Spécial King, pathologies Pathologies du Cavalier et du King

Spécial King, pathologies
Pathologies du Cavalier
et du King Charles Spaniel.
Du tartre à la parodontie.
Introduction.
Toutes les races canines voire félines présentent tôt ou tard du
tartre.
Chez les races canines de petites tailles et qui plus est prognates,
la présence de ce tartre dentaire est toutefois plus précoce et de ce fait
mérite toute notre attention.
En effet, il faut savoir que non soigné ce tartre dentaire est une
porte ouverte à divers problèmes parodontaux qui ne sont pas sans
conséquence sur la santé générale.
Ainsi, cet état infectieux permanent des gencives ainsi que
d’autres infections dentaires peuvent avoir diverses répercutions notamment sur les amygdales qui vont s’hypertrophier et entraîner une
inflammation chronique au niveau de la gorge, mais également être
responsables d’infections secondaires au niveau cardiaque, hépathique,
rénal et articulaire dû au passage et à la propagation des bactéries
buccales dans le sang.
Qu’est-ce que le tartre ?
Son origine provient d’une accumulation de diverses bactéries
piégées dans un film de glycoprotéines salivaires et de
mucopolysaccharides extracellulaires.
Cet ensemble constitue la plaque dentaire qui recouvre la surface des dents et la gencive.
Si nous ne procédons pas à un nettoyage régulier et fréquent
des dents, cette plaque dentaire peu à peu va se minéraliser et constituer ce que nous dénommons le tartre.
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Au niveau de la gencive, cette plaque dentaire va provoquer une
inflammation dénommée gingivite. A ce stade, il sera encore possible
de traiter correctement (brossage des dents deux à trois fois par semaine, os à mâcher voire détartrage physique).
Sans soins appropriés et réguliers, le mal va progresser et nous
nous trouverons devant une inflammation sous-gingivale qui entraînera petit à petit une destruction des tissus de soutien de la dent. De
la simple gingivite du départ nous passerons à la maladie parodontale
et ses fâcheuses conséquences.
Dans un premier temps le chien va Gingivite
présenter une très mauvaise haleine dénommée halithose.
Si l’on ne procède pas à un nettoyage régulier de l’ensemble de la mâchoire, on verra apparaître une prolifération bactérienne gram-positif qui abouParodontie
tira à une gingivite généralisée. Cette gingivite se caractérise par une rougeur au
niveau du bord libre de la gencive. Non traitée, cette gingivite entraîne une inflammation au niveau des collets où une poche peut se
former à ce niveau entre les dents et la gencive (voir croquis). Ces
poches vont permettre au tartre et plus principalement aux bactéries
d’atteindre petit à petit la racine dentaire. Nous serons dés lors non
plus en présence d’une gingivite mais d’une parodontite.
La gencive est non seulement enflée et rouge, mais saigne facilement, les dents deviennent mobiles et finissent par tomber. Si on ne
remédie pas rapidement à cette situation par un bon détartrage voire
l’extraction de certaines dents, la situation va d’avantage empirer et il
risque de se produire une ostéolyse de la mâchoire. A ce stade, le
chien peut présenter des tumeurs au niveau de l’os, or il faut tenir
compte du fait que l’os de la mâchoire des chiens de petite taille est
plus fin et donc plus fragile. On peut aussi redouter des abcès dentaires, formation de fistules en communication avec la cavité nasale.
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Quelques causes favorisant le tartre.
De par sa nature.
La salive du chien contient plus d’urée que celle de l’homme.
Cette urée se décompose rapidement sous l’action des enzymes bactériennes. Il est aussi à noter que les chiens insuffisants rénaux ont un
taux d’urée salivaire plus élevé.
La décomposition de cette urée en ammoniaque tend à alcaliniser le Ph de la salive. Ce Ph se situe entre 7,2 et 8 et favorise le
développement d’une flore bactérienne particulière qui d’une part
protège le chien des caries mais d’autre part favorise la précipitation
des carbonates et phosphates calciques et donc induit le tartre.
De par son état et sa configuration physique.
Mauvais état général : immunodéficience, urémie, diabète, position des dents : prognathismes divers.
Dents surnuméraires : voir l’article « les dents déciduales » de
décembre 2005 paru en janvier 2006.
De par son mode de vie.
Une alimentation humide, en boite ou une alimentation traditionnelle ou des croquettes dont la taille ne correspond pas à la mâchoire du chien, les friandises sucrées.
Sont des facteurs favorisants la présence de tartre.
Si ce sujet vous intéresse, je vous conseille de visiter le site.
Conseils.
Nettoyez dés son plus jeune âge la mâchoire de vos toutous
(brosses à dents pour enfants, dentifrice spécial chien ou doigtier en
caoutchouc ou lingettes spéciales) deux à trois fois par semaines.
Os à mâcher.
Vérification annuelle lors des rappels vaccinations.
Friandises : pommes, carottes plutôt que nic-nac.
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En cas de mauvaise haleine, votre vétérinaire peut vous prescrire une solution ou une pastille à base de chlorhexidine la solution
est à passer sur les dents et la gencive après le nettoyage de celles-ci.
Les pastilles sont autoadhésives et se placent à l’intérieur de la bouche au niveau de la joue. En se désintégrant le produit actif va imprégner la mâchoire.
Viviane,
Sources et info.
Dossier : le chihuahua, nutrition sur mesure, recherche scientifique
Royal Canin.
Cynotechnique : dossiers Royal canin N° 1 juin 2004.
Le site Chien.com : la parodontie.
Santé parodontale et santé générale de l’animal.
Le saviez-vous ?
Vingt-quatre à quarante-huit heures après le détartrage
des dents, une nouvelle plaque dentaire commence à se développer et se dépose sur l’émail des dents. Seuls des soins réguliers pourront maîtriser au mieux ce développementet espacer
les détartrages sous anesthsie légère mais toujours non négligeables pour la santé du chien.
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