Bulletin février 2015
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Bulletin février 2015
City Square Project Ville et Commerce L’art de l’harmonie commerciale urbaine durable - Février 2015 La rue complète Le vocabulaire de la ville Une rue complète est un concept permettant de Beg Button (Bouton de répondre aux besoins d’un mendiant). Aux États-Unis, maximum d’usagers, quelque nom donné pour ce mécanisme soit leur âge et leurs destiné aux piétons qui doivent capacités : piéton, cycliste, mendier leur droit de passage. personne à mobilité réduite, Désert de transport (Transit usager du transport en automobiliste, Desert). Territoire urbain qui commun, est caractérisé par une forte c a m i o n n e u r , véhicule demande en transport en d ’ u r g e n c e , véhicule commun (TC), mais qui n’a pas prioritaire et autres. accès à du TC de qualité. Généralement, c’est une aire urbaine à plus d’un quart de mille (0.4 km) d’un système d’autobus et d’un demi mille (0,8 km) d’un arrêt de train de banlieue. Drive piéton. Concept français de supermarché où les achats se font sur Internet et où le client en prend possession en s’y rendant avec son véhicule. La commande attend le client et elle est chargée dans le véhicule à son arrivée. Nomophobie. La crainte d’être hors de contact via un téléphone portable. Dérivé du terme « no-mobile-phone phobia ». L’émotion peut causer des effets physiques comparables à une visite chez le dentiste. Salsa piétonne (Sidewalk Salsa). Mouvement piétonnier destiné à éviter l’autre piéton en notre direction qui cherche à faire la même chose, résultant en une danse latérale commune. C’est un principe d’accessibilité universelle qui, malgré la complexité des usages donne lieu à des Les bénéfices reconnus d’une rue complète sont les suivants : Sécurité : Le design est conçu pour accroître la sécurité des usagers. Cela réduit le nombre d’accidents impliquant notamment des piétons. Santé : Une gamme d’organisations avancent qu’une politique de rue complète peut contribuer à l’amélioration de la santé en promouvant la marche et le cyclisme. Économie : Une rue mieux conçue et plus attractive peut attirer des entreprises et contribuer à élever la valeur immobilière. Des exemples américains indiquent que certaines rues ont bénéficié de ventes accrues des commerces de détail à près de 50 % (9e Avenue à Manhattan, en 2007). Le Square (lieu public, place, carré) Il existe une classificiation des carrés dans le monde. Ils contribuent à créer ou compléter une ambiance de quartier. En voici un bref portrait. 1. Le carré social. Majoritairement piétonnier ou à trafic limité, l’espace est accompagné d’une place de marché, de quelques boutiques, d’une petite église ou d’autres établissements similaires. Exemples : Place royale à Québec, Dam à Amsterdam. 2. Le carré cérémonial. Un espace central conçu pour des cérémonies et des événements d’état et pouvant être le lieu de démonstrations publiques. Exemples : Dundas Touriste Costco (Costco Square à Toronto, Place Tourist). Une personne qui se Vendôme à Paris. rend chez Costco dans le seul but de goûter aux échantillons alimentaires. aménagements originaux et distinctifs. La ville de Strasbourg semble faire école en ce domaine. 3. Le carré religieux. Espace entourant une cathédrale, ou un immeuble religieux Saviez-vous que la City of d’abord utilisé pour des London Corporation, 2,9 km2, c é ré m on ie s re l ig ie u se s. compte 11 700 âmes et Exemples : Plaça de la comprend 25 quartiers. Catedral à Barcelone, Place Notre-Dame de Paris. 4. Le carré de type cour (Courtyard). C’est un espace public au sein d’immeubles existants, récemment converti à l’usage public, mais initialement développé en tant qu’espace privé. Exemples : Empres Court à Victoria, CB et Elm Court à Londres. 5. Le carré résidentiel. Carré au sein d’un espace strictement résidentiel permettant un trafic motorisé très limité, lieu de jeu pour enfants. Exemples : Largo do Pelourinho, Ericeira, Portugal, Plaza Grand Bourg à Buenos Aires en Argentine. 6 . L e c a r r é d e r ue commerçante. Espace développé principalement pour des zones piétonnes commerciales, souvent dotées d’aménités destinées aux touristes. Exemples : Canada Place à Vancouver, Apple Plaza à New York. 7. Le carré avec jardin. Le premier du genre a été créé à Paris par Henri IV en 1606. Le parc est souvent incorporé dans un carré, dont le nom rappelle la forme physique du jardin entre les immeubles. Exemples : Shiroyama Park, Nagano, Japon; Arnarhóll à Reykjavik, Islande. Selon Project for Public Spaces, une organisation établie à New York et dédiée aux espaces publics, les parcs font l’objet d’une redécouverte en tant qu’outil de transform ation de s communautés. Pour le Vancouver Public Space Network, les parcs publics représentent des engins de la culture et de l’économie locales. Ils sont un facteur clé dans la promotion de connections et de la qualité de vie communautaire. Les places publiques, lorsque bien conçues, jouent un rôle de premier plan pour faciliter les interactions sociales. Le parc peut même avoir un effet bénéfique sur la valeur des propriétés résidentielles. Le carré n’est pas la seule forme d’espace public; il en existe bien d’autres : la vista, le belvédère, la piazza, le Février 2015 Ville et Commerce La restauration - quelles sont les typologies? Jacques De Lacretelle Écrivain 1888 - 1985 Il existe plusieurs manières de catégoriser les restaurants. En voici quelques-unes : a. Service complet / à service restreint. C’est une définition qui émane de Statistique Canada et qui permet d’accorder un code SCIAN à l’une ou l’autre catégorie. b. Selon la géographie (d’après un court article paru dans la revue HRI). Il y a les restos de proximité (près de là où l’on est), les restos de type détour (valant le déplacement) et les restos de type destination (où l’expérience est le facteur d’appel). Cette description a l’avantage de simplifier à l’extrême un environnement complexe. Mais sa simplicité déçoit aussi par le manque de subtilité. c. Selon la National Restaurant Association, l’on distingue parmi les établissements avec service complet et service restreint, indépendants ou à unités multiples. De plus, l’on ajoute les catégories suivantes : restauration rapide, rapide et casuel, moyen de gamme, familial, casuel et haut de gamme. Pierre Laflamme, Président Art urbain Demarcom inc. T 450.672.8989 E [email protected] Site Web : demarcom.ca écrit un livre intitulé The Restaurant : From Concept to Operation, une classification acceptable comprendrait les distinctions suivantes : Chaînes et franchises, Restauration rapide, Rapide décontracté, Taverne, Réconfort, Raffiné. La structure offre l’avantage de ne pas dresser un inventaire de la nourriture (végé, pizza, autres) ou de faire l’inventaire des restaurants ethniques. Selon l’organisation Hotel and Catering Research Centre (1999), les typologies sur le marché, à cette date, étaient les suivantes. Classification % part de marché (US) Rapide — Ethnique Rapide — Cuisine traditionnelle 0,02 % 19,4 % Rapide — Périphériques 2,5 % Casuel — Bar 3,7 % Casuel — Café bar 1,2 % Casuel— Salle à dîner 1,5 % d. Pour le MAPAQ, la première catégorie est la restauration rapide, la seconde est de type courant ou populaire et comprend les restaurants de type familial, intermédiaire (?), de milieu de gamme, libre-service et décontracté. La troisième est associée à la restauration gastronomique. Casuel— Ethnique 1,0 % Casuel— Familial 10,7 % Il est clair que l’industrie ne bénéficie pas d’une typologie standardisée qui peut servir de référence normalisée. Gastronomique Casuel— Pizza / pâtes 5,3 % Casuel— Pub 43,5 % Casuel— Restaurant pub 10,7 % 0,5 % Tout reste donc à faire ! Selon les auteurs Walker et Lundberg, qui ont Demarcom améliore le pouvoir d’attraction de l’organisme auprès de ses clients et de ses publics cibles. Le projet d’entreprise de Demarcom consiste à soutenir les entreprises et les organisations qui cherchent à solutionner des enjeux marketing. https://veronique1304.wordpress.com/tag/sculpture-urbaine/ « La ville a une figure, la campagne a une âme. »