L`UNSA-Postes sur tous les fronts - CGC

Novembre 2014
Osons 3…
Osons … parler des raisons pour lesquelles voter pour la liste Unis pour Agir Ensemble, c’est voter
progressiste, responsable et utile.
« Unis pour Agir Ensemble », ce sont 3 syndicats
CFTC, CGC et UNSA
qui ont fait le choix d’un partenariat, d’une union afin de
porter un dialogue social de qualité, de dépasser les
sectarismes et les postures… et de vous représenter en
défendant au plus près VOS intérêts, ce que la majorité
des personnels, exaspérée de la division syndicale,
souhaite plus que jamais.
et de défendre au plus près VOS intérêts.
En fixant la représentativité syndicale à 10% des suffrages exprimés, la loi du 20 août 2008, a certes
permis de renforcer la légitimité des organisations syndicales représentatives mais, de fait, a entraîné
une recomposition syndicale autour des organisations dites dominantes.
Mais dominantes, ces organisations syndicales le sont-elles encore vraiment … alors que la proportion
de salariés syndiqués s’est effondrée, qu’une faible minorité de postiers suit à grand peine les préavis
de grève, et qu’à chaque échéance électorale, vous êtes plus nombreux, hélas, à ne pas voter ?
Comment pourrions-nous ne pas entendre les messages que vous voulez ainsi nous faire passer ?
Comment pourrions-nous ne pas chercher d’explications à votre désaffection alors que paradoxalement, les changements incessants que connaît notre entreprise, génèrent malaise et même mal-être
chez un grand nombre de postiers, y compris chez les Cadres ?
Comment, dans ces conditions, pourrions-nous ne pas vous proposer une alternative qui est de vous
apporter des solutions réalistes et concrètes à vos attentes.
 Pour nous, vouloir tout conserver comme avant alors qu’avant n’existe plus et n’existera plus, c’est
vous raconter des vielles lunes, créer de faux espoirs, et, en fin de compte, générer des frustrations…
Nous le savons bien, nous le savons que trop : les nouvelles technologies, les nouvelles habitudes de
consommation, la concurrence sur nos Métiers, obligent La Poste à prendre la mesure des changements, surtout dans un contexte économique déprimé.
Si la Direction ne faisait rien, c’est à court terme la survie de l’entreprise qui serait en jeu et donc celle
de nos emplois. Et si ce scénario catastrophe se produisait, nous pourrions compter sur ces mêmes
représentants syndicaux, aujourd’hui vent debout contre ces changements, pour partir en guerre
contre nos dirigeants, les accusant de ne pas avoir su réagir à temps !!!
Pour nous :
« Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge »
Winston Churchill
Avec ou sans nous, la Direction poursuivra les réorganisations ; alors, dépensons plutôt notre énergie
à veiller à la façon dont elles se font ! Les changements doivent s’accompagner de formations, de
nouvelles qualifications reconnues et rétribuées comme telles, de perspectives réelles
d’évolution professionnelle dans et entre les métiers, d’un management participatif…et ce,
dans le respect du travail de chacun et la prise en compte de la pénibilité qui n’est pas seulement physique. Là, sont nos combats d’aujourd’hui.
 Pour nous, privilégier l’opposition systématique, les revendications sans concessions et le rapport
de force avant toute négociation, c’est vous envoyer au clash car personne n’en sort gagnant …
Réformistes, nous sommes dans la discussion ; la grève ne
doit être que la solution ultime, quand toutes les autres
formes de dialogue social ont été épuisées : échange
d’informations, consultation, concertation, et enfin négociation
constituent avant tout notre action, notre méthode.
Un dialogue social apaisé est plus propice au débat constructif et à la recherche de solutions et de compromis durables.
Un dialogue social de qualité exclut la politique de la chaise
vide si souvent pratiquée par certains syndicats!
Etre réformiste, c’est être responsable en négociant avec lucidité et aussi combativité, les contreparties aux changements inhérents à l’adaptation de La Poste à son environnement et à ses missions
de service au public.
C’est un positionnement difficile et courageux, très éloigné du syndicalisme idéologique, parfois
même sectaire.
La non validité de l’accord social « Un avenir pour chaque postier » est l’exemple même de ce
que peut produire d’affligeant le syndicalisme idéologique ou de posture. Ce projet d’accord
avait été âprement négocié ; le seuil des 30% n’ayant toutefois pas été atteint, celui-ci est donc passé à la trappe… La logique des appareils a prévalu sur l’intérêt des postiers… élections professionnelles approchant, c’est consternant ! Envolées les mesures financières significatives négociées,
envolé le plan de formation lié aux évolutions de nos métiers, envolé le compte de prévention de la
pénibilité étendu aux postiers fonctionnaires….
Nous, nous sommes convaincus que des avancées sociales sont toujours possibles, y compris dans
le contexte actuel difficile, dès lors que les revendications sont justes.
Nous, nous sommes plus que jamais attentifs à renforcer les collectifs de travail, les équipes, le
management participatif, de même que nous ne transigeons pas sur les conditions de travail ou la
santé de nos collègues.
Nous, nous sommes résolument engagés dans un syndicalisme au service des personnels sans
aucune exclusive, sans aucun à priori.
Alors si, comme nous, vous refusez l’immobilisme, la bureaucratie et la division syndicale,
donnez-vous les moyens de vous représenter. Massivement, votez pour la liste Unis pour
Agir Ensemble ;
Ensemble, nous donnerons un avenir à La Poste et aux postiers.
« Nous travaillerons ensemble pour soutenir le courage là où il y a la peur, pour encourager la négociation là où il y a le conflit et pour donner l’espoir là où règne le désespoir »
Nelson Mandela