dossier d`accompagnement au spectacle renseignements

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DOSSIER D’ACCOMPAGNEMENT AU SPECTACLE
LES MAINS ARC-EN-CIEL l Créa-Théâtre
VIDÉO/POÈME VISUEL l Classes de PS MS GS
© Nils Houtteman
Lundi 17 octobre 2016 l séances scolaires à 10h et 14h15
Mardi 18 octobre 2016 l séances scolaires à 10h et 14h15
Salle des fêtes l MORTAGNE-DU-NORD
Durée : 35 minutes
RENSEIGNEMENTS
Elsa Lebas, Chargée des actions culturelles
03 27 09 91 45 l [email protected]
Marie Durigneux, Médiatrice culturelle
03 27 19 04 43 l [email protected]
http://www.agglo-porteduhainaut.fr/Culture/
Service Culture l Spectacle vivant
Communauté d'Agglomération de La Porte du Hainaut, Site Minier de Wallers-Arenberg
Rue Michel Rondet BP 59-59135 Wallers-Arenberg l 03 27 19 04 43
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SOMMAIRE
LE SERVICE CULTURE .................................................................................. 3
ACCOMPAGNER DES ENFANTS AU SPECTACLE ................................... 4
LE SPECTACLE ............................................................................................. 6
LES PHOTOS ................................................................................................. 7
LA COMPAGNIE ......................................................................................... 8
LES ARTISTES ................................................................................................. 9
POUR ALLER PLUS LOIN............................................................................ 10
[Document réalisé sur la base du dossier de la compagnie]
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LE SERVICE CULTURE
Depuis sa création en janvier 2001, le service Culture / Spectacle vivant de la Communauté
d’Agglomération de La Porte du Hainaut s’engage à diffuser des spectacles de qualité afin
que le public puisse y avoir accès sur l’ensemble du territoire de La Porte du Hainaut.
Investissant principalement salles des fêtes, salles polyvalentes et gymnases, il propose, dans
ces lieux ré-inventés pour accueillir les spectacles, de découvrir des formes innovantes, parfois
surprenantes, favorisant toujours des moments de rencontre, d'émotion et de plaisir à partager.
Un volet de son action concerne le jeune public, notamment par la proposition de séances
scolaires à destination des écoles du territoire. Cette programmation offre aux enseignants la
possibilité de travailler autour d’un spectacle et le service Culture se propose de les
accompagner dans cette démarche.
Accompagnateurs, ce dossier est une piste à la fois informative et pratique pour préparer votre
venue au spectacle. Nous espérons qu’il vous guidera avant, pendant et après la
représentation. Parce que voir, entendre, écouter, regarder, apprendre, comprendre, sont des
notions d’apprentissage qui ne sont pas si simples pour la plupart des enfants, surtout si c’est la
première fois qu’ils assistent à cette expérience sensorielle.
N'hésitez pas à vous rapprocher de l’équipe du service Culture / Spectacle vivant pour être
orientés ou informés.
Parce que votre ressenti et le regard que vous portez sur les propositions artistiques sont
essentiels, nous vous invitons à partager vos réflexions sur les spectacles. Vos impressions sont
donc les bienvenues.
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ACCOMPAGNER DES ENFANTS AU SPECTACLE
Aller voir un spectacle doit d’abord être un plaisir !
Il est important de le choisir avec soin en respectant notamment les âges indiqués par les
compagnies.
Devenir spectateur est un apprentissage. Apprendre à regarder un spectacle, à l’analyser, à
le critiquer, n’est pas chose aisée mais c’est en apprenant à le faire que l’on cultive sa
capacité à rêver, à s’exprimer et à s’approprier l’art. Il s’agit de se préparer à un moment de
vie, de débat, et de construction de l’échange social.
« Le théâtre est encore un des lieux où on n’est pas puni quand on ne comprend pas – ce qui
est bien parce qu’on a le droit de ne pas comprendre – où on n’est pas puni parce qu’on
n’aime pas – ce qui est bien parce qu’on a le droit de ne pas aimer – et surtout où l’on peut
voler quelques connaissances. » Philippe Meirieu
La découverte du spectacle est fondée sur une forme de spontanéité, sur la capacité que
chaque enfant aura de s’émerveiller et d’entrer dans un univers différent de son quotidien. La
notion de plaisir est fondamentale pour l’apprentissage et pour le bon déroulement de la sortie
culturelle.
AVANT LE SPECTACLE
La préparation de la sortie au spectacle n’est qu’une étape préalable qui doit mettre en
appétit, cultiver le désir de voir des spectacles.
Ce dossier d’accompagnement est pensé comme un outil sur lequel vous pouvez vous
appuyez pour préparer votre classe.
Donner envie en lisant ensemble le programme, en mettant le visuel du spectacle en avant,
en annonçant le titre du spectacle que vous allez voir...
Rassurer certains enfants, cette sortie au théâtre est peut-être la toute première !
Il est alors nécessaire d’aborder avec les enfants ce qui se passe dans une salle de spectacle
: l'accueil, l'espace destiné au public, le silence, le noir, les lumières, la musique, les sons, les
artistes, les applaudissements... Il faut préparer un enfant qui n’a jamais vu de spectacle au
« noir total » ; rassurer les tout-petits sur ce moment est essentiel pour prévenir de toute peur.
Pour les plus grands, cela leur donnera des repères et facilitera leur concentration.
Il est également tout aussi important de bien préparer et sensibiliser les personnes
accompagnant (ATSEM, parents, etc.) cette sortie au spectacle.
PENDANT LE SPECTACLE
La lumière va s’éteindre dans la salle :
 les discussions doivent cesser pour être attentif au spectacle et ne pas déranger les
artistes et les autres enfants
 on peut rire, pleurer ou même avoir peur au théâtre et c’est normal !
La présence de l’accompagnateur est importante pour les enfants et votre rôle l’est tout
autant pour le bon déroulement de la représentation. Il faut laisser les enfants en profiter. Ce
n’est pas grave si un enfant décroche. Il ne faut intervenir qu’à partir du moment où ils
dérangent les autres enfants ou ce qui se passe sur scène. Bien répartis dans la salle, les
accompagnateurs peuvent faire les « gros yeux » ou des signes compréhensibles par les
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enfants, bien moins bruyants que les «Chhuuuutt!!» (qui gênent souvent plus que les réactions
des enfants !)
JUSTE APRÈS LE SPECTACLE
Le spectacle est le lieu du débat. Un groupe se déplace pour assouvir sa curiosité et découvrir
un spectacle. C’est donc ensemble que l’on essaiera de comprendre les choses, de se les
expliquer et d’argumenter son jugement.
Il est important de considérer qu’il n’y a pas de mauvaise perception d’un spectacle, ni de
« bon » point de vue car il existe plusieurs lectures d’un spectacle. La perception de chacun
est intéressante. L’adulte devra permettre la circulation de la parole entre les enfants, la
formulation d’avis, laisser entendre que l’on peut aimer ou ne pas aimer le spectacle, que l’on
peut ne pas être d’accord.
C’est en multipliant ces expériences, en familiarisant les enfants avec la sortie au théâtre, qu’ils
développeront leur esprit critique.
Il est important de susciter chez les élèves des réactions à ce qu’ils ont vu, par toutes sortes de
moyens, jeux ou exercices. Après le spectacle, il convient de recueillir les commentaires et les
remarques des enfants. Vous pouvez par exemple tout noter au tableau.
Par ailleurs, pour poursuivre le travail autour de ce qui a été vu, entendu et ressenti pendant le
spectacle, plusieurs outils peuvent être le support de leurs réactions :
Quand je pense au spectacle, je me souviens de...
On peut engager une discussion avec les enfants volontaires en demandant à chacun quel
moment du spectacle l’a le plus marqué. Les enfants peuvent ensuite débuter des phrases par
« j’ai aimé ce spectacle parce que » et « je n’ai pas aimé ce spectacle parce que ». On peut
poursuivre en parlant du thème du spectacle, des différents personnages, de la présence ou
non d'objets, de costumes, de mouvements dansés, de musique.
Les enfants peuvent revenir sur le spectacle en dessinant, en notant ce qu'ils ont vu (formes,
couleurs, matières,...) ou entendu (voix, bruits, musiques, textes...), en racontant leur propre
histoire du spectacle.
La création d’un carnet de bord dans lequel les élèves réunissent leurs productions permet de
ritualiser et d’apprivoiser l’entrée des élèves dans un monde symbolique riche d’échos intimes
et collectifs. Il permet également aux enfants de construire des repères personnels.
Par groupe, à l'aide du dessin, du collage, de la peinture, de l'informatique, vous pouvez
également leur proposer de réaliser une nouvelle affiche qui pourrait remplacer l'affiche
originale.
Si vous le souhaitez, il est possible d’écrire une lettre au metteur en scène, au comédien ou au
personnage, le service Spectacle Vivant de la Porte du Hainaut pourra lui transmettre.
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LE SPECTACLE
LES MAINS ARC-EN-CIEL l Créa-Théâtre
POÈME VISUEL l Classes de PS MS GS
© Nils Houtteman
Conception et jeu : Françoise Flabat | Mise en scène : Stanka Pavlova | Images et vidéos :
Thomas Robert, Nils Houtteman | Musique : USMAR | Création des éclairages et régie : Fred
Houtteman, Guillaume Hunout | Régie technique : Fred Berthe
Au début il y a le noir puis la lumière et le blanc, les couleurs après défilent et s’écoulent,
dégoulinent, se fixent ou se diluent.
Les Mains arc-en-ciel racontent l’histoire imaginaire des couleurs avec les sentiments, les
émotions, les rires, et les peurs qui y sont liés. Les mains et les images se colorent et se teintent
avec nuances. C’est l’histoire des mains, qui griffonnent, frappent, déchirent puis caressent,
embrassent, câlinent, chatouillent, effleurent, étreignent, enlacent.
Les mains dessinent des gribouillis qui deviennent personnages. L’histoire esquisse la naissance
d’un petit poisson en dessin, en images et en volume, et de ses premiers émois et découvertes
colorées du monde.
Le site de la compagnie : http://www.crea-theatre.be
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LES PHOTOS
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LA COMPAGNIE
Depuis 1978, le Créa-Théâtre, compagnie de théâtre professionnelle, marque de son
empreinte le monde de la marionnette par sa volonté de développer le sens de la création
au travers des formes et des contenus de ses spectacles. Une démarche nourrie par des
propositions esthétiques sans cesse renouvelées, ne s’enfermant jamais dans une technique
particulière et une esthétique identique, mais s’entourant toujours d’équipes d’artistes
adaptées en fonction des textes, de la dramaturgie, de la forme et de la mise en scène.
Contrat-programmé dans le secteur Jeunes Publics de 1985 à 2008, il a créé des spectacles
destinés à tous les publics à partir de 2 ans. Ses tournées internationales l’ont emmené dans
plus de vingt pays pour près de 6000 représentations pour plus de 700 000 spectateurs de tous
les âges.
Depuis 1986, l’installation et la mise en place d’un lieu fixe permanent à Tournai, pour
l’administration, les ateliers, les animations, la construction, les répétitions, les créations et
l’organisation de nombreux événements culturels font du Créa-Théâtre un maillon
incontournable de la vie culturelle régionale. En 1987, la Ville de Tournai sollicitait le CréaThéâtre pour mettre en place, au cœur de la cité, un Centre de la Marionnette représentatif
de l’art de la marionnette en Communauté française.
C’est en 2009 que le Créa-Théâtre quitte le théâtre jeune public et s’intègre au Centre de la
Marionnette de la Communauté française de Belgique comme cellule de recherche et de
création, pour y développer des projets de création propres tout en valorisant et soutenant
des projets extérieurs en art de la marionnette, développant de nouvelles formes d’expression,
de nouvelles écritures et de nouvelles synergies avec les arts associés. Le pays sans anniversaire
est le premier projet de cette aventure. La compagnie organise également deux festivals :
« Découvertes, Images et Marionnettes » et « Ça bouge ! Théâtre-Objets-Marionnettes ».
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LES ARTISTES
Françoise Flabat
Scénographe, auteure, comédienne, formatrice, Françoise Flabat participe aux créations du
Créa-Théâtre depuis 1980.
Licenciée en Arts du Spectacle du Centre d’Etudes Théâtrales à l’UCL (Louvain-La-Neuve), elle
est également agrégée de l’Enseignement supérieur.
En 2010, elle devient directrice du Centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles
et du Musée des Arts de la Marionnette à Tournai.
Stanka Pavlova
Stanka Pavlova, formée aux Arts de la marionnette à l’Académie Théâtrale de Sofia (Bulgarie)
et à l’École Supérieure Nationale des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières, dirige sa
démarche artistique vers la création théâtrale à destination de la toute petite enfance.
Son travail de recherches et d’expérimentation l’ont conduite à la création de C’est un bout
de papier en 2004, de Mobilhomme en 2007, Aux Commencements en 2011, J’ai une soif de
baleine dans mon ventre en octobre 2013 et Moustaches en 2015.
Sa sensibilité l’amène à créer pour la toute petite enfance, car elle y trouve un public sensible
à son langage symbolique et poétique et lui permet de tisser un théâtre d’images au service
de l’émotion.
Son travail au plateau s’associe à un travail de recherches universitaires au sein de l’Université
d’Artois où elle a soutenu en décembre 2011 une thèse de Doctorat en Arts du Spectacle
intitulée : « Les avatars et les métaphores de la figure humaine dans les spectacles
contemporains de la marionnette ».
Directrice artistique au sein de la compagnie Zapoï depuis 2001, elle organise avec Denis
Bonnetier le Festival Itinérant de Marionnettes dans le Valenciennois depuis 2009.
Usmar
Usmar est un artiste-musicien du nord de la France. Il a signé en tant qu’auteur-compositeurinterprète, deux albums de chanson française électronique. Il travaille également pour
diverses compagnies dans le spectacle vivant au service de chorégraphes et de metteurs en
scène (Compagnie Fractal, Compagnie Zapoï, Gilda et Compagnie Illimitée) avec qui il
parcourt les routes de France en tant que musicien sur scène, spécialisé dans l’utilisation de
machines en live. Il a puisé son inspiration dans différents styles musicaux depuis l’adolescence,
la scène grunge de Seattle, rap français et américain, trip-hop de Bristol, jazz (Chet Baker, Miles
Davis, Coltrane), chanson française (Biolay, Gainsbourg, Nougaro) et musique de film. Il aime
mélanger les genres et des styles, provoquer la rencontre de la musique avec d’autres
disciplines artistiques.
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POUR ALLER PLUS LOIN
Les marionnettes
Présentes partout dans le monde, il est vraisemblable que les représentations de marionnettes
aient précédées celles des comédiens de chair.
Art populaire par excellence, la marionnette fait partie de l’histoire du monde ; présente dans
tous les pays depuis les temps les plus reculés, l'origine de la marionnette est avant tout
religieuse. En effet, ce sont, les prêtres qui, les premiers, utilisèrent des figurines qu’ils animaient
pour illustrer les sermons, expliquer les mythes propres à la religion et rendre plus vivantes les
effigies des dieux.
Le terme même de « marionnette » semble venir du Moyen Âge ; à cette époque, il désigne
une poupée représentant la Vierge Marie, d’où Petite Marie puis Marionnette (en ajoutant le
suffixe « ette » pour petit comme dans maisonnette, par exemple).
Le caractère populaire et l’esprit de comédie se retrouvent dans de nombreuses farces
populaires, parfois grivoises, où sont souvent raillées les autorités. Le schématisme des traits et
de l’animation de la marionnette s’accorde à la réplique à l’emporte-pièce de la satire. Elle
est un support aisé pour l’esprit revendicatif du peuple avec, entre autres, Guignol – porteparole des canuts (les ouvriers de la soie lyonnaise) –, Kasparek – qui a servi à affirmer la
personnalité nationale et à combattre pour la libération des territoires tchèques face à
l’empire austro-hongrois –, et jusqu’à aujourd’hui les Guignols de l’info.
Après une longue période où sa naïveté a été assimilée à celle de l’enfance et son art
consacré à la distraction des petits, la marionnette connaît actuellement un renouveau en
direction des adultes.
Nous découvrirons ici la marionnette comme on l’entend de nos jours, c'est-à-dire un
personnage fabriqué et manipulé dans le cadre d’un spectacle. Il existe de nombreux types
de marionnettes, que l’on classe en fonction de leur manipulation, c'est-à-dire selon les
moyens utilisés par le marionnettiste pour la faire bouger.
Histoire des arts de la marionnette avec liens vidéo :
http://fresques.ina.fr/en-scenes/parcours/0042/une-histoire-des-arts-de-la-marionnette.html
Les différentes techniques
Photos du Festival mondial des théâtres de marionnettes – Charleville-Mézières
Marionnette à gaine : catégorie de marionnettes dont la manipulation se fait par le bas. Cette
marionnette est constituée d’une tête creuse montée sur un costume de tissu fixé à la base du
cou. On la manipule en plaçant la main à l’intérieur du costume ; on passe un ou deux doigts
dans le cou et les autres doigts dans chacun des bras, ce qui permet d’exercer un contrôle
direct sur les mouvements.
La tête et les mains de la marionnette à gaine peuvent être fabriquées de matériaux solides
(bois, papier mâché) ou flexibles (tissu, caoutchouc mousse, latex). La marionnette à gaine
n’a habituellement pas de jambes ; lorsqu’elle en a, elles pendent sans être manipulées.
Marionnette à doigt : semblable à la marionnette à gaine, mais elle est beaucoup plus petite
et s’enfile sur un doigt, ce qui limite le mouvement au corps seulement. Il existe une autre
version pour laquelle on place deux doigts à la base de la marionnette afin d’en former les
jambes, les jointures des doigts pouvant suggérer les genoux du personnage.
Marotte : le terme marotte désigne une marionnette manipulée par le bas à l’aide d’une seule
tige centrale.
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Marionnette à fils : catégorie de marionnette dont la
manipulation se fait par le haut à l’aide de fils.
Habituellement, la marionnette à fils est entièrement
articulée, c’est-à-dire que des fils relient les différentes
parties du corps – tête, torse, bras, jambes – à un « contrôle »
(aussi appelé « attelle »). Il existe différents types de
contrôles plus ou moins complexes (verticaux, horizontaux,
semi-verticaux). La marionnette à fils peut être fabriquée
dans différents matériaux : bois, papier, tissu, caoutchouc,
mousse, etc.
Marionnette à tringles : catégorie de marionnette dont la
manipulation se fait par le haut à l’aide d’une tringle (tige de fer
fixée au centre de la tête de la marionnette.
Les membres peuvent être actionnés par de plus petites tiges ou
par des fils, ou encore par une combinaison des deux.
Ombre : marionnettes qui se manipulent derrière un écran illuminé.
Lorsque l’ombre – une figure habituellement bidimensionnelle –
glisse parallèlement à l’écran, elle bloque la lumière et crée ainsi
une ombre de l’autre côté de l’écran. On parle de « théâtre
d’ombre ».
Wayang Kulit : « Wayang » est un terme javanais que l’on peut
traduire par « ombre ». Ce terme est employé pour désigner le
théâtre traditionnel en Indonésie. Le wayang kulit désigne plus
particulièrement le théâtre de marionnette sur les îles de Java et
Bali. « Kulit » signifie « peau » et fait référence à la construction
particulière de ces marionnettes confectionnées en cuir ciselé et
peint. Ces dernières sont manipulées grâce à des baguettes de
bambou. Seuls les bras, les avant-bras et les mains sont mobiles.
Le Wayang Kulit a la particularité de pouvoir être proposé en théâtre d’ombre mais également
du côté du manipulateur pour profiter du travail de ce dernier ainsi que des couleurs des
marionnettes.
Bunraku : Forme de théâtre japonais fondé en 1684 à Osaka, le
Bunraku se joue avec des marionnettes de grande taille (120 à
150 cm) manipulées à vue, c’est-à-dire que le spectateur voit
les manipulateurs qui sont au nombre de trois par marionnettes.
Le premier s’occupe de la tête et du bras droit, le second du
bras gauche et le dernier s’occupe des pieds. Pour limiter
l’impact visuel, ces derniers sont habillés d’un costume noir. À
noter que les marionnettes représentant des femmes n’ont pas
de jambes, le troisième manipulateur doit donc évoquer leurs présences sous le kimono.
La tête des marionnettes est vide. Elle est fixée à l'extrémité d'une baguette, qui constitue la
colonne vertébrale de la marionnette. Le mécanisme de la tête peut permettre de faire
bouger les yeux, les paupières, les sourcils, la bouche ou de faire hocher la tête à la
marionnette. Les épaules sont représentées par une planche transversale, la rondeur des
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épaules étant suggérée par des éponges placées aux extrémités de cette planche. Les bras
et les jambes sont attachés à cette planche par des ficelles. Des morceaux de tissus sont fixés
à l'avant et à l'arrière de la marionnette. La tête, le bras gauche et le bras droit disposent
chacun d'un système de leviers pour en contrôler les mouvements.
Marionnette géante : de très grande taille et habituellement manipulée par
plusieurs marionnettistes.
Le marionnettiste peut manipuler
En castelet : Castelet signifie « petit château » qui a des dimensions différentes selon que les
marionnettes sont manipulées par-dessus ou par-dessous. Il peut faire plus de deux mètres s’il
s’agit de marionnettes à gaine ou être de dimension beaucoup plus modeste s’il s’agit d’un
castelet de théâtre de papier. Le but est d’assurer une bonne visibilité aux spectateurs, de
délimiter les espaces de jeux et bien sûr de cacher les manipulateurs. Les marionnettes
semblent se mouvoir d’elles-mêmes par magie, l’illusion est totale.
À vue : le marionnettiste est alors totalement visible par les spectateurs.
En théâtre noir : le théâtre noir permet, grâce à une utilisation très particulière de la lumière,
de ne faire apparaître que les objets manipulés en laissant entièrement dans l’ombre les
marionnettistes. La lumière est utilisée de façon latérale et les manipulateurs, placés en retrait,
sont entièrement vêtus de noir. Grâce à ce procédé, les marionnettes, dans des corridors de
lumière, donnent l’impression de se mouvoir seules ; et les manipulateurs ne sont plus contraints
par l’espace scénographique du castelet.
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Bibliographie sélective
Vous pouvez trouver certains de ces ouvrages au sein des bibliothèques et médiathèques du
Réseau de Lecture Publique de la CAPH. Pour plus d’informations : 03 27 19 04 43
Couleurs, John Reiss, Hélium éditions, 2015
De toutes les couleurs, Géraldine Collet et Claire Garralon, éditions
Philomèle, 2013
Jeu des couleurs, Hervé Tullet, éditions Panama, 2006
Le grand livre de la couleur, Mila Boutan, éditions Gallimard Jeunesse, 2004
Couleurs, Christian Merveille et Guy Servais, éditions Mijade, 2013
Le Piano des couleurs, Laure Massin, éditions Gallimard Jeunesse, 2004
Comment Pok l’oiseau inventa les couleurs, Alain Serres et Laurent Corvaisier,
éditions Rue du monde, 2011
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