meurtres en série dans le ténéré - Il était une fois... dans l`oued
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Aïr-Info Prix : 300 F CFA “Il ne peut y avoir de développement durable sans démocratie véritable” AYANT ÉTÉ ENLEVÉES PAR DES HOMMES ARMÉS À AGADEZ, BIMENSUEL RÉGIONAL D’INFORMATIONS GÉNÉRALES N°110 DU 1ER AU 15 MAI 2010- 9ÈME ANNÉE TROIS VICTIMES TÉMOIGNENT... A ussi extraordinaire que cela puisse être, trois personnes que sont Aghali Moussa, âgé de 35 ans, marié et père de famille, Akli Maha, 25 ans, marié et père de famille, Mohamad Mahmoud, 34 ans, ans, marié et père de famille ont été enlevées nuitamment par des hommes armés en plein cœur d’Agadez. Les faits s’étaient déroulés le 28 avril 2010 aux environs de 19h30 mn. Chronique d’une affaire digne de la mafia sicilienne. DIM MEURTRES EN SÉRIE DANS LE TÉNÉRÉ « En effet, il faut venir à Agadez pour voir des parcelles se vendre comme des galettes sans aucune identité du vendeur », dixit Elh.Yahaya Namassa Kane, Administrateur Délégué de la commune urbaine d’Agadez LE TALON D’ACHILLE DE LA JUNTE DÉTENTION PROLONGÉE DE TANDJA MAMADOU ET DE ALBADÉ ABOUBA 2 ACTUALITÉS EN BREF NATION LE WARC FORME DES JOURNALISTES OUESTAFRICAINS SUR LA COUVERTURE DES CONFLITS ET LA PRÉSERVATION DE LA PAIX L e Centre de recherche ouest-africain (WARC, sigle en anglais) organise, à partir de lundi 17 mai 2010 à Dakar, des sessions de formation pour renforcer les capacités des journalistes ouest-africains dans la couverture des situations de conflit et la préservation de la paix dans la sous-région. Selon un communiqué de presse de l'institution, il s'agit de trois sessions de formation de dix semaines chacune, organisées dans le cadre du projet « Initiative de paix en Afrique de l'Ouest » (PIWA), dont la dernière prendra fin en mai 2011. L'institut de journalisme sur la couverture des conflits et la préservation de la paix en Afrique de l'Ouest a démarré sa première session avec des journalistes venus du Niger, de la Guinée, du Bénin et du Sénégal. Le directeur du Centre de recherche ouest- africain, Dr Ousmane Sène, a invité lundi à Dakar, les chercheurs africains à publier davantage de recherches sur les conflits, en vue de favoriser la production d'une pensée africaine en la matière. S'exprimant à l'ouverture de cette première session de formation des journalistes ouestafricains sur la couverture des conflits, Dr Sène a expliqué que la plupart des travaux de recherche sur les conflits étant exécutés par des chercheurs occidentaux, il manque des spécificités africaines pour enrichir les réflexions dans ce domaine. La production d'une vision, d'une pensée africaine sur les conflits, selon lui, favoriserait une meilleure compréhension des mécanismes d'éclatement des conflits dans le continent et aiderait à les prévenir. Un journaliste de Aïr Info a été selectionné et y prend part depuis quelques jours. COMMUNIQUE DE PRESSE DE L’AMBASSADE DES ETATS-UNIS D’AMERIQUE AU NIGER L 'ambassade des États-Unis d'Amérique au Niger apprécie la décision constructive du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD) d'accepter la proposition du Conseil Consultatif National d’une transition politique de 12 mois. Conformément à l'échéancier proposé par le Conseil Consultatif National, ces élections, le référendum constitutionnel et des institutions démocratiques actives permettront aux représentants élus du peuple nigérien de faire face rapidement aux principaux enjeux préoccupants: la stabilité, la sécurité alimentaire, le développement économique, la transparence, la lutte contre la corruption et la fin de l'impunité et des privilèges. Nous espérons voir très rapidement la transition du régime militaire à celui de représentants civils élus suivant le calendrier proposé par le Conseil Consultatif National accepté par le Premier Ministre de transition et le CSRD. Nous sommes encouragés par l'expérience et les qualifications des personnes siégeant au Conseil Consultatif National, au Comité des Textes Fondamentaux, et à la Cour Constitutionnelle de Transition, desquels le CSRD a choisi de demander conseil au cours de la transition. Nous espérons que le CSRD continuera à mettre en œuvre leurs recommandations. Nous notons également l'amélioration continue de la liberté de la presse, en particulier la récente réouverture de la Maison de la Presse et de l'installation d'un journaliste indépendant en tant que président de l'Observatoire National de la Communication. Comme l’a dit le président Obama lors de sa visite au Ghana en Juillet: "Des institutions transparentes, compétentes et fiables sont la clé du succès - des parlements puissants et des forces de police honnêtes, des juges et des journalistes indépendants, un secteur privé et une société civile dynamiques : telles sont les choses qui donnent vie à la démocratie, parce que c'est ce qui importe dans la vie des citoyens. Les gouvernements qui respectent la volonté de leur peuple sont plus prospères, plus stables et plus florissants que ceux qui ne le font pas." La prospérité future et le développement du Niger dépend du respect par le gouvernement de la volonté de son peuple à un retour du pays à la bonne gouvernance. Aïr-Info N°110 DU 1ER AU 15 MAI 2010- 9ÈME ANNÉE AYANT ÉTÉ ENLEVÉES PAR DES TROIS VICTIMES A ussi extraordinaire que cela puisse être, trois personnes que sont Aghali Moussa, âgé de 35 ans, marié et père de famille, Akli Maha, 25 ans, marié et père de famille, Mohamad Mahmoud, 34 ans, ans, marié et père de famille ont été enlevées nuitamment par des hommes armés en plein cœur d’Agadez. Les faits s’étaient déroulés le Les trois personnes enlevées à Agadez 28 avril 2010 aux environs de 19h 30mn. Selon les dires de ces trois victimes que nous avions rencontrées, toutes ont été enlevées devant leur famille respective avant d’être amenées à une vingtaine de kilomètres d’Agadez, sur la route de kir boubou. Là d’après eux, elles auraient été torturées puis menacées d’exécution si jamais elles n’avouaient l’endroit où elles ont caché la « marchandise » qu’elles ont détournée. En termes clairs, il leur était demandé de restituer sur le champ une cargaison de 150 kg de drogue, plus précisément du kif marocain et une arme lourde de type GRENOFLE que ces trois hommes auraient détournés ! Ayant juré n’avoir jamais eu vent d’une telle cargaison, et après moult tentatives de persuasion, les kidnappeurs, de guerre lasse, ont jugé utile de les libérer après leur avoir enjoint de taire ce qui s’était passé. Les kidnappeurs de trois personnes vont alors ordonner à l’une des victimes, à savoir Akli Maha de faire un faux témoignage contre quelqu’un s’il veut la vie sauve. Il accepte sans réfléchir. Et de retour à Agadez, il va, escorté par une personne proche des kidnappeurs, raconter à un supérieur de la Gendarmerie ceci : “ Je connais les gens qui ont enlevé le français Michel Germaneau ! C’est Abta Hamidine, l’ex-chef du Mouvement de la Jeunesse Arabe du Niger (MJAN) “. Informé par l’on ne sait qui, dans la même nuit, Abta Hamidine se précipite chez l’officier de la Gendarmerie pour se blanchir. Il ramènera alors le même Akli qui avoue avoir été poussé à mentir. A la question de savoir, pourquoi il a agi de La parenté à plaisanterie : Un ferment de l’unité nationale D ans le cadre de la revalorisation de notre patrimoine culturel par l’utilisation de nos liens de parenté, et du cousinage à plaisanterie comme vecteur d’unité, de solidarité, de la culture de la paix au Niger, la troisième édition du mois de l’expression de la parenté à plaisanterie s’est tenue du 09 au 15 mai 2010 à Niamey. Cette manifestation qui s’est déroulée au Centre Culturel Oumarou Ganda (CCOG) a permis aux 7 régions que compte notre pays, ainsi que la Communauté urbaine de Niamey, de se produire en théâtre et en sketch dont les thèmes ont trait à la parenté à plaisanterie. L’expression de la parenté à plaisanterie, au delà du simple cadre national de jeu, est devenue, il faut le reconnaître, aujourd’hui, un outil d’intégration sous régionale. A cet effet, cette manifestation culturelle a vu la participation de délégations venues de la Guinée, du Burkina Faso, du Mali, du Bénin, du Togo et de bien d’autres pays Et ce fut M. Mai Manga Oumara, ministre de la jeunesse et des sports assurant l’intérim de la ministre de la communication, des nouvelles technologies de l’information et de la culture, empêchée, d’ouvrir, de façon assez plaisante d’ailleurs, la cérémonie. Puisqu’à la grande surprise des participants, ce fut un NATION HOMMES ARMÉS À AGADEZ, TÉMOIGNENT ... ABTA HAMIDINE, le supposé commanditaire de l’enlevement de Michel Germaneau cette manière et qu’il pouvait devant l’officier avouer que c’est un faux témoignage, il nous assure: « J’ai été pris dans ma famille ! J’ai été torturé et même menacé de mort si je n’exécutais pas ce qu’ils veulent ! C’est parce que je craignais pour ma vie ». Tout va se précipiter alors et l’affaire éclate avec grand bruit à Agadez. Les faits seront rapportés officiellement à la Brigade de Gendarmerie le 10 mai 2010 après une plainte des victimes contre deux personnes : Ahmed I. et Moussa H. qu’elles accusent d’être le cerveau de leur enlèvement. Nos efforts pour retrouver ces derniers et avoir leur version des faits ont été vains ! Mais une source proche des personnes indexées a été catégorique. “ Je vous affirme haut et fort que cela n’est qu’un montage de Abta Hamidine pour ne pas rembourser le sieur Moussa H. qui lui a vendu un véhicule et qu’il refuse de Kanouri en costume traditionnel Peulh qui vint présenter le discours d’ouverture, illustrant, de manière la plus vivante, cette expression d’une parenté à plaisanterie qui, ici, est celle qui unit le Kanouri que le ministre est, à tous ses frères et soeurs cousins et cousines à plaisanterie Peulhs d’où qu’ils soient, sous les acclamations d’un public émerveillé qui, d’ailleurs, lui a réclamé un tour de piste. À l’issue de ces journées de compétitions les résultats suivants ont été enregistrés : Théâtre : 1er prix: Niamey 2è prix : Maradi 3è prix: Dosso Sketch : 1er prix : Agadez 2è prix : Maradi 3è prix : Diffa Ils ont dit à propos de la parenté à plaisanterie payer”.. Interrogé par Aïr Info sur cette grave accusation, Abta Hamidine est clair aussi : « Je n’ai rien à voir dans cette affaire d’enlèvement, c’est un complot pour me nuire ! Heureusement que le petit a dit la vérité à la Gendarmerie et il a donné les noms de gens qui ont voulu me calomnier ! Je n’ai aucune dette vis à vis de cette personne! Je reconnais avoir acheté un véhicule avec elle et je l’ai réglé ! Tenez ! Je vous montre tous les papiers. Ceux qui veulent me faire porter cette affaire d’enlèvement, je les connais bien ! Mais comme je respecte la justice de mon pays, je la laisse faire son travail ! On se connaît très bien à Agadez! On sait qui est qui et qui fait quoi! Je suis à Agadez, et je vais où je veux et quand je veux à la différence d’autres qui se cachent pour ne pas faire des mauvaises rencontres! ». La Gendarmerie d’Agadez est actuellement sur le dossier. Une fois, son enquête terminée, on saura alors les vrais enjeux de cette affaire? Pourquoi ces jeunes ont été enlevés et quel rôle ont-ils réellement joué ? A Agadez, une certaine opinion affirme déjà que tout cela ressemble fort bien à un règlement de comptes entre deux blocs d’intérêts quelconques dont les contours échappent au commun des citoyens. DIM Kanta Amadou Babayé d’Agadez : La parenté à plaisanterie est en train de devenir un pilier de fraternité, de solidarité, mais aussi un vecteur d’unité nationale. Alhadji Tahirou de Diffa : Si les gens se servent du cousinage à plaisanterie, je crois bien qu’il n’ y aura aucun problème entre les différentes ethnies Dès qu’il y a problème entre deux personnes, quand on leur rappelle les liens de parenté à plaisanterie qui existent entre elles, le problème est automatiquement réglé. Mahamadou Maidawa de Dosso : La parenté à plaisanterie permet de tisser des liens d’amitié, de fraternité, d’entraide. Elle permet de faire régner un état de paix et d’entente. Chaque ethnie écarte ses complexes et les préjugés qu’elle porte à l’autre. Et c’est l’humour, le rire, la détente et la MEURTRES EN SÉRIE DANS LE TÉNÉRÉ 3 L Trois personnes meurent à 110 km à l’Ouest d’Arlit : e 8 mai dernier, un véhicule de fraude a été attaqué et incendié par des hommes armés à 110 km à l’ouest d’Arlit. On dénombre trois morts identifiés comme tels: Intadane Itika, nigérien ; Hamid Zintani, libyen ; et Ahmad Edji, nigérien. D’après nos sources, un quatrième homme serait dans le coma. Nous ignorons pour l’instant les circonstances de ce drame. L Un agent d’Arlit assassiné et un porteur de tenue griévement blessé par des hommes armés non loin d’Arlit : e 11 mai , c’est au tour de Mallam Mamadou, un agent basé à Arlit depuis plus de trente ans d’être tué de deux balles à la poitrine. Avant d’être lâchement assassiné, il a été enlevé dans la matinée par quatre individus armés. Il serait en compagnie d’un militaire dans un véhicule quand les assassins les ont surpris et kidnappés. Le militaire a été sauvé in extrémis après qu’il ait reçu une balle à la jambe. Plusieurs personnes assassinées par des éléments armés non identifiés dans le désert : Q u’est-ce qui arrive soudain dans cette partie de notre pays ? Les armes vontelles vraiment se taire au septentrion nigérien ? C’est la question que tout le monde se pose depuis l’annonce le 15 mai dernier de la mort de plusieurs personnes dans le désert. elles auraient été froidement abattues par des trafiquants de drogue.Au nombre de ces victimes se trouvait le sieur Hamo, bien connu du milieu d’Agadez.Toujours le même scénario, on tue et on laisse le soin au vents de sable d’enterrer. Pourquoi l’Etat ne dit rien; pourquoi les pouvoirs publics ne réagissent pas pour arrêter cette hécatombe? A qui profite réellement tous ces crimes ? C Un bébé dévoré par des chiens errants à Madama : ette triste nouvelle nous est parvenue de Madama, près de la frontière avec la Libye ! C’est dans ce poste militaire avancé qu’un enfant a été dévoré totalement par des chiens errants. Pour tous ceux qui connaissent ce poste militaire, il ya plus d’une centaine de chiens qui errent aux abords de la compagnie et cherchent leur pitance ! Un vrai danger de mort auquel on doit beaucoup faire attention. moquerie positive qui s’installent. Il faut dire que la parenté à plaisanterie est souvent plus forte que la parenté naturelle. Lorey Tanko de Maradi : Le cousinage à plaisanterie, qu’on appelle aussi parenté à plaisanterie, raffermit les liens de fraternité, d’amitié et de solidarité entre les hommes. Et grâce à ces manifestations culturelles qui entrent dans le cadre de l’expression de la parenté à plaisanterie, chaque ethnie va savoir avec quelle ethnie elle a des liens de parenté à plaisanterie. Et au delà du Niger, si on situe et renforce les liens de parenté à plaisanterie, il n’y aura ni division entre fils des pays ni guerres tribales, claniques ou autres. Souleymane Dan Rani dit Commis de Tahoua : La parenté à plaisanterie constitue un facteur de cohésion sociale et de retrouvailles entre filles et fils de ce pays. Elle va rappro- cher et raffermir les liens de fraternité entre toutes les ethnies du Niger. Ce qui est intéressant dans ces manifestations culturelles, c’est qu’on montre aux gens les différents aspects de cette parenté à plaisanterie. Que les gens en soient informés, c’est très important. Cela va supprimer les barrières entre ethnies. Altiné Indey de Tillabéri : La parenté à plaisanterie qu’on est en train de mettre en valeur au Niger grâce aux manifestations qui entrent dans le cadre de l’expression de la parenté à plaisanterie va nous apporter des éléments positifs qui sont entre autres fraternité, entraide, solidarité, et surtout paix et unité Elh Ali dit Kwado de Zinder : Le fait qu’on pense à la parenté à plaisanterie au point de cultiver autour d’elle des manifestations culturelles est une bonne chose. Que les peulhs et Aïr-Info les Kanouris plaisantent entre eux est bon signe. Que le Zarma et le Bagobiri se taquinent est bon présage. Que les cousins et cousines à plaisanterie se moquent les uns des autres dit que la société se porte bien. Et cette plaisanterie, cette taquinerie, cette moquerie, dans les moments de divergence, ont le pouvoir d’aplanir les différents et de régler les problèmes quelle que soit leur gravité.. Hassane Baraou de Niamey : Grâce à la parenté à plaisanterie, on peut avoir une unité nationale solide, dynamique, facteur de développement social, économique et culturel. Si on parvient à cultiver la parenté à plaisanterie dans la sous région, au delà des frontières, elle va apporter la paix et la solidarité entre états membres. Bello Marka N°110 DU 1ER AU 15 MAI 2010- 9ÈME ANNÉE FORUM 4 COUP DE GUEULE... Contre l’insécurité résiduelle à Agadez : N ous ne cesserions jamais de le dire tant que des individus se permettraient de tuer leur prochain pour une broutille! En moins d’un mois, sept personnes ont été tuées par des bandits armés après avoir été dépouillées de leurs biens:argent; motos...Ainsi à ce jour, on dénombre plus de 270 motos qui ont été volées sans être retrouvées. Depuis quelques mois, Agadez est victime des vols spectaculaires comme le braquage des stations d’essence. Comment faire pour arrêter alors ce cauchemar? Il faut aider la Police à sécuriser la population et la population collaborer à démasquer les coupables? David Apostrophé par un citoyen, le directeur Régional des Enseignements Secondaire et Supérieur d’Agadez répond Cher parent, C’est avec un grand intérêt que nous avons parcouru votre article ci-dessus référencé. Permettez nous d’abord de vous remercier pour tout l’intérêt que vous avez manifesté à notre secteur. Cher parent, la situation que vous avez décrite est une situation réelle. Elle est d’autant plus réelle que nos services déconcentrés sont à pied d’œuvre pour juguler ce phénomène qui affecte la bonne marche de nos établissements scolaires. En effet, suite à un rapport dressé par les Conseillers pédagogiques dans le cadre de leurs activités quotidiennes, l’inspecteur des Enseignements des Cycles de base 2 et Moyen d’Agadez a déjà tiré sur la sonnette d’alarme par lettre N°035/IECB2/M/Az/ du 12 avril 2010 adressée aux Chefs d’établissements. Des recommandations ont été formulées à l’endroit du personnel aussi bien administratif qu’enseignant par rapport à leur mission. Aussi, au CES/FA d’Agadez, une réunion en date du 13 Mars 2010 a regroupé les parents d’élèves et l’administration dudit établissement afin de débattre de la question entre autre.la mise en place d’un comité se sensibilisation et de suivi des décisions prises a sanctionné ladite réunion. Votre correspondance enfonce donc une porte déjà ouverte ! Selon notre analyse, les errements constatés ne traduisent pas “la non acceptation du chargement souhaité par le ministre ”et encore moins un manque de professeurs : c’est un problème lié à une bonne application des réformes car vous le savez aussi bien que nous, toute modification concernant les habitudes des hommes est difficile à installer. Cher parent, l’école est un bien commun ; nous profitons alors de l’occasion que vous nous offrez afin de lancer un appel à tous les partenaires, et au premier chef vous parents, afin d’aider l’institution à éradiquer ce fléau. Nous savons pouvoir compter sur vous ! Tout en vous souhaitant une bonne réception, permettez nous une fois de plus de vous remercier pour votre pertinente contribution M.ATTAMAKA KARIMOU PUB NOUVELLE IMPRIMERIE DU NIGER Aïr-Info N°110 DU 1ER AU 15 MAI 2010- 9ÈME ANNÉE COUP DE COEUR... Pour la nomination de Abdourahamane Ousmane comme Président de l’ONC C ’est avec un grand plaisir que nous avons appris la nomination de notre confrère Abdourahamane Ousmane comme président de l’ONC. C’est vraiment l’homme qu’il faut à la place qu’il faut et surtout au moment où il le faut! Beaucoup de défis attendent cependant son équipe qui vient au moment où la profession journalistique entame sa marche historique vers la dépenalisation du délit de presse avec tout ce que cela comporte d’écarts et d’excés à réguler. Et la fermeture prolongée de la radio Sahara FM. DIM VERS L’ADOPTION D’UN NOUVEAU AVANT-PROJET DE CODE ÉLECTORAL AU NIGER U ne session extraordinaire du Conseil consultatif national, créé par la junte pour apprécier les textes fondamentaux, s’ouvre mercredi à Niamey pour examiner l’avant-projet de Code électoral.Cette session de cinq jours s’achèvera dimanche prochain.Lors de sa première session ordinaire en avril dernier, le Conseil consultatif national a proposé une transition de douze mois, acceptée par la junte qui a promis d’organiser de céder le pouvoir aux civils d’ici mars 2011. Un avant-projet de Constitution assorti de nouveaux textes sur les partis politiques est également attendu d’ici la mi-juin prochaine, avait souligné le président du Comité de rédaction des textes fondamentaux, le Pr Mamoudou Gazibo. D POLITIQUE LE TALON D’ACHILLE DE LA JUNTE DÉTENTION PROLONGÉE DE TANDJA MAMADOU ET DE ALBADÉ ABOUBÉ epuis le coup d’Etat du 18 février 2010, deux personnes sont détenues par la junte au pouvoir. Il s’agit de l’ancien président de la République Tandja Mamadou et l’ex-ministre de l’intérieur Albadé Abouba. Voilà 90 jours aujourd’hui(Ndlr :18 mai 2010)que ces derniers sont privés de leur liberté, de leurs familles, et des leurs amis en toute illégalité puisque qu’aucune décision de justice n’a été prononcée à leur encontre. Trois mois après, aucun d’eux n’a été mis devant un juge pour ainsi dire légaliser sa détention qui n’a que trop duré ! C’est vrai que ces deux hommes ont eu une grande responsabilité dans la conduite des affaires du régime tombé ! Si la junte et une certaine opinion pensent qu’ils ont mal géré, alors qu’on laisse le soin à la justice de le prouver et de les punir !La junte conduite par le Général Djibo SALOU doit savoir qu’elle a un devoir de réconciliation et non de stigmatisation du dédain et du mépris sur un groupe de citoyens ! S Lors des crises dit-on, les réferents identitaires, ethniques ou religieux deviennent dominants dès lors qu’ils apparaissent comme les principaux référents de la rhétorique politique. Nul n’ignore que cette détention prolongée et arbitraire peut à la longue être un terreau propice à de nombreuses formes de violences morales pouvant aller jusqu’à décomposition de la citoyennété des mis-en-cause. A force de se demander, reclus dans leur lieu de détention, ce qu’ils ont fait pour mériter un tel sort : arbitraire, illégal, puisque purement extrajudiciaire donc forcément dégradant,les citoyens Tandja Mamadou et Albadé Abouba se sentiront réduits et humiliés dans leur dimension d’êtres humains prétendant normalement à la jouissance de leurs droits. S’il est vrai que pour Tandja, la junte peut arguer la raison sécuritaire-encore que cela ne peut se justifier dans le principe du Droit universel- car homme désarmé sans possibilité de se défendre ou de se soustraire à la justice, c’est le cas Albadé qui pose problème. Pris avec les autres barons du régime, il est à ce jour le seul ministre de Tandja encore en détention non pas dans un bagne mais dans une ...caserne. Que craint au fait la junte en gardant ces deux hommes? Qui ces deux personnes dérangent réellement au sein de la junte au pouvoir? Qui ne supporte pas de croiser leur regard bien que déchus ? Et aussi curieux que cela puisse être, pourquoi ni la communauté internationale, ni les associations de défense des droits de l’Homme tant au Niger qu’ailleurs ne disent rien à propos de leur détention prolongée. Pour que le général Salou Djibo ait véritablement son titre de libérateur et de réconciliateur, il doit libérer ces deux personnes qui ne sont en réalité que des otages. Rien n’explique que Tandja et Albadé vivent loin des leurs ! Seule la justice est habilitée à statuer sur leur cas ! Le cas échéant, l’histoire le reprochera un jour à leur tombeur. LUC BIENTÔT EN LIBRAIRIE auver l’Inzad, violon monocorde, des flammes de l’oubli ! Sauver l’Inzad pour sauver son identité, celle de son peuple ! C’est le pari que veut gagner Salma, une jeune fille targuie. Fille unique de Tayyort, la dernière joueuse d’Inzad de la région, Salma a été mise sur le ban de la société pour avoir fréquenté l’école moderne. Elle n’a rien fait pour s’y empêcher ! Au contraire, elle a beaucoup étudié et beaucoup voyagé ! Une offense que refuse d’accepter Silimana, son père mais aussi chef de sa tribu ! Le clan des anciens s’oppose à l’unanimité de transmettre l’Inzad à Salma, sachant bien qu’il n’a plus aucune relève et risque de s’éteindre à jamais avec le souffle de Tayyort ! Pour faire échec au désir de Salma d’apprendre l’Inzad, plusieurs pièges seront posés sur sa route; mais aidée par les jeunes du campement qu’elle a conquis, elle va chercher le chemin qui mène aux mystères et secrets de la violoniste. La joueuse d’Inzad résiste et le temps passe ! Un duel empreint d’heurts inimaginables est engagé entre Salma et la gardienne de la mémoire du campement ! Sans le savoir, la jeune intellectuelle emprunte un sentier initiatique dans lequel s’enchevêtrent le culturel et l’irrationnel : un cours qu’elle n’a lu dans aucun livre et que seule la prodigieuse mémoire de Tayyort est à mesure de livrer. Un livre très captivant qui vous plonge dans l’intimité des secrets séculaires des campements nomades fragilisés mais toujours coriaces. IBRAHIM MANZO DIALLO INZAD, les soupirs étranglés suivi du récueil de poèmes : Chants du naufragé nomade SAHARA FM TOUJOURS FERMÉE ! DEUX ANS, ÇA SUFFIT ! Aïr-Info N°110 DU 1ER AU 15 MAI 2010- 9ÈME ANNÉE 5 COURRIER DE LECTEURS C LETTRE À MON COMMANDANT ’est avec tous les respects dignes de votre rang que moi, simple citoyen lambda, me donne aujourd’hui le droit citoyen de vous adresser cette lettre. M. le Président , le 18 février 2010, quand vous mettiez fin à une sixième République contestée et contestable, la majorité de nigériens vous ont applaudi bien que vous soyez pour eux un parfait inconnu. Les gens se posaient beaucoup de questions à votre sujet : Qui est Djibo SALOU ? Que peut faire concrètement son CSRD ? Ne va-t-il pas être comme le très guerrier mais hélas sans programme Feu Commandant Wanké ? Questions légitimes que froissent les dures réalités du terrain. Aujourd’hui, M. le Président, les germes d’une fronde sociale sont en train d’éclore dans ce pays que vous veniez d’arracher des sentiers brûlés ! Petit à petit, les nigériens pressés de voir enfin l’embellie tant chantée après la chute de Tandja Mamadou commencent à déchanter : les étudiants grognent ; les contractuels boudent les classes ; et les élèves attendent encore leurs allocations ! Et M. le Président, tous les regards se tournent vers vous ! Oui, M. le Président ce n’est pas de votre faute ! Avec un gouvernement non émotif, non actif que vous aviez mis en place à cause de sa « technicité », toute la machine de votre pouvoir est ankylosée. Elle est grippée et crispée comme si elle n’a eu pour seul cahier de charges que de justifier la chute du régime Tandja ! Allez-vous la laisser continuer dans ce sens alors que vous avez signé le 18 février un contrat moral avec le peuple? M. le Président, vous auriez dû en prenant ce pouvoir, oser ce qu’aucun chef d’Etat n’a fait dans ce pays: donner l’espoir d’une bonne gestion de la cité aux fils et filles de ce pays ! Vous auriez dû, M. le Président au lieu de vous apitoyer sur le sort de roi et roitelets déchus, finir votre oeuvre de salubrité publique sans perdre de temps. Démontrer ainsi que l’assainissement économique ne doit pas être une parodie de justice ! Que les voleurs rendent gorge et qu’ils soient bien châtiés pour qu’à l’avenir cela serve de leçon; et plus que ça, M. le Président,faire saisir leurs biens si leur responsabilité est avérée dans ces détournements ; et devant Dieu et les Hommes reverser au peuple son dû. Vous serez béni et votre oeuvre restera gravée en lettres d’or dans les annales de l’HISTOIRE. M. le Président, si nous sommes aujourd’hui à la traîne, c’est parce que nous refusons la douleur, sève de tout changement ; de toute révolution ! Nous chérissons les valeurs abjectes telles que la corruption, la gabegie, la duplicité et l’hypocrisie au détriment des valeurs morales beaucoup plus nobles ! Essayez M. le Président, montrez qu’on peut souffrir pour une cause ! Et d’ailleurs demandez-vous qu’estce qu’une cause qui ne fait point souffrir ? Un écrivain contemporain ne disait-il pas : « que tous les changements, mêmes les plus souhaités ont leur part de mélancolie » ? Regardez autour de vous M. le Président, les fossoyeurs de ce pays sont avec vous ! Le ver est toujours dans le fruit, pour l’extirper et l’écraser, il vous faut des gants rigides. Et enfin, M. le Président n’oubliez pas que, dans l’histoire des nations, ce sont les individualités qui changent chaque fois le cours de l’Histoire des hommes. Le 18 février dernier, vous aviez fait de votre poitrine un bouclier pour ce pays, faites alors aujourd’hui de votre bras le glaive qui punira les ennemis de ces pauvres populations auxquelles chaque jour que Dieu fait vous prétendez le bonheur. Veuillez agréer M.le Président, mes grands respects. Par M. Ali Moussa Antara Ndlr : Ce courrier nous parvenu avant l’élévation du chef de l’Etat au grade de Général INTERVIEW 6 « En effet, il faut venir à Agadez pour voir des parcelles se vendre comme des galettes sans aucune identité du vendeur », dixit Elh.Yahaya Namassa Kane, Administrateur délégué de la commune urbaine d’Agadez Aïr Info : Depuis votre prise de fonction, vous avez initié des rencontres avec les acteurs et partenaires de la commune. Que peut -on retenir de ces rencontres ? Elh Yahaya Namassa Kane: Depuis ma prise de fonction, j’ai estimé qu’il fallait rencontrer les couches socioprofessionnelles de la commune c'est-à-dire me présenter d’abord et annoncer les différents axes sur lesquels nous allons travailler. Je voudrais durant ce petit temps-parce que je suis là uniquement pour la transition- avoir des tâches précises à faire. Il faut donc rencontrer les acteurs de la commune prendre contact avec eux. C’est pourquoi j’ai d’abord rencontré le personnel, hommes et femmes sans distinction aucune. J’ai été très franc avec eux et leur ai dit ce que j’attends vraiment d’eux. Je leur ai dit que je suis là pour travailler et que mon meilleur partenaire sera l’agent qui travaille le plus. Après le personnel, nous avons aussi rencontré les chefs des quartiers et les différents percepteurs de taxes. Il faut le dire, les chefs de quartiers jouent souvent des percepteurs aussi. Au cours de cette réunion, j’ai été surpris par la manière dont les recettes sont collectées. Ce n’est pas du tout normal que des percepteurs partent durant plusieurs semaines avec des carnets pour réapparaitre avec des miettes à verser à la commune. Nous avons annoncé des mesures pour que la commune rentre dans ses droits. C’est dans cette optique que j’ai demandé à la secrétaire municipale de me faire la situation des recettes de chaque collecteur. C’est effarant ! Nous serons amenés à prendre des décisions courageuses tout en évitant de froisser les agents qui font bien leur travail. Je vous dis qu’à la date d’aujourd’hui (Ndlr 10 mai 2010, seul un collecteur est à jour : celui de l’Abattoir. Je profite de vos colonnes pour féliciter ce dernier et l’encourager à Aïr-Info persévérer davantage. J’ai demandé , dis-je, aux collecteurs de déposer les carnets. Une autre formule sera essayée. Lors d’une rencontre avec le chef du corps urbain de la police, nous avons convenu d’ essayer la collecte des impôts par les policiers. Nous allons voir ce que cela va donner, ensuite comparer les efforts fournis par les policiers et celui des percepteurs. Une autre rencontre avec les responsables communaux des services et projets se trouvant sur le territoire de la commune m’a permis d’échanger sur les questions les plus urgentes de la commune, les défis qui nous attendent et qu’il faut à tout prix relever. Comme vous le voyez, la ville est très sale. Vous n’avez pas aucune envie de quitter le goudron pour sillonner dans la ville. La lutte contre les saletés est un aspect primordial pour nous ! Les projets et services doivent nous aider à assainir la ville. Voyez-vous-même ! La voirie laisse à désirer. Il faut emménager les pavés pour une bonne circulation des usagers. L’éclairage public est médiocre ! De tous les feux optiques de la commune, il y a qu’un seul qui marche. Les autres ont cessé de fonctionner depuis belle lurette. Vous savez bien que quand la ville n’est pas éclairée, c’est une porte ouverte à toute sortes d’insécurité et aux malfrats de tout acabit. La dernière rencontre, je l’ai eue avec les syndicats et les oulémas, là aussi nous avons fait cas de que nous avons hérité et de la nécessité pour chacun d’apporter sa contribution. Aujourd’hui, il n’est un secret pour personne que la commune d’Agadez rencontre des difficultés financières. Quelles sont selon vous les actions à faire pour redresser cette situation ? Les difficultés auxquelles se heurte la commune sont énormes. Lorsque nous avons signé le document de passation N°110 DU 1ER AU 15 MAI 2010- 9ÈME ANNÉE de service, nous avons constaté que pour richesse, la commune ne dispose que de 307.000FCFA dans ses caisses y compris les dépôts en banques contre 207 millions de dettes. Il faut aussi ajouter deux mois d’arriérés de salaire pour le personnel permanent et quatre mois pour les temporaires. Tous les acteurs rencontrés ont été informés de cet état de fait. En principe la commune d’Agadez doit être le miroir, le modèle eu égard à l’immensité des richesses qui s’y trouvent. Rien qu’avec les redevances minières, on peut faire beaucoup de choses. Les taxes de voirie et autres peuvent générer des ressources si elles étaient bien suivies. Nous sommes en train de prendre des mesures pour mobiliser les ressources de la commune et une meilleure maitrise de ses dépenses. Un autre problème auquel est confrontée la commune d’Agadez est celui de la gestion foncière. Avez-vous pensez à ce problème ? Le problème du foncier d’Agadez est sans pareil au Niger. En effet, il faut venir à Agadez pour voir comment les parcelles se vendent comme des galettes, sans aucune identité précise du vendeur. A notre arrivée, on nous a parlé de plusieurs centres de vente de parcelles. D’abord la mairie qui en vend moins, des gens qui se disent proches du Sultan vendent des parcelles à son nom sans que ce dernier soit au courant. Le troisième groupe n’appartient à aucun des camps cités mais il est le plus actif en la matière. Ce désordre a donné naissance à plusieurs constructions, ou même d’agglomération hors lotissement. Le cas le plus délicat est celui du quartier Azine 2 où beaucoup de personnes ont acheté des parcelles hors normes et on construit des habitations. Aujourd’hui que ce site a été retenu pour abriter les victimes d’inondations, on constate que l’espace a été attribué depuis à d’autres personnes et cela en Elh.Yahaya Namassa Kane toute illégalité. Les propriétaires étaient partis avec leur ticket mais les habitants illégaux n’ont pas daigné comprendre pourquoi on va les déloger. Tous ces problèmes m’ont poussé à convoquer le Directeur de l’Urbanisme et celui de l’Institut Géographique du Niger(IGN). Avec les habitants illégaux du site, nous avons échangé. Après l’historique du site, nous leur avons prouvé que les actes qu’ils détiennent sont faux, donc de nulle valeur juridique. Mais comme ces personnes sont victimes d’escroquerie, la mairie envisage de demander une extension pour leur vendre des parcelles à un prix purement social qui tiendrait compte de leur naïveté. Nous allons les recenser afin que leur nombre soit connu. 4. Les populations du Quartier Toudou ont versé depuis plusieurs mois une somme de 100.000 FCFA pour régulariser leur situation dans un quartier qu’on veut restructurer. Des études ont été faites mais le lotissement tarde. Pouvez- vous nous éclairer sur cette affaire ? Nous avons appris que les habitants de ce quartier se sont entendus avec le maire sortant pour verser chacun 100 000 FCFA afin que leur quartier soit loti. C’est juste une information, mais nous n’avons aucun document probant. Nous avons demandé au Directeur de l’INN qui conduit les opérations de nous expliquer ce qu’il en est. Il nous a assuré que Toudou sera restructuré et non loti. Restructurer veut dire que le lotissement sera opéré en tenant compte de l’existence des habitats actuels. Les gens ne seront donc déplacés que lorsqu’une rue passe sur leur maison. Ils seront servis par la parcelle vide la plus proche. Il en est de même pour les habitants d’Abalan qui étaient venus manifester leur inquiétude auprès de l’administration. Que ces personnes se rassurent, aucun habitant ne sera déplacé. Votre dernier mot ? A la lumière de tout ce qui précède, nous pouvons dire que notre tâche est difficile mais nous fondons espoir qu’avec de la bonne volonté, on pourra venir à bout de toutes ces difficultés. Nous comptons beaucoup sur le soutien des bonnes volontés. Nous attendons de ces dernières la compréhension et la collaboration nécessaire. C’est pour les populations que nous voulons travailler. C’est leur cadre de vie que nous voulons améliorer. Merci aussi à votre journal. Interview réalisée par David YACOUBA Poème: ORAGE Ça tonne Et tu t'étonnes Pourquoi ça tonne ça ne te dis rien que je ne sois rien chez moi que je n'ai pas droit de cité chez moi ça tonne Et tu t'étonnes Pourquoi ça tonne Mais le désert est lourd assoiffé l'enfant affamé les libertés confisquées Par les marchands de minerais Que ça tonne de plus bel qu'éclate Orage et Tempête Orage ! Ô rage ! Poème inédit de Issa Rhossey DÉTENTE BLAGUES La fréquence N°1 SAHARA FM 97 La Radio des Temps Modernes Aïr-Info N°110 DU 1ER AU 15 MAI 2010- 9ÈME ANNÉE Rassemblées par Luc UN MONSIEUR EN MISSION POUR L'ONU ENVOIE CE MESSAGE À SA FEMME : Ma chérie, Ce mois-ci, je ne peux pas t'envoyer mon salaire, aussi je t'envoie 100 baisers..Tu es mon amour. Ton époux, Allan Voici la réponse de sa femme quelques jours plus tard: Mon amour. Merci pour ces 100 baisers... Je t'envoie le détail des dépenses : 1. Le laitier a accepté 2 baisers pour le lait du mois. 2. L'électricien a seulement été d'accord après 7 baisers. 3. Le bailleur vient tous les jours et prend 2 ou 3 baisers en lieu et place du loyer. 4. L'épicier n'a pas été d'accord pour des baisers uniquement, alors, je lui ai donné plus que des baisers. 5. Les autres dépenses ont coûté 40 baisers. S'il te plait, ne t'inquiète pas pour moi, il me reste encore 35 baisers et j'espère pouvoir les utiliser pour les autres dépenses du mois. Dois-je garder la même budgétisation pour le mois prochain? J'attends tes conseils!!! Ton épouse, Ellen B ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- EST PRIS CELUI QUI CROYAIT PRENDRE : ukary est un domestique qui boit tous les jours le vin de son patron et pour ne pas que ce dernier s 'en doute, met de l 'eau dans la bouteille pour remplacer ce qu’ il a bu.. Mais le patron ayant des soupçons quant à la qualité du vin décide d'acheter du pastis. Bukary comme d 'habitude, prend une gorgée et ajoute de l'eau pour remplacer ce qu'il a bu. Ce qui devait arriver arriva. Le pastis devint laiteux. Le patron, sûr de son coup, appela sa femme pour confondre le voleur de boisson. Bukary ayant compris la manœuvre, s'en alla dans la cuisine. Le patron dit à sa femme : « Chérie, tu vas voir, il sera obligé d'avouer ». Il cria : ' « Bukary ! » Celui-ci répondit : ' « Oui, patron ». « Qui a bu mon pastis ? » Pas de réponse. Il réitéra sa question. Toujours pas de réponse. Alors il alla trouver Bukary dans la cuisine et lui dit : « Tu te fous de moi ou quoi ? Pourquoi quand je t'appelle tu dis « oui patron » , mais quand je te pose une question tu ne me réponds pas ? « C’est que patron, quand ti es dans le cuisine là , ti n'entends rien di tout, sauf le nom » Alors pour prouver que Bukary ment, le patron lui dit: ' « Tu restes à côté de Madame, moi je vais dans la cuisine, et toi tu me poses une question ». Ce que Bukary accepta. Le patron se rendit dans la cuisine et Bukary cria: « Patron ». Celui ci répondit : « Oui, Bukary ». Bukary enchaîna : « Qui pati chez la bonne quand le Madame y n'est pas là? » Pas de réponse. Bukary cria de nouveau : « Patron, je dis c ' est qui ceinte (*enceinte) la bonne? ».. Pas de réponse. Une troisième fois : « Patron, je dis c’est qui ceinte la bonne? » Le patron revient en courant de la cuisine et transpirant à grosses gouttes et dit à Bukary : « C’est vrai, tu as raison, quand on est dans la cuisine, on n'entend rien que le nom », «C’est bon! On laisse tout tomber », soupire t-il ! A Agadez, j’écoute et regarde... NOMADE FM 101.9 7 Canal 3 Fm 90 La proximité d’un géant de l’audio-visuel R.T.T La Télévision qui donne des couleurs à la vie CONTACTS : 94 20 67 83 94 25 50 27 Email : [email protected] Sites Web: tamtaminfo.com agadez.org FONDATEUR Ibrahim Manzo Diallo 96 68 26 78 [email protected] DIRECTEUR DE PUBLICATION DAOUDA YACOUBA 96 59 91 12 [email protected] Maquette BIANOU 93 24 35 82 TIRAGE 1500 exemplaires NIN / Agadez BP 198 Tel : 20 440 202 ALGÉRIE 8 À L'Algérie se plaint de trois films destinés à « torpiller » le pays Tibhirine, le père Jean Marie souligne que « Des hommes et des dieux » montre « l’attachement des moines à la terre d’Algérie »Les officiels algériens n’ont pas fait encore cas de la diffusion à Cannes de Des hommes et des dieux, sans doute bien informés du fait que le film de Xavier Beauvois n’entre pas dans la polémique autour de l’enlèvement des sept moines de Tibhirine. Un article dans le journal progouvernemental L’Expression, évoque toutefois cette semaine « trois films pour torpiller l’Algérie ». Le journaliste Adel Mehdi écrit même : « Ainsi, après Hors-la-loi de Rachid Bouchareb – dont la polémique a atteint l’Élysée puisque le président Sarkozy a C’est en fait le film Carlos, réalisé pour la télévision par Olivier Assayas, qui est le plus problème pour Alger. On y verrait le président Abdelaziz Bouteflika, ministre des affaires étrangères au moment des faits – décembre 1975 – remettre une mallette d’argent à Carlos lors de l’affaire du rapt des 11 ministres de l’Opep, l’organisation des producteurs de pétrole. Une péripétie en réalité peu vraisemblable, la négociation entre les ravisseurs et les autorités à Alger n’ayant impliqué que le chef des services de sécurité. Le chauffeur du français enlevé mis aux arrêts à Niamey L es autorités nigériennes ont arrêté et placé en détention le chauffeur algérien du touriste français enlevé le mois dernier au nord du pays. Selon l’agence Reuters qui rapporte l’information de source judiciaire, il est soupçonné de complicité dans cet enlèvement. L’homme s’appelle Ouaghi Abidine. Il avait été enlevé en même temps que le Français puis relâché quatre jours plus tard au Mali. Il avait été retrouvé dans le désert par une caravane d’éleveurs de chameaux qui l’avaient ramené en Algérie. Dans un premier temps, les autorités nigériennes pensaient qu’il était victime de l’enlèvement mais « un juge a accusé Ouaghi Abidine de complicité de kidnapping et il a été placé dans une prison civile à Niamey. L’Algérien a été extradé par son pays la semaine dernière », a indiqué la source de l’agence Reuters.Al Qaida au Maghreb a revendiqué l’enlèvement du touriste français âgé de 78 ans, et réclame la libération de militants islamistes pour le relâcher. Aïr Info, toute l’Info du grand Nord Aïr-Info sur le tracteur. Il faut déjà dire qu’il n’y a pas beaucoup de gens ici qui sont au courant de la projection du film à Cannes. Il n’y a pas eu beaucoup de publicité ». demandé à voir le film avant sa présentation à Cannes le 21 mai prochain –, et après la campagne médiatique sur les moines de Tibhirine, l’Algérie est visiblement ciblée par le cinéma français et ses relais politiques.» N°110 DU 1ER AU 15 MAI 2010- 9ÈME ANNÉE Les moines tués en Algérie L’Église d’Algérie n’appréhende pas les retombées « Carlos va sans doute supplanter Hors-la-loi dans la polémique », pronostique un critique cinéma algérien présent à Cannes. La presse algérienne n’avait pas beaucoup apprécié que les militants du FLN (Front national de libération) opérant en France durant la guerre de libération nationale soient montrés sous le visage de gangsters. Autant de brouhaha qui a couvert la sortie de Des hommes et des dieux. L’Église d’Algérie n’appréhende d’ailleurs pas spécialement les retombées du film. Le père Jean Marie a répondu à La Croix au téléphone depuis Tibhirine où il assure une présence quasi continue au monastère : « C’est une première journée d’été, je suis Il explique en avoir « vu trois extraits sur Internet ». « Certes, le film fait deux heures. Mais de ce que j’ai vu, pour moi, c’est bon. Il y en a qui disent ici que l’acteur Lambert Wilson ne ressemble pas à frère Christian. Peu importe ! », s’exclame-t-il. Il constate aussi que « ce n’est pas un reportage sur les moines, mais une fiction qui s’inspire de leur vie. L’important est que le film témoigne de la fidélité des moines à des gens et à une terre, l’Algérie ». Il en est sûr, le film montre cet attachement. D.R Confiez vos annonces au bimensuel Aïr Info, Aïr Info, toute l’actualité du grand Nord MARIAGE : La grande famille BAOUA NAROUA ; La grande famille MOUSSA HASSAN LOGA, Parents amis et connaissances, vous convient au mariage de leurs enfants : Zada BAOUA et Nana Roumanatou MOUSSA HASSAN LOGA Les cérémonies religieuses auront lieu, Incha ALLAH au domicile de M. Moussa HASSAN LOGA quartier Poudrière porte n° 475 le 22 mai 2010 à 8 H. COMMUNIQUE EL hadji boukari Sidibé, sous-traitant du Programme National de lutte contre le paludisme invite la population d’Agadez à venir imprégner leurs moustiquaires à raison de 250 FCFA l’unité, du lundi au dimanche de 7H à 14H à son domicile sis vers l’école EsT Hygiène, assainissement-Plantation du manioc Contact : 96 97 24 68