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Présentation
des projets
financés
par le Programme
ACP Cultures+
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
Editeur: Secrétariat ACP
Rédacteur en chef: Michèle Dominique Raymond, Sous-Secrétaire Générale en charge
des Questions politiques et du Développement humain au secrétariat ACP
Production: ECO3
Cette publication a été produite par le Secrétariat ACP avec le support financier de l’Union européenne.
Le contenu de cette publication est la seule responsabilité des auteurs et ne peut en aucun cas refléter
les opinions du Secrétariat ACP ou de l’Union européenne.
Copyright: Secrétariat ACP 2015
Table
des matières
TITRE DE L’ACTION
BÉNÉFICIAIRE
SECTEUR
3i
Institut des Arts de Diffusion (IAD)
formation
7
ACP 3D
Institut Africain de Management (IAM)
formation/professionnalisation
9
ACP Street Libraries - Culture for All
Fraunhofer Portugal
distribution
11
Africadoc Production
Ardèche Images
formation
13
AfricaFilm.tv - Mobicine
Idmage
distribution/promotion
15
African Music Development Programme
Conseil International de la Musique
formation
17
AfriCAP 2016
CRAterre - Centre international de la
construction en terre
formation
19
Afriqu'Anim'Action
Studio Malembe Maa
formation/professionnalisation
21
Afrique en Doc
Doc Net
distribution
23
Capital numérique
Organisation Internationale de la
Francophonie (OIF)
distribution
25
Caribbean Film Mart and the Virtual
Marketplace
Trinidad and Tobago Film Festival Company
Ltd.
distribution
27
Circuit Art'Mattend
Association Culturelle Kadam-Kadam
distribution
29
Cristo Rey
Les Films de l'Astre
production
31
Cultural Festivals: Sustaining Man and the
Biosphere
Cobiana Communications
distribution
33
Culture Works Connections
Visiting Arts
distribution
35
Dakar Trottoirs
Mediatik Communication
production
37
Development and Implementation of Mokolo
Goethe Institut
distribution
39
Digital United ACP
Buni Media Ltd
distribution
41
Docusound
COL’Or Onlus - Camminiamo Oltre
L'ORizzonte
formation/professionnalisation
43
Enhancing the Pacific Cultural Industries:
Fiji, Samoa and Solomon Islands
Secretariat of the Pacific Community
réglementation
45
Facilitating the Development and Growth of
the Culture & Arts Sector under the EUECOWAS Economic Partnership Agreement
Centre for Cultural and African Studies Kwame Nkrumah University
of Science & Technology
formation
47
Festival Africa Fête Itinérant
Tringa Musiques et Développement
création/production
49
Grigris
Goï Goï
production
51
distribution
53
International Images Film Festival for Women Women Filmmakers of Zimbabwe
PAGE
Internationalising Kilimanjaro Film Institute
Kilimanjaro Film Institute
formation
55
Jambula Tree
Big World Cinema
production
57
TITRE DE L’ACTION
BÉNÉFICIAIRE
SECTEUR
PAGE
Ladji Nyé
La Chauve-souris
production
59-62
Carte des bénéficiaires
60-61
Lamb
Gloria Films Productions
production
63
L'Archipel des cinémas Île Courts-Festival
Porteurs d'Images
distribution
65
Littafcar.org
Coopération par l’Education et la Culture
(CEC)
formation/professionnalisation
67
L'œil du cyclone
Abissia Productions
production
69
Lonbraz Kann
Cameleon compagnie Ltée
production
71
Maisha Film Lab - Regional Screenwriting
Labs
Maisha Foundation LTD
formation
73
Meurtre à Pacot
Velvet Film
production
75
Mozambique: From War and Peace
Promarte LDA
production
77
Music Bridges: Interludio Amongst Pacific,
Africa and Europe
Coordinamento delle Organizzazioni per il
Servizio Volontario (COSV)
distribution/promotion
79
N.A.T. Network for African Talents
Fondazione Ravenna Manifestazioni
distribution/promotion
81
Our Madness
Papaveronoir Films Universal
production
83
Pamoja
Studios Kabako
création/production
85
Pan! L'Odyssée Africaine
Maturity Music Limited
production
87
Professional series : cycle de training pour la Transtélé Canal France International (CFI)
professionalisation de la fabrication de séries
TV africaines
formation/professionnalisation
89
P-STAGE: Portuguese-Speaking Theatre
Actors Gather Energies
Cena Lusofona
création/production
91
Qui parle de vaincre?
Athénaïse
production
93
Run
Wassakara Productions
production
95
Salon International de la Musique Africaine
(SIMA)
Circul’A Bema- Bureau Export de la
Musique Africaine
distribution/promotion
97
Sparring Partners: Supporting Young Video
Artists by Development of Opportunities and
Network
GVC Onlus (Gruppo di volontariato civile)
formation
99
Strengthening of Mozambican Cultural
Industries Through Capacity-Building and
Enhancement of Legal Framework
Ministry of Culture of Mozambique
formation
101
Structural Support to the Cultural Sector in
Kenya and Tanzania - Art Against Poverty
Comitato Europeo per la Formazione e
l’Agricoltura (CEFA)
formation
103
Sudplanete
Association Africultures
distribution/promotion
105
The "3D" Distribution Project
Caribbean Tales Worldwide
distribution
107
Thom
Bila Productions
production
109
Tilgré
Espace Culturel Gambidi
formation
111
Tourisme autour des sites de la traite, de
l'esclavage et de leurs mémoires (TOSTEM)
Les Anneaux de la Mémoire
distribution
113
Traditional Music
Oficina de Courela Associaçao
formation
115
Une Industrie culturelle en développement :
l’architecture en terre
Comitato Internazionale per lo Sviluppo dei
Popoli (CISP)
distribution/promotion
117
Introduction
ACPCultures+
Programme ACP/UE de soutien
aux secteurs culturels ACP
(10ème FED)
Parier sur la culture, c’est parier sur le futur et sur la jeunesse. La culture a démontré qu’elle n’est pas un coût mais un investissement d’avenir à multiples dimensions : individuelles et collectives, économiques, sociales et territoriales. Parier sur la culture,
c’est aussi parier sur un secteur en forte croissance. Les chiffres sont (de plus en plus) convaincants. Rien qu’en Europe, les
secteurs culturels représentent 536 Mds€ de revenus, soit 4,2 % du PIB de l’Union européenne.
Les pays ACP disposent d’un avantage comparatif par rapport aux autres régions du monde puisque la matière première de la
culture est le talent, source inépuisable et sans cesse renouvelée. Au-delà du PIB culturel, le secteur assure un bassin d’emplois
(en croissance), pour l’essentiel non délocalisable. Le Programme vise donc à mettre en valeur ces talents et les expressions
culturelles ACP, à soutenir un accès aux marchés pour les œuvres et les professionnels des Etats ACP, à renforcer les capacités
des opérateurs et à favoriser les partenariats intra-ACP et ACP-UE.
L’objectif fondamental du programme ACPCultures+ est de préserver la diversité culturelle, tout en luttant contre la pauvreté en
rendant viable et pérenne les industries culturelles des pays ACP.
Les industries créatives étant non seulement un moyen d’expression culturelle et de dialogue interculturel mais également
un outil du développement socio-économique des régions ACP, le Programme soutient de nombreux projets dans tous les
domaines de la culture, y compris le cinéma et l’audiovisuel.
Sur les €30 millions en dotation du Programme, €22.270.000 sont utilisés pour financer 55 projets. Trente-trois concernent le
cinéma et l’audiovisuel et 22, les autres industries culturelles. Ces projets sont mis en œuvre dans une soixantaine de pays ACP
par plus de 200 opérateurs culturels travaillant en partenariat.
Dix-huit actions relèvent de la distribution, de la diffusion et de la promotion de biens et services culturels, notamment par le biais
de festivals et de plateformes numériques en ligne ; 18 ont trait au secteur de la formation ; 18 concernent la production d’œuvres
cinématographiques et audiovisuelles et 1 projet se rapporte au renforcement de la réglementation du secteur culturel.
Grâce à ces projets, la mise en réseau des opérateurs et la diffusion des œuvres ACP a été renforcée, avec notamment l’appui
des NTIC (plateformes numériques, sites internet). D’une manière générale, les projets soutenus contribuent à la valorisation
et à la circulation des œuvres et du patrimoine ACP (musique, danse, cinéma, théâtre, littérature, architecture) ainsi qu’à la
professionnalisation du secteur.
Ces résultats font l’objet d’une promotion continue dans le cadre du site Internet www.acpcultures+.eu qui relaie l’actualité
des projets à travers la publication régulière d’interviews, de galeries photos, de vidéos ainsi que l’envoi de Flashnews aux 15
000 contacts de la base de données. Le site promeut par ailleurs les différentes opportunités pour les opérateurs culturels
ACP (concours, bourses, appels à candidatures, etc.), partage les bonnes pratiques et se fait l’écho des initiatives portées ou
soutenues par les décideurs politiques ACP.
Outre le financement de projets, le Programme a également pour mission d’œuvrer à l’amélioration du cadre réglementaire et
des politiques culturelles des Etats du Groupe ACP en mettant à la disposition des décideurs politiques études ciblées, analyses et recommandations.
Les
projets
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Contrat FED/2013/328426
........................................
Discipline
Production cinématographique
Chef de file
Institut des Arts de Diffusion
(IAD), Belgique
Partenaires
Institut Supérieur des Métiers
de l’Audiovisuel (ISMA), Bénin
Institut National de la Poste,
des Technologies
de l’Information
et de la Communication
(INPTIC), Gabon
........................................
Durée : 30 mois
12/12/2013 - 11/06/2016
3i
Formation audiovisuelle au Bénin et au Gabon
L’objectif du projet 3i est de renforcer la formation initiale aux métiers de l’audiovisuel au
Bénin et au Gabon. En effet, les programmes de formation des jeunes écoles d’audiovisuel de ces pays pêchent souvent par un excès de pédagogie académique classique
mettant trop de poids sur les connaissances et acquis théoriques aux dépends de la
pratique. Ceci grève fortement les chances des jeunes diplômés de s’insérer dans le
secteur audiovisuel à la sortie de leurs études, nuit à la qualité des œuvres audiovisuelles
produites par les structures locales et constitue un frein à l‘émergence d’une production
audiovisuelle concurrentielle susceptible d’être exportée dans le reste du monde. Cette
inadéquation de la formation constitue également un frein à la valorisation des identités
culturelles des pays ACP, les chaînes de télévisions ACP consacrant une part importante
de leur programmation aux productions occidentales, latino-américaines ou asiatiques. 3
instituts d’enseignement supérieur en audiovisuel et/ou communication, l’ISMA au Bénin,
l’INPTIC au Gabon et l’IAD en Belgique, ont donc créé un partenariat visant à mettre
sur pied une formation artistique et professionnelle répondant aux attentes de l’industrie
audiovisuelle. Le partenariat, mis en place dès 2011 entre l’ISMA et l’IAD, porte sur l’organisation et l’encadrement de modules articulés autour de la réalisation concrète d’un
projet audiovisuel et le travail en équipe. L’IAD apporte son expérience et son savoir-faire
pour mener à bien l’intégration de cette pédagogie qu’il pratique depuis 52 ans dans les
cursus de formation de l’ISMA et de l’INPTIC.
Budget total : 492,745.70 EUR
Les bénéficiaires du projet
Montant de la subvention
de l’UE : 394,196.56 EUR (80%)
Les professeurs et les responsables académiques des instituts, les étudiants ; les employeurs
de l’industrie audiovisuelle, les artistes/créateurs du secteur audiovisuel, le public de cinéma
et de télévision dans les pays ACP qui auront accès à des productions locales de qualité.
Lieu de l’action :
Gabon, Bénin
© DR
Secteur
Formation audiovisuelle
Les résultats attendus
- L’élaboration d’un programme d’études de Baccalauréat et de Master axé sur la pédagogie du projet au sein de 2 instituts d’enseignements supérieurs aux métiers de l’audiovisuel et situés dans 2 régions ACP, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale ;
- La formation initiale des étudiants qui, à côté des cours généraux, techniques et travaux
pratiques, sont immédiatement mis en situation d’apprendre à utiliser ces enseignements
dans le cadre d’ateliers consacrés à la réalisation en équipe d’un projet audiovisuel. A la
fin de chaque année de formation, tous les étudiants disposent d’un produit concret et
fini (un projet audiovisuel) et de compétences pratiques, techniques et artistiques dans la
filière choisie ;
- L’amélioration de la convergence et l’enrichissement des programmes d’études entre
les 3 instituts afin de favoriser, à terme, la mobilité entre les étudiants et la réalisation de
coproductions nord-sud et sud-sud.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
7
Les activités du projet
- Atelier de formation continue à l’ISMA à la pédagogie du projet avec les responsables
pédagogiques INPTIC/ISMA/IAD (séminaire de sensibilisation, atelier de planification
pédagogique) ;
- Elaboration des programmes BA et MA par les responsables pédagogiques des 3 instituts ;
- 18 modules de pratique artistique et technique et 10 cours théoriques couvrant la chaîne
de production d’un film à l’ISMA et à l’INPTIC (pendant 2 années académiques) ;
- Evaluation des modules et adaptation des programmes sur base des résultats obtenus
(pour chaque module et chaque année).
La durabilité de l’action
L’intégration de la pédagogie du projet dans les programmes de formation à l’ISMA et
l’INPTIC, 2 instituts bien établis et reconnus en Afrique centrale et Afrique de l’Ouest, va
renforcer la qualité de la formation initiale en audiovisuel et contribuer ainsi à la notoriété de
ces établissements qui pourront poursuivre durablement l’objectif de l’Action 3i : former des
jeunes pour qu’ils acquièrent les compétences et les qualifications artistiques, techniques
et professionnelles directement valorisables dans le secteur des médias et dans l’industrie
audiovisuelle. Cette dynamique va également participer à la consolidation et à l’essor d’une
industrie audiovisuelle au Bénin et au Gabon car les étudiants qui sont formés à l’INPTIC,
l’ISMA et l’IAD sont les professionnels et pédagogues de demain.
L’investissement dans une formation audiovisuelle de qualité qui respecte un équilibre rigoureux entre création artistique et maîtrise technique, va contribuer à la création de pôles
d’excellence qui développeront un capital humain susceptible de renforcer la capacité de
production d’œuvres audiovisuelles dans les pays ACP tout en promouvant la diversité des
identités culturelles et le dialogue interculturel. La mise en place d’un plan d’investissement
raisonnable en matériel didactique permettra aux écoles d’enseigner les métiers de l’audiovisuel sur le long terme.
Le projet devrait enfin motiver les autorités gouvernementales en charge de l’enseignement
supérieur du Bénin et du Gabon à adopter une nouvelle orientation des principes pédagogiques basés sur la pédagogie du projet dont l’Action 3i aurait prouvé l’efficience, pour
asseoir les bases de l’enseignement supérieur en ce qui concerne la formation aux métiers
de l’audiovisuel.
WWW.ACPCULTURESPLUS.EU
© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
© DR
Contact
Nathalie Degimbe
Institut des Arts de Diffusion
77 rue des Wallons
1348 Louvain-la-Neuve,
Belgique
Tél: +32 1 0478020
[email protected]
www.iad-arts.be
www.action3i.eu
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Formation/professionnalisation
Discipline
Animation 3D
Chef de file
Institut Africain de Management
(IAM), Sénégal
Partenaires
Rozifilms, Madagascar
People TV, France
........................................
Durée : 36 mois
11/09/2012 - 10/09/2015
Budget total : 550,239.27 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 399,474.00 EUR
(72.60%)
Lieu de l’action : Sénégal
© DR
Contrat FED/2012/291899
........................................
ACP 3D
Formation de jeunes réalisateurs à l’animation 3D
Les techniques d’animation 2D ou 3D sont largement utilisées à tous les niveaux de la
chaîne de production audiovisuelle, que ce soit dans le domaine du long métrage, de la
publicité, de la télévision ou même dans le domaine institutionnel. La maîtrise de ces techniques est devenue indispensable à toute industrie audiovisuelle nationale ou régionale au
risque de devoir faire appel à des prestataires extérieurs ou à prendre du retard par rapport
à d’autres pays ou régions. Or si une filière de production d’images en 2D existe ou se
développe au sein de certains pays ACP, en revanche les techniques de l’animation 3D sont
encore peu maîtrisées et développées, notamment en raison d’un manque de structures de
formation équipées des technologies d’animation nécessaires et d’un déficit d’enseignants.
Ainsi, dans ce marché en plein développement, le collectif ACP 3D s’est fixé pour objectif
la formation de réalisateurs et d’animateurs 3D afin de pouvoir répondre à la demande de
production de films d’animation en 3D dans les pays ACP. L’objectif premier est de permettre de satisfaire les besoins africains en matière d’animation 3D mais aussi, à terme, de
gagner des parts de marché vers d’autres pays et notamment européens (en raison des
liens historiques liant les deux continents). Le projet ACP 3D se propose de mettre en place
une structure intégrant les étapes indispensables au succès de cet objectif : la formation de
professionnels, la réalisation d’une série utilisant les différentes techniques de l’animation
3D et la pérennisation de cette formation. Avec comme objectif final, que les ACP occupent
à moyen terme une place prépondérante sur le marché de l’animation 3D, tant d’un point
de vue artistique, technique que commercial. Pour atteindre cet objectif, le projet, porté
par l’Institut Africain de Management (IAM), l’un des pôles majeurs de formation au management en Afrique de l’Ouest, est mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat Nord-Sud
et Sud-Sud réunissant des compétences complémentaires : formation et transmission de
savoirs, techniques d’animation, compétences artistiques et production audiovisuelle.
Les bénéficiaires du projet
Les jeunes ayant un niveau baccalauréat originaires des Etats ACP, les industries audiovisuelles des pays ACP.
Les résultats attendus
Créer une filière de production 3D dans les ACP.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
9
Les activités du projet
- Préparation pédagogique et technique ;
- Recrutement des candidats : appel à candidatures (diffusion des messages inclus dans
les émissions «Business Africa » et « Initiative Africa » produites par le partenaire « People
TV » et diffusées par plus de 50 chaînes nationales africaines et envoi de dossiers de
candidatures aux directeurs généraux et directeurs des ressources humaines des principales chaînes de télévision des Etats ACP, syndicats professionnels audiovisuels et
informatiques de ces mêmes Etats ainsi qu’aux directeurs et responsables des études
des écoles professionnelles en informatique et audiovisuel) ; sélection des candidats sur
dossier, test et entretien ;
- Formation aux techniques les plus récentes de l’animation 3D et à la création artistique
associée des 10 candidats sélectionnés originaires de différents Etats ACP : 2 sessions
(9 mois) réparties sur 2 années, incluant un stage et une spécialisation, formation sanctionnée par un diplôme reconnu par un collège de professionnels.
La durabilité de l’action
A l’issue de la formation de la première promotion, une Junior Entreprise sera créée, et
offrira un emploi à certains (voire à tous) des étudiants formés. Elle aura pour objectif de
démarcher les clients potentiels et de proposer des prestations dans le domaine de l’animation 3D, créant ainsi une filière de production de films en animation 3D à l’échelle des
pays ACP.
Par ailleurs, le projet prévoit de lancer des actions de communication en direction des
chaînes de télévision, des sociétés de production et des sociétés de jeux vidéo des Etats
ACP dès le début de la première année de formation. Le but de ces actions sera de promouvoir le projet ACP 3D et de le faire connaître notamment aux responsables techniques
et de programmes de ces entreprises. L’objectif est double : fournir une source d’information aux journaux télévisés des chaînes et pérenniser la formation ACP 3D. Ainsi la deuxième promotion devrait être financée par les chaînes et sociétés intéressées à avoir leur
personnel formé. Cette promotion profitera des structures et du matériel mis en place pour
la première promotion ainsi que du programme pédagogique existant qui sera affiné. La
formation ACP 3D sera également intégrée aux cursus proposés par IAM.
Le projet aura également des effets durables grâce à la formation de formateurs capables
de démultiplier les compétences des ACP dans ce domaine et de rendre pérenne l’action
envisagée. Les formateurs seront choisis à la fin des deux premières années sur des critères de compétences techniques et artistiques, mais aussi de capacités pédagogiques à
transmettre les savoirs.
WWW.ACPCULTURESPLUS.EU
© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
© DR
Contact
Abdoulaye Fall
IAM
7606 Mermoz Dakar Fann
Sénégal
Tél : +221 338693636
+33 1 49 48 63 50
[email protected]
http://groupeiam.com
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Distribution
Discipline
Littérature/traditions orales
(héritage)
Chef de file
Fraunhofer Portugal
Partenaires
MSFT Software para
microcomputadores LDA,
Portugal
Volunteer Partnerships for West
Africa (VPWA), Ghana
Appui Solidaire pour le
Renforcement de l’Aide au
Développement (ASRAD),
Cameroun
Youth Crime Watch of Liberia
(YCWL), Libéria
ACP STREET LIBRARIES
CULTURE FOR ALL
© DR
Contrat FED/2013/328445
........................................
Des bibliothèques de rue au Ghana, au Libéria, au Cameroun et au Mozambique
pour protéger et promouvoir la littérature, les artéfacts et les traditions orales
des pays ACP
Les quatre pays concernés par le projet jouissent de traditions culturelles riches et diversifiées. Pourtant, les artistes et les entrepreneurs culturels sont limités dans leurs moyens
pour diffuser la culture. Il faut donc s’attaquer à des problèmes tels que le besoin d’assurer
un meilleur accès aux livres et aux bibliothèques, de sauvegarder les traditions culturelles,
de pallier le manque d’outils de diffusion mobiles pour les biens culturels etenfin, d’assurer
des possibilités de revenus ou d’entreprenariat aux artistes et aux entrepreneurs culturels.
Le projet contribue au développement de la culture dans les pays ACP grâce à la création
et promotion de bibliothèques de rue au Libéria, au Cameroun et au Mozambique, ainsi
qu’à la modernisation de celles déjà en place au Ghana. Il se concentre sur le renforcement,
la création et la production des services culturels par le truchement d’une approche intégrée aux réseaux de distribution liés aux bibliothèques de rue et aux bases de données en
ligne visant à préserver les cultures locales. Un des objectifs principaux de l’Action est la
promotion et la sauvegarde en ligne du passé des pays ACP et de la culture locale (surtout
en ce qui concerne la littérature, les arts visuels et la musique). En effet, l’amélioration des
bases de données en ligne et la création de nouveaux outils tels que des applications pour
Smartphones permettant l’accès à des forums de discussion ou des blogs en ligne qui
promeuvent les activités culturelles et l’artisanat des ACP permettra aux biens et services
culturels des ACP un meilleur accès aux marchés locaux, régionaux, intra-ACP, européens
et internationaux. Le taux élevé de pénétration du téléphone portable dans les pays concernés permet d’adopter une approche décentralisée et d’entreprenariat en ce qui concerne
la diffusion du matériel culturel grâce à l’utilisation de téléphones portables dans les bibliothèques de rue.
La création d’un forum en ligne et d’une plateforme de blogs accessibles grâce aux applications mobiles permettra aux artistes et auteurs de faire la promotion de leurs activités
et de partager leurs expériences dans les autres pays ACP. Elle permettra également de
promouvoir la coopération entre artistes, professionnels et entrepreneurs du secteur culturel
des pays ACP.
Les bénéficiaires du projet
Les enfants, les jeunes, les entrepreneurs culturels, les professionnels de la culture, les institutions culturelles, les artistes, les écoles, les bibliothèques, les décideurs politique locaux
et nationaux.
Les résultats attendus
- L’installation de nouvelles bibliothèques de rue au Ghana, au Libéra, au Cameroun et au
Mozambique ;
- La création de nouveaux objets numériques visant à préserver les récits oraux, les chants,
les arts de la scène, etc. ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
- La mise au point d’une application mobile permettant l’accès à des bases de données
existantes qui reprennent les biens culturels des communautés locales des ACP et de
leurs artistes ;
- La mise au point d’une application mobile permettant d’interagir sur les forums et des
blogs en ligne ainsi qu’un programme culturel pour promouvoir la culture des pays ACP
et pour pouvoir en discuter ;
- La mise au point d’une application mobile et d’une plateforme web visant à aider les
11
entrepreneurs dans la gestion physique de leurs bibliothèques de rue.
Les résultats attendus
Budget total : 622,157.73 EUR
Le concept des bibliothèques de rue sera diffusé et développé grâce à la création de nouvelles bibliothèques de ce type au Libéria, au Cameroun, au Mozambique et à la modernisation de celles qui existent déjà au Ghana. Le but est de créer toute une série de services qui
pourraient être une aide dans la gestion des bibliothèques de rue. La création d’un «manuel
pour les nouveaux entrepreneurs de bibliothèques de rue» est prévue. Il pourra notamment
permettre de renforcer les capacités des professionnels de la culture et de promouvoir la
création d’emploi dans le secteur culturel.
Montant de la subvention
de l’UE : 497,726.00 EUR (80%)
Lieu de l’action : Ghana, Libéria,
Cameroun, Mozambique
........................................
Contact
Carlos Carreira
Associação Fraunhofer Portugal
Research
Rua Alfredo Allen 455
4200-135 Porto, Portugal
Tél : + 351 22 040 83 00
[email protected]
www.fraunhofer.pt/
Augmenter le nombre de bibliothèques de rue dans les pays ACP
Augmenter le nombre de livres permettant une lecture à voix haute dans les bibliothèques de rue des pays ACP
Le projet vise à étendre la capacité de nouvelles ou anciennes bibliothèques de rue en se
servant de la dernière génération de téléphones portables et tablettes pour permettre aux
enfants et aux jeunes d’écouter des contes, récits ou histoires. C’est une activité stratégique qui prend en compte le faible taux d’alphabétisation du public cible dans certains
des pays concernés par le projet. De plus, il est fort probable que certaines personnes ne
parlent ou ne lisent pas les langues officielles du pays. L’Action prévoit donc d’enregistrer
des souvenirs locaux et de les diffuser sous le format audio afin que le public puisse y avoir
accès.
Pour augmenter le nombre de livres disponibles pour des lectures à voix haute dans les
bibliothèques de rue, des livres sans droits d’auteur seront lus, enregistrés et mis en ligne
sur un serveur central. Grâce à une application mobile, les utilisateurs pourront télécharger
le contenu sur leurs téléphones portables ou utiliser les ressources des bibliothèques de rue
(les Smartphones ou tablettes) pour écouter la version audio des livres. L’application sera
mise au point selon un manuel d’interface pour utilisateurs afin d’améliorer son utilisation
et de la simplifier. Elle disposera d’un design très simple et d’une aide audio, et pourra être
utilisée en anglais, français, portugais et dans une langue locale du Ghana.
Durabilité du projet
Améliorer les bases de données existantes concernant la culture locale des pays
ACP
Il existe une vaste source de savoir populaire dans les pays africains (et autres pays ACP)
où se déroule l’Action. Il peut s’agir de récits locaux ou de contes qui ne sont pas bien
documentés ou conservés et qui se transmettent oralement de génération en génération.
Le patrimoine culturel traditionnel, souvent transmis dans les langues locales, disparait à
petit feu. Dès lors, le projet créera une base de données dans chaque pays participant
pour permettre aux conteurs et aux artistes (écrivains, musiciens, peintres, artisans, etc.)
d’y enregistrer leur travail et de le rendre disponible dans les bibliothèques de rue et dans
d’autres réseaux de distribution culturelle en ligne. Une des conséquences sera le développement de nouveaux objets numériques qui pourront préserver les contes, récits, chants et
arts du spectacle transmis oralement.
Les solutions seront liées à SudPlanète et pourront être utilisées par les entrepreneurs
locaux, les artistes et les nouvelles ou anciennes bibliothèques de rue.
Améliorer les plateformes de discussion et de coopération des pays ACP
Grâce à la création d’une communauté virtuelle où l’utilisateur pourra interagir avec des
forums ou blogs, couplée à un programme numérique culturel, les artistes, les professionnels et les entrepreneurs des secteurs culturels du Ghana, du Cameroun, du Libéria et du
Mozambique pourront discuter ensemble de sujets liés à leur secteur et faire connaitre leurs
manifestations culturelles, initiatives et produits sur Sudplanète et sur d’autres sites internet
culturels. Le forum et les blogs seront les moteurs de la diffusion d’activités culturelles mises
sur pied dans le cadre du projet Bibliothèques de rue aux ACP.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
© DR
Durée : 30 mois
11/01/2014 - 10/07/2016
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
Contrat FED/2014/337866
........................................
Secteur
Formation
Discipline
Audiovisuel
Chef de file
Ardèche images, France
Partenaires
Dakar Images, Sénégal
Les Films de l’Atelier, Sénégal
Endemika Films, Madagascar
Lumière du Monde, France
........................................
Durée : 36 mois
08/02/2014 - 07/02/2017
Budget total : 634,387.16 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 460,000.00 EUR
(72.51%)
Lieu de l’action : Sénégal,
Madagascar
AFRICADOC
PRODUCTION
© Jean Latko
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
De Saint-Louis à Tamatave, un programme de formation et d’accompagnement
de producteurs de films documentaires de création africains
Ce projet complète et prolonge les activités mises en œuvre en Afrique depuis 2002 par
Ardèche images en faveur du documentaire africain, dont notamment les Rencontres Tënk
de coproduction du documentaire africain (Sénégal), devenues un rendez-vous de coproduction incontournable du documentaire africain. Ces rencontres permettent chaque année
à une trentaine de jeunes réalisateurs africains de présenter un projet de film issu des résidences d’écriture Africadoc menées tout au long de l’année dans différents pays. Des professionnels africains et européens (producteurs, diffuseurs et financeurs) y assistent dans le
but de développer ces projets en coproduction.
Deux types d’accompagnement des producteurs indépendants de documentaires vont être
mis en place dans le cadre d’AFRICADOC PRODUCTION : d’une part, un renforcement de
leur formation à la production leur permettant d’exercer leur métier avec les mêmes outils
et connaissances que leurs homologues européens, et d’autre part, la création, à SaintLouis du Sénégal, d’une pépinière d’entreprises spécialisées dans la production de films
documentaires.
Les producteurs, une fois formés, seront à même de fournir un accompagnement professionnel en termes économiques et artistiques aux auteurs-réalisateurs de films documentaires de création. L’Action attachera une attention particulière à ouvrir à plus de femmes
l’accès au métier de la production. En outre, dans un souci de démocratisation de l’accès
à l’enseignement, la formation aux fondamentaux de la production sera gratuite et prise en
charge par le projet.
Les bénéficiaires du projet
42 producteurs ayant encore une expérience insuffisante de la production de films documentaires mais ayant déjà produit un documentaire de création, la majorité d’entre eux
ayant déjà participé à une résidence d’écriture Africadoc ou aux Rencontres Tënk de coproduction du documentaire africain ; les auteurs/réalisateurs accompagnés dans leur projet,
les coproducteurs, les techniciens, les diffuseurs et les publics des films documentaires
produits.
Les résultats attendus
- Professionnalisation, accompagnement et renforcement de 42 producteurs originaires de
21 pays d’Afrique de l’ouest, de l’est, et centrale pour qu’ils ou elles soient capables de
soutenir les auteurs en phase de développement artistique (amélioration des capacités
techniques et capacités de gestion) ;
- Accompagnement de jeunes auteurs/réalisateurs dans le développement de leur projet ;
- Mise en relation des professionnels de l’audiovisuel (producteurs, diffuseurs, institutions) ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
-Professionnalisation et développement de la production documentaire en Afrique de
l’ouest, centrale et de l’est.
Financé par
l’Union européenne
13
Les activités du projet
- Six sessions de formation s’adressant à 42 producteurs indépendants de films documentaires de création, réparties sur la durée de l’Action au Sénégal (Saint-Louis) et à Madagascar (Tamatave) : chaque formation débutera 4 semaines avant l’une des Rencontres
Tënk de coproduction du documentaire africain. La participation des producteurs et des
auteurs qu’ils accompagnent aux Rencontres Tënk permettra aux auteurs de présenter
leur projet devant un panel d’une cinquantaine de producteurs, de diffuseurs, d’institutionnels et de journalistes d’Europe et d’Afrique. Lors de la formation, les producteurs
auront l’occasion de rencontrer un certain nombre de responsables de Centres Nationaux
de la Cinématographie (CNC) ;
- Mise en place d’une pépinière d’entreprises de production audiovisuelle à Saint-Louis
(Sénégal) pour accompagner la création ou le développement de jeunes sociétés de
production : cette structure d’accueil et d’accompagnement permettra à 6 jeunes producteurs indépendants (sélectionnés parmi les producteurs ayant suivi la formation) de
développer et concrétiser leurs projets de films ;
- Constitution d’un répertoire des sociétés de production de films documentaires à l’échelle
de l’Afrique de l’ouest, centrale et de l’est. Cet outil constitué tout au long de l’Action
rassemblera les données sur l’ensemble des producteurs participant au programme de
formation, et sur des producteurs expérimentés. Ce répertoire permettra de faire paraître
sur un même support et de rendre plus accessible le réseau des producteurs indépendants de films documentaires de création.
La durabilité de l’action
L’Action permettra la professionnalisation de 42 producteurs indépendants africains et de
42 auteurs-réalisateurs et, par ce biais, favorisera la production de 42 documentaires, qui
générera des emplois. En outre, les producteurs formés pourront à leur tour partager leur
expérience avec les professionnels du secteur.
Le projet devrait permettre la constitution d’un groupe de professionnels capables de
conseiller et de peser sur les décisions publiques de leurs Etats et fédération d’Etats
(UEMOA, CEDEAO, COI). La réflexion entamée par ces professionnels pendant la mise en
œuvre du projet va nourrir leur plaidoyer pour la mise en place de CNC dans chacun de
leurs pays, la création et le développement de fonds de soutien paritaire (pour une transparence des décisions et des aides) et de sociétés d’auteurs permettant aux auteurs africains
de toucher une rémunération pour la diffusion de leurs œuvres.
Les réunions annuelles des professionnels de la diffusion (salles de cinéma, cinémas itinérants, festivals, télévisions publiques ou privées) organisées dans le cadre du projet vont
favoriser, sur le long terme, une réflexion commune sur les moyens financiers et stratégiques à mobiliser pour une diffusion plus large et concertée du film documentaire africain.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© Anne Jo brigaud
© Camille Gouret
© Amina Weira
Contact
Dominique Olier
Ardèche images
Le Village
07170 Lussas, France
Tél. :+33 6 16 64 78 92
+33 4 27 52 90 23
[email protected]
www.lussasdoc.org
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Contrat FED/2012/291908
........................................
Chef de file
IDmage, France
Partenaires
Studio Sankara, Sénégal
Sarama Films, Mali
Mwem, Haïti
Al Tarab, Espagne
........................................
Durée : 24 mois
30/06/2012 – 29/06/2014
Budget total : 1,000,000.00 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 800,000.00 EUR (80%)
Lieu de l’action : Sénégal, Mali,
Haïti, France, Espagne
AFRICAFILMS.TV
-MOBICINE+
© DR
Secteur
Distribution
Plateforme VOD de films africains et caribéens et projections mobiles au Sénégal
et au Mali
A l’heure actuelle, la diffusion du cinéma africain et caribéen (soit moins de 0,1% des marchés audiovisuels du Nord tous supports confondus) n’est pas assurée correctement : les
salles de cinéma ont quasiment disparu en Afrique, le marché pirate s’est développé de
manière endémique, les documentaristes africains n’ont pas de marché, l’achat de droits
pour la diffusion numérique est le fait de grandes multinationales et de géants de la téléphonie mobile. Face à ce constat, AfricaFilms.tv – mobiCINE+ a pour objectif de créer des
canaux durables de distribution payante pour les producteurs de films ACP en direction
des publics ACP et ainsi de faire renaître une filière de distribution de films dans les pays
d’Afrique et de la Caraïbe où elle a été totalement déstructurée. Ce projet s’inscrit dans la
continuité de l’initiative financée dans le cadre du programme ACPFilms du 9ème FED qui
a permis la création d’une plateforme dynamique de vidéo-à-la-demande de films africains.
L’Action vise à consolider ce qui a été amorcé, à renforcer la pénétration de la plateforme
en Afrique et à l’étendre à la Caraïbe. Le projet englobe 2 initiatives complémentaires mais
distinctes : la première plateforme de téléchargement légal payant - VOD - pilotée depuis
l’Afrique et gérée selon une philosophie équitable et ‘’coopérative’’ (africafilmstv) ; un circuit de projection légal utilisant des triporteurs pour retrouver un public disparu, en test à
Bamako et Dakar (mobiCINE). Les 2 initiatives ont pour socle commun un outil unique de
gestion de droits qui garantit une traçabilité des fichiers-films et de leur exploitation. Par une
série de nouvelles activités (développement de fonctionnalités, extension du projet mobiCINE, ouverture vers les Caraïbes), ce second volet doit contribuer à renforcer la diffusion et
la rémunération de la production audiovisuelle ACP par voie numérique. Il devrait également
valider la viabilité du modèle économique de mobiCINE, sa capacité à être exporté dans
d’autres pays ACP, tout en offrant un loisir de qualité, pariant sur la proximité.
Les bénéficiaires du projet
Les ayants droit ACP et par extension tous les professionnels de l’audiovisuel ACP qui
bénéficieraient d’une augmentation des ressources filière et les nouveaux professionnels
de l’exploitation ACP ; le public populaire ACP, extensible en cas de succès du modèle
aux populations de nombreux centres urbains ACP ; les populations connectées intéressées par une offre ACP, légale et en ligne.
Les résultats attendus
- Renforcement technique d’AfricaFilms.tv ;
- Augmentation du public touché et des revenus rapportés aux ayants droit ACP par
AfricaFilms.tv ;
- Validation du modèle économique mobiCINE et son extension à d’autres villes des
2 pays-test ;
- Préparation de l’extension ACP de mobiCINE ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- Intégration de la Caraïbe aux 2 volets, en renforçant tant la diffusion locale que le rayonnement international de ses films.
Financé par
l’Union européenne
15
Les activités du projet
- Numérisation et stockage des œuvres notamment d’Afrique centrale et orientale, et de
la Caraïbe ; développement des fonctionnalités nécessaires pour de nouveaux canaux
(IPTV au Nord, internet mobile en Afrique), intégration de nouvelles solutions de paiement,
d’abonnement, de langues, d’interactivité, etc. ;
- Référencement de la plateforme auprès d’opérateurs d’IPTV/bouquets satellites /web
mobile local ;
- Proposition d’une gamme d’abonnements et offres promotionnelles ; ajout d’une version
espagnole du site incluant des sous-titres dans cette langue ; mise en place de partenariats avec WikiAfrica, Africultures, etc. afin d’améliorer le référencement du site; développement d’une communication intensive, surtout online (sites ‘’afro’’/réseaux sociaux),
notamment au travers d’outils de dissémination du site (‘’widgets’’) ;
- Organisation de 6 000 projections mobiles, notamment auprès du public scolaire, à Dakar
et à Bamako; expérimentation de mobiCINE hors des capitales des pays en test (Sénégal
et/ou Mali) ; évaluation de la faisabilité de mobiCINE dans une nouvelle région (a priori
l’Afrique centrale) ; élaboration d’un système de financement alternatif permettant des
extensions nationales sans apport public majoritaire ;
- Etude de faisabilité en Haïti et mise en place d’une unité inspirée de mobiCINE pour renforcer le dispositif haïtien mobile Sine anba Zetoal (« cinéma sous les étoiles »).
La durabilité de l’action
AfricaFilms.tv est un catalogue voué à migrer sur autant de relais de diffusion que possible
(IPTV, web mobile, sites web, chaines d’hôtels), désireux d’ajouter une offre ACP à leurs
clients. MobiCINE est conçu selon une logique de prolifération via des contrats de franchise
avec des opérateurs individuels ou des investisseurs plus puissants ouvrant la portée de
son catalogue à de nouveaux quartiers, villes, pays ACP. L’Action crée environ 70 emplois et
recrée un flux de redevances vers les sociétés de collecte de droits d’auteur (AfricaFilms.tv
est le premier portail VOD basé en Afrique, qui forme une dizaine de jeunes professionnels
à un métier innovant). Par l’implantation à Dakar de son pôle technique et éditorial, l’Action
amorce une migration au Sud de l’e-commerce culturel. Par ailleurs, mobiCINE réinvente
un métier culturel en créant un statut de franchisé intégré à l’économie formelle, visant une
reconnaissance du secteur par l’Etat avec la mise en place d’une filière légale, formelle,
payant des taxes et des redevances.
L’Action sensibilise les populations ACP à l’accès légal au film et amorce une pratique
d’éducation à l’image dans les pays ACP (partenariat scolaire avec la Ville de Dakar) en
touchant 300 000 élèves. L’appropriation ACP des outils numériques de distribution se
fera grâce à une application gratuite qui permettra aux ayants droit de développer facilement leur propre site web de VOD ; le projet va également favoriser le développement de «
l’auto-distribution » par les producteurs de films ACP : en louant les unités mobiCINE pour
distribuer eux-mêmes leurs films, les producteurs ACP pourront reprendre la maîtrise de la
commercialisation locale.
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La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
© DR
Contact
Enrico Chiesa
IDmage
8 rue Lemercier
75017 Paris, France
Tél : +33 950302594
+33 6 07 15 73 07
+221 77 261 6431
[email protected]
www.idmage.fr
www.AfricaFilms.tv
www.mobiCINE.org
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Formation
Discipline
Industrie musicale
Chef de file
Conseil international
de la musique, France
Partenaires
The Technical University of
Kenya, Kenya
Makerere University, Ouganda
Regroupement des
professionnels des arts et de
la culture d’Afrique Centrale
(RE.P.A.C.), Cameroun
Feux de Brazza, Congo
Busara Promotions, Tanzanie
Music Crossroads Malawi,
Malawi
Association Music Crossroads
Southern Africa Mozambique,
Mozambique
European Music Council e.V.,
Allemagne
AFRICAN MUSIC
DEVELOPMENT PROGRAMME
© DR
Contrat FED/2013/328440
........................................
Soutenir le secteur musical africain en améliorant ses capacités techniques,
économiques, ses infrastructures, tout en valorisant son rôle dans la constitution
des identités nationales
Les pays africains subsahariens possèdent un grand potentiel créatif. Toutefois, la professionnalisation du secteur reste très limitée. Il y a peu d’opportunités de formation pour les
musiciens qui souhaitent vivre de leur art ; peu de connaissances et d’expertise en matière
de droits de propriété intellectuelle et d’autres questions légales ; les infrastructures sont
soit difficiles d’accès soit totalement absentes ; les échanges entre pays africains et entre
l’Afrique et les autres parties du monde sont insuffisants. Le Conseil international de la
musique (IMC), avec son réseau mondial d’organisations musicales et son groupement
régional africain, le Conseil africain pour la musique, ainsi que les partenaires du projet,
représentent un capital de connaissances et d’expertise qui leur permet d’aborder conjointement les défis mentionnés ci-dessus.
L’IMC Music Sector Development Program, lancé en 2008, s’inspire du principe fondateur
de l’IMC : la musique contribue à la stabilité et au développement des sociétés ainsi qu’au
développement humain et économique. L’African Music Development Program participe à
cette vaste ambition. Ses objectifs principaux sont d’augmenter les capacités des professionnels de la musique, de promouvoir les compétences interculturelles et les échanges
entre professionnels africains et européens de la musique, de sensibiliser à l’importance de
la musique dans le développement socio-économique des sociétés. La valeur ajoutée de
l’Action réside dans son réseau de partenaires ainsi que dans la diversité des activités proposées. Les partenaires du projet vont coopérer avec les festivals de musiques existants sur
le continent, offrant aux musiciens africains l’opportunité de jouer sur scène. Le projet organisera des formations adressées aussi bien aux musiciens qu’aux institutions dans le but de
renforcer à la fois les capacités professionnelles des acteurs et la gouvernance culturelle.
Les bénéficiaires du projet
Les professionnels de la musique en Afrique, avec une attention spéciale portée aux jeunes
étudiants en musique et en management culturel en Afrique, les départements de musique
des universités africaines, les étudiants européens de musiques ou cultures du monde,
les organisations africaines de la musique, le secteur professionnel de la musique, les institutions académiques en Afrique, les organisations africaines de la société civile dans le
domaine de la musique et les publics des festivals.
Les activités du projet
- Les activités académiques (échanges d’enseignants et d’étudiants/recherche) ;
- Le renforcement des capacités institutionnelles ;
- La formation des professionnels de la musique ;
- La diffusion, la distribution et la publication des résultats.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
17
Les résultats attendus
Budget total : 509,010.77 EUR
- La protection et la promotion des diverses expressions musicales africaines sont favorisées ;
Montant de la subvention
de l’UE : 379,510.77 EUR
(74.56%)
- Le dialogue entre les différentes cultures musicales africaines est encouragé ;
Lieu de l’action : Congo,
Cameroun, Tanzanie, Malawi,
Mozambique, Zimbabwe, Kenya,
Ouganda, Allemagne, France
........................................
Contact
Charles Houdart
International Music Council
1 rue de Miollis
75015 Paris, France
Tel : +33 145684850
[email protected]
www.imc-cim.org
Résultats généraux :
- L’accès des artistes africains aux marchés internationaux est amélioré ;
- La sensibilisation au rôle de la musique dans le développement socio-économique des
sociétés africaines est augmentée.
Les activités académiques :
- Des recommandations pour développer les échanges d’étudiants entre les départements
de musique des universités africaines ;
- Une amélioration de la qualité de la formation professionnelle en musique et de l’enseignement de la musique ;
- Le renforcement de la reconnaissance de la musique africaine, de l’enseignement de la
musique en Afrique et de la gestion de la musique africaine en Europe.
La formation des professionnels de la musique :
- Une amélioration de la qualité de la gestion des festivals à tous les niveaux ;
- Une augmentation du nombre d’organisateurs de festivals ayant des compétences professionnelles ;
- Echanges artistiques et de bonnes pratiques en gestion entre les festivals de musique en
Afrique ;
- L’optimisation de la mobilité des artistes et des œuvres artistiques sur le continent africain ;
- Une amélioration du rôle et de l’efficacité des organisations musicales ;
- L’établissement d’un réseau stable du Conseil africain de la musique.
La diffusion, la distribution et la publication :
- Une hausse de la diffusion des créations des musiciens africains ;
- Une amélioration dans l’accès aux résultats des recherches, aux partitions musicales, aux
instruments et aux méthodes d’enseignement ;
- Une présence accrue des professionnels de la musique africaine en Europe ;
- La diffusion des résultats des pôles d’activités de l’AMDP.
La durabilité de l’action
Des partenariats durables entre les institutions privées et publiques (par exemple universités/
festivals) seront établis et l’African Music Development Program sera à l’origine d’échanges
et de coopération pérennes entre les différentes organisations musicales de plusieurs pays
africains.
Une meilleure qualité de la formation professionnelle et de l’enseignement musical permettront aux professionnels de mieux faire face aux défis liés à la transformation de l’industrie
musicale. Les recommandations pour les échanges d’étudiants entre les départements
d’universités africaines au-delà de la durée officielle du projet, l’amélioration du rôle et de
l’efficacité des organisations musicales avec de meilleures capacités de mise en réseaux et
d’échanges, la reconnaissance de la musique africaine, l’enseignement de la musique et la
gestion de la musique en Europe, une meilleure appréciation de la valeur de la musique dans
le développement socio-économique, la protection et la promotion de diverses expressions
musicales africaines constituent autant d’éléments qui favoriseront durablement les relations et les échanges au niveau académique aussi bien que professionnel. De surcroît, le
projet améliorera l’accès des professionnels africains de la musique au marché européen de
la musique et renforcera les synergies, les capacités de défense des intérêts au niveau local
et national ainsi que le dialogue interculturel.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
© DR
Durée : 36 mois
12/12/2013 - 11/12/2016
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Formation
Discipline
Patrimoine
Chef de file
CRAterre, France
Partenaires
Association Internationale des
Maires Francophones (AIMF),
France
Ecole du Patrimoine Africain EPA, Bénin
Les Grands Ateliers de l’Isle
d’Abeau, France
Collectivité décentralisée/
Commune de Nikki, Bénin
Mairie de Grand-Bassam,
Côte d’Ivoire
Commune Urbaine de Télimélé,
Guinée
AFRICAP 2016
© DR
Contrat FED/2013/328435
........................................
Renforcer la synergie et les capacités opérationnelles des décideurs et des
acteurs du patrimoine culturel au Bénin, en Côte d’Ivoire et en Guinée
Il est aujourd’hui largement reconnu que la préservation et la valorisation du patrimoine sont
des dimensions essentielles du développement et de la lutte contre la pauvreté. Toutefois,
bien que l’Afrique dispose d’un important patrimoine culturel matériel et immatériel comme
l’attestent plus de 75% des collectivités étudiées dans le cadre du projet européen « patrimoine et développement local », on constate un « apport limité » du patrimoine culturel en
tant que levier de développement territorial, porteur de bénéfices économiques, sociaux et
culturels. Cette situation s’explique d’une part par le manque de sensibilisation des décideurs qui portent un intérêt particulier au patrimoine mais manquent d’exemples démontrant
l’apport concret du patrimoine au développement ; et d’autre part par les faibles capacités
opérationnelles des acteurs du patrimoine culturel dans les projets patrimoniaux contribuant
au développement local. En effet, le secteur manque d’initiatives originales et les projets
soumis pour financement prennent trop peu en compte les besoins des communautés et
les besoins évoqués par leurs représentants élus. Pourtant, de telles initiatives patrimoniales
contribuant au développement existent mais elles sont peu diffusées et les méthodologies
de leur mise en œuvre ne sont pas enseignées. Il faut également souligner le manque de
capacité des autorités locales dans la maîtrise d’ouvrage patrimoniale ainsi que l’insuffisante
collaboration entre décideurs-maîtres d’ouvrage et acteurs du patrimoine culturel.
AFRICAP 2016 prolonge une collaboration de long terme entre CRAterre et la majorité des
partenaires, autour du renforcement des capacités des acteurs du patrimoine culturel à travers le Programme « Africa 2009 » (1989-2009) ; et des autorités locales africaines à travers
le programme « Patrimoine Culturel et développement local » (2010-2012).
3 axes d’intervention ont été identifiés :
- Axe 1 : Elaboration et mise en œuvre de projets pilotes démontrant la variété des possibles en matière de valorisation du patrimoine pour contribuer au développement local et
à la lutte contre la pauvreté ;
- Axe 2 : Renforcement des capacités opérationnelles des décideurs et acteurs du patrimoine culturel/conception et mise en œuvre des activités de sensibilisation et de formation ;
- Axe 3 : Création de synergies et mise en réseau des décideurs et acteurs du patrimoine
culturel.
Les bénéficiaires du projet
Dans les pays accueillant le projet : les décideurs et agents chargés des actions patrimoniales des Directions en charge du patrimoine et des ministères concernés (p.e. Urbanisme/
Tourisme/Artisanat) et de leurs structures déconcentrées ; les élus, services techniques,
ONG et artisans œuvrant dans le patrimoine ; les populations locales. Dans les autres pays
d’Afrique francophone : les décideurs et acteurs de la culture intéressés à mettre en œuvre
des projets similaires sur leur territoire.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
19
Budget total : 625,000.00 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 500,000.00 EUR (80%)
Lieu de l’action : Bénin, Côte
d’Ivoire, Guinée
........................................
Contact
David Gandreau
CRAterre
Maison Levrat,
2 rue de la Buthière
BP 53, F-38092 Villefontaine
Cedex, France
Tél : +33 4 74 95 43 91
[email protected]
craterre.org
Les résultats attendus
- Trois projets et politiques d’aménagement du territoire et de gestion du patrimoine contribuant au développement local et à la lutte contre la pauvreté ;
- Une plus grande compétence dans la maîtrise d’œuvre et maîtrise d’ouvrage patrimoniale
par les acteurs culturels et les différentes autorités (locales et centrales) dans le cadre de
la décentralisation (85 personnes) ;
- Un réseau d’acteurs et décideurs de la culture liés par des collaborations nationales et
transfrontalières et disposant d’un guide méthodologique commun.
Les activités du projet
- 3 projets in-situ, démonstratifs de la variété des possibles en matière de valorisation du
patrimoine (préparation, mise en œuvre et suivi) :
- Grand-Bassam, Côte d’Ivoire : gestion des constructions et des réhabilitations dans
une ville inscrite sur la Liste du patrimoine mondial ;
- Nikki, Bénin : promotion touristique et mise en place d’un système de génération de
revenus pour la gestion et la conservation du patrimoine ;
- Télimélé, Guinée Conakry : mise en place d’une banque culturelle, structure liant activités muséales, activités économiques et activités sociales (6 « ateliers multi-acteurs »
à l’attention des décideurs et des acteurs culturels pour informer et sensibiliser à la
maîtrise d’ouvrage patrimoniale) ;
- 6 « chantiers-école » liant les activités de formation aux différentes étapes d’exécution des
3 projets in situ ;
- Réunions de parties prenantes lors des projets in situ ;
- Définition de méthodologies d’actions et de bonnes pratiques sur la mise en œuvre de
projets patrimoniaux porteurs de développement ;
- Mise en réseau à l’échelle internationale sur les méthodes et bonnes pratiques (web/blog) ;
- Evaluation des projets, restitution et dissémination des résultats.
La durabilité de l’action
Durabilité financière : Certains produits de l’Action sont destinés à la vente (brochures,
carte postales). Les recettes sont réparties en 3 parts : la conservation du patrimoine, les
bénéfices aux communautés locales et la réimpression. Ce dernier élément assure une
reproductibilité, et donc une durabilité sur le long terme. Grâce aux formations, les autorités
investissent une part plus importante de leur budget dans le patrimoine et donc créent un
marché pour ses acteurs. Enfin, les partenaires s’entraident pour une recherche de financement auprès d’autres bailleurs de fonds.
Durabilité institutionnelle : Les partenaires locaux sont impliqués dans toutes les phases
du projet. Ils acquièrent de ce fait l’ensemble des compétences nécessaires pour réaliser
et poursuivre les actions par la suite. AFRICAP 2016 s’appuie sur des structures préexistantes qui, renforcées, continueront à promouvoir les objectifs proposés une fois le programme terminé. L’Action aura un impact structurel majeur dans l’instauration de nouvelles
méthodes de travail, plus intégrées et transversales : 1) par une meilleure collaboration des
services de l’Etat central ; 2) par une meilleure articulation des compétences entre les Autorités locales et les Directions nationales.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
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Durée : 36 mois
01/01/2014 - 31/12/2016
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Formation
Discipline
Cinéma d’animation
Chef de file
Studio Malembe Maa,
République Démocratique
du Congo
Partenaires
ABCIS, Burundi
Afrikafilmfestival, Belgique
AFRIC’ANIM’ACTION
© DR
Contrat FED/2012/291898
........................................
Développement d’oœuvres audiovisuelles, formation de formateurs
Alors que l’industrie du cinéma d’animation est florissante en Afrique du Nord et en Afrique
du Sud, elle est quasiment inexistante dans le reste de l’Afrique. De fait, le cinéma d’animation africain est totalement absent des écrans, alors même que des films d’animation
inspirés de la culture africaine tels Kirikou ou Le Roi Lion ont connu un succès international.
Dans la région des grands lacs (Afrique Centrale et de l’Est) où la création en arts plastiques
et rythmiques est d’une grande richesse, rares sont les réalisateurs de films d’animation
et les studios professionnels. Le projet Afric’Anim’Action a pour objectif de combler ce
manque et de soutenir de jeunes créateurs talentueux prêts à relever le défi du développement du cinéma d’animation professionnel dans cette région. Depuis sa création en 1988
à Kinshasa, le Studio Malembe Maa, spécialisé dans la réalisation et la production de films
d’animation, a proposé à plusieurs reprises des ateliers de formation au cinéma d’animation à de jeunes créateurs africains : Kinshasa (RDC), Bujumbura (Burundi), Abidjan (Côte
d’Ivoire), Zanzibar (Tanzanie), Ouidah (Bénin)... Ces ateliers ont permis de constater une
forte demande de la part de jeunes artistes de talent qui ont une formation artistique théorique mais manquent de possibilités de se professionnaliser. La dernière formation, qui s’est
déroulée à Kinshasa et Bujumbura, a remporté un vif succès auprès des jeunes professionnels. Les ateliers ont révélé de jeunes cinéastes talentueux capables de mettre pleinement
à profit un soutien approfondi à leur travail. Une continuité de la formation permettra de les
amener à la réalisation et à la promotion de leurs projets. Fort de ses expériences passées,
le Studio Malembe Maa, dans le cadre d’un partenariat ayant déjà fait ses preuves, propose
ainsi à de jeunes créateurs une formation de longue durée aux métiers du « développement-préproduction et de la réalisation » dans le domaine du cinéma d’animation ainsi que
la formation de formateurs. Le projet a pour objectif d’amener les jeunes professionnels
sélectionnés à maîtriser l’organisation et la gestion du développement de films d’animation,
de renforcer leur capacité créative et également de les accompagner dans les différentes
phases du processus de fabrication, développement et réalisation de leurs films.
Les bénéficiaires du projet
Les professionnels plasticiens, réalisateurs ou producteurs ; le secteur audiovisuel en
Afrique Centrale et de l’Est.
Les résultats attendus
- Une filière « développement et réalisation» adaptée aux métiers du cinéma d’animation
est développée et partagée en Afrique Centrale et de l’Est (Kinshasa - Bujumbura) ;
- Des porteurs de projets sont prêts à se lancer dans la recherche de financement aux
niveaux national et international.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
21
Budget total : 474,994.37 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 380,000.00 EUR (80%)
Lieu de l’action : République
Démocratique du Congo,
Burundi
........................................
Contact
Michel Kibushi
Studio Malembe Maa
1 Rue Wema M.C. Lubefu - Sankuru
RDC
Tél : +32 474 451 552
+243 810 712 874
[email protected]
www.studiomalembemaa.com
Les activités du projet
- Le recrutement des formateurs ; la planification et validation des modules ; la conception
et l’édition du dossier pédagogique ; la mise en place des infrastructures ; la sélection des
candidats à la formation ;
- La formation, au cours de 6 ateliers (Bujumbura et Kinshasa), d’une équipe d’auxiliaires-techniciens compétents dans les métiers du développement : conception recherche et développement de projets (R&D), réalisation, traçage, scan et colorisation,
pré-animation, volume, production – promotion ;
- La réalisation de films d’ateliers, pilotes de séries et d’une bande démo compilant les réalisations les plus abouties, pour faire valoir la maîtrise technique et la créativité des techniciens, un atout pour les contrats et la réputation professionnelle de chaque candidat ;
- La publication d’une monographie sur les jeunes créateurs d’Afrique centrale ;
- La promotion des travaux d’ateliers en fin de développement auprès des organismes
diffuseurs, partenaires pour des coproductions Sud-Sud et Nord-Sud.
La durabilité de l’action
Le projet s’inscrit dans le prolongement de la « Formation aux métiers du cinéma d’animation : développement pré-production » (soutenu sous le 9ème FED). Le perfectionnement et
la professionnalisation d’auxiliaires et de créateurs, ayant pour certains suivi cette première
formation, et devenus au cours de ce projet à leur tour formateurs, vont leur permettre de
s’ancrer durablement dans le paysage audiovisuel de la région des Grands lacs. Le projet va
ainsi favoriser l’émergence d’auteurs africains, de professionnels indépendants et rigoureux,
capables de créer des œuvres animées répondant aux normes internationales et aux besoins
locaux. Les productions issues des ateliers de formation ont vocation à être diffusées largement (festivals, télévision, DVD) pour faire connaître les jeunes réalisateurs et générer des
opportunités d’emploi et des revenus, mais également de nouveaux partenariats.
Les formations proposées, axées sur la pratique et la professionnalisation, contribuent au
développement économique et social de la Région en favorisant la création d’unités autonomes de production dans le secteur de l’animation, et le développement économique
d’une filière de l’audiovisuel basée sur les images animées : publicité, habillage d’émissions,
création d’œuvres unitaires et de séries d’animation destinées à une diffusion nationale et
internationale.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
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Durée : 15 mois
16/07/2012 – 15/10/2013
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Distribution/diffusion/promotion
Chef de file
Doc Net, France
Partenaires
Be Ka Films, Mali
Endemika Films, Madagascar
Inzo Ya Bizizi, Congo
HDR Communications, France
........................................
Durée : 36 mois
13/12/2013 - 12/12/2016
Budget total : 493,896.22 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 380,000.00 EUR
(76.94%)
Lieu de l’action : Mali,
Mauritanie, Sénégal, Burkina
Faso, Guinée, Côte d’Ivoire,
Togo, Bénin, Niger, Congo,
Tchad, Cameroun, République
Centrafricaine, République
Démocratique du Congo,
Madagascar, Maurice, Comores
AFRIQUE EN DOC TV
© DR
Contrat FED/2013/328412
........................................
Mise à disposition de documentaires africains via une collection DVD et une
plateforme web
À l’échelle globale de l’Afrique de l’Ouest, Centrale et de l’Est, alors que la production de
films documentaires se développe et qu’un réseau de producteurs indépendants émerge,
les télévisions sont aujourd’hui prêtes à créer des cases documentaires si l’offre des films
est globale, pérenne et structurée. Le projet Afrique en doc TV répond donc à une demande
forte émanant des auteurs et des producteurs africains concernant une meilleure structuration et une plus grande professionnalisation de la filière audiovisuelle dans le domaine du
documentaire de création. Il vise à encourager le développement des synergies Sud-Sud
en lien avec l’Europe et à favoriser, parallèlement, le renforcement des compétences des
opérateurs africains en matière de distribution/diffusion, la création d’emplois locaux ainsi
que le renforcement des structures et entreprises impliquées dans le projet. Afrique en doc
TV agit sur la relation distributeurs/diffuseurs en Afrique et sur la filière distribution dans le
domaine spécifique du film documentaire africain de création à travers : la constitution d’une
collection annuelle de 60 films réalisés majoritairement par des Africains et la mise en place
d’une plateforme internet de visionnement et de téléchargement des films à destination des
diffuseurs. Ce projet permet également à un très large public africain d’avoir enfin accès à
des œuvres africaines de création documentaire qui portent un regard sur la société africaine et favorisent la connaissance de soi et de l’autre.
Les bénéficiaires du projet
Les distributeurs, les partenaires, les auteurs, les producteurs, le grand public, les spectateurs.
Les résultats attendus
- Achat de films documentaires de création par une trentaine de télévisions privées et
publiques ;
- Mise en place d’une programmation pérenne et création de « cases » dédiées au documentaire sur les chaînes africaines ;
- Consolidation d’un réseau professionnel de la distribution à la diffusion.
Les activités du projet
- Création d’un catalogue de films documentaires de création africains (environ 60 par an) ;
- Création et développement d’une plateforme internet de consultation et de téléchargement par abonnement pour les télévisions africaines ;
- Rencontres avec les diffuseurs ayant pour objectif la vente, les négociations des films,
le développement et le renforcement des liens et des partenariats entre distributeurs et
diffuseurs (une trentaine de télévisions privées et une vingtaine de télévisions publiques) ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- 2 séances de travail collectif avec les partenaires du projet avec pour objectif la création
d’emplois dans la filière de la distribution.
Financé par
l’Union européenne
23
La durabilité de l’action
Le projet va favoriser le renforcement des structures des partenaires africains qui vont développer leur réseau et dégager des salaires de façon pérenne, consolider leur activité de
distribution, s’affirmer dans le paysage professionnel et asseoir leur réputation au niveau
d’un rayonnement suprarégional. Il va parallèlement participer au développement de la filière
via la mise en réseau d’acteurs professionnels locaux (distributeurs, producteurs indépendants africains membres du réseau Lumière du Monde, télévisions majoritairement privées,
distributeur français, Doc Net et producteurs européens détenteurs d’une partie des droits
des films concernés).
Un nouveau mode opératoire pour l’ensemble de la chaîne de distribution et de diffusion en
Afrique sera mis en place. En optant pour la création d’une plateforme internet comme outil
central de sa mise en œuvre, l’Action impulse et encourage toutes les chaînes de télévision
à utiliser cet outil capital dans le développement de leur propre activité et va dans le sens
d’un développement technique nécessaire à l’ensemble de l’audiovisuel local. La facilité
d’utilisation et la transparence des mécanismes financiers utilisés pour la plateforme et la
collection de films engendreront des retombées économiques pour la filière : l’achat des
films engendrera mécaniquement des recettes aux ayants droit, qui eux-mêmes pourront
réinvestir ces gains dans la création de films favorisant la mise en place d’un tout un marché
qui va se structurer et faire vivre l’ensemble de ses acteurs.
La possibilité d’accéder à une offre de programmes inédite d’œuvres « faites par des Africains pour les Africains » aura un impact positif sur la réappropriation de leur image par les
Africains.
L’Action devrait également favoriser la constitution d’un environnement réglementaire qui
permettra un développement durable de la filière distribution.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
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Contact
Armelle Sèvre
Doc Net
Le village
07170 Lussas, France
Tél : +33 0 475 94 24 54
[email protected]
www.docnet.fr
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Diffusion audiovisuelle
Chef de file
Organisation Internationale
de la Francophonie (OIF)
Partenaires
CIRTEF, Belgique
Union Economique et Monétaire
Ouest-Africaine (UEMOA)
Institut National de l’Audiovisuel,
France
Institut Imagine, Burkina Faso
SARL Côte Ouest, Maurice
Société Soon, Sénégal
CAPITAL NUMÉRIQUE
© DR
Contrat FED/2013/328404
........................................
Projet de dynamisation des marchés et de la production audiovisuels des pays
ACP par la valorisation des œuvres et des stocks d’images numérisées
Alors même que les chaînes de télévision ACP manquent de moyens pour produire ou
pour se procurer des programmes, elles valorisent peu les œuvres qu’elles diffusent, même
quand elles ont du succès. Si aujourd’hui, les télévisions « n’ont pas de mémoire », c’est
qu’elles ne sont pas organisées pour conserver et valoriser les images après leur mise à
l’antenne, en l’absence de moyens appropriés et d’un cadre juridique adéquat. Ce projet,
par son caractère mobilisateur, permettra de donner aux services d’archives un prestige et
une crédibilité qui faciliteront, à terme, la levée des blocages techniques et organisationnels.
Son objectif global est de relancer la diffusion des œuvres et la production audiovisuelle de
pays ACP par la valorisation de catalogues d’œuvres et de stocks d’images numérisées au
Nord et au Sud. Ses objectifs spécifiques sont de faire en sorte que les œuvres d’auteurs
ACP disponibles sur des supports analogiques deviennent, grâce à leur numérisation, diffusables à la télévision, au cinéma ou via internet (VàD notamment) et consultables dans
des cinémathèques et des médiathèques ; de faire en sorte que les stocks d’images des
télévisions, mis en commun et rendus accessibles aux professionnels, permettent une production accrue de films documentaires ; d’encourager la pratique du dépôt légal audiovisuel. Parmi les 600 heures de programmes ACP conservées en 25 ans par l’Organisation
internationale de la Francophonie (OIF) et numérisées par la Bibliothèque Nationale de
France, plusieurs centaines d’heures peuvent faire l’objet de rediffusions sur des chaînes de
télévision, dans des réseaux de projections (ambulantes ou en salles de cinéma) et via des
portails de vidéo à la demande.
Les bénéficiaires du projet
Les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel ACP, les cinéphiles, les téléspectateurs, les
enseignants et les étudiants ACP.
Les résultats attendus
- Remontées de recettes vers les producteurs ACP (grâce à la remise en circulation de plusieurs centaines d’heures de films et de séries télévisées numérisés) induisant une relance
de la production ;
- Augmentation des ventes d’œuvres ACP grâce à des catalogues plus étoffés permettant
de créer et d’alimenter de nouvelles cases de programmes ;
- Lancement de 2 séries destinées à être alimentées durablement grâce à la mise en
réseau des archives des télévisions ACP (14 h de programmes «pilotes») permettant le
renforcement des capacités et de la diffusion ;
- Harmonisation des textes règlementaires sur le droit d’auteur et élaboration d’un texte
portant sur le dépôt légal audiovisuel dans les pays de l’UEMOA ;
- Consolidation de l’Institut Imagine (Burkina Faso) comme centre de référence pour la
conservation et la consultation du patrimoine audiovisuel.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
25
Budget total : 685,000.00 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 500,000.00 EUR
(72.99%)
Lieu de l’action : Bénin, Burkina
Faso, Burundi, Cameroun,
Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti,
Gabon, Guinée, Guinée
Bissau, Haïti, Ile Maurice,
République Centrafricaine, Mali,
Madagascar, Mauritanie, Niger,
RDC, Sénégal, Togo
........................................
Contact
Pierre Barrot
Organisation Internationale
de la Francophonie
19-21 avenue Bosquet
75 007 Paris, France
Tél : +33 1 44 37 33 58
[email protected]
www.francophonie.org
Les activités du projet
- Contact avec les ayants-droit des œuvres numérisées, incitation à la signature de contrats
de distribution auprès des télévisions, en vidéo à la demande et par projections itinérantes ; fabrication de matériel promotionnel ;
- Création d’une plateforme de partage d’images (Archibald) entre 20 télévisions partenaires et production « pilote » de 14 heures de programmes ;
- Formation de journalistes et réalisateurs ACP à l’exploitation d’images d’archives ;
- Appui à l’Institut Imagine pour la gestion et l’enrichissement de son fonds audiovisuel mis
à disposition des étudiants, enseignants et chercheurs ;
- Appui aux groupes d’experts de l’UEMOA pour l’élaboration et la validation de textes sur
le droit d’auteur et le dépôt légal audiovisuel.
La durabilité de l’action
L’accès aux fonds audiovisuels numérisés stimulera le potentiel créatif des pays ACP en
faisant jouer deux mécanismes : injection de recettes dans les sociétés de production grâce
à la vente d’éléments de leurs catalogues qui avaient cessé d’être valorisés, relance de la
production de documentaires au sein des télévisions, et, à terme, dans le secteur de la
production indépendante grâce à la mise en réseau des stocks d’archives.
La certitude de pouvoir disposer d’un nombre d’œuvres suffisant va amener les télévisions
à créer des cases « documentaires » ou « téléfilms » qu’il aurait été difficile d’alimenter auparavant. A son tour, l’existence de ces nouvelles cases stimulera la production. Quant aux
archives des télévisions, leur mise en commun à l’occasion d’un projet de production de
documentaires (programmes courts « Flashback » et série « Mémoire vive ») les mettra en
valeur et permettra de multiplier les ventes d’images à des producteurs des Etats ACP mais
aussi d’Europe ; l’augmentation de l’offre due à la remise en circulation d’œuvres devenues
inaccessibles (à cause de l’obsolescence des supports analogiques) permettra à la production des pays ACP francophones d’occuper de nouveaux créneaux ; la mise en commun
et l’accès par des professionnels à des stocks d’images des télévisions vont permettre
une production accrue de films documentaires. La valorisation des archives des télévisions
ouvrira la voie à un nouveau champ d’action en matière de production et de coproduction
et permettra des ventes d’images hors de la zone ACP, favorisant la création de nouveaux
emplois dans les services d’archives des télévisions, dans la production audiovisuelle et
dans la distribution de programmes.
L’appui au groupe d’experts mis en place par l’UEMOA permettra de faciliter l’élaboration
d’un règlement sur le droit d’auteur et le dépôt légal audiovisuel pour huit Etats ACP (Bénin,
Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo).
Enfin, l’intervention d’experts de la Bibliothèque Nationale de France auprès de l’Institut
Imagine du Burkina Faso permettra un transfert d’expérience et un renforcement des compétences au niveau ACP.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
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© DR
© DR
Durée : 36 mois
13/12/2013 - 12/12/2016
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Distribution audiovisuelle
Chef de file
Trinidad and Tobago Film
Festival, Trinité-et-Tobago
Partenaires
Fundación Global Democracia
y Desarrollo (FUNGLODE),
République dominicaine
Association for the Development
of Art Cinema and Practice
in Guadeloupe (APCAG),
Guadeloupe
........................................
Durée : 20 mois
8/02/2014 - 7/10/2015
Budget total : 441,109.13 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 339,301.14 EUR
(76.92%)
Lieu de l’action :
Trinité-et-Tobago, République
dominicaine, Cuba, Guadeloupe
et les Iles insulaires des Caraïbes
CARIBBEAN FILM
MART AND CARIBBEAN FILM
DATABASE
© DR
Contrat FED/2013/330213
........................................
Le lancement d’un nouveau marché du film et d’une plateforme virtuelle dans les
Caraïbes
L’industrie caribéenne du film fait face à plusieurs difficultés : l’absence d’espaces de
vente et de distribution pour les cinéastes caribéens, le fait que les nouveaux festivals se
concentrent surtout sur les programmes internationaux, le manque d’information concernant l’industrie caribéenne du film à cause de la barrière de la langue, et enfin l’absence
d’une plateforme où les professionnels du cinéma pourraient entrer en collaboration avec
des acteurs locaux et avoir accès à des talents de la région et à des services de production
et de postproduction.
Le projet est porté par le Festival du film de Trinité-et-Tobago (TTFF en anglais) qui célèbre
chaque année les meilleurs films des Antilles françaises, anglaises, espagnoles et néerlandaises ainsi que ceux de la diaspora caribéenne. Le but est de mettre une plateforme
virtuelle à disposition des cinéastes et organisations caribéens afin de les mettre en réseau
avec des professionnels de l’industrie ou encore des talents locaux. La plateforme fera la
promotion de rencontres en face à face, de réseaux collaboratifs et de possibilités de formations. Elle donnera accès à une vidéothèque, à des projets cinématographiques, à des critiques de films, des répertoires, etc. Les cinéastes caribéens auront l’occasion de présenter
leur travail à des publics locaux et à des professionnels de l’industrie et d’approfondir leurs
connaissances concernant l’approche à adopter pour le marché international du cinéma.
De plus, un accès libre à ces ressources en ligne sera assuré en trois langues (anglais, français et espagnol) et représentera une valeur ajoutée considérable pour le projet. Ce marché
virtuel sera dévoilé et présenté lors de l’édition 2015 du TTFF, mais également à l’occasion
d’autres festivals de la région.
Les bénéficiaires du projet
Les cinéastes caribéens, les publics locaux ou internationaux.
Les résultats attendus
- 10 films caribéens auront des représentants pour la vente et la distribution ;
- Une collaboration interrégionale pour la production de films, dont la postproduction, les
accords de coproduction, le financement interrégional et le partage d’informations ;
- Un marché caribéen virtuel durable (base de données régionale) ;
- Un marché du film caribéen itinérant, lancé à l’occasion de l’édition 2015 du Festival du
film de Trinité-et-Tobago et organisé chaque année à l’occasion de divers festivals de la
région.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
27
Les activités du projet
- Mener des recherches sur le cinéma et les cinéastes caribéens, la production et la postproduction, les bourses, les incitants fiscaux, les festivals et les commissions du film de la
région, afin de compléter les bases de données régionales (le marché virtuel du film) ;
- Lancer la base de données régionale (marché du film virtuel) lors de l’édition 2015 du
TTFF ;
- Identifier plusieurs professionnels de l’industrie qui s’intéressent et sont sensibles à l’industrie caribéenne du film pour qu’ils prennent part à la promotion du marché virtuel du
film. Cette promotion sera faite par le biais de la presse locale et internationale, en se
servant notamment des réseaux sociaux utilisés par le TTFF et d’autres festivals du film
(Festival de Ciné Mondial de République dominicaine, Festival International du Cinéma à
La Havane, le Festival Régional et International du cinéma en Guadeloupe) ;
- Diffuser un appel pour les films caribéens en pré production sur le marché virtuel du film
caribéen ;
- Sélectionner 10 projets ;
- Accueillir le marché virtuel du film caribéen à l’édition 2015 du TTFF et organiser des
entretiens individuels entre cinéastes et professionnels de l’industrie, des espaces de
visionnement, des événements de réseautage et la présentation des cinéastes derrière
les 10 projets sélectionnés.
La durabilité de l’action
La durabilité sera assurée par l’impact économique attendu, augmentation du nombre
d’équipes de production interrégionales travaillant sur des productions caribéennes et meilleur dialogue au niveau régional et international. D’un point de vue social, la durabilité sera
assurée grâce à une sensibilisation accrue à l’importance du cinéma local dans la construction et l’intégration de l’identité caribéenne. Les films produits localement permettront également de traiter des défis spécifiques à la région, à savoir la violence conjugale, le VIH/SIDA,
l’homophobie et le racisme.
Dans le même temps, des exemples et statistiques concrets concernant les produits culturels caribéens seront fournis aux décideurs politiques pour qu’ils puissent les utiliser dans
leurs mandats locaux et régionaux. De plus, le projet offrira davantage de possibilités pour
les coproductions régionales et renforcera les accords de partenariat économique.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
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Contact
Emilie Upczak
Trinidad and Tobago Film
Festival
1 Stephens Road, Maraval
Port of Spain, Trinité-et-Tobago
Tel : +1 868 621 0709
[email protected]
www.ttfilmfestival.com
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Distribution
Discipline
Théâtre
Chef de file
Association KAdam-KAdam,
Togo
Partenaires
Atelier Toto B, Haïti
FormART, France
Atelier Nomade, Bénin
Agence Téré Culture, Togo
........................................
Durée : 24 mois
18/01/2014 - 17/01/2016
Budget total : 726,218.58 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 470.000.00 EUR
(64.72%)
Lieu de l’action : Haïti, Togo,
Bénin, France, Ghana, Côte
d’Ivoire, Nigéria
CIRCUIT ART’MATTEND
© DR
Contrat FED/2013/328437
........................................
Création et diffusion de spectacles de théâtre contemporain en Afrique de
l’Ouest et en Haïti / création d’une Agence spécialisée dans la diffusion d’œuvres
dramatiques
Le projet «CIRCUIT ART’MATTEND» est né du constat que très peu de professionnels de
théâtre vivent de leur métier dans les pays ACP. Les enjeux du secteur sont multiples :
manque d’investissement, absence de synergie et de complémentarité entre les différents
acteurs, absence d’une politique de relève de qualité, accès insuffisant aux textes d’auteur
par les enseignants/élèves et le grand public, qualité relative des prestations des artistes,
insuffisance des compétences artistiques, production et diffusion insuffisantes des œuvres
et spectacles d’arts.
Les compagnies sont souvent très peu actives, non seulement faute de compétences mais
aussi de moyens et de maîtrise des rouages des réseaux de mobilité – presque inexistants–
de circulation des œuvres artistiques. Malgré ce contexte, les artistes et professionnels du
théâtre manifestent une réelle volonté de participer à la mise en œuvre d’une politique de
création, de diffusion et de promotion des produits culturels.
Pour répondre aux enjeux du secteur des arts dramatiques, le projet «CIRCUIT ART’MATTEND» propose des activités de création, de diffusion, de production, de création d’emploi,
de renforcement de capacités et de prise en compte de la dimension culturelle du développement. Elle crée des synergies entre les capacités et compétences d’associations et
d’acteurs culturels venant de plusieurs pays ACP. Outre l’écriture de textes de théâtre, la
création et la diffusion de spectacles de théâtre tout public, une Agence Internationale de
diffusion des arts dramatiques sera mise en place et un site Internet dédié à la circulation
des œuvres théâtrales mis en ligne. Le renforcement des capacités et des compétences
stimulera le professionnalisme et la compétitivité des professionnels du théâtre ouest-africains et haïtiens.
Les bénéficiaires du projet
Les compagnies d’arts, opérateurs culturels, journalistes culturels, dramaturges, artistes,
scénographes, régisseurs son et lumière, les acteurs de la chaîne de création artistique
francophone et anglophone, les festivals d’arts scéniques, les publics, les lieux de diffusion.
Les résultats attendus
- Dix textes de théâtre sont écrits par dix auteurs des Caraïbes et d’Afrique ;
- Dix textes de théâtre sont édités et publiés dans une collection dénommée « Collection
ART’MATTEND » ;
- Deux textes sont créés en Haïti et au Togo par une trentaine d’artistes ;
- Au moins trente représentations sont données dans sept pays ;
- Douze managers d’Afrique de l’Ouest et d’Haïti sont formés ;
- Une cinquantaine d’acteurs culturels d’Afrique de l’Ouest, d’Haïti et d’Europe décident
d’appuyer la création d’un circuit de diffusion ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- Les actes du Symposium sont publiés ;
- Plus d’un millier d’acteurs culturels, de journalistes, de décideurs politiques, traditionnels,
d’un grand nombre de public sont sensibilisés sur l’importance de la création d’un circuit
de diffusion des œuvres dramatiques, en Afrique, en Europe et dans les Caraïbes ;
- Un circuit de diffusion de spectacles est créé ;
Financé par
l’Union européenne
- Une Agence de diffusion dénommée « CIRCUIT ART’MATTEND» est créée et opérationnelle ;
- Un site Internet spécialisé dans la diffusion est créé.
29
Les activités du projet
Appuyer l’écriture et la création théâtrales au Togo et en Haïti
La résidence d’écriture au Togo donnera lieu à dix textes écrits par des auteurs confirmés
des Caraïbes et d’Afrique. Ces textes seront édités en 10.000 exemplaires dans une collection intitulée ART’MATTEND. Pendant la résidence d’écriture, les textes seront lus dans
les établissements scolaires. La distribution des recueils permettra aux enseignants, aux
élèves, aux étudiants et aux divers publics des pays ACP/UE d’avoir d’avantage accès
aux textes de théâtre. Un comité de lecture international sélectionnera 2 textes à mettre en
scène lors de résidences de création qui se dérouleront à Thomassin (Haïti) et à Assahoun
(Togo) et déboucheront sur la production de deux spectacles de théâtre tout public.
Renforcement des compétences de managers culturels d’Afrique de l’Ouest et
d’Haïti
En vue de la création d’une agence de diffusion visant à pérenniser et rendre durable le Circuit Art’Mattend, un atelier de renforcement des capacités en montage de projets culturels
de douze managers ouest-africains et haïtiens sera organisé. La sélection des participants
prendra en compte une répartition équitable entre hommes et femmes, étant donné la
faible représentation des femmes dans le secteur. Les managers formés animeront le Circuit
Art’Mattend dans leur pays respectif par la mise à jour du site Internet, la sélection des meilleurs spectacles de théâtre, des meilleurs produits à intégrer dans le circuit pour diffusion. Ils
auront aussi la charge d’appuyer les groupes artistiques au niveau administratif.
La durabilité de l’action
Créer un circuit de circulation des artistes et de diffusion de leurs œuvres en
Afrique de l’Ouest, en Haïti et à l’échelle internationale par la mise en place de
l’Agence Internationale de diffusion des arts dramatiques dénommée «CIRCUIT
ART’MATTEND».
Un symposium ayant pour thème central : « Circulation et diffusion de spectacle : enjeux
et perspectives » aura lieu à la veille de la tournée ouest-africaine réunissant des professionnels de la culture et des représentants d’autres composantes de la société civile. La
fin du symposium marquera le lancement de la tournée ouest-africaine qui permettra non
seulement de montrer au grand public les premiers produits du Circuit, mais aussi et surtout
d’initier le circuit de diffusion du réseau du CIRCUIT ART’MATTEND. Les deux spectacles
créés seront présentées dans cinq pays d’Afrique de l’Ouest (Nigéria, Bénin, Togo, Ghana,
Côte d’Ivoire), en Haïti et en Europe (à moyen terme).
L’achèvement de la tournée sera marqué par le lancement et le démarrage de l’Agence
Internationale de diffusion des arts dramatiques chargée de gérer le nouveau circuit et qui
assurera la durabilité du projet. Un site Internet visant à assurer la promotion de l’Agence et
spécialisé dans la diffusion de spectacles théâtraux sera également créé.
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La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© David Sodhar
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© David Sodhar
Contact
Koubidina Alanda
Association KAdam-KAdam
Quartier Agoè-Cacavéli, derrière
la Brasserie du Bénin SA
13B.P 61 Lomé, TOGO
Tél : +228 22 19 58 01
+228 93 50 43 58
+228 98 12 88 20
[email protected]
[email protected]
www.arts-togo.com
www.kadam-kadam.com
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
Contrat FED/2012/291897
........................................
Secteur
Production cinématographique
Chef de file
Les films de l’astre, France
Partenaires
Linea Espiral, République
dominicaine
Fastforward, Haïti
........................................
Durée : 12 mois
14/07/2012 - 13/07/2013
Budget total : 714,084.03 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 285,633.61 EUR (40%)
Lieu de l’action : République
dominicaine, Haïti, France
CRISTO REY
© Les Films de l’Astre
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Production d’un long métrage de fiction en République dominicaine
L’intrigue de Cristo Rey se déroule en République dominicaine et dépeint les relations complexes entre diaspora haïtienne et Dominicains. Tourné quasiment entièrement dans le quartier populaire de Cristo Rey où a grandi la réalisatrice du film, ce long métrage est une
œuvre destinée en priorité à la région et aux publics caribéen. Sous couvert d’une histoire
d’amour, le film traite d’une réalité sociale forte : le statut particulier de la diaspora haïtienne
en République dominicaine et la cohabitation délicate des deux communautés. Quatre
structures de production cinématographique, trois issues des pays ACP et une structure
européenne très impliquée en République dominicaine (Les Films de l’astre y a créé un
concours de scénarii en 2011), ont décidé de collaborer pour soutenir et encadrer la production du deuxième long métrage de Leticia Tonos, première femme à réaliser un long
métrage en République dominicaine. Les comédiens, producteurs, techniciens et musiciens impliqués dans le projet sont majoritairement issus de l’île. Plus globalement, ce projet
s’inscrit dans la création d’un réseau Nord-Sud de production de films en optimisant les
apports de chacune des structures partenaires. L’appui à la structuration de l’industrie cinématographique locale étant prioritaire dans la mise en œuvre du projet, la grande majorité
des activités prévues a lieu en République dominicaine, postproduction incluse, ce qui est
encore rare pour les films ACP. Cette spécificité est liée à la récente structuration du secteur
en République dominicaine, à laquelle participe pleinement la société de production de la
réalisatrice, partenaire dominicain du projet. Par ailleurs, il faut souligner que le film a reçu
l’appui de la Direction Générale du Cinéma de la République dominicaine (DGCINE). A ce
titre, il bénéficie de l’appui financier du FONPROCINE (Fonds de Promotion Cinématographique), organisme d’Etat créé dans le cadre de la nouvelle réglementation en faveur de
l’industrie du cinéma, la Loi du Cinéma (2008).
Synopsis
Dans Cristo Rey, quartier pauvre de Saint-Domingue, Haïtiens et Dominicains cohabitent difficilement. Dans un climat social tendu nourri par la répression policière, deux demi-frères,
Janvier (de mère haïtienne) et Rudy (de mère dominicaine), vont s’affronter. Janvier est recruté
par le gang de trafiquants de drogue qui règne sur le secteur. Sa mission est de protéger
Jocelyn, la jeune sœur d’El Baca, le puissant chef du gang. Rudy, ex-petit ami de Jocelyn,
ne peut supporter de voir son demi-frère passer du temps avec elle et voudrait la récupérer à
tout prix. Janvier et Jocelyn ne tardent pas à tomber amoureux l’un de l’autre. N’ayant aucune
perspective d’avenir dans un quartier tel que Cristo Rey, ils échafaudent un plan pour s’en
extraire définitivement..
Les bénéficiaires du projet
Le public de Cristo Rey dans les salles, les festivals, les projections itinérantes (pays ACP,
UE, reste du monde) ; les auteurs, techniciens, acteurs, jeunes cinéastes et producteurs de
République dominicaine, les habitants du quartier de Cristo Rey.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
31
Contact
Vanina Grenol
Les films de l’astre
59 bd Exelmans
75 016 Paris, France
Tél : +33 1 53 84 20 05
[email protected]
lesfilmsdelastre.com
Les activités du projet
- Le développement artistique du projet, le bouclage du financement, la sélection et le
recrutement des techniciens et comédiens, la sélection des prestataires de services
locaux, les répétitions, les essayages (costumes, coiffures), la construction de décors, le
tournage, la postproduction ;
- La distribution et diffusion du film dans les pays ACP, en France et dans le reste du monde
en fonction des ventes à l’étranger qui auront pu être effectuées. En plus des sorties en
salles de cinéma traditionnelles, une stratégie de diffusion parallèle et alternative sera mise
en place. Le film bénéficiera ainsi de trois circuits de diffusion complémentaires : le réseau
commercial traditionnel en salles et de sortie dvd, le réseau de projections itinérantes
permettant d’approcher des populations plus isolées culturellement et enfin, le réseau
des festivals en vue d’une promotion et d’une visibilité internationale.
Les résultats attendus
- Mise en avant d’une jeune réalisatrice et d’une cinématographie mal connue ;
- Enrichissement au niveau professionnel pour toutes les personnes impliquées dans la
chaîne de fabrication de Cristo Rey du fait d’une expérience supplémentaire et réussie
dans le secteur ;
- Création d’un réseau de production de films entre des structures cinématographiques
du Nord et du Sud grâce au développement d’une logique de production utilisant et
optimisant les apports de chacun. En fin de processus, les protagonistes et structures
cinématographiques des pays ACP seront autonomes et un réel dialogue professionnel
entre ces deux réseaux aura été initié ;
- Emergence d’une nouvelle génération de cinéastes dominicains, mais aussi de techniciens du cinéma et de producteurs. Dans ce but, l’Action a une stratégie de distribution
et de visibilité réfléchie en appui à la valorisation de nouveaux talents et des artistes dominicains en France et dans le monde.
La durabilité de l’action
Le tournage ayant lieu dans des conditions de vie « réelles », la population locale est fortement impliquée dans le processus de fabrication du film (figuration, équipe de sécurité,
chauffeurs et régie). Les retombées économiques pour le quartier de Cristo Rey et la République dominicaine sont très importantes puisque que 80% du budget du film est dépensé
sur place.
Le projet, qui véhicule une image forte et réaliste de l’identité d’un pays et de la région, aura
un impact social et culturel auprès des habitants de Cristo Rey et plus globalement dans
les Caraïbes.
Son financement par FONPROCINE favorise la «légitimation» de la Loi du cinéma en faveur
de la Promotion de l’Activité Cinématographique en République Dominicaine, premier pas
dans l’élaboration d’une politique d’appui à la culture et au cinéma dans le pays.
La coopération Sud-Sud mise en place lors de la phase de production du film se poursuivra
et se pérennisera lors de sa sortie en salles. Les exploitants dominicains qui ont montré leur
solidarité et leur soutien aux films nationaux lors de la sortie du premier long-métrage de la
réalisatrice, seront à nouveau sollicités afin de contribuer pleinement à la rencontre du film
avec son public.
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La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© Les Films de l’Astre
© Les Films de l’Astre
© Les Films de l’Astre
Fiche technique
Réalisatrice : Leticia Tonos
Scénario : Leticia Tonos,
Alessandro Andujar
Image : Chicca Ungaro
Casting : Akari Endo, Yasser
Michelèn, Jalsen Santana
Durée : 1h36 min
Langue : espagnol
Sélections : compétition officielle
au Festival de Toronto 2013
........................................
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Distribution
Discipline
Musique
Chef de file
Cobiana Communications
Partenaires
Africulturban, Sénégal
ETS Zaza Productions,
Mauritanie
........................................
Durée : 36 mois
1/03/2014 - 28/02/2017
Budget total : 428,425.38 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 332,205.00 EUR
(77.54%)
Lieu de l’action : Guinée-Bissau,
Sénégal, Mauritanie
CULTURE FESTIVALS:
SUSTAINING MAN AND THE BIOSPHERE
© DR
Contrat FED/2013/328443
........................................
Renforcer l’industrie musicale en Guinée-Bissau, au Sénégal et en Mauritanie
Les défis politiques et économiques auxquels fait face la Guinée-Bissau ont un impact négatif sur l’industrie musicale du pays. La majorité des Bissau-Guinéens ont un pouvoir d’achat
faible, ce qui entraine de faibles revenus pour les artistes, que ce soit en tickets de concert
ou en vente d’albums. L’instabilité politique et le manque de perspectives économiques
contribuent à l’émigration d’artistes talentueux. L’accès à une production professionnelles a
jusqu’à présent été restreint aux artistes qui quittent le pays. Bien que la musique soit toujours primordiale pour que les Bissau-Guinéens puissent renouveler leur identité, ces défis
sociaux, politiques et économiques ont confiné cette possibilité au niveau national et ont
presque mis en sourdine la promotion et la diffusion de la musique bissau-guinéenne dans
le monde. Ces défis sociaux économiques mis à part, l’industrie musicale de Guinée-Bissau n’a pas
pu réaliser tout son potentiel à cause de trois grands obstacles : un accès limité à une production professionnelle, des compétences techniques limitées dans la composition musicale et un manque de promotion et de diffusion internationale.
L’Action vise à relever ces défis grâce au lancement d’un festival international et durable de
musique dans l’archipel des Bijagós, dans le but d’en faire une composante essentielle de
l’industrie culturelle et de son écosystème et de faire la promotion régionale et internationale
d’artistes. Le festival des Bijagós est organisé par les autochtones, un peuple indigène
aujourd’hui menacé malgré le fait que l’archipel soit reconnu par l’UNESCO comme réserve
de l’Homme et de la biosphère d’importance mondiale.
L’action établira également un lien entre le festival et d’autres festivals sous-régionaux afin
qu’ils se renforcent mutuellement, le but étant de leur permettre de jouer un rôle permanent
et croissant au sein des industries culturelles en plein essor de Guinée-Bissau, du Sénégal
et de Mauritanie.
Les bénéficiaires du projet
Les 350 techniciens du festival, 250 musiciens (surtout des jeunes), 50 artistes plasticiens,
50 opérateurs touristiques et hôteliers, 100 micro entrepreneurs (pour l’alimentation et l’hébergement), 100 000 participants, 30 à 40 responsables de politiques culturelles et 30 000
autochtones des Bijagos, ainsi que l’industrie musicale africaine dans son ensemble.
Les résultats attendus
- Elaborer des nouvelles stratégies de promotion numérique afin d’accroitre la visibilité des
festivals ;
- Permettre un meilleur accès au marché et une diffusion internationale pour les artistes
issus des pays concernés. Professionnaliser le festival et stimuler une économie durable
sur l’île de Bubaque et sur l’archipel des Bijagos ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
- Créer quelques 200 emplois sur le court terme chaque année et les maintenir comme
conséquence directe du festival. Augmenter la capacité de production culturelle et des
services de l’industrie de la culture, surtout chez les jeunes ;
- Améliorer les liens avec les sponsors et par là même assurer un soutien plus régulier et
plus riche de leur part. Renforcer la crédibilité du festival et l’ériger en modèle de gouvernance pour les autres manifestations culturelles de Guinée-Bissau.
33
Les activités du projet
- Créer et mettre en ligne un portail internet ;
- Former des journalistes citoyens à la promotion d’événements, qu’elle soit conventionnelle ou numérique ;
- Organiser des concours de logos et motifs ;
- Former à la production vidéo et audio numérique ;
- Organiser de nouvelles collaborations internationales et des tournées collaboratives dans
les pays ciblés ;
- Accueillir des artistes régionaux et internationaux;
- Préparer, coordonner et organiser le festival de Bubaque pour plusieurs milliers de visiteurs ;
- Mettre en place des collaborations artistiques sous-régionales et internationales ;
- Organiser des sessions interactives de design et consulter les acteurs pertinents : gouvernement, sponsors, hôtels, jeunes et autorités traditionnelles ;
- Structurer une organisation avec l’aide d’un avocat expérimenté mais sans but lucratif ;
- Former et accompagner les parties prenantes à la gouvernance d’une nouvelle organisation.
La durabilité de l’action
L’archipel des Bijagos est composé d’environs 80 îles. Quelques 30 000 autochtones bijagos pourront, grâce au festival, commence à rompre leur isolement (entre eux et avec le
reste du monde). Il permettra également aux autorités traditionnelles et aux représentants
de la culture d’autres îles de se réunir sur l’île de Bubaque afin de répondre aux problèmes
liés au patrimoine culturel et à leurs propres intérêts économiques, culturels et sociaux.
Les activités proposées préserveront la biodiversité menacée de l’archipel des Bijagos et
l’identité culturelle du peuple bijago. Elles mettront en lumière l’industrie culturelle de la
Guinée-Bissau et lui assurera des alliances sous-régionales fortes. L’industrie culturelle
naissante de ces pays créera des emplois et de la richesse. La création d’un réseau et
l’avènement de nouvelles formes de production et de promotion permettront aux industries
culturelles d’étendre leurs marchés pour des produits et services culturels.
L’économie de l’archipel des Bijagos, en Guinée-Bissau, est très faiblement développée.
Le festival de Bubaque engendrera davantage de perspectives économiques grâce aux
activités organisées et aux emplois créés.
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© DR
© DR
© DR
Contact
Brian King ou José Manuel
Fortes
Cobiana Communications
Bairro de Ajuda n°16
Bissau, Guinée-Bissau
Tél :+245 684 08 47
+245 666 66 41
Cobiana.communications@
gmail.com
[email protected]
[email protected]
www.cobiana.org/
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Distribution
Discipline
Multidisciplinaire
Chef de file
Visiting Arts, Royaume-Uni
Partenaires
Ministère des Arts et du
Multiculturalisme,
Trinité-et-Tobago
Pacific Islands Culture and Arts
Foundation, Fidji
Africa Centre, Afrique du Sud
CULTURE WORKS
CONNECTIONS
Lier les industries créatives et construire un nouveau modèle d’activités dans les ACP
A Trinité-et-Tobago, il existe un véritable besoin de créer des infrastructures solides pour les
industries créatives et de développer des réseaux internes et externes. Dans le Pacifique, le
secteur de la création a relativement peu de compétences en gestion et en entreprenariat
car il est surtout porté par l’artisanat et le patrimoine. On observe un manque d’accès aux
technologies et un besoin d’attirer plus d’acteurs internationaux dans la région du Pacifique,
que ce soit dans le but de transformer des festivals locaux en festivals internationaux ou
de diversifier l’offre touristique culturelle pour un public plus large et plus éclectique. Les
cultures traditionnelles africaines sont soit mal représentées en ligne ou tout simplement
absentes de la Toile. Il faut déployer beaucoup plus d’efforts pour rendre les artistes plus
visibles sur internet, et par là même les rendre plus visibles au niveau international.
........................................
Le projet Culture Works Connections relie entre elles des entreprises créatives issues de
pays ACP.
Durée : 36 mois
21/12/2013 - 20/12/2016
L’objectif premier de l’Action est de créer une plateforme interactive en ligne pour les secteurs culturels des pays partenaires qui permette aux artistes et aux opérateurs culturels
de promouvoir leur travail sur les grands marchés internationaux, d’avoir accès à d’autres
partenaires, compétences et relations et de trouver de nouvelles façons de travailler. Le projet va créer toute une série d’outils de promotion et de développement pour les industries
créatives afin d’augmenter leur accès aux marchés, capturer un public international et de
rendre leurs entreprises plus viables.
Budget total : 555,151.00 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 444,120.00 EUR (80%)
Lieu de l’action : Iles du
Pacifique, Afrique du Sud,
Trinité-et-Tobago, Royaume-Uni
© DR
Contrat FED/2013/328446
........................................
Les bénéficiaires du projet
Les petites et moyennes entreprises du secteur culturel, les organisations nationales du
patrimoine, les artistes, les industries créatives et les chaines d’approvisionnement pertinentes.
Les résultats attendus
- La création d’une base de données en ligne internationale qui reprenne les infrastructures
culturelles de la région ;
- La création de packs d’apprentissage visant à améliorer la production, la commercialisation et la présentation de travaux locaux sur des marchés plus importants ;
- La constitution de réseaux de producteurs et promoteurs internationaux pour les opérateurs culturels ACP.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
35
Les activités du projet
Le projet Culture Works Connections est divisé en quatre parties:
- La première partie vise à cartographier et à établir un rapport des entreprises créatives
afin de mettre le doigt sur les besoins spécifiques des acteurs culturels de chaque pays
et de rassembler un réseau et une communauté en ligne. Le projet assure aux acteurs
un accès et une formation afin d’être en mesure de s’auto promouvoir sur la plateforme
en ligne Culture Works Connections, une base de donnée interrogeable qui reprend des
informations provenant du secteur culturel mondial ;
- La deuxième partie consiste en un exercice pratique : dans chaque région une personne
de liaison sera choisie et se chargera de la commercialisation, la promotion et la modération de la plateforme ;
- La troisième partie se compose d’une série d’ateliers de formation ciblés et adaptés dans
les pays partenaires. Ils sont conçus par les entreprises créatives elles-mêmes afin de
répondre aux analyses des besoins menées en ligne. Ainsi, les formations sont liées aux
besoins ;
- Enfin, certains participants aux ateliers pourront se réunir au Royaume-Uni pour un événement de réseautage. Ils pourront alors y partager leurs expériences.
La durabilité de l’action
L’Action a pour but premier de renforcer les PME créatives et de faire tomber les obstacles
freinant leur accès aux marchés internationaux. On estime qu’à l’issue du projet, 5000
organisations et individus feront partie du réseau, ce qui les liera à plus de 12 000 autres
organisations du monde entier et les exposera à quelques 500 000 visites en ligne chaque
trimestre.
Le développement de la durabilité économique du secteur va de pair avec une influence
accrue sur les gouvernements et les décideurs politiques. La conséquence est l’amélioration des conditions pour les artistes et les PME créatives ainsi qu’un pouvoir étendu de
lobbying. Cette visibilité accrue pour les industries créatives devrait avoir un impact sur les
politiques du gouvernement car elle prouve leur efficacité et leur valeur ajoutée pour l’économie nationale. Les décideurs politiques pourront utiliser la plateforme pour voir quels sont
les impacts.
La formation et l’autonomisation des artistes leur permettent de prendre leur propre carrière
en main et de la gérer eux-mêmes. Les participants aux ateliers pourront à leur tour former
leurs collègues. De plus, tous seront invités à se créer un profil individuel sur le site et à
interagir avec les autres participants.
Créer les profils des artistes et les mettre en ligne sur une plateforme interactive permet
d’offrir des occasions sur le long terme pour le réseautage, la collaboration et le partage
de compétences entre artistes. Cela permettra également aux festivals, aux résidences
d’artistes et à d’autres organisations d’avoir accès à la véritable richesse de l’art et à des
artistes issus des quatre coins des ACP. Enfin, cela permettra de découvrir de nouveaux
modèles d’entreprise et d’ouvrir un marché en ligne pour les biens et services culturels ACP.
Le projet est conçu pour être autonome d’un point de vue financier au bout de trois ans
grâce à un mélange de commerce électronique, de services, d’inscriptions et de publicités
postées sur le site. La durabilité institutionnelle sera assurée par les personnes de liaison qui
devront faire partie d’une plus grande institution prenant en charge le site à l’échelle locale.
WWW.ACPCULTURESPLUS.EU
© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
© DR
Contact
Yvette Vaughan Jones
Visiting Arts
12 Carlton House Terrace
SW1Y 5AH Londres,
Royaume-Uni
Tel : +442034634564
[email protected]
www.visitingarts.org.uk
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Production cinématographique
DAKAR TROTTOIRS
Chef de file
Mediatik communication,
Sénégal
Production d’un long métrage de fiction au Sénégal
Partenaires
Ecrans noirs, Cameroun
Mat Films, France
........................................
Durée : 13 mois
06/07/2012 - 05/08/2013
Budget total : 770,488.65 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 285,080.00 EUR (37%)
Lieu de l’action : Sénégal
© DR
Contrat FED/2012/291909
........................................
Dakar trottoirs, né d’une rencontre entre le scénariste Pape Abdoulaye Tallet et le producteur Moctar Bâ, est le premier long métrage Cinéma du jeune cinéaste sénégalais Hubert
Laba Ndao. Ce film, fruit d’une coopération sud-sud, donne l’occasion de professionnaliser
acteurs et techniciens et de susciter, notamment au Sénégal, de nouvelles vocations cinématographiques. En effet, alors que la ville de Dakar et le Sénégal attirent depuis toujours
les cinéastes du monde entier, et que les cinéastes sénégalais ont par le passé brillé par leur
talent, de trop rares longs métrages y ont été produits ces dernières années. En général,
les réalisateurs, qui sont aussi les auteurs et les producteurs de leurs films, tendent à agir
dans une grande solitude et les politiques publiques en faveur du cinéma restent limitées.
Fort de sa connaissance du secteur Mediatik communication souhaite, avec Dakar trottoirs,
corriger autant que possible les défaillances qui freinent l’émergence d’une nouvelle génération de cinéastes.
Outre la production même du long métrage et un intense travail de casting et de préparation des acteurs, l’Action prévoit la distribution du film dans 14 pays de deux régions
ACP, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale. L’objectif global du projet consiste à favoriser l’émergence en Afrique d’une nouvelle génération de professionnels de la culture et
à consolider les tissus industriels culturels existants. Plus spécifiquement, le projet a pour
objectifs la professionnalisation des personnels techniques et artistiques du film ; la valorisation d’une nouvelle production sénégalaise sur les marchés nationaux, régionaux et internationaux ; la mise en place de partenariats complémentaires.
Synopsis
Se déroulant intégralement à Dakar, le film met en scène un groupe de jeunes gens sans
famille, dealers, libres et marginaux. Siriou, protecteur du groupe, a le rêve modeste d’une vie
tranquille auprès de la belle Salla à laquelle il voue une passion sans limites. Salla, quant à elle,
en devenant femme, a de plus grandes ambitions. Un policier corrompu et un riche avocat
entrent en scène et vont bouleverser le quotidien tranquille du « squat » dans lequel vivent les
personnages.
Les bénéficiaires du projet
Les professionnels (techniciens, comédiens, administrateurs) formés pendant la mise en
œuvre de l’Action et les professionnels de la culture au sens large, les prestataires locaux,
les jeunes, les associations notamment éducatives, le public, les distributeurs et les exploitants ainsi que les prestataires de services.
Les résultats attendus
- Professionnalisation du fait de la synergie d’expertises pluridisciplinaires et intergénérationnelles complémentaires ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- Maîtrise de tout le processus de décision afin de garantir la bonne fin de l’Action en atteignant les objectifs ;
- Promotion et distribution nationale, régionale (Afrique de l’Ouest et centrale) et internationale (France, Suisse et Liechtenstein) ;
- Partenariat Mediatik-Ecrans noirs dans leur champ de compétence respectif : production,
promotion, distribution.
Financé par
l’Union européenne
37
Les activités du projet
Contact
Moctar Ndiouga Bâ
Mediatik communication
B.P. 6584 Dakar Etoile
Sénégal
Tél : +221 76 751 51 86
[email protected]
dakartrottoirs.com
- Promotion média avec 1 conférence de presse, affichage, jeux concours avec dvd et
coffrets collector à gagner ;
- Développement de l’écriture en synergie entre le scénariste sénégalais, les experts
consultants (France, République centrafricaine) et le coscénariste ;
- Mise en résidence de 10 jeunes acteurs non professionnels avec un coach pour les former et les confronter aux acteurs professionnels afin de les mettre à niveau ;
- Recrutement des postes techniques principaux, tous de compétence et de talents reconnus pour garantir la qualité technique et artistique du film ;
- Fabrication d’un matériel de promotion : making off et photos du tournage, bandes
annonces, site internet, affiches, flyers, dvd, coffrets collector, dossiers de presse ;
- Fabrication des copies d’exploitations pour répondre à tous les formats de projection ;
- Avant-première dans chaque pays où le film sort ;
- Participation au marché du film du Festival de Cannes et de Locarno ;
- Exploitation dans les pays où le film sort.
La durabilité de l’action
L’approfondissement des compétences de plusieurs catégories de techniciens, dont le
réalisateur, et des interprètes, ainsi qu’un échange de bonnes pratiques entre des techniciens issus de pays différents (Sénégal, Congo, Mali, Cameroun, République Centrafricaine, Bénin) qui vont favoriser la professionnalisation du secteur et la création d’emplois
au Sénégal.
L’amélioration de l’offre technique, notamment auprès des productions étrangères, des
entreprises de prestations de services cinématographiques basées à Dakar va soutenir le
développement des structures locales de production. La réalisation de la majeure partie de
la postproduction en Afrique va également accompagner la structuration du secteur.
L’organisation d’opérations médiatiques prestigieuses visant à assurer la diffusion de Dakar
trottoirs dans les salles européennes permettra au film et à l’industrie du cinéma sénégalaise d’avoir une visibilité importante, ce qui servira, à moyen terme, le développement du
secteur.
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La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
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© DR
© DR
Fiche technique
Réalisateur : Hubert Laba Ndao
(Sénégal)
Scénario : Léandre Alain Baker
et Pape Abdoulaye Tall
Image : Nicolas Pernot
Casting : Eric Ebouaney,
Prudence Maidou, Charles
Correa, Ibrahima Mbaye
Durée : 1h20 min
Langue : ouolof, français
........................................
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Distribution
Discipline
Mise en réseau
Chef de file
Goethe-Institut Nigeria,
Allemagne
Partenaires
Africa Culture Technologies
(ACT), Sénégal
ActivSpaces Association,
Cameroun
Experimental Media Lab
(Academy of fine Arts),
Allemagne
Awali Entertainment Ltd., Kenya
DEVELOPMENT
AND IMPLEMENTATION OF MOKOLO
© DR
Contrat N° FED/2013/328408
........................................
Une plateforme d’information, de mise en réseau et de vidéo-à-la-demande de
films et produits audiovisuels pour les publics et les professionnels d’Afrique et
de sa diaspora
Mokolo est conçu comme une plateforme numérique globale qui rassemble des informations sur des films et produits audiovisuels, donne accès à ces produits via des plateformes
de vidéo à la demande et met à la disposition des professionnels des informations relatives
à l’industrie cinématographique africaine.
En misant sur l’accessibilité, l’interconnexion ainsi que sur la visibilité des contenus et des
professionnels, Mokolo vise à contribuer à un environnement propice aux synergies et à la
croissance du secteur du cinéma et de l’audiovisuel. Même si le numérique favorise la production audiovisuelle en Afrique, et malgré l’intérêt grandissant pour les histoires locales, les
salles de cinéma en Afrique ferment. La production nationale ne représente qu’à peine plus
de 3% du marché du cinéma sur le continent, avec pour résultat une présence prépondérante de contenus non-africains. Les stratégies marketing sont faibles et la distribution peu
structurée, peu réglementée et victime de la piraterie.
En créant une plateforme de référence pour les contenus audiovisuels africains, et sur
un branding auprès des acteurs du marché (télévisions, distributeurs, exploitants, public)
en Afrique et ailleurs, l’objectif de Mokolo est d’encourager un accès accru aux marchés
locaux, régionaux, intra-ACP, européens et internationaux pour les biens et services culturels des Etats ACP.
Les bénéficiaires du projet
Les organisations cinématographiques/audiovisuelles africaines, les PME, les pôles technologiques, les établissements d’enseignement.
Les résultats attendus
- Un portail intégrant de multiples sites internet d’information et de vidéo à la demande qui
diffusent des contenus africains ou relatifs à l’Afrique, conçu pour s’adapter à toutes les
infrastructures et à un contexte de connectivité difficile ;
- Une plateforme d’échanges et de mise en réseaux en ligne qui fonctionne bien pour les
professionnels de l’industrie en Afrique et sa diaspora ;
- Un réseau permanent de spécialistes en informatique en Afrique et en Europe qui partagent leurs connaissances techniques pour construire Mokolo avec les professionnels
des domaines des technologies de l’information et de la production de contenus audiovisuels d’Afrique et de sa diaspora.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
39
Les activités du projet
Budget total : 625,000.00 EUR
- La recherche de contributeurs potentiels de contenus ;
Montant de la subvention
de l’UE : 500,000.00 EUR (80%)
Lieu de l’action : Nigéria,
Sénégal, Cameroun, Kenya,
Afrique du Sud
........................................
Contact
Marc-André Schmachtel
Goethe-Institut Nigéria
30, Catholic Mission Street,
Lagos Island,
P.O. Box 957, 101001 Marina,
Lagos, Nigéria
Tél : +234 17746888
+234 8031930828
[email protected]
www.goethe.de/ins/ng/lag/
enindex.htm
- Le développement de mokolo.net, mokolo.pro et de sous-projets s’y rapportant ;
- Une communication et une promotion ciblant les publics et les professionnels/acteurs du
secteur ;
- Le développement et la mise en place d’une offre éducative en ligne et par le biais d’activités pédagogiques ;
- Recherche et suivi.
La durabilité de l’action
L’idée même de Mokolo tourne autour du développement et de la mise en place d’une
structure durable et de propriété locale, aussi bien pour la plateforme en ligne (mokolo.
net, mokolo.pro) que pour les activités de partage de connaissances et de renforcement
des capacités (mokolo.labs). Le projet produira deux actions durables à long terme : une
plateforme de contenus audiovisuels en ligne parfaitement opérationnelle ; des procédures,
expertises technologiques, outils de communication et ressources pédagogiques nécessaires pour reproduire et répandre Mokolo à travers l’Afrique et les pays ACP.
Mokolo se veut aussi ouvert que possible et reste attentif à la diversité et la protection des
groupes et des minorités. Pour sauvegarder cela, il adhère à un ensemble de principes
éthiques ; il ne publiera ni de contenus d’incitation à la haine ni de contenus qui font la
promotion de la discrimination. Les recherches sur la plateforme comprendront des fonctionnalités pour les malentendants et les malvoyants (par exemple, une recherche de films
avec sous-titres).
La création d’une plateforme en ligne pour les industries audiovisuelles africaines bénéficiera à terme aux décideurs politiques responsables de ces secteurs. De telles plateformes
peuvent amener les professionnels africains à établir leurs propres structures et codes de
conduite professionnelles, favorisant le dialogue auprès des décideurs politiques, en Afrique
et ailleurs. La plateforme d’échanges professionnelle de Mokolo portera une attention particulière aux règlementations, ce qui pourra être d’une grande utilité pour les centres de
cinéma qui cherchent à mieux connaître les bonnes pratiques (par exemple le crédit d’impôt) et les règlementations (par exemple, les quotas télévisuels, le statut des artistes, etc.).
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
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Durée : 24 mois
01/04/2014 – 31/03/2016
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Diffusion audiovisuelle
Chef de file
Buni Media Ltd, Kenya
Partenaires
Soon SA, Sénégal
IDmage, France
........................................
Durée : 18 mois
31/12/2013 - 30/06/2015
Budget total : 625,000.00 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 500,000.00 EUR (80%)
Lieu de l’action : Kenya,
Sénégal, France
DIGITAL UNITED ACP
© DR
Contrat FED/2013/328403
........................................
Une plateforme web de vidéo à la demande (VàD) pour des films ACP
La production de biens audiovisuels ACP est bien connue pour être fragmentée, la plupart
des parties prenantes opérant de manière indépendante dans leurs pays respectifs pour
un public éparpillé à travers le continent et la diaspora. Le secteur est caractérisé par un
faible niveau de distribution à l’international dans les cinémas et les télévisions, l’absence
de réseau efficace et légal de distribution panafricaine, une industrie télévisuelle africaine
dysfonctionnelle qui mène à des flux monétaires inversés (les cinéastes sont obligés de
payer pour que leurs films soient diffusés). Par contre, de nombreuses opportunités sont
à saisir afin de répondre à cette situation problématique : un goût immense pour les films
locaux, l’appropriation massive des technologies numériques par les populations africaines,
une bande passante large et un grand choix de smart phones et tablettes abordables. Avec
l’agrégation des contenus (films et œuvres de télévision) de qualité sur des plateformes
numériques accessibles à tous, DIGITAL UNITED ACP permet aux contenus ACP d’atteindre leur public potentiel : au niveau local et régional en misant sur l’avenir de l’Internet
mobile 3G et au niveau international grâce à la popularité grandissante des plateformes
web de VàD. Cette Action s’appuie sur le succès de la plate-forme web de VàD AfricaFilms.tv, bénéficiaire d’un soutien d’ACPCultures+ dans le cadre d’un appel à propositions
précédent. Elle est mise en œuvre par les deux partenaires (qui ont développé un logiciel
sophistiqué de facturation, de gestion des droits d’auteur, de lutte contre la piraterie) et
profite du succès de Buni TV d’exploitation des technologies mobiles pour se connecter au
public africain.
Les bénéficiaires du projet
Les nouveaux publics ACP qui accèdent actuellement et qui accéderont à l’avenir, grâce
aux ordinateurs et/ou téléphones portables, aux contenus vidéo qui n’étaient pas disponibles en ligne auparavant (un public potentiel d’environ 400 millions de personnes sur le
continent d’ici 2015) ; le public de la diaspora et les amateurs du cinéma du monde dans
les pays développés (30-50 millions).
Les résultats attendus
- Le développement d’une plateforme collective technique de distribution cinéma, avec
les meilleurs fonctionnalités pour les ayants-droits (en termes de monétisation à travers
divers réseaux tels des plateformes tierces, la sécurisation des fichiers et la traçabilité des
redevances), et pour les besoins spécifiques des publics ACP (des abonnements peu
coûteux, des vidéos qui ne pèsent pas lourds, surtout pour les technologies mobiles), se
construisant sur les réalisations précédentes de Buni TV et d’AfricaFilms.tv ;
- La fédération de 300 à 400 ayants-droits dans l’établissement d’un catalogue collectif plus important et plus divers en contenus ACP (des films, des documentaires, des
émissions TV, etc…), en vue d’accords plus justes avec les opérateurs des réseaux de
distribution ;
- Un accès accru des publics ACP aux films ACP avec une augmentation des recettes ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- Une meilleur « autonomie numérique » au sein du secteur cinéma ACP grâce aux expériences pilotes : la distribution inter-linguistique, le combat contre la piraterie en ligne, une
meilleure gestion du pipeline numérique, une meilleure connaissance des marchés.
Financé par
l’Union européenne
41
Les activités du projet
- Développer une plateforme technique collective et faire la convergence des métadonnées, un système de stockage et de livraison commun dans le cloud, adapté aux technologies mobiles des pays ACP ;
- La collecte et le traitement des fichiers numériques des films, la compilation des métadonnées, le partage de ces dernières ;
- Le développement d’un système de gestion commun des redevances et l’enrichissement
des fonctionnalités proposées aux ayants-droits (passage d’une fiche passive de ventes
à une boîte à outils de gestion numérique) ;
- Le développement d’un système de facturation et d’abonnement adapté au contexte
ACP ;
- Fédérer une communauté ACP d’ayants-droits dans un catalogue collectif plus fort
(signer des contrats en Afrique et aux Caraïbes, créer de nouvelles fonctionnalités de
pair avec les innovations des concurrents) et faire la promotion des offres multiples aux
ayants-droits ACP et aux utilisateurs ;
- Définir et faire la promotion d’une stratégie commune d’acquisition et de distribution des
contenus : « signer une fois, vendre partout » ;
- Renforcer le réseau existant des catalogues correspondants : ceux des experts en
cinéma, des festivals et des institutions ;
- L’inclusion de nouveaux débouchés (YouTube, etc.) et canaux (telcos, etc.) pour augmenter le public potentiel, particulièrement dans les pays ACP.
La durabilité de l’action
Une telle offre agrégée permettra une meilleure promotion des œuvres et une augmentation
des revenus générés, maximisant ainsi les revenus potentiels et créant un cercle vertueux
qui contribuera à « renforcer la création et la production de biens et de services culturels
dans les Etats ACP ». Plus précisément, au niveau technique et économique, le système
« signer une fois, vendre partout » et l’accès aux publics ACP/mondiaux favoriseront les
recettes et représenteront une source de revenu importante pour les ayants-droits.
Au niveau social, le projet présente plusieurs aspects/dimensions d’autosuffisance, tels que
la croissance progressive des publics (potentiellement 300-400 millions de personnes), de
meilleurs capacités de distribution numérique, une meilleure sensibilisation des organisations de cinéastes, la création d’emplois hautement qualifiés et une implication plus importante de la part des professionnels grâce à la formation.
L’Action générera des emplois directs et durables grâce au recrutement et à la formation
de techniciens, monteurs, développeurs, traducteurs et responsables marketing au niveau
local. Du point de vue économique et financier, les risques sont limités : même si le projet
initial demande beaucoup d’investissement, il sera amorti sur la durée car la plate-forme
continuera d’exister et le réseau sera élargi.
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La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
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Contact
Marie Lora-Mungai
Buni Media Ltd
P .O. BOX 27 991
00100, Nairobi, Kenya
Tél : +254 20 341 715
+254 20 341 759
[email protected]
[email protected]
bunimedia.com
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Formation
Discipline
Radio
Chef de file
COL’OR Onlus, Italie
Partenaires
Secretariat of the African Decade
of Persons with Disabilities,
Afrique du Sud
The Kenya Union of the Blind,
Kenya
........................................
Durée : 24 mois
01/08/2012 - 31/07/2014
Budget total : 474,223.00 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 379,373.00 EUR (80%)
Lieu de l’action : Kenya, Sénégal
DOCUSOUND
© DR
Contrat FED/2012/291902
........................................
Ateliers de production de documentaires radio ouverts aux personnes
handicapées au Kenya et au Sénégal
L’idée de créer Docusound est née suite à l’initiative de la société « Unione Italiana Ciechi e
Ipovedenti (UICI) » (Union italienne aveugles et malvoyants) d’organiser, en 2009, un atelier
de production radio où l’on formait des personnes handicapées. Docusound est une plateforme de documentaires radio 100% accessible, opérée conjointement par des voyants
et des malvoyants. L’ONG COL’OR Onlus a été très impressionnée par le résultat et s’est
rendue compte du potentiel de sensibilisation et de changement social que représentait
un projet tel que Docusound pour les pays ACP. En effet, la radio est une excellente façon
de se faire entendre auprès du public de ce groupe de pays : elle est omniprésente et est
le média principal (la radio est tout particulièrement adaptée au contexte africain : elle est
portable et disponible dans les zones rurales, dans un continent qui est régi par un mode de
vie communautaire et en grande partie analphabète). D’un point de vue technique, la radio
présente également de nombreux avantages : elle est pratique, intuitive et bon marché en
termes de technologie utilisée, de formation, de production et de post-production.
La plupart des pays ACP connaissent de graves problèmes lorsqu’il s’agit d’intégrer les
malvoyants (et les personnes handicapées en général) dans la société. Le projet offre donc
l’occasion d’ébranler ce statu quo. L’Action a pour but d’établir des branches nationales
de Docusound dans les pays ACP en partenariat avec des groupes locaux de défense des
minorités. Si Docusound ne s’adresse pas spécifiquement aux malvoyants, sa mise en
œuvre au Sénégal et au Kenya repose sur la participation de cette minorité aux activités du
projet. Dans ces deux pays, une branche nationale de Docusound fait le lien avec des communautés locales, la culture et le patrimoine locaux et profite des avantages que lui confère
sa présence au sein d’un réseau international. Le projet a pour objectifs de constuire un
réseau socialement inclusif de documentaristes radio (réalisateurs, producteurs, rédacteurs
et éditeurs) qui soit tourné vers le changement social ; de former des professionnels (50 %
des personnes formées sont malvoyantes ou handicapées) afin de créer une plateforme
regroupant plusieurs médias pour du contenu factuel qui sensibilise la population aux
causes sociales et entraine un changement social à long terme.
Les bénéficiaires du projet
Les malvoyants, les personnes handicapées et les professionnels des médias en général,
les participants aux formations et le public qui aura l’occasion de participer à plusieurs
niveaux (articles, blogs, commentaires, participation à des ateliers).
Les résultats attendus
- La création d’un réseau de professionnels du documentaire radio (réalisateurs, producteurs, éditeur) qui créé du contenu radio sans s’attarder sur les capacités physiques de
ses membres ;
- La production et diffusion de documentaires radios créatifs, la mise en ligne d’une page
internet pour Docusound et d’une plateforme d’apprentissage en ligne où les étudiants
pourront partager des documents, des cours, etc. ou prendre part à des discussions ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- Le développement des capacités locales de création de documentaires, le renforcement
du professionnalisme de ce secteur ;
- Une expérience transnationale pour les personnes en formation qui bénéficieront d’un
apprentissage technique et pourront à leur tour former d’autres personnes.
Financé par
l’Union européenne
43
Les activités du projet
- Former les partenaires locaux ;
- Former des tuteurs locaux ;
- Organiser un atelier en trois sessions et un suivi des personnes formées au Kenya et au
Sénégal ;
- Produire et diffuser des documentaires radio ;
- Développer et produire une plateforme d’enseignement en ligne (pour le suivi et les
échanges internationaux).
La durabilité de l’action
L’Action va continuer à se développer et va asseoir l’idée que les personnes handicapées et
les malvoyants peuvent tout à fait prendre activement part à la société. Le projet encourage
les acteurs socio-économiques basés dans les pays ACP à échanger leur expérience et
leurs bonnes pratiques et à encourager la collaboration Sud-Sud et Sud-Nord.
Docusound permet aux jeunes travailleurs des pays ACP d’améliorer leurs compétences
dans les nouvelles technologies (les TIC), de renforcer les capacités et de consolider la
formation de personnel en productions audio-numériques. De plus, le projet vise à former
des professionnels dans tous les domaines liés à la création de documentaires radio, levée
de fonds comprise. L’effet multiplicateur sera le suivant : en fin de formation, les participants
pourront à leur tour former des jeunes professionnels mais aussi produire des documentaires radio. Cette formation professionnelle sera durable d’un point de vue économique
puisque la radio est une option de carrière en soi et que la diffusion en ligne permet en théorie d’atteindre tout le monde et d’effacer toutes les frontières. Bien entendu, cette absence
de frontières s’applique aussi aux marchés. Une méthodologie de production adaptée aux
personnes handicapées, accessible à tous, permettra également de diffuser les bonnes
pratiques et pourrait rendre les médias plus accessibles aux minorités.
Les partenaires locaux travailleront également avec des experts en audiovisuel issus d’ONG
afin de mettre en place une stratégie de durabilité pour le projet. La formation se concentrera surtout sur la durabilité financière du projet dans les années qui suivront sa mise en
œuvre. D’un point de vue général, le fait de former des personnes handicapées côte à
côte avec des personnes non-handicapées permet à Docusound de proposer une nouvelle
approche à la formation professionnelle. Cela aura un impact sur les politiques qui seront
mises en œuvre à l’avenir par les partenaires et par d’autres associations.
D’un point de vue plus spécifique, Docusound se chargera de créer et de mettre en œuvre
les bonnes pratiques nécessaires au bon déroulement du projet et les rendra accessibles à
tous les partenaires actuels et futurs. Le point phare du projet est son processus d’apprentissage par le partage qui fait de chaque participant un étudiant et un enseignant à la fois et
qui change l’ordre établi de l’enseignant partageant son savoir avec l’étudiant.
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La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
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Contact
Federico Gallas
COL’OR Onlus
Piazza Umberto I, 3
10043 Orbassano (TO),
Italie
Tél : +39 0119015927
[email protected]
www.colorngo.org
docusound.org/
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Formation
Discipline
Multidisciplinaire
Chef de file
Secretariat of the Pacific
Community, Nouméa,
Nouvelle-Calédonie
Partenaires
Pacific Islands Forum
Secretariat, Fidji
Department of National Heritage,
Culture and Arts, Fidji
Fiji Arts Council, Fidji
Fashion Council of Fiji, Fidji
Ministry of Education, Sports
and Culture, Apia, Samoa
Culture Division, Ministry of
Culture and Tourism, Honiara,
Iles Salomon
ENHANCING
THE PACIFIC CULTURAL
INDUSTRIES: FIJI, SAMOA
AND SOLOMON ISLANDS
© DR
Contrat FED/2013/328441
........................................
Renforcer les industries culturelles du Pacifique : Îles Fidji, Samoa et Îles Salomon.
Promouvoir un environnement national et régional propice aux industries
culturelles dans la région du Pacifique
Les Îles Fidji, Samoa et les Îles Salomon jouissent d’un secteur culturel dynamique bien que
sous financé et d’une capacité importante à produire des biens culturels. Néanmoins, ces
pays n’ont pas encore réussi à se mobiliser de façon efficace pour apporter leur soutien aux
industries culturelles. Si chaque pays en est à un stade de développement différent du point
de vue de ses industries culturelles, tous se heurtent aux mêmes obstacles les empêchant
de profiter du potentiel économique que représente ce secteur.
Les véritables besoins des acteurs des industries culturelles ne sont pas encore pris en
considération, ce qui a un impact négatif sur le développement du secteur ainsi que sur sa
dimension économique. Il existe un manque de formation, d’opportunités professionnelles,
de régimes de propriété intellectuelle et d’investissement dans les infrastructures, ainsi
qu’un manque de spécialisation du savoir et des compétences, surtout en ce qui concerne
les compétences entrepreneuriales.
Le projet contribuera au développement règlementaire et économique des industries culturelles aux Îles Fidji, à Samoa et aux Îles Salomon par le biais d’ateliers et d’activités de
renforcement des capacités. L’Action vise les industries culturelles de façon générale mais
se concentre tout particulièrement sur trois sous-secteurs (l’art/l’artisanat, la mode et les
arts du spectacle) afin de permettre une approche ciblée et rigoureuse qui mènera à des
résultats directs et concrets. Elle s’appuie sur des partenariats forts : à l’échelon régional,
le bénéficiaire travaille en étroite collaboration avec le Secrétariat du Forum des îles du
Pacifique, dont le mandat vise également à faire avancer les industries culturelles et, avec
l’aide d’autres agences, à protéger et promouvoir les savoir et compétences traditionnels. À
l’échelon national, le bénéficiaire et le Secrétariat du Forum des îles du Pacifique travailleront
main dans la main avec des institutions nationales publiques ou privées (des ministères et
départements, des conseils, associations ou des institutions liées à l’art), et ce dans les trois
pays concernés.
Les bénéficiaires du projet
Les producteurs culturels, les entrepreneurs, les facilitateurs et les gérants ; les organismes et associations artistiques, les conseils et réseaux ; les acteurs des industries
publiques et privées.
Les résultats attendus
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
- Des industries culturelles structurées qui bénéficient du soutien du gouvernement et des
partenaires de développement ;
- Un cadre réglementaire visant à promouvoir les industries culturelles des Îles Fidji, de
Samoa et des Îles Salomon ;
- Un accès plus facile au marché national et international pour les producteurs culturels du
Pacifique.
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Budget total : 625,677.15 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 495,000.00 EUR
(79.11%)
Lieu de l’action : Fidji, Samoa,
Iles Salomon
........................................
Contact
Elise Huffer
SPC Headquarters
BP D5
98848 Nouméa,
Nouvelle-Calédonie
Tel: +679 3379387
[email protected]
http://www.spc.int/
Les activités du projet
- Des ateliers nationaux rassemblant des groupes cibles afin de mettre en place une stratégie de développement et un cadre réglementaire spécifique aux pays concernés ;
- Des ateliers de renforcement des capacités pour les associations et réseaux de chaque
pays concerné ;
- Une campagne de sensibilisation sur la gestion des droits d’auteur et un atelier pratique
dans chaque pays concerné ;
- Une assistance nationale à l’industrie et aux sous-secteurs par le biais de consultants
locaux ;
- L’élaboration de lignes directrices pour les normes de l’industrie, d’outils pour le développement culturel des entreprises (dont un DVD) et de modèles de contrats ;
- Un atelier de formation pour les entrepreneurs, destiné aux producteurs des trois pays
concernés ;
- Des événements liés à la promotion des échanges commerciaux pour les producteurs
culturels ;
- Un tour d’horizon des besoins en ressources humaines pour les industries culturelles des
trois pays concernés.
La durabilité de l’action
Le projet, soutenu par la Stratégie culturelle régionale : Investir dans les cultures océaniennes 2010-2020, se concentre sur la mise en place de cadres d’action et de stratégies
visant à promouvoir les industries culturelles des Îles Fidji, de Samoa et des Îles Salomon.
Ces cadres nationaux apporteront leur soutien et fourniront des informations aux initiatives existantes. Ils permettront également au pays de cibler les priorités spécifiques aux
industries de façon constructive et consultative. L’impact escompté est le suivant : que
des cadres d’action complets puissent promouvoir une approche pan-gouvernementale,
identifier des outils de soutien, répartir des responsabilités et définir des partenariats public/
privé pour une amélioration des industries culturelles des trois pays concernés sur le court,
moyen et long terme.
Une évaluation externe et une documentation du processus permettront de faire état des
leçons tirées et des résultats de l’Action et, par là même, d’en faire bénéficier les autres pays
insulaires du Pacifique.
Certaines activités donneront naissance à un régime réglementaire pour la protection et la
promotion des industries culturelles, et le renforcement d’initiatives existantes en fera partie
intégrante. Les leçons tirées de ces expériences serviront d’exemple pour Samoa et les Îles
Salomon en particulier, qui ne disposent pas de règlementation de promotion telle que l’étiquetage géographique de produits, mais qui disposent bel et bien d’ébauches de politiques
(Samoa) et de lois (Îles Salomon) pour la protection du savoir traditionnel.
La plupart des producteurs culturels gèrent actuellement de petites ou microentreprises
sociales/familiales ou sont actifs dans l’économie informelle. L’Action aidera à ramener les
travailleurs des industries culturelles sur le marché de l’emploi formel et permettra de créer
des bases de données plus précises pour le recensement des travailleurs de cette industrie. Une méthode de mesure améliorée sera mise en place avec les instituts nationaux de
statistique dans les trois pays concernés par le projet. L’Action entrainera une croissance
culturelle globale, que ce soit pour la production et la consommation, et pourrait également
entrainer une croissance des industries connexes (le tourisme, par exemple) ainsi que le
développement de petites entreprises.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
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Durée : 30 mois
8/01/2014 - 7/07/2016
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Réglementation et Formation
Discipline
Multidisciplinaire
Chef de file
Centre for Cultural and African
Studies (CeCASt),
Ghana - Kwame Nkrumah
University of Science
& Technology, Ghana
Partenaires
Sierra Leone Film Industry,
Labour & Marketing Guild
(SLFILMG), Sierra Leone
National Centre for Arts and
Culture (NCAC), Gambie
National Association of Nigerian
Theatre Arts Practitioners
(NANTAP), Nigéria
........................................
Durée : 36 mois
8/02/2014 - 7/02/2017
Budget total : 623,110.88 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 498,488.70 EUR (80%)
Lieu de l’action : Ghana, Sierra
Leone, Gambie, Nigéria
FACILITATING THE DEVELOPMENT
AND GROWTH OF THE CULTURE & ARTS SECTOR UNDER
THE EU-ECOWAS ECONOMIC PARTNERSHIP AGREEMENT
BY CAPACITY-BUILDING, RESEARCH, NETWORKING
AND EXCHANGES
© DR
Contrat FED/2013/330220
........................................
Favoriser le développement et la croissance du secteur de la culture et des arts
dans le cadre des Accords de partenariat économique UE-CEDEAO par le biais
du renforcement des compétences, de la recherche, de la mise en réseau et des
échanges.
Les Accords de partenariat économique (APE) entre l’UE et le groupe d’Etats d’Afrique,
Caraïbes et Pacifique (ACP) visent à soutenir le commerce entre ces régions, et par le biais
du développement de ce commerce, une croissance durable et une réduction de la pauvreté. Il y a un énorme potentiel de coopération commerciale et d’échanges culturels entre
l’UE et les pays de la CEDEAO qu’il sera utile de mettre en pratique. L’inclusion du secteur
culturel dans les APE aidera les pays de la CEDEAO et l’UE à améliorer leur coopération
économique et culturelle. La coopération culturelle entre ces régions dans le cadre des APE
sera une incitation à la diversité culturelle et aux échanges.
Le secteur culturel dans la région CEDEAO est confronté à de nombreux défis qui empêchent
son développement et sa croissance. Parmi eux : l’absence de politiques adéquates, les
faibles capacités des intermédiaires du secteur de la culture et des arts à influencer les
politiques et règlementations qui soutiendront le développement et la croissance du secteur. Les régimes gouvernant la propriété intellectuelle dans de nombreux pays de la région
sont également faibles et les œuvres de la plupart des artistes ne sont pas protégées. De
surcroît, les artistes rencontrent des difficultés d’accès aux financements, car le secteur est
perçu comme un secteur à risque.
L’action vise à faciliter le développement du secteur dans le cadre des APE afin d’améliorer
sa participation à la croissance et la compétitivité, de partager les expériences et les bonnes
pratiques avec les entrepreneurs culturels et les artistes, et de développer leur capacité
d‘influence dans les négociations commerciales actuelles et futures en soutenant la croissance du secteur de la culture et des arts dans la sous-région CEDEAO. Des opportunités
de partenariat économique entre la CEDEAO et l’UE seront à explorer dans le cadre des
négociations en cours pour faciliter et assurer la présence des services artistiques et culturels dans les accords commerciaux entre les deux régions à l’avenir.
L’action se servira des APE pour enrichir l’environnement politique du secteur dans la région
CEDEAO et stimuler le développement et la compétitivité du secteur ; profiter des APE et
d’autres négociations commerciales pour intégrer les besoins et les intérêts du secteur de la
culture et des arts dans les négociations et accords commerciaux afin de faciliter le soutien
des acteurs clés, des gouvernements et des autorités régionales en faveur de la croissance
et du développement du secteur. Les activités seront mises en place par le bénéficiaire et
ses partenaires dans chacun des pays de l’action, en raison de leurs compétences pertinentes et leur expérience spécifique.
Les bénéficiaires du projet
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
Les cibles du projet sont : les Ministères de la culture, les Ministères du commerce et de
l’industrie, la Fédération des chambres de commerce et de l’industrie de l’Afrique de l’Ouest
(FCCIAO), les Agences de promotion des exportations, des organisations de la société civile
impliquées dans la culture, la jeunesse et l’égalité hommes femmes, les élus des parlements, les délégations de l’UE et la commission CEDEAO. Les bénéficiaires finals sont plus
de 500 artistes et opérateurs culturels (y compris des techniciens, des gestionnaires et des
professionnels de la production, de la promotion et de la distribution) et des entrepreneurs
de la région.
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Les résultats attendus
- Des échanges et une coopération renforcés entre les entrepreneurs culturels et les artistes
de l’Afrique de l’Ouest et de l’Europe pour stimuler le commerce de biens et services
culturels ;
- La culture s’intègre dans le processus d’intégration régionale. La coopération culturelle
entre les pays de la région est encouragée ;
- Une meilleure prise de conscience de la part des acteurs culturels de l’importance économique des industries culturelles dans la région CEDEAO ;
- Les acteurs culturels sont mieux équipés pour faire du lobbying en faveur de la mise en
place des recommandations au niveau national et régional.
Les activités du projet
- Une étude des industries culturelles dans la région CEDEAO pour identifier les domaines
de coopération avec l’UE dans le cadre des APE ;
- Une réunion B2B / séminaire pour disséminer les recommandations de l’étude, développer un plan d’action, mettre en réseau, et signer des accords de collaboration entre
artistes ;
- Une formation des intermédiaires culturels pour renforcer leurs connaissances des APE,
de l’OMC, du SLEC (Schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO) et d’autres
accords commerciaux afin d’améliorer leurs capacités de plaidoyer pour l’intégration des
recommandations de l’étude dans les processus de négociation commerciale.
La durabilité de l’action
L’étude améliorera les compétences de lobbyiste des intermédiaires du secteur de la culture
et les arts de l’Afrique de l’Ouest de plaidoyer auprès des gouvernements et de la commission CEDEAO pour la mise en place des recommandations et des plans d’action pour
l’introduction de réformes politique, réglementaires et institutionnelles dans le secteur de
la culture et des arts dans le cadre des APE. La réunion sera également l’occasion pour
les intermédiaires culturels et d’autres acteurs de la région de développer une expérience
dans l’organisation de réunions B2B et d’aider les artistes de toute la région à se mettre en
réseau avec d’autres régions du monde en vue de collaborations artistiques. La formation
pour renforcer les capacités de lobbying améliorera les compétences et les capacités des
intermédiaires culturels. Cela mènera à la création d’emplois pour les artistes et les entreprises culturelles de la région CEDEAO.
La mise en place du plan d’action élaboré permettra aux gouvernements d’incorporer les
recommandations dans les négociations APE. Cela mènera à l’introduction de réformes
politiques et à de nouvelles réglementations qui soutiendront la croissance et le développement du secteur culturel régional, sa contribution au développement durable, ainsi que la
réduction de la pauvreté, entraînant la création d’emploi dans le secteur culturel. En outre,
la réunion B2B favorisera la collaboration entre les artistes de la région et leurs homologues
européens.
De manière transversale, l’Action examinera les options propres à l’utilisation de la culture
et des arts dans l’émancipation des femmes dans le cadre des Accords de partenariat
économique.
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La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
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Contact
Anthony Aidoo
College of Art and Social
Sciences, Kwame Nkrumah
University of Science
and Technology
Kumasi, Ghana
Tél. : +233 322 296 927
[email protected]
cecast-knust.com
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Création / Production
Discipline
Arts de la scène
Chef de file
Tringa Musiques et
Développement, Sénégal
Partenaires
Amicale des artistes
pour le progrès, Bénin
Irondel, Cameroun
........................................
Durée : 36 mois
01/01/2013 - 31/12/2015
Budget total : 598,321.23 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 478,656.43 EUR (80%)
Lieu de l’action : Sénégal, Bénin,
Cameroun, France
AFRICA FÊTE,
FESTIVAL ITINÉRANT
© DR
Contrat FED/2012/291854
........................................
Organisation de concerts et résidences artistiques au Sénégal, au Bénin,
au Cameroun et en France
Africa fête, festival dédié aux musiques africaines, est né en 1978 en France avant de s’exporter en 1993 au Sénégal, après un passage par les Etats-Unis, par l’entremise de son fondateur, acteur culturel et militant Mamadou Konté. La première édition officielle du festival au
Sénégal a été lancée en 2001 à Dakar, puis dans d’autres régions du pays. Le festival produit
chaque année de jeunes talents venus de différentes régions d’Afrique, qui partagent la scène
avec des têtes d’affiches célèbres comme Manu Dibango, Salif Keïta, Viviane Ndour, Ismaël
Lô,… Aujourd’hui, le festival est confronté à plusieurs défis. En effet, si l’Afrique est réputée
pour son offre musicale diversifiée qui représente un gisement inépuisable de talents, la pérennité des festivals de musique en Afrique est remise en question en raison de la qualité technique des prestations, des conditions d’accès à ces manifestations mais aussi des difficultés
financières rencontrées par leurs organisateurs, autant d’handicaps qui éloignent le public
de ces événements. Plus particulièrement, le Cameroun, le Bénin et le Sénégal souffrent de
l’absence d’infrastructures et de matériels hors des capitales. Cette situation pénalise les
artistes dont la mobilité est déjà freinée par de nombreux facteurs (coûts onéreux des transports aériens intra-Afrique, lourdeurs administratives - visas, autorisation de sortie…). Partant
de ce constat, le Festival Africa Fête Itinérant a développé une stratégie spécifique fondée
sur la diffusion d’une offre musicale africaine diversifiée, l’amélioration de l’accessibilité des
concerts aux populations défavorisées, la promotion de nouveaux talents africains issus de
tous les pays partenaires, l’intensification des échanges entre artistes et la pérennisation de la
manifestation elle-même. Le festival donne lieu à des concerts publics dans plusieurs localités
au Sénégal, au Bénin, au Cameroun et en France. Par ailleurs, des partenariats sont renforcés
entre Tringa Musiques et Développement et des institutions publiques et privées des pays
ACP pendant la mise en œuvre du projet. De plus, l’égalité des genres est encouragée par la
programmation d’artistes féminins mais aussi par la mise en place d’étroites collaborations
avec les acteurs culturels féminins basés dans les pays partenaires.
Les bénéficiaires du projet
Les artistes du secteur musical sénégalais, béninois, camerounais et africain en général ;
les acteurs culturels ; les lieux de diffusion impliqués ; les secteurs du tourisme et de l’audiovisuel ; les populations des centres urbains et banlieues ; la jeunesse ; les mélomanes.
Les activités du projet
- La production, la promotion et l’organisation des concerts du Festival Africa Fête au
Sénégal (Dakar, Louga, Saint Louis, Kaolack, Ziguinchor), au Cameroun (Yaoundé), au
Bénin (Cotonou) et en France (Marseille) répartis sur trois années et pendant lesquels plus
de 60 groupes sont programmés ;
- L’organisation des résidences de création dans les trois pays africains partenaires ;
- L’organisation de rencontres entre acteurs de la culture et médias en marge des concerts ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- Les activités de communication, visibilité et d’évaluation de l’ensemble de l’action.
Financé par
l’Union européenne
49
Les résultats attendus
- Le festival Africa fête est itinérant ;
- Les échanges et synergies se font entre artistes intra-ACP pendant les résidences artistiques et de création ;
- Un large public est présent aux concerts et la programmation est diversifiée ;
- La circulation d’artistes et opérateurs culturels africains en Afrique et en Europe est favorisée;
- Les partenariats sont renforcés avec les institutions publiques et privées, les médias et les
entreprises privées ;
- Les rencontres et échanges entre les acteurs de la culture et les médias sont accrus ;
- Les capacités des acteurs culturels sont renforcées.
La durabilité de l’action
Grâce à sa popularité, Africa Fête est un événement touristique attendu par la population
locale et les voyageurs amateurs de musiques africaines. En ce sens, l’action contribue au
développement du secteur de l’hôtellerie, de la restauration et de l’économie informelle.
La présence de milliers de personnes occasionnée par le Festival Africa Fête Itinérant au
cours de ses précédentes éditions prouve l’intérêt de la population pour les événements
culturels. En multipliant ces manifestations et en mettant l’accent sur la qualité des représentations, le public est de plus en plus sensibilisé à la culture et participe ainsi au développement du secteur (achat d’albums favorisant la lutte contre la piraterie, participation
financière aux concerts, etc.). Le Festival offre également l’occasion de sensibiliser la population à certains enjeux sociétaux comme l’éducation, la lutte contre le sida, la corruption,
l’enregistrement des naissances, la prévention du paludisme, etc.
Le Festival est en synergie avec les politiques culturelles mises en œuvre dans les pays
partenaires et qui accompagnent le développement de ce secteur : loi contre la piraterie,
formations aux métiers du spectacle, appui aux festivals, répertoire des structures culturelles, statut de l’artiste, protection sociale des acteurs culturels, licence d’entrepreneurs
du spectacle, etc. En impliquant les pouvoirs publics dans la mise en œuvre de l’action, le
partenariat public/privé se renforce, ce qui participe à long terme au développement culturel
de ces pays, et les pouvoirs publics sont incités à amorcer ou renforcer les procédures de
structuration du secteur musical et culturel.
Les lieux de diffusion étatiques où se déroulent une partie des manifestations sont des
services décentralisés de l’Etat. Grâce au Festival Africa Fête Itinérant, le personnel local
(agents administratifs, techniciens, chargés de communication, artistes locaux, etc.) profite
aux manifestations et renforce leurs capacités. Ces structures institutionnelles élargissent
également leur réseau et leur notoriété, ce qui permet aux résultats de l’action de perdurer.
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Contact
Rokhaya Daba Sarr
Tringa Musiques et
Développement
Villa 137, Patte d’Oie Builders,
Cité d’impôt et domaines
BP 22161Dakar – Ponty, Sénégal
Tél :+221 33 855 44 50
+221 77 551 48 10
[email protected]
www.africafete.com
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
Grant FED/2012/291930
........................................
Secteur
Production cinématographique
Chef de file
Goï Goï, Tchad
Partenaires
Pili Films, France
Abissia Productions,
Burkina Faso
Waza Images, Cameroun
........................................
Durée : 24 mois
13/07/2012 - 12/07/2014
Budget total : 2,742,093.86 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 300,000.00 EUR
(10,94%)
Lieu de l’action : Tchad,
Cameroun, France
GRIGRIS
© Pili Films / Frank Verdier
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Production d’un long métrage de fiction au Tchad
Grigris est le cinquième projet de long métrage du réalisateur tchadien Mahamat Saleh
Haroun dont l’œuvre s’ancre, avec poésie ou dureté, dans la réalité de son pays d’origine.
Son dernier film, Un homme qui crie n’est pas un ours qui danse, soutenu dans le cadre
d’ACPFilms (9ème FED) et récompensé au Festival de Cannes en 2011 par le Prix du Jury,
et a fortement contribué à la prise de conscience du gouvernement tchadien, qui soutient
ce projet, de l’importance de la culture en général et du cinéma en particulier pour l’image
du pays. Ce projet a donc pour objectifs la production au Tchad de films reconnus sur le
marché international, de contribuer à une meilleure circulation des films africains en Afrique
et de consolider la volonté du gouvernement tchadien de créer une industrie locale du
cinéma. En renforçant les capacités des acteurs, opérateurs et entrepreneurs culturels des
Etats ACP, l’Action contribue au renforcement de la professionnalisation des métiers du
cinéma. Enfin la production de Grigris, en renouvelant les partenariats mis en place pendant
la production du précédent long métrage du cinéaste, encourage la coopération Nord-Sud
et Sud-Sud ainsi que le transfert de compétences intra ACP.
Synopsis
Alors que sa jambe paralysée devrait l’exclure de tout, Grigris, 25 ans, photographe et tailleur, se rêve en danseur. Lorsque son oncle tombe gravement malade, il décide, pour payer
ses soins, de travailler pour des trafiquants d’essence. Le personnage principal du film a été
inspiré au réalisateur par un jeune danseur piqué par erreur au nerf sciatique dans l’enfance
et rencontré au Burkina Faso. Ce jeune, comme son personnage, loin d’être désespéré par
son environnement quotidien, se bat pour élargir son horizon sans craindre de se mettre en
danger.
Les bénéficiaires du projet
Les techniciens professionnels et les stagiaires débutants, les comédiens professionnels et
non professionnels, les figurants, les handicapés, les musiciens, le chorégraphe et les danseurs, les photographes, les sociétés de production partenaires ; les fournisseurs, hôteliers,
artisans, association de cantinières et commerçants locaux ; le distributeur tchadien et les
distributeurs originaires des pays partenaires.
Les activités du projet
- Les activités de préparation et de pré-production (bouclage du financement et contractualisation, mise en place d’un plan de trésorerie ; recrutement des techniciens, casting
des comédiens ; repérages et négociation des autorisations de tournage ; organisation
de la logistique; répétition des comédiens, formation des jeunes techniciens, établissement du plan de travail ; négociation et réservation du matériel de tournage, des prestations de laboratoires, des assurances ; négociation et organisation de l’acheminement du
matériel et des personnes) ;
- Le tournage et la postproduction (avec création d’une musique originale) ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- Les sorties et le suivi des ventes internationales.
Financé par
l’Union européenne
51
Contact
Florence Stern
Pili films
79 passage du Monténégro
75 019 Paris, France
Tél : +33 1 42 64 57 90
Email : [email protected]
www.pilifilms.fr
Les résultats attendus
- Le renforcement des capacités des techniciens et comédiens tchadiens, burkinabés,
camerounais : au total, 60 personnes dont 3 jeunes techniciens tchadiens et 5 comédiens africains découverts pendant la mise en œuvre de l’Action seront formés ;
- L’accès à l’emploi pour ces techniciens et comédiens, et notamment pour les membres
de l’équipe tchadienne précédemment formée, contribuant ainsi à structurer l’industrie
cinématographique locale grâce à une régularité de production ; l’accès à l’emploi pour
les figurants des campagnes leur permettant de s’ouvrir sur le monde et sur le cinéma ;
- La production d’un film au standard international (d’un point de vue technique et artistique) suscitant l’intérêt des jeunes réalisateurs ACP et du marché local et international
pour les films africains de qualité ;
- La valorisation de la diversité des talents artistiques africains et du handicap en donnant
son premier rôle au cinéma à un jeune danseur burkinabé handicapé ;
- La consolidation des relations, déjà entamées sur les précédents films du réalisateur, de
partenariats et d’échanges avec d’autres sociétés de production en Afrique ;
- La contribution au développement économique local dans le secteur du cinéma et les
secteurs annexes ;
- La contribution à une plus grande circulation/distribution des films africains en Afrique
en favorisant la (ré)ouverture de lieux de projections sur grand écran et la recherche de
moyens parallèles de diffusion (projection itinérante en numérique, commercialisation de
VCD) ;
- Le renforcement de la volonté d’engagement du gouvernement tchadien pour créer une
industrie cinématographique et audiovisuelle locale dynamique.
La durabilité de l’action
La formation et l’embauche de techniciens ACP, de figurants tchadiens, l’amélioration des
capacités techniques de production des structures africaines partenaires et de leur capacité
de gestion de leur équipe, d’un budget et des contraintes liées à la production d’un film,
participent à la professionnalisation du secteur au niveau local.
Pendant sa diffusion, le projet va favoriser la mise en place d’un réseau des distributeurs/
exploitants en Afrique avec des prévisions élevées d’entrées en salles, de diffusion VCD/
DVD et de ventes internationales (dans 30 pays hors Afrique). Les jeunes tchadiens vont
également s’approprier le film grâce à sa diffusion dans les collèges, lycées et à l’université
de N’djaména.
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La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© Pili Films / Frank Verdier
© Pili Films / Frank Verdier
© Pili Films / Frank Verdier
Fiche technique
Réalisateur :
Mahamat Saleh Haroun
Scénario : Mahamat
Saleh Haroun
Chef opérateur : Antoine Heberlé
Casting : Souleymane Deme,
Anaïs Monory, Cyril Guei,
Marius Yelolo
Durée : 1h41 min
Langue : français et arabe
tchadien
Sélections : compétition officielle
au Festival de Cannes 2013,
20 festivals, 4 prix.
........................................
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Distribution audiovisuelle
Chef de file
Women Filmmakers of
Zimbabwe, Zimbabwe
Partenaires
FilmGramm Foundation, Pologne
First Wave Pictures, Malawi
........................................
Durée : 36 mois
16/01/2014 - 15/01/2017
Budget total : 626,306.79 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 499,646.00 EUR
(79.78%)
Lieu de l’action : Zimbabwe,
Malawi, Kenya, Somalie
INTERNATIONAL
IMAGES FILM FESTIVAL FOR WOMEN
(IIFF) 2013-2015
© DR
Contrat FED/2013/328431
........................................
Le Zimbabwe est un pays ne disposant ni d’institut compétitif pour la formation au cinéma
ni de politique culturelle prenant en compte les besoins de l’industrie cinématographique. La
situation est plus ou moins la même dans les pays partenaires de l’Action, à savoir le Malawi,
le Kenya et la Somalie. Ce manque de formation s’accompagne d’autres problèmes tels
que l’absence de films mettant en scène des modèles positifs de femmes engagées dans
la vie privée et publique, le sexisme dans le cinéma (qu’il soit produit localement ou importé)
et l’hégémonie des films hollywoodiens dans les salles de cinéma ou télévisions locales. Ce
dernier point a comme conséquence de faire du cinéma américain une référence pour de
nombreux jeunes africains à l’heure actuelle.
Le Festival du Film International d’Images pour les Femmes (IIFF) du Zimbabwe est une
plateforme de distribution et de réseautage pour les réalisatrices et réalisateurs du monde
entier sensibles à la cause féminine. Il permet de présenter des biens culturels qui remettent
en question les coutumes et croyances culturelles concernant les femmes et les problèmes
sociaux ainsi que les difficultés auxquelles sont confrontées les industries culturelles. Dans
le même temps, le Festival montre des films de qualité venant du monde entier et permettant aux cinéastes présents d’améliorer leurs compétences tout en nourrissant leur créativité. Vu l’impact considérable de cet événement sur les communautés locales, le festival
élargira sa portée à l’échelle nationale et internationale. L‘objectif est de toucher d’autres
communautés de femmes au Malawi, au Kenya et en Ethiopie.
Le projet permettra d’augmenter les activités génératrices de revenus pour les femmes
dans le secteur du cinéma, que ce soit à l’échelon local ou africain. Il permettra également
de présenter aux communautés locales des films internationaux qui promeuvent non seulement l’égalité homme-femme mais aussi d’autres valeurs démocratiques.
Les bénéficiaires du projet
Des communautés de femmes, hommes et jeunes au Zimbabwe, au Kenya et en Somalie.
Les activités du projet
- Festival principal IIFF à Harare : projection de 180 films liés aux questions de genre et
promotion des principes démocratiques ; organisation de débats et récompense IIFF
(“IIFF Award”) ;
- Mini festivals IIFF à Bulawayo, Binga, Gwanda ;
- Projections IIFF à Chimanimani dans le cadre du festival des arts de Chimanimani ;
- Mini festivals internationaux IIFF dans trois régions du Malawi, une région du Kenya et une
région de Somalie ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- Présence dans les écoles, les établissements d’enseignement supérieur et auprès des
communautés se situant autour de Harare ;
- Organisation d’ateliers.
Financé par
l’Union européenne
53
Les résultats attendus
- 504 séances de films qui promeuvent l’égalité homme-femme et la tolérance seront proposées au public et aux communautés des quatre pays concernés et seront suivies de
débats ciblés ;
- 30 000 personnes pourront chaque année mieux identifier les cas de discrimination liée
au sexe et seront plus à même de s’intéresser aux questions de genre ;
- 210 emplois rémunérés sur une période de trois ans ;
- 144 expositions organisées au sein de 9 communautés (dont Chimanimani) sur 3 ans,
suivies de débats ;
- Une sensibilité accrue aux questions de genre parmi les populations ciblées ;
- L’établissement de nouveaux partenariats ;
- Une amélioration du travail collectif ;
- Pas moins de 180 films internationaux choisis et présentés aux cinéastes locaux ;
- Une évaluation positive des projections et du festival dans son ensemble par un petit
groupe de cinéastes locaux ;
- La création d’ateliers de formation réalisés par des des cinéastes ;
- De meilleures compétences cinématographiques pour les participants aux ateliers.
La durabilité de l’action
Se concentrer sur la formation a permis d’amorcer une tendance qui évitera toute pénurie
de personnel qualifié dans un avenir proche, que ce soit pour les femmes cinéastes du
Zimbabwe (WFZO) ou pour les partenaires. Le but de l’IIFF est par ailleurs de permettre aux
partenaires d’organiser leurs propres festivals à plus long terme. D’anciens participants aux
programmes de formation courte du WFZO ou à d’autres activités ont pu, par exemple,
mettre sur pied leur propre société de production ou leur propre organisation artistique ou
ont pu prétendre à des formations continues dans l’enseignement supérieur à l’étranger.
Les femmes, qui n’ont que rarement voix au chapitre, sont au cœur de l’IIFF et se chargent
de l’organisation du festival. Ainsi, l’IIFF est un espace créé pour et par les femmes, au
sein même d’un secteur traditionnellement masculin. Ce festival s’adresse aux femmes de
tous les secteurs, même handicapées, grâce à la projection de films se penchant sur les
questions liées à leur condition. L’IIFF prend un compte un quota masculin de 33 % pour
ses activités.
Le WFOZ, qui fait partie du réseau UNWOMEN et du forum sur le genre du Ministère des
affaires féminines, profite de l’IIFF pour mettre sur pied un festival de cinéma international
qui se concentre sur l’égalité, la tolérance et le professionnalisme. Ainsi, les populations
du Zimbabwe qui ne s’intéressent que peu au cinéma (le Zimbabwe étant un pays où la
culture en général et le cinéma en particulier ont souvent joué un rôle de propagande) sont
sensibilisées au septième art et à ses liens avec les autres arts, l’objectif principal restant
que cette approche entraine un changement dans le comportement et la mentalité des
populations ciblées.
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responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
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Contact
Yvonne Jila
Women Filmmakers of
Zimbabwe
Box BW 1550 Harare,
Zimbabwe
Tél : (+263) 4 862355
(+263) 775 553 273
[email protected]
www.icapatrust.org/iiff.html
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Formation au cinéma et
audiovisuel
Chef de file
Kilimanjaro Film Institute,
Tanzanie
Partenaires
The Zambian Film Institute for
Creative Arts LTD, Zambie
Stichting Butterfly Works,
Pays-Bas
........................................
Durée : 30 mois
15/01/2014 – 14/07/2016
Budget total : 608,483.32 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 486,786.65 EUR (80%)
Lieu de l’action : Zambie,
Tanzanie
INTERNATIONALISING
KILIMANJARO FILM INSTITUTE
© DR
Contrat FED/2013/328429
........................................
Le manque d’opportunités de formation et d’emploi, la violence domestique et la pauvreté
des jeunes sont des problèmes réels en Zambie. Le secteur local de la création est caractérisé par une industrie du cinéma sous-développée. La quantité et la qualité des productions
sont très faibles en raison d’un nombre insuffisant de professionnels dans le secteur. Par
ailleurs, le pays est confronté à un manque de centres de formation et d’éducation, souligné
dans le rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement
‘Strengthening the Creative Industries for Development in Zambia’. Le projet contribuera au
développement du secteur audiovisuel en formant de jeunes talents à la réalisation cinématographique en tant que compétence professionnelle et outil d’expression culturelle.
L’objectif principal du projet est la mise en place d’un institut de formation à l’audiovisuel en
Zambie, basé sur le succès du Kilimanjaro Film Institute en Tanzanie (85% des promotions
d’étudiants ont trouvé un emploi dans l’industrie audiovisuelle). Le fil conducteur est l’internationalisation du Kilimanjaro Film Institute par l’exportation de son modèle pédagogique
(cursus, formation des formateurs, production cinéma pour des clients payants, etc.).
Le Zambian Film Institute cible principalement les jeunes entre dix-huit et vingt-quatre ans
issus de milieux difficiles et qui manquent de moyens pour développer leurs talents. Ils
recevront une formation au cinéma et aux techniques de production audiovisuelle. Cela leur
permettra d’utiliser leurs connaissances et leurs compétences dans le but de raconter des
histoires créatives et indépendantes . De surcroît, les formateurs et les étudiants de l’institut
développeront et produiront de nouveaux programmes TV qui donneront la parole aux gens
ordinaires des pays en voie de développement.
Les bénéficiaires du projet
Les secteurs de l’audiovisuel, de la création, de la culture et du cinéma en Zambie.
Les groupes cibles de l’Action sont les jeunes des milieux difficiles. Une large part de ce
groupe est constituée de jeunes issus des minorités et des peuples indigènes. Ce projet
donne une importance particulière à l’égalité des chances, non seulement parmi les étudiants sélectionnés, mais également pour le choix des formateurs.
Les résultats attendus
- Des emplois pour les jeunes issus des milieux difficiles ;
- Une industrie du cinéma et de l’audiovisuel qui crée des programmes de meilleure qualité ;
- Plus de programmation créative et culturelle à la télévision ;
- Un réseau international de cinéastes ;
- Plus de professionnels qui travaillent dans le secteur.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
55
Les activités du projet
- L’étude du marché audiovisuel en Zambie et la recherche d’organisations qui travaillent
avec les jeunes des milieux difficiles. Développement d’un business plan ;
- L’élaboration d’un guide décrivant en détail les méthodologies pour l’installation d’un institut de formation audiovisuelle dans un nouveau pays ;
- La formation du personnel ;
- La mise en place d’un institut audiovisuel en Zambie ;
- La mise à disposition d’une assistance technique et créative destinée aux formateurs ;
- La levée de fonds pour des projets particuliers ;
- Le recrutement et l’inscription des étudiants ;
- La production de contenu par les étudiants (avec un accompagnement professionnel).
La durabilité de l’action
La pérennité est au cœur de l’Action. L’objectif du projet est en effet de développer l’industrie de la télévision et de la vidéo grâce à la formation de jeune zambiens dans le cinéma
de création, plus particulièrement dans la production de documentaires et le renforcement
des capacités de narration. Différentes activités du projet se focalisent sur la durabilité,
non seulement par le renforcement des compétences des professionnels travaillant dans
les secteurs TV et vidéo, mais aussi par l’amélioration de la qualité et de la quantité des
documentaires produits localement. Cela engendrera plus de commandes, de plateformes
et de professionnels travaillant dans ce secteur et formant des jeunes personnes à devenir
des cinéastes autonomes.
Il est prévu que le Zambian Film Training Institute devienne indépendant financièrement
dans les deux ans qui suivront son ouverture (grâce à une mise en place de la promotion
et de la vente de productions cinéma et TV), et soit en mesure de former un flux constant
d’étudiants sans avoir recours à un financement externe. Ce nouvel institut de formation
cinéma et télévision produira une série de renommée internationale (Tazama). Cette émission générera des revenus de la part de la chaîne de télévision qui la diffusera et de la part
des annonceurs et des partenaires commerciaux. Le nouvel institut de cinéma et de télévision produira également des films et des émissions de télévision sur commande. Le Kilimanjaro Film Institute en Tanzanie, un modèle pour le Zambian Film Institute, est devenu un
institut économiquement stable, capable de générer suffisamment de fonds pour accomplir
sa mission : la formation de jeunes à la production d’un contenu audiovisuel local, attractif
et de haute qualité. En parallèle, il forme des jeunes issus de milieux défavorisés en leur
offrant la possibilité de trouver un emploi dans l’industrie audiovisuelle. Le KFI veillera à la
modélisation du nouvel institut de formation à Lusaka en se basant sur son propre succès
afin qu’il devienne une structure viable.
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Contact
Samuel Obae
Kilimanjaro Film Institute
P.O. Box 1232,
Arusha, Tanzanie
Tél : +255 786 087 685
+255 764 263430
[email protected]
kilimanjarofilm.org
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Production cinématographique
Chef de file
Big World Cinema, Afrique du
Sud
Partenaires
Awali Entertainment Ltd, Kenya
Mandra Films SARL, France
........................................
Durée : 12 mois
01/08/2014 – 31/07/2015
Budget total : 1,349,771.00 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 495,000.00 EUR
(36.67%)
Lieu de l’action : Kenya
JAMBULA TREE
© DR
Contrat FED/2013/328400
........................................
Production d’un long métrage de fiction au Kenya
L’objectif de ce projet est de produire une œuvre cinématographique de grande qualité, qui
raconte l’histoire d’un amour difficile entre deux jeunes femmes, mais aussi de profiter du
processus de production, de la préparation à la distribution, pour encourager le débat public
et renforcer les réseaux qui promeuvent l’égalité homme femme, les droits sexuels et ceux
des minorités. Un processus consultatif des organisations de défense des droits humains,
des organisations lesbiennes, gays, bisexuels et transgenre (LGBTI) et des distributeurs de
films sera au cœur des premières activités de recherche et d’écriture du scénario du film.
Etant donné que le Kenya est le lieu de l’action, les opérateurs sont conscients des difficultés potentielles auxquelles l’action pourra être confrontée pendant sa mise en œuvre en raison d’une homophobie généralisée et d’un climat d’intolérance envers les homosexuels. Ce
climat d’intolérance est par ailleurs légitimé par le code pénal national (selon les articles 162
à 165, les actes homosexuels sont illégaux et passibles d’une peine de prison maximale
de 14 ans). Il faut également rappeler que, de manière générale, l’environnement kenyan,
caractérisé par un manque de fonds public et une instabilité politique, n’est pas favorable
à la production cinématographique. Cette situation a conduit à la baisse progressive de
la production et, en conséquence, à une diminution de l’emploi dans le secteur. Sur cette
toile de fond, Big World Cinema a créé un consortium de partenaires expérimentés pour
produire un film qui puisse témoigner en faveur des personnes discriminées. La volonté des
partenaires du projet est d’utiliser le film comme catalyseur du débat sur les discriminations
d’ordre sexuel et de provoquer une dynamique pour un changement des mentalités et du
cadre normatif. De plus, l’Action vise à accroître les opportunités d’emploi et de formation
des équipes techniques et des stagiaires kenyans, à contribuer au développement économique du secteur culturel et à mieux faire connaître le cinéma kenyan. Un film réussi pourra
être diffusé à travers les circuits des festivals internationaux et de distribution, favorisant la
promotion du cinéma kenyan et lui donnant accès à des réseaux plus élargis de festivals,
de distribution et d’investissement.
Synopsis
Anyango et Sanyu sont amoureuses. L’une est une boursière issue des bidonvilles, l’autre est
la fille du gouverneur. La société, leurs familles et la loi sont contre les relations homosexuelles,
mais elles sont prêtes à tout risquer pour leur amour. Tourné au lac Naivasha, au nord-ouest
du Kenya, le film décrit la relation entre deux jeunes femmes en défendant l’idée que l’amour
choisit sa propre trajectoire et ne peut avoir pour limite le sexe, la religion, la tribu ou la race.
Les bénéficiaires du projet
La communauté gay et lesbienne en Afrique, les cinéastes et techniciens africains, les
publics africains.
Les résultats attendus
- La production d’une œuvre culturelle au Kenya ;
- Un moteur du développement économique du secteur culturel ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- Une augmentation de l’emploi et du nombre de personnes qualifiées dans la région ;
- Un accroissement de l’intérêt pour l’industrie de cinéma kenyan au niveau international ;
- L’instauration d’un débat public sur les questions d’égalité des sexes et les droits des
minorités.
Financé par
l’Union européenne
57
© DR
© Giovanna Badilla
Fiche technique
Réalisateur : Wanuri Kahiu
Scénario : Wanuri Kahiu
Image : à confirmer
Casting : à confirmer
Durée : 90
Langue : anglais, Swahili
........................................
Les activités du projet
Contact
Steven Markovitz
Big World Cinema
PO Box 2228,
Cape Town 8000, Afrique du Sud
Tél : +27 21 461 5962
[email protected]
Site : http://www.bigworld.co.za
La durabilité de l’action
- La production du film (préparation, tournage, montage) sera effectuée au Kenya, ainsi
que les formations des membres de l’équipe technique et des stagiaires dans tous les
services ;
- Des recherches et un processus consultatif ;
- Un plan de distribution et de marketing.
Ce projet aura un impact tant au niveau technique que sur le plan économique et social. Les
effets se traduiront directement dans la création d’une œuvre culturelle, la création d’emplois et une plus grande reconnaissance des filières de production locales. Indirectement
le film générera un débat autour de la question de la discrimination sexuelle. Sur le plan
technique, la formation des équipes permettra de développer le potentiel de l’industrie du
cinéma au Kenya. Au niveau économique, cette Action créera de l’emploi en faisant appel à
des prestataires locaux, contribuant ainsi à l’économie locale. Une fois sorti en salles, le film
attirera un public de cinéma. Une partie des recettes obtenues par la vente des billets sera
reversée à l’industrie cinématographique. Jambula Tree sera projeté à travers l’Afrique et à
l’étranger, ce qui permettra une large promotion de l’industrie cinématographique kenyane
auprès de la communauté internationale. Le résultat en sera un soutien renforcé au cinéma
et aux services de production cinématographiques africains. A terme, cette promotion
pourra générer des flux financiers vers le Kenya et attirer des productions étrangères qui
auront à disposition des services techniques compétents.
Le contenu de ce film favorisera l’entente entre des groupes minoritaires et la communauté
au sens large. La projection de ce film dans de nombreux lieux à travers le pays et le continent créera des liens de communauté et le sens d’une expérience partagée avec un public
souvent délaissé. Enfin, le contenu du film pourra remettre en cause le statut quo et encourager un débat autour des droits des minorités et des lois relatives aux comportements
homosexuels.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Production cinématographique
Chef de file
La Chauve-souris, France
Partenaires
Astou Films, Sénégal
Karonika Production, Mali
........................................
Durée : 18 mois
15/01/2014 - 14/07/2015
Budget total : 1,743,793.03 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 498,000.00 EUR
(28,56%)
Lieu de l’action : Mali, Sénégal,
France
LADJI NYÉ
© DR
Contrat FED/2013/328397
........................................
Production d’un long-métrage de fiction au Mali
Il s’agit de la première coproduction d’envergure entre le Mali, le Sénégal et la France. Tant
par son sujet, par ses préoccupations sociétales que par son mode de production, Ladji
Nyé s’inscrit dans la continuité du dernier film produit par La Chauve-Souris avec ses partenaires africains : La Pirogue, de Moussa Touré qui raconte l’histoire d’une traversée de
candidats à l’exil prêts à tout pour quitter leur pays. Le film traite d’un autre sujet d’actualité
brûlant, les narcotrafiquants, sous la forme d’un thriller politique. Mêlant documents d’archives et fiction de façon innovante, le film dénonce les effets dévastateurs du narcotrafic
dans la région, tant sur le plan des individus, que sur celui des institutions et de leur pérennité. Film contemporain, Ladji Nyé s’inscrit au cœur d’une vision historique de ces quinze
dernières années en Afrique de l’Ouest. Thriller politique documenté, le film s’adresse de
fait à tous les publics mais cible particulièrement les adolescents et les jeunes adultes, dans
une perspective de sensibilisation et de prise de conscience par l’image. Par ailleurs, l’Action vise à accroître les capacités techniques de production et de marketing des sociétés
coproductrices dans les deux pays ACP concernés. Un des objectifs du projet est, en effet,
de développer le transfert de connaissances, au niveau technique et artistique ainsi qu’au
niveau de la gestion, du porteur de projet français vers les entreprises partenaires, de façon
à leur assurer une renommée et une durabilité dans la mise en œuvre de leurs propres
actions futures.
Synopsis
Ladji Nyé raconte l’ascension fulgurante d’un jeune chômeur dans le monde des narcotrafiquants. Parvenu au sommet, mais ayant trahi ses amis et ses idéaux, profondément meurtri,
Ladji devra pourtant trouver le salut, dans une rédemption finale, inévitable et nécessaire pour
ceux qui ont encore foi en la nature humaine.
Les bénéficiaires du projet
Les professionnels du cinéma, les techniciens, les gestionnaires et les comédiens maliens
et sénégalais ; les sociétés coproductrices au Mali et Sénégal ; les sociétés de distribution ;
les institutions partenaires et les associations locales de lutte pour les droits de l’Homme.
Les résultats attendus
- Formation de comédiens maliens et sénégalais, apprentissage de nouvelles méthodes de
travail et émergence d’une nouvelle génération de comédiens ;
- Professionnalisation des techniciens maliens et sénégalais ;
- Amélioration des capacités de gestion des sociétés coproductrices ACP ;
- Notoriété du film ; présentation du film dans un festival de renommée internationale
(Venise, Cannes, Berlin) afin d’en garantir la visibilité et les meilleurs résultats possibles en
termes de ventes internationales.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
59
Programme
ACP-UE
d’appui
au secteur
culturel
ACP
SUÈDE
FINLANDE
ESTONIE
LETTONIE
DANEMARK
ROYAUME
UNI
IRLANDE
LITUANIE
PAYS-BAS
POLOGNE
ALLEMAGNE
BELGIQUE
RÉPUBLIQUE TCHÈQUE
SLOVAQUIE
AUTRICHE
FRANCE
HONGRIE
SLOVÉNIE
ROUMANIE
ITALIE
PORTUGAL
BULGARIE
ESPAGNE
GRÈCE
MALTE
CHYPRE
EUROPE
LÉGENDE
1 projet
4 projets
2 projets
5 projets
3 projets
6 projets
> 6 projets
BAHAMAS
CUBA
RÉPUBLIQUE
HAÏTI DOMINICAINE
JAMAÏQUE
BELIZE
SAINT-KITTSET NEVIS
ANTIGUA
ET BARBUDA
DOMINIQUE
ST. VINCENT ET
GRENADINES
SAINTE LUCIE
BARBADE
GRENADE
TRINITÉET-TOBAGO
GUYANE
CARAÏBES
SURINAME
MAURITANIE
CAP-VERT
MALI
NIGER
SÉNÉGAL
TCHAD
SOUDAN
GAMBIE
GUINÉE
GUINÉE
BISSAU
BURKINA
FASO
CÔTE
D’IVOIRE
SIERRA
LEONE
ÉRYTHRÉE
BÉNIN
TOGO
NIGÉRIA
GHANA
CAMEROUN
LIBÉRIA
SAO TOMÉET-PRINCIPE
DJIBOUTI
ÉTHIOPIE
RÉPUBLIQUE
CENTRAFRICAINE
GUINÉE
ÉQUATORIALE CONGO
UGANDA
RWANDA
RÉPUBLIQUE
DÉMOCRATIQUE
DU CONGO
GABON
AFRIQUE
SOMALIE
KENYA
BURUNDI
TANZANIE
SEYCHELLES
COMORES
ANGOLA
MALAWI
ZAMBIE
MOZAMBIQUE
MADAGASCAR
ZIMBABWE
NAMIBIE
ILES MAURICE
BOTSWANA
SWAZILAND
AFRIQUE
DU SUD
LESOTHO
PACIFIQUE
ILES MARSHALL
PALAU
MICRONÉSIE
NAURU
TIMOR
ORIENTAL
PAPOUASIENOUVELLEGUINÉE
ILES
SALOMON
KIRIBATI
TUVALU
VANUATU
SAMOA
FIDJI
TONGA
ILES
COOK
NIUE
61
Contact
Agathe Delcourt
La Chauve-souris
32, rue Washington
75008 Paris, France
Tél : +33 (0) 144830227
[email protected]
lachauvesouris.com
Les activités du projet
- Recherche de comédiens et mise en place d’un atelier «acting» ; organisation de séances
de répétitions en présence d’Ibrahim Koma et de la directrice de casting du film Timbuktu ;
- Sélection de techniciens français et recrutement des techniciens maliens et sénégalais ;
- Mise en place d’ateliers « image » et « son » animés par des techniciens français expérimentés ;
- Mise en place d’un atelier « production » animé par le producteur Eric Névé ;
- Mise en place d’un atelier « mise en scène et écriture » animé par le réalisateur Daouda
Coulibaly et le producteur Eric Névé ;
- Mise en place d’un atelier « Habillage, maquillage, coiffure » animé par les techniciennes
du film Mariam Coulibaly et Nadine Otsobogo ;
- Gestion des implications logistiques et administratives liées à la préparation et au tournage en collaboration avec les équipes des sociétés coproductrices ;
- Actions de communication et élaboration d’un teaser en phase de postproduction ;
- Organisation de projections en salle pour les comités de sélection des festivals et dans
tous les marchés importants ;
- Actions spécifiques sur les territoires de chaque coproducteur en fonction des réseaux
privilégiés de diffusion.
La durabilité de l’action
L’Action doit permettre d’asseoir durablement une renommée et une autonomie des sociétés de production malienne et sénégalaise. La professionnalisation de ces deux sociétés
leur permettra de jouir d’une plus grande visibilité localement et à l’international. Ayant formé
et complété des équipes techniques, les deux sociétés pourront valablement développer
des projets communs et mettront ainsi leurs compétences acquises au service des artistes
locaux, consolidant un axe de coproduction régionale entre Mali et Sénégal.
Le doublement systématique des postes techniques clé avec des techniciens et stagiaires
maliens et sénégalais va favoriser le renforcement des capacités techniques sur le plan
local. De même, donner à voir ce savoir-faire, grâce à l’exploitation commerciale et la
présentation du film en festivals, va renforcer la notoriété et la réputation des principaux
partenaires locaux et leur ouvrir d’éventuels marchés auprès de sociétés de production
internationales en recherche de lieux de tournage et de partenaires professionnels. Par
ailleurs, les nombreux comédiens et figurants employés sur le projet auront l’occasion de
renforcer leurs compétences grâce aux activités mises en œuvre pendant la préparation
du film (ateliers de formation) et le tournage. Ces acquis les aideront à être embauchés sur
les nouveaux projets des sociétés partenaires mais également sur les films et productions
audio-visuelles de jeunes cinéastes maliens ou sénégalais. Ils constitueront, au même titre
que les stagiaires et assistants recrutés, un véritable vivier artistique dans lequel réalisateurs
et producteurs pourront puiser.
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La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© chave souris
© chave souris
© chave souris
Fiche technique
Réalisateur : Daouda Coulibaly
Scénario : Daouda Coulibaly
Chef opérateur : à confirmer
Casting : Ibrahim Koma,
Mariame N’Diaye, Cyril Lecomte
Durée : environ 90 minutes
Langue : français majoritaire,
bambara
........................................
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Production cinématographique
Chef de file
Gloria Films Production, France
Partenaires
Slum Kid Films, Ethiopie
Wassakara Productions,
Côte d’Ivoire
........................................
Durée : 24 mois
18/12/2013 - 17/12/2015
Budget total : 1,250,833.45 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 495,000.00 EUR
(39,57%)
Lieu de l’action : Ethiopie
LAMB
© DR
Contrat FED/2013/328411
........................................
Production d’un long-métrage de fiction en Ethiopie
A travers la production de ce long-métrage de fiction écrit et réalisé par le cinéaste éthiopien Yared Zeleke, le projet vise à promouvoir la culture de ce pays. Alors que l’Ethiopie
est associée dans la mémoire collective à la famine qui, dans les années 80, a coûté la vie
à des millions de personnes, Lamb apporte un éclairage personnifié sur ces événements
tragiques. Tout en abordant les questions cruciales de la malnutrition, de l’exode rural et de
l’émancipation, le film met aussi en avant la beauté et l’incroyable richesse culturelle d’un
des berceaux de notre civilisation.
En raison du manque de maturité de l’industrie du cinéma en Ethiopie, l’Action vise également à renforcer les compétences de Slum Kids Films, jeune société de production basée
à Addis-Abeba, qui est à l’origine du projet. Un transfert de compétences nord-sud et sudsud sera ainsi réalisé dans le cadre du partenariat mis en place avec Gloria Films, société
de production française expérimentée, et Wassakara Production (Côte d’Ivoire), la société
de Philippe Lacôte (réalisateur de Run soutenu par le programme ACPCultures+). Ce partenariat équilibré repose sur la volonté partagée de contribuer à l’émergence de nouveaux
talents africains en produisant des films de qualité dans une économie maitrisée.
De plus, Lamb contribue fortement à la formation professionnelle des acteurs et techniciens
éthiopiens qui, en grande majorité autodidactes, ont un accès limité à des expériences
qualifiantes du fait de la pénurie de tournages et de l’absence de formations au niveau local.
Synopsis
Il s’agit d’un récit semi-autobiographique, le roman d’apprentissage d’un jeune garçon qui
se prend d’affection pour une brebis après le décès de sa mère pendant la famine qui sévît
en Ethiopie. Son père les envoie, lui et sa brebis, chez des parents éloignés, loin de sa
terre natale dévastée par la sécheresse, dans une contrée plus verte du pays. Nostalgique,
rejeté par les habitants de son nouveau village, il accumule les ennuis. Lorsque son oncle lui
ordonne d’abattre sa brebis pour la manger, le garçon est prêt à tout sacrifier pour sauver
sa seule amie.
Les bénéficiaires du projet
Le public éthiopien, africain et international ; les techniciens et acteurs éthiopiens et ivoiriens ; les industries du film et du tourisme éthiopiens ; les talents émergents et techniciens
éthiopiens.
Les résultats attendus
- Long-métrage de fiction produit et distribué en Ethiopie et dans le monde entier ;
- Promotion de l’identité et de la culture éthiopiennes au niveau national et international ;
- Développement des capacités des sociétés Slum Kids Films (Ethiopie) et Wassakara Production (Côte d’Ivoire) ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- Développement des capacités des professionnels du cinéma (techniciens et acteurs) en
Ethiopie et en Côte d’Ivoire, notamment via des ateliers de formation d’acteurs.
Financé par
l’Union européenne
63
Contact
Laurent Lavolé, Cécile Lai
Gloria Films Production
65 rue Montmartre
75002 Paris, France
Tél : +33 6 85 56 24 97
+33 1 42 21 42 11
[email protected]
[email protected]
www.gloriafilms.fr
Les activités du projet
- Production et diffusion d’un long-métrage de fiction ;
- Formation de professionnels du cinéma en Ethiopie ;
- Développement des capacités d’une société de production en Ethiopie.
La durabilité de l’action
Le développement du partenaire Slum Kid Films (Ethiopie) représente une opportunité
majeure pour la Corne de l’Afrique où très peu de sociétés de production sont en activité.
Dans le prolongement du développement de Slum Kids Films, l’Action a pour vocation de
pérenniser la formation et l’emploi des techniciens, stagiaires locaux et comédiens locaux
grâce à la production d’autres projets du même type et au développement d’autres ateliers
de formation d’acteurs.
Le film est par ailleurs appelé à circuler bien après la fin de l’Action et de sa première
présentation dans les salles de cinéma, notamment dans une perspective pédagogique.
L’expérience de Gloria Film montre que la diffusion à vocation éducative est particulièrement importante. Le film sera ainsi proposé au Ministère français de l’Education Nationale
pour son programme « Collège au Cinéma ». Ce circuit de diffusion, destiné aux élèves de
13-14 ans, permet de toucher entre 50.000 et 100.000 jeunes spectateurs dans les années
qui suivent la fin de l’Action. Par ailleurs, un travail spécifique auprès du jeune public sera
entrepris lors de la diffusion du film dans les festivals et les différents circuits de distribution
envisagés pour assurer une visibilité maximum du projet au niveau international.
WWW.ACPCULTURESPLUS.EU
© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
© DR
Fiche technique
Réalisateur : Yared Zeleke
Scénario : Yared Zeleke
Chef opérateur : Josée Deshaies
Casting : Rediate Amare - Kidist
Seyoum - Eral Tome - Soual
Tikale
Durée : 105 mn
Langue : amharique
........................................
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Promotion/diffusion
Chef de file
Porteurs d’Images, Maurice
Partenaires
FIFAI-Festival du Film d’Afrique
et des Îles, La Réunion/France
CIFF-Comores International Film
Festival, Comores
........................................
Durée : 36 mois
31/12/2013 - 30/12/2016
Budget total : 379,808.52 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 296,409.00 EUR
(78,04%)
Lieu de l’action : Maurice,
La Réunion, Comores
L’ARCHIPEL
DES CINÉMAS
© DR
Contrat FED/2013/328428
........................................
Île Courts-Festival International du Court Métrage de Maurice et Forum Film
Bazar à Maurice, à la Réunion et aux Comores
Sauf exception, les cinématographies de l’océan Indien sont aujourd’hui globalement
absentes de la carte du monde du cinéma. Pourtant, d’une île à l’autre, des initiatives telles
que celles de Porteurs d’Images sont la preuve de l’existence d’un cinéma singulier au
discours social intransigeant. Cette dynamique a d’abord pris corps dans une forme particulière : le court métrage. À Maurice, aux Comores, à Madagascar ou à la Réunion, des
œuvres émergent, pour beaucoup dans le cadre des festivals partenaires et associés de
l’Action qui se sont donnés pour priorité le développement d’un cinéma régional dans un
paysage marqué par l’absence d’infrastructures spécifiques.
Le projet vise ainsi, dans un premier temps, à pérenniser l’existence du Festival Île Courts,
manifestation conçue dès 2007 comme un outil du développement du cinéma dans l’océan
Indien. Depuis 6 ans, le festival a démontré sa capacité à assurer cette mission en travaillant
sur tous les fronts de la chaîne du film à Maurice et au-delà. Il s’attache ainsi à développer les publics, renforcer les capacités des professionnels du cinéma, produire des courts
métrages et mettre en réseau les professionnels dans le cadre d’une coopération régionale.
Depuis l’origine, le Festival porte une attention toute particulière aux publics des zones défavorisées de Maurice. L’Action prolonge cet engagement. Cette démarche rencontre celle
de l’État mauricien qui travaille à la mise en œuvre des infrastructures nécessaires à l’émergence du secteur du cinéma, source d’emplois pour le pays. En apportant un encadrement
professionnel aux créateurs du secteur, le projet renforce les conditions de développement
de la production, de la diffusion et de la distribution d’œuvres cinématographiques de création à Maurice, dans la région, comme à l’international.
Le projet a également pour objectif de régionaliser les Festivals dans l’océan Indien. Dans
les îles de l’océan Indien, des festivals de cinéma indépendants contribuent depuis plusieurs années à l’émergence d’une cinématographie originale dans la région. Le ciment
de leur action est constitué par un même engagement en faveur du développement des
publics, de la formation des professionnels, du soutien à la production cinématographique
et à la distribution des œuvres et à une grande ouverture sur le monde. Afin de jeter les
bases d’un marché commun aux cinémas de l’océan Indien, le Forum Film Bazar sera
itinérant et prendra place au sein des 3 Festivals partenaires en 2014 à Maurice, en 2015
à La Réunion et en 2016 aux Comores. Les Festivals partenaires du projet s’engagent par
ailleurs à mutualiser leur présence sur les marchés afin de croiser leurs réseaux respectifs,
de démultiplier leurs actions et de porter d’une même voix les cinémas de l’océan Indien.
Les bénéficiaires du projet
Les festivals partenaires ; les professionnels du cinéma dans la région ; les publics des pays
partenaires ; les établissements scolaires ; les ONG et la jeunesse ; les auteurs de Maurice,
des pays partenaires, de l’océan Indien et des pays ACP ; l’industrie culturelle et le secteur
du cinéma à Maurice, de l’océan Indien et des pays ACP.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
65
Les résultats attendus
- Pérennisation du Festival Île Courts et renforcement des liens avec les Festivals partenaires ;
- Fidélisation d’un public pour un cinéma de création et éducation à l’image de la jeunesse ;
- Renforcement des capacités des professionnels du cinéma dans l’océan Indien ;
- Production de biens culturels (courts métrages) mauriciens ;
- Développement d’un réseau régional de professionnels du cinéma dans les pays partenaires, contribuant à l’émergence d’un marché pour les productions cinématographiques
des pays ACP et à la mutualisation de la présence des pays partenaires sur les marchés
internationaux ;
- Visibilité accrue du Festival Île Courts, des Festivals partenaires et des films des pays
partenaires et donc des pays ACP ;
- Elaboration d’un guide des bonnes pratiques à adopter en matière de propriété intellectuelle et artistique.
Les activités du projet
- Projections des œuvres dans le cadre du festival dans différents contextes (villes/zones
géographiques défavorisées/milieu scolaire) ;
- Ateliers de formations : formation professionnelle, formation de formateurs en éducation
à l’image ;
- Soutien à la production de courts métrages mauriciens ;
- Organisation de 3 Forums Film Bazar dans les 3 festivals partenaires.
La durabilité de l’action
Le renforcement des capacités et compétences des professionnels du cinéma à Maurice
(réalisateurs, producteurs, organisateurs du Festival Île Courts, projectionnistes) va favoriser
la création d’emplois dans le secteur cinématographique.
Le projet participe en outre à la structuration et au développement des industries culturelles et créatives dans la région océan Indien, qui, à long terme, deviendront sources de
richesses pour la région ; il permet d’augmenter la rémunération en droits d’auteur des
créateurs dans la région océan Indien ; il constitue un incitant important pour la politique
publique de soutien au secteur du cinéma à Maurice, au soutien à la création artistique
et à l’amélioration du cadre réglementaire du secteur à Maurice et dans l’océan Indien ; il
favorise la coopération régionale et le renforcement des capacités au niveau institutionnel.
Par ailleurs, l’apparition sur tous les écrans de Maurice des productions de cinéma de
création diverses, notamment issues des pays ACP, devrait stimuler la circulation des biens
ACP, la diversité culturelle et le développement de pratiques culturelles pour tous les publics
et favoriser le développement d’une réflexion par les auteurs et les publics sur les propos
des films.
Enfin le réseau des Festivals de l’océan Indien a vocation à accompagner la naissance d’un
marché commun du cinéma et le développement des échanges culturels dans la région ; il
participe à la valorisation culturelle de Maurice et de la région océan Indien à l’international
; il constitue un incitant pour d’autres porteurs de projets à développer des actions dans le
domaine du cinéma et participe à la revalorisation des métiers artistiques et culturels pour
la population mauricienne.
WWW.ACPCULTURESPLUS.EU
© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
© DR
Contact
Elise Mignot
Porteurs d’Images
38 rue Dr Emile Duvivier
71 506 Beau Bassin, Maurice
Tel : +230 465 38 26
[email protected]
www.porteursdimages.org
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Diffusion
Discipline
Industries éditoriales
Chef de file
Coopération par l’Education
et la Culture (CEC), Belgique
Partenaires
Fondation Connaissance
et Liberté (Fokal), Haïti
Centre Ishyo, Rwanda
Centre Artisttik Bénin, Bénin
........................................
Durée : 36 mois
01/09/2012 - 31/08/2015
Budget total : 612,483.26 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 489,986.61 EUR (80%)
Lieu de l’action : Bénin, Haïti,
Rwanda, Belgique
LITTAFCAR
© DR
Contrat FED/2012/291838
........................................
Valorisation du patrimoine littéraire francophone d’Afrique et des Caraïbes/Mise
en réseau de quatre centres culturels
Depuis 30 ans, l’ONG Coopération par l’Education et la Culture (CEC) développe en Belgique,
en collaboration avec un large réseau d’écrivains, éditeurs, bibliothécaires, enseignants,
artistes et associations culturelles du Sud, une action de promotion et de diffusion des littératures d’Afrique et plus largement des productions artistiques contemporaines d’Afrique. Le
projet « Littafcar » porté par CEC et ses partenaires, trois centres culturels basés au Bénin,
en Haïti et au Rwanda, contribuera à promouvoir la diversité culturelle à travers une meilleure
connaissance des littératures francophones d’Afrique et des Caraïbes dans les pays ACP et
du Nord. C’est par la mise en réseau et le renforcement de ces quatre centres culturels que
cet objectif de promotion et de diffusion du livre, notamment dans des régions où l’accès au
livre est encore très limité, sera atteint. Le projet prévoit notamment : la constitution d’un fonds
spécialisé dans chacune des bibliothèques des centres, la création d’une plateforme web
permettant des actions de formation à distance, la mise en œuvre d’une politique de communication sur ce patrimoine littéraire. L’impact des technologies numériques dans la diffusion,
la promotion et l’accessibilité du livre et des littératures d’Afrique et des Caraïbes est au cœur
de ce projet. Chaque centre partenaire disposera d’une bibliothèque spécialisée et alimentera
une plateforme web commune. Le site web conçu pendant la mise en œuvre du projet a
vocation à devenir un site de référence, pour les professionnels du livre et de l’éducation mais
également pour le public au Nord comme au Sud. Par ailleurs, l’Action a une dimension pédagogique importante car elle inclut des activités de formation à l’animation des bibliothèques
et à la diffusion de leur contenu au profit des professionnels du livre et les enseignants dans
leur propre sous-région.
Les bénéficiaires du projet
Les professionnels du livre dans les pays ACP et européens et le grand public..
Les activités du projet
- Le renforcement des bibliothèques des centres partenaires ;
- La conception et l’organisation de formations à l’attention d’un public de professionnels
du livre ;
- La création d’un portail de promotion de ces littératures, animé de façon collaborative par
les quatre centres ;
- L’organisation de réunions de travail, d’échange de bonnes pratiques et de formations qui
stimulent la vie du réseau ;
- La création d’une plate-forme de formation à distance, mise en lien avec une bibliothèque
numérique d’ouvrages qui donne accès aux ouvrages phares de l’histoire de ces littératures.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
67
Avenue des Arts, 19F
1000 Bruxelles Belgique
Tél : +32 2 217 90 71
[email protected]
www.cec-ong.org
Site projet : littafcar.org
Les résultats attendus
- Chaque centre partenaire du projet est reconnu comme un centre de référence dans la
valorisation du patrimoine littéraire francophone d’Afrique et des Caraïbes.
- Les quatre partenaires animent activement un réseau transnational de promotion de ces
littératures.
- Les centres encouragent l’enseignement de ces littératures et la diffusion des œuvres
littéraires en langue française dans les pays ACP et du Nord.
La durabilité de l’action
L’appropriation locale et l’intégration des résultats du projet seront réalisés grâce à/au:
- La rédaction d’une charte de fonctionnement du réseau approuvée par tous les partenaires, incluant un engagement de chaque partenaire : à continuer de faire partie du
réseau et à poursuivre la mise en commun des ressources numériques développées par
chaque centre, lorsqu’elles contribuent à l’enrichissement du contenu du portail ;
- La mise à disposition payante d’une partie du contenu du site (notamment, les modules
de formation e-learning avec la bibliothèque numérique intégrée) permettant au réseau de
générer des recettes en fin d’action ;
- L’insertion par les quatre partenaires de la gestion courante de la bibliothèque développée
pendant le projet dans leur fonctionnement quotidien;
- La prise de contact avec les principaux éditeurs d’Afrique et des Caraïbes, ainsi qu’avec
des associations professionnelles d’éditeurs et de librairies, afin de les sensibiliser à l’insertion de leurs publications respectives dans les bibliothèques du projet, et d’examiner
avec eux la possibilité d’un envoi systématique de livres sur leur quota « presse » à l’attention des centres partenaires;
- La mise en commun d’outils de formation ;
- L’effet multiplicateur des activités menées auprès des professionnels du livre (les auteurs,
les éditeurs, les libraires, les bibliothèques, les journalistes culturels), ce public de professionnels répercutant la promotion du livre et du patrimoine littéraire de la sous-région à
travers son activité professionnelle ;
- L’effet de levier favorisé par le réseau (écrivains, d’enseignants-chercheurs en littérature,
d’associations culturelles) de chacun des partenaires dans sa sous-région respective ;
- Une forte communication sur le réseau et sur ses activités permettant de générer un intérêt grandissant du public de professionnels, de nouveaux bailleurs de fonds potentiels et
d’ouvrir de nouvelles opportunités au développement du réseau.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
© DR
Contact
Dominique Gillerot
Coopération par l’Education
et la Culture
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Production cinématographique
L’ŒIL DU CYCLONE
Chef de file
Abissia productions, Burkina
Faso
Production d’un long métrage de fiction au Burkina Faso
Partenaires
Vynavy Productions, Cameroun
Les films d’Avalon, France
........................................
Durée : 30 mois
04/08/2012-03/02/2015
Budget total : 978,183.73 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 300,000.00 EUR
(30,67%)
Lieu de l’action : Burkina Faso,
Cameroun, France
© DR
Contrat FED/2012/291937
........................................
L’Œil du cyclone est à l’origine une pièce de théâtre écrite par Luis Marquès, qui a connu
un succès international et suscité de nombreux débats, grâce à sa qualité artistique et aux
thèmes qu’elle abordait : corruption, réhabilitation des enfants-soldats, pauvreté, justice.
Avec ce film, Sékou Traoré et Luis Marquès veulent continuer à sensibiliser un public élargi,
en Afrique et dans le reste du monde, à la problématique des enfants soldats et à l’absence
de programme de resocialisation des adultes, ex-enfants soldats, estimés dans la seule
région d’Afrique de l’ouest à près de 50 000.
Fruit d’une forte mutualisation entre les structures partenaires burkinabè, camerounaise
et française, ce projet ambitionne de renouveler le cinéma populaire africain francophone
en produisant un film au standard technique et artistique élevé. Abissia Productions et ses
partenaires porteront par ailleurs une attention particulière à la distribution du film afin qu’il
participe à la relance et à la structuration du cinéma au Burkina Faso. Enfin, l’Action a pour
objectif de renforcer les compétences des techniciens burkinabè et camerounais mais également des structures de productions partenaires ; de renforcer la distribution interrégionale
et plus globalement l’industrie cinématographique ACP et de tisser de nouveaux liens avec
le Cameroun. Coproduit par la Radiodiffusion Télévision du Burkina, L’œil du cyclone a
également obtenu le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie et de TV5
Monde.
Synopsis
Emma Tou, jeune avocate de bonne famille vivant dans un pays d’Afrique de l’ouest, se voit
proposer d’assurer la défense d’un soldat de la rébellion tout juste capturé, Blackshouam.
D’abord réticente, elle finit par accepter de défendre la vie de ce jeune homme devenu une
machine à tuer. Son enquête va lui faire découvrir les liens entre l’Etat et la rébellion autour du
commerce du diamant et mettre en péril sa famille. Malgré tout ce qui oppose ces deux êtres,
une complicité va naître entre eux. Au prix d’un grand sacrifice personnel, Emma Tou réussira
à sauver de la peine capitale ce soldat. Mais après tant de massacres, Blackshouam peut-il
revenir parmi les hommes ou est-il condamné à être mis au ban de l’humanité ?
Les bénéficiaires du projet
Les enfants soldats, les ONG de lutte pour les droits de l’homme, les victimes de conflits, les
gouvernements des Etats ACP, les femmes, les partenaires du projet, les salles de cinéma,
les producteurs, les distributeurs, les diffuseurs, les enfants soldats.
Les résultats attendus
- Avoir un film de haute qualité technique et artistique ;
- Avoir un film largement distribué et diffusé dans les pays ACP et en Occident.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
69
Contact
Sekou Traore
Abissia productions
10 BP 13 979
Ouagadougou 10, Burkina Faso
Tél : +226 50 37 69 89
[email protected] [email protected]
www.loeilducyclone-lefilm.com
Les activités du projet
- Les activités de préparation et pré-production du film incluant, parallèlement à la recherche
de financements, un important travail de réécriture effectué sous la supervision d’Axel
Guyot (partenaire Les Films d’Avalon), formé notamment aux méthodes développées par
deux grands Script Doctors américains (John Truby et Robert Mc Kee), afin de mettre des
outils dramaturgiques solides au service d’une histoire africaine racontée par des africains. Cette étape décisive sera suivie par les repérages et le recrutement des comédiens
et techniciens principaux au Burkina Faso et au Cameroun ;
- La dimension pédagogique du projet sera prise en compte pendant la production : les
étudiants d’IMAGINE, l’école de cinéma créée à Ouagadougou par Gaston Kaboré,
seront invités à faire des stages durant toute la durée du film, la préparation, le tournage,
le montage. De plus, les équipes seront formées à l’utilisation des nouvelles technologies
de l’image numérique ;
- Le tournage au Burkina et au Cameroun qui emploiera 16 comédiens et 35 techniciens
principaux sera suivi des activités de postproduction (le montage au Burkina Faso ; le
mixage et l’étalonnage en France).
- Les activités de promotion et diffusion du film ont une place essentielle. Les ONG (dont
Amnesty International, le HCR et la Croix Rouge) seront sollicitées en amont pour récolter
des informations précises et véridiques, et en aval, pour qu’elles profitent de la carrière du
film. Elles auront un accès privilégié aux copies du film et seront citées au générique. Le
film sera mis à la disposition de toute ONG qui en ferait la demande pour le diffuser dans
le cadre de ses actions.
La durabilité de l’action
L’appropriation locale et l’intégration des résultats du projet seront réalisés grâce à/au:
- L’investissement dans du matériel de postproduction léger qui permettra au bénéficiaire
d’acquérir une réelle autonomie technique et de tester une configuration de production
avec un « low budget » ;
- La consolidation d’un réseau de professionnels du Burkina Faso et du Cameroun. Le Burkina Faso, terre de cinéma reconnue grâce à son Festival Panafricain du Cinéma et de la
Télévision (FESPACO) et le Cameroun, un grand pays d’Afrique centrale, ont beaucoup à
gagner des échanges d’expériences et de pratiques, de la mise en relation de techniciens
compétents, de la mise en commun de matériel de tournage, etc. Cette collaboration
permettra également de renforcer la circulation des œuvres entre les deux pays dans le
cadre d’une distribution interrégionale ;
- La participation du projet au débat de société sur les thématiques de la corruption, des
enfants soldats, de la justice et des droits de l’Homme en général et l’utilisation du film
par la société civile pour alimenter ce débat ;
- L’exemplarité du projet auprès des professionnels ACP en raison de l’attention portée à
l’écriture du scénario, une étape considérée comme un enjeu central dans le développement du film ;
- L’approche soutenable de la mise en œuvre des activités (pas de vaisselle jetable sur le
tournage, réduction des trajets en camion, lumière naturelle).
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
© DR
Fiche technique
Réalisateur : Sekou Traoré
Scénario : Sekou Traoré et Luis
Marquès
Image : Pascal Baillargeau
Casting : Fargass Assandé,
Maïmouna N’Diaye
Durée : non déterminée
Langue : français
........................................
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Contrat FED/2012/291933
........................................
Secteur
Production cinématographique
Chef de file
Caméléon Compagnie Ltée,
Maurice
Partenaires
Atopic, France
Iris Imaginaçoes, Mozambique
........................................
Durée : 23 mois
17/07/2012 - 16/06/2014
Budget total : 483,972.00 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 193,588.00 EUR (40%)
© Julien Venner
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
LONBRAZ KANN
Production d’un long métrage de fiction à Maurice
Lonbraz Kann est le premier long-métrage de fiction mauricien. Sa production est menée
par la société locale Caméléon Productions, en partenariat avec des structures mozambicaine et réunionnaise. L’objectif du projet, qui s’inscrit dans la continuité des activités développées dans le secteur par le bénéficiaire depuis 15 ans, est de construire les fondations
d’une industrie cinématographique régionale et de permettre à la fois l’émergence d’une
nouvelle cinématographie et l’affirmation de la culture mauricienne. Les deux vecteurs sur
lesquels l’action se focalise sont la mutualisation des ressources et des compétences ainsi
que la création d’œuvres proches des publics locaux.
Le film relate l’histoire du profond bouleversement social que connut l’Ile Maurice lors de
la restructuration de l’industrie sucrière, soit l’envers de la carte postale mauricienne. La
mise en place d’un atelier de travail spécifiquement destiné aux acteurs, permettant aux
comédiens amateurs ou semi professionnels locaux de consolider leurs compétences et
à de nouveaux talents de se révéler, fait partie intégrante de la réussite du projet. Ce volet
de l’action a permis d’impliquer de manière très concrète la population mauricienne dans la
production du film et de s’inscrire durablement dans le paysage culturel local. L’action a également un volet social permettant à des jeunes issus de milieux défavorisés, en recherche
d’emploi, d’accéder à une première expérience dans les métiers du cinéma. Enfin, le caractère pionnier de Lonbraz Kann, la synergie public-privé et la coopération régionale mises
en place devraient favoriser l’émergence de nouveaux projets dans le secteur du cinéma à
court et moyen terme dans la région.
Synopsis
Le film raconte l’histoire de Marco, Bissoon et de leurs amis qui ont travaillé à l’usine sucrière
toute leur vie. La condamnation de l’usine à la fermeture va bouleverser leur horizon : à la
place de leur lieu de travail, un terrain de golf et des villas de luxe sont prévus. La fermeture
du moulin représente pour les habitants du village un basculement dans l’inconnu : une
métamorphose en profondeur de leur rapport au monde et à la société. Autour du sucre
de canne se noue, sans nostalgie, l’histoire mauricienne et la désintégration des relations
sociales.
Les bénéficiaires du projet
Les sociétés de production du demandeur et de ses partenaires ; l’industrie culturelle mauricienne et régionale et plus spécifiquement le secteur du cinéma ; les professionnels du
secteur à Maurice et dans la région ; le public mauricien et international.
Les activités du projet
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Toutes les activités liées à la production et à la réalisation d’un long métrage de fiction dont
la recherche de financement complémentaire via une campagne de crowdfunding ; des
activités de formation avec 2 ateliers de formation d’acteurs et la formation des techniciens
sur le tournage ; des activités pédagogiques via la participation d’élèves du secondaire et
du primaire à des ateliers dédiés au film et au tournage ; des activités de promotion du film
(organisation de visite de médias locaux sur le tournage, organisation d’événements autour
de la production du film).
Financé par
l’Union européenne
71
Fiche technique
Réalisateur : David Constantin
(Maurice)
Scénario : Sabrina Compeyron
& David Constantin
Image : Sabine Lancelin
Casting : Mikhael Botebol
Durée : 1h26 min
Langue : créole, français
........................................
Contact
David Constantin
Caméléon Compagnie Ltée
20, Rte Royale, Belle-Etoile,
Ile Maurice
Tél : +230 729 7237
[email protected]
Site : www.lonbrazkann.com
Les résultats attendus
- Création, pour la première fois, d’un partenariat public-privé sur un projet de film mauricien
(via le dispositif public Film Rebate Scheme, la participation au projet de la Cellule Culture et
avenir du Bureau du Premier ministre, le soutien du Programme d’employabilité de Maurice) ;
- Création d’un cadre de coopération régionale avec échange de compétences et de
technologies (participation de La Réunion au financement du film, production exécutive
confiée à une société de production de La Réunion, participation de techniciens réunionnais au tournage ; matériel caméra fourni par un prestataire sud-africain) ;
- Développement et renforcement des compétences techniques et artistiques (via l’apprentissage, l’emploi de 28 techniciens de l’Océan indien) et des moyens de production
à Maurice (utilisation des nouvelles technologies de cinéma numérique et intégration des
méthodologies de travail liées au support numérique, gestion de la production d’un long
métrage entièrement tourné à Maurice) ;
- Développement du tissu des fournisseurs locaux (location de matériel cinéma, accompagnement des prestataires non spécialisés pour répondre à la demande spécifique d’un
tournage) ;
- Proposition au public mauricien et régional d’une œuvre cinématographique portant
sur des problématiques locales ayant une portée universelle ;
- Renforcement de la diversité culturelle de la région et de la coopération régionale grâce
à l’émergence d’une nouvelle cinématographie quasiment inexistante jusqu’alors.
La durabilité de l’action
Le renforcement, l’amélioration et l’acquisition de nouvelles compétences techniques et
méthodes de travail pour les techniciens mauriciens débouchera sur une amélioration de
leurs conditions de travail. De même, l’accès à la formation et à l’emploi pour des jeunes
de milieux défavorisés et le soutien apporté par le projet à la politique de l’Etat en faveur de
leur employabilité aura des effets pérennes sur l’emploi et l’insertion de cette catégorie de
population.
Le projet va favoriser la création d’une dynamique dans l’industrie culturelle locale, plus
spécifiquement dans le secteur audiovisuel, en phase avec la politique des pouvoirs publics
(mise en place d’un Film Incentive Act) et la création d’un réseau de ressources techniques
régionales avec le Mozambique et la Réunion susceptible de participer à d’autres actions
du même type dans la région. Parallèlement, l’action va inciter d’autres acteurs du secteur
à développer des projets similaires (effet de démonstration) bénéficiant au développement
de l’industrie audiovisuelle locale et régionale.
Le renforcement des capacités de production des acteurs institutionnels (organismes publics
impliqués dans le développement culturel) ; la concrétisation de la volonté de l’Etat de soutenir le développement d’un secteur du cinéma structuré ; l’amélioration des méthodes et
du soutien à la création artistique (en adéquation avec la politique de l’Etat Mauricien qui
désire mettre sur pied un cadre pour une industrie cinématographique locale) ; la création
d’une synergie entre les différents acteurs public/privé et, au niveau régional, dans la mise
en place d’une coopération culturelle active auront, sur le long terme, un effet structurant
pour le secteur.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© Julien Venner
© Julien Venner
© Julien Venner
Lieu de l’action
Ile Maurice, Mozambique,
Région Océan Indien
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Formation audiovisuelle
MAISHA FILM LAB
Chef de file
Maisha Foundation LTD,
Ouganda
Ateliers régionaux d’écriture de scénario
Partenaires
Rwanda Cinema Centre,
Rwanda
Bayimba Cultural Foundation,
Ouganda
........................................
Durée : 12 mois
30/01/2014 - 29/01/2015
Budget total : 83,960.21 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 50,000.00 EUR
(59.55%)
Lieu de l’action : Ouganda,
Kenya, Tanzanie, Rwanda
© DR
Contrat FED/2013/328421
........................................
Le développement d’une industrie locale du cinéma en Afrique de l’Est favorise fortement
la communication, l’éducation et la transmission de la culture. De surcroît, les films produits
localement représentent potentiellement une source de fierté et de valorisation pour les
populations d’Afrique de l’Est qui sont rarement représentées à l’écran. Malgré des signes
positifs de croissance en Afrique de l’Est, au moment où la Maisha Foundation a ouvert ses
portes à sa première promotion de scénaristes en 2004, il n’y avait pas de tradition locale
cinématographique, ni d’accès à la formation cinématographique, ni d’emplois de base ou
de stages pouvant attirer un jeune cinéaste. Depuis, la Maisha Foundation a été à l’origine
de plus de 37 ateliers de formation et de dizaines de projections et d’événements dans la
région de l’Afrique de l’Est. La devise du Maisha Film Lab est « Si nous ne racontons pas
nos histoires, personne ne le fera à notre place ». Les 4 ateliers régionaux de soutien à l’écriture de scénarii font partie intégrante des efforts de Maisha de fournir un accès à la formation aux jeunes cinéastes et scénaristes de talent. Des festivals de film locaux sont impliqués
dans le projet dans les 4 pays ACP concernés (Ouganda, Kenya, Tanzanie et Rwanda). Le
cursus est conçu pour encourager les jeunes cinéastes débutants et leur fournir les outils
nécessaires pour visualiser leurs histoires à l’écran. L’accent est aussi mis sur les aspects
concrets de la production cinématographique : rédaction d’une demande de financement,
établissement d’un budget, gestion d’un tournage. L’atelier régional pour les scénaristes
intègre le Maisha Program, dont la pièce maîtresse est l’Annual Filmmakers and Technical
Lab, un programme de 26 jours pendant lequel les participants apprennent en produisant,
en tournant et en montant des court-métrages.
Les bénéficiaires du projet
Des scénaristes et des cinéastes confirmés ou débutants issus d’Ouganda, du Kenya, de
Tanzanie et du Rwanda ; l’industrie du cinéma de l’Afrique de l’Est.
Les résultats attendus
- Chacun des 60 participants (15 par atelier) choisis pour participer aux ateliers régionaux
d’écriture de scénarii ressortira avec un scénario travaillé et abouti. Un scénario sera
choisi lors de chaque atelier pour recevoir une subvention afin d’en produire le film. Tous
les participants auront accès à l’équipement de Maisha s’ils souhaitent produire leurs
films eux-mêmes ;
- Les participants aux ateliers d’écriture auront l’occasion de rencontrer d’autres cinéastes
professionnels, leurs tuteurs et des scénaristes et cinéastes professionnels en activité
venus du monde entier ;
- Les participants aux ateliers d’écriture auront la possibilité de voir une grande variété des
films et d’être confrontés des cinéastes du monde entier et commenceront à concrétiser
l’idée d’une carrière dans le cinéma ;
- Pour les participants, les ateliers d’écriture sont un premier pas vers une carrière enrichissante dans l’industrie du cinéma ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- Les participants aux ateliers d’écriture se serviront de leurs scénarios aboutis soit pour
réaliser un film, soit pour lever les fonds nécessaires à la réalisation du film, ou bien ils
postuleront auprès de l’atelier annuel de Maisha, l’Annual Filmmaking and Technical Lab.
Financé par
l’Union européenne
73
Les activités du projet
- La programmation et la promotion de 4 ateliers d’écriture de scénarios au Kenya (Nairobi),
à Zanzibar, au Rwanda (Kigali) et en Ouganda (Kampala), de préférence en même temps
que les festivals de films présentés par les partenaires locaux ;
- Le contact avec les communautés locales et un appel à candidatures lancé dans les
médias presse et radio ;
- La sélection des tuteurs et du comité de lecture, sélectionnés dans la liste des professionnels de la Maisha Foundation et de ses partenaires ;
- La sélection des participants aux ateliers ;
- Pour les ateliers rwandais et ougandais, des rencontres avec la direction des structures
partenaires pour peaufiner les détails de la collaboration ;
- L’élaboration des cours d’écriture de scénarios avec les tuteurs ;
- La promotion des séminaires et des projections auprès d’un public non-participant aux
ateliers ;
- Des séances individuelles intensives avec chacun des tuteurs au cours desquelles les
participants reçoivent des conseils et des instructions pour retravailler leurs œuvres ;
- La délibération des tuteurs et du personnel administratif afin de choisir le scénario qui
recevra la bourse de 2,000$.
La durabilité de l’action
La Maisha Foundation a déjà mené à bien des ateliers régionaux d’écriture de scénarios
à quatre reprises depuis 2008, démontrant ainsi la pérennité du projet : des centaines
d’écrivains et de membres de la communauté (les participants, les candidats qui n’ont pas
été choisis, le public des séminaires) ont interagi avec le programme et ont eu l’occasion
d’apprendre et de recevoir des conseils de la part des professionnels impliqués dans la
formation. Plus de 90% des anciens participants Maisha poursuivent leurs carrières dans
les industries locales du cinéma et de la télévision.
Néanmoins, d’autres démarches sont entreprises afin de garantir la pérennité du programme : les ateliers sont conçus pour être peu coûteux, rationnels et efficaces ; ils
nécessitent peu de temps de préparation et sont mobiles. Si le bénéficiaire rencontre des
difficultés d’organisation (instabilités politiques, problèmes financiers…), le projet s’adaptera
facilement : un atelier peut être reporté, raccourci, ou faire appel à moins de tuteurs ou de
participants.
Enfin, même s’il n’existe pas d’affiliation formelle, la Maisha Foundation a déjà entamé un
dialogue avec des institutions d’enseignement supérieur en Afrique de l’Est.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
© DR
Contact
Fibby Kioria
Maisha Foundation LTD
PO Box 72156,
Kampala, Ouganda
Tél: +256 717 84 83 70
+256 414690258
[email protected]
maishafilmlab.org
Twitter: @MaishaFilmLabs
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Production cinématographique
Chef de file
Velvet Film, France
Partenaires
Figuier Production, Haïti
Producciones Testimonio S.A,
République dominicaine
........................................
Durée : 19 mois
31/07/2013-28/02/2015
Budget total : 839,385.84 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 300,000.00 EUR
(35.74 %)
Lieu de l’action : Haïti,
République dominicaine
MEURTRE À PACOT
© DR
Contrat FED/2012/291900
........................................
Production d’un long métrage de fiction en Haïti
Le huitième long métrage de fiction réalisé et produit par le cinéaste Raoul Peck trouve
son inspiration dans le chaos qui a suivi le séisme de 2010 en Haïti (200 000 tués, 1,2
million de sans-abris). Cette initiative s’inscrit dans la continuité des activités menées en
Haïti par le réalisateur depuis plusieurs années : production de films, renforcement des
capacités structurantes, formation dans le secteur culturel, réhabilitation de lieux de projection, organisation de festivals de cinéma et éducation à l’image (à travers la Fondation
Forum Eldorado). Le premier objectif de ce projet est de contribuer à la préservation et au
renforcement du patrimoine et de la mémoire politique, historique et sociale ACP, ici plus
spécifiquement en Haïti, un pays en pleine reconstruction matérielle et psychologique. Une
attention particulière est apportée à la qualité technique du film afin de produire une œuvre
compétitive, tant au niveau national qu’international. Dans le contexte difficile d’un pays
détruit par une catastrophe naturelle, Velvet Film souhaite que le modèle économique de
production du film serve d’exemple aux professionnels du secteur (appui sur les ressources
locales, budget limité, viabilité économique) et agisse structurellement sur les industries
culturelles locales grâce aux dépenses effectuées majoritairement en Haïti. Le projet a également pour objectif de permettre le transfert de compétences Nord-Sud (France-Haïti) et
Sud-sud (Haïti-République dominicaine). Enfin, le bénéficiaire a prévu de produire le film
avec une approche soutenable (gestion des déchets pendant le tournage) et de mener en
Haïti un travail pédagogique autour de la diffusion du film.
Synopsis
Meurtre à Pacot raconte le quotidien de quatre personnages au lendemain du tremblement
de terre du 12 janvier 2010 à Port-au-Prince. Un couple de bourgeois intellectuels a vu sa
grande maison s’écrouler et doit, dans les ruines de la demeure, se réinventer une vie dans
une grande précarité matérielle. En parallèle, une jeune femme du ghetto urbain veut profiter
de l’arrivée d’humanitaires occidentaux pour changer de vie.
Les bénéficiaires du projet
Les techniciens et professionnels du secteur de l’audiovisuel en Haïti et dans la région des
Caraïbes, les prestataires de services locaux, le public du film (notamment haïtien et dans
les Caraïbes).
Les activités du projet
Finalisation de l’écriture du scénario, bouclage du financement, préparation, repérages,
casting, choix des techniciens, pré-production, tournage, postproduction, activités de diffusion pédagogique du film dans les Caraïbes, participation à un festival international pour
lancer la distribution internationale du film.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
75
Les résultats attendus
Contact
Remi Grellety
Velvet Film
36, rue d’Enghien
75010 Paris, France
Tél. : +33 9 84 21 17 34
[email protected]
http://velvet-film.com
- Maîtrise des coûts inhérents à la production cinématographique (viabilité du produit)
grâce à l’expérience du partenaire français dans la gestion financière des tournages et à
la présence et la mobilisation des équipes de préparation du film (décoration, logistique,
gestion de l’environnement) bien en amont du tournage ;
- Collaboration culturelle locale liée au travail de co-écriture d’un scénario entre Raoul Peck
et Lyonel Trouillot, romancier et poète d’expression créole et française ;
- Partenariat Sud-Sud efficace entre Haïti et la République Dominicaine qui partagent la
même île. La collaboration entre Figuier Production (Haïti) et Producciones Testimonio
(République dominicaine) sera bénéfique aux industries culturelles des deux pays, permettant une exposition accrue des films en démultipliant leur « force de frappe » ;
- Tournage réussi dans un environnement difficile (Port-au-Prince après le séisme de janvier
2010) : la clé de la réussite est l’appui sur les compétences et les partenariats locaux ;
- Formation des techniciens locaux sur le tournage du film : une cinquantaine de techniciens solidement encadrés par des professionnels dominicains et français ;
- Retombées économiques significatives sur le territoire, liées au recours massif aux techniciens et aux moyens logistiques et techniques locaux ; entrée de devises étrangères dans
l’économie locale et renforcement de l’équilibre budgétaire du film favorisant le réinvestissement dans l’industrie cinématographique locale ;
- Fabrication d’un produit compétitif sur le marché international avec diffusion la plus large
possible : la politique tarifaire des projections sera ainsi adaptée selon les formes de
projections (commerciale ou éducative) et les contextes (gratuité dans les campagnes
haïtiennes par exemple via des projections itinérantes à caractère pédagogique).
La durabilité de l’action
L’amélioration des connaissances techniques (maniement du matériel de prise de vue et de
son de dernière génération), la responsabilisation et professionnalisation des techniciens
et des comédiens, la transmission des techniques de gestion administrative, financière et
juridique aux professionnels locaux favorisent la professionnalisation sur le long terme.
Les retombées économiques locales immédiates liées à l’appel quasi-exclusif aux ressources et moyens locaux (techniciens, personnels, industrie techniques, loueurs de matériel, marchand locaux, hébergement, transport, etc.) permettent le renouvellement du parc
de matériel par les sociétés de prestation de services, tandis que l’exploitation du film favorise l’attraction d’Haïti sur les professionnels du secteur et la mise en œuvre d’autres projets
de films engendrant des retombées économiques à moyen terme.
La participation des partenaires locaux au projet contribue à la poursuite d’une structuration
de l’industrie cinématographique amorcée dans le cadre des précédents projets menés par
Velvet Film.
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La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© Raoul Peck
© Raoul Peck
© Raoul Peck
Fiche technique
Réalisateur : Raoul Peck (Haïti)
Scénario : Raoul Peck, Lyonel
Trouillot, Pascal Bonitzer
Image : Eric Guichard
Casting : Ayo, Alex Descas,
Thibault Vinçon, Lovely
Kermonde Fifi
Durée : 2h10 min
Langue : français, créole haïtien
........................................
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Production audiovisuelle
Chef de file
Promarte LDA, Mozambique
Partenaires
Pangolin Films (Pvt) Ltd,
Zimbabwe
Gamboa & Gamboa Lda, Angola
Mubasen Film and Video
Productions Ltd, Namibie
Angel films CC, Afrique du Sud
FilmWork Communication
Company Srl, Italie
........................................
Durée : 24 mois
01/01/2014 – 31/12/2015
Budget total : 544,414.40 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 216,000.00 EUR
(39.68%)
Lieu de l’action : Mozambique,
Zimbabwe, Namibie, Angola,
Afrique du Sud, Italie, Portugal
MOZAMBIQUE
FROM WAR AND PEACE
© DR
Contrat N° FED/2013/328410
........................................
Production d’une série documentaire télévisée au Mozambique
Peu après son indépendance, le Mozambique s’est retrouvé engagé dans une longue
guerre civile. Après 20 années de conflit, les parties belligérantes ont finalement signé des
accords de paix à Rome en 1992. Le but de cette Action est de produire la première série
télévision qui racontera l’histoire du Mozambique depuis son indépendance jusqu’aux premières élections multipartites (1975-1994), une période qui a transformé le Mozambique en
l’un des pays les plus pauvres du monde. Elle décrira également comment les parties ont
réussi à conclure un accord de paix durable qui est considéré comme un exemple positif
de diplomatie. Cette œuvre aidera le public à comprendre les causes et les conséquences
de la guerre en mettant des informations à disposition de tous. Cette série télévisée en 23
épisodes sera la première de son genre à être produite au Mozambique, un exemple rare
de production locale dans cette région du monde. En créant des synergies entre les pays
ACP et l’Europe, le projet renforce les industries culturelles ACP, non seulement au niveau
de leur capacité de production, mais aussi en préservant les archives cinématographiques
et audiovisuelles. Avec la garantie de sa diffusion au Mozambique (TVM) et dans les pays
africains lusophones (RTP Africa) et avec l’intérêt manifesté par les chaînes régionales et
internationales, l’Action favorisera la circulation des produits culturels dans les pays ACP et
en Europe. En impliquant de nombreux leaders politiques des pays ACP et du monde, le
projet vise à inciter les gouvernements à mettre en œuvre des initiatives similaires et à préserver les archives historiques. L’Action offrira également l’occasion aux professionnels de
l’image ACP de travailler sur une production internationale de grande envergure, améliorant
ainsi leur expérience professionnelle. L’Action est la prolongation logique d’un projet de 3
ans du réalisateur Sol de Carvalho qui a culminé avec le lancement de Paths to Peace, un
film documentaire qui a été acclamé aussi bien pour la qualité et la pertinence de ses propos politiques et historiques que pour sa qualité cinématographique, avec pour résultat un
soutien financier et institutionnel du Ministère de la culture.
Synopsis
Cette série documentaire pour la télévision raconte l’histoire des manœuvres politiques et
diplomatiques qui ont apporté la paix et la stabilité à la région de l’Afrique australe, mettant fin
à la guerre civile en Mozambique et menant aux premières élections libres dans ce pays : deux
décennies pour mettre fin à une guerre civile sanglante et poser les fondations d’une démocratie stable. Ce voyage personnel et politique exceptionnel est rappelé à travers les récits et
les souvenirs des acteurs principaux : les leaders politiques mozambicains, les leaders des
pays d’Afrique australe et d’autres leaders mondiaux, les médiateurs et les diplomates.
Les bénéficiaires du projet
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Les jeunes du Mozambique et de l’Afrique australe ; la communauté politique au Mozambique, en Afrique australe et en zones de conflit/négociations ; la société civile, les universités, les centres de recherche, les institutions diplomatiques ; l’industrie du cinéma au
Mozambique, en Namibie, en Angola, en Afrique du Sud, au Zimbabwe, en Italie et au
Portugal.
Financé par
l’Union européenne
77
Contact
Sol de Carvalho
Promarte LDA
Avenida Samora Machel nº120,
Cinema Scala
1º Andar, Maputo, Mozambique
Tél : +258 82 3190190
+258 82 3022350
[email protected]
Site : www.promarte.co.mz
Les résultats attendus
- La réalisation d’une production de qualité ;
- Une diffusion massive à la télévision ;
- Une distribution massive en DVD ;
- Une exposition pour les communautés locales du Mozambique ;
- Une quantité importante d’images d’archive valorisées et sauvegardées ;
- Un site Internet dédié à la série et des informations complémentaires sur le processus de
paix et la période en question en Afrique australe ;
- La croissance, la structuration et la reconnaissance de la production télévisuelle mozambicaine.
Les activités du projet
Les activités relatives à la production d’un film documentaire : la préparation ; la production
(numérisation et restauration de certains documents d’archives, le tournage) ; la postproduction ; la promotion (la production de supports de promotion, une présence aux festivals
et aux autres événements du marché) ; la distribution ; des rencontres pédagogiques avec
les populations sur les sujets de la guerre, de la démocratie et des droits humains.
La durabilité de l’action
Le projet encouragera la production de nouvelles séries documentaires qui auront un
impact économique sur l’industrie du cinéma. Le processus de postproduction, effectué au
Mozambique grâce à l’acquisition d’équipements performants, contribuera à la professionnalisation du secteur.
Etant donné que la démocratie multipartite n’existe au Mozambique que depuis 20 ans, ce
projet a la capacité de renforcer la tolérance et la compréhension mutuelle. L’action aidera
également les Angolais, les Namibiens, les Zimbabwéens, les Africains du sud et les Italiens
à comprendre l’importance de la contribution de leurs pays dans la lutte pour la paix et la
démocratie au Mozambique. Elle les sensibilisera aux situations politiques fragiles dans
leurs propres pays, encourageant le débat et l’émergence d’une opinion publique plus forte
et mieux informée.
Des accords sont prévus avec des écoles, des universités et des bibliothèques publiques
au Mozambique, en Afrique australe, en Italie et au Portugal afin de leur fournir une copie
de la série pour des projections privées ou publiques et des prêts individuels. Les centaines
d’heures d’enregistrement et les documents d’archive seront mis à la disposition d’autres
projets et tous les entretiens seront publiés. De surcroît, la création d’une « Maison de la
paix » où pourront se rendre des chercheurs, des écrivains, des étudiants et des cinéastes
afin de trouver des informations est visée dans le cadre du projet.
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La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
© DR
Fiche technique
Réalisateur : Sol de Carvalho
Scénario : Sol de Carvalho
Chef opérateur : Fábio Ribeiro,
Carlos Vieira, Leonardo Simões
Durée : 23x24 minutes
Langue : portugais
........................................
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Distribution / Promotion
Discipline
Musique
Chef de file
COSV- Coordinamento delle
Organizzazioni per il Servizio
Volontario, Italie
Partenaires
Further Arts Association,
Vanuatu
Associação Music Crossroads
Southern Africa, Mozambique
........................................
Durée : 24 mois
01/09/2012 - 31/08/2014
Budget total : 623,200.00 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 498,400.00 EUR
(79.97%)
Lieu de l’action : Vanuatu,
Mozambique
MUSIC BRIDGES :
INTERLUDIO AMONGST PACIFIC,
AFRICA AND EUROPE
© DR
Contrat FED/2012/291855
........................................
Renforcer la création et la production de biens et de services musicaux
au Mozambique et au Vanuatu
Dans les îles du Pacifique et au Mozambique, l’industrie nationale du disque amateur est
particulièrement florissante. Il existe des centaines de petits studios qui réalisent des enregistrements pour satisfaire une demande locale. Cette production est réalisée à très petite
échelle, sans un vrai réseau de distribution et, en fin de compte, avec très peu de profits.
Le secteur musical commercial est en pleine croissance avec une diversité de talents émergents et un marché régional dominé par un petit nombre de maisons de disques. Des fédérations musicales dans le Pacifique et au Mozambique font état d’un manque de soutien et
d’information pour aider les artistes talentueux et surtout pour développer l’activité économique de l’industrie musicale. Les artistes locaux font face à des difficultés qui résultent du
non-respect des droits d’auteur et de la piraterie. Intégrer les artistes émergeants dans les
réseaux et promouvoir leur musique dans les événements internationaux reste un défi. De
surcroît, dans les îles du Pacifique, l’absence de grands festivals et les difficultés de déplacement entre les îles font que les artistes locaux n’ont pas l’occasion de partir en tournée,
même au niveau régional, et ainsi de se former auprès de musiciens plus expérimentés et
de professionnels internationaux.
L’Action répond à ces défis en organisant des camps musicaux qui permettent la rencontre
entre artistes et professionnels de la musique tout en fournissant un soutien technique et
créatif ainsi qu’un encadrement juridique, à travers des ateliers de droit d’auteur et de gestion de licences. Les associations musicales locales sont amenées à renforcer leur expérience pratique en termes de production d’événements musicaux et à intégrer les réseaux
de musique internationaux. Par ailleurs, le projet met en avant la coopération Sud-Sud et
mise sur les échanges d’expertise entre les différents partenaires et associés de l’Action,
que ce soit l’expérience mozambicaine en matière de législation sur le droit d’auteur ou
encore le savoir-faire vanuatais relatif à l’organisation d’événements de musiques traditionnelles.
Les résultats attendus
- Les acteurs du secteur de la musique développent et organisent des camps musicaux qui
contribuent à l’autonomie de l’industrie musicale ;
- Les acteurs intègrent des réseaux et contextes de distribution, promouvant l’industrie
musicale de leurs pays par l’utilisation de méthodes innovantes par le biais des festivals
et des NTIC ;
- Les acteurs mozambicains et vanuatais du secteur de la musique améliorent leurs
connaissances dans l’organisation, la distribution et la promotion d’événements et services musicaux.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
79
Les activités du projet
- L’organisation de deux camps musicaux au Vanuatu et au Mozambique ;
- La production commune de biens musicaux et culturels (représentations scéniques collectives) ;
- Le soutien à l’organisation Fest’Napuan (Vanuatu), le plus grand événement musical du
genre dans le Pacifique du Sud-Ouest, avec la participation de groupes de ‘string band’,
de musique moderne et traditionnelle ;
- Le soutien à l’organisation de performances musicales publiques à Maputo au Mozambique ;
- Le soutien à la participation d’artistes mozambicains et vanuatais aux ateliers résidentiels
musicaux ;
- La création d’un espace web pour la promotion des musiciens et des festivals ;
- La distribution des biens musicaux pendant les festivals ;
- L’organisation d’ateliers (organisation d’un événement musical ; production et promotion ; droits d’auteurs ; distribution ; licences et promotion) ;
- La réalisation d’une enquête sur le secteur musical au Vanuatu et au Mozambique.
La durabilité de l’action
Les politiques culturelles au Vanuatu et au Mozambique soulignent l’importance de valoriser
et promouvoir la musique traditionnelle auprès des jeunes. Le projet Music Bridges s’insère
dans cette ligne stratégique en renforçant les possibles retombées économiques pour les
jeunes musiciens traditionnels et en soutenant l’exportation des filières musicales de ces
pays. L’Action s’adresse particulièrement aux jeunes, en les aidant à mieux connaître le
secteur, à devenir plus conscients de leurs possibilités, à s’initier aux questions de droits
d’auteur et à mieux distribuer leur musique. Au niveau politique, une meilleure connaissance
des droits d’auteur permettra de lutter contre la piraterie.
Au niveau social, Music Bridges accorde beaucoup d’importance à l’implication des jeunes,
des femmes et des autochtones en leur permettant de renforcer leur rôle au sein de la
société. De surcroît, le programme renouvelle l’intérêt et la fierté des jeunes pour leur propre
culture et identité.
Enfin, une meilleure qualité des représentations musicales permettra d’attirer plus de public
et d’asseoir l’autonomie financière des festivals.
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responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
© DR
Contact
Federica Besana
COSV
Via Sorpega, 36,
20127 Milan, Italie
Tél : +39 02 28 22 852
[email protected]
[email protected]
musicbridgesconnect.org/
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Distribution/Production
Discipline
Arts de la scène
Chef de file
Fondazione Ravenna
Manifestazioni, Italie
Partenaires
Kulungwana Associação para
o Desenvolvimento Cultural,
Mozambique
Association Takku Liguey
de Ndiol Ndiaye, Sénégal
Théâtre du Chocolat, Cameroun
........................................
Durée : 29 mois
13/07/2012 - 12/12/2014
Budget total : 567,569.73 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 454,055.78 EUR (80 %)
Lieu de l’action : Italie,
Mozambique, Sénégal,
Cameroun
N.A.T.
NETWORK FOR AFRICAN TALENTS
© DR
Contrat FED/2012/291863
........................................
Développer le secteur des arts de la scène au Mozambique, au Sénégal
et au Cameroun
Le Mozambique, le Sénégal et le Cameroun sont des pays qui se caractérisent par un
manque de formation musicale continue et un manque de possibilités pour les jeunes
artistes d’exploiter leurs capacités dans le secteur professionnel des arts de la scène. Ces
pays se caractérisent également par un besoin de détecter plus de jeunes talents et de
conserver les expressions orales culturelles des traditions locales. L’Action est un projet
de réseautage international visant le développement des arts de la scène et le soutien aux
jeunes artistes, aux musiciens et aux professionnels du monde du spectacle dans les pays
ACP. Il s’agit d’une plateforme ouverte et de partage qui promeut non seulement le dialogue
entre les parties prenantes mais aussi la production de spectacles et d’événements. En
effet, un partage structuré de projets, d’événements et d’ateliers permettra d’améliorer la
créativité et la création artistique dans le monde de la musique et du théâtre. Ainsi, l’Action
renforce l’offre culturelle et la qualité de vie dans les régions concernées grâce à la mise sur
pied d’un réseau d’opérateurs culturels qui promeuvent divers événements, ateliers, nouvelles productions et qui, ce faisant, rendent possible la diffusion de productions théâtrales,
musicales et culturelles.
C’est une occasion pour ces talents qui jouissent ainsi d’une meilleure formation et d’une
bonne exploitation professionnelle de leurs œuvres, compétences et capacités. Ce projet comprend une éducation musicale et artistique et la formation de professionnels de la
culture par le biais d’ateliers et par la promotion d’artistes africains en Europe, et surtout en
Italie. Les artistes ont la possibilité de présenter leurs œuvres dans trois festivals organisés
par la Fondazione Ravenna Manifestazioni (Festival de Ravenne) et dans des événements
organisés par les partenaires au Mozambique (Festival de musique Kulungwana-Xiquitsi),
au Cameroun (FESCATEJ, Festival Camerounais de Théâtre pour l’Enfance et la Jeunesse,
organisé par le Théâtre du Chocolat) et au Sénégal (FESTEJ, Festival de Théâtre pour l’Enfance et la Promotion des Jeunes Talents, organisé par Takku Ligey). Une attention particulière est portée au lien qui unit cette tradition africaine extrêmement riche et le langage
contemporain des arts. Le but est de lier étroitement les différentes traditions africaines par
le truchement de transferts d’expertise, de techniques et de répertoires des grands maîtres
aux jeunes artistes. En plus d’intégrer les langages traditionnels et contemporains des arts
dans le panorama africain des arts de la scène, l’accent est mis sur la transmission de techniques et langages traditionnels en tant qu’élément qui permet d’enrichir et de diffuser les
arts contemporains de la scène. Vu que certains partenaires (Théâtre du Chocolat et Takku
Ligey) sont déjà impliqués dans l’art pour la jeunesse, certaines activités du projet sont
destinées aux enfants et aux jeunes.
Les résultats attendus
- La création d’une plateforme de travail destinée aux partenaires. Elle deviendra l’épicentre
du projet et permettra un partage d’expériences. De nouveaux liens y seront tissés en vue
d’initiatives futures ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- La promotion de nouveaux talents : le projet mettra en avant de nouveaux talents artistiques (arts, théâtre ou musique) ;
- Une qualité artistique accrue : des cours de haut niveau seront organisés pour améliorer
la qualité des œuvres des artistes/musiciens sélectionnés ;
Financé par
l’Union européenne
- Une meilleure diffusion et distribution de la culture, du théâtre et de la musique dans des
contextes et régions très marqués par la pauvreté.
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Les activités du projet
- Révéler de jeunes artistes africains: un observatoire composé de professionnels de la
culture ACP se charge d’identifier de jeunes artistes africains dans les domaines du
théâtre, de la musique et de la danse. Un répertoire de profils de jeunes artistes, de jeunes
musiciens et de nouvelles sources de talent, ressources et compétences sera régulièrement publié sur le site du projet, puis diffusé en Afrique et en Europe. Quatre réunions
d’observation seront tenues afin de voir quelles sont les expériences artistiques les plus
intéressantes pour les incorporer dans le répertoire du N.A.T, voire dans les programmes
de festivals. La participation directe de plus de 300 artistes est attendue, en plus de ceux
mentionnés sur le site. Ces artistes auront l’occasion de participer aux festivals, à des
formations et à des co-productions réunissant au moins deux pays ACP ;
- 6 ateliers professionnels tenus par des artistes reconnus dans les domaines de la musique
traditionnelle et contemporaine, de la danse et/ou du théâtre ;
- La création de nouvelles productions : des co-productions de nouvelles créations artistiques et la co-gestion de tournées futures lors d’événements des partenaires. Chaque
partenaire travaille main dans la main avec un jeune artiste ou une jeune troupe d’une
autre nationalité que la sienne afin de coproduire une création de son choix. Chaque
partenaire s’engage ensuite à inclure ces créations au programme de son festival.
La durabilité de l’action
Le N.A.T renforcera les activités de ses partenaires et les partenaires eux-mêmes et donnera un bel élan à la coopération Sud-Sud. Le potentiel naturel de distribution des co-productions et la possibilité de promouvoir directement des artistes et troupes issus du projet
sont deux aspects intrinsèques de l’Action. L’objectif sera ensuite d’étendre les partenariats
à d’autres régions. Le N.A.T doit devenir un label de qualité qui donnera un coup de pouce
à la formation professionnelle des parties prenantes et qui sera pris comme point de référence pour les projets à venir.
Le projet contribuera à la conservation du patrimoine local, à l’heure où certaines expériences artistiques des domaines de la musique, de la danse ou du théâtre risquent de
disparaitre. Tous ces langages, ces techniques et toutes ces façons de travailler doivent être
promus et transmis sous peine de ne pas atteindre les générations futures. Les activités de
formation ou d’éducation visent à améliorer les compétences des professionnels du théâtre
et de la musique qui pourront alors exploiter leurs nouveaux savoirs dans des contextes
jusqu’alors inexploités et pour de nouvelles productions.
L’Action va promouvoir et renforcer les partenariats -publics-privés. Le projet bénéficie du
soutien de plusieurs organisations locales issues des pays participants, par exemple la
municipalité de Ravenne en Italie et la municipalité de Khombole au Sénégal. Ils assureront
une continuité institutionnelle pour le réseau et pour le projet.
Les effets multiplicateurs seront possibles grâce à une présentation structurée des artistes
et leur promotion, ce qui leur permettra d’avoir plus facilement accès au marché. Le fait que
le projet soit lié à plusieurs réseaux culturels des ACP (ACYTA, Assitej) et de pays européens
(Association européenne des festivals) permet une meilleure visibilité et une meilleure diffusion dans la presse et autres médias, même au-delà du projet.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
© DR
Contact
Franco Belletti
Fondazione Ravenna
Manifestazioni
Piazza del Popolo 1
48121 Ravenne, Italie
Tél : +39 0544 249211
+39 0544 249223
[email protected]
www.networkforafricantalents.org
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Production cinématographique
OUR MADNESS
Chef de file
Papaveronoir – Filmes
Unipessoal Lda., Portugal
Production d’un long métrage de fiction au Mozambique
Partenaires
Promarte, Mozambique
Telecine Bissau Produçoes,
Guinée - Bissau
........................................
Durée : 36 mois
21/01/2014 - 20/01/2017
Budget total : 616,487.50 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 245,000.00 EUR
(39.74%)
Lieu de l’action : Angola
© DR
Contrat FED/2013/328432
........................................
Le Mozambique et la Guinée-Bissau sont deux pays africains où la cinématographie a été
fragilisée par plusieurs années d’instabilité politique : si la guerre civile en Mozambique a
pris fin en 1992, les conditions de production permettant la sortie d’un long métrage de
fiction produit localement n’ont été réunies que 12 ans plus tard ; en Guinée-Bissau, la
période d’instabilité politique récente, suivie d’une conjoncture économique incertaine a
stoppé l’activité des sociétés de production audiovisuelle et par conséquent, celles des professionnels du secteur. La sortie de ce film, coproduit par le Mozambique, la Guinée-Bissau
et le Portugal, permettra l’émergence d’autres coproductions portugaises et européennes,
diffusera et renforcera la cinématographie africaine dans les circuits du cinéma en Afrique
et hors Afrique. Avec ses années d’expérience et les nombreuses récompenses reçues
pendant sa carrière professionnelle, le réalisateur angolais João Viana produira ce film entièrement tourné à Maputo. En se référant au célèbre penseur politique lusophone Amilcar
Cabral, le film est une réflexion sur les années de colonialisme au Mozambique, une représentation qui pourrait s’étendre à toute l’histoire de l’Afrique. En plus de nourrir le débat au
sujet de l’histoire coloniale et postcoloniale des anciennes colonies portugaises, les partenaires travailleront également à faire connaître la culture cinématographique africaine auprès
des marchés européens et internationaux. Le Mozambique et la Guinée–Bissau (avec le
Portugal, le Cap-Vert et l’Angola) seront les lieux principaux de cette Action qui vise à renforcer une industrie locale audiovisuelle fragilisée. La coopération entre les deux partenaires
locaux sera un élément clé pour l’atteinte de cet objectif. De plus, l’équipe technique et
les comédiens seront recrutés et formés localement afin d’adapter leurs compétences aux
équipements utilisés.
Synopsis
A l’instar de Van Gogh, d’Artaud ou de Bispo do Rosário, Maia est une grande artiste qui est
prise pour une folle. Enfermée dans une institution psychiatre au Mozambique, elle est découverte par le jeune médecin Alda. Grâce à Alda, Maia finira par enregistrer sa propre histoire, où
elle décrit sa folie ainsi que la nôtre. Maia est la petite-fille d’Amilcar Cabral mais son histoire
dramatique est aussi un produit parfait du fascisme.
Les bénéficiaires du projet
Les coproducteurs ; les techniciens et comédiens mozambicains ; les distributeurs de films
africains ; les entreprises, institutions, commerces et services mozambicains impliqués dans
l’Action ; les publics africains, européens et mondiaux du cinéma et de la télévision ; les
réseaux liés à la diaspora.
Les résultats attendus
- Une première mondiale dans le cadre d’un festival de cinéma de premier plan et une
longue carrière dans le circuit des festivals ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- Le développement et la diffusion de la culture cinématographique africaine, aussi bien à
l’intérieur qu’en dehors du contexte africain ;
- Une distribution nationale dans les pays de la coproduction (le Mozambique, la Guinée-Bissau et le Portugal), ainsi qu’au Cap-Vert et en Angola ;
- Un accès optimal à plusieurs plateformes mondiales existantes (vidéo à la demande, etc.) ;
Financé par
l’Union européenne
- Une distribution non-commerciale au travers des liens entre les institutions partenaires (la
Commission européenne, les ambassades, les centres culturels et les associations des
pays coproducteurs).
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Contact
Filipa Pereira
Papaveronoir – Filmes
Unipessoal Lda.
Rua Actor Vale nº 1
1900-025 Lisboa,
Portugal
Tel: +351 21 815 36 52
+44 (0) 7522146597
[email protected]
papaveronoir.com
Les activités du projet
- Les activités de préparation et de tournage ;
- La postproduction qui travaillera sur la bonne qualité du montage image et la bonne qualité du montage son ;
- Une promotion ciblée afin que le film soit sélectionné par un festival de premier plan
menant à une carrière remarquée dans le circuit des festivals internationaux ;
- Les activités de distribution auprès des cinémas, des diffuseurs de la télévision et des
circuits alternatifs.
La durabilité de l’action
Le tournage du film au Mozambique permettra d’améliorer l’offre du secteur audiovisuel du
pays en termes de services associés et de professionnels. Une expérience réussie de la
production en Mozambique ouvrira le cadre audiovisuel local et les catégories professionnelles à d’autres expériences de production nationales et internationales, tandis que les services de production locaux seront améliorés afin d’accroître leur autonomie potentielle. Le
plan de distribution repose sur une présence durable sur le circuit international des festivals
de films, suscitant l’intérêt pour des films produits en Afrique.
Une forte présence sur le circuit des festivals permettra d’augmenter l’intérêt pour le film
dans les mass média (TV, radio, presse et Internet), offrant un potentiel de distribution et de
diffusion du film en Mozambique, à Guinée-Bissau, au Cap-Vert, en Angola et au Portugal.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
© DR
Fiche technique
Réalisateur : João Viana
Scénario : João Viana
Image : à confirmer
Casting : à confirmer
Durée : 90’
Langue : Macua
........................................
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Production / Formation
Discipline
Danse
Chef de file
Studios Kabako, République
Démocratique du Congo
Partenaires
Associaçao CulturArte
ACART, Mozambique
Association 1er Temps, Sénégal
........................................
Durée : 32 mois
10/08/2012 – 09/04/2015
Budget total : 483,589.60 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 367,528.10 EUR (76%)
Lieu de l’action : principalement
République Démocratique du
Congo, Sénégal, Mozambique
PAMOJA
© DR
Contrat FED/2012/291832
........................................
Un circuit de résidences pour la recherche et la création, la production et l’accompagnement à la diffusion sur le continent africain.
Les trois pays partenaires de l’Action – la République démocratique du Congo, le Mozambique et le Sénégal - sont caractérisés par un contexte peu propice au développement des
arts de la scène. On observe l’absence, dans la plupart des pays, de circuits de formation
professionnelle, supérieure et continue, à destination des artistes de la scène et des métiers
du spectacle, et la rareté des structures offrant des possibilités de résidences de création et
de recherche. Le secteur est également confronté au manque de cadres règlementaires pour
les coproductions entre partenaires africains, aux difficultés de diffusion des œuvres ainsi qu’à
la rareté des réseaux professionnels. Par ailleurs, on constate un accès aux biens culturels
très réduit pour le grand public, principalement pour des raisons économiques et sociales,
mais aussi en raison de la rareté des lieux de diffusion et des offres (qui plus est de qualité) et
de l’absence de toute politique de sensibilisation ou de médiation culturelle concertée.
Pamoja répond à ces difficultés et ces enjeux en créant un circuit interrégional de coproduction
et de résidences de création et de recherche. Les projets accompagnés bénéficient en outre
d’un soutien à la diffusion sur le continent africain et au-delà. Les structures de trois artistes
reconnus (Studios Kabako de Faustin Linyekula, Cie du 1er Temps d’Andréya Ouamba et
Culturarte de Panaibra Canda) ont choisi de mettre en commun leurs ressources, leurs expertises et leurs compétences pour soutenir les créations d’autres artistes du continent et œuvrer
à l’émergence de nouvelles figures africaines sur la scène internationale. Associés autour
d’objectifs communs, ils mettent en œuvre des actions concrètes, tout en développant des
stratégies concertées de transfert de compétences et des stratégies de professionnalisation
des différentes scènes culturelles au sein desquelles ils évoluent.
Circuit unique et exemplaire, reliant Afrique de l’Ouest, Afrique centrale et Afrique australe,
Pamoja permet de poser les bases du dialogue et de la réflexion que chacun des partenaires
mènera avec les pouvoirs publics de son pays autour de la mise en place, au niveau national
et local, de politiques culturelles cohérentes et d’environnements favorables au développement culturel.
Les bénéficiaires du projet
Des compagnies, troupes et artistes de la scène, des cadres techniques et cadres administratifs ainsi que le grand public.
Les résultats attendus
- Production d’œuvres de qualité, jouissant de larges temps de diffusion ;
- Affirmation au plan international de nouveaux artistes africains ;
-Renforcement des compétences artistiques, techniques et administratives pour les
jeunes professionnels ;
- Renforcement de la position des porteurs de projets dans leur pays respectif et mise en
place d’un dialogue constructif avec les pouvoirs publics et les partenaires privés ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- Élargissement des publics pour le spectacle vivant à Kisangani, Maputo et Dakar.
Financé par
l’Union européenne
85
Les activités du projet
- Sélection des projets, planning des résidences et évaluation des attentes techniques
et artistiques (résidences Débuts) ;
- Préparation de la résidence par chaque organisateur hôte (logistique, technique) ;
- Mise en œuvre et accompagnement spécifique des résidences de création et de recherche
(une quinzaine de productions, dont 9 jeunes projets ; 3 résidences de recherche ; des
ateliers artistiques, ateliers administratifs et ateliers techniques ainsi que des stages) ;
- Communication externe du projet vers les médias, professionnels ;
- Suivi annuel des compagnies et artistes accompagnés sur 3 ans.
La durabilité de l’action
L’Action permettra la production et la diffusion sur le continent africain d’œuvres liées à l’art
de la scène de qualité, dans un environnement technique et administratif professionnel.
L’amélioration de la qualité artistique, des compétences organisationnelles, techniques et
administratives des organisateurs constituent des acquis durables pour les artistes, équipes
accueillies et les organisateurs. Pamoja se veut avant tout un circuit de résidence et de
production pérenne.
L’impact économique est important du fait de la professionnalisation de jeunes artistes,
techniciens et futurs administrateurs. Le projet générera aussi dans chaque ville des flux
économiques : hôtellerie, restauration, location de voiture et de matériel, agences de voyage
(les compagnies aériennes africaines seront privilégiées).
L’impact social du projet est important car Pamoja s’adresse principalement aux jeunes :
jeunes artistes et jeunes aspirants techniciens, souvent autodidactes, déscolarisés et
n’ayant pas de revenus réguliers, jeunes administratifs, étudiants ou diplômés. Le projet
contribue donc à former et à donner des perspectives professionnelles à ces jeunes générations. De même, au niveau du grand public, des efforts particuliers sont réalisés en direction
des jeunes des quartiers, souvent en situation fragile. Une attention particulière est portée
aux jeunes femmes dans la sélection des projets accueillis et les recrutements.
Le projet favorise l’accès à un environnement législatif, juridique et économique plus favorable au développement culturel, ce qui aura des incidences sur les communautés artistiques en République démocratique du Congo, au Mozambique et au Sénégal.
Les pouvoirs publics locaux bénéficieront du développement de structures pérennes et
professionnelles des arts de la scène, économiquement viables, susceptibles de s’affirmer
comme des interlocuteurs privilégiés dans le cadre des réflexions et de la mise en œuvre de
politiques culturelles publiques : le dialogue public / privé s’en trouvera renforcé, ainsi que,
plus généralement, la place de la société civile dans la prise de décision et l’élaboration de
politiques publiques.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
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Contact
Virginie Dupray
Studios Kabako
Chaussée de Benseke 28/ B,
Commune de Ngaliema
Kinshasa, RD Congo
Tél :+243 82 166 1293
+243 99822 0690
[email protected]
www.pamoja-livearts.org/
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Production audiovisuelle
Chef de file
Maturity Music Limited,
Trinité-et-Tobago
Partenaires
WINDS, France
Africa-Trinidad & Tobago
Steelpan Development Company
Limited, Nigéria
Riddums Productions,
Trinité-et-Tobago
Caribbean Music Group,
Trinité-et-Tobago
........................................
Durée : 18 mois
20/12/2013 – 19/06/2014
Budget total : 323,723.00 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 75,000.00 EUR
(23.17%)
Lieu de l’action :
Trinité-et-Tobago, Nigéria,
France
PAN !
L’ODYSSÉE AFRICAINE
© DR
Contrat FED/2013/328425
........................................
Production d’un documentaire-fiction à Trinité-et-Tobago et au Nigéria
Le tambour d’acier (« steeldrum »), plus couramment appelé « pan » (casserole), est un
instrument de percussion idiophone originaire de Trinité-et-Tobago et répandu dans des
steelbands, orchestres typiquement composés de plusieurs de ces instruments.
« Pan ! L’Odyssée africaine » décrit l’univers des joueurs de steelband à Trinité-et-Tobago
et au Nigéria. A travers des reconstitutions sur la genèse de cet art musical et sa propagation au niveau mondial, ce documentaire-fiction vise à promouvoir le mouvement du
steelband à l’échelle internationale. Ce film combine des sources documentaires traditionnelles (interviews, images d’archives et contemporaines, enregistrements audio) avec des
reconstitutions d’événements historiques. Les liens entre la musique portée et transmise
par les esclaves africains en Amérique et aux Caraïbes et son enrichissement ultérieur dans
différents cadres sociaux et culturels du Nouveau Monde y sont explorés. Les recherches
effectuées dans le cadre du projet se focalisent sur le steelpan, l’une des créations les plus
polyvalentes au niveau musical puisqu’il s’agit de l’invention d’un nouvel instrument, d’une
nouvelle musique et de la création de nouveaux orchestres.
La production et la distribution de ce docu-fiction permettront de créer des échanges entre
les artistes caribéens et africains et de promouvoir ces patrimoines musicaux trop peu
connus sur la scène internationale.
Synopsis
« PAN! L’Odyssée Africaine » raconte l’histoire du steelpan : sa création, l’élaboration, la progression géographique de son influence croissante en Afrique de l’Ouest. Cette approche
s’attache au récit de Bowie Sonah Bowei, le « Pan Man » qui a créé le mouvement du steelband au Nigéria. A Trinité-et-Tobago, il explore les différentes dimensions de ce mouvement
musical et rencontre des artistes perpétuant les traditions toujours existantes ainsi que les
pionniers lui relatant l’histoire et l’origine de ce mouvement. De retour au Nigéria, le musicien
utilise ses nouvelles connaissances afin de perpétuer le mouvement du steelband à Lagos et
dans d’autres régions nigérianes.
Les bénéficiaires du projet
Population des joueurs de steelband (20.000 à Trinité-et-Tobago et des milliers en Afrique),
ONG, institutions nationales, acteurs de la chaîne de production et de distribution, Ministère
de l’Art et des multiculturalismes et de l’Education de Trinité et Tobago.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
87
Les résultats attendus
Contact
Jean Michel Gibert
Maturity Music Limited
3A Queen’s Park West
Port of Spain, Trinité-et-Tobago
Tél : +1 868 625 4829
[email protected]
www.caribbeanmusicgroup.com
Le projet contribue à la coopération culturelle entre Trinité-et-Tobago et le Nigéria ainsi
qu’au renforcement de l’apport des industries créatives dans l’économie des pays cibles,
et principalement à Trinité-et-Tobago. Par ailleurs, le film crée de la valeur ajoutée pour le
mouvement global du steelpan en favorisant des opportunités de tournées internationales,
de réappropriation d’archives existantes et de création de nouveaux matériaux et de positionnement du steelband en tant que courant musical contemporain au même titre que la
salsa, le reggae, le jazz, etc.
- Contribution à la préservation et au développement d’un instrument de musique communautaire ;
- Prise de conscience des liens culturels entre l’Afrique et les Caraïbes ;
- Développement d’un outil de communication pour les populations locales à des fins éducatives, de transmission de savoir-faire et de patrimoine ;
- Création d’un support film ayant vocation à être diffusé, notamment via internet, au niveau
international.
La durabilité de l’action
L’Action contribue par ailleurs à augmenter indirectement les revenus des communautés
précaires basées dans les banlieues des grandes villes de Trinité-et-Tobago et du Nigéria
où sont établis les principaux steelbands. Le niveau de vie des joueurs de steelpan à Trinité-et-Tobago et les revenus des microentreprises dont l’activité est directement liée à la
pratique de steelband (restaurateurs de rue, vendeurs de boissons de rue, taxis, camions
transportant les steelpans, arrangeurs et fabricants de steelband, les accordeurs, les
agences de voyages et de tourisme local, les structures de gestion des steelband, etc.)
devrait augmenter pendant la mise en œuvre du projet.
Enfin, l’Action participe à la promotion du développement durable dans la mesure où les liens
entre l’histoire du steelband et la récupération créative de déchets industriels (le steelpan est
fabriqué à partir de bidons de pétrole) seront mis en avant dans le documentaire.
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La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
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Fiche technique
Réalisateur : Kim Johnson
Scénario : Kim Johnson/
Jean Michel Gibert
Chef opérateur : Jerome
Ali-Salandy
Casting : Chief Bowie Sonnie
Bowei
Durée : 52 minutes
Langue : anglais
........................................
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
Contrat FED/2012/291911
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Secteur
Formation audiovisuelle
Chef de file
CFI, Agence Française
de Coopération Médias
Partenaires
Vynavy Productions, Cameroun
Malo Pictures, Cameroun
Les Producteurs associés,
Burkina Faso
Village Communications Ghana,
Ghana
........................................
Durée : 29 mois
28/06/2012 - 27/11/2014
Budget total : 491,212.00 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 350,000.00 EUR
(71.25%)
Lieu de l’action : Burkina Faso,
Cameroun, Ghana,
Afrique du Sud
PROFESSIONAL
SERIES
© Gaël Teicher
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Cycle de formation pour la professionalisation de la fabrication de séries TV
Africaines.
Les séries télévisées, l’une des catégories d’œuvres audiovisuelles les plus consommées
par les publics africains, constituent des programmes qui, en raison de leur fort potentiel
commercial, sont plébiscités par les chaînes de télévision africaines. Cependant, la production des séries en Afrique subsaharienne est handicapée, d’une part par un manque
de personnel qualifié au niveau technique, et d’autre part par la méconnaissance qu’ont
les producteurs et directeurs de production des standards à respecter pour rendre possible leur commercialisation à l’international. Les raisons de ces faiblesses sont multiples :
moyens financiers limités des productions locales, faibles échanges de compétences entre
professionnels d’une même branche, non transmission des savoir-faire des professionnels
confirmés aux débutants et aux étudiants, manque de formation technique de base et de
capacité d’adaptation à des outils nouveaux. C’est pourquoi CFI a choisi d’accompagner
la formation des techniciens pendant la production et le tournage de séries de fiction au
Burkina Faso, au Cameroun et au Ghana, 3 pays dont les industries audiovisuelles se situent
à des degrés divers de maturité : en développement (Cameroun), en croissance rapide
(Ghana) ou florissante (Burkina Faso), au regard du reste de la zone ACP. Les partenaires du
projet sont des sociétés de production et associations de producteurs en activité régulière
dans leur pays. Chaque partenaire accueille un ou deux ateliers de formation pendant le
tournage ou la postproduction de séries. Par ailleurs, 3 écoles de formation audiovisuelle
implantées dans ces pays sont associées au projet, une collaboration qui donne l’opportunité aux étudiants participant au projet de se former en situation.
Les bénéficiaires du projet
Les technicien(ne)s chefs de poste (réalisation, métiers de l’image et du son, montage,
mixage) confirmés ou non, les directeurs(trices) de production, soit au total une centaine
de professionnels formés, sélectionnés sur des critères de qualité technique et recrutés par
les producteurs partenaires de l’Action ; des producteurs(trices) des séries sur lesquelles
s’appuie le projet (6), des jeunes professionnel(le)s, des étudiant(e)s stagiaires sélectionnés
par les écoles de formation audiovisuelle, soit 40 étudiants bénéficiaires.
Les résultats attendus
- La qualité technique des programmes augmente ;
- La circulation des programmes en Afrique, dans la zone ACP et, plus généralement, au
niveau international, augmente en raison de leur meilleure qualité ;
- Les pratiques et les compétences professionnelles des techniciens sont améliorées ;
- Le transfert intergénérationnel de compétences se fait, favorisant l’émergence d’une nouvelle génération de techniciens ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- La circulation des techniciens et des bonnes pratiques au sein de la zone ACP augmente ;
- Les femmes sont davantage présentes dans les postes artistiques et techniques ;
- La qualité de la production de plusieurs pays africains est renforcée et les synergies entre
différents pays de la zone ACP sont encouragées.
Financé par
l’Union européenne
89
Les activités du projet
Le planning des ateliers tient compte du calendrier prévisionnel des projets de production
proposé par chaque partenaire et du calendrier des marchés internationaux.
- 9 ateliers de formation en situation pour environ 100 professionnels, juniors, étudiants se
déroulant pendant la fabrication de 6 séries TV dans 3 pays : cadre, son, mixage, direction de production, réalisation, montage, lumière, 1er assistant réalisateur, montage ;
- 2 sessions de coaching « accompagnement sur le marché international » à l’intention
des producteurs partenaires en marge du Fespaco (février 2013 – Burkina Faso) - et du
Discop Africa (novembre 2014 - Afrique du Sud).
La durabilité de l’action
Les compétences professionnelles d’une centaine de professionnels et d’une quarantaine
d’étudiants dans trois pays ACP étant améliorées en fin de projet, les professionnels seront
encouragés à davantage de transmission de savoir-faire entre techniciens de différents pays
et entre techniciens de différentes générations.
L’amélioration des compétences des techniciens permettra aux programmes, de meilleure
qualité technique, d’augmenter leur potentiel commercial sur le marché régional, intra ACP
et international : le tissu de sociétés audiovisuelles en tirera à long terme un avantage structurel, d’un point de vue économique et organisationnel, et en sortira renforcé (augmentation
du nombre de sociétés de production, de leur chiffre d’affaires, de leurs capacités à investir
dans de nouveaux projets).
Le projet et les résultats atteints favoriseront une prise de conscience, par les autorités
locales, des retombées économique de l’audiovisuel et devrait accentuer leur implication
en faveur d’un développement soutenu du secteur (quotas de production, de diffusion,
subventions publiques de la production TV).
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Contact
Frédéric Gisbert
CFI
131 avenue de Wagram
75017 Paris, France
Tél. : +33 1 40 62 32 52
[email protected]
www.cfi.fr
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Production
Discipline
Théâtre
Chef de file
Cena Lusófona – Associação
Portuguesa para o Intercâmbio
Teatral, Portugal
Partenaires
Elinga Teatro, Angola
Acção para o Desenvolvimento
(AD), Guinée-Bissau
........................................
Durée : 30 mois
17/07/2012 - 16/01/2015
Budget total : 622,530.00 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 498,000.00 EUR (80 %)
Lieu de l’action : Guinée-Bissau,
Angola, São Tomé et Principe,
Portugal
P-STAGE:
PORTUGUESE-SPEAKING THEATRE
ACTORS GATHER ENERGIES
© DR
Contrat FED/2012/291858
........................................
Malgré leurs différences sociales, économiques et culturelles, les pays ACP lusophones
partagent des situations comparables en ce qui concerne les conditions de création artistique et théâtrale. En général et à des degrés divers, ils ont chacun une base artistique et
culturelle relativement peu structurée, qui manque de professionnalisme et de personnel
qualifié (dans certains de ces pays, il n’existe pas d’écoles d’art). On constate également un
manque d’équipement culturel adapté et d’infrastructures, une offre culturelle limitée et très
irrégulière. D’autre part, ces pays ont des traditions culturelles très riches qui restent inexplicablement inconnues au-delà de leurs frontières. Il est donc urgent de faire leur promotion
et de tisser des liens avec la création artistique contemporaine. Le besoin de formation dans
les domaines artistiques et techniques est l’une des demandes les plus exprimée par les
organisations culturelles, souvent désignée comme une priorité par les autorités politiques
et institutionnelles des pays lusophones. Tout en améliorant les conditions de création théâtrale en Angola, en Guinée Bissau et au Portugal, le projet mettra en avant le théâtre comme
un domaine à encourager professionnellement, pouvant être générateur de revenus et aider
à la réduction de la pauvreté. Le projet garantira – au-delà de sa conservation documentaire – une distribution internationale effective et la visibilité de la richesse et de la diversité
des cultures des pays participants. Le programme de l’Action mélange une création artistique avec une formation pratique, offrant aux bénéficiaires l’occasion de travailler dans
un contexte professionnel stimulateur d’échanges entre les artistes et les compagnies de
théâtre des autres pays lusophones.
Les bénéficiaires du projet
Près de 100 jeunes comédiens de 63 compagnies de théâtre des pays lusophones qui
seront formés et qui deviendront membres d’une distribution internationale lusophone ;
15 à 20 techniciens, 12 assistants de recherche documentaire, 3 assistants de production
recrutés localement ; le public des théâtres ; les acteurs culturels stagiaires, les partenaires
des jeunes acteurs choisis, dans leurs groupes et compagnies.
Les résultats attendus
- 3 petits spectacles de théâtre seront produits localement, le fruit d’ateliers d’un mois dans
chacun des pays partenaires ;
- 1 représentation théâtrale avec une distribution internationale lusophone ;
- 1 spectacle de théâtre international produit professionnellement ;
- Des représentations à l’international sur 3 continents ;
- 1 documentaire vidéo ;
- Le renforcement formel de l’établissement CIT – Centro de Intercâmbio Teatral (Centre
pour l’échange théâtral) ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- L’Action est documentée grâce à la production d’une vidéo.
Financé par
l’Union européenne
91
Les activités du projet
- La tenue de 3 ateliers (d’une durée d’un mois) en Angola, en Guinée Bissau et à São
Tomé-et-Principe : les 20 à 30 participants de chaque atelier recevront une formation
d’acteur et une formation de base à la mise en scène, à la dramaturgie, à la scénographie
et à l’éclairage. Pendant les 10 derniers jours de chaque atelier, le technicien lumière
réunira quelques participants et coordonnera un court atelier intensif et pratique sur la
création lumière du spectacle. En parallèle, 2 ou 3 participants assisteront le réalisateur
du documentaire en tant que cameramen et techniciens son et lumière, à la suite d’une
formation personnalisée et spécialisée dans l’enregistrement vidéo. Deux des participants
aux ateliers de chaque pays ACP (3 pour l’Angola) seront choisis pour la coproduction
internationale ;
- La préparation de la coproduction internationale à São Tomé-et-Príncipe et au Portugal.
Sa distribution comptera 7 comédiens sélectionnés dans les 3 pays ACP, 4 comédiens
professionnels portugais et 2 comédiens professionnels brésiliens. Ils travailleront une
pièce écrite par l’écrivain guinéen Abdulai Sila intitulée « As Orações de Mansata » (Les
prières de Mansata). Une représentation publique sera donnée lors du Festival Gravana à
São Tomé. Les dernières répétitions et la première auront lieux au Portugal ;
- La tournée internationale au Portugal, au Brésil, en Guinée-Bissau et en Angola apportera
une visibilité au projet et contribuera au renforcement de la mobilité des artistes des pays
ACP à travers le monde ;
- La production d’un documentaire : toutes les étapes et activités du projet seront enregistrées par un réalisateur professionnel de documentaires (avec le soutien de stagiaires/
assistants locaux). Le réalisateur collectera également les témoignages des participants
et des représentants institutionnels avec pour résultat final un documentaire qui sera distribué dans les pays ACP, en Europe et au Brésil.
La durabilité de l’action
Le projet aura plusieurs effets majeurs à long terme : des tournées, des coproductions et
d’autres opportunités de mises en réseau internationales créées par les liens et les contacts
promus par l’Action ; une augmentation de la demande de la part des institutions locales, en
raison de l’amélioration des compétences individuelles, des capacités collectives et de leurs
effets, stimulant la société civile et les autorités publiques ; l’augmentation du public et un
intérêt grandissant pour la culture, stimulés par le renforcement de l’offre artistique locale.
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Contact
Pedro Rodrigues
Cena Lusófona
Rua António José de Almeida,
2 - 2º
3000-040 COIMBRA, Portugal
[email protected]
www.cenalusofona.pt
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Production cinématographique
Chef de file
Athénaïse, France
Partenaires
Abissia Productions,
Burkina Faso
Dangarama Sarl, Niger
........................................
Durée : 22 mois
1/4/2014 - 31/01/2016
Budget total : 807,350.47 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 300,000.00 EUR
(37,15%)
Lieu de l’action : Burkina Faso,
Niger
QUI PARLE
DE VAINCRE ?
© DR
Contrat FED/2013/328420
........................................
Production d’un long métrage de fiction au Burkina Faso
L’Action a pour objectif de produire un long métrage de fiction au Burkina Faso, en prise
avec le quotidien de ceux qui, entassés aux portes des capitales africaines, se voient
contraints de vivre en marge du développement et dans la pauvreté.
Le film aborde plusieurs problématiques : la situation des jeunes diplômés (les jeunes
femmes diplômées étant les premières frappées) qui se retrouvent sans emploi et auxquels
on ne donne pas la possibilité de gagner leur vie dignement ; les implications dramatiques
d’une politique qui combat le commerce informel sans donner aux populations précaires
des alternatives de survie.
Le film suit ainsi trois personnages de femmes symptomatiques des difficiles conditions de
vie des femmes en Afrique mais aussi porteurs d’espoir : une mère qui, en dépit de son
âge avancé, fait les travaux les plus pénibles pour gagner quelques sous, une adolescente
obligée, faute de moyens, d’arrêter le lycée, et une jeune étudiante, longtemps réduite au
rôle de femme soumise, qui refusera l’ordre établi et apportera par son courage une nouvelle énergie à sa belle-famille écrasée par le sort. Le projet souhaite clairement contribuer à
une prise de conscience des difficultés économiques et sociales des jeunes diplômés, par
ailleurs potentiels agents du développement.
Les différentes activités organisées autour du film contribueront à ce que des «communautés» de jeunes, dans différents pays ACP, s’en emparent et le fassent connaître autour
d’eux, dans les lycées et les universités, auprès de cette classe moyenne naissante mais
également de tous ceux qui sont avides d’un cinéma africain de qualité. Par ailleurs, un
grand nombre de projections est prévu au sein des différentes écoles de cinéma associées
à l’Action.
Par l’intégration de jeunes techniciens de différents pays de l’Afrique Sub-saharienne et par
l’implication de plusieurs écoles de cinéma africaines dans le projet, l’objectif de cette action
est de contribuer, au niveau régional, à l’émergence d’une génération de professionnels
habitués à échanger et à travailler ensemble et à une meilleure circulation des œuvres d’un
pays à l’autre.
Synopsis
Lorsque Marc rentre de France à Ouagadougou, il peut enfin subvenir aux besoins de ses
parents et de son frère Luc, sans travail, et épouser sa fiancée Maria qui l’attendait au village.
Alors qu’il vient d’avoir un enfant, Marc est mis arbitrairement en prison. La famille va peu à
peu sombrer dans la misère et le chaos.
Les bénéficiaires du projet
Les jeunes techniciens du cinéma ; les partenaires burkinabè et nigériens du projet ; les
écoles de cinéma au Burkina, Niger et Bénin ; l’économie cinématographique burkinabè.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
93
Contact
Athénaïse
Sophie Salbot
2 quater,
Place du Général de Gaulle
93100 Montreuil, France
Tél : + 33 1 41720275
[email protected]
Les activités du projet
- Fabrication du film (préparation, tournage, post-production) ;
- Lectures publiques du scénario ;
- Master-class autour du film dans plusieurs pays ;
- Participation des étudiants en cinéma au processus du montage du film ;
- Activation des réseaux sociaux autour du film ;
- Vente du film et diffusion dans les festivals.
Les résultats attendus
- Promotion d’une nouvelle génération de techniciens et réalisateurs en Afrique ;
- Valorisation des savoir-faire cinématographiques des partenaires africains ;
- Meilleure implication des écoles de cinéma africaines dans le tissu professionnel ;
- Visibilité du film à l’international.
La durabilité de l’action
Au niveau technique, les transferts de compétences au cours du tournage et des montages
image et son auront un réel impact sur la professionnalisation des techniciens burkinabè et
africains.
Même si la production de films est relativement importante au Burkina Faso, la plupart
d’entre eux ont des budgets très faibles. La production de Qui parle de vaincre ?, en donnant du travail pendant plusieurs semaines à des techniciens, aura un réel impact sur
l’économie du secteur cinématographique. Pas moins de 350 000 euros seront dépensés
directement en Afrique et essentiellement au Burkina Faso.
Au niveau social, ce sont en priorité le réalisateur, les techniciens, les comédiens burkinabè
et leurs familles qui seront les premiers bénéficiaires.
L’implication active de l’ISIS, l’école de cinéma burkinabè, perçue au niveau politique burkinabè comme une réelle chance pour la relance du cinéma dans le pays, est un atout
considérable pour la durabilité de l’Action.
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Fiche technique
Réalisateur : à confirmer
Scénario : Adama Sallé
Langue : français
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Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
Contrat FED/2013/328419
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Domaine
Production cinématographique
Chef de file
Wassakara Productions,
Côte d’Ivoire
Partenaires
Banshee Films, France
Diam Productions,
Burkina Faso
........................................
Durée : 13 mois
24/12/2013 - 24/01/2015
Budget total : 1,532,404.25 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 500,000.00 EUR
(32,63%)
Lieu de l’action : Côte d’Ivoire,
Burkina Faso
RUN
© F.Regairaz
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Production d’un long métrage de fiction en Côte d’Ivoire
RUN, premier prix du Jerusalem Film Lab, fait partie des 15 projets retenus par la Cinéfondation du Festival de Cannes en 2012. Dans la lignée de son documentaire, Chroniques de
guerre en Côte d’Ivoire, se nourrissant de l’actualité et de la crise qui a secoué ce pays, le
premier long-métrage de fiction de Philippe Lacôte est à la jonction de ces deux regards,
fiction et réel, qui traversent son travail. Par son sujet, comme par les actions de formation
prévues dans le cadre de la production et du tournage du film, RUN, poursuit un triple objectif : contribuer au renouveau du cinéma en Côte d’Ivoire et à la professionnalisation du secteur mais aussi prendre part au processus national de réconciliation et au travail de mémoire
autour de l’histoire récente de la Côte d’Ivoire. L’Action consiste à produire un long métrage à
dimension internationale sur un territoire fragile ayant besoin d’un projet de cette stature pour
relancer les différentes branches d’activités de l’industrie cinématographique et faire connaître
sa culture. RUN se positionne comme un exemple à suivre dans toute la sous-région et en
Afrique sub-saharienne. Initié et porté par Wassakara Productions, un collectif de réalisateurs,
d’acteurs et producteurs créé en 2002 au début de la crise pour produire d’autres images sur
le continent, RUN incarne, par la réunion de ses différents partenaires, la réussite d’une production internationale menée depuis le Sud. Par le choix du coproducteur, Diam Production,
l’Action va renforcer un axe d’échanges de compétences et de moyens entre la Côte d’Ivoire
et son voisin le Burkina Faso.
Synopsis
Run s’enfuit… Il vient de tuer le Premier ministre de son pays. Pour cela il a dû prendre le
visage et les vêtements d’un fou, errant à travers la ville. Sa vie lui revient par flashes : son
enfance avec maître Tourou quand il rêvait de devenir faiseur de pluie, ses aventures avec
Gladys la mangeuse et son passé de milicien en tant que Jeune Patriote, au cœur du conflit
politique et militaire en Côte d’Ivoire. Toutes ses vies, Run ne les a pas choisies. À chaque fois,
il est tombé dedans en s’enfuyant de la vie précédente. C’est pour cela qu’on l’appelle Run.
Les bénéficiaires du projet
Les deux structures africaines coproductrices, Wassakara Productions (Côte d’Ivoire) et
Diam Production (Burkina Faso), ainsi que le coproducteur Banshee Films (France), le Ministère de la Culture ivoirien, les jeunes acteurs formés parallèlement à la production et au
tournage du film, la Côte d’Ivoire, les spectateurs ivoiriens et internationaux.
Les activités du projet
La mise en œuvre du projet se décline en 6 activités :
- L’étape finale de la préparation du film ;
- Un atelier de formation d’acteurs ;
- Le tournage (principalement en Côte d’Ivoire mais aussi au sud du Burkina Faso) ;
- Les rendus ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- La postproduction (montage, mixage, étalonnage) ;
- La distribution.
Financé par
l’Union européenne
95
........................................
Les résultats attendus
- consolidation des connaissances pour les techniciens et acteurs professionnels notamment au contact de leurs collègues étrangers (Burkina Faso, Europe) ;
- amélioration des techniques de jeu, de diction, de technique corporelle pour les jeunes
acteurs ;
- meilleure connaissance par les techniciens de la distinction entre production cinématographique et production TV ;
- renforcement de la collaboration Côte d’Ivoire-Burkina Faso à travers l’échange d’expériences et de connaissances ;
- création d’un patrimoine culturel ivoirien ;
- potentiel accru de trouver un emploi pour les techniciens et comédiens dans les sociétés
de production et les chaînes de TV locales en raison de l’aspect international de RUN ;
- amélioration et augmentation du parc du matériel de tournage en Côte d’Ivoire ;
Contact
Banshee Films, Claire Gadéa
25, Avenue de la République,
75011 Paris, France
Fax :+33 1 48 23 38 28
Tél. :+33 6 10 18 55 30
[email protected]
- retombées économiques locales en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso ;
Wassakara Productions,
Ernest Kouamé Konan
11 BP 279 Abidjan 11,
Côte d’Ivoire
Tél. :+225 01 37 11 41
+225 05 26 06 21
[email protected]
- intérêt du public ACP pour ses propres œuvres ;
- accueil de nouveaux tournages sur le sol ivoirien ;
- retombées touristiques pour les populations du district d’Abidjan (RCI) et de la région de
Banfora (Burkina Faso) où aura lieu le tournage ;
- ajustement du dispositif de l’avance sur recettes de l‘Office National du Cinéma de Côte
d’Ivoire (ONAC-CI) ;
- structuration du secteur audiovisuel en Côte d’Ivoire ;
- contribution au renforcement des circuits de diffusion d’œuvres culturelles en régions ACP ;
- augmentation des recettes grâce aux revenus commerciaux provenant des circuits de
diffusion légaux sur la zone ACP.
La durabilité de l’action
L’appropriation locale et l’intégration des résultats du projet seront réalisés grâce à/au:
- Renforcement significatif de Wassakara Productions et Diam Productions dans le paysage cinématographique de l’Afrique de l’Ouest, du fait de l’expertise acquise pendant la
mise en œuvre du projet, qui en fera des références sur le marché en matière de production exécutive et d’accueil de tournages ;
- Une offre des prestataires techniques renforcée durablement du fait de l’augmentation du
parc de matériel cinéma ;
- La professionnalisation et/ou la formation des 40 techniciens et 15 acteurs locaux favorisant les opportunités de travail du fait de compétences renforcées ;
- La participation au travail de mémoire et de réconciliation effectué en Côte d’Ivoire à travers notamment l’intégration de 5 ex-combattants du conflit ivoirien dans la formation des
acteurs et le sujet du film.
- La participation du projet à la structuration de l’industrie du cinéma en Côte d’Ivoire et à la
mise en place d’un soutien durable de l’Etat ivoirien au cinéma via le dispositif d’avance sur
recettes de l‘Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONAC-CI) testé sur le projet ;
- Le lancement de la réflexion sur la mise en place d’un cadre législatif ivoirien propre aux
salaires des techniciens, s’inspirant du modèle burkinabé qui sera appliqué pendant le
tournage de RUN ;
- Contribution à la diversité du cinéma en proposant un regard spécifique sur l’Afrique au
public international.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© F.Regairaz
© abidjan.net
© F.Regairaz
Fiche technique
Réalisateur : Philippe Lacôte
Scénario : Philippe Lacôte
Chef opérateur : Daniel Miller
Casting : Abdoul Karim Konaté,
Isaach de Bankolé, Abdoul Bah,
Alexandre Desane, Reine Sali
Coulibaly, Rasmané Ouedraogo
Durée : 1h42 min
Langue : français
Sélection officielle au Festival de
Cannes 2014 (Un certain regard)
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Distribution/Promotion/Diffusion
Discipline
Musique
Chef de file
Circul’A BEMA - Bureau Export
de la Musique Africaine, Sénégal
Partenaires
Amicale des Artistes pour le
Progrès (AAP), Bénin
Cola Production, France
Harmonia LDA, Cap-Vert
Mass productions, Guinée
REPAC (Regroupement des
Professionnels des arts et de
la Culture d’Afrique Centrale),
Cameroun
Tringa Musiques et
Développement, Sénégal
Umane Culture, Burkina Faso
SALON INTERNATIONAL
DE LA MUSIQUE AFRICAINE (SIMA)
© DR
Contrat FED/2012/291860
........................................
En l’absence d’un secteur professionnel structuré et d’outils assurant la visibilité et l’exportation de la musique africaine, de nombreux artistes africains choisissent de s’installer
dans des pays où le marché de la musique est mieux structuré, l’environnement juridique
plus sûr, et où les opportunités d’internationalisation sont plus fortes. Pour enrayer cette
fuite, plusieurs opérateurs musicaux de l’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale se sont
rassemblés pour créer un réseau informel dédié à l’exportation de la musique africaine, qui
donnera naissance en 2007 au Bureau Export de la Musique Africaine (BEMA). Ce réseau a
pour objectif de favoriser la circulation des artistes et des œuvres ainsi que la structuration
et l’exportation de la musique en Afrique et dans le reste du monde. Depuis sa création, le
BEMA développe une approche sous régionale, en s’appuyant sur l’implantation et le travail
de ses partenaires. Il les accompagne dans leurs activités de formation, de promotion de la
musique et de mise en place de salons nationaux. Les structures organisatrices sont bien
implantées localement et possèdent une forte notoriété auprès des institutions, des médias
et des opérateurs.
Avec ce projet, le BEMA souhaite répondre à un besoin vital pour le secteur musical africain : se focaliser sur la mise en place et la gestion d’un événement inédit d’envergure
panafricaine, le Salon International de la Musique Africaine. A caractère itinérant, ce salon
consolide et développe les marchés nationaux existants en leur offrant une ouverture internationale, un cadre formel et un vrai espace d’opportunité économique dans le but de
limiter la fuite des talents. Plus spécifiquement, ce projet permet de renforcer les échanges
directs entre les pays impliqués dans les activités liées au SIMA, de créer un espace de
rencontres et de collaboration entre les professionnels de la musique africaine, favorisant la
mise en réseau et la structuration du secteur. A travers les activités mises en place dans le
cadre de l’Action, et notamment les 2 éditions du SIMA prévues en Afrique Centrale (Cameroun) et en Afrique de l’Ouest (Sénégal), les différentes composantes du secteur musical
africain sont encouragées à travailler ensemble afin de créer les conditions d’un marché de
la musique viable et compétitif.
Les bénéficiaires du projet
Les professionnels du secteur de la musique africaine (producteurs, managers, tourneurs,
distributeurs, diffuseurs, éditeurs) ; les artistes africains des sous régions concernées ; les
pouvoirs publics d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale ; les opérateurs culturels du secteur de la musique ; le grand public (population locale, festivaliers, jeunes…).
Les résultats attendus
- Amélioration du travail en réseau, transfert des compétences et renforcement des capacités des professionnels de la filière musicale ;
- Meilleure circulation des biens et services culturels africains au niveau national, régional et
international ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- Sensibilisation des pouvoirs publics de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale pour
adopter des mesures destinées à protéger et promouvoir le patrimoine culturel local.
Financé par
l’Union européenne
97
Les activités du projet
Budget total : 643,726.53 EUR
- Faciliter l’accès des opérateurs d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale aux marchés
extérieurs à travers les salons internationaux (Babel Med, Womex) ;
Montant de la subvention
de l’UE : 490,000.00 EUR
(76.12%)
Lieu de l’action : principalement
Cameroun et Sénégal
........................................
Contact
Cécile Rata
Circul’A BEMA
Villa 137, Patte d’Oie Builders,
Cité d’impôt et domaines
BP 22161 Dakar – Ponty,
Sénégal
Tél : +221 33 855 44 50 / +221
77 708 58 54
[email protected]
www.le-bema.com
http://le-sima.com
- Animer un réseau d’opérateurs africains du secteur musical ;
- Conceptualiser et mettre en œuvre 2 éditions d’un salon panafricain d’envergure internationale, le SIMA : mise en place et aménagement des stands d’exposition pour les participants ; mise en place et aménagement des espaces dédiés aux show cases et concerts ;
organisation des rencontres professionnelles entre opérateurs culturels d’Afrique Centrale et d’Afrique de l’Ouest et professionnels européens ; organisation des «workshops»
et ateliers de formation sur les thèmes musique et numérique, droit d’auteur ; création
d’une plateforme web dédiée à l’actualité musicale africaine et au SIMA ; production et
distribution d’une compilation promotionnelle ; conception et animation d’une cérémonie
de remise des prix en collaboration avec les bureaux de droits d’auteur de l’Afrique de
l’Ouest et de l’Afrique Centrale.
La durabilité de l’action
L’Action aura un impact dans les pays concernés sur toutes les filières économiques liées
à l’industrie musicale (la distribution musicale, l’enregistrement, la manufacture d’instruments de musique, l’infrastructure technique, la promotion ou le spectacle) et, indirectement, sur d’autres secteurs comme l’hôtellerie, le tourisme culturel, le transport, etc… L’une
des ambitions du projet est également de renforcer les flux économiques entre l’Afrique de
l’Ouest, l’Afrique Centrale, l’Afrique de l’Est et l’Europe, à travers la circulation d’au moins
100 nouveaux produits culturels en 3 ans.
SIMA s’inscrit par ailleurs dans une logique de renforcement de l’inclusion sociale et du
dialogue interculturel en Afrique. En effet, les activités mises en place afin de multiplier
les échanges entre artistes et entre professionnels (réunions, ateliers, concerts et relais
médiatiques) sont de nature à promouvoir le dialogue et la compréhension mutuelle. En
facilitant l’appropriation d’un système économico-culturel stable et régulé par les Africains
eux-mêmes, l’émigration des meilleurs artistes et professionnels africains vers l’hémisphère
nord pourra être limitée.
La mise en place d’un dialogue structuré entre les professionnels de la musique et les pouvoirs publics a pour vocation de permettre le renforcement des cadres législatifs régulant
l’industrie musicale en Afrique. Par ailleurs, grâce à cette initiative, les pouvoirs publics des
pays ACP seront plus à même de coopérer dans le but d’harmoniser leurs environnements
juridiques respectifs ainsi que leurs politiques culturelles. La participation de responsables
politiques de tous les pays engagés à l’occasion du SIMA créera en effet les conditions
d’un dialogue à long terme et d’un échange de bonnes pratiques entre les organismes
publics culturels africains. Ainsi, les pays impliqués seront plus en mesure de rassembler
leurs efforts pour assurer la promotion de la musique africaine et de contribuer à son rayonnement international.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
© DR
Durée : 36 mois
01/10/2012 – 30/09/2015
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Formation audiovisuelle
Chef de file
GVC Onlus (Gruppo di
Volontariato Civile), Italie
Partenaires
Productions Fanal, Haïti
Fundación Jóvenes Sin
Fronteras, République
dominicaine
AHS (Asociación
Hermanos Saíz), Cuba
........................................
Durée : 24 mois
1/03/2014 - 29/02/2016
Budget total : 625,000.00 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 500,000.00 EUR (80%)
Lieu de l’action : République
dominicaine, Haïti, Cuba
SPARRING PARTNERS
© DR
Contrat FED/2013/328423
........................................
Soutien aux jeunes artistes vidéastes par le développement d’opportunités
et de réseaux
Haïti, Cuba et la République dominicaine sont 3 pays des Caraïbes caractérisés par un
fort intérêt pour le secteur culturel, en particulier pour la production artistique de vidéos.
La Banque interaméricaine de développement a constaté que ces îles sont extrêmement
prolifiques en termes de création d’art moderne et contemporaine. Néanmoins, la situation économique et sociale n’a pas encore permis aux acteurs locaux d’exprimer pleinement leur potentiel dans ce domaine malgré les nombreuses initiatives mises en place au
niveau régional et national. Un développement plus marqué du secteur culturel local pourrait
promouvoir non seulement le développement social et le dialogue interculturel, mais aussi
représenter une source importante de croissance économique, selon les estimations de la
Banque mondiale. Par le biais de ce projet, GVC Onlus et ses partenaires visent à élargir les
opportunités des jeunes vidéastes, artistes plasticiens et acteurs locaux dans les secteurs
de l’art et de la vidéo. L’Action apporte une assistance technique dans plusieurs domaines :
la production numérique, le marketing, la labélisation et le financement (formation au crowdfunding et micro-subventions pour des projets vidéo). De surcroît, le projet prévoit d’organiser des visites et rencontres pour les professionnels de la vidéo. Ces rencontres, couplées
avec la participation à des festivals et concours internationaux, permettront aux vidéo-artistes de se construire un réseau international en facilitant l’échange de bonnes pratiques et
la dissémination de produits artistiques.
Les bénéficiaires du projet
Le public des festivals et des événements dans 5 pays ; les opérateurs de vidéo et les étudiants de 3 pays des Caraïbes ; les autorités locales et les acteurs culturels ; la diaspora de
la République dominicaine et d’Haïti.
Les résultats attendus
- Le renforcement des capacités et des micro-subventions pour renforcer la production
artistique à long terme. Le projet améliorera les capacités techniques, professionnelles
et de marketing des opérateurs vidéo de 3 pays des Caraïbes, formera 190 étudiants du
secteur audiovisuel et attribuera des subventions à 18 professionnels (soutien à la phase
initiale de 18 projets vidéo) ;
- La dissémination des œuvres et l’insertion dans les marchés culturels seront favorisées ;
une participation accrue des artistes caribéens aux réseaux nouveaux et existants ;
l’échange de produits culturels au niveau local, national et international ;
- Des programmes d’échange pour renforcer les réseaux et les contacts entre les artistes,
stimuler la coopération et les opportunités d’apprendre à travers les festivals et concours
internationaux.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
99
Les activités du projet
- L’organisation de 3 ateliers participatifs : formations dans les pays cibles dans les
domaines artistiques et techniques les plus innovants et ;
- La création d’opportunités de financement et de nouvelles techniques de promotion ;
- Un concours vidéo, la sélection et le financement de projets audiovisuels;
- La création d’une base de données d’opportunités et de bonnes pratiques ;
- Des vidéastes prometteurs seront invités à des festivals, d’autres participeront à des
concours internationaux ;
- L’organisation d’événements publics dans chaque pays.
La durabilité de l’action
L’Action soutiendra : la création d’une base de données d’opportunités et une plateforme
d’échanges de bonnes pratiques ; la coopération sud-sud en promouvant le respect de la
diversité culturelle ; la promotion de questions spécifiques transversales (le dialogue interculturel) ; l’autonomisation et l’éducation de la société civile et des jeunes dans les pays
cibles ; le développement professionnel des femmes et des jeunes dans le secteur culturel ;
la mise en réseau et un accès aux opportunités communes dans les pays cibles de la région
des Caraïbes.
D’un point de vue économique, l’Action soutiendra les artistes et les opérateurs culturels en
s’appuyant sur les compétences des partenaires locaux. Grâce aux compétences acquises
pendant la phase de la formation et à l’équipement technique mis à disposition, le travail
pourra se poursuivre dans la durée. En effet, le matériel acheté pendant la durée de l’Action (équipement vidéo, systèmes de son et de projection) sera mis à la disposition de la
communauté par le biais des partenaires et un personnel expérimenté en assurera la bonne
utilisation et la maintenance.
Le projet assurera la diffusion des informations et des résultats ainsi que la participation
d’artistes des Caraïbes à des festivals internationaux. De plus, la participation d’une association de la diaspora d’Haïti et de la République dominicaine, qui va promouvoir les nouvelles productions, favorisera la pérennité du projet grâce à une consommation accrue
d’œuvres culturelles.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
© DR
Contact
Federico Palmas
GVC Onlus
Via dell’Osservanza, 35/2
40136 Bologne - Italie
Tél.: +39 051 585604
[email protected]
www.gvc-italia.org
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Formation
Chef de file
Ministère de la Culture, Maputo,
Mozambique
Partenaires
Business and Arts South Africa
(BASA), Afrique du Sud
Culture and Media Agency
Europe (CUMEDIAE), Belgique
........................................
Durée : 26 mois
27/12/2013 - 26/02/2016
Budget total : 499,301.00 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 399,301.00 EUR
(79.97%)
Lieu de l’action : Mozambique
STRENGTHENING
OF MOZAMBICAN CULTURAL
INDUSTRIES THROUGH CAPACITY
BUILDING AND ENHANCEMENT
OF LEGAL FRAMEWORK
© DR
Contrat FED/2013/328433
........................................
Le renforcement des industries culturelles au Mozambique à travers
l’amélioration des capacités et du cadre juridique
En 2010, le Mozambique a créé pour la première fois un Ministère de la culture avec une
Direction nationale pour la promotion des industries culturelles et créatives (DNPIC) qui est
l’organe responsable pour l’autonomisation de l’économie culturelle. En dépit du potentiel
des industries culturelles mozambicaines et de leurs atouts pour le pays, de nombreux
problèmes restent à régler. Les ressources humaines allouées au secteur sont insuffisantes
et disposent d’un faible niveau de formation. Les importantes insuffisances observées dans
la structuration des chaines de valeur sont notamment causées par le manque de connaissances et de compétences parmi les professionnels, à la fois dans les techniques de
gestion et de marketing, mais aussi du cadre réglementaire des industries culturelles. Une
autre problématique est liée à l’accès aux financements pour les petites et micro entreprises
considérées à haut risque, ce qui freine le développement et la formalisation du secteur. A
cause d’un cadre législatif peu développé et du manque de connaissances et de compétences en levée de fonds, les sources de financement disponibles sont utilisées de manière
partielle.
Pour répondre à ces problèmes structurels, le projet poursuit deux objectifs principaux.
D’abord, l’amélioration des compétences des professionnels, y compris les fonctionnaires
publics travaillant dans le secteur culturel. Deuxièmement, l’amélioration du cadre réglementaire du secteur culturel à travers la révision de certains aspects normatifs et la mise en
application des réglementations existantes.
Le projet s’appuie sur les connaissances des partenaires afin d’améliorer la situation des
industries culturelles au Mozambique. CUMEDIAE (Culture and Media Agency Europe) possède une expertise significative du cadre réglementaire des industries culturelles au niveau
international. La collaboration avec ce partenaire permet un échange d’expertise et un
approfondissement des différents modèles réglementaires. Business and Arts South Africa
(BASA) est spécialisé dans le financement des arts, notamment par le secteur privé. Fort
de cette expérience, BASA est chargé du contenu relatif aux opportunités de financement.
La collaboration avec BASA, qui a déjà mis en œuvre d’autres actions similaires dans la
région SADC, confère au projet un aspect régional qui permettra la croissance du marché
des produits culturels.
Les bénéficiaires du projet
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Les agents culturels publics (Ministère de la Culture, centres culturels provinciaux et districts), les représentants des organisations professionnelles culturelles, les agents culturels
et les entrepreneurs, les artistes et les associations culturelles.
Financé par
l’Union européenne
101
Les résultats attendus
- Les agents publics sont formés à la gestion institutionnelle des industries culturelles (au
moins 58 agents publics dont 55% travaillant en province) ;
- Les professionnels du secteur culturel public et privé acquièrent des meilleures connaissances en gestion, marketing et cadre règlementaire (au moins 85 professionnels de la
culture du secteur public et privé, dont 40% en province ; 60% de professionnels formés
viennent du secteur privé) ;
- Le cadre juridique du secteur culturel est analysé et des propositions d’amélioration sont
formulées (un minimum de 3 analyses et propositions) ;
- La diffusion de la connaissance des lois relatives à la culture est améliorée parmi les professionnels du secteur culturel (au moins 73 agents publics et privés - 45% en province,
16% d’agents privés).
Les activités du projet
- Développer un manuel de formation intitulé “Les industries culturelles et l’environnement
institutionnel : que faire et comment” ;
- Animer un atelier de formation pour des agents publics en se basant sur ce manuel ;
- Un agent public mozambicain fait un stage dans les bureaux du partenaire Business and
Arts South Africa (BASA) afin de connaître le modèle de financement des industries culturelles de l’organisation ;
- Animer un atelier de formation et une rencontre pour les agents culturels : “Alliance pour
un partenariat public/privé et financement des industries culturelles”;
- Organiser une rencontre avec des partenaires privés, des entreprises et des agents culturels pour expliquer les modèles de partenariat possibles ;
- Analyser le cadre réglementaire relatif aux industries culturelles :
- Un plan d’action pour la mise en place de la loi sur les droits d’auteur et droits voisins
- Un rapport et des propositions sur le statut de l’artiste
- Un rapport et des propositions pour la mise à jour de la loi sur le mécénat
- Organiser un atelier d’information pour des agents culturels sur le cadre réglementaire du
secteur culturel.
La durabilité de l’action
Outre les bénéficiaires directs de l’Action, les activités du projet auront un impact sur tous
les agents publics du secteur culturel (au moins 525 agents ciblés) ainsi que sur les entrepreneurs culturels dans leur ensemble, qu’ils soient producteurs ou gestionnaires (au moins
750 agents privés impliqués).
Le Manuel de formation et l’atelier qui sera organisé pour sa présentation, permettront une
standardisation des pratiques professionnelles, améliorant les performances des opérateurs culturels dans le moyen terme, avec un large impact sur la structuration des industries
culturelles. L’analyse du cadre réglementaire, qui vise à une amélioration de la législation,
aura un impact à long terme sur les industries culturelles du pays.
Chacune des activités de formation est également l’occasion de former des formateurs.
Elles offrent aux stagiaires non seulement des connaissances, mais également les outils
pour reproduire le processus à d’autres niveaux (dans les provinces et les districts). Les
ateliers de formation font partie des activités régulières des agents dans les provinces donc
il sera relativement aisé d’assurer la diffusion des contenus (un minimum de 11 ateliers de
formation auront lieu dans les provinces).
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
© DR
Contact
Emanuel Dionisio
Ministère de la Culture du
Mozambique
Avenida 24 de Julho n. 140
5° Andar, Maputo,
Mozambique
Tél : +00 258 824145591
[email protected]
www.micult.gov.mz/
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Formation
Discipline
Arts visuels
Chef de file
CEFA (Comitato Europeo per la
Formazione e l’Agricoltura), Italie
Partenaires
Cultural Video Foundation (CVF),
Kenya
Vijana Vipaji Foundation Limited,
Tanzanie
........................................
Durée : 24 mois
01/01/2014 - 31/12/2015
Budget total : 624,880.00 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 499,904.00 EUR (80%)
Lieu de l’action : Kenya,
Tanzanie
STRUCTURAL
SUPPORT TO THE CULTURAL
SECTOR IN KENYA AND TANZANIA ART AGAINST POVERTY PROJECT
© DR
Contrat FED/2013/328447
........................................
Apporter une aide structurelle aux secteurs culturels kenyan et tanzanien,
le projet l’Art contre la pauvreté
Dar es Salaam et Nairobi sont les deux plus grandes villes d’Afrique de l’Est. Toutes deux
disposent de scènes culturelles dynamiques, riches en événements, en artistes, groupes et
associations engagés en faveur de la promotion de la diversité des expressions culturelles
et des arts de la scène. Les gouvernements de la Tanzanie et du Kenya sont conscients du
rôle crucial que joue la culture dans le développement durable. Le Kenya a d’ailleurs adopté
une nouvelle politique à ce sujet en 2009, tandis que le secteur culturel tanzanien est régi
par une politique datant de 1997. Il existe toutefois de nombreux facteurs qui empêchent
les secteurs culturels de ces deux pays d’exprimer pleinement leur potentiel, notamment le
manque d’équipement et d’opportunité de formations pour les artistes des scènes culturelles de Dar es Salaam et Nairobi ou encore les faibles investissements privés et publics.
Les artistes ont également peu de possibilités d’être visibles et de pouvoir vivre de leur art
sur le long terme. Un autre obstacle important est l’absence de politiques culturelles globales et modernes, ce qui entraine un environnement réglementaire peu adapté à la situation actuelle. Et quand bien même il existe des politiques modernes, elles sont bien souvent
ternies par une mise en œuvre inefficace.
Pour relever ces différents défis, l’Action vise à renforcer la viabilité économique et l’impact
social du secteur des arts de la scène au Kenya et en Tanzanie grâce à la mise en œuvre
d’un programme de renforcement des capacités. Le projet permettra d’améliorer la visibilité des jeunes artistes des deux pays concernés, tout en offrant la possibilité d’échanger
avec des investisseurs potentiels. L’objectif à long terme du projet est de rendre les gouvernements kenyan et tanzanien plus réactifs quant à la réforme de l’environnement réglementaire de leurs secteurs culturels respectifs et de ceux des pays d’Afrique de l’Est en
général. Ainsi, une campagne de sensibilisation destinée aux décideurs politiques régionaux
et nationaux sera lancée pour changer la donne.
Enfin, le projet fait de la promotion des arts et de la culture un outil de cohésion et d’émancipation sociale. Les groupes d’artistes et les bénéficiaires de l’Action sont tous des personnes vulnérables (personnes handicapées, jeunes au chômage ou foyers marginalisés).
Les résultats attendus
- Le soutien à 20 groupes d’artistes kenyans et tanzaniens issus de milieux vulnérables, par
le biais d’un programme de renforcement des capacités ;
- Davantage de possibilités de revenus pour les 20 groupes d’artistes impliqués dans le
projet ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- Un renforcement et une harmonisation de l’environnement règlementaire du secteur de la
culture en Afrique de l’Est.
Financé par
l’Union européenne
103
Les activités du projet
- La sélection de 20 groupes d’artistes kenyans et tanzaniens issus de milieux vulnérables ;
- L’évaluation des problèmes rencontrés et l’identification de solutions grâce à la création
de vidéos participatives ;
- L’organisation d’un programme complet de formation pour les groupes sélectionnés (une
formation artistique/technique, en gestion, en communication et en visibilité) ;
- Une aide pour le partage des coûts pour les groupes d’artistes, qui se fonde sur les
besoins identifiés lors de la création des vidéos participatives ;
- L’organisation d’un programme d’échange entre le Kenya et la Tanzanie pour les groupes
d’artistes sélectionnés ;
- La mise à disposition d’outils de commercialisation, de mise en réseau et de promotion
pour les groupes d’artistes sélectionnés ;
- Une cartographie des opérateurs culturels ou entreprises et la mise en place de liens
d’entreprise à entreprise avec les groupes sélectionnés ;
- L’organisation d’événements visant à promouvoir et à commercialiser les activités des
groupes sélectionnés ;
- L’organisation de thérapies par la musique, l’art ou les clowns pour les enfants handicapés ou malades du cancer ;
- L’analyse des politiques actuelles qui règlementent les secteurs culturels du Kenya et de
Tanzanie ;
- La création d’une campagne de sensibilisation destinée aux ministères de la culture, qui
aurait pour but de renforcer les cadres règlementaires en vigueur dans les secteurs culturels de Tanzanie et du Kenya ;
- L’organisation d’un atelier régional sur les politiques culturelles en Afrique de l’Est.
La durabilité de l’action
De meilleures capacités de gestion et d’entreprenariat, couplées à une meilleure utilisation de
la promotion, mèneront à plus de possibilités de revenus pour les groupes impliqués dans le
projet. Les bénéficiaires auront des revenus plus élevés et plus stables, avec une augmentation moyenne de 50% par personne par année. Une viabilité économique accrue leur permettra également d’investir davantage dans l’équipement, l’innovation et la promotion.
L’Action fait la promotion de l’art et de la culture comme outils d’émancipation et de cohésion sociale. Les artistes qui vont bénéficier du projet sont tous issus de milieux vulnérables.
Les activités programmées leur permettent de s’exprimer, d’avoir une meilleure estime
d’eux-mêmes et d’être mieux reconnus au sein de la société. Les thérapies par l’art, la
musique et les clowns, organisées dans des hôpitaux de Nairobi et de Dar es Salaam,
auront quant à elles un impact sur les communautés locales. En effet, le personnel soignant
et les enfants se sentiront moins stressés et ces derniers accepteront plus facilement l’idée
d’une hospitalisation. Le «théâtre des opprimés» aidera les communautés locales à analyser, comprendre et résoudre leurs problèmes en les présentant sur scène et en favorisant la
participation du reste de la communauté ainsi que la cohésion sociale.
L’Action agira également au niveau politique en favorisant la création d’un meilleur environnement règlementaire pour les opérateurs culturels. Une vaste campagne de sensibilisation
permettra d’utiliser des méthodologies novatrices telles que la réalisation de vidéos participatives et le théâtre législatif pour que le projet aide les décideurs politiques dans la révision
et la mise à jour des cadres règlementaires culturels kenyans et tanzaniens. Ce processus
devrait aboutir à l’adoption de politiques et règlementations plus modernes et mieux harmonisées.
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© Secrétariat ACP, 2014 / Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
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Contact
Luciano Centonze
CEFA
Via Lame 118
40122 Bologne, Italie
Tél : +39 051 520285
[email protected]
www.cefaonlus.it
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Distribution/Diffusion/Promotion
Discipline
Mise en réseau, information
Chef de file
Africultures, France
Partenaires
Media Sports and Entertainment
Group, Jamaïque
Groupe 30 Afrique, Sénégal
Africultures Burkina,
Burkina Faso
Further Arts Association,
Vanuatu
Alliance française de Port-Vila,
Vanuatu
Groupe Taccems, République
démocratique du Congo
Positive Productions, Rwanda
KAdam-KAdam, Togo
Culture Fund of Zimbabwe Trust,
Zimbabwe
SUDPLANETE
© DR
Contrat FED/2012/291862
........................................
Création de 22 sites Internet dédiés aux opérateurs culturels dans les pays ACP
Le projet Sudplanète répond au besoin global d’information, de promotion et de mise en
réseaux des professionnels de la culture dans les pays ACP. Contrairement à ceux du Nord,
les artistes et créateurs des pays ACP disposent de peu d’outils numériques leur apportant
une visibilité internationale pérenne nécessaire à la circulation des œuvres et à leur mise
en réseaux, permettant un échange de services, d’expertise et de bonnes pratiques. De
même, les décideurs culturels disposent de très peu de statistiques et d’outils d’analyse de
tendances fiables sur leur propre secteur. Un grand nombre de décideurs, opérateurs culturels et de créateurs ont ainsi appelé à la constitution d’une base de données sur internet
pour combler ce manque et favoriser le rôle de la culture comme facteur de développement.
Sudplanète, lancée en 2006, est la seule plateforme à avoir la dimension d’un portail international (le site est disponible en français, anglais, portugais et espagnol) multidisciplinaire
permettant de trouver aisément l’information recherchée et visant à l’exhaustivité.
Le projet prévoit le développement et la pérennisation de la base existante avec la création
de 22 sites Internet dédiés aux opérateurs culturels nationaux (11 en Afrique, 7 dans les
Caraïbes et 4 dans le Pacifique) et reliés à l’interface internationale commune : www.spla.
pro. Ces sites offrent aux professionnels des outils de communication, d’information et de
mise en réseau. Des newsletters nationales sont envoyées chaque semaine aux abonnés
des 22 pays du projet, générées automatiquement à partir des informations entrées sur
le portail national, et informant le grand public des activités et annonces culturelles de la
semaine.
A terme, le portail Sudplanète - porté par Africultures, le site francophone de référence sur
la culture africaine - entend devenir la base de données référente sur les artistes de tous les
Etats ACP. Les objectifs spécifiques du projet sont de renforcer la promotion des produits
culturels, mettre en réseau les professionnels et renforcer les réseaux existants, structurer et
développer l’information professionnelle, renforcer le rôle de diffusion des festivals et faciliter
l’élaboration des politiques culturelles.
Les bénéficiaires du projet
Les opérateurs culturels et artistes des pays concernés, les décideurs des politiques culturelles, les acheteurs de produits culturels, le grand public.
Les résultats attendus
- 22 portails culturels nationaux créés ;
- Des newsletters culturelles nationales envoyées dans chacun des 22 pays ;
- Des outils de promotion internet en kits et des outils internet de mise en réseaux disponibles ;
- Des services professionnels rendus aux festivals ;
- Une structuration de l’information culturelle.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
105
Budget total : 624,990.42 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 499,992.34 EUR (80 %)
Lieu de l’action : Ghana, Kenya,
Malawi, RDC, Rwanda, Sénégal,
Tanzanie, Togo, Ouganda,
Zimbabwe, Burkina Faso,
Barbade, Les Bahamas, Guyana,
Haïti, Jamaïque, République
Dominicaine, Trinité et Tobago,
Fidji, Iles Salomon, PapouasieNouvelle Guinée, Vanuatu
........................................
Contact
Maud de la Chapelle,
coordinatrice du projet
Africultures
Grande rue 26110 Les Pilles,
France
Tél : +33 4 75 27 74 80
+33 1 40 40 14 65
[email protected]
www.spla.pro
Les activités du projet
- Développement informatique de 22 portails culturels pour chacun des pays concernés et
recherche d’informations locales sur le terrain ;
- Développement informatique d’un outil permettant l’envoi par les partenaires depuis
chaque pays de newsletters culturelles nationales
- Mise à disposition des professionnels du secteur d’outils de visibilité : kits de sites biographiques et sur les créations incluant des dossiers de presse, mailings, vidéos et extraits
musicaux, galeries d’images ; services aux festivals optimisant la préparation de leur catalogue et des pages de programmation de leur site internet ;
- Mise en réseau : développement des pages internet dédiées à chaque profession permettant la mise en relation et une information professionnelle spécifique via la mise en
ligne d’un fil d’informations professionnelles adaptées ainsi que d’un agenda culturel
complet ; développement d’un espace «projets» sur le site Sudplanète permettant d’élaborer des collaborations et de rechercher des partenaires ; développement en lien avec
les portails culturels nationaux des outils d’information et d’échange pour les têtes de
réseau, notamment du réseau Arterial en Afrique.
La durabilité de l’action
Le dépassement d’un seuil critique visé par le projet doit permettre à Sudplanète de devenir
une référence pour les professionnels du secteur culturel, pour le grand public et pour l’observation culturelle des pays ACP et la définition des politiques culturelles.
Le projet favorise les partenariats notamment institutionnels et la dynamique des réseaux
: forts de leurs supports de communication internes et externes, de leur ampleur géographique et de leur pertinence pour les professionnels, ce sont les réseaux qui atteignent le
plus grand nombre de gens et mobilisent le secteur.
Le projet permet également l’émergence d’un modèle économique en faisant le pari de la
collaboration internationale et d’un changement de méthodologie afin de stopper la perte
des données dans le secteur de la culture à l’échelle ACP.
Par ailleurs, la mise en œuvre du projet repose sur l’implication de 9 partenaires ACP chargés de récupérer localement les données sur le secteur et d’alimenter les sites par pays,
ainsi que sur une étroite collaboration avec la structure Arterial basée en Afrique du Sud,
l’objectif étant à terme de laisser aux mains des opérateurs ACP la gestion de la base de
données.
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La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
© DR
© DR
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Durée : 36 mois
06/08/2012 - 05/08/2015
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Distribution
Chef de file
Caribbean Tales Worldwide
Distribution Inc. – CTWDI,
Barbade
Partenaires
Banyan Limited,
Trinité-et-Tobago
Caribbean Broadcasting Union,
Barbade
Caribbean Examinations Council
CXC, Barbade
Dirección General de Cine
/ The Dominican Republic
Film Commission (DGCINE),
République Dominicaine
National Institute of Culture and
History, Belize
OnlineFILM AG, Allemagne
The Trinidad and Tobago Film
Company Ltd, Trinité-et-Tobago
THE 3D
DISTRIBUTION PROJECT
© DR
Contrat N° FED/2013/328407
........................................
Mise en place de réseaux viables et pérennes pour les productions audiovisuelles
des Caraïbes
Dans la région des Caraïbes le développement de l’industrie audiovisuelle fait face à plusieurs défis de taille : faibles économies d’échelle, peu de visibilité de son marché, manque
d’infrastructures de production et de distribution, barrières linguistiques inter-régionales.
En général, les efforts de développement de la part des acteurs de l’industrie audiovisuelle
ont été fragmentés et il n’existe pas de structures capables de promouvoir des réseaux de
production/distribution/monétisation ayant la capacité de pénétrer un marché mondial inexploité. L’absence de moyens efficaces de distribution représente une contrainte systémique
qui aggrave tous les autres obstacles. Les producteurs, les acheteurs et les spectateurs
souffrent tous d’un accès restreint au marché des contenus audiovisuels produits dans la
région.
Le project de Distribution 3D créera des flux qui monétiseront les contenus audiovisuels
et poseront les jalons de la viabilité et de la pérennité de l’industrie à long terme. 3D permettra la création d’un catalogue de 400 films caribéens, distribués via trois plateformes
distinctes, destinées aussi bien à un public régional qu’a une audience internationale. Ces
trois plateformes pourront améliorer la distribution numérique, localement et auprès de la
diaspora. Elles soutiendront les producteurs, stimuleront la production, élargiront les marchés et contribueront à sa compétitivité. A travers la mise en place de ces plateformes de
distribution, l’Action renforcera les capacités de l’industrie grâce à l’instauration de normes
de travail internationales et de standards professionnels.
Les bénéficiaires du projet
Les producteurs caribéens de contenu audiovisuel.
Les résultats attendus
- Plus de ventes et de revenus publicitaires, aboutissant à une meilleure intégration du
secteur audiovisuel dans l’économie générale et au développement socio-économique
du secteur ;
- Des marchés élargis – le renforcement des marchés existants et la création de nouveaux
marchés, promotion auprès de la diaspora et une visibilité accrue de produits audiovisuels ayant pour thème les Caraïbes au niveau régional et international ;
- Le renforcement des capacités de l’industrie grâce à la monétisation et à la professionnalisation des produits et de contenus caribéens ;
- Un meilleur environnement règlementaire et une coopération inter-régionale entre la production et la distribution par la collaboration avec des agences gouvernementales et des
organisations.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
107
Budget total : 445,536.41 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 274,096.40 EUR
(61.52%)
Les activités du projet
- Acquisition des droits de distribution internationaux d’un catalogue de 400 produits
audiovisuels caribéens ;
- Distribution numérique : conception et mise en œuvre d’une plateforme de vidéo à la
demande à l’instar de Netflix qui sera autonome dans les trois ans grâce aux ventes et aux
revenus publicitaires, numérisation du catalogue, conception et lancement de la VàD ;
- Distribution à travers les télévisions : mise en place de 3 contrats de diffusion pérennes et
générateurs de revenus avec des réseaux de diffusion locaux ;
Lieu de l’action : Région des
Caraïbes et sa diaspora
........................................
- Distribution auprès de la diaspora : cibler spécifiquement la diaspora dans la stratégie
de vente, participer à 4 marchés internationaux pertinents, rechercher et rencontrer des
sous-distributeurs / conclure des accords ;
Contact
Frances-Anne Solomon
Flat 1, Dalton Villa, Brighton
Beach Rd
Brighton, St. Michael, Barbade
Tél : +1 347 537 4421
[email protected]
caribbeantales-worldwide.com
- Monétisation : création et gestion de flux de revenus multiples et pérennes, vente d’espaces publicitaires pour la télévision et l’internet, analyse et suivi des ventes, comptabilité,
reporting auprès des cinéastes et des parties prenantes.
- Marketing: mise en œuvre d’une stratégie de marketing, la création des supports de
communication (graphisme, impression, conception web, création de bande annonce,
réseaux sociaux/marketing, écriture de communiqués de presse, gestion d’événements
de relations publiques) ;
La durabilité de l’action
Les activités du projet seront soutenues par une stratégie de marketing de grande envergure pour affirmer l’existence d’une marque de produits audiovisuels caribéens et encourager les ventes de la collection. Par ailleurs, 3D nouera des relations avec le secteur privé et
renforcera les collaborations existantes afin de générer des revenus grâce aux subventions,
au sponsoring et aux ventes publicitaires. L’ensemble de ces activités et les résultats assureront la pérennité financière de 3D.
L’impact socio-économique créé par la diffusion de bonnes pratiques au niveau régional
et à l’international, le développement de standards techniques audiovisuels, la professionnalisation de l’industrie, l’amélioration des relations institutionnelles et l’augmentation des
publics auront pour résultat une croissance à long terme.
La collaboration avec les agences gouvernementales et les organisations professionnelles
aura un impact sur l’environnement législatif en favorisant la mise en place des standards
réglementaires pour favoriser la distribution de contenus audiovisuels.
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responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
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Durée : 24 mois
11/01/2014 - 10/01/2016
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Production audiovisuelle
THOM
Chef de file
Bila Production, Burkina Faso
Production d’un long-métrage de fiction au Burkina Faso
Partenaires
Yelboundi SK – Services
Communication, Burkina Faso
Top Communication, Tchad
Label Video, France
........................................
Le tournage de ce long-métrage de fiction du réalisateur burkinabè Tahirou Ouédraogo est
réalisé grâce à la mise en commun des compétences humaines et des moyens techniques
et financiers de trois structures de production au Burkina Faso, au Tchad et au Gabon. La
formalisation d’un accord de coopération cinématographique entre le Burkina et le Tchad
est également visée par cette Action. Quant à la postproduction et la distribution, elles
seront le résultat de collaborations entre plusieurs structures d’Afrique avec un partenaire
du Nord en charge des travaux de finition et de distribution sur les Caraïbes et le Pacifique.
Durée : 32 mois
09/01/2014 - 08/09/2016
Budget total : 760,150.10 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 250,000.00 EUR
(32,89%)
Lieu de l’action : Burkina Faso
© DR
Contrat FED/2013/328427
........................................
Après plusieurs années d’écriture et de réflexion, le réalisateur-producteur Tahirou Ouédraogo a associé d’autres scénaristes à l’écriture de l’histoire de « Thom ». Le développement de l’écriture du scénario a permis le brassage d’idées entre créateurs originaires
d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique Centrale et d’Europe. L’idée originale du film est basée sur
une histoire réelle. Le film, qui s’interroge sur la transmission des valeurs morales dans les
sociétés africaines contemporaines, aborde les thèmes de la prostitution, de la drogue et
de l’irresponsabilité parentale.
Synopsis
Thom et Martin sont liés par une vraie amitié et étudient ensemble. Martin est très studieux
et il aimerait bien que Thom adopte son mode de vie. Bob en revanche a la réputation d’être
un dealer, raison pour laquelle un comité de vigilance le suit de près. Thom et Martin sont sur
le point de passer leurs examens. Un soir d’insomnie, en pleine période de révision pour les
examens de fin d’année, Thom se laisse tenter et rejoint Bob dans une boîte de nuit. Dans
cet autre monde, celui de la prostitution, de l’alcool, du banditisme et de la drogue, il fait la
rencontre de Jones. Le coup de foudre entre l’étudiant sage et la prostituée de luxe est l’élément déclencheur du film. Les chemins de Thom et de Martin se séparent de plus en plus…
Les bénéficiaires du projet
Les structures de production impliquées et les communautés audiovisuelles des pays
concernés ; les acteurs ; les sociétés de distribution et d’exploitation ; la jeunesse, les
parents, les éducateurs sociaux et les structures d’éducation.
Les activités du projet
Toutes les activités liées à la production d’un film accompagnées d’activités de distribution.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
109
Contact
Tahirou Tassere Ouédraogo
Bila Production
01 BP 3737
Ouagadougou 01,
Burkina Faso
Tél :+226 70 25 48 20
+226 78 14 14 74
[email protected]
www.bilaprod.bf
Les résultats attendus
- Un long métrage de bonne facture est produit et mis en circulation ;
- Des emplois sont créés et les compétences des acteurs sont renforcées ;
- Les publics en général et les groupes sociaux – cibles reçoivent des messages éducatifs ;
- Un accord de coproduction est signé entre le Burkina et le Tchad et pourrait se généraliser.
La durabilité de l’action
L’Action aura un impact économique grâce aux profits financiers dans toute la chaîne cinématographique et à l’activité économique liée à la production. Les populations riveraines de
la production employées directement et indirectement sur ce tournage bénéficieront également de retombées financières permettant d’améliorer leurs conditions de vie.
Par ailleurs, ce produit culturel constitue un support que les services administratifs, les
associations, les ONG pourraient utiliser dans le cadre de leurs activités de sensibilisation
aux méfaits de la drogue et à la responsabilité parentale dans l’éducation des jeunes.
L’Action est également un exemple de coopération sud-sud sur lequel les politiques cinématographiques pourront se baser pour asseoir des stratégies de production efficaces.
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responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
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Fiche technique
Réalisateur : Tassere Ouédraogo
Scénario : Tassere Ouédraogo
Chef opérateur : Pierre
Benzerihem
Casting : Barou Omar
Ouédraogo
Durée : 100’
Langue : français
........................................
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Formation/diffusion
Discipline
Théâtre
Chef de file
Espace Culturel Gambidi,
Burkina Faso
Partenaires
Association pour la Promotion,
la Formation et la Recherche
en Arts Vivants et Plastiques
(APFRAVP), Burkina Faso
Atelier Nomade, Ecole
Internationale de Théâtre
du Bénin, Bénin
Centre Burkinabè de l’Institut
International du Théâtre
ITI-BF, Burkina Faso
........................................
Durée : 36 mois
14/12/2013 - 13/12/2016
Budget total : 315,518.11 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 250,000.00 EUR
(79.23%)
Lieu de l’action : Burkina Faso,
Bénin, Belgique, Côte d’Ivoire
TILGRÉ
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Contrat FED/2013/328442
........................................
Renforcement des capacités dans le secteur théâtral en Afrique de l’Ouest :
formation, création et diffusion
Malgré le dynamisme du secteur théâtral au Burkina Faso, l’émergence d’une industrie
culturelle théâtrale demeure difficile à cause de l’instabilité financière et du manque de capacités et de formation en marketing, gestion et promotion des professionnels du théâtre.
L’Action se déroule principalement à l’Espace Culturel Gambidi (ECG) de Ouagadougou,
un espace de théâtre créé par l’éminent professeur et homme de théâtre, feu Jean Pierre
Guingané. Tout en s’inscrivant dans des cadres stratégiques nationaux tels que la Politique
Nationale d’Enseignement et de Formation Technique et Professionnelle, la Stratégie de
Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD) et la Politique Nationale de la
Culture (PNC), TILGRÉ répond aux besoins de formation, de production et de distribution
théâtrales, au Burkina Faso en particulier, et en Afrique de l’Ouest de manière générale.
L’Action va permettre aux professionnels du théâtre de trouver plus facilement du travail
au Burkina Faso et à l’international. Elle permettra aussi de renforcer et de pérenniser les
capacités artistiques des étudiants ainsi que les compétences en planification stratégique et
entreprenariat des professionnels de l’Espace Culturel Gambidi et de ses partenaires afin de
consolider le secteur de théâtre comme industrie culturelle et créative. Par le biais de l’appui au Festival International de Théâtre et Marionnettes de Ouagadougou (FITMO) comme
circuit de diffusion et de production artistique/culturelle et le renforcement du réseau de
structures théâtrales en Afrique de l’Ouest et en Belgique, les échanges et synergies SudSud et Sud-Nord seront encouragés. Enfin, l’Espace Culturel Gambidi collaborera avec le
Centre de Formation et de Recherche en Arts Vivants (CFRAV). Cette école de formation
basée sur des ateliers ponctuels est devenue un véritable Conservatoire (6 semestres, 720
heures par semestre), dont le parcours diplômant est aujourd’hui reconnu par le Ministère
de la Culture et du Tourisme du Burkina Faso.
Les bénéficiaires du projet
Les étudiants du Centre de Formation et de Recherche en Arts Vivants (CFRAV) et des
écoles de théâtre du réseau, les professionnels du théâtre du Burkina Faso et de la sous-région (au moins 70 personnes), particulièrement, ceux de l’Espace Culturel Gambidi et des
partenaires, la direction artistique et technique de l’Espace Culturel Gambidi et des partenaires, les participants et spectateurs des 14ème et 15ème éditions du FITMO.
Les résultats attendus
- Au moins 80% des étudiants du CFRAV ont un emploi à la fin du projet ; les capacités
entrepreneuriales de 65 personnes sont renforcées ;
- La 14ème édition du festival FITMO est réalisée. Un plan de marketing pour les 14ème et
15ème éditions du FITMO est élaboré et des tournées de promotion du spectacle final du
CFRAV dans trois pays africains sont réalisées ;
- Au moins 3 créations artistiques sont coproduites par le FITMO, dont 2 sont diffusées en
Afrique et en Europe.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
111
Les activités du projet
-Renforcement des capacités artistiques et entrepreneuriales pour les promotions du
CFRAV et renforcement du réseau composé par le CFRAV, l’EITB, le Conservatoire de
Mons, l’Université de Ouagadougou et l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action
Culturelle d’Abidjan ;
- Renforcement des compétences en marketing (organisation de 8 Master Classes en marketing d’entreprise culturelle ; réalisation et diffusion d’un manuel pour l’entreprise culturelle en Afrique de l’Ouest, etc.) ;
- Synergie production/diffusion (soutien à l’organisation de la 14ème édition du FITMO au
Burkina Faso, Mali, Niger, Togo ; coproduction de trois spectacles par le FITMO et les
partenaires, dont 2 diffusés en Afrique et en Europe, etc.) ;
- Suivi et évaluation d’impact : évaluation de la capacité d’embauche des étudiants (au
Burkina Faso et au Bénin), des capacités de multiplication/diffusion de la 14ème édition
du FITMO et de la consolidation et de la durabilité des compétences entrepreneuriales et
de marketing.
La durabilité de l’action
Il est estimé qu’au terme de l’Action, environ 80% des étudiants du CFRAV (comédiens,
auteurs et techniciens) trouveront un emploi dans l’industrie culturelle au Burkina Faso ou à
l’étranger. Les étudiants formés constitueront une ressource disponible pour la consolidation et la multiplication des résultats du projet.
Le partenariat public/privé existant dans la formation artistique entre l’Espace Culturel Gambidi, le CFRAV et l’Université de Ouagadougou, à travers son département Arts, Gestion et
Administration Culturelles (AGAC), sera encouragé. Le développement d’une collaboration
avec des structures de formation nationales et régionales, et entre les écoles privées et
publiques facilitera les échanges d’expertise sud-sud.
La durabilité au niveau institutionnel va être soutenue par le renforcement du réseau de
l’ECG et par l’appui des institutions régionales et nationales au Burkina Faso comme le
Ministère de la Culture et du Tourisme.
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La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
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Contact
Claude Kira Guingané
Espace Culturel Gambidi
01 BP 5743 Ouagadougou 01
Burkina Faso
Tél : +226 50 36 59 42
[email protected]
www.gambidi.org
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Distribution
Discipline
Patrimoine
Chef de file
Les Anneaux de la Mémoire,
France
Partenaires
African Slavery Memorial
Society of Antigua and Barbuda,
Antigua-et-Barbuda
Association La Route des
Chefferies, Cameroun
Association Touristique d’Haïti,
Haïti
Fédération Nationale des Offices
du Tourisme et des Syndicats
d’Initiatives du Sénégal
(FNOTSIS), Sénégal
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Durée : 36 mois
04/01/2014 - 03/01/2017
Budget total : 904,383.26 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 500,000.00 EUR
(55.29%)
Lieu de l’action : Sénégal,
Cameroun, Haïti,
Antigua-et-Barbuda, France
TOURISME AUTOUR
DES SITES DE LA TRAITE,
DE L’ESCLAVAGE
ET DE LEURS MÉMOIRES (TOSTEM)
© DR
Contrat FED/2013/328438
........................................
L’histoire de la traite négrière et de l’esclavage reste un sujet tabou, difficile à aborder.
La réponse apportée à cette histoire traumatisante est le silence ou l’accusation de l’«
autre ». Pourtant, il existe une demande populaire de connaissance et de compréhension.
La recherche existe mais la connaissance reste difficile d’accès, notamment à cause de
l’utilisation de supports de communication peu adaptés à un public généraliste. Le travail
de sensibilisation et de diffusion de l’histoire et de la culture auprès des populations, et en
particulier auprès des jeunes, est insuffisant. Les sites sont souvent en ruines ou en cours
de détérioration. Leur accès n’est pas toujours sécurisé. L’absence de politique de communication et de supports promotionnels efficaces nuit à la visibilité de ces sites qui ont pourtant une importante valeur historique et culturelle. Leur potentiel économique est également
reconnu mais le secteur du tourisme culturel reste insuffisamment développé. Il souffre d’un
manque de structure fédératrice, de liens et d’échanges au niveau régional et intra-ACP
pour la mise en réseau des compétences, des moyens, le soutien et la valorisation des
projets, les échanges de connaissances et d’expériences au niveau national, Sud-Sud,
Afrique-Caraïbes et Nord-Sud. Le projet TOSTEM entend relever ces défis en s’appuyant
notamment sur l’expertise reconnue de centres de recherche universitaires, de musées ou
d’acteurs culturels et touristiques dans les pays de l’Action (Cameroun, Sénégal, Haïti et les
îles d’Antigua-et-Barbuda), tous touchés, d’une manière ou d’une autre, par l’histoire de la
traite et de l’esclavage.
Les bénéficiaires du projet
TOSTEM cible les sites et lieux d’histoire et de mémoire, les guides et médiateurs culturels,
les acteurs touristiques, les associations culturelles, musées et centres culturels, historiens
et centres de recherches, les artistes mais aussi plus largement, les populations du Sénégal, du Cameroun, d’Antigua et Barbuda et d’Haïti, les touristes étrangers et nationaux, la
diaspora africaine, les opérateurs touristiques, les autorités locales et nationales.
Les résultats attendus
- Les sites et lieux de mémoire sont mieux aménagés, protégés et mis en valeur grâce à la
réalisation des travaux nécessaires, la création d’expositions, de signalétiques, de supports de visite, etc. ;
- L’offre de tourisme culturel s’est améliorée et diversifiée grâce à la formation du personnel, à la production de brochures et de circuits touristiques, de produits dérivés, créateurs
de ressources et de débouchés économiques ;
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
- La visibilité et les ressources des industries du tourisme culturel sont augmentées grâce
à la création d’outils de promotion et l’insertion dans les circuits de distribution locaux,
régionaux (Afrique et Caraïbes), européens et internationaux ;
- Les sites et lieux d’histoire et de mémoire sont au cœur d’une dynamique culturelle et
touristique structurée et concertée au niveau local, régional et international (ACP).
Financé par
l’Union européenne
113
Les activités du projet
Protection et mise en valeur de sites et lieux de mémoire ciblés
- Création d’une brochure sur les sites de mémoire au Sénégal avec un focus sur le
Sine-Saloum ;
- Création d’un parcours de visite (avec signalétique et panneaux informatifs) des Chefferies de l’Ouest Cameroun jusqu’à la côte ;
- Création d’un parcours de visite pour l’Habitation Dion en Haïti et appui à la conception
de la salle «Afrique - Haïti» au Parc Historique de la Canne à Sucre et de son catalogue ;
- Appui à la réalisation de l’exposition matrice du futur musée sur la traite et l’esclavage
d’Antigua-et-Barbuda avec l’African Slavery Memorial Society et de son catalogue ;
Activités de formation et création de produits touristiques pour un meilleur accès à la
connaissance sur les sites et lieux de mémoire
- Création de supports promotionnels pour les sites (carte-guide, cartes postales, brochures, films documentaires, artisanat…) et pour le projet ;
- Formations des guides et personnels de gestion des sites et lieux de mémoire ;
Communication, promotion et insertion dans les circuits de distributions
- Outils et actions de communication divers (création d’un site Internet, rédaction d’articles
pour les guides touristiques internationaux, participation à des salons internationaux…) ;
- Mise en place d’une politique de promotion ciblée ;
Mise en réseau et diffusion : du local, au régional et à l’international
- Création d’une offre touristique «Histoire et Mémoire» nationale et régionale à proposer à
des agents touristiques locaux et internationaux ;
- Réalisation et présentation d’une exposition itinérante, historique et artistique, impliquant
l’organisation de journées d’études, de 3 réunions du Comité scientifique, de 2 résidences d’artistes et la réalisation d’un catalogue de l’exposition.
La durabilité de l’action
Le projet mise sur un transfert des compétences, des connaissances et des savoirs vers
les groupes cibles grâce à la formation des guides touristiques, à la coopération Sud Sud
entre acteurs spécialisés du développement culturel, et surtout grâce au « faire ensemble»
qui prévaut dans toutes les activités identifiées. L’expérience des membres du réseau sera
renforcée et TOSTEM permettra d’attirer de nouveaux membres qui pourront à leur tour
« apprendre », grâce aux échanges intra-réseau, à présenter cette histoire difficile à leur
propre public.
Les produits créés, notamment les cartes-guides anglais-français qui seront diffusées en
Europe, en Afrique et en Amérique, ne perdront pas de leur pertinence et utilité avec le
temps. Ces produits continueront à être diffusés via le réseau des membres de l’Alliance
Internationale des Anneaux de la Mémoire. De plus, l’exposition itinérante créée pourra être
présentée dans d’autres pays et approfondie sur certaines thématiques liées : la musique
afro-américaine, le candomblé au Brésil…
Le développement du tourisme de mémoire n’en étant qu’à ces débuts, plus des produits
et services de qualité seront mis à disposition des touristes, plus il se développera. De plus
en plus d’agences de tourisme et d’associations de tourisme solidaire proposent déjà ce
type de voyages et une augmentation de 50% de l’offre est envisageable dans les 20 prochaines années.
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La présente publication a été élaborée avec l’aide du Secrétariat ACP et de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule
responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat ACP et de l’Union européenne.
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Contact
Patricia Beauchamp Afadé
Les Anneaux de la Mémoire
18, rue Scribe
44 000 Nantes, France
Tél : +33 240696852
patricia.afade@
anneauxdelamemoire.org
www.anneauxdelamemoire.org
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 2ÈME APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Formation
Discipline
Musique
Chef de file
Oficina da Courela Associação,
Portugal
Partenaires
Associação Cultural Torre
de Babel, Cap-Vert
Associação RoçaMundo,
Sao Tomé-et-Principe
Arte Moris, Timor-Oriental
360 Graus, Cultura e Ambiente,
Portugal
........................................
Durée : 36 mois
17/12/2013 - 16/12/2016
Budget total : 624,965.60 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 499,972.48 EUR (80%)
Lieu de l’action : Cap Vert,
Sao Tomé-et-Principe,
Timor-Oriental, Portugal
TRADITIONAL MUSIC
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Contrat FED/2013/328434
........................................
Améliorer l’industrie des musiques traditionnelles au Cap-Vert,
à Sao Tomé-et-Principe et au Timor oriental
Ces trois îles font face à de nombreux défis parmi lesquels le manque d’opportunités de formation professionnelle artistique et technique à long terme, le manque de création d’emploi
et le besoin de préserver et protéger leur patrimoine musical.
Sur l’île de Santo Antão au Cap-Vert et à Sao Tomé et Principe, il existe peu de possibilités
de formation pour des musiciens. Ainsi, l’Action vise à créer les conditions pour un enseignement musical formalisé et la formation de techniciens son. Le projet contribuera également au développement d’une stratégie pour le secteur culturel au niveau local et au niveau
des Etats Afrique, Caraïbes, Pacifique dans leur ensemble. Au Timor oriental, l’Action créera
des opportunités pour structurer l’enseignement artistique et répondre aux besoins des
communautés locales en termes de valorisation et de préservation de leur propre culture,
très touchée par l’histoire récente de la région.
L’Action renforcera la création et la production de biens et de services culturels dans chaque
pays et améliorera leur accès vers les marchés locaux, régionaux et internationaux. Elle
renforcera également les compétences des agents culturels ACP et des formateurs et
contribuera à la préservation des expressions musicales et des instruments traditionnels.
Le développement d’un réseau et le renforcement des partenariats existants font partie
des objectifs du projet afin de créer des conditions favorables aux collaborations et aux
échanges. De plus, l’Action contribuera à la mise en œuvre de stratégies nationales en
faveur de la culture et pour la réduction de la pauvreté dans les 3 pays partenaires.
Les bénéficiaires du projet
Les jeunes, les artistes, les professionnels de la culture et les chefs des communautés de
du Cap-Vert, de Sao Tomé-et-Principe et du Timor oriental.
Les résultats attendus
- Une meilleure connaissance des instruments de musique traditionnels, des répertoires et
des pratiques culturelles associées ;
- La création de produits culturels au niveau transnational avec la collaboration des musiciens ACP ;
- Des échanges d’agents culturels ;
- La création de conditions favorables à l’enseignement musical et à la formation de techniciens son ;
- Un meilleur accès aux marchés locaux et internationaux pour les produits et services
culturels ;
- Des agents culturels mieux qualifiés ;
- Des formateurs en mesure de former des techniciens son.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
115
Les activités du projet
- Une enquête/recherche sur les pratiques culturelles liées à la musique au Timor oriental
(TO) et à Sao Tomé-et-Principe (STP)
- Enregistrement de musique traditionnelle ;
- L’organisation d’une résidence artistique au Cap Vert (CV) ;
- Des échanges entre des agents culturels au Portugal, au CV, à STP et au TO ;
- La création d’un environnement favorable à l’enseignement musical à CV, à STP et au
TO : adaptation des espaces existants à l’éducation musicale à travers l’achat d’équipement ou d’instruments de musique ou la réalisation de petits travaux d’adaptation ;
- L’amélioration des conditions de formation des techniciens professionnels du son à travers la création d’un studio d’enregistrement ;
- La création d’une base de données en ligne des agents culturels des pays ACP ;
- La production de festivals internationaux de musiques traditionnelles au Portugal, au CV,
à STP et au TO ;
- Une formation en financement et en gestion de projets culturels au CV, au TO et à STP ;
- La formation de formateurs en techniques de son au CV, au TO et à STP.
La durabilité de l’action
La valorisation et la préservation de la culture locale renforceront l’estime de soi au sein des
communautés et la création d’opportunités pour structurer l’éducation musicale permettra
aux professionnels de davantage croire en leur potentiel. Non seulement l’Action représente
une source de nouvelles opportunités de développement et d’emploi mais elle contribue à
la réalisation d’objectifs gouvernementaux en faveur de la culture.
Le projet renforce les relations entre les partenaires locaux et leurs ministères respectifs
(Culture, Tourisme, Education) grâce aux échanges culturels, la création de bonnes conditions d’enseignement de la musique, la promotion du projet en général et des festivals en
particulier.
Le projet contribue également à l’égalité homme femme et l’égalité des chances en ciblant
des associations de femmes et des groupes de jeunes. Il implique des minorités et des
groupes indigènes avec leurs propres pratiques culturelles et leurs instruments de musique
traditionnelle. Les cultures traditionnelles seront étudiées, valorisées, préservées et promues. Ces activités de recherche, d’enregistrement, de valorisation et de diffusion des instruments de musique traditionnels et de pratiques culturelles contribueront à l’appropriation
de la culture par les populations locales et la promotion de la diversité culturelle.
Des espaces de formation durables pour les musiciens et les techniciens seront créés,
encourageant la coopération et les échanges avec d’autres pays européens et ACP. La
formation en gestion de projet et financement culturel permettra à 45 professionnels de la
culture d’améliorer leurs compétences dans ce domaine, donnant lieu à de nouveaux projets culturels et de nouvelles opportunités d’emploi, ainsi qu’une amélioration significative
de la qualité des projets.
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Contact
Elza Ferreira Neto
Oficina da Courela Associação
Monte da Roseira, Courelas da
Azaruja 7005-127
Azaruja, Portugal
Tél : + 00 351 92 7813690
[email protected]
www.oficinadacourela.org
Programme ACP-UE d’appui
aux secteurs culturels ACP
FICHE PROJET 1ER APPEL À PROPOSITIONS
Secteur
Production
Discipline
Architecture
Chef de file
CISP-Comitato Internazionale
per lo Sviluppo dei Popoli, Italie
Partenaires
Association nigérienne de la
construction sans bois
(ANCSB), Niger
Bâtisseur sans Frontière
(BSF), Mali
Development Workshop Burkina
Faso (DWBF), Burkina Faso
Afrique sans Frontières /
bâtir et développer (B&D),
Cameroun
Cabinet ADOBE, Niger
Cabinet Architerre, Mali
........................................
Durée : 24 mois
15/08/2012 - 14/08/2014
Budget total : 624,984.65 EUR
Montant de la subvention
de l’UE : 499,988.00 EUR (80%)
(32,63%)
Lieu de l’action : Niger, Mali,
Burkina Faso, Cameroun
UNE « INDUSTRIE
CULTURELLE » EN DÉVELOPPEMENT :
L’ARCHITECTURE EN TERRE
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Contrat FED/2012/291857
........................................
Au Niger, le secteur culturel est confronté à des difficultés majeures : un budget public très
faible, un manque de structures culturelles publiques ou privées et de manifestations culturelles, un besoin de rénovation du Musée National Boubou Hama (MNBH) et des Musées
régionaux, dont les collections sont peu valorisées et peu protégées. Plus particulièrement,
la promotion du patrimoine culturel national (l’habitat vernaculaire en terre et la diversité des
techniques de construction traditionnelles), le développement des savoirs et la créativité artistique sont handicapés par la modicité des ressources publiques. Cependant le pays manifeste
un intérêt pour l’architecture en terre, d’autant que la croissance démographique et l’exode
urbain nécessitent de se poser dès aujourd’hui la question de l’habitat, de l’aménagement et
du paysage urbain. En vue de répondre à ces enjeux, le CISP et ses partenaires souhaitent,
dans une approche de développement durable, promouvoir et renforcer l’industrie culturelle
que constitue l’architecture en matériaux locaux. Il s’agit plus particulièrement de développer
des synergies de coopération professionnelle entre les pays partenaires (Niger, Mali, Burkina
Faso, Cameroun), en s’appuyant sur le renforcement technique et entrepreneurial du secteur
professionnel de l’architecture ; et d’accompagner la prise de conscience citoyenne et politique du fait que des techniques appropriées de l’architecture en terre puissent satisfaire les
attentes et les besoins d’une société en mutation. Le projet met l’accent sur la formation et
la promotion de ce type d’architecture. L’historique de coopération au Niger entre le CISP, le
MNBH et la Direction du patrimoine facilitera la bonne marche du projet et son appropriation
institutionnelle.
Les bénéficiaires du projet
Les visiteurs du Musée National Boubou Hama, des Musées Nationaux de Bamako, Ouagadougou et Douala, des 8 Maisons de la Culture et des 2 Musées régionaux de Dosso et
Zinder ; les professionnels du secteur de l’architecture en terre ; environ 100 entrepreneurs
du secteur privé liés à l’architecture en terre au Niger ; 1800 jeunes de 10 à 20 ans qui participeront aux ateliers-découverte et les élèves en maçonnerie des centres de formation par
apprentissage du Niger ; les institutions et groupes chargés de la conservation, protection
et valorisation du patrimoine architectural du Niger : le Musée National du Niger (MNBH) ; le
Ministère en charge de la Culture.
Les résultats attendus
- Le patrimoine architectural en terre est inventorié et diffusé ;
- Le pavillon de l’architecture en terre est créé et aménagé ;
- Les capacités techniques et entrepreneuriales du secteur professionnel de l’architecture
en terre sont renforcées ;
- Les réseaux nationaux et transnationaux sont actifs / la coopération entre les pays africains est activée.
Mis en œuvre par le Secrétariat
du Groupe des Etats ACP
Financé par
l’Union européenne
117
Les activités du projet
- Réalisation d’un inventaire du patrimoine architectural en terre dans les 8 régions du
Niger (au minimum 200 édifices) ;
- Création d’outils pédagogiques et didactiques pour faire connaître les techniques de
construction en terre sur base des données récoltées ;
- Formation de 18 animateurs sur l’architecture en terre et organisation de modules de
formation en entreprenariat de 80 professionnels de l’architecture en terre ;
- Réalisation de 112 « ateliers-découverte de l’architecture en terre et des matériaux
locaux » ;
- Organisation d’une exposition itinérante pour la mise en réseau d’espaces culturels ;
- Construction et aménagement du pavillon de l’architecture en terre au sein du MNBH ;
- Immersion de 15 professionnels de l’architecture en terre, 30 maçons et artisans confondus, et 50 professionnels de la construction formés lors du chantier-école ;
- Préparation et organisation d’un colloque « La Semaine du patrimoine architectural et de
l’architecture en terre »; organisation du Salon de l’habitat et des matériaux de construction en marge du colloque ; organisation de 10 conférences thématiques mensuelles et
création de 10 fiches techniques issues des conférences ;
- Création du réseau Africain de l’Architecture en Terre ;
- Plaidoyer pour l’adoption de nouveaux textes de lois au niveau national et régional pour
la reconnaissance de la construction en terre, et notamment la construction sans bois.
La durabilité de l’action
De manière transversale, l’Action proposée, valorisant l’architecture en matériaux locaux,
respectueuse des traditions et du contexte bâti, s’inscrit dans les objectifs de protection de
l’environnement, de lutte contre le changement climatique et la désertification, de préservation des cadres de vie, de gestion des ressources naturelles et réduction des gaspillages
d’énergie suscités par les transports internationaux des matériaux. De plus, en permettant
aux populations de mieux connaître leur histoire commune, le projet participe au renforcement de la cohésion sociale.
Les Musées de chaque pays, impliqués dans toutes les activités du projet, sont garants
de résultats durables. L’appui actif de la Direction du Patrimoine et l’Agence de Promotion
des Entreprises et des Industries Culturelles du Niger au projet permet également le rassemblement de plusieurs acteurs et leur structuration en réseau autour d’un plan commun
d’actions et de priorités pour la Culture dans les années à venir.
Au niveau économique, les impacts de l’Action sont multiples : la construction du « Pavillon de l’Architecture en Terre », un édifice visible et permanent, donne un nouveau visage
contemporain à l’architecture en terre, condition première afin de faire découvrir le potentiel
de ce secteur et pour attirer les investisseurs. Les 3 prototypes construits seront loués en
tant que guest-house et constitueront une source de revenus pour le MNBH.
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Contact
Sandro De Luca
CISP
Via Germanico, 198
00192 Rome, Italie
Tél : +39 06 321 5498
[email protected]
cisp-ngo.org
statistiques
224 opérateurs culturels impliqués
(dont 166 ACP) réunis en partenariat dans plus de 60 pays ACP
ORIGINE DES OPÉRATEURS
Afrique centrale / 10%
Afrique de l’est / 32%
Afrique de l’ouest / 61%
Caraïbes / 30%
Europe / 58%
Pacifique / 11%
RÉPARTITION DES PROJETS PAR SECTEURS
Production/création / 18%
Distribution/promotion / 17%
Formation/professionnalisation / 19%
Réglementation / 1%
COMPARAISON 9ème FED & 10ème FED
Montants financés
Lot 1 : audiovisuel
Lot 2 : culture
9ème FED
10ème FED
Pour plus d’informations : www.acpculturesplus.eu
Ou écrivez à l’assistance technique: [email protected]
Programme ACP Cultures+
Secrétariat du Groupe des Etats ACP
Bureau du Sous Secrétaire Général
Département des questions
politiques et du développement humain
451 avenue Georges Henri
1200 Bruxelles I Belgique
Tél. : + 32 (2) 743 06 29
Skype : acpculturesplus
[email protected]
www.acpculturesplus.eu

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