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CONCOURS EXTERNE SUR ÉPREUVES D'ADMISSION
AU CORPS DES SOUS-OFFICIERS DE GENDARMERIE
ÉPREUVE DE COMPOSITION
(Durée : 03 heures – coefficient : 5 – note éliminatoire < 6/20)
Extrait de l'arrêté du 27 avril 2011
Annexe I – I – 1.1.
Cette épreuve consiste en la rédaction d'un devoir de connaissances générales
avec l'aide d'une documentation jointe. Cette épreuve «mixte», entre la
composition classique et la note de synthèse, a pour objectif d'évaluer les
qualités rédactionnelles des candidats.
Il est notamment attendu qu'ils aient une bonne culture générale, qu'ils sachent
exploiter une documentation pour en retirer les idées les plus importantes et
qu'ils présentent de bonnes aptitudes à exposer leur point de vue grâce à une
argumentation pertinente.
Le devoir devra être soigneusement organisé (introduction-parties-conclusion)
et une attention particulière sera portée à la maîtrise de la langue française.
Les OGM : opportunité ou danger ?
Pièce n° 1 : «Le maïs OGM est sans danger pour l'homme, selon l'Afssa».
Pièce n° 1
Le maïs OGM est sans danger pour l'homme, selon l'Afssa
Marc Mennessier et Martine Perez - Le Figaro.fr / publié le 11 février 2009
EXCLUSIF - Dans un rapport tenu secret, l'Agence française de sécurité sanitaire des
aliments (Afssa) conclut à l'innocuité pour la santé de ce maïs OGM dont la culture est
interdite en France.
Les agriculteurs français vont-ils être de nouveau autorisés à semer du maïs transgénique
MON 810 dès le printemps prochain ? Dans un avis daté du 23 janvier dernier, mais
jusque là tenu secret, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) vient en
effet de récuser les arguments contenus dans le rapport du professeur Yvon le Maho, sur
lequel la France s'était appuyée, l'an dernier, pour interdire la culture de ce maïs produit
par la firme américaine Monsanto, en invoquant la «clause de sauvegarde» auprès de
Bruxelles.
«L'Afssa considère que les éléments du rapport le Maho (…) n'apportent aucun élément
nouveau qui remettrait en cause la sécurité sanitaire des maïs portant l'événement (le
transgène, ndlr) MON 810», peut-on lire en conclusion de ce document dont Le Figaro s'est
procuré une copie. Qu'il s'agisse de la toxicité de la protéine insecticide (CRY1Ab) qui
permet à ce maïs OGM de se protéger contre ses principaux ravageurs (la pyrale et la
sésamie), d'un lien éventuel avec des maladies à prion (vache folle) ou d'un possible
pouvoir cancérigène : les experts de l'Afssa, saisis le 5 septembre dernier par la Direction
générale de la Santé (DGS), ont retoqué tous les griefs d'ordre sanitaire, tant vis-à-vis de
l'homme que de l'animal, invoqués contre le MON 810.[...] Cette procédure permet à un
État membre d'interdire sur son territoire la culture d'une plante transgénique autorisée en
Europe, comme c'est le cas pour le MON 810. Mais le pays doit pour cela s'appuyer sur
des informations scientifiques validées signalant un risque réel pour la santé ou
l'environnement. Ce n'est manifestement pas le cas.
D'autant que l'avis de l'Afssa va dans le même sens que les conclusions déjà publiées le 31
octobre dernier par l'Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa). «Les données
fournies par la France n'ont pas apporté de preuve scientifique qui contredirait ce que
l'Efsa a déjà dit à propos de ce maïs, à savoir qu'il est sain pour la santé humaine, animale
et sans danger pour l'environnement», indiquait le rapport de l'agence européenne...
OGM : une étude relance la polémique
Des travaux montrent que des rats nourris aux maïs OGM meurent plus jeunes et
développent davantage de cancers. Le groupe Monsanto n'a pas souhaité réagir dans
l'immédiat. AFP : 19/09/2012
Des tumeurs grosses comme des balles de ping-pong sur des rats nourris avec un maïs
OGM du géant américain Monsanto : une étude choc de chercheurs français relance le
débat sur les organismes génétiquement modifiés, au moment où la France se bat contre
leur culture en Europe. «Pour la première fois au monde, un OGM et un pesticide ont été évalués
pour leur impact sur la santé plus longuement et plus complètement que par les gouvernements et
les industriels. Or les résultats sont alarmants», résume Gilles-Eric Séralini, professeur à
l’université de Caen, pilote de l'étude.
Dans le plus grand secret, les universitaires de Caen ont suivi pendant deux ans un groupe
de rats témoins ainsi que 200 rats qu’ils ont répartis en trois grands groupes: le premier a
été nourri avec un maïs OGM NK603 seul, le second avec ce maïs OGM traité au
Roundup, herbicide le plus utilisé au monde, et le troisième avec du maïs non OGM traité
avec cet herbicide. Le maïs était introduit au sein d’un régime équilibré dans des
proportions représentatives du régime alimentaire américain. «Le premier rat mâle nourri
aux OGM meurt un an avant le premier témoin. La première femelle huit mois avant. Au 17e mois,
on observe cinq fois plus de mâles nourris avec 11% de maïs (OGM) morts», détaille le
professeur, qui a déjà signé plusieurs études sur le sujet, mais sur la base de données sur
quatre-vingt dix jours fournies par les industriels.
L'étude devait être mise en ligne mercredi à 15 heures par la revue Food and Chemical
Toxicology, qui a déjà publié des études de Monsanto affirmant la non toxicité des OGM.
Si les chercheurs ont travaillé en même temps sur le maïs OGM NK603 et le Roundup,
deux produits commercialisés par Monsanto, c’est que les OGM agricoles sont modifiés
pour tolérer ou produire des pesticides: 100% des OGM cultivés à grande échelle en 2011
sont des plantes à pesticides, dit Gilles-Eric Séralini.
Mortalité deux à trois fois plus élevée : «Les résultats révèlent des mortalités bien plus rapides
et plus fortes au cours de la consommation de chacun des deux produits», résume le chercheur,
qui fait ou a fait partie de commissions officielles sur les OGM dans 30 pays. Les
universitaires ont observé par exemple une mortalité deux à trois fois plus élevée chez les
femelles traitées et deux à trois fois plus de tumeurs chez les rats traités des deux sexes. «A
la dose la plus faible de Roundup (...) on observe 2,5 fois plus de tumeurs mammaires», souligne le
professeur.
«Le crime, c’est que ça n’ait pas été testé avant, que les autorités sanitaires n’aient pas exigé des
tests plus longs alors qu’on est à quinze ans de commercialisation des OGM dans le monde», a
commenté Gilles-Eric Séralini. Selon lui, le NK603 n’avait jusqu’alors été testé que sur une
période de trois mois et c’est la première fois que le Roundup est testé sur le long terme
avec ses adjuvants.

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