Les problèmes ostéo-musculaires

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Les problèmes ostéo-musculaires
Les problèmes ostéo-musculaires
Une rubrique proposée par le Cabinet de Naturothérapie Philippe
PERRUCHON
BP 212 - 74105 Annemasse Cedex - Tél. 04 50 39 18 41
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Les problèmes ostéo-musculaires sont toujours en rapport avec un conflit de
dévalorisation.
Ces conflits de dévalorisation peuvent toucher :
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la moelle osseuse,
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les os,
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le cartilage,
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le périoste,
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les tendons,
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les ligaments,
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les ganglions,
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la graisse.
Les os sont ce qu'il y a de plus profond et de plus résistant dans notre corps, ce
autour de quoi tout est construit, ce sur quoi tout repose, s'appuie.
Les os constituent donc la structure profonde de notre corps... la charpente.
C'est aussi ce qu'il y a de plus dur, rigide, solide en nous. C'est en eux que s'abrite
la substantifique mœlle osseuse.
La mœlle osseuse est ce qu'il y a de plus central dans notre structure (souvent en
rapport avec la famille, les liens du sang).
Il parait donc logique que tous les conflits émotionnels entraînant un grave conflit
de dévalorisation de soi touchent cette partie de notre anatomie.
Lorsqu'il y a un grave conflit de dévalorisation de soi entraînant un ressenti du style
: "Je suis atteint jusqu'à la mœlle " ; "Je m'assimile au rien" ; "je ne suis rien" ; "je
ne vaux rien au fond de moi-même", le subconscient va décoder les cellules
osseuses entraînant alors une déminéralisation de tout le squelette. La densité
osseuse sera donc proportionnellement diminuée.
Ce ressenti de dévalorisation peut-être lié à un évènement spécifique, vécu
brutalement et entraînant alors ce que le Docteur Hamer appelle le DHS (dirk
hamer syndrome).
Sans vouloir remettre en cause les propos du docteur Hamer, j'ajouterai
simplement que ce processus peut également se mettre en place peu à peu,
lentement, sans forcément qu'il y ait un évènement spécifique provoquant un DHS.
Ainsi, une personne peut ressentir une profonde dévalorisation de soi simplement
par le fait que depuis sa petite enfance, elle s'est entendu dire sans cesse : "tu es
un bon à rien" ; "tu es vraiment nul" ; "tu es un incapable", etc.
De tels programmes vont s'enregistrer dans le subconscient du sujet qui va donc
finir par se comporter comme un bon à rien, un nul, un incapable... ce qui
obligatoirement va venir renforcer ce programme d'autodestruction.
Le sujet en question va donc accumuler les situations d'échecs qui ne feront
qu'amplifier ce dit programme.
Ce même sentiment de dévalorisation intense peut être ressenti chez une femme
lors de la ménopause.
Avec l'arrêt des règles, la femme prend conscience de sa transformation profonde.
L'arrêt des règles, une modification hormonale entraînant bien souvent une prise
de poids, un assèchement des muqueuses, une baisse de la libido, bref autant de
symptômes qui peuvent provoquer un ressenti du style "je suis bonne pour la casse"
- phrase entendue en consultation par une patiente - et entraînant par voie de
conséquence un profond sentiment de dévalorisation.
Nous l'avons déjà dit, ce profond sentiment de dévalorisation va entraîner peu à peu
une décalcification de tout le squelette.
Comment cette décalcification va t'elle se mettre en place ?
Vous le savez peut-être, ou peut-être pas, mais que vous ayez 20 ans, 40 ans, ou 60
ans, votre squelette, lui, n'a que quelques mois d'existence.
Les os qui forment le squelette sont sans cesse en phase de "démontage" et
"reconstruction". En fait, les os sont formés de deux types de cellules. Les
ostéoblastes et les ostéoclastes.
Les ostéoblastes ont pour rôle de construire en permanence de l'os neuf.
Les ostéoclastes ont pour rôle de "démonter" le vieil os.
Durant la phase de croissance, les ostéoblastes travaillent plus vite que les
ostéoclastent, c'est à dire, qu'il y a plus de nouvel os construit que de vieil os
démonté.
Lorsque la phase normale de croissance est terminée, il devrait y avoir un équilibre
parfait entre le travail des constructeurs (ostéoblastes) et celui des démolisseurs
(ostéoclastes).
Je crois me souvenir qu'il faut environ 18 mois pour que l'ensemble du squelette soit
totalement renouvelé.
Comme toutes les cellules de notre corps travaillent suivant les programmes
enregistrés dans le subconscient, il devient clair qu'un programme de profonde
dévalorisation de soi va favoriser le travail des "démolisseurs", (les ostéoclastes)
faisant en sorte que l'os va se démonter plus rapidement que le nouvel os se
construit.
Ce déséquilibre va donc provoquer des "trous" dans l'os... le fragilisant bien
entendu, et pouvant même provoquer par endroit, de véritables faiblesses laissant la
porte ouverte aux fractures spontanées.
Chez l'enfant la décalcification passe en général inaperçue du fait de sa croissance.
Par contre, si l'enfant montre une anomalie (fatigue, etc.), la médecine ordonne
une numération globulaire, et en phase de stress une anémie peut se manifester
(plus ou moins importante selon l'intensité et la durée du conflit). Si le conflit de
dévalorisation est profond et dure longtemps, il peut y avoir fracture spontanée
par déminéralisation.
Bien entendu, nous avons abordé ici les cas de profonde dévalorisation de soi
entraînant une déminéralisation globale de l'ensemble du squelette.
Ceci dit, il faut savoir qu'à chaque partie du squelette correspond un conflit bien
spécifique de dévalorisation de soi.
Nous allons aborder ces différents aspects dans un instant. Avant cela, j'aimerai
encore vous éclairer sur les deux phases importantes de l'évolution du conflit, tel
que l'a défini le Docteur Hamer.
Durant la phase de stress (conflit actif),
Il va y avoir ce que nous appelons une ostéolyse, c'est à dire une atrophie des os
qui va être la résultante de trous liés à la décalcification dans les os.
Ces ostéolyses seront localisées en fonction du type spécifique de dévalorisation de
soi. (nous y reviendrons dans un instant)
Pendant cette phase de conflit actif, donc de décalcification, il n'y a généralement
pas de douleurs et que très rarement des fractures spontanées, du fait que le
périoste sert de bandage.
Par contre, lors d'une prise de sang, l'on pourra constater une légère anémie
surtout marquée au niveau des globules rouges, mais souvent sur les 3 lignées :
globules blancs, globules rouges et plaquettes.
Une personne n'est que très rarement en phase de dévalorisation d'une manière
permanente. Il y a aussi des phases ou la personne est "contente d'elle" et
heureusement. Cette inversion du ressenti vis à vis d'elle même entraîne
automatiquement dans le subconscient une inversion du programme de destruction.
Le conflit devenant donc "inactif", le subconscient va donc "lancer un programme
de réparation"... et c'est la généralement que les choses vont se compliquer pour
notre sujet.
Lors de la réparation... les os vont se recalcifier entraînant des douleurs plus ou
moins importantes selon la durée et l'intensité du conflit d'origine.
Les cellules souches de la mœlle régénèrent le sang. Il y a une montée progressive
des éléments figurés du sang qui peuvent donner des signes inverses de l'anémie...
à savoir, la leucémie.
L'os se recalcifie grâce à un oedème qui va gonfler le volume de l'os se réparant.
Cet oedème permet le transport des matériaux de reconstruction et draine les
déchets. En fin de recalcification, le liquide est évacué, et les matériaux : sels
minéraux (calcium, etc.) se déposent dans l'espace libéré par l'œdème : c'est la
constitution du cal osseux.
Bien que les douleurs osseuses soient généralement difficiles à supporter, elles
signifient toutefois que l'organisme est en phase de guérison. Au début de la phase
de guérison d'une ostéolyse, il peut même y avoir une fracture spontanée qui est
généralement due à l'œdème qui gonfle dans l'os.
Le rôle des douleurs osseuses est de nous obliger à rester immobile pour ne pas se
fracturer.
En clair et pour résumer... les douleurs osseuses bien que difficiles à supporter sont
plutôt positives puisqu'elles signifient que le corps est en phase de
reconstruction... de réparation.
C'est à ce moment là qu'il est important d'appliquer scrupuleusement les conditions
de la réparation que nous verrons dans notre prochain dossier.
J'espère que ce dossier vous aura permis de mieux comprendre sur un plan global
les origines des problèmes ostéo-musculaires.
Abordons donc maintenant quelques cas spécifiques qui vous permettront de mieux
appréhender les conflits de dévalorisation en fonction de la localisation même de
la problématique.
Les membres supérieurs
Poignet / main
Les problèmes qui touchent les poignets ou les mains sont en rapport avec un
conflit lié avec l'adresse, l'habileté.
Je me dévalorise pour une chose que je n'arrive pas à faire (ménage, écrire, bricoler,
jouer d'un instrument, etc..) Je me dévalorise suite à un manque d'adresse manuelle.
Coude
Nous trouvons ici des conflits liés à l'utilisation du bras. On dit d'un paresseux : il a
le "cal du comptoir".
Il s'agit souvent de dévalorisations liées au travail.
Epaule gauche (pour un droitier et donc épaule droite pour un gaucher)
Conflit de dévalorisation de soi dans son image en tant que parent.
Dévalorisation dans les relations mère/enfant (ou personne maternée).
"Je suis une mauvaise mère ou un mauvais père, ou un mauvais enfant vis-à-vis de
mes parents" (tête humérale gauche).
Ce peut être également en rapport avec un violon... "je suis vraiment nul de ne pas
y arriver..."
Epaule droite
(pour droitier ou épaule gauche pour un gaucher)
Conflit de dévalorisation de soi dans sa position sociale, ou par rapport à son statut
marital, à son statut dans la fratrie.
Conflit d'identité en tant que mari, femme (sans coloration sexuelle), ou travailleur.
Dévalorisation concernant d'autres personnes (partenaire le plus souvent ou au
travail). "Je ne suis pas un bon époux, une bonne épouse, un travailleur apprécié,
un bon écolier" (tête de l'humérus).
Les membres inférieurs
Sur un plan général, ce sont des conflits de non-activité, de non-sportivité. Une
impuissance à finir ce que l'on veut faire.
Genou
Il s'agit ici d'un conflit lié au fait que l'on ne veut pas plier le genou devant une
situation, "je dois mettre genou à terre", c'est-à-dire me soumettre et je n'en ai pas
envie.
"J'ai du mal à me décider" (choix) ce qui entraîne en soi un sentiment de
dévalorisation lié au fait que "je ne sais même pas prendre une décision" ; "je ne
suis même pas capable de m'affirmer et de dire non", etc...
Il est intéressant de noter que dans la pratique de la kinésiologie, nous trouvons au
niveau des genoux, un point neuro-lymphatique d'équilibrage énergétique de la
vésicule biliaire. En énergétique chinoise, la vésicule biliaire est en rapport avec
notre capacité de faire des choix.
Cheville
Sport que l'on ne peut plus faire ; ou direction que l'on ne veut pas prendre et que
l'on prend, contraint, dans un climat de dévalorisation.
conflit d'indécision : "Je ne prends pas le bon chemin "
Exemple / Un monsieur présente des douleurs au genou gauche depuis 2 semaines :
En fait, il hésite entre 2 jeunes filles
*
l'une a des problèmes : elle l'attire...
*
l'autre est sans problème mais il a peur de ne rien pouvoir lui apporter car pour cet
homme, dans sa programmation … "il faut toujours apporter quelque chose aux
femmes". Cette programmation il l'a mise en place quand il est adolescent car sa
mère est dépressive, et c'est le seul moment où il s'est senti utile et valorisé.
Pied
"Je ne sais pas sur quel pied danser ! "
talon : taper du talon, taper du pied : "coup de colère" ('ce' quelque chose qui fait
disparaître sa colère)
Talon : être obligé de freiner des 4 fers.
Pied immobilisé = situation non acceptée.
Conflit lié aux sorties.
Conflit à la mère : la mère est l'équivalent de la Terre. C'est le pied qui nous relie à
la terre. (avoir les pieds sur terre)
Nous voici donc arrivé au terme de ce dossier sur les problèmes ostéo-musculaires.
Nous avons surtout développés les problèmes osseux, mais retenez que la même
problématique s'adapte aux muscles, tendons, ligaments, etc.. comme nous l'avons
indiqué au début de ce dossier.
Ainsi une tendinite marquera un léger conflit de dévalorisation de soi, dont
l'interprétation sera en rapport avec la localisation du tendon perturbé.
(fin)