Le Film Country Strong et la fragilité de nos artistes de Country Music

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Le Film Country Strong et la fragilité de nos artistes de Country Music
“Le Film Country Strong et la fragilité de nos artistes de Country Music”
J’ai eu la chance de pouvoir dernièrement voir Country Strong, en projection privée. Il y a un certain temps, j’avais noté un autre nom pour
ce film: Love Don’t Let Me Down. Mais je n’arrive pas à me rappeler d’ou j’ai eu cette information.
J’avoue que j’en ressors perplexe. J’aurais voulu en savoir davantage sur la vie antérieure de Kelly Canter « Gwyneth Paltrow » et c’est
dommage que le réalisateur n’ait pas davantage expliqué, insisté et précisé les raisons de la descente en enfer de cette artiste. Ce que l’on en
apprend n’est pas assez suffisant pour une bonne compréhension.
J’ai déjà lu quelques papiers sur ce film , et curieusement, beaucoup se sont attachés presque uniquement au côté musical du film, et jusqu’à
écrire que c’était un jukebox de Saloon.
J’ai préféré y voir une magnifique et dramatique histoire d’amour entre Kelly et la vie.
Pour avoir été pendant un certain temps proche d’un groupe de Country, je peux témoigner de la fragilité des artistes. La moindre critique,
même constructive, peut être déstabilisante.
Ici et là, nous lisons dans les journaux que les stars sont surprotégés par leurs managers et que cette protection énervent souvent les fans. Et,
pourtant !!!
Ce long métrage nous permet quand même d’entendre, pas toujours entièrement, une trentaine de titres de grands artistes qui vont de Hank
Williams Sr à Tim McGraw en passant par la grande Patsy Cline et l’excellent Don Gibson. Et, je n’oublie pas l’incroyable tour de force de
Gwyneth Paltrow, et de ces deux vedettes artistiques que sont Leighton Meester et Garrett Hedlund qui tiennent le rôle difficile du fil
conducteur pour cette fiction. Je trouve que l’on a pas donné à Tim McGraw un rôle assez fort. Mais, ca a été peut-être son choix.
J’ai écrit fiction, mais j’ai tort. En réalité, comme je commence à l’écrire plus haut, c’est un résumé de la longue et difficile route vers le
succès et la lumière que veulent prendre les artistes.
Quelques exemples !!!
Hank Williams , ce génie, que son jeune chauffeur a retrouvé mort à l’arrière de la voiture sans doute à cause d’abus de drogue, a été toute
sa vie sous l’emprise de douleurs atroces à la colonne vertébrale. Sa courte vie a été une longue beuverie. Il a été question de faire un film
sur sa vie. Quelques réalisateurs connus ont été approché. Mais je n’ai pas d’information plus récente.
Je m’arrête un peu sur Johnny Cash qui a réussi, grâce à June Carter qui deviendra sa femme, à reprendre pied et à tourner le dos à toute
sorte de médicaments et autres produits toxiques.
Willie, le grand Willie Nelson, a été souvent arrêté en possession de produits interdits, ne cache pas sa prédilection pour la marijuana, et qui
est toujours là pour nous enchanter.
Plus près de nous, Keith Urban qui a été élu « l’artiste le plus sexy de la Country Music » n’est pas en reste. Son addiction et ses démons à la
drogue ont failli lui couter cher. Nicole Kidman, lui ayant intimé d’abandonner ses mauvaises habitudes et allant jusqu’à le préciser, dit-on,
dans leur contrat de mariage. Mais cela ne l’a pas empêcher de recommencer. A suivre …
J’avoue avoir eu un faible pour Janis Joplin, artiste de Country Rock. Cette femme peu connu en France, ne pouvait être divine que droguée
et éprise de boisson. Les quantités d’alcool étaient tellement importantes qu’un distributeur l’avait sponsorisé en lui offrant des cadeaux de
grand prix. Elle est morte, sous l’emprise de stupéfiants, dans des conditions atroces, en 1970, en Californie.
Et, la liste serait longue, très longue !!!
Il semblerait que ce serait vraiment en 1962 et à cause du Duo Everly Brothers, que la presse US a vraiment commencé à parler de la triste
partie cachée des artistes. * Voir en épilogue !!!
Mais dans la plus pure tradition hollywoodienne, la fin se voudra morale. En effet, nos deux tourtereaux, en final, lorsqu’ils décident de
tourner le dos à la célébrité, mettent de l’optimiste et nous aident à un peu oublier la vrai triste fin du film.
J’aurais pu vous parler davantage du déroulement de ce joli et dramatique film. Mais, j’ai voulu vous rappeler et développer que si notre
subconscient souhaite que tout soit beau dans notre imaginaire de l’Ouest Américain et de la Country, elle a été, malheureusement, et sera
tout au long de son histoire, le reflet de la société.
C’est ce que, pour moi, Country Strong nous rappelle.
* Nous sommes en 1962, en grande Bretagne ! Un Duo US de chanteurs Country, Phil et Don,“Les Everly Brothers”, est sur scène....... Don
s’effondre, sous le coup d’une overdose.
Revenons en arrière ... Ces garçons déjà tout jeune sont dans la Country. Leurs parents les baladant dans leur charriot de ville en ville pour
animer les bals, shows et autres radios. Ils sont déjà, à partir de 10 ans, sans doute trop vite, mis au contact de grands noms de la Country.
Il s’émancipent et travaillent avec toutes les plus grandes stars. Des artistes de renom vont jusqu’à leur demander de participer aux
enregistrements de leurs disques.
Leur popularité est très forte grâce à Bye, Bye Love, Temptation et à Cathy’s Clown. Et, aussi incroyable que cela puisse paraitre, les
Beattles ont, un jour, avoués avoir copiés leur style musical. C’est ce que je n'avais manquer de remarquer lorsque j'avais été en février 1964
à l'olympia voir le grand Trini Lopez. Les Beattles et Sylvie Vartan faisant la première partie.
Don et son frère Phil sont au firmament de leur gloire quand ils décident une tournée en Grande Bretagne. Mais, voilà, l’épisode malheureux
de Don fiche tout par terre. La presse anglaise, déjà à l’époque friande de nouvelles crashs, s’empare de cette affaire qui est relayé par les
journaux US qui en profitent pour parler des problèmes des autres stars de la chanson. Et, les fans, de la Country Music et autres styles
musicaux, découvrent la face noire de la vie de leurs artistes.
Ils retrouveront leurs succès qu’en 1965 avec Price Of Love. Mais, ils partent faire leurs service militaire. Ceci leur permettra de ce refaire
une petite virginité.
A leur retour, tout redeviens extraordinaire: Les Shows à la télé se succèdent, avec entre autre Neil Diamond et Cash.
Mais les rapports des deux frères se détériorent, (Phil allant jusqu’à briser de colère sa guitare sur scène). Mais, ils finissent, en 1983, par
retravailler ensemble.
La presse US finira enfin par oublier l’épilogue Anglais !!!
“” Ils auront en 1997 l’Award de Recording Acasemy. Cette récompense dignement méritée les mettra au niveau d’un certain Bob Dylan, des
rolling Stones et surtout de leur mentor Chet Atkins””. Je les ai perdus de vue depuis
Trés cordialement,
Roby

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