE-BRISE Gérant : MARCQ Alexandre - Pose réparation et remplacement de pare-brise sur tous véhicules et pose de tous pro duits et accessoires ayant un rapport avec l'automobile - Rue Auguste Junod 25300 PONTARLIER MICROMEC - AVRIL Hervé- Assemblage, fabrication d'ensembles microtechnique et micro mécanique développement microtechnique et mécanique 16 Rue des Ondines 25300 DOUBS SAYAR Emrullah - Maçonnerie carrelage pose de plaques de plâtre papiers peints peinture revêtement de sol menuiserie - 4 Rue des Frères Lumière 25300 PONTARLIER VUITTENEZ Didier - Menuiserie, agencement, petite maçonnerie - 6 Rue de Chanoz 25300 CHAFFOIS SAINT HIPPOLYTE SARL BOULANGERIE DES DEUX RIVIERES - Gérants : JEANNERET Frédéric et MARTINS Sandra - Boulangerie pâtisserie - 23 Grande Rue 25190 SAINT HIPPOLYTE SUR LE DOUBS Agenda 36 LABERGEMENT-SAINTE-MARIE Jusqu’au 16 septembre Le loup sort de sa tanière La Maison de la Réserve accueille du 5 mai au 16 septembre une exposition sur les loups réunissant un collectif d’artistes qui s’expriment sur tous les supports. C Le loup dans tous ses états à la Maison de la Réserve. Loup de Pierre Baumgart. ette mise en bouche artistique précède l’arrivée de la grande exposition thématique sur le retour du loup qui restera pendant deux ans installée dans les locaux de la Maison de la Réserve. Un événement organisé avec le soutien des collectivités territoriales et locales et d’autres partenaires financiers ou médiatiques. Après la sensibilisation sur la gestion des déchets éveillée de manière ludique par l’associa- tion Art Gens, ce cycle d’expositions temporaires se décline donc à travers la présentation d’un ensemble d’œuvres variées, collectées auprès d’artistes français et suisses. La fondation Robert Hainard a volontiers accepté de prêter quelques gravures et bronzes du célèbre naturaliste. Dans l’inspiration de cette référence incontournable, on retrouvera les dessins et peintures de Jacques Rime, les gravures de Pierre Baumgart. D’autres signatures contribuent à la diversité PHOTO de ces représentations louvoyantes, le dessinateur Jean Chevalier, la céramiste Catherine Chaillou, le sculpteur Jean Chalverat, les photographes animaliers Jacques Ioset, Jean-Pierre Wiest ou encore Jean-Lou Zimmermann. “Plusieurs de ces artistes ont déjà exposé à la Maison de la Réserve”, précise Pierre-Marie Aubertel, le président de l’association des amis du site naturel du lac de Remoray. Une approche pluri-artistique autour d’un animal mythique qui mérite le détour. I Du 22 mai au 2 juin Découvrez les rêves de Dominique Moreau L’auteur de l’ouvrage “Des lumières et des hommes” L’ expose ses photos à la bibliothèque de Pontarlier du 22 mai au 2 juin. Photographe comtoise, Dominique Moreau décrit sa passion de la nature : “Tout ce qui contribue à nous faire vivre plus intensément peut être source de voyage intérieur : un visage aimé, l’éclat d’une fleur, la musique, la danse de la lumière sur un paysage… Vous savez ? Toutes ces choses en apparence banales que l’on a tendance à oublier” dit-elle. L’artiste photographe sait aussi de faire poète. “La photographie me permet de concentrer toutes ces émotions et de les transmettre à ma façon. Chacun y puise ensuite librement ce qu’il désire. C’est une liberté formidable à la fois pour le photographe et pour celui qui interprète l’image. Le voyage intérieur est donc source de créativité et de liberté.” Une invitation au voyage que Dominique Moreau vous fait pendant deux semaines. Ne ratez pas le train des rêves. I Dominique Moreau - Bibliothèque de Pontarlier Rue de la République - Du 22 mai au 2 juin Renseignements au 03 81 38 81 37 EXPOSITION Les élèves des écoles “J’ai descendu dans mon jardin” quelque mille enfants de 2 ans et demi à 11 Lans,esâgésélèves des 45 classes participant au projet, vous invitent à une promenade bucolique dans les allées de leur exposition sur le thème des jardins. L’occasion d’admirer des œuvres réalisées par ces élèves qui ont pioché leur inspiration dans les différents domaines des arts visuels explorés avec leurs enseignants : peintures, sculptures, photographies, objets détournés et mis en scène, plantations, installations… Ce projet pédagogique offre également un espace de création dans lequel le visiteur pourra exercer son talent dans le domaine du “Land-Art” ou dans un jardin “ Zen”. Jardiner à l’école ? En effet, le jardin n’est pas qu’une affai- re de jardinage. En se rendant au jardin, les enfants apprennent à respecter l’autre et l’environnement, à mieux se connaître et mieux connaître les autres, à s’exprimer, à être responsable, à créer, à imaginer, à rêver. Ils abordent des notions de sciences, de technologie, de mathématiques, de géographie, d’histoire, d’art, de littérature. Ils pratiquent expression orale et écrite, ils découvrent le monde, ils se cultivent… Jardiner à l’école, c’est aborder de façon interactive de nombreux points du programme et exercer imagination et création. Une exposition proposée par les élèves des écoles publiques de la circonscription de Pontarlier, en partenariat avec la Ville de Pontarlier. I Du 23 mai au 6 juin de 9 heures à 19 heures Hall de l’hôtel de ville - Pontarlier Entrée libre - Renseignements au 03 81 39 10 74 Agenda EXPOSITION LIVRE Musée de Pontarlier Mais qui se cache derrière Yoki ? L’artiste Yoki n’est autre qu’Émile Aebischer, un citoyen suisse qui est accueilli pour la première fois au musée de Pontarlier. Du 12 mai au 10 juin. Découvrez ce spécialiste des vitraux. aissons à Joël Guiraud, conservateur du musée de Pontarlier, le soin de présenter celui qui accrochera ses œuvres aux cimaises du musée de Pontarlier. “Yoki est un voisin, dit-il. Un voisin et un ami qui, depuis Fribourg, joue à saute-frontière pour venir exposer au musée de Pontarlier.” C’est la première exposition de Yoki (Émile Aebischer de son vrai nom) à Pontarlier. Pourtant, Yoki n’est pas un débutant. Il a derrière lui une très longue carrière artistique qui depuis sa Suisse natale, l’a conduit juste après la seconde guerre mondiale, aux quatre coins du monde. À Paris d’abord pour ses études où il s’est plongé avec délectation dans le bouillonnement artistique de l’après-guerre, puis à travers le monde qui a fait appel au créateur de vitraux qu’il était devenu. Au total, plus de 1 000 vitraux de tailles différentes, de sujets L différents et de couleurs dif- peinture. Car l’artiste helvéférentes qui, dans des édifices tique est aussi - et avant tout civils et religieux, “racontent - peintre. Il n’a cesser d’interroger la nature et, des histoires, reconssans doute, de s’intituent des images, se laissent surprendre et Yoki n’a pas terroger sur lui-même à travers la peinture. transpercer par la lumière qui y construit oublié la Au musée, Yoki prédes spectacles perma- peinture. sentera donc des vitraux, mais aussi nents, suscitant tour à tour l’étonnement, l’admi- des maquettes de vitraux, des ration, la méditation” poursuit tableaux et des aquarelles. Toutes ces œuvres occuperont Joël Guiraud. Mais pendant toutes ces durant un mois le musée et la années, Yoki n’a pas oublié la chapelle des Annonciades. I Le Suisse Yoki a créé des vitraux aux quatre coins du monde. C ULTURE 37 Un Pontissalien fait la “révolution de la mort” François Michaud-Nérard, originaire de Pontarlier, dirige les services funéraires de la ville de Paris. Il vient de sortir “La révolution de la mort”, un ouvrage exemplaire pour mieux appréhender un sujet encore tabou en France. ue de non-dits, que de tabous encore autour du passage de vie à trépas. Pour tenter de démystifier cette notion encore méconnue pour certains, quand elles ne les effraient pas, le Pontissalien François MichaudNérard vient d’écrire cette “révolution de la mort”, qui a le mérite, comme le maire de Paris Bertrand Delanoë l’écrit dans la postface du livre, de “nous rappeler que la société a des devoirs face à la mort.” De l’émergence et de la démocratisation de la crémation, à la prise en compte plutôt récente du deuil périnatal, jusqu’à la narration du douloureux épisode de la canicule de l’été 2003 que l’auteur a vécu de l’intérieur au moment où la France n’arrivait plus à faire face à ses morts, François Michaud-Nérard décortique ce phénomène de société qu’est la mort avec un sens de la pédagogie étonnant. “Cet ouvrage passionnant à l’immense avantage de replacer devant notre esprit l’ensemble des contradictions contemporaines de la mort” commente Didier Sicart, le président du comité national d’éthique. “La perception de la mort - et des Q L’ouvrage est édité aux éditions Vuibert. personnes âgées - a énormément changé ces dernières années, il m’est apparu nécessaire d’expliquer cette notion au plus grand nombre” estime François Michaud-Nérard. L’ouvrage vient incontestablement combler un vide, il est nécessaire. I Renseignements : 03 81 39 58 76 Association Tremplin à peintres Depuis 1996, l’association C2 Art, basée à Pontarlier, propose aux peintres amateurs une place où exposer. Pour ce printemps, du 12 au 27 mai, près d’une douzaine d’artistes en herbe tentera de séduire le public. idée était toute simple. Proposer un lieu d’exposition aux artistes amateurs de Pontarlier. C2 Art, association fondée en 1996, se charge de cela. “Il s’agit de permettre aux peintres amateurs de pouvoir exposer explique la présidente de l’association, Annabelle Kozak. Ils peuvent L’ J.-F.H. ainsi se faire connaître, montrer ce qu’ils font et éventuellement prendre des contacts.” Ainsi, chaque année, C2 Art organise deux expositions : une en septembre, et une au printemps. “Pour celle d’automne, il y a un thème commun. Mais au printemps, chacun exprime ce qu’il a envie” souligne Annabelle Kozak. Les cinq bénévoles de l’association ont tout de même du boulot pour organiser tout cela. Car chacun peut venir proposer son art. “Ils prennent leur courage à deux mains, et nous contactent explique la présidente. Ils montent alors un petit dossier, avec une lettre de présentation et quelques photos de leurs travaux. Une rencontre a lieu, puis nous votons pour savoir si l’artiste sera exposé ou non.” Pas de danger de refoulement, cependant. “Cela peut arriver je pense. Mais plus parce qu’il n’y a plus de place pour l’exposition prévue. Ou pour avoir quelque chose de varié. On essaye, par exemple, de ne pas avoir quatre sculpteurs en même temps.” Alors, c’est vrai, “il faut oser.” Cette année, près d’une douzaine d’artistes va tenter l’expérience. “C’est très éclectique. Cela permet à tous les publics de trouver leur bonheur raconte la présidente. Cette année, il y aura peut-être un ou deux plus professionnels. Ou en tout cas, ayant déjà exposé ailleurs. Cela permet d’apporter un plus pour ceux qui débutent.” En tout cas, le rendez-vous est pris, du 12 au 27 mai. L’entrée pour tous est libre, de 14 heures à 19 heures les lundis et dimanches, de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures, du mardi au samedi. I Agenda 38 MANIFESTATION Repères Championnats de France Le programme des réjouissances L’énorme Saugeathlon VENDREDI 4 MAI Ouverture 21 heures : “C’est la faute à l’accordéon” Émission de France Bleu Besançon Les 5 et 6 mai prochains, Montbenoît accueillera la 26ème édition du Saugeathlon. Une manifestation de grande ampleur, mise en place par des bénévoles uniquement, et se préparant plusieurs mois à l’avance. Un vrai parcours du combattant. l y a d’abord eu les 24 heures des neiges, puis les 24 heures de Montbenoît, et enfin le Saugeathlon. Il faut dire que l’événement a eu le temps de changer de nom et d’affiner son programme, depuis sa création en 1981. Mais en constante, au cours de toutes ces années, on retrouve la même envie de faire des bénévoles, la même implication, et surtout la même organisation. Véritable machine de guerre, le Saugeathlon utilise à plein les Gérard Laithier, intendant de restauration, prend sur son temps libre depuis 26 ans, afin que tout le monde mange à sa faim. vée, ses fournisseurs, demandent un partenariat raconte le président. Et cette année, nous avons passé la barre des 300.” Il ajoute : “Bien sûr, tous les bénévoles ne font pas de la pub. Nous sommes une quinzaine, réellement, qui démarchons.” Mais l’E3S ne se contente pas d’un budget important. À tous les niveaux, sans exceptions, les bénévoles s’activent, telle de petites fourmis, prenant sur leur temps libre, dans un seul but : un Saugeathlon toujours plus réussi. Gérard Laithier, par exemple, s’occupe de la restauration depuis 26 ans déjà. “En fait, depuis l’origine précise-t-il. J’ai, bien sûr, occupé d’autres postes. Mais par les années, connaissant de mieux en mieux le sujet, je suis resté à la restauration.” Une tâche qu’il prend très à cœur, conscient de l’enjeu. “Ce que j’aime, c’est la convivialité, l’esprit d’équipe du Saugeathlon. Et puis c’est une grande satisfaction, une fierté de voir que de petites choses, nous avons fait, tous ensemble, quelque chose de grand. Cela reflète bien l’esprit du canton.” Le kayak, une des épreuves du Saugeathlon, nécessite tout de même un peu d’eau dans le Doubs. Sera-t-elle compromise cette année ? En charge de l’intendance, Gérard Laithier s’occupe de chapeauter les différents types de point de ravitaillement. “Il y a les bénévoles, les déjeuners spectacles, les buvettes, les repas des sponsors énumère-t-il. En fait, cela nécessite un vrai esprit de coordination.” Ainsi qu’une grande organisation, car le planning est chargé et les délais assez serrés. “Plus d’un mois avant, il faut prévoir les menus. Ensuite on met en place les commandes, les besoins en alimentation précise Gérard Laithier. Bien sûr, on bénéficie de l’antériorité. Car le but est de ne pas commander trop, mais suffisamment. Et pour l’instant, il n’y a quasiment jamais eu d’excédent.” Il poursuit : “Ensuite, quelques semaines avant, on va chercher les produits non périssables. Et jusqu’à deux jours avant, pour les dernières choses. On stocke alors tout sur place, dans le respect des normes et des chaînes du froid.” Ainsi, ce seront plus de 2 000 repas, plus la restauration rapide qui seront réalisés sur le weekend. Et malgré ce tour de force, Gérard Laithier, comme les autres bénévoles, n’a aucun lien professionnel avec le monde de la restauration. “Je suis agriculteur explique-t-il. La restauration, je l’avais un peu pratiquée, au niveau militaire, pendant le service. Mais sûrement pas à cette échelle-là. Mais il est vrai que nous sommes tout de même appuyés par des traiteurs bénévoles.” Reste toutefois le temps et l’énergie dépensés, en dehors de journées de travail déjà bien remplies. “Il faut être disponible pour le Saugeathlon, être là, avant la manifestation admet Gérard Laithier. Mais si, tous, nous continuons, c’est qu’il y a un intérêt : beaucoup de joie et de compensations.” I 15 heures : Départ du Saugeathlon à Maison du Bois 19 heures : Remise des prix 21 h 30 : Concert de “Kurt”, “Astonvilla” puis bal avec “Macadam” (15 euros) DIMANCHE 6 MAI 9 heures et 10 heures : Départ du chemin du train 12 heures : Déjeuner tartiflette sous chapiteau animé par “D.J. Phil Clemence” 12 heures : Départ prix cycliste du Saugeais 14 heures : Départ Duathlon des jeunes 14h15 : Départ 6ème manche du challenge Crédit Mutuel 17 heures : Remise des prix à partir de 19 heures : Repas campagnard et bal “Macadam et les cuivres” J.C. Votre santé sans frontière Découvrez nos formules “spécial jeunes” pour bien démarrer votre vie professionnelle en Suisse. Renseignez-vous ! PONTARLIER 4 rue Arthur Bourdin www.adrea-franchecomte.fr ERTS* F F O X U A E D A 2C n scriptio pour toute sou ai 2007 avant le 31 m * A choisir parmi : 1 kit de premier secours, 1 brosse à dent de voyage, 1 horloge station météo, 1 lampe torche dynamo. Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du code de la mutualité - RNM : 778 383 349 Vous êtes frontalier ou allez le devenir... Création EQUINOXE 04 50 45 04 38 I 300 adhérents. “À côté du club Entente Sportive Saugette de Ski, l’E3S, organisatrice, nous avons créé une association promotionnelle explique Gabriel Jacquot, président de ladite association. La manifestation nécessite un budget de près de 150 000 euros. Et nous avons beaucoup de partenaires pour cela.” Et pour réunir une telle somme, les bénévoles utilisent une technique bien rodée. “Tout un chacun, par ses relations, sa vie pri- SAMEDI 5 MAI De 12 heures à 18 heures : Déjeuner-spectacle et variétés sous chapiteau (18 euros) Le portrait POLITIQUE Suppléant aux législatives Pierre Simon vise la mairie de Pontarlier Attaché parlementaire d’un sénateur du Lot-etGaronne, ce jeune militant centriste de 26 ans ne cache pas son envie de constituer un groupe de travail prêt à s’investir dans un projet ambitieux pour la capitale du Haut-Doubs. Confidences. igne du destin ou pas, divisé depuis les élections canquand on l’interroge tonales de 2004 et montre cersur l’ouvrage qu’il est tains signes d’essoufflement. en train de lire, Pier- “On ne sent pas un climat de re Simon sourit en répondant travail serein et une municiqu’il est plongé dans une palité ne se résume pas juste bibliographie d’Edgar Faure à son premier magistrat.” qui représente à ses yeux une Sévère… des plus brillantes figures Ce militant U.D.F. estime également qu’un maire adhérent politiques de son temps. Sans prétendre égaler cet à un parti politique peut s’en illustre aîné, il s’intéresse lui servir pour faire avancer plus aussi à l’évolution de la cité facilement certains dossiers. pontissalienne. Son diagnos- “Quoi qu’on en dise, des appuis tic à brûle-pourpoint reflète politiques sont bien utiles assez bien les forces et fai- quand il s’agit d’attirer des blesses de la situation actuel- entreprises ou de défendre des le. “Le taux de chômage est projets de désenclavement roufaible grâce au travail fron- tier. Si Edgar Faure a martalier. Il me semble prioritaire qué tant de Pontissaliens, ce d’intervenir pour favoriser la n’est certainement pas par venue d’entreprises sur Pon- hasard.” tarlier. C’est aux élus de s’en- Originaire de Chapellegager et d’aller à leur ren- d’Huin, la famille de Pierre contre. Auparavant, il faudra Simon est venue s’installer à régler les problèmes de com- Pontarlier quand il avait 6 munications routières et fer- ans. Après ses études seconroviaires. On sait que l’ave- daires au lycée Xavier Marnir du T.G.V. à Pontarlier mier, ce brillant élève part en semble compromis. À défaut, prépa à Victor Hugo. Il teron peut essayer de négocier la mine ensuite son cursus à mise en place de liaisons Strasbourg où il obtient un rapides vers d’autres gares de diplôme d’ingénieur en chimie. “Je vivais desserte du T.G.V. encore à PonRhin-Rhône par Partisan tarlier quand je exemple. Aller dans le sens du d’une grande rue me suis engagé en politique. développement complètement C’était à du parc hôtelier l’époque des permettrait d’inspiétonne. élections eurotaurer une dynapéennes en mique touristique plus performante” argumen- 1999. J’ai intégré l’U.D.F. par le biais de Dominique Benoîtte-t-il. Partisan d’une Grande rue Gonin qui était tout simplecomplètement piétonne, il ment mon médecin.” estime que cette hypothèse Quelques années auparavant, la rendrait plus attractive, en 1994 plus précisément, quitte à aller à l’encontre de l’adolescent montrait déjà l’opinion. “Il faut parfois savoir quelques prédispositions miliimposer ses projets.” Opposé tantes en étant à l’origine de à l’arrivée d’un Décathlon, il l’association culturelle franestime que les zones com- co-allemande. Plus porté sur merciales sont suffisamment des loisirs culturels que sporpourvues. “Je ne suis pas tifs, il apprécie d’ailleurs beauconvaincu que cela fasse avan- coup la culture germanique. cer les choses. Ce n’est pas Assez curieusement, le jeusain de vouloir développer ne chimiste n’a guère eu envie d’exercer dans cette branche, uniquement le commerce.” Sur l’efficacité de l’équipe faute d’atomes crochus avec municipale en place, il porte l’ambiance des laboratoires un jugement assez mitigé. de recherche. Diplôme en Reconnaissant les qualités de poche, il effectue en 2004 un gestionnaire de Patrick Gen- volontariat international à re, il trouve que le conseil s’est l’ambassade de France à Ber- S ne où il occupe un poste d’attaché scientifique. “Ça m’a permis de découvrir ce pays de l’intérieur et de côtoyer l’univers de la diplomatie.” Toujours un pied dans la politique, il devient à la même époque le directeur de campagne du candidat BenoîtGonin aux élections cantonales. Après son passage bernois, il reprend sans complexe le chemin des études et pas n’importe lesquelles puisqu’il fait Sciences-Po. Bien placé pour témoigner de l’intérêt d’avoir quelques affinités politiques, il trouve ensuite une place d’assistant parlementaire au service du sénateur Daniel Lesage. Un poste exercé à mi-temps et complété par une autre fonction au sein du groupe U.D.F. du Sénat. Basé désormais en permanence à Paris, il revient toujours avec autant de plaisir à Pontarlier. “Ça relève d’un attachement familial et d’un équilibre vis-à-vis de la vie parisienne”, explique celui qui apprécie tout autant les paysages du Haut-Doubs et la sérénité ambiante. Référent régional de l’U.D.F. lors de la présidentielle en cours, il est le suppléant de Marie-Jacques Chalumeau, candidate U.D.F. sur la 5ème circonscription aux prochaines législatives. “Ce sera une première implication active dans la vie politique locale.” Il n ‘envisage guère de rester toute sa vie assistant parlementaire, une fonction lui permettant avant tout d’acquérir de l’expérience. Il envisage de revenir dans l’industrie tout en restant au contact de la politique. Une combinaison possible en briguant un emploi de lobbyiste. “Ces personnes ont pour mission d’adapter la stratégie des entreprises aux évolutions des normes et des textes. Inversement, ils font également pression sur les décideurs pour ajuster les lois en fonction des intérêts des industriels. C’est un rôle d’expertise.” Une vie bien remplie en perspective. I F.C. Ce jeune assistant parlementaire a déjà bien des idées sur les orientations à définir autour de l’avenir de Pontarlier. 39 DISCO Vacances Les petits chanteurs de Saint Marc Après leur triomphe en 2006 à Villers-le-Lac et Pontarlier, et une tournée en Asie au printemps 2007, ils seront de nouveau à Villers-le-Lac le 28 juin prochain s te s ri o h C s e L lm fi u d Chorale UN CADE AU ORIGINA POUR LA L F DES MÈR ÊTE ES OU DES PÈR ES À VILLERS-LE-LAC 26€ Adultes Jeudi 28 Juin 2007 - 21h00 Salle des Fêtes VILLERS-LE-LAC