Céramiques d`Artistes Contemporains

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Céramiques d`Artistes Contemporains
Exposition
du 3 au 23 décembre 2009
proposée par Paola Lumbroso
experte en céramique et galeriste
Céramiques d’Artistes
Contemporains
Espace Art et Liberté
La Coupole, 3, place des Marseillais
94220 Charenton-le-Pont
Tél : 01 46 76 68 05
www.charentonlepont.fr
CONTACTS :
Espace Art et Liberté
Fréderic Mette : 01 46 76 68 05
[email protected]
Paola Lumbroso : 06 07 22 80 72
[email protected]
Sommaire
Communiqué de presse
Parcours d’une Antiquaire
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Artistes
Maria Bosch
Gisèle Buthod-Garçon
Claude Champy
Daphné Corregan
Jacky Coville
Martine Damas
Bernard Dejonghe
Edmée Delsol
Sophie Favre
Wayne Fisher
Jean-François Fouilhoux
Yoshimi Futamura
Andrée et Michel Hirlet
Guy Honoré
Marc Uzan
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Autour de l’exposition
Informations pratiques
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Céramiques d’Artistes Contemporains à Charenton-le-Pont
Exposition du 3 au 23 Décembre 2009
2
Communiqué de presse
Communauté de communes de Charenton-le-Pont-Saint-Maurice
La céramique d’artiste contemporain est à l’honneur
à l’espace Art et Liberté de Charenton-le-Pont.
Inauguré le 20 janvier 2005, l’espace Art et Liberté de Charenton-le-Pont répond à
l’intérêt croissant de la population pour les activités culturelles. Lieu d’exposition
ouvert à toutes les pratiques, il est aussi un espace pédagogique et multimédia
favorisant la formation des publics. Les rencontres avec les artistes, les animations
pour le jeune public et les conférences contribuent à mettre l’accent sur l’interactivité.
15 céramistes contemporains présentent leurs œuvres…
Ce premier rendez-vous mené sur l’initiative de l’espace Art et Liberté et de
la Communauté de communes de Charenton-le-Pont-St Maurice, est destiné à
mettre en valeur la créativité et la vitalité de la céramique contemporaine française.
Les nouvelles technologies ont métamorphosé l’aspect traditionnel de la céramique
pour adopter d’autres thématiques et d’autres usages. Entre art, artisanat et design,
la céramique contemporaine offre un nouveau regard et de nouvelles perspectives.
L’objectif de cette exposition collective est d’inviter le public à découvrir des artistes
professionnels issus d’horizons très divers.
Quinze artistes dont les réalisations participent au renouveau de la céramique
ont été sélectionnés pour cette première édition :
Maria Bosch, Gisèle Buthod-Garçon, Claude Champy, Daphné Corregan,
Jacky Coville, Martine Damas, Bernard Dejonghe, Edmée Delsol, Sophie Favre,
Wayne Fisher, Jean -François Fouilhoux, Yoshimi Futamura, Andrée et Michel Hirlet,
Guy Honoré, Marc Uzan.
Chacun d’entre eux a proposé une série d’œuvres exprimant sa personnalité
et son talent.
Au total, plus de 70 céramiques sont présentées à l’espace Art et Liberté.
… Pour une exposition de formes et de matières
Qu’ils aient choisi le tournage, le modelage, l’estampage, le moulage, ces céramistes
professionnels exposent leurs travaux sur un thème qui leur est propre. Récentes ou
inédites, d’inspirations et de styles très divers, leurs différentes démarches se caractérisent par un traitement sculptural et pictural sur des d’œuvres de grandes dimensions
Céramiques d’Artistes Contemporains à Charenton-le-Pont.
Exposition du 3 décembre au 23 décembre 2009, du mardi au samedi de 13h à 18h.
Espace Art et Liberté, la Coupole, 3, place des Marseillais.
94220 Charenton-le-Pont. Entrée libre.
Renseignements pour le public au 01 46 76 68 05 et sur le site www.charentonlepont.fr
Contact : Galeriste, Paola Lumbroso : 06 07 22 80 72 [email protected]
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Parcours d’une antiquaire
Fascinée par l’univers de la céramique depuis son adolescence, Paola Lumbroso
a transformé sa passion en métier.
Elle se forme auprès d’un antiquaire pendant plusieurs années à Saint-Ouen, apprend
à acheter en salle de ventes, chez les professionnels et les particuliers et se spécialise
en céramiques anciennes du XVIIe et du XIXe siècle.
Marchande reconnue depuis 1993, elle évolue au fil des années vers la céramique Art
Déco et Art nouveau, en passant par les années 1950, jusqu’à se passionner pour
la céramique contemporaine qui fait prendre un nouveau virage, assez radical,
à sa carrière d’antiquaire.
Dès 2002, au travers de multiples expositions particulières et collectives, dont
la presse se fait largement écho, elle décide de rendre à cet art ses lettres de noblesse.
Depuis sept ans, Paola Lumbroso met tout en œuvre pour que cette céramique
d’artistes, mal connue du grand public, ne soit plus jamais assimilée à l’utilitaire
et à la poterie, mais à une œuvre d’art au même titre que la peinture et les autres
mediums.
Amélia Vilar Del Peso
Céramiques d’Artistes Contemporains à Charenton-le-Pont.
Exposition du 3 décembre au 23 décembre 2009, du mardi au samedi de 13h à 18h.
Espace Art et Liberté, la Coupole, 3, place des Marseillais.
94220 Charenton-le-Pont. Entrée libre.
Renseignements pour le public au 01 46 76 68 05 et sur le site www.charentonlepont.fr
Contact : Galeriste, Paola Lumbroso : 06 07 22 80 72 [email protected]
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Maria Bosch Perich
Maria Bosch Perich est née, en 1965, en Espagne. Après des études de lettres et
de philosophie, elle s’est spécialisée en Histoire de l’Art à l’Université Autonome
de Barcelone. Elle se forme, dès 1986, à différentes techniques comme l’engobe,
la vitrification, le tournage et le fonctionnement pointu des fours à gaz. En 1996,
elle croise sur son chemin le potier Daniel Caselles qui monte au colombin des immenses pots : le déclic se fait instantanément, elle décide de travailler ainsi.
Elle expose régulièrement en Espagne, où elle vit, et en Europe depuis 1995. Elle était
présente, en Juillet 2009, à Saint-Sulpice, aux journées de la céramique, elle a exposé
au Centre de Créations de la Borne, en 2008, au couvent de Treigny, à la galerie
du Don, et a participé, en 2007, au parcours de la céramique de Carouge, en Suisse.
La démarche d’une céramiste
Maria Bosch monte ses pièces à la plaque. Son travail sur la matière se fait conjointement avec une recherche picturale poussée. Elle étudie pêle-mêle Rothko, le graphisme et de Staël, peint, grave ses dessins directement sur la terre sans aucun croquis.
Les œuvres sélectionnées pour l’exposition
Cette nouvelle recherche céramique, qui a commencée en 2009, est née du désir
d’une expression plus directe, d’un travail plus libre et ouvert, où le volume
et la couleur sont les nouveaux défis et les compagnons de ce nouveau voyage.
Contact :
Galeriste, Paola Lumbroso
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Gisèle Buthod-Garçon
Gisèle Buthod-Garçon est née en 1954, à Salon-de-Provence. Les années de production, de 1976 à 1981, dans une usine de carrelage de Salernes, puis dans une poterie
nîmoise, où elle tourne huit heures par jour, lui ont appris les automatismes.
Le plaisir de dessiner et de sculpter le soir aux Beaux-arts est comme un soulagement.
En 1976, elle fait un stage de six mois chez une céramiste rouennaise. Dans les années
80, elle passe un CAP auprès de Sue Atkins et se lance dans l’aventure de l’installation
d’un atelier. Elle construit un four à bois et multiplie les essais de formes en basse
température : le raku. En 1982, elle expose au salon de Nîmes, suivront de multiples
expositions en France et à l’étranger.
La démarche d’une céramiste
Gisèle Buthod-Garçon dessine les formes de ses pièces en s’inspirant de la nature,
des formes anthropomorphes. Elle monte les volumes à partir de plaques de terre
qu’elle superpose, et les modèle ensuite pour leur donner la forme finale.
Gisèle procède à l’enfumage de ses pièces au sortir du four, c’est la technique
du raku « américain » bien différent du raku « japonais ».
Collections publiques
Ses œuvres se trouvent au Musée National de céramiques, Sèvres. Musée Ariana,
Suisse. Musée de La Piscine, Roubaix. Musée Adrien-Dubouché, Limoges.
Les œuvres sélectionnées pour l’exposition
L’artiste les nomme « torse », « buste », « paysage », « amende », « carrure ».
Ces pièces aux noms évocateurs sont recouvertes d’un engobe pour donner
la couleur jaune, les autres tonalités sont données par l’oxyde de cuivre.
Contact :
Galeriste, Paola Lumbroso
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Claude Champy
Claude Champy est né à Plaisir, en 1944. Il est admis à l’école des Métiers d’Art de Paris
(1964 -1968) dans l’atelier de céramique de Pierre Fouquet. Pendant trois ans, il est chef
d’atelier dans une faïencerie à Clichy. Sa carrière de céramiste débute en 1974.
De nombreuses expositions lui sont consacrées à la galerie Sarver, chez Capazza,
au-delà des frontières, en Allemagne, Belgique, Suisse, Japon… En 1988, il obtient
le grand prix du Musée Suntory à Tokyo (Japon) et, en 1997, le premier prix Sydney
Myer Fund, Shepparton-Art Gallery, Australie. Le Musée National de céramique
de Sèvres lui prépare une rétrospective pour 2010.
La démarche d’un céramiste
Sa rencontre avec les potiers de la Borne (Mohy, Joulia, les Lerat…), en 1965,
est décisive. Il commence à fréquenter les musées Guimet et Cernuschi… et construit
son premier four à bois. Il effectue des recherches sur les émaux en s’appuyant sur
le Livre du potier de Bernard Leach. Pendant 30 ans, il tourne des vases, des coupes,
des bols… Aujourd’hui, l’essentiel de son travail passe par le laminoir qui sert à fabriquer des grandes plaques, qu’il roule, déroule, et retourne comme des crêpes,
en utilisant souvent deux émaux, le noir et le blanc.
Collections publiques
Musée des Arts Décoratifs, Paris. Musée National Adrien-Dubouché, Limoges.
Musée National de céramique, Sèvres.
Les œuvres sélectionnées pour l’exposition
Les dernières œuvres de Claude Champy appartiennent à un cycle de grandes
pièces noires ou blanches dressées comme des voiles et évoquant parfois
des « falaises ».
Contact :
Galeriste, Paola Lumbroso
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7
Daphné Corregan
Daphné Corregan est née, en 1954, à Pittsburgh, Pennsylvanie, États-Unis. Elle s’installe
dans le sud de la France, en 1970. De 1972 à 1975, elle suit les cours de l’École des
Beaux-arts de Toulon, Marseille et Aix-en-Provence ou elle étudie le dessin, la céramique et la sculpture. En 1979, elle installe son atelier avec Gilles Suffren à Lourmarin.
Depuis 1989, elle enseigne à l’École Supérieure d’Arts Plastiques de Monaco.
Très active, elle participe à de nombreux stages, conférences, et collabore en 2004
au projet de résidences d’artistes en Chine - dont elle fera partie en 2005 - et
à l’ouverture du Musée de la céramique contemporaine Française à Fuping. Plusieurs
expositions personnelles et collectives lui sont consacrées : « Collect » au Victoria
and Albert Museum à Londres, Galerie Geneviève Godar à Lille, en 2009, à la galerie
Hélène Porée et au centre culturel François-Mitterrand, à Beauvais, ainsi qu’en Irlande,
au Danemark… Elle a reçu la médaille d’Honneur du concours international de la céramique à Faenza, Italie. La médaille du Mérite Culturel de la Principauté de Monaco,
elle est membre de l’Académie Internationale de Céramique.
La démarche d’une céramiste
Son travail porte les traces de ses origines américaines, de sa vie en France et de ses
nombreux voyages à travers des pays à la recherche d’architectures, d’arts traditionnels
et populaires, de motifs, couleurs, odeurs et pensées différentes des nôtres. Daphné
Corregan réalise ses pièces à la plaque et au colombin, selon la tension ou la mollesse
recherchée, cuites en raku, enfumées ou engobées de blanc. Le dessin est présent
dans tout son travail.
Collections publiques
Musée des Arts Décoratifs, Paris. Centre Georges-Pompidou, Paris. Musée National
de céramiques, Sèvres. Musée La Piscine, Roubaix. Musée Ariana, Genève.
Les œuvres sélectionnées pour l’exposition
Contact :
Galeriste, Paola Lumbroso
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Reflet de son travail récent, anthropomorphique ou plus architectural, les volumes,
connectés ou organisés par deux ou trois, jouant les contrastes des décors sophistiqués au noir intense de l’enfumage, dialoguent ensemble et avec l’espace.
Les formes sont familières mais restent énigmatiques, laissant la part belle
à l’interprétation des spectateurs.
8
Jacky Coville
Jacky Coville est né à Sèvres, en 1936. Ancien ingénieur aéronautique, il crée son
premier atelier en 1964 à Aulnay-sous-Bois et commence à travailler la terre en
autodidacte. Il construit son four et produit de l’utilitaire, vases, coupes… et se sert
de ses connaissances de chercheur pour mettre aux points des émaux qui rivalisent
avec les plus précieuses céramiques asiatiques. Intéressé par le volume, il commence
à sculpter l’argile comme le marbre. Depuis 1976, ses expositions personnelles
et collectives parcourent l’Europe et sont allées jusqu’au Japon. Il obtient en 1974
la médaille d’or au concours international de Faenza, Italie, en1982, il expose
au centre Georges-Pompidou et au musée des Arts Décoratifs, en 1986, il entre dans
les collections du Président de la République, une de ses œuvres est exposée face
à la bibliothèque de France.
La démarche d’un céramiste
Les sculptures en céramique multicolore de Jacky Coville sont « figuratives ».
Il dessine, modèle, cuit et pousse son art en recherchant de nouvelles couleurs.
Il travaille comme un architecte et crée des pièces de dimensions énormes pouvant
atteindre 4 mètres de haut. Son univers est composé d’un étrange bestiaire, de personnages symboliques ou réalistes, c’est un monde provocateur, de dérision, d’humour
tout en couleurs.
Collections publiques
MAMAC, Nice. Ville de Bourges. Musée National de la céramique, Sèvres.
Musée de Faenza, Italie.
Les œuvres sélectionnées pour l’exposition
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Galeriste, Paola Lumbroso
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Après avoir traité différents thèmes tels que : Les Guetteurs, Les Anges, Anges et
Démons, c’est autour de la musique que Jacky Coville à crée des bas-reliefs,
des personnages colorés.
9
Martine Damas
Martine Damas est née, en 1954, en Champagne, à Romilly-sur-Seine. Elle poursuit
ses études artistiques, de 1972 à 1978, à l’École des Beaux-arts de Reims et s’installe
à Villeneuve-d’Aveyron, en 1981. À la fin des années 90, ses recherches la conduisent
à mettre au point une technique qui lui permet de confectionner des peintures de
terre liquide qui, en séchant, créent un volume, grâce à une accumulation de couches
successives. Elle participe à de nombreuses expositions personnelles et collectives
en France et à l’étranger.
La démarche d’une céramiste
Artiste plasticienne, Martine Damas a toujours orienté son travail sur la forme et
la couleur. Papier, photographie, céramique, bois sont ses matériaux de prédilection
grâce auxquels elle construit une réflexion sur le volume. Matières vivantes, palpables
et colorées, ses céramiques, essentiellement en faïence, sont de véritables tableaux
en volume, des sculptures tactiles.
Collections publiques
Musée des Arts Décoratifs, Paris. Musée de La Piscine, Roubaix. Musée National de
céramique, Sèvres. MIAO, Musée International des Arts Appliqués, Turin.
Les œuvres sélectionnées pour l’exposition
« Hommage à la sphère », des formes simples, où la position relative des anneaux
de couleurs, obéit à cette volonté de les disposer, dans une perspective
de continuité optique de l’intérieur vers l’extérieur.
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Galeriste, Paola Lumbroso
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10
Bernard Dejonghe
Bernard Dejonghe est né à Chantilly, en 1942. Il suit des études d’art plastique et
de céramique à l’École des métiers d’art de Paris de 1960 à 1965. Il reprend en 1968,
à Fontenay-aux-Roses, l’ancien atelier d’Émile Decœur, grand céramiste du début
du XXe siècle. En 1977, il quitte Fontenay-aux-Roses pour Briançonnet, dans les AlpesMaritimes. Il y construit son atelier, son four japonais pour les cuissons au bois, et
poursuit ses recherches sur les réactions de la terre. En 1986, le monde du verre le rejoint, c’est au cloître Saint Trophime qu’il présente sa première réalisation. Depuis1989,
Bernard Dejonghe arpente les déserts, marche, éprouve cette minéralité qui l’entoure.
On trouve des marques de ces voyages dans ses grandes expositions personnelles de
la décennie 1990, au musée d’Art Contemporain de Nice, au musée des Arts Décoratifs
de Paris, au musée de l’Ancien évêché d’Évreux…
La démarche d’un céramiste
Une connaissance et une pratique approfondies des techniques des céramiques et des
verres ont amené B. Dejonghe à transgresser les usages que l’on en fait habituellement,
mais aussi à les considérer comme moyens d’expression à part entière et non comme
simples procédés d’exécution. Se nourrissant d’une méditation sur la matière, son
œuvre a rompu avec l’univers de l’objet, pour se concentrer sur celui de la minéralité
et des énergies mises en jeu par la fusion. Son œuvre se situe à la frontière de
la réflexion scientifique et de l’art. (C.A)
Collections publiques
Ses œuvres sont présentes dans les collections du Victoria Albert Museum de Londres,
du Corning Museum de New York, du Musée National de céramique, Sèvres, du Musée
des Arts Décoratif de Paris et d’Hokkaido Museum of Modern Art au Japon… Il reçoit
en 1995 pour les métiers d’art le Grand prix National du ministère de la Culture, le prix
Bettencourt en 2001, le ministère de la Culture le nomme Maître d’art en 2006.
Les œuvres sélectionnées pour l’exposition
Contact :
Galeriste, Paola Lumbroso
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Des «haches à gorges » sur lesquelles l’émail blanc, rouge de cuivre et vert,
se répand, coule avant de s’arrêter très lentement. Ces formes pures rappellent
aussi bien les outils primitifs que les choses de la mer…
11
Edmée Delsol
Edmée Delsol est née à Paris en 1939. A 17 ans, elle fait sa première rencontre avec
la terre. Elle entre aux Beaux-arts de Paris où elle étudie la peinture, la sculpture et
la mosaique. En parallèle, elle travaille avec des architectes. En 1979, elle construit
son premier four en Normandie et expérimente le raku en suivant le livre de Bernard
Leach et l’enseignement de Camille Virot. En 1985, elle construit son atelier à Meudon.
En 1990, elle associe le verre à la terre. Ses premières pièces « terre-verre » sont
présentées à l’exposition « in situ » à Vière. D’autres expositions personnelles suivront :
chez Sarver, Epona, HD Nick, Complément d’Objet… et, plus tard, chez Braggiotti
et Capazza, en France et à l’étranger.
Sa démarche
Edmée Delsol s’exprime avec la terre et le verre dans des pièces architecturales ;
le verre complète, prolonge la terre. A travers ces deux matières soumises à deux
processus contradictoires qui se complètent plutôt qu’ils ne s’opposent, elle cherche
l’équilibre et l’intérêt du passage : ce qui se passe entre, quelles sont les correspondances, les dualités, les ambigüités, les alliances qui donneront sens et spiritualité
à son travail. Deux matières formées, gravées, tracées, fusionnées, assemblées côte
à côte, croisées, superposées, scellées…
Collections publiques
Musée des Arts Décoratifs, Paris. Musée National de céramique, Sèvres. Musée
du Verre, Sars Poteries. Musée de Conches, d’Elbeuf. FRAC de Basse Normandie.
Les œuvres sélectionnées pour l’exposition
Contact :
Galeriste, Paola Lumbroso
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« Tambours-paysages », des morceaux de voyages, aux paysages changeants, selon
que la lumière, traverse une bande de nuages ou que la brume émane de la terre,
cheminent dans l’expression et le silence. Entre transparence et opacité, entre ciel
et terre, la route lente et allègre permet la rêverie, creuse le mystère, facilite
la joie. Dans les tambours d’Edmée, la couleur et le volume combinés, fixent
les formes quand change la lumière ; la terre dans ses entrailles est irriguée
par la couleur, le verre intercepte la lumière.
12
Sophie Favre
Sophie Favre est née, en 1950, à Grenoble. Fille des céramistes Michou Favre Wattebled et Daniel Favre, c’est en section dessin qu’elle entre aux Beaux-Arts de Paris,
en 1971, avec un dossier dans lequel ne figurent… que des animaux. Le goût de la terre
ne viendra que dans les années 80, c’est sa mère qui l’initie au modelage. Elle gagne
sa vie comme graphiste indépendante et profite de la disparition de son principal
client, en 1995, pour se lancer à fond dans son art. Le public découvre ses pièces sur
les salons et les marchés d’art contemporain. Depuis quatre ans, elle participe aux
Journées de la céramique de Saint-Sulpice à Paris. Plusieurs expositions lui sont consacrées en France et à l’étranger, elle participe à des émissions télévisées telles que
« Bouillon de culture », en 2000, avec Bernard Pivot, « Thé ou café », en 2001,
avec Catherine Ceylac.
La démarche d’une céramiste
Jeune, Sophie Favre avait envie de faire de la BD, elle est fascinée par le travail
de Claire Bretécher, la créatrice d’Agrippine. Elle modèle, en grès ou en faïence,
des oiseaux, des souris, des chats, surtout des chiens… des personnages, expressifs
et pensifs, qu’elle habille d’une veste, d’un petit chapeau, de lunettes…
Collections publiques
Trois sculptures par le Vitra Design Museum de Weil am Rhein Allemagne
Les œuvres sélectionnées pour l’exposition
Personnages et animaux se retrouvent dans un face à face familier.
Contact :
Galeriste, Paola Lumbroso
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13
Wayne Fischer
Wayne Fischer est né, en 1953, à Milwaukee (Wisconsin). Il étudie l’art, la physique
et l’astronomie de 1972 à 1978. Dés 1983, il abandonne le travail du raku et privilégie
uniquement la porcelaine. En 1986, il quitte Boston pour s’installer à Paris. Depuis 1992,
il vit et travaille dans le Sud de la France. En 2004, il expose au SOFA de Chicago,
en 2005, il est sélectionné et primé à la biennale internationale de Corée.
La démarche d’un céramiste
Le travail de Wayne Fischer tente de montrer ce que signifie « être humain ».
Il souhaite montrer la force et la dignité des formes sensuelles, porteuses de vie.
Les formes qu’il préfère dans la nature sont celles des débuts de vie. Il y trouve
une douceur dans les couleurs, une subtilité dans les formes, entre abstraction
et figuration. Les principes de sa technique restent constants : modelage de plaques
de porcelaine, double paroi, sablage des émaux et ponçage qui procure à la porcelaine
une glaciation nacrée de sa surface, combinant matité et transparence. Il obtient en
2000 le premier prix : Triennale de l’Art Céramique à Spiez, Suisse. Le Musée Théodore
Deck à Guebwiller lui a consacré en 2008 une exposition personnelle.
Collections publiques
Musée des Arts Décoratifs, Paris. Boston Museum of Fine Arts, Boston. Byer Museum,
Chicago. Musée International de la céramique, Fuping, Chine. Musée International
de la céramique, Cebiko, Corée.
Les œuvres sélectionnées pour l’exposition
Des pièces qui peuvent évoquer l’épiderme humain, courbes molles et nodules
nerveux, renflements et crevasses, muscles et os sous la peau.
Contact :
Galeriste, Paola Lumbroso
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14
Jean- François Fouilhoux
Jean-François Fouilhoux est né, en 1947, à Corbeil-Essonnes. Il étudie à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués de Paris, de 1963 à 1969. Il est membre de l’Académie
internationale de céramique. La reconnaissance de son travail est unanime, accompagnée de sélections internationales : à Mino au Japon, en 1989, à Faenza en Italie,
en 2001, et de récompenses d’envergure : Prix Max-Laueger en Allemagne, en 1995,
Fletcher Award Challenge en Nouvelle-Zélande, en 1998. Il expose régulièrement dans
les musées et galeries du monde entier.
La démarche d’un céramiste
Depuis plus de 20 ans, Jean-François Fouilhoux a entrepris une recherche artistique
personnelle à partir des émaux traditionnels de Chine et d’Extrême-Orient. C’est le
spécialiste international du céladon. Cet art légendaire pratiqué par des générations
de céramistes chinois cherchant, depuis des siècles, à reproduire le magique éclat
du jade. Il utilise cet émail intemporel, insaisissable, sur des formes sculpturales
résolument contemporaines.
Collections publiques
Musée National de céramique, Sèvres. Musée des Arts Décoratifs, Paris.
Musée La Piscine, Roubaix. Musée Ariana, Suisse. L.A. County Museum of Art,
Los Angeles, USA. Taipei County Yngge Ceramic Museum, Taiwan.
Les œuvres sélectionnées pour l’exposition
« Roche Tauride », sculpture en grès émaillée céladon. Trace d’argile, énergie
vive projetée dans l’espace ; le vide, lieu intemporel de l’événement.
Chacun est empreint de l’autre.
Contact :
Galeriste, Paola Lumbroso
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15
Yoshimi Futamura
Yoshimi Futamura est née, en 1959, à Nagoya au Japon. Son parcours est atypique,
de 1978 à 1981, elle suit à Seto les cours à l’École supérieure professionnelle de l’industrie de la céramique puis une section supérieure de céramique d’art. Un hommage
au célèbre potier Hamada rendu à la télévision déclenche sa vocation. Elle part au Sri
Lanka, en 1985, et devient conseiller technique auprès du « Hand Craft Ceramic Center
». En 1986, elle s’installe à Paris et suit les cours de la formation continue en céramique
à l’école Duperré, elle obtient son diplôme en 1994. Elle crée son atelier aux Lilas, en
1996. Elle participe à de nombreuses expositions en France et à l’étranger et à
de nombreux concours, elle obtient : en 2004 le 1er prix de la Biennale d’Andenne en
Belgique, en 2005 MINO - Japon, en 2009 CEBIKO - Corée, en 2009 Westerwaldpris Allemagne.
La démarche d’une céramiste
Pour Yoshimi, la terre est à la fois brute et tendre. Elle cherche, à faire exprimer
à cette matière, son énergie et sa force naturelle. Son mélange de terres, donne
une vie spécifique à ses pièces.
Collections publiques
Musée National de céramiques, Sèvres. The Brooklyn Museum, U. S. A. New Orleans
Museum of Art, U. S. A. World Ceramic Exposition Foundation, Korea. Musée Français
de céramique de Fuping, Chine.
Les œuvres sélectionnées pour l’exposition
« Vasques ou vases, bulbes ou racines, ses pièces ont le pouvoir de réveiller en nous
une sensation profondément enfouie d’humus, d’écorce, de terre craquelée, frémissante, vivante, la terre respire ici, brute, pleine d’une force primitive intacte. » (P.N)
Contact :
Galeriste, Paola Lumbroso
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16
Andrée et Michel Hirlet
Andrée et Michel Hirlet, nés en 1936 respectivement à Sèvres et à Paris, se rencontrent
à l’École des métiers d’art. Andrée a suivi l’enseignement prodigué par François Bizette,
peintre et céramiste, au lycée technique de Sèvres. Quant à Michel, il a complété
sa formation aux cours du soir de dessin de la ville de Paris. En 1963, ils installent leur
atelier dans l’une des dernières fermes anciennes conservées à ce jour dans Paris intra–muros. Les débuts du couple sont marqués par une participation au Salon de l’Art
sacré, en 1967, et par la conception de plusieurs Nativités et Baptistères. En 1968,
ils deviennent membres du groupe « le mur vivant » - association fondée par le sculpteur Robert Juvin qui regroupe des artistes souhaitant travailler avec des architectes
- et participent à une manifestation dans la Maison de la Radio fraîchement inaugurée.
Ils créent des œuvres monumentales pour les lieux publiques, à Dijon, Limoges, Calais,
en Alsace… Ils participent à la Biennale de Céramique Contemporaine de Faenza
en Italie (1969, 1970, 1980, 1984). Entre 1975 et 1990, les Hirlet réalisent des collections
d’objets plus orientées vers le décor de la maison. À partir de 1978, ils commencent
des recherches sur la couleur. Ils ont exposé à plusieurs reprises au salon des Artistes
Décorateurs, à l’espace Tristan-Bernard à Paris, au Musée National de céramique
à Sèvres en 2005. Deux expositions personnelles leur ont été consacrées, en 2005,
à la galerie « Les Temps Modernes » Paris, en 2007, au Musée Roybet-Fould à Courbevoie. En septembre 2009, à Paris, ils exposent avec deux graveurs et un peintre,
à la galerie « Peinture Fraiche ».
La démarche d’un couple de céramiste
Le parcours artistique d’Andrée et Michel Hirlet est né d’une complicité indéfectible
et d’une passion partagée pour l’expression des volumes. Fragmentées, les pièces
s’emboitent tel un puzzle pour créer des formes figuratives ou abstraites tout
en couleur.
Collections publiques
Le Musée Provincial de Wroclaw, Pologne, La ville de Paris, la ville de Laon,
le Musée National de céramique, Sèvres.
Les œuvres sélectionnées pour l’exposition
Contact :
Galeriste, Paola Lumbroso
[email protected]
Emboîtements de volumes et à-plats d’émaux colorés constituent l’axe primordial
de nos recherches quels que soient les thèmes traités. Certaines des pièces présentées, s’appuient sur l’idée de cuirasse, non dans une intention offensive mais plutôt
dans le sens de la protection d’une intégrité.
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Guy Honoré
Guy Honoré est né en 1966, à Beauvais. Il s’initie à la peinture de 1976 à 1983 avec
Nelson Blanco et passe un Bac F11 céramiques industrielles. En 1986, il obtient un Deug
en Histoire de l’Art. Il fait ses premières armes, en 1990, chez Céramique de Vincennes
(Palais-Royal) comme technicien céramiste. Il devient membre de l’association d’artistes « La Forge », à Belleville et se partage entre son atelier et Céramique de Vincennes.
Dès 2001, il consacre son temps à élaborer ses propres créations. En 2002, il participe
à de nombreuses expositions, les Journées de la céramique place Saint-sulpice, Paris,
au Lavoir à Clamart, en 2004, à la Galerie XXI, Paris, en 2006, à la galerie Godard à Lille,
en 2007, à la galerie Pierre, en 2008.
La démarche d’un céramiste
Les céramiques de Guy Honoré sont souvent des sculptures articulées composées
de plusieurs parties imbriquées les unes dans les autres : un cylindre central, des
cônes… Ses sculptures résultent souvent d’un jeu d’éléments tubulaires et de plaques
assemblées. Il les colore avec des engobes et des émaux superposés, avec une grande
fantaisie.
Collections publiques
Sculpture pour l’Ambassade de France au Burkina Faso. Deux vases pour l’Ambassade
de France en Lybie. Musée de la faïence, à Quimper et à Samadet.
Les œuvres sélectionnées pour l’exposition
Guy Honoré présente, un paysage urbain de 1,10 mètre en grès, engobé d’émaux mat
et brillant, un personnage aux tons électriques en faïence de 75 cm de hauteur.
Il innove avec une pièce sonore qui pèse 300 kg et mesure de 2 m hauteur.
Contact :
Galeriste, Paola Lumbroso
[email protected]
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Marc Uzan
Marc Uzan est né, en 1955, en Tunisie. Il découvre la terre, à 17 ans, au centre d’arts
plastiques d’Aubervilliers. Son attrait pour celle-ci va croissant et il choisit cette voie,
comme activité de vie, à la place de la physique, sa formation universitaire. Il ouvre
son premier atelier, en 1978, à Florence. Puis voyage, tour à tour, il installe son atelier
à Caracas, Brasilia, Genève. Il y côtoie d’autres maîtres et d’autres expressions, ses
créations se nourrissent de toutes ces influences. Installé actuellement dans la Sarthe,
il transmet son savoir en animant des stages, et a rédigé un ouvrage technique proposant des recettes de couleurs.
La démarche d’un céramiste
Marc Uzan dessine préalablement ses formes, puis, pour former la terre il utilise le
tournage, le modelage, l’arrachage... Son travail alterne entre deux voies : la réalisation
de pièces classiques aux formes abouties et celles déstructurées ou déchiquetées. Son
parcours se déroule autour de cette recherche constante de nouveaux émaux. Cette
maîtrise des couleurs, rouges de cuivre, jaunes, céladons, noires cendres… fait de Marc
Uzan un virtuose de l’émail.
Les œuvres sélectionnées pour l’exposition
Marc Uzan tourne de grandes jarres ovoïdes sur lesquelles il intervient.
La forme originellement tendue, subit des pressions de part et d’autre de sa paroi,
d’où émergent agglomérats et déchirures. Enfin, un engobe d’un noir calciné,
enveloppe ces pièces ténébreuses.
Contact :
Galeriste, Paola Lumbroso
[email protected]
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Autour de l’exposition
Conférences
Samedi 12 décembre à 16h
Michel Hirlet : panorama de la céramique
Samedi 19 décembre à 16h
Marc Uzan : le monde de l’émail
Visites commentées
Les mercredi 9, 16 et 23 décembre
Visites guidées de la manufacture de Sèvres pour les scolaires et les adultes
(inscriptions auprès de l’espace Art et Liberté au 01 46 76 68 14).
Films
Différentes vidéos présentant le travail d’Andrée et Michel Hirlet, Daphné Corregan,
Jacky Coville et Martine Damas seront projetées pendant toute la durée
de l’exposition, dans la salle de conférences.
Informations pratiques
Céramiques d’Artistes Contemporains
Exposition du 3 décembre au 23 décembre 2009
Vernissage le jeudi 3 décembre à 19h
Espace Art et Liberté
La Coupole, 3, place des Marseillais
94220 Charenton-le-Pont
Entrée libre, du mardi au samedi de 13h à 18h.
Renseignements pour le public au : 01 46 76 68 05
Et sur le site www.charentonlepont.fr
L’exposition est en ligne sur le site : www.auxtresorsperdus.com
Métro : Liberté / Ligne 8 (à 100 m de la station) parking souterrain.
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