955 millions de dollars pour sauver le complexe d`el hadjar

Transcription

Q U O T I D I E N
SELLAL
REÇOIT
JEAN-LOUIS
BIANCO
.PAGE 32
Ph : APS
Horizons
n ALGÉRIE-FRANCE
N A T I O N A L
LUNDI 1er DÉCEMBRE 2014 - 8 SAFAR 1436 - N° 5366 - PRIX 10 DA
.PAGE 32
DES VÉHICULES DE
L’ANSEJ DÉTOURNÉS VERS
DES PAYS SUBSAHARIENS
De notre envoyée spéciale à Guelma : Neïla B.
es véhicules et des engins acquis dans le cadre de
D
l’Ansej, un dispositif de soutien à l’emploi des jeunes, ont
été détournés par un réseau de malfaiteurs pour être vendus
dans des pays subsahariens.
REPORTAGE
L’ANP ENGAGE UNE OPÉRATION
DE DÉSENCLAVEMENT
DES ZONES TOUCHÉES
es éléments de l’Armée nationale populaire se sont engagés dans une
Ltouchées
opération d’assistance aux citoyens et de désenclavement des zones
par les intempéries ayant affecté la wilaya de Bechar, a indiqué,
hier, un communiqué du ministère de la Défense nationale.
ww TIARET
ww LE RÉSEAU A ÉTÉ DÉMANTELÉ
PAR LA GENDARMERIE
INTEMPÉRIES À BECHAR
.PAGES 16-17
.PAGE 7
REFUGE
D’IBN
KHALDOUN
ET ROYAUME
DU CHEVAL
De notre envoyée
spéciale :
Farida Belkhiri
SIDÉRURGIE
Ph : Archives
955 MILLIONS
DE DOLL ARS
POUR SAUVER
LE COMPLEXE
D’EL HADJAR
l «Une nouvelle page s’ouvre pour l’économie nationale», estime Bouchouareb
l ArcelorMittal Tébessa : L’Algérie actionnaire majoritaire
a Banque extérieure d’Algérie et ArcelorMittal Algérie ont signé,
Ldollars,
hier, deux conventions de crédit d’une valeur de 955 millions de
l’une portant sur l’investissement et l’autre sur l’exploitation du
complexe d’El Hadjar. Le premier crédit bancaire, d’une valeur de 600
millions de dollars, est destiné à l’investissement dans le complexe
d’El Hadjar, alors que le second, d’un montant de 355 millions de
dollars, est orienté vers l’exploitation pour le financement du besoin en
fonds de roulement. Ces crédits permettront d’augmenter la capacité
de production de un million de tonnes nominale à 2,2 millions de
tonnes d’ici à 2017. «Cet événement est important dans la mesure où
il s’inscrit dans le cadre de la redynamisation de la base industrielle»,
a déclaré le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem
Bouchouareb, en présence du secrétaire général de la centrale
syndicale et du partenaire indien, ArcelorMittal.
.LIRE EN PAGE 3
OUARGLA DISTRIBUTION DE 3.800 LOTS DE TERRAIN À BÂTIR
.
PAGE 32
n Horizons : 01-12-2014 ANEP 159001
PUB
Au fil du jour
2
HORIZONS •
Lundi 1er Décembre 2014
À L’INVITATION DU GROUPE OOREDOO : DES PRÉSIDENTS DE CLUB
DE FOOTBALL ET DES MÉDIAS ALGÉRIENS INVITÉS À UN MATCH DU PSG
Top
o
f
n
i
ww PARTI
premier partenaire du sport national, poursuit ses initiatives en faveur des amoureux du football et donne l’opportunité à
des Algériens d’assister à une rencontre du Paris Saint-Germain à Paris. Ainsi, à l’invitation de Ooredoo, sponsor officiel du PSG,
Odesoredoo,
présidents de club de football algériens sponsorisés par l’entreprise, à savoir Abdelkrim Medouar, président de l’ASO Chlef,
Mohamed Cherif Hannachi, président de la JS Kabylie, Réda Malek, président du CR Belouizdad, Fawzi Berkati, président de la JSM
Bejaïa, et Ahmed Mohamed Belhadj, président du MC Oran, ont assisté aux côtés de Joseph Ged, directeur général de Ooredoo, à
une rencontre du club parisien le samedi 29 novembre, face à OGC Nice. Des professionnels des médias nationaux étaient également
présents au stade du Parc des Princes où s’est déroulée cette rencontre et ont pu couvrir cet évènement du championnat professionnel français. La délégation algérienne a aussi eu l’occasion de visiter le stade mythique, et d’assister aux coulisses d’avant et d’aprèsmatch. Présent dans les tribunes du Parc des Princes, Joseph Ged a déclaré : «Nous sommes ravis d’être, avec nos partenaires du
football et des médias, présents à de tels évènements sportifs d’envergure internationale. Ooredoo est le premier sponsor algérien du
sport national et international.»
Ministère des
Affaires religieuses
DES TRAVAILLEURS
Le bureau politique du Parti des Travailleurs se réunira
en session ordinaire aujourd’hui à 10h au siège national du parti.
ww
Le forum de la Radio recevra
aujourd’hui à partir de 11h, le
ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed
Aïssa.
ANR
Le parti organise le 6 décembre à 10h à la maison de
jeunes de la wilaya de Djelfa une conférence régionale
des cadres du parti des wilayas du sud.
ww ANDI
L’Agence nationale pour le développement de l’investissement, en collaboration avec l’Association éuroméditerranéenne des agences de promotion de l’investissement, organise demain à 8h30 à l’hôtel Hilton,
une rencontre d’affaires algéro-française.
ww
FAC
La Fédération algérienne des consommateurs organise
aujourd’hui à la Maison de la culture de Tébessa, un
séminaire sur les accidents domestiques.
ww FESTIVAL INTERNATIONAL
DE L’ART CONTEMPORAIN
Télex...
Le 6e Festival international de l’art contemporain se
tiendra du 3 décembre au 31 janvier 2015 au Musée
national d’art moderne et contemporain d’Alger.
Acette occasion, le commissaire du Festival animera
aujourd’hui à 10h une conférence de presse au quotidien El Moudjahid.
ww
Ministère
de la Formation
professionnelle
Le ministre de la Formation et
de l’Enseignement professionnels, Noureddine Bedoui, présidera aujourd’hui, à l’Institut
national de la formation et de
l’enseignement professionnels
(route d’Hydra), la cérémonie
d’ouverture de la journée d’étude sur la diversification des propositions de formation au profit
des non-voyants.
La ministre de l’Aménagement
du territoire et de
l’Environnement, Dalila
Boudjemaâ, effectuera aujourd’hui une visite de travail et
d’inspection dans la wilaya de
Tiaret.
LES MERCREDIS DU VERBE Dans le cadre du programme «les mercredis du
verbe», l’Etablissement arts et culture organise aujourd’hui à 14h à la bibliothèque Didouche Mourad
d’Alger, une rencontre littéraire avec Soumia
Ouelman.
ww FOREM
La Fondation nationale pour la promotion de la santé
et le développement de la recherche organise le 4
décembre à partir de 9h à Médéa, un séminaire sur la
fièvre hémorragique à virus Ebola.
Ministère de
l’Aménagement
du territoire
Ministère
des Transports
Le ministre des Transports, Amar
Ghoul, recevra aujourd’hui au
siège du ministère, l’ambassadrice de Suisse en Algérie, Muriel
Berset Kohen.
Ministère des
Ressources en eau
Le ministre des Ressources en
eau, Hocine Necib, effectuera
demain une visite de travail et
d’inspection dans la wilaya de
Tiaret.
HCA
HCLA
LeChiffre
Le Haut-Conseil de la langue
arabe en coordination avec
l’Office national de l’information
et de la culture organise les travaux de la rencontre de
«Echarika des jeunes poètes»
aujourd’hui et demain à 9h30 à
la salle El Mougar.
Le Haut-Commissariat à l’amazighité organise les 6 et 7
décembre à la salle de cinéma
Mzab de Ghardaïa, le 1er forum
regional de formation au profit
des animateurs du mouvement
associatif culturel amazigh.
TLEMCEN
Saisie de 8235 litres de carburant
litres de carburant ont été saisis, la semaine dernière, par
les brigades mobiles des douanes, entre autres, celles
de Bouknoun, Akid Lotfi et Maghnia. Le produit, destiné à la contrebande, était conditionné dans 328 jerricans. Lors de ces différentes opérations le long du tracé frontalier, notamment au niveau de Termous,
Sinatass, Benseddik, Sidi Bedhiaf, trois véhicules et des baudets, servant de moyens de transport, ont été également saisis. La valeur marchande de ces prises est estimée à 580.553 DA, alors que l’amende
forfaitaire dépasse les 5.420.000 DA.
8.235
Horizons
HORIZONS
SUR INTERNET :
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Quotidien d’information
édité par la SPA "HORIZONS"
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CNCPPDH
La Commission nationale
consultative de promotion et
de protection des droits de
l’Homme organise les 2 et 3
décembre à 8h30 à l’hôtel El
Aurassi une rencontre régionale autour de «l’abolition la
peine de mort au MoyenOrient et en Afrique du Nord».
Sommet
nord-africain du
pétrole et du gaz
L’Algérie accueillera du
7 au 9 décembre à l’hôtel
Sheraton Alger, le premier
Sommet nord-africain du
pétrole et du gaz.
PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD
BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger
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ALGÉRIEACTUALITÉS
3
HORIZONS • Lundi 1er Décembre 2014
955 MILLIONS DE DOLLARS POUR SAUVER LE COMPLEXE D’EL HADJAR ANNABA
«Une nouvelle page s’ouvre pour
l’économie nationale»,
estime Bouchouareb
LA BANQUE EXTÉRIEURE D’ALGÉRIE ET ARCELORMITTAL ALGÉRIE ONT SIGNÉ, HIER, deux conventions de crédit d’une valeur
de 955 millions de dollars, l’une portant sur l’investissement et l’autre sur l’exploitation du complexe d’El Hadjar.
a cérémonie a été
ponctuée par la signature
d’un nouveau pacte des
actionnaires, transférant la
majorité (51%) du capital
social
d’ArcelorMittal
Tébessa (AMT) à la partie
algérienne.
«Cet
événement est important dans la
mesure où il s’inscrit dans le cadre
de la redynamisation de la base
industrielle», a déclaré le ministre de
l’Industrie et des Mines, Abdesslem
Bouchouareb, en présence du
secrétaire général de la centrale
syndicale et du partenaire indien,
ArcelorMittal.
Selon lui, le
complexe d’Annaba verra le bout du
tunnel grâce à un plan de sauvetage
préparé dans la discrétion totale.
«C’est
l’aboutissement
d’un
parcours assez difficile afin de
trouver des solutions définitives
pour le complexe d’El Hadjar.
Nous sommes restés discrets
pour ne pas compromettre les
chances de sa reprise», a précisé
Bouchouareb lors d’un point de
presse. Il va sans dire que le dossier
d’ArcelorMittal Annaba (AMA)
«est
définitivement
clos».
«Aujourd’hui, c’est une nouvelle
page qui s’ouvre aussi bien pour les
travailleurs que pour l’entreprise, et
surtout pour l’économie nationale»,
Hasnaoui a fait savoir qu’il est prévu
le lancement de la réhabilitation de
la filière haut fourneau à partir du 1er
octobre 2016 et «à la mi-2017, la
nouvelle filière sera prête au
démarrage pour la production de 2,2
millions de tonnes».
L
Photo : APS
L’ALGÉRIE ACTIONNAIRE
MAJORITAIRE
DANS ARCELORMITTAL TÉBESSA
a estimé le ministre. Le premier
crédit bancaire, d’une valeur de 600
millions de dollars, est destiné à
l’investissement dans le complexe
d’El Hadjar, alors que le second,
d’un montant de 355 millions de
dollars,
est
orienté
vers
l’exploitation pour le financement
du besoin en fonds de roulement.
Ces crédits permettront d’augmenter
la capacité de production d’un
million de tonnes nominale à 2,2
millions de tonnes d’ici à 2017. De
son côté, le président du conseil
d’administration de Sider, Chiboub
Hasnaoui, a précisé, qu’en plus des
deux crédits bancaire contractés, un
budget de 120 millions de dollars
sera dégagé par les deux partenaires.
Commentaire
L’apport du partenaire indien est 84
millions de dollars alors que celui de
Sider est de 36 millions de dollars.
«Cette opération a été négociée en
tenant compte du passif. Notre
partenaire apporte un investissement
financier supérieur au nôtre.
Cela témoigne de sa bonne foi de
vouloir s’impliquer dans la
modernisation du complexe», a
expliqué Hasnaoui, ajoutant «qu’il
faut savoir aussi que nous avons
repris 21% du complexe d’Annaba
et 21% des mines gracieusement».
Le complexe AMA bénéficiera d’un
plan de sauvetage. Ce qui permettra,
selon lui, de porter la capacité de
production, actuellement de 300.000
tonnes, à 2,2 millions de tonnes.
L’Algérie reprend le contrôle sur
les mines d’El Ouenza et
Boukhadra, en vertu du nouveau
pacte des actionnaires transférant la
majorité (51%) du capital social
d’ArcelorMittal Tébessa (AMT) à la
partie algérienne (30% des actions
octroyés à Ferphos et 21 % à
Sider). «Il s’agit pour nous d’une
renationalisation des mines», a indiqué le ministre de l’Industrie et des
Mines. Cet accord comporte également un plan de modernisation et de
développement des mines «pour les
sécuriser et les pérenniser» et aussi
pour l’amélioration de la qualité de
la production.
Pour sa part, le SG de l’UGTA a
exprimé sa satisfaction, soulignant
que ce dossier a mis du temps à
mûrir. «A travers ces accords, nous
enclencherons le processus d’industrialisation du pays», a estimé Sidi
Saïd.
n Wassila Ould Hamouda
Production
de 1.500 tonnes
d’acier liquide au
redémarrage du haut
fourneau n°1
e processus de redémarrage de la
Lcomplexe
production au haut fourneau n°1 du
sidérurgique ArcelorMittal
Annaba, enclenché en fin de semaine
dernière, a permis de produire 1.500
tonnes d’acier liquide par jour, a
indiqué, hier, le responsable de la
communication au complexe.
Interrompue en juin dernier pour des
travaux de réfection et de maintenance
du haut fourneau en question, la
production va connaître une
«augmentation graduelle» pour
atteindre 2.000 tonnes d’acier
liquide/jour pour approvisionner les
aciéries, a précisé Mohamed Kedha.
Avec la reprise de l’activité du haut
fourneau n°1 et l’importation des
produits semi-finis pour assurer la
pérennité de la chaîne de production
du complexe, l’administration
d’ArcelorMittal ambitionne de
maintenir la production de 60.000
tonnes de produits sidérurgiques par
mois, jusqu’au lancement du plan
d’investissement prévu pour l’année
2015, a ajouté le même responsable.
Employant quelque 5.400 travailleurs
pour une capacité théorique de
production de l’ordre de deux millions
de tonnes d’acier liquide par an, le
complexe ArcelorMittal a bénéficié
d’un plan d’investissement estimé à
un milliard de dollars. L’objectif est
de porter la capacité de production de
l’usine à 2,2 millions de tonnes/an, at-on fait savoir. La réhabilitation des
installations actuelles, dont le haut
fourneau n°1 était prévue dans le
cadre de ce plan d’investissement, a-ton conclu de même source.
EL HADJAR RENAÎTRA DE SES CENDRES
Par Saïd C.
e nouvelles ambitions pour le complexe sidérurgique
D
d’El Hadjar. Les conventions de crédits signées, hier,
matérialisent le projet de développement et de modernisation
adopté par le Conseil des participations de l’Etat (CPE) au mois
de septembre. Lui-même s’inscrivant dans le nouveau
programme d’industrialisation du pays. Ce financement fixe
l’objectif de porter la capacité de production à 2,2 millions de
tonnes par an à l’horizon 2017. Cela passe par la réhabilitation
des installations actuelles dans un état de vétusté avancé et
l’entrée en service de la nouvelle aciérie électrique. Toutes les
parties concernées mettent la main à la poche pour faire
redonner une seconde vie au complexe. La bagatelle somme de
955 millions de dollars sera injectée pour les besoins de la
relance, à laquelle toutes les parties concernées participent. La
BEA avec un crédit de 600 millions de dollars, ArcelorMittal, qui
détient 49% des actions, participe à hauteur de 84 millions de
dollars et le groupe public Sider avec 36 millions de dollars.
Actuellement, la production du complexe est à son plus bas
niveau : 300.000 tonnes/an, contre 1,1 million de tonnes aux
heures les plus fastes. La demande nationale des seuls ronds à
béton et fils pour machines se situe à environ 4 millions de
tonnes. Autrefois fleuron de l’industrie métallurgique algérienne,
le complexe a périclité faute de moyens permettant l’adaptation
et la mise à niveau de ses leviers de production. Sa cession au
géant indien ArcelorMittal en 2001 ne s’est pas avérée payante.
L’investissement apporté au début du partenariat s’est
progressivement tari. L’opération de restructuration entreprise
par le nouvel actionnaire majoritaire a fait le lit d’une crise. Les
licenciements qui ont fait chuter l’effectif de 20.000 travailleurs à
5.000, conjugués à l’effondrement mondial de la demande en
acier en 2007, ont précipité l’usine dans une agitation sociale
récurrente. Les grèves se succèdent sur fond de baisse
croissante de la production. C’est alors que le gouvernement a
pris la mesure du sort qui guette le complexe et décidé de
renflouer ses caisses. Il a été décidé de ce fait de le
renationaliser en 2013. Aujourd’hui, l’entreprise publique, Sider,
en détient 51% du capital. Grâce à l’argent ainsi injecté, le
matériel vétuste sera rénové d’ici à 2015. Dans l’intervalle, la
réactivation d’un des hauts fourneaux, à l’arrêt depuis le début
de l’été, remettra à flot la machine de production. D’autant que
sur le plan social, le temps est à la trêve. Un pacte de stabilité a
été, en effet, conclu depuis juin entre les actionnaires et le
partenaire social. Echaudés par les effets de la crise, dirigeants
et syndicalistes semblent avoir enterré la hache de guerre. Et
décidés à ne pas rater la nouvelle opportunité qui s’offre de faire
redémarrer sur de nouvelles bases leur outil de travail. De faire
renaître de ses cendres le fleuron de la métallurgie algérienne.
Les 2,2 millions de tonnes, entre produits ronds et plats que
produira El Hadjar une fois opérationnel additionnés aux 4
millions du complexe de Bellara catapulteront la production
algérienne en acier à 6 millions de tonnes annuellement à
l’horizon 2020. Ce qui réduira substantiellement le recours à
l’importation, la demande nationale étant de près de 10 millions.
n S. C.
LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE À ALGER ET BLIDA
Nouri veut préserver les terres agricoles
agression contre les terres agricoles doit
cesser. C’est ce qu’a déclaré, hier, le
L’
ministre de l’Agriculture, Abdelwahab Nouri,
lors d’une visite de travail effectuée dans les
wilayas d’Alger et Blida. «Il ne faut en aucun
cas exploiter les terres agricoles pour d’autres
activités», a-t-il déclaré. Selon Abdelwahab
Nouri, lors du dernier Conseil des ministres,
le président de la République a donné des instructions fermes pour la protection des terres
agricoles.
Le ministre dira, par ailleurs, que l’anarchie caractérise les marchés de gros des fruits
et légumes. Pour lui, c’est cette situation qui
a fait que le système de régulation de produits
comme la pomme de terre connaît des difficultés malgré les efforts de l’Etat.
«Aujourd’hui, il est impératif de créer des
mécanismes pour pouvoir maîtriser les mar-
chés et du coup la régulation des produits. On
ne peut pas continuer dans cette anarchie», at-il souligné, précisant que le ministère
devrait faire plus d’efforts pour accompagner
et motiver l’agriculteur afin de produire plus.
«C’est la production qui stabilise le marché
national et protège le pouvoir d’achat des
citoyens», a-t-il rappelé. Selon lui, seule l’organisation des filières pourra réguler le marché et le stabiliser.
En ce qui concerne les dernières inondations enregistrées dans la wilaya de Bechar, le
ministre a signalé qu’une commission a été
installée pour évaluer les pertes des agriculteurs afin de les aider. Evoquant la sécheresse qui pointe, le ministre a indiqué que son
département encourage et soutient tout agriculteur qui utilise les nouvelles techniques
d’irrigation comme le goutte-à-goutte. Lors
de sa visite aux forêts de Baïnem et
Bouchaoui, à Alger, le ministre a rejeté le
plan d’aménagement conçu pour ces deux
sites par un bureau d’études de la wilaya. Il a
estimé que le concepteur de ce plan manque
de vision dans l’aménagement des aires de
détente. De ce fait, Nouri a exigé le lancement d’un avis d’appel national et international pour la réalisation d’un plan d’aménagement. Par contre, le ministre a apprécié le
plan d’aménagement du parc zoologique de
Ben Aknoun.
UNE NOUVELLE LAITERIE À ALGER
A Rouiba, le ministre a inauguré une nouvelle unité laitière d’une capacité de production de 400.000 litres par jour, tous produits
confondus, du groupe Giplait, devant approvisionner les wilayas d’Alger, Blida et
Tipasa. Réalisée sur le site d’une ancienne
unité privée, la laiterie a nécessité un investissement global de 3,24 milliards de dinars,
dont l’achat du terrain et les équipements de
production. Dans la wilaya de Blida, Nouri a
visité l’exploitation agricole El-Aichi Zoubir,
dans la commune de Beni Tamou, qui produit
des oranges sur 12 ha. Une exploitation qui
utilise des moyens modernes d’irrigation et
de fertilisation de la terre. Le ministre s’est
ensuite rendu au centre d’élevage avicole des
frères Bellat, situé à Boufarik.
Un centre classé troisième en Afrique et
qui produit du poulet de chair et des aliments
de volaille. Avec d’autres investissements en
cours de réalisation, l’entreprise Bellat compte conquérir le marché français en signant
bientôt un contrat avec la chaîne de grande
distribution française Carrefour.
n M. Benkeddada
4
ALGÉRIEACTUALITÉS
HORIZONS • Lundi 1 Décembre 2014
er
www.horizons-dz.com
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Une formation en faveur
des inspecteurs de wilaya
UNE FORMATION DESTINÉE AUX INSPECTEURS DE WILAYA dont la session concerne 21 inspecteurs a été lancée, hier,
à Alger, par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.
L
l’Intérieur et des Collectivités locales,
Abdelhalim Merabti, de «leur donner de nouvelles qualifications et connaissances en
matière d’inspection, d’audit et de contrôle
de gestion parce que nous considérons que
cette catégorie de fonctionnaires a un rôle
important à jouer dans la mise en œuvre des
différents projets de développement local».
Merabti a expliqué que les inspecteurs de
wilaya ont la charge de contrôler la mise en
œuvre de ces programmes à travers les missions régulières qu’ils effectuent à travers les
établissements de la wilaya.
«Ils évaluent la gestion, situent les différentes carences et proposent les mesures susceptibles d’améliorer le fonctionnement de
l’administration.» Cette formation permettra
aux inspecteurs de wilaya de comprendre les
règles de fonctionnement, la législation et la
réglementation applicables aux entités sou-
e wali de Sétif et le directeur de l’administration locale ont procédé, hier, à
Ll’ouverture
de la deuxième session de formation destinée aux présidents d’APC. Ces
derniers viennent de neuf wilayas de l’est
du pays. Dans son allocution d’ouverture,
au nom du ministre de l’Intérieur et des
Collectivités locales, le wali Mohamed
Bouderbali a remercié «les encadreurs pour
leurs efforts et qui visent à améliorer le
niveau des élus». Cette deuxième session se
déroulera du 30 novembre au 4 décembre
au niveau de l’Institut de formation professionnelle implanté au quartier El Hidhab.
Le directeur de l’administration locale a
rappelé aux présents les thèmes qui seront
abordés au cours de ce regroupement. Il
s’agit notamment des modalités de gestion
des marchés publics, des contentieux, les
ressources humaines, l’organisation et le
fonctionnement de la commune ainsi que
les finances locales. «Des sujets et des préoccupations liés les uns aux autres», a-t-il
précisé. n Hilda Amira Douaouda
SPORT NAUTIQUE
ÉDUCATION
ET FORMATION
Les secteurs de la pêche et des sports veulent
encourager l’activité
Adapter l’orientation
aux exigences
du développement
es ministres
de
Ll’Education
es sportifs nautiques, les plongée sousmarine particulièrement, sont appelés à
Lcontribuer
à la préservation des ressources
Ph : APS
nationale,
Nouria
Benghebrit, et
de la Formation
et de
l’Enseignement
professionnels,
Nouredine Bedoui, ont appelé à adapter l’orientation
scolaire et professionnelle aux «besoins du développement national et de l’économie nationale». Lors d’une
séance de travail consacrée à cette question, les deux
ministres ont souligné la nécessité de renforcer la coordination entre leurs secteurs et celui de l’enseignement
supérieur et de la recherche scientifique pour la concrétisation de cet objectif. Mme Benghebrit a estimé qu’il y
a «urgence» à aller vers la réhabilitation de l’enseignement et de la formation professionnels, soulignant que
l’Algérie «a besoin d’une main-d’œuvre qualifiée à
tous les niveaux». Elle a ajouté que l’Education nationale «a une part de responsabilité en ne préparant pas
assez les élèves en matière d’orientation», précisant
que le secteur tend à «orienter les élèves dès la première année moyenne de façon à leur permettre d’identifier leurs choix par rapport à leur avenir et de savoir
que celui-ci ne dépend pas uniquement des études
supérieures mais qu’il y a d’autres chances de réussite
notamment à travers la formation professionnelle». Mme
Benghebrit a ajouté que ces objectifs nécessitent une
conjugaison d’efforts de la part des secteurs concernés
mais aussi des parents d’élèves. Elle a souligné que la
séance d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre «du dialogue entre l’Education nationale et les autres secteurs». Concernant le Conseil supérieur de l’éducation
et de la formation qui regroupe des spécialistes de
l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur, la ministre a annoncé qu’«il sera
installé en décembre». Bedoui a indiqué, de son côté,
que ce conseil «sera l’outil idéal pour mettre en place
une feuille de route pour une orientation efficace des
élèves». Il a ajouté que l’obtention de résultats satisfaisants dans ce domaine dépend d’une bonne coordination entre les ministères de l’Education, de la
Formation et de l’Enseignement professionnels et de
l’Enseignement supérieur, rappelant que l’Algérie «a
besoin d’une main-d’œuvre qualifiée adaptée aux exigences du marché et de l’économie nationale». Bedoui
a, par ailleurs, rappelé que «selon les chiffres de
l’Office national des statistiques, 79% des diplômés de
la formation et de l’enseignement professionnels ont
intégré le monde du travail». Il a conclu que ces données imposent de s’intéresser à l’orientation en tenant
compte de la réalité sociale.
mises à leur contrôle, de maîtriser les techniques et méthodologies d’évaluation et
d’être, au-delà du contrôle, un acteur important pour la formulation des conseils et
recommandations d’amélioration du service
public.
Concernant une première évaluation du
cycle de formation initié par le ministère,
Merabti a souligné l’«intérêt suscité» auprès
des fonctionnaires ciblés. «Les formations se
sont bien déroulées et nous avons constaté un
intérêt grandissant de la part des fonctionnaires concernés par les différentes sessions
de formation, notamment les présidents des
assemblées populaires communales dont la
deuxième session a débuté ce matin». Il a
indiqué qu’il y a même des demandes pour
l’organisation d’autres sessions de formation
qui toucheront d’autres thématiques dans la
gestion des collectivités territoriales.
Deuxième
session à Sétif
halieutiques et à se tourner vers le professionnalisme. Dans une rencontre hier au
complexe sportif Mohamed-Boudiaf sur
les activités nautiques et subaquatiques
pour la préservation de la vie et des ressources halieutiques, le ministre de la
Pêche et des Ressources halieutiques, SidAhmed Feroukhi, a estimé qu’une coopération entre son secteur et celui des sports
nautiques pourrait faire émerger de nouvelles activités professionnelles. «Nous
avons déjà instruit la formation professionnelle à inciter les plongeurs de loisir à aller
vers le professionnalisme. Nous avons
besoin de plongeurs dans le secteur pour
atteindre certains objectifs économiques»,
a-t-il indiqué lors de cette rencontre natio-
nale organisée à l’initiative de son département et celui des Sports. Les plongeurs
sont sollicités dans la relance de l’exploitation durable du corail, prévue en 2015, et
dans la pêche aquatique. Le ministre a rappelé, à ce propos, les 300 projets dans
l’aquaculture et évoqué l’importance de la
plongée dans l’exploitation des barrages
d’eau et le nettoyage des unités de dessalement. Le premier responsable du secteur
de l’Eau, Hocine Necib, a fait part de l’intention de son département d’ouvrir les
barrages ainsi que les oueds aux activités
de loisirs. «De grands barrages ont été
sélectionnés, tel Beni Haroun, pour les
sports nautiques. A l’oued El Harrach, 250
ha sont consacrés aux loisirs et 5,5 km
pour le sport nautique. L’embouchure de la
rive droite de l’oued sera d’ailleurs réceptionnée à la fin de ce mois», souligne-t-il,
signalant, toutefois, la problématique de la
pollution dans les barrages. La nouvelle loi
relative aux activités sportives consacre
aussi un grand intérêt aux sports nautiques.
«Nous avons tout ce qu’il faut pour élargir
le sport nautique à toutes les couches de la
société et pour qu’il soit pratiqué tout au
long de l’année. Nous avons 1.200 km de
littoral, un climat adéquat, des barrages,
des lacs, des oueds et une population
jeune», estime le ministre des Sports,
Mohamed Tahmi. Reste les équipements
et les infrastructures de formation dont les
collectivités locales sont chargées d’assurer, au niveau des barrages notamment. Le
ministre des Sports a, en outre, annoncé la
création de 20 bases nautiques au niveau
de toutes les wilayas du littoral à partir de
l’année prochaine.
n Farida Belkhiri
ACCORD ENTRE LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET LE SNMGSP
Le syndicat se dit satisfait
e Syndicat national des médecins généralistes de la santé
Lregard
publique (SNMGSP) a exprimé, hier, sa satisfaction au
des résultats obtenus dans le cadre de la prise en charge de sa plateforme de revendications par le ministère de la
Santé. Parmi les acquis, figure le passage des grades de médecin généraliste de manière à assurer un passage massif au profit de l’ensemble des médecins généralistes, affirme le président du SNMGSP, Dr Salah Laouar. Dans ce cadre, une dérogation a été obtenue pour pouvoir intégrer l’ensemble des
médecins concernés avec le bénéfice de l’ancienneté acquise.
Aussi, un concours de passage massif aux grades supérieurs
sera organisé durant le premier semestre de 2015 avec intégration de tous les médecins généralistes concernés avant la
fin mai 2015. Autre revendication satisfaite : la prime d’amélioration des prestations de soins (PASP) qui est harmonisée
au taux maximum de 30%, la mise à jour des commissions
paritaires et le paiement de toutes les primes et de tous les
arriérés. Le point focal des acquis, comme le souligne Dr
Laouar, est le lancement de la formation de Certificat d’étude
spécialisée (CES) dans plusieurs domaines, à compter de l’année en cours, et l’intégration des praticiens de la santé
publique dans le domaine de la recherche en santé. Pour ce
qui est du statut particulier du médecin généraliste, «compte
tenu de la présence de 55 statuts au niveau de la Fonction
publique et par crainte d’un effet domino, nous avons jugé
nécessaire de travailler sur les précédents textes et d’avancer
en attendant d’obtenir le nouveau», a précisé le syndicaliste.
Par ailleurs, le président du SNMGSP n’a pas manqué de fustiger un syndicat de la santé ayant eu des propos acerbes et fallacieux à l’encontre de son organisation. «Nous tenons à
répondre que notre syndicat, agréé et ayant participé à plusieurs rencontres nationales et enrichit le débat sur la loi sanitaire, représente 45% de la corporation des médecins généralistes dont le nombre s’élève à 28.000», a-t-il souligné.
n Souhila Habib
Ph : Mahdi I.
a formation, qui touchera au total
124 inspecteurs et qui se déroulera
au niveau de l’Institut supérieur de
gestion et de planification pour une
durée de 48 jours, entre dans le
cadre du programme de formation
initié au profit des personnels des
collectivités locales pour améliorer
le service public par le renforcement des
connaissances et des compétences de la ressource humaine. La formation portera, entre
autres, sur les domaines liés aux techniques
de communication, la résolution des problèmes, l’organisation locale, les techniques
de groupe et de réunion, le périmètre d’audit
(budget, comptabilité, patrimoine et marchés
publics, les ressources humaines) ainsi que le
contrôle de gestion. Il s’agit, également,
selon le directeur général des ressources
humaines et de la formation au ministère de
FORMATION
DES PRÉSIDENTS D’APC
FNTS-UGTA
Satisfaction quant à la prise
en charge des revendications
Fédération nationale des travailleurs de la santé (FNTS/UGTA)
hier, sa «satisfaction» au regard des résultats obtenus
Ldansaa exprimé,
le cadre de la prise en charge de sa plateforme de revendications par le ministère de la Santé. La Fédération a précisé, dans un
communiqué, avoir rencontré ce dimanche (hier), le ministre,
Abdelmalek Boudiaf, qui a donné des instructions quant à «la
nécessité de poursuivre la même dynamique pour concrétiser les
points de la plateforme de revendications». Parmi les revendications, la Fédération cite l’obtention d’une dérogation exceptionnelle
pour l’organisation des concours et des examens au profit de tous
les corps de la santé et de l’uniformatisation au taux maximum de la
détermination de la prime d’amélioration des prestations, de la titularisation des ouvriers professionnels contractuels, de l’intégration
des travailleurs vacataires et du paiement des rappels et des indemnités induites par l’application des statuts des différents corps.
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ALGÉRIEACTUALITÉS
5
LAMAMRA AU XVe SOMMET DE LA FRANCOPHONIE DE DAKAR
Parions pour un avenir
qualitativement meilleur
pour le genre humain
Une délégation
du parlement algérien
à Ankara
délégation du Parlement algérien (Conseil de la
et Assemblée populaire nationale) prendra
Upart,nenation
aujourd’hui à Ankara (Turquie), aux travaux de
L’ALGÉRIE A ÉMIS LE SOUHAIT DE VOIR LES ASSISES DE DAKAR sur la francophonie projeter une «dynamique
salvatrice» de resserrement de la trame de la coopération internationale autour du pari pour un avenir
«qualitativement meilleur» pour tout le genre humain.
«
’est forte de cette
conviction
que
l’Algérie associe sa
voix et son action à
celle de toutes les
bonnes volontés, y
compris au sein de la
francophonie, en espérant que ces assises de Dakar projetteront
une dynamique salvatrice de resserrement
de la trame de la coopération internationale autour du pari pour un avenir qualitativement meilleur pour tout le genre
humain», a indiqué le ministre des Affaires
étrangères, Ramtane Lamamra à Dakar
dans une contribution aux XVe sommet de
la francophonie qui se déroule au Sénégal.
«Dans un monde où la culture est parfois réduite à une quantification marchande, ce rassemblement peut nous permettre
de nous retrouver autour d’un souhaitable
consensus sur la vocation libératrice de la
culture, vecteur des valeurs de paix et de
compréhension entre nos peuples certes,
mais aussi sur les moyens de combattre,
par l’enseignement et l’éducation, l’intolérance, l’extrémisme et les préjugés, y compris raciaux, qui sont souvent à l’origine de
la violence et du terrorisme ciblant notre
jeunesse et nos sociétés», a affirmé
Lamamra, chargé par le président de la
République, Abdelaziz Bouteflika, de
représenter l’Algérie à l’Organisation
internationale de la francophonie. «Langue
nationale ou officielle, langue étrangère ou
d’usage largement répandu, la langue française est, telle que nous l’avons en partage
aujourd’hui, riche et plurielle, quel que soit
le cheminement historique par lequel elle
nous est parvenue, qu’elle ait constitué un
héritage maternel pour certains, ou colonial
pour beaucoup d’entre nous», a fait observer Lamamra. En ce sens, il a relevé que
«pour les Algériens, ainsi que l’exprime
l’immortelle formule du grand écrivain
Kateb Yacine, la langue française constitue
un +butin de guerre+, vécue comme extérieure certes, mais en même temps acceptée comme nécessaire pour la part de
lumière qu’elle peut projeter sur notre
espace de rapprochement et de découverte
mutuelle». «Si une part de notre culture
s’est brillamment exprimée dans la langue
française, c’est d’abord parce que celle-ci a
été un instrument efficace de résistance et
de lutte pour imposer notre identité et la
reconnaissance de cette même identité
ainsi que l’histoire en a finalement pris
acte», a ajouté le ministre. Il a estimé à ce
COMMISSION ÉCONOMIQUE DE
L’ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE
DE L’UPM
C
la réunion de la commission économique, des affaires
financières et sociales et de l’éducation de
l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la
Méditerranée (UpM). La réunion permettra aux
participants de procéder à un échange de vues sur
plusieurs questions dont «la protection et la promotion
des investissements dans la région du bassin
méditerranéen» et «les aspects économiques de la
migration et de la coopération sur le développement
du tourisme entre les pays membres de l’Assemblée
parlementaire de l’UpM», indique un communiqué de
l’APN. L’APN sera représentée par les députés
Mahjoub Bedda, président de la commission de
l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la
recherche scientifique et des affaires religieuses, et du
député Salim Chenoufi, qui sont également membres
permanents de la commission économique de l’UpM.
Photo : APS
UN SÉMINAIRE AURA LIEU MARDI
ET MERCREDI À ALGER
propos que «si les langues nationales sont
celles de la réappropriation et de l’enracinement identitaires, en même temps que
celles de l’épanouissement de nos personnalités culturelles et civilisationnelles, la
vocation des langues universelles est de
promouvoir l’ouverture sur l’autre,
l’échange et les retrouvailles autour d’une
connaissance et d’aspirations communes
qui permettent l’enrichissement mutuel et
contribuent ainsi à la formation d’interactions entre les grands patrimoines de l’humanité et à la promotion d’une prospérité
solidaire». Soulignant que ce sommet est
«porteur de symboles et révélateur d’opportunités», le ministre a estimé que
«l’Afrique, berceau de l’humanité, et son
apport à l’histoire et à la civilisation universelle ont trop longtemps été injustement
méconnus ou délibérément ignorés».
Pour Lamamra, «il est temps qu’elle
(l’Afrique) s’approprie tout l’espace que
lui valent son génie et sa créativité et qu’elle participe à la formation de notre devenir
commun, aujourd’hui objet de tant d’hypothèques». «Aujourd’hui, les héros africains
sont le plus souvent anonymes et combattent l’épidémie d’Ebola en Afrique de
l’Ouest, le terrorisme d’al Qaïda, de Boko
Haram ou de leurs différentes variantes qui
sont aussi meurtrières que suicidaires au
Sahel, en Somalie et partout ailleurs où la
stabilité de nos pays est menacée», a fait
remarquer le chef de la diplomatie algérienne.
Lamamra a ainsi estimé qu’ils sont
aussi des millions à œuvrer quotidiennement à l’amélioration de leurs conditions
de vie par l’investissement des domaines
de l’éducation, de la culture, du commerce,
de la recherche scientifique et de l’innovation dans un effort collectif pour faire
entrer de plain-pied l’Afrique dans la
modernité et le développement durable.
Dans le même sens, il a indiqué que c’est
avec la «plus grande satisfaction que nous
observons l’évolution de la Tunisie vers la
stabilité et le renforcement des institutions
démocratiques, évolution dont nous
réjouissons tous aujourd’hui».
Lamamra qui a présenté les salutations
«fraternelles» du président Abdelaziz
Bouteflika et du peuple algérien à l’assistance, a également rendu un hommage
«bien mérité» au président Abdou Diouf,
«un sage d’entre les sages», a-t-il souligné.
«Je voudrais lui exprimer (Diouf) tous les
vœux de bonne santé et de bonheur personnel et familial que forment pour lui
l’Algérie et son Président», a indiqué le
ministre des Affaires étrangères.
n APS
Le MAE s’entretient avec son homologue français
ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, s’est entretenu, hier, à Dakar,
son homologue français, Laurent Fabius, en marge des travaux du XV Sommet
Ldeeavec
l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), a indiqué un communiqué du
e
ministère. Les discussions ont essentiellement porté sur des questions inscrites à l’ordre
du jour de la réunion du comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français
devant se tenir prochainement à Paris. Il s’est agi aussi des thématiques abordées à l’occasion du Sommet de l’OIF de Dakar, placé sous le thème «Femmes et jeunes en francophonie : vecteurs de paix et acteurs de développement». Les deux ministres ont également abordé des questions régionales et internationales notamment les dossiers malien
et libyen.
CONFÉRENCE MONDIALE SUR LES
CHANGEMENTS CLIMATIQUES À LIMA
Participation de l’Algérie
’Algérie participera aux travaux de la 20 conférence des
Lchangements
parties à la convention-cadre des Nations unies sur les
climatiques (COP20), qui se tiendra du 1 au
e
er
12 décembre à Lima (Pérou), a indiqué, hier, un
communiqué du ministère des Affaires étrangères.
L’Algérie prendra part à cette conférence avec une
délégation multisectorielle conduite par la ministre de
l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement,
Dalila Boudjemaâ, qui participera au segment de haut
niveau prévu du 9 au 11 décembre, précise la même
source. La conférence de Lima «devrait aboutir à
l’élaboration du projet du futur régime climatique
universel et juridiquement contraignant sur l’ensemble des
parties», souligne le communiqué du MAE, qui ajoute que
ce document devrait être entériné à la 21e conférence
climatique qui se tiendra à Paris, en décembre 2015 et
entrera en vigueur en 2020.
À PARTIR D’AUJOURD’HUI À ALGER
«Les frais terminaux»,
thème d’un séminaire arabe
n séminaire régional destiné aux pays membres de la Ligue arabe
portant sur «Les frais terminaux» sera organisé, à Alger, à partir
U
d’aujourd’hui, sous l’égide de l’Union postale universelle (UPU).
Le thème du séminaire, qui s’étalera sur trois jours, a un lien direct
avec la tarification appliquée dans l’activité du courrier et colis postaux, prestations relevant du secteur de la poste dans le régime international. Cette thématique découle de la Stratégie postale de Doha
qui a été adoptée en 2012, a indiqué, hier, un communiqué
d’Algérie Poste.
Le séminaire régional se déroulera sous forme de conférences et
d’ateliers de travail. Il connaîtra, selon la même source, la présence
des représentants des pays arabes membres de l’Union postale universelle et de la Ligue arabe, et sera animé par des experts internationaux spécialistes dans le domaine des frais terminaux, comptabilité internationale et tarification du courrier et colis postaux dans le
régime international.
L’abandon de la peine
de mort dans la région
MENA
a question relative à l’abandon de la peine de mort
dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du
LNord
(MENA) sera le thème d’un séminaire mardi et
mercredi à Alger. Organisé à l’initiative du HautCommissariat des droits de l’Homme des Nations
unies et la Commission nationale consultative de promotion et de protection des Droits de l’homme
(CNCPPDH), ce séminaire verra la participation d’experts gouvernementaux, de parlementaires, d’universitaire et de représentants de la société civile. Des organisations régionales concernées par cette problématique, ainsi que des experts internationaux des traités
des droit sde l’Homme et d’autres organismes internationaux et régionaux des droits de l’Homme prendront
part également à ce séminaire. Cette rencontre se fixe
pour objectifs, d’«échanger les points de vue sur
l’abandon de la peine capitale dans la région MENA,
et de faire le pont sur les initiatives et les développements dans le sens de l’établissement de moratoires».
Elle se propose également, selon ses organisateurs, de
«discuter de la meilleure manière d’assurer les garanties internationales protégeant ceux qui confrontent la
peine capitale dans la région, y compris la limitation
de l’utilisation de la peine de mort aux seuls crimes les
plus graves et l’application du droit à demander pardon et la commutation des sentences de mort». Les
participants se pencheront, par la même occasion, sur
les voies et moyens de «doter les parties concernées
d’une stratégie régionale pour abandonner la peine
capitale dans la région MENA, y compris par des suggestions pratiques en relation avec la réforme de la loi
et le développement des capacités de la défense». A cet
effet, les résultats de ce séminaire «vont contribuer au
soutien des efforts des gouvernements et des autres
parties concernées, y compris les organisations de la
société civile, en vue de prendre des mesures dans le
sens de l’abandon de la peine de mort dans la région
MENA», a-t-on souligné. L’utilisation de la peine de
mort «a diminué sensiblement dans le monde depuis
l’adoption, en 2007, pour la première fois, d’une résolution onusienne sur le moratoire par l’Assemblée
générale», rappelle la CNCPPDH. En vertu de l’article
6 du Pacte international sur les droits civils et politiques, la peine de mort «est formulée comme étant
une exception au droit à la vie pouvant être imposée
uniquement pour les crimes les plus graves dans les
pays qui n’ont pas aboli la peine capitale».
Le même Pacte stipule, entre autres, que la peine de
mort «ne peut être imposée pour de crimes commises
par des personnes âgées de moins de dix-huit ans». De
même, «un strict respect d’un procès en règle doit être
garanti et toute personne condamnée à mort doit avoir
le droit de demander pardon ou de demander une commutation de la peine». Les rapports récents du secrétaire général des Nations unies sur des questions liées
à la peine de mort révèlent «une tendance chez la communauté internationale entière vers l’abolition de la
peine capitale dans la loi et la pratique». Les pays qui
continuent à retenir la peine de mort «ont pris des
mesures positives pour restreindre son application
dans la loi et dans la pratique, reflétant ainsi un déclin
dan son utilisation», soulignent les mêmes rapports,
précisant que «des tendances similaires ont été observées dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique
du Nord».
6
ALGÉRIEACTUALITÉS
er
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CRUES D’OUED
À BECHAR
«MÊME SI SON NIVEAU
D’INSTRUCTION EST ÉLEVÉ,
la femme algérienne reste
conservatrice et ne va jamais
jusqu’au bout de sa plainte
même si elle est munie d’un
certificat de médecine
légale»
Deux personnes
retrouvées, une
troisième manque
à l’appel
«Les chiffres ne reflètent
pas la réalité»,
eux personnes, portées disparues
D
depuis samedi, ont été retrouvées, hier,
saines et sauves, isolées par les eaux de
crues, dans la zone rurale d’Oum-Chegag,
dans la commune de Mougheul (50 km au
nord-ouest de Bechar), a-t-on appris
auprès des services locaux de la
Protection civile. Cependant, les
recherches se poursuivaient activement,
hier, dans la zone de Oued Zousfana (une
centaine de km au nord de Bechar), pour
retrouver une troisième personne, un
enfant de 11 ans, qui avait été signalée,
samedi en fin d’après-midi, par ses
parents comme étant disparu, a-t-on ajouté. Les trois personnes avaient été portées
disparues par leurs familles, suite aux
intempéries et aux crues d’oued enregistrées ces dernières 48 heures dans la
région de Bechar. Les fortes chutes de
pluie, estimées à 100 millimètres par les
services météorologiques, à travers la
wilaya, et les crues d’oued de la région
sont à l’origine de la disparition de ces
trois personnes dont les recherches, pour
les retrouver, sont effectuées en collaboration avec des institutions sécuritaires
locales, a-t-on signalé. Les intempéries et
les crues d’oued, enregistrées actuellement à travers la wilaya, ont causé des
dégâts importants aux infrastructures (en
cours d’évaluation et d’estimation par la
cellule de crise), qui ont rendu la tâche difficile pour les équipes d’intervention et de
secours, ont indiqué des responsables au
niveau de cette structure localisée au siège
de la wilaya.
Comme première mesure prise par
ladite cellule de crise, il a été procédé à la
mise en place de comités communaux de
recensement des familles sinistrées, à travers les 21 communes de la wilaya, dans
le but de prendre en charge leurs préoccupations, a-t-on ajouté. Deux ponts sur les
quatre construits au-dessus de l’oued
Bechar, dont le lit longe la ville sur plus de
17 km, ont été fermés à la circulation routière, à titre préventif, en raison de la crue
de cet oued qui se poursuit depuis 48
heures, avec un important débit, a-t-on
expliqué à la wilaya. Un nouvel apport de
221 millions de mètres cubes d’eau a été
enregistré ces quatre derniers jours au barrage de Djorf Ettorba 70 km au sud de
Bechar) qui capte les crues de l’oued Guir.
Ce barrage, qui alimente en eau potable
les populations des villes de Bechar et
Kenadza, dispose d’une capacité de retenue de 365 millions m3, a-t-on fait savoir
à la direction locale du secteur des ressources en eau.
Photo: Slimene.S.A
Photo: Archives
LUTTE CONTRE
LA VIOLENCE
À L’ÉGARD
DES FEMMES
selon la commissaire Messaoudène
.985 femmes ont été victimes de
violence durant les neuf premiers
mois de l’année 2014. 5.163 ont
subi des violences corporelles,
1.508 des maltraitances et 205
furent abusées sexuellement. 27
cas d’homicide volontaire et 3 cas
d’inceste ont été enregistrés. Tels
sont les chiffres avancés par
Kheïra
Messaoudène, commissaire chargée de la
protection des enfants à la direction générale de
la police judiciaire. Elle s’exprimait, hier, lors
d’une rencontre sur la lutte contre la violence à
l’égard des femmes au forum de la Sûreté
nationale, à l’Ecole de police Ali-Tounsi. Parmi
ces victimes, «3.847 sont mariées, 1.875 sont
célibataires et 751 divorcées», a-t-elle précisé.
1.221 femmes violentées sont âgées de 26 à 35
ans, 1.543 de 19 à 25 ans, 1.488 de 35 à 45 ans.
1.267 n’ont pas de niveau d’instruction, 1.909
ont un niveau moyen, 1.554 ont un niveau
secondaire, 603 n’ont pas fini le cycle primaire.
Plus de 4.630 femmes victimes de violence sont
sans profession, 1.510 sont fonctionnaires et
307 sont universitaires. 3.312 cas ont subi des
violences au sein du domicile conjugal ou
familial et 1.960 dans la rue.
Les chiffres avancés font également ressortir
le nombre de 7.268 auteurs impliqués dans ces
6
violences. 3.362 sont étrangers à la victime,
1.701 sont des conjoints (époux ou fiancés).
1.001 en sont les proches (père, frère, cousin).
3.533 des auteurs sont mariés, 2.272 sont célibataires et 236 divorcés. La jalousie et l’absence d’entente en sont les principales causes. La
wilaya d’Alger reste en tête de liste en termes de
violence à l’égard des femmes avec 1.135 cas
contre 495 à Oran et 382 à Constantine.
SOUFFRANCE EN SILENCE
«Les chiffres ne reflètent pas la réalité de la
situation car bon nombre de femmes souffrent
en silence», a précisé Mme Messaoudène.
«Même si son niveau d’instruction est élevé, la
femme algérienne reste conservatrice et ne va
jamais jusqu’au bout de sa plainte même si elle
est munie d’un certificat de médecine légale», a
déploré la responsable.
La violence à l’égard des femmes étant en
constante évolution ces dernières années,
Mme Kheira Messaoudène a souligné qu’«il est
important de parler de la violence car c’est un
pas important pour briser les tabous». «La
Sûreté nationale a mis en place les mécanismes
nécessaires permettant d’assurer une protection
aux femmes et aux enfants victimes de violence», a-t-elle affirmé.
Mme Malika Moussaoui, directrice chargée de
la femme au ministère de la Solidarité nationa-
le, a évoqué la stratégie nationale de lutte contre
la violence à l’égard des femmes. Celle-ci
implique tous les secteurs, notamment le mouvement associatif. «Le code pénal a été modifié
en 2005 et une loi relative contre le harcèlement
a été adoptée», a-t-elle indiqué.
«Le code pénal sera remanié très prochainement avec l’introduction de nouvelles sanctions
telles que les violences économiques en milieu
familial et sur les lieux publics», a-t-elle précisé. «Une commission nationale composée d’experts et de spécialistes existe depuis 2013. Elle
a organisé plusieurs rencontres avec le mouvement associatif pour apporter de nouvelles
modifications au plan de travail lancé par le
ministère quant à la prise en charge des femmes
violentées, à la sensibilisation et à la prévention», a-t-elle affirmé .
Le secteur a mis en place des centres spécialisés pour l’accueil des femmes en détresse en
vue d’une réintégration familiale et d’une
insertion professionnelle. «Ces femmes sont
prises en charge sur les plans médical et psychologique et bénéficient d’un suivi», a expliqué l’intervenante. Cette dernière a rappelé que
les formateurs qui encadrent les centres spécialisés ont bénéficié d’une formation de cinq mois
avec l’appui de l’ONU.
IL LEUR PROMETTAIT LE MARIAGE
Arrestation d’un homme ayant escroqué
11 femmes
disparaissait. Le président de la chambre criminelle
n homme de 56 ans et résidant à Alger ayant
a précisé, d’autre part, que l’individu, ayant des
U
escroqué onze femmes à qui il soutirait des
antécédents dans des affaires similaires, prenait une
sommes d’argent pour l’achat d’un appartement
après une promesse de mariage a été arrêté, ont
annoncé, hier, les services de la sûreté de la wilaya
d’Alger. Selon le président de la chambre criminelle
de la police judiciaire relevant des services de la
sûreté de la wilaya d’Alger, cet individu cherchait
ses victimes parmi les femmes célibataires de plus
de quarante ans en leur faisant croire qu’il était
neurochirurgien et travaillait dans des cliniques
privées en France et en Algérie et désirait épouser
une femme mûre. Il prétendait, par la suite, être
souscripteur d’un logement AADL et demandait à
ces femmes de l’aider à payer le montant requis.
Après acquisition de l’argent, l’individu
fausse identité. Marié et père de trois enfants, il fait
l’objet de mandats d’arrêt. Par ailleurs, deux
personnes (50 et 60 ans), qui travaillaient dans une
entreprise administrative publique du bâtiment, ont
été arrêtées, la semaine écoulée, pour détournement
de plus de 26 millions de dinars. Selon l’enquêteur
de la brigade économique et financière, les faits
remontent à plus de dix ans mais le détournement
n’a été découvert que récemment après une plainte
formulée par l’entreprise. Après investigations, les
accusés se sont avérés deux anciens employés au
sein de l’entreprise qui ont ouvert un compte illicite
pour en tirer bénéfice.
NAÂMA
Le corps d’un enfant emporté par les crues repêché
e corps sans vie d’un enfant, emporté par les
Lrepêché
crues de l’oued El-Ksar, à Aïn Sefra, a été
par les services de la Protection civile
de la wilaya de Naâma, ont indiqué, hier, ces
services. Le corps de l’enfant, âgé de 11 ans et
habitant à proximité de ce cours d’eau au
quartier d’El-ksar, à Aïn Sefra, a été repêché
après trois heures de recherches menées par les
services de la PC, suite à l’alerte donnée sur sa
disparition, a expliqué le chargé de l’information à la direction de la PC. Le lieutenant
Bachir Legrâa a fait savoir, par ailleurs, que
159 interventions ont été effectuées ces dernières 72 heures par les éléments de la PC suite
aux intempéries qu’a connues la région et
ayant entrainé la crue de plusieurs oueds,
notamment dans les communes de Djeniène
Bourezgue et Moghrar, au sud de la wilaya.
Ces interventions ont porté sur la traction de
cinq véhicules embourbés dans les lits d’oued,
notamment celui de Founassa, sur le chemin de
wilaya reliant les communes de Djeniène
Bourezgue et Aïn Sefra, et Oued Lekbira, dans
la commune de Moghrar, ainsi que le sauvetage de neuf personnes emportées par les crues et
75 opérations d’évacuation sanitaire, a-t-il précisé
n Rym Harhoura
FOUKA (TIPASA)
Deux femmes
libérées des
mains de leurs
ravisseurs
eux femmes ont été libérées
D
dernièrement des mains de
leurs quatre ravisseurs, par des
éléments de la sûreté de daïra
de Fouka (Tipasa), a annoncé,
hier, la direction de la sûreté de
wilaya. Les éléments de la sûreté de daïra de Fouka ont réussi à
libérer les deux jeunes femmes
(19 et 32 ans), victimes de viol
et de vol, dans la nuit du 17 au
18 novembre courant, après
avoir arrêté leurs quatre ravisseurs, âgés entre 23 et 30 ans, a
ajouté la source. Cette libération
a été possible grâce à un appel
de détresse effectué par l’une
des victimes, informant qu’elle
avait fait l’objet, elle et son
amie, d’une agression et de vol
par des inconnus, dans la ville
de Fouka. Retrouvées dans un
«état déplorable», les deux victimes ont été transportées à
l’hôpital, tandis que leurs agresseurs ont été arrêtés et présentés
devant le procureur de la
République qui a ordonné leur
mise en détention préventive
pour viol suivi de vol et de
coups.
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ALGÉRIEACTUALITÉS
7
LE RÉSEAU A ÉTÉ DÉMANTELÉ PAR LA GENDARMERIE
Des véhicules de l’Ansej détournés vers des pays subsahariens
DES VÉHICULES ET DES ENGINS acquis dans le
cadre de l’Ansej, un dispositif de soutien à l’emploi
des jeunes, ont été détournés par un réseau de
malfaiteurs pour être vendus dans des pays
subsahariens. C’est ce qu’a révélé une enquête
diligentée par la Gendarmerie nationale suite à
une information qui lui est parvenue.
u total, 163 véhicules, engins, camions et bus,
acquis dans le cadre de l’Ansej ont été volés dans
la wilaya de Guelma, dont 16 ont récupérés dans
les wilayas de Biskra, Ouargla, Ghardaïa, El Oued
et Tébessa. Cette affaire a été dévoilée par le
commandant du groupement territorial de la
Gendarmerie nationale de la wilaya de Guelma, le
colonel Gana Benouda, lors d’un point de presse
animé samedi soir. Le réseau, composé de 11 individus, ciblait
les jeunes bénéficiaires du dispositif Ansej. «On leur proposait
la location de leurs véhicules, camions, bus, camions frigorifiques, engins de travaux publics, à des entreprises pétrolières
situées dans les wilayas du Sud sur la base de contrats de location d’une durée de 6 mois pour un montant alléchant de 10 à
15 millions de centimes par mois mais avec des documents falsifiés», a expliqué le colonel Gana. L’enquête a permis, en pre-
A
Photo : Archives
De notre envoyée spéciale à Guelma : Neïla B.
mier lieu, de localiser le parking d’une station-service dans la
wilaya de Biskra, au Sud-Est du pays, où atterrissaient les véhicules volés. «Les membres du réseau acheminaient les véhicules détournés de la wilaya de Guelma vers celle de Biskra,
avant d’être récupérés par d’autres membres qui les acheminaient vers les wilayas de l’extrême sud à travers l’axe BiskraTouggourt à Ouargla, Ménéa, à Ghardaïa, vers In Guezzam», a
précisé le chef de la GN de Guelma. Parallèlement, deux bus de
transport ont été saisis par les éléments des groupements des
gardes-frontières d’In-Guezzam, dans la wilaya de
Tamanrasset. Ils devaient être acheminés vers le Mali. Le
réseau recourait aux services de deux femmes notaires de la
wilaya de Guelma pour établir des contrats de location à raison
de 60.000 DA le contrat. L’auteur principal a été interpellé
dans la wilaya de Laghouat en possession d’une fausse carte
nationale. «Il circulait avec une carte qui portait sa photo, son
prénom mais avec un faux nom. C’est un ex-entrepreneur qui
activait avec deux complices. Ils géraient des commerces à
Mostaganem, Oran et Touggourt», a ajouté l’officier supérieur.
Les deux acolytes ont été interpellés à Touggourt, dans la
wilaya d’Ouargla. Dans cette affaire, les gendarmes ont récupéré deux camions de transport de marchandises. Poursuivant
leurs investigations, les enquêteurs se sont déplacés dans la
wilaya d’El Oued où ils ont retrouvé un camion qui servait au
transport de produits cosmétiques vers Alger.
L’enquête s’est étendue jusqu’à la wilaya de Tébessa, à l’extrême est du pays. Au total 16 engins, entre véhicules légers et
camions, ont été récupérés. «On a réussi à localiser des voitures
détournées par le réseau. Les enquêteurs vont les récupérer
dans la wilaya d’Alger. L’enquête est toujours en cours. On est
à la recherche des véhicules dont 4X4. Le nombre des victimes
a dépassé les 67. Elles sont originaires de Guelma, Souk-Ahras,
El Tarf, Annaba, Constantine, Bouira et Sétif. Les 11 membres
du réseau et les deux notaires ont été présentés devant le tribunal. Le juge d’instruction a ordonné le placement des deux exentrepreneurs sous mandat de dépôt et les autres sous contrôle
judiciaire, dans l’attente d’un complément d’enquête. Les
membres ont été poursuivis pour association de malfaiteurs,
trafic de véhicules, faux et usage de faux.»
n N. B.
REGROUPEMENT DES SUBSAHARIENS
«Afis», pour identifier les vrais réfugiés
services de la Gendarmerie nationale
ont procédé à l’identification des réfuLgiéses(GN)subsahariens,
installés en Algérie, par le
biais du système Afis, système d’identification
automatique des empreintes digitales. Cette
mesure permet de déterminer le statut, la nationalité de chaque migrant africain et sa situation afin d’assurer une meilleure prise en charge. «Le contrôle des migrants installés en
Algérie permettra de débusquer les faux réfugiés, c’est-à-dire les migrants africains venus
d’autres pays subsahariens stables ou des
migrants impliqués dans des délits ou crimes
circulant avec de faux documents», a expliqué
le commandant du groupement territorial de la
GN de la wilaya de Guelma, le colonel Gana Benouda. «On a procédé
à l’établissement d’un fichier sur tous les migrants résidant sur le territoire de la wilaya, par nationalité, sexe et âge. Cette mesure s’inscrit
dans le cadre des directives du Premier ministre pour la prise en charge
TLEMCEN
28
Subsahariens
secourus
au large
de Ghazaouet
Vingt-huit migrants clandestins subsahariens, dont cinq
femmes,
de différentes
nationalités,
notamment
malienne et guinéenne, ont
été secourus samedi dernier
par les gardes-côtes de
Ghazaouet, a indiqué le
chargé de la communication
à la Protection civile de
Tlemcen. Les sans-papiers,
qui avaient quitté les côtes
marocaines à bord d’une
embarcation pneumatique,
ont été repoussés par les
vagues
au
large
de
Ghazaouet. L’embarcation a
été repérée à quelque 30
miles au nord-ouest de la
ville. La Protection civile a
rappelé que l’ensemble des
naufragés a été évacué à
l’hôpital de Ghazaouet. Ces
Subsahariens étaient dans un
état très critique, a souligné
le commandant de la
Protection civile, Saïd Omar.
n Mohamed Medjahdi
des Subsahariens, notamment les Maliens et les
Nigériens», précise-t-il. La GN de la wilaya de
Guelma a recensé plus de 280 familles nigériennes qui seront regroupées très prochainement dans des centres aménagés par la wilaya.
Pour ce faire, les médecins de la Protection civile, en coordination avec la direction de la santé
de la wilaya, ont mené une vaste opération de
contrôle médical auprès de cette population.
«Les enfants et les nouveau-nés ont été tous
vaccinés. Les mamans qui ont accouché en
Algérie ont bénéficié d’un suivi médical», a
souligné l’officier supérieur. Au niveau de la
wilaya, des Nigériens se sont regroupés dans un
camp et ont même ouvert des petits points de
vente d’alimentation générale pour leurs compatriotes. «Ils vivent en
paix. On n’a signalé aucun incident», a tenu à préciser le chef de la GN
de Guelma.
n N. B.
OUVERTURE DE LA 2e SESSION CRIMINELLE
DE LA COUR D’ALGER
Une vingtaine d’affaires
de terrorisme enrôlées
a 2 session criminelle de la cour
Louverte,
d’Alger pour l’année 2014 s’est
hier, pour examiner 165
e
affaires criminelles, dont une
vingtaine liées au terrorisme. Six
affaires d’homicide volontaire
pour certaines et de trafic d’armes
de guerre et de munitions pour
d’autres seront examinées aujourd’hui. Demain, le tribunal examinera l’affaire de K. Redouane,
accusé d’implication dans des
attentats, d’appartenance à un
groupe terroriste armé et de détention d’armes de guerre. Le 8
décembre prochain, le tribunal
examinera le dossier d’un ex-détenu de Guantanamo, B. Ahmed,
accusé d’appartenance à un groupe terroriste activant à l’étranger.
Le 9 décembre, il sera question de
l’affaire de Z. Faouzi, poursuivi
pour appartenance à un groupe terroriste accusé d’atteinte à la sécurité et à l’intégrité de l’Etat,
d’agressions et de vol à main
armée. Parmi les affaires enrôlées
le 22 décembre, figure celle de 41
terroristes présumés, à leur tête
Droukdel Abdelmalek et l’émir de
la katiba Jound El Khilafa, Khaled
Abou Souleimane, de son vrai
nom Gouri Abdelmalek, accusé
d’allégeance à l’organisation autoproclamée Etat islamique (Daech).
Le 29 décembre, le tribunal examinera l’affaire de K. Hocine
accusé ainsi que 6 terroristes présumés d’appartenance à un groupe
terroriste ayant semé la terreur
durant les années 90.
Le tribunal criminel examinera
le 30 décembre une affaire impliquant Mokhtar Belmokhtar et un
autre mis en cause pour appartenance à un groupe terroriste activant à l’étranger et dans le pays. Il
aura également à se prononcer sur
l’affaire liée aux complices (11
accusés) du terroriste (abattu)
Ghedir Mohamed, dit Abdelhamid
Abou Zeid, qui dirigeait le groupe
terroriste activant dans le Sahara
algérien et les pays du Sahel, pour
appartenance à un «groupe terroriste international» spécialisé dans
l’enlèvement de touristes étrangers dans le Sahara algérien. Le
tribunal criminel avait prononcé
en 2012 des peines allant de 10 ans
de prison à la perpétuité, à l’encontre de 12 accusés dont
Abdelhamid Abou Zeid, abattu en
2013 après les événements du
complexe gazier de Tiguentourine.
Le 4 janvier 2015, le tribunal examinera l’affaire des 22 terroristes
dont une femme, poursuivis pour
appartenance à un groupe terroriste, constitution d’une association
de malfaiteurs, vol qualifié et faux
et usage de faux.
Quant aux affaires liées à la
sécurité de l’Etat, le tribunal criminel examinera le 5 janvier 2015,
l’affaire de K. Rabah, poursuivi
pour «actes à même de porter
atteinte à la défense nationale».
Les 23 et 31 décembre, le tribunal
traitera deux affaires liées au terrorisme, notamment «constitution
d’un groupe terroriste dans l’objectif d’attenter à la sécurité de
l’Etat».
SOUTIEN
AU TERRORISME
Neutralisation
de 12 réseaux
à l’est du pays
réseaux de soutien aux groupes terro12
ristes activant à l’est du pays ont été
neutralisés par les éléments de la
Gendarmerie nationale durant les dix premiers mois de l’année en cours. Ces opérations, qui ont touché essentiellement les
wilayas de Batna, Jijel, Tébessa, Skikda et
Khenchela, ont abouti à l’arrestation de 36
individus, âgés de 28 à 50 ans, impliqués
dans le soutien aux terroristes, notamment
en les approvisionnant en denrées alimentaires et en les transportant. «Une moyenne d’un réseau de soutien est neutralisé
chaque mois à l’est du pays», a indiqué un
cadre du 5e commandement régional de la
GN de Constantine. Les révélations des
membres de ces réseaux ont permis la
localisation de caches et de casemates des
terroristes, leur nombre, leur terrain d’évolution et surtout leurs plans criminels.
Parallèlement à ces opérations de démantèlement de réseaux de soutien, les services de sécurité ont renforcé leurs dispositifs de contrôle. Ce qui a permis de resserrer l’étau sur les groupes terroristes
dans l’est du pays constituant leur basearrière. Plusieurs barrages fixes de l’ANP,
de la gendarmerie et de la police ont été
installés au niveau des axes routiers
importants alors que des opérations de
ratissage dans les montagnes sont menées
quasiment tous les jours.
Le commandant de la Gendarmerie
nationale, le général-major Ahmed
Bousteila, a exhorté ses troupes à redoubler d’efforts et de vigilance dans la lutte
contre toutes les formes de crime organisé,
notamment le terrorisme. Le patron des
gendarmes a affirmé, lors de la dernière
réunion avec son état-major à l’est du
pays, que «la lutte contre le terrorisme est
l’une des priorités du corps de la GN, sous
la coupe de l’état- major de l’ANP». Le
général-major a mis l’accent sur le renforcement du travail de renseignement et la
neutralisation des bases-arrières des
groupes terroristes notamment au niveau
des villes frontalières. Pour ce faire, un
plan d’action a été mis en place par le 5e
commandement régional de la GN à
Constantine, qui a ciblé les cellules dormantes activant au centre-ville afin
d’échapper au contrôle.
n N. B.
8
ALGÉRIEACTUALITÉS
er
www.horizons-dz.com
«CONSTANTINE, CAPITALE DE LA CULTURE ARABE»
EMPLOI
Signature d’une
convention
entre l’Angem
et la FAHM
RÉHABILITATION DE LA RUE ABANE-RAMDANE
SITUÉE EN PLEIN CŒUR DU CENTRE-VILLE, cette rue commerçante
connaît actuellement une opération de ravalement des façades de
ses immeubles et commerces. C’est une entreprise algérienne, BET
Structure Concept, qui est chargée de relooker la rue.
e centre-ville de Constantine est en
chantier pour accueillir la manifestation
«Constantine, capitale de la culture
arabe» dans de bonnes conditions. Les
autorités ont accordé une priorité aux
artères principales de la ville, là où se
concentrent actuellement des dizaines
d’entreprises spécialisées dans la
réhabilitation des façades. Certaines arrivent tant
bien que mal à respecter le cahier des charges,
tandis que d’autres se sont vu retirer les marchés,
principalement pour non-respect des délais. C’est
notamment le cas d’une entreprise italienne mise
en demeure il y a quelques jours par la Direction de
l’urbanisme pour son retard dans la réhabilitation
de 54 immeubles du boulevard Belouizdad.
Du côté de la rue Abane- Ramdane, le chantier
avance plutôt bien. Située en plein cœur du centreville, cette rue commerçante connaît actuellement
une opération de ravalement des façades de ses
immeubles et commerces. C’est une entreprise
algérienne, BET Structure Concept, qui est chargée
de relooker la rue. 57 immeubles de la rue AbaneRamdane et de la rue Bouderbala, en plus d’une
centaine de commerces seront restaurés. Un
chantier gigantesque pour cette entreprise
spécialisée qui a déjà réalisé un projet similaire à
Alger, à la rue Larbi-Ben-M’hidi. Le gérant de la
société, Attef Ynineb, nous a expliqué qu’«à la fin
L
ne convention a été signée,
U
hier, à Alger entre l’Agence
nationale de gestion du micro-
Photo : Horizons
Le chantier
avance bien
de l’opération, les bâtiments réhabilités vont
retrouver un cachet presque identique à celui de la
période coloniale, que ce soit pour les façades ou
pour les toitures». «Nous traitons au cas par cas.
Ce n’est pas une mince affaire. Pour les toitures,
nous avons deux types, en tuile ou les terrasses.
Après un diagnostic de la situation, nous
déciderons si la tuile doit être changée
complètement ou pas, nous devons nous assurer si
elle est étanche», nous a-t-il expliqué. Depuis
l’indépendance, les travaux de réhabilitation de ces
immeubles ont été rares. Cela complique
davantage l’opération. Pour les travaux de
ravalement des façades des immeubles, la
démarche est complexe et demande du temps pour
conserver l’intégrité des murs.
Avant d’arriver à la touche finale, la peinture de
toute la façade, l’entreprise doit faire l’extraction
des vieux enduits, colmater les fissures, conforter
les balcons, puis retirer tous les éléments
dissonants comme les paraboles, les pancartes ou
les panneaux composites (alucobond) des
magasins. «Nous sommes en train d’installer des
paraboles collectives sur les terrasses avec des
multi-commutateurs (switchs) de 32 sorties. Et les
habitants sont plutôt contents du résultat. Quant
aux climatiseurs, nous essayons de les dissimuler
derrière les enseignes des commerces. Nous allons
aussi respecter les matériaux nobles. Pour les
enduits par exemple, nous travaillerons avec de la
chaux et non du ciment. Même chose pour les
peintures, où on compte y injecter de la résine
spécifique avec des couleurs pastelles comme
décidé par le wali. Pour les commerces, nous avons
prévu de retirer les vieilles vitrines pour les
remplacer par des verres sécurité et des rideaux
perforés. Pour la sécurité, il faut savoir que des
caméras de surveillance seront installées tout le
long de la rue», nous a précisé Ynineb. A signaler
que c’est l’Etat qui prend en charge toutes les
dépenses. Pour rappel, l’été dernier, lors d’une
réunion du wali, les commerçants avaient refusé de
participer financièrement au projet.
Quant aux arcades en brique qui garnissent les
immeubles, l’entreprise procédera à leur sablage
avant de les asperger de cire naturelle translucide et
non de vernis. Pour les cages d’escalier et
l’intérieur des immeubles, il n’est pas exclu qu’un
avenant soit accordé pour lancer les travaux.
Concernant les trottoirs, globalement dans un bon
état, il est peu probable que la Direction de
l’urbanisme choisisse de les rénover, compte tenu
des délais serrés. Ynineb précisera que «le taux
d’avancement des travaux est de 40%». «Le délai
est fixé pour la fin janvier 2015 et le projet sera,
quoi qu’il arrive, livré avant le début de
l’évènement», a-t-il assuré.
n Kaïs Benachour
crédit (Angem) et la Fédération
algérienne des handicapés
moteurs (FAHM) à l’occasion du
Salon national de la microactivité. La convention, signée
par le directeur général de
l’Angem, Mohamed El Hadi
Aouaidjia, et la présidente de la
FAHM, Atika Maâmeri, tend à
faciliter aux investisseurs
(handicapés moteurs) l’accès au
micro-crédit. Dans ce cadre,
Aouaidjia a déclaré, à l’APS, que
cette convention permettra
l’intégration des personnes
handicapées dans les activités de
l’Angem. La FAHM, qui compte
200 handicapés moteurs à travers
40 associations de wilaya, sera un
«partenaire actif» dans le microcrédit, a-t-il ajouté, précisant
qu’elle prendra en charge
«l’indentification, la sélection et
l’accompagnement des personnes
éligibles au micro-crédit». De son
côté, Mme Maâmeri a précisé que
cette convention permettra à un
nombre important de handicapés
moteurs d’accéder au microcrédit et de créer leurs propres
entreprises d’autant que cette
catégorie «rencontre des
difficultés en ce qui concerne
l’emploi». En vertu de cette
convention, les handicapés
moteurs bénéficieront de
facilitations. La FAHM sera
membre au sein de toutes les
commissions des wilayas
concernées par les dossiers de
demande de financement.
n Horizons
: 01-12-2014 - Anep 158905
PUB
«E.C.D.E.»
S.P.A. au capital social de : 6.241.000.000 DA
N°identification fiscale : 098202010003850
N° Article d’imposition : 02216243506
N°Registre du commerce : 00B0903675
L’Entreprise des ciments et dérivés d'Ech-Cheliff (ECDE) lance un
avis d'appel d'offres national et international restreint pour «acquisition
d'engins : camions routiers à benne, camions citernes , arroseuses,
camions gas-oils».
Les soumissionnaires intéressés par le présent avis d'appel d'offres peuvent retirer le cahier des charges contre le paiement de cinquante mille
(50.000,00 DA) dinars non remboursables et la présentation
d'une attestation habilitant nommément la personne chargée du retrait
auprès du
SECRETARIAT DE LA COMMISSION DES MARCHES
CIMENTERIE DE CHLEF
ZONE INDUSTRIELLE D'OUED - SLY
La soumission doit être présentée sous deux enveloppes (n° 1 et n° 2)
fermées et portant chacune le nom et l'adresse du candidat :
-Une première enveloppe (n° 1) fermée, comprenant l'offre technique
en trois exemplaires et portant la mention «Offre technique».
-Une deuxième enveloppe (n° 2) fermée, comprenant l'offre financière
en trois exemplaires et portant la mention «Offre financière».
Les deux enveloppes doivent être contenues dans une même enveloppe
extérieure anonyme fermée et ne portant que la mention suivante :
Appel d'offres national et international restreint
No 37/AE/DAM/DG/ECDE/14
«Acquisition d'engins camions routiers à benne, camions citernes
arroseuses, camions gas-oils»
- A ne pas ouvrir
Entreprise des Ciments et Dérivés d’Ech Chelliff
Secrétariat de la Commission des marchés
Chlef -Algérie
Tout pli portant une quelconque mention ou indication à part celle indiquée ci-dessus sera rejeté.
Les plis devront être déposés par les soumissionnaires ou leur représentant dûment mandaté auprès du secrétariat de la Commission des
marchés.
La date limite de réception des offres est fixée au 25/12/14 à 12 h 00.
L'ouverture des plis aura lieu le 25/12/14 à 14 h 00.
Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant un
délai de cent quatre-vingt (180) jours à compter de la date de clôture.
n Horizons
: 01-12-2014 - Anep 159762
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme & de la ville
Office de Promotion et de Gestion Immobilière de Boumerdès
Mise en demeure n°01
-Vu le marché N° 166/2011 du 02/06/2011 portant étude et suivi
de 50 logements RHP du programme 600 tranche 2009
Et 127 logements RHP du programme 2060 tranche 2010 à Ouled
Moussa
-Vu l'absence totale des éléments du bureau d'étude sur le projet
de réalisation de 127+50 logements R-H-P à Ouled Moussa.
-Vu les malfaçons constatées par le maitre de l'ouvrage lors des
maintes visites effectuées
-Vu la mauvaise qualité des travaux réalisés par les entreprises.
-Vu le retard dans la levée des réserves du dossier des VRD.
Le bureau d'étude IFRAH KOUIDER, demeurant à : rue
Belheouane M'hamed - Koléa wilaya de Tipaza, Est mis en
demeure :
- de faire un suivi sérieux et rigoureux
-de veiller sur la bonne qualité d'exécution
-Désignation d'un élément permanent sur site.
-Transmettre le dossier d'exécution de VRD en urgence.
Un délai franc de dix (10) jours est accordé au bureau d'étude
pour se conformer à ces instructions à compter de la date de la
première parution dans les quotidiens nationaux et le BOMOP,
faute de quoi, les mesures cœrcitives seront prises à son encontre,
conformément à la réglementation en vigueur.
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SOCIÉTÉ
9
JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
UNICEF
MALADIE DU SIÈCLE ? Le sida
l’est-il encore, à l’heure où
Ebola fait des ravages et
inspire autant, sinon plus
d’inquiétude ? Sans être le
seul front de lutte pour les
autorités sanitaires, dans
beaucoup de pays, notamment
d’Afrique, il demeure une
bataille qui mobilise les Etats,
les ONG et les vedettes qui se
servent de leur notoriété pour
lever des fonds. Vivre dans un
monde débarrassé du sida
reste une aspiration
largement partagée.
Appel au
renforcement de la
lutte contre le VIH
chez les enfants
e Fonds des Nations unies pour
Lcommunauté
l’enfance (Unicef) a appelé la
internationale à renforcer
La bataille continue
a fondation Elton John AIDS, pour
ne citer que celle-là, a déjà aidé à
lever plus de 300 millions de dollars
pour financer divers programmes de
lutte contre le Sida dans plus de 50
pays. Les préjugés associés à cette
maladie ont servi longtemps à stigmatiser les porteurs du virus. En
Algérie, durant des années, la pandémie fut
assimilée à une sorte de dégénérescence
morale, dont la progression était l’effet direct
d’une sexualité pervertie ou d’une consommation de drogue. La trajectoire de l’épidémie a
été depuis infléchie presque partout.
Les cas de nouvelles infections et de décès
sont en baisse dans beaucoup de pays. La
Russie et les anciennes républiques soviétiques et certains pays du Maghreb faisant
exception. «Le nombre de nouveaux cas d’infection au VIH a diminué de plus de 50%
entre 2005 et 2013, après que l’accès aux services pour la prévention de la transmission
mère-enfant a été assuré pour des millions de
femmes enceintes séropositives» a indiqué,
récemment, l’Unicef. La communauté internationale s’est même fixée pour objectif de
vaincre la maladie d’ici à 2030. La disponibi-
L
lité des anti-rétroviraux (ARV) est l’une des
raisons de cette amélioration. Le changement
est radical. La distribution de traitements ARV
a limité la transmission du virus et retardé
l’apparition du syndrome. Un malade correctement soigné peut, désormais, mener une vie
normale. En Algérie, les campagnes de prévention sont régulières.
La lutte contre le virus s’appuie sur la distribution d’ARV, les campagnes de circoncisions et la disponibilité des préservatifs.
L’Algérie est pressentie pour abriter un centre
africain de lutte contre le Sida. La question
sera tranchée fin 2014. Les efforts en termes
de détection et de prise en charge des malades
sont remarquables. Le système de gratuité des
soins a beaucoup aidé notre pays dans cette
maîtrise de la maladie qui n’a pas pris de proportions alarmantes. Un plan de lutte contre le
Sida sera, d’ailleurs, lancé à partir d’Oran.
Le programme comporte des actions de
sensibilisation et d’information des femmes,
notamment sur les risques de transmission de
la maladie. Un dépistage biologique gratuit
est proposé. Le programme de ce plan sera
présenté lors d’une rencontre nationale prévue
aujourd’hui et demain. Les responsables des
établissements publics de santé de proximité
doivent fournir le matériel d’analyses du virus
du Sida pour assurer le succès du plan. Dans
le cadre des actions de sensibilisation, 80
sages-femmes activant dans les unités de protection infantile et maternelle des EPSP et des
établissements hospitaliers de gynécologie
obstétrique ont été mobilisées. Le plan sera
généralisé à toutes les wilayas du pays où le
Sida fait partie des fléaux prioritaires à endiguer.
n H. Rachid
40 millions de morts
Depuis 1981, quelque 78 millions de personnes ont été infectées par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), qui cause le
Sida. Près de 40 millions de personnes sont
mortes des suites du Sida. En 2013, on comptait environ 35 millions de personnes séropositives dans le monde, 71% d’entre elles
vivant en Afrique sud-saharienne. L’Afrique
du Sud est le pays le plus touché du monde
avec autour de 6 millions de séropositifs. 700
décès par jour dus au Sida ou à une maladie
liée au virus y sont enregistrés.
La jeunesse au cœur de l’action
l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le
A
Sida, célébrée le 1 décembre de chaque année, l’association AIDS
Algérie, avec l’appui de l’Onusida et l’UNFPA, lance une campagne de
er
sensibilisation sous le slogan «Génération sans Sida, les jeunes au cœur de
l’action». Durant une dizaine de jours (à partir d’aujourd’hui et ce, jusqu’
au 10 décembre), l’association mènera de nombreuses actions de sensibilisation dans plusieurs wilayas (Alger, Oran, Saida, Sidi Bel Abbes, M’Sila,
Constantine).
Au programme des conférences et des débats, des ateliers de formation
pour les jeunes, l’installation de stands dans les lieux publics, l’animation
de journées dans les écoles, les lycées, les universités, les résidences universitaires, les centres de formation professionnelle et les maisons de
jeunes. Cette campagne, inscrite dans le cadre du plan d’action 2014 et de
l’ACT2015, constitue une opportunité pour «garantir la voix des jeunes
dans l’agenda de développement de l’après 2015 sur leurs besoins liés à la
santé sexuelle reproductive et le VIH/Sida», souligne un communiqué de
l’association Onusida. En Algérie, 8.930 personnes vivent avec le VIH
depuis la découverte du premier cas de Sida. 700 nouvelles infections sont
enregistrées chaque année. Bien que le pays reste à faible prévalence
(0.1%), ces chiffres ne représentent pas la réalité de l’infection.
L’Onusida estime qu’entre 15.000 et 24.000 personnes vivent avec le VIH
en Algérie, le transmettent et ne le savent pas. Le manque d’accès à l’information, les contraintes liées au dépistage, les tabous, les pressions sociales
et culturelles, la stigmatisation, la discrimination et l’image de la maladie
souvent collée aux relations sexuelles illégitimes, sont les principales causes
qui freinent l’atteinte de l’objectif zéro nouvelle infection, zéro décès et zéro
discrimination». n S. H.
LE SUJET EN DÉBAT AU FORUM D’EL MOUDJAHID
Les jeunes touchés de plein fouet
nvités hier du forum d’El Moudjahid,
IAhcène
D Zohra Zemit de l’hôpital d’El Kettar, et
Boufnissa, président de l’association
r
nationale de prévention et de lutte contre le sida
Solidarité Aids, ont plaidé lors d’une conférence-débat organisée à l’occasion de la journée
mondiale de la lutte contre le VIH/sida pour la
promotion du dépistage précoce. Ils ont également appelé à l’élaboration d’une politique planifiée de prévention. Depuis la déclaration du
premier cas de sida en Algérie en 1985, le
nombre de personnes atteintes enregistré au 30
septembre dernier est de 1.541 et 7.894 séropositifs. Ces chiffres ont été communiqués par
Dr Zemit. «25 cas ont été contaminés ces trois
derniers mois», relève-t-elle. Le dépistage systématique n’existe pas en Algérie. Raison pour
laquelle de nombreuses personnes ne savent pas
qu’elles sont séropositives et contaminent
d’autres par ignorance», explique le médecin.
Pour le président de Solidarité Aids, Ahcène
Boufnissa, la troisième décennie depuis l’apparition du sida «nous a plongés dans une fausse
assurance». La maladie touche de plus en plus
les jeunes avec l’impact grandissant d’internet et
la banalisation de la sexualité», dit-il, ajoutant
qu’«avant 2000, les 45 ans et plus étaient les
plus concernés. En 2005, on a constaté que
c’étaient les moins de 35 ans. Maintenant, ce
sont beaucoup plus les jeunes qui sont touchés
par le virus». Selon lui, l’erreur a été commise
dans les années 1980 du fait d’avoir «médicalisé le problème» alors qu’il relèverait davantage
de la prévention. Le sida ne concerne pas uniquement le médecin. «Le sociologue, le psychologue, l’éducateur, la société civile et le mouvement associatif sont interpellés», soutient
Boufnissa. Et de poursuivre : «Le maillon faible
de la lutte contre le sida c’est la prévention, qui
nécessite des moyens et un travail continu et non
occasionnel.» Il a été souligné, selon Dr Zemit,
que les régions les plus touchés par le VIH/sida
sont Alger pour la région Centre, Tiaret pour
l’Ouest, Constantine pour l’Est et Tamanrasset
pour le Sud. Si pour la praticienne, la maladie
reste toujours un «tabou», Boufnissa, quant à
lui, voit qu’elle est un «déni», c’est plutôt de
l’hypocrisie sociale, dira-t-il, parce que la majorité des séropositifs savent les risques de la
maladie et les modes de contamination. «Le test
prénuptial obligatoire, qui concerne le sida, la
syphilis et l’hépatite portera bientôt sur le paludisme», indique Dr Zemit. En 2015, le dépistage
chez la femme enceinte deviendra obligatoire,
annonce-t-elle. Les enfants hospitalisés à l’EHS
d’El Kettar et porteurs du virus sont au nombre
de 260. Ils ont été contaminés par leur mère.
Par ailleurs, les intervenants ont mis en garde
contre la marginalisation qui, parfois, pousse la
personne malade à la vengeance ou au suicide. Il
ne faut pas stigmatiser le patient. «Comme
toutes les maladies chroniques, le sida réclame
une chaîne de prise en charge où toutes les parties
concernées
s’impliquent»,
estime
Boufnissa. Beaucoup ont accepté leur sérologie,
certains se marient entre eux et ont des enfants
séronégatifs. D’autres sont porteurs de projets et
continuent leur vie normalement.
n Dj. Chaouch
ses efforts pour la lutte contre le virus
VIH/sida chez les enfants, et faciliter
l’accès au traitement pour «sauver et
améliorer leur vie», selon un rapport
publié vendredi dernier par l’agence
onusienne.
«Près de 1,1 million d’infections au VIH
chez les enfants de moins de 15 ans ont
été évités», a indiqué le rapport,
soulignant que «la disparité dans l’accès
au traitement risque d’entraver les
progrès vers la réalisation de l’objectif
mondial de réduire de 90% les nouvelles
infections chez les enfants». «Le nombre
de nouveaux cas d’infections au VIH a
diminué de plus de 50% entre 2005 et
2013, après que l’accès aux services
pour la prévention de la transmission
mère-enfant a été assuré pour des
millions de femmes enceintes
séropositives», a affirmé l’Unicef dans le
rapport. «Si nous avons pu éviter 1,1
million de nouvelles infections du VIH
chez les enfants, nous pouvons protéger
tous les enfants contre le VIH, à
condition que nous réussissons à
atteindre tous les enfants», a déclaré le
directeur général de l’Unicef, Anthony
Lake, dans un communiqué. «Nous
devons combler l’écart et investir
davantage pour atteindre chaque mère,
chaque nouveau-né, chaque enfant et
chaque adolescent avec des programmes
de prévention et de traitement du VIH
qui peuvent sauver et améliorer leur
vie», a-t-il ajouté. L’agence onusienne a
souligné que l’objectif mondial de
réduction de nouvelles infections au VIH
chez les enfants, de 90% entre 2009 et
2015, est encore hors de portée. En
2013, seulement 67% des femmes
enceintes, vivant avec le VIH, dans les
pays à faible revenu et à revenu
intermédiaire, ont reçu les médicaments
antirétroviraux les plus efficaces pour la
prévention de la transmission mère
enfant. L’Unicef a souligné que les
tendances de la mortalité due au sida,
pour les adolescents, sont également une
préoccupation majeure. Alors que tous
les autres groupes d’âge ont connu une
baisse de près de 40% des décès liés au
sida, entre 2005 et 2013, les adolescents
âgés de 10 à 19 ans sont le seul groupe
d’âge où les décès liés au sida ne
diminuent pas.
Seize cas recensés
à Aïn Defla depuis
1994
eize cas atteints du sida ont été
S
recensés sur le territoire de la wilaya
d’Aïn Defla depuis l’année 1994, a-t-on
appris, hier, auprès de la Direction de la
santé et de la population. Parmi les
personnes atteintes par le virus du sida,
quatre en sont décédées, a indiqué la
même source, signalant que la
prévention constitue le meilleur moyen
pour faire face à cette maladie,
particulièrement en milieu juvénile. Un
programme de sensibilisation sur les
risques liés à cette maladie a été établi à
l’occasion de la célébration de la
Journée mondiale de lutte contre le sida,
placée cette année sous le slogan
«génération sans sida», a précisé la
même source. Dans ce cadre, des portes
ouvertes se tiendront au niveau des
hôpitaux, polycliniques et centres de
santé sur les dangers de cette maladie et
les moyens de s’en prémunir.
Des campagnes de don de sang seront
également organisées dans certaines
structures de santé, a-t-on signalé de
même source.
www.horizons-dz.com
RÉGIONS
11
t
1 Adrar - 2 Chlef - 3 Laghouat - 4 Oum El-Bouaghi - 5 Batna - 6 Béjaïa - 7 Biskra - 8 Béchar - 9 Blida - 10 Bouira - 11 Tamanrasset - 12 Tébessa - 13 Tlemcen - 14 Tiaret - 15 Tizi-Ouzou - 16 Alger - 17 Djelfa - 18 Jijel - 19 Sétif
- 20 Saïda - 21 Skikda - 22 Sidi Bel-Abbès - 23 Annaba - 24 Guelma - 25 Constantine - 26 Médéa - 27 Mostaganem - 28 M’sila - 29 Mascara - 30 Ouargla - 31 Oran - 32 El-Bayadh - 33 Illizi - 34 B. B. Arréridj - 35 Boumerdès
-36 El-Tarf 37 Tindouf - 38 Tissemsilt - 39 El-Oued - 40 Khenchela - 41 Souk-Ahras - 42 Tipasa - 43 Mila - 44 Aïn Defla - 45 Naâma - 46 Aïn-Témouchent- 47 Ghardaïa - 48 Relizane.
SOUK AHRAS
TIZI OUZOU
es projets liés à
Ltransformation
l’industrie de
,,
t
D
établissement qu'il a félicité quelques versitaire et ne disposant pas d'encadresemaines auparavant pour les efforts et ment de rang magistral pour encadrer les
surtout sa rigueur dans la gestion». étudiants dans leur spécialité. Chose que
Interrogé à son tour, Mustapha Gaceb, le les résidents contestent.
«Nous sommes rattachés au CHU
DSP, qui est décrié pour ses décisions,
s'en défend : «C'est une opération nor- mais nous exerçons dans cette structure
male menée par le ministère de tutelle comme étant une plateforme de formation depuis maintenant 10 années», nous
qui est au courant de tout cela».
Voulant savoir si ces changements dira un étudiant. Et d'ajouter non sans
étaient le fruit de ses propositions, Gaceb égratigner ce doyen : «comment a-t-il
a réitéré que «c'est une décision de la ouvert alors un poste de résidanat en
tutelle et que les choses se déroulent nor- ophtalmologie pour une proche à lui
malement». Outre ces nominations, le alors qu'il n'existe aucun rang magistral
secteur est aussi secoué par le bras de fer au sein de ce service pour l'encadrer ?».
que mènent actuellement le directeur du Pour ce faire, Dr Aït Ali s'en défend en
CHU Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou et criant à la manipulation des résidents
le doyen de la faculté de médecine. Ces tout en avouant qu'il s'agit de sa fille
derniers ne manquent pas de se tirer des- dont la formation a été parrainée par une
structure hospitalière de
sus quant à l'ouverture de
la capitale.
chair en résidanat notamLe bras de fer s'est
ment en psychiatrie et
poursuivi avec la derpédo-psychiatrie. Ainsi
CONTESTATIONS
nière sortie des étupour le doyen de la faculté DESCES
TRAVAILLEURS INITIÉES
diants en chirurgie dende médecine, «on ne peut
PAR LA COORDINATION
taire où là encore les
ouvrir des postes de résiSYNDICALE UGTA
danat en psychiatrie pour DE LA SANTÉ DE TIZI OUZOU deux antagonistes se
un CHU qui ne dispose ONT POUR SEULS OBJECTIFS tirent à boulets rouges
DE VOIR LES NOUVELLES
quant à la gestion de
que de 8 lits», et qu'il ne
pourra le faire au profit de NOMINATIONS REMISÉES AU leur formation pédagoPLACARD DE LA DSP.
gique et de pratique en
l'EHS de Oued Aïssi, ce
se renvoyant la balle.
dernier n’étant pas une
n Rachid Hammoutène
structure hospitalo-uni-
,,
e nombreuses structures
hospitalières vivent au
rythme de la contestation.
Une contestation née des
derniers mouvements opérés au niveau de leurs
directions respectives. En
effet, au niveau des EHS
de psychiatrie Fernane-Hanafi de Oued
Aïssi, de cardio-chirurgicale et cardiopédiatrique Omar-Yacef (Petit Omar) de
Draâ-Ben-Khedda, des ESPS de Tigzirt,
Aïn El-Hammam et Larbaâ Nath Irathen
et de l'EHS de gynéco-osbtétrique Sbihi
la contestation sourde. Ces contestations
des travailleurs initiées par la coordination syndicale UGTA de la santé de Tizi
Ouzou ont pour seuls objectifs de voir
les nouvelles nominations remisées au
placard de la DSP. D'ailleurs, au niveau
de Draâ-Ben-Khedda, les travailleurs,
tous corps confondus, n'ont pas repris,
hier matin, le travail, revendiquant la
réintégration de Moumeni à son poste de
directeur. Idem pour les travailleurs de
l'EHS de psychiatrie de Oued Aïssi qui
soutiennent leur directeur Abassène.
Interrogé sur ce mouvement de
contestation, le premier responsable de
la coordination syndicale soutient qu'il
«n'est pas normal pour un DSP de relever de ses fonctions un responsable d'un
BOUMERDÈS
Un incendie à l’origine d’importants dégâts dans une usine
n incendie s’est déclaré dans la nuit
de samedi dans une unité privée de
production de polyester à Khemis El
Khechna (Boumerdès), causant des
dégâts matériels importants en son sein,
apprend-on, hier, auprès de la direction
locale de la Protection civile. Le feu
s’est déclaré vers 19 heures, créant une
t
U
panique indescriptible au sein de la
population riveraine de l’usine causant
la perte du hangar de production, d’un
dépôt de matières premières et de quatre
machines, a-t-on ajouté de même source.
La maîtrise des flammes, qui a duré
près de quatre heures, a mobilisé une
dizaine de camions anti- incendies,
deux ambulances et différents équipements relevant des unités d’intervention
de Boumerdès et Khemis El Khechna,
ainsi que de l’unité principale de Dar El
Beïda, a précisé la source, signalant
l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes exactes de cet incendie.
EL-BAYADH
Trois morts et deux blessés dans un accident au sud
d’El-Benoud
appris auprès de la Protection civile de la wilaya d’El-Bayadh.
L’accident s’est produit sur la route reliant les communes d’ElBenoud (El-Bayadh) et Tinerkouk (Adrar), suite au dérapage
d’un véhicule tout-terrain, entraînant la mort, sur le coup, de
trois de ses occupants (âgés entre 20 et 46 ans), et des blessures
graves à deux autres, a-t-on précisé. Les corps des victimes ont
été déposés à la morgue de l’hôpital de la commune de Labiodh
Sidi Cheïkh vers où ont été également évacués les blessés, selon
la même source. Les services de la Gendarmerie nationale ont
ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de
cet accident.
Photo : Horizons
rois personnes sont décédées et deux autres ont été blessées
Tdimanche,
dans un accident de la route survenu dans la nuit de samedi à
à 20 km au sud de la commune d’El-Benoud, a-t-on
t
GROGNE DANS LE
SECTEUR DE LA SANTÉ
dans le secteur de
l’agroalimentaire
se taillent la «part
du lion» des
investissements
validés en 2014 à
Souk Ahras, a
indiqué hier le
directeur de l’industrie et de la promotion des
investissements, Kamel Kafi. Sur 39 projets validés, cette
année, par le Comité d'assistance à la localisation et à la
promotion des investissements et de la régulation du foncier
(Calpiref), 25 relèvent du secteur agroalimentaire, selon ce
responsable qui a précisé que les autres créneaux ont trait aux
services de santé, notamment la réalisation de cliniques
médicales (6 projets validés), au tourisme et loisirs (4) et à
l’agriculture (4). L’ensemble de ces projets, répartis sur une
dizaine de communes de la wilaya de Souk Ahras, à l’instar
de Souk Ahras, Oued Keberit, Bir Bouhouche et
M’daourouch, sont de nature à créer quelque 1.600 emplois
stables, a souligné Kafi. Le fait que la majorité des projets
d’investissement soient directement liés à l’industrie de
transformation dans le secteur agroalimentaire
«s’inscrit en droite ligne des efforts déployés pour
promouvoir l’agriculture et notamment l’arboriculture qui
restent la principale vocation de cette wilaya», a conclu la
même source.
DÉVELOPPEMENT RURAL INTÉGRÉ
Plus de 100 projets de proximité
pour Tamanrasset
ent neuf projets de proximité pour le renouveau rural
C
ont été retenus, dans la cadre du quinquennal 20102014, en faveur du secteur des forêts dans la wilaya de
Tamanrasset, a-t-on appris, hier des responsables locaux du
secteur. Ces projets, dotés d’un financement global de plus
de 660 millions DA, concernent plusieurs volets, dont la
diversification des activités économiques en milieu rural, la
modernisation et la réhabilitation des villages et ksour, la
protection et la revalorisation des ressources naturelles et
du patrimoine matériel et immatériel de la région, en plus
de répondre aux besoins des habitants pour les encourager à
s’établir et à améliorer leur cadre de vie, a indiqué le
Conservateur des forêts, Moundir Ounada. Quelque 13.000
familles, dans différents communes de la wilaya de
Tamanrasset, devront bénéficier de ces projets de proximité
qui généreront quelque 18.500 emplois au profit des
habitants de ces régions rurales. Ces projets portent sur le
forage et l’équipement de puits agricoles et pastoraux, la
réalisation de bassins d’irrigation, la plantation d’arbres
fruitiers, la distribution de kits solaires et la fixation de
dunes, selon le même responsable.
t
Photo : Horizons
LE SECTEUR
DE LA SANTÉ
dans la wilaya
de Tizi Ouzou
est en train de
vivre une
situation
ubuesque.
Les projets liés
à l’agroalimentaire se taillent la
part du lion des investissements
ETU GHARDAÏA
Une trentaine de nouveaux bus
en renfort
e parc de l’Entreprise publique de transport urbain de
Lnouveaux
Ghardaïa (ETUG) vient d’être renforcé par l’acquisition de 28
bus devant couvrir les grands pôles urbains de la
wilaya, a-t-on appris, hier, auprès de la Direction locale des
transports. La mise en service des ces nouveaux bus s’inscrit
dans le cadre du déploiement du service public du secteur des
transports dans les grandes agglomérations urbaines de la wilaya
(Guerrara, Métlili et Berriane), a fait savoir à l’APS le directeur
du secteur, Mohamed Zouatine. Ce déploiement, soutenu par la
création de nouveaux réseaux optimisés et adaptés aux besoins
des usagers, a été conçu en tenant compte des mutations ayant
marqué la création de nouvelles zones d’habitation, de nouveaux établissements de formation et d’éducation, et des nouveaux flux de populations qu’elles ont engendrés, a expliqué
Zouatine. Il vise également la restructuration et le renforcement
des lignes desservies par l’entreprise dans la vallée du M’zab qui
compte quatre communes et la région d’El-Menea, ainsi que la
création de nouveaux réseaux dans les périmètres urbains de
Métlili, Guerrara et Berriane, selon le même responsable.
Le lancement de ces nouveaux réseaux sera accompagné par
le déploiement d’une signalétique et d’un mobilier urbain, tels
les poteaux et abribus qui matérialiseront de manière claire et
visible les différents arrêts et terminus de bus dans les itinéraires
de ces centres urbains, a-t-il ajouté. La mise en service des ces
nouveaux bus vise l’amélioration de la mobilité des habitants au
sein des différents périmètres urbains de la wilaya qui ne cessent
de s’étendre par la création de nouveaux pôles d’activité
économique et des périmètres agricoles, et générera plus
de 300 emplois.
12
MONDE
www.horizons-dz.com
SAHARA OCCIDENTAL
Le Parlement italien saisit l’Union européenne
sahraoui, proclamé le 27 février 1976
L’État
au lendemain du retrait de l’Espagne mais
réoccupé par le Maroc, pourrait être reconnu
par l’Union européenne (UE). Le président du
groupe interparlementaire italien d'amitié avec
le peuple sahraoui, Stefano Vaccari, a affirmé,
samedi dernier, à Alger, que le Parlement italien adressera une lettre au haut représentant
de l'UE pour les Affaires étrangères et politique de sécurité, Federica Mogherini, l'appelant à la nécessité d'un règlement de la question sahraouie «pour préserver la stabilité et la
paix dans la région méditerranéenne». Selon
Vaccarini, la délégation parlementaire italienne, qui se trouve actuellement dans les camps
des réfugiés sahraouis, adressera cette lettre
dès son retour à Rome. Elle appellera, dans
son rapport, à la «nécessité de trouver une
solution à la question sahraouie en vue de
garantir la stabilité et la paix dans la région
méditerranéenne». La cause de la dernière
colonie en Afrique est reconnue par la communauté internationale mais a été marginalisée dans le Vieux continent à cause du soutien
français apporté au Maroc et de la réticence de
l’Espagne à assumer ses responsabilités historiques. Constatant les violations des droits de
l’Homme dans les territoires sahraouis occupés, les députés européens ont récemment
interpellé le président du Conseil marocain des
droits de l’Homme, Driss El Yazami. Parmi les
griefs, la «tragédie sanglante» de Gdeim Izik
en 2010, le décès du militant sahraoui Hassan
al-Ouali sous la torture, l’isolement des prisonniers d’opinion qui n’ont pu être visités, y
compris par des députés européens. Début
octobre, le parlementaire suédois, Johan
Buser, a indiqué qu'il était temps que son pays
reconnaisse l'Etat du Sahara occidental après
avoir reconnu officiellement l'Etat de
Palestine. «La reconnaissance de la Suède de
l'Etat du Sahara occidental sera aussi un message clair aux autres pays de l'UE pour les
amener à faire de même», a-t-il souligné. Jeudi
passé, le vice-président du Parti socialiste de
gauche norvégien, Bard Vegar, a réitéré le soutien ferme de son parti au droit légitime du
peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance. Le parti a appelé le Maroc à respecter ses engagements envers le processus de
règlement pacifique parrainé par les Nations
unies depuis 1991 et à permettre l'organisation
d'un référendum d'autodétermination du
peuple sahraoui et l'acceptation de ses résultats.
n Samira B.
Xi Jinping,
président chinois
«Nous devons défendre avec fermeté
la souveraineté territoriale, les droits
et intérêts maritimes et l'unité nationale de la Chine.»
MOHAMED ABDELAZIZ, PRÉSIDENT DE LA RASD
LE SOUTIEN DE L’ALGÉRIE À LA CAUSE
SAHRAOUIE DEMEURE «FERME ET CONSTANT»
LE PRÉSIDENT SAHRAOUI, Mohamed Abdelaziz, a
réaffirmé, samedi dernier, au camp Chahid El Hafedh, en
territoires libérés, que l’Algérie continue à apporter «un
soutien ferme et inconditionnel à la cause sahraouie
depuis 1975» et ce, conformément aux principes de la
Révolution de novembre 1954, en s’engageant «en
faveur des différentes causes justes et du droit à
l’autodétermination des peuples en lutte à travers le
monde à l’instar de la Palestine et de la lutte contre
l’apartheid».
De notre envoyé spécial dans les territoires sahraouis
libérés : Kaddour Daghefli
e président Abdelaziz a rappelé également la position des
instances internationales vis à vis de la question sahraouie, de
l’ONU à l’Union africaine, en passant par le mouvement des
Non-alignés qui ont tous soutenu le droit à l’autodétermination
du peuple sahraoui, à l’exception du Maroc qui fait fi des
résolutions onusiennes. Le président sahraoui a cité, en appui
à ce droit, l’avis de la Cour internationale de justice, qui a
conclu à «l’inexistence de relations de souveraineté entre le
Maroc et le Sahara occidental». La situation est pendante depuis 40 ans,
poursuit le chef de l’Etat sahraoui qui a précisé que le peuple sahraoui
«mené, pendant 16 ans, une lutte armée contre le Maroc en l’ayant
contraint d’aller vers une solution pacifique», ajoutant que «les Nations
unies ont organisé un référendum et créé à cet effet la Minurso». «Nous
avons accepté le cessez-le-feu mais le gouvernement marocain est
revenu sur ses engagements et a ignoré les décisions internationales», at-il indiqué. Mohamed Abdelaziz a réaffirmé, par la même occasion,
L
dans son discours, la disponibilité du Front Polisario à négocier,
soulignant que «la paix véritable est celle qui repose sur le respect de la
volonté du peuple et l’application de la légalité internationale». Le
peuple sahraoui, a-t-il affirmé, «tend la main pour l’édification d’une
union maghrébine où règnent la tolérance, le bon voisinage et le respect
mutuel». Mohamed Abdelaziz a mis en garde le Maroc sur les
conséquences des ses atermoiements, ajoutant que le peuple sahraoui ne
fléchira pas et ne renoncera pas à son droit à la liberté et à
l’autodétermination. «Il poursuivra sa lutte, dit-il, par des moyens
pacifiques, le cas échéant, par les armes pour défendre sa cause».
n K. Daghefli
MAROC
Marrakech n’a pas soigné l’image du Makhzen
« t's a SHAM(e) !» «C'est une farce, une
Ihonte !» C'est avec ce jeu de mots que
des activistes des droits de l’Homme ont
mené leur campagne contre la tenue du
forum mondial des droits de l'homme à
Marrakech. Mal parti à l’ouverture, jeudi
dernier, le forum est mal arrivé, à la clôture hier.Le Makhzen n’a pas pu soigner son
image, synonyme de viols, tortures, d’arrestations arbitraires, de disparitions forcées, d’enlèvements. Quasiment toutes les
organisations internationales des droits de
l’Homme, Fédération internationale des
droits de l’Homme, Amnesty ...ont boudé
cette «farce». «Pour la première fois depuis 1993, les autorités marocaines ont essayé, ces derniers mois, de limiter les activités d'Amnesty
International en faveur des droits humains dans leur pays. Ces restrictions qui concernent nombre de groupes de défense des droits humains
dans le pays jettent une ombre sur le forum mondial des droits de l'homme, qui s'est ouvert jeudi à Marrakech», dénonce cette ONG dans un
communiqué rendu public vendredi dernier. La FIDH a motivé son boycott par la multiplication des violations des droits de l’homme au Sahara
occidental et au Maroc. «Le Maroc persiste dans ses graves violations
des droits les plus élémentaires, dont la répression, les arrestations arbitraires, les disparitions forcées, enlèvements», écrit la FIDH rappelant le
rapport mondial sur la torture publié en mai 2014. Les défenseurs des
droits humains dans le royaume, les syndicats, les organisations estudiantines et de la société civile estiment que leur pays n’a pas un bilan
«reluisant» en matière de respect et de
promotion des droits de l’Homme pour
accueillir une manifestation d’une telle
ampleur. Hostiles à la tenue de cet événement sur leur sol, certains se sont rendus sur les lieux pour des sit-in de protestation. «La tenue de manifestations
sur les droits de l’homme ne suffit pas
pour promouvoir les principes des droits
de l’homme», écrit la Ligue algérienne
pour la défense des droits de l’Homme,
dans sa lettre de soutien à l’Association
marocaine des droits de l’Homme qui a
opté pour le boycott de cette messe.
L’ONG algérienne qui n’a pas manqué de dénoncer «un discours conforme aux principes pour la consommation internationale et pour la vitrine
démocratique et une pratique aux antipodes de ce discours» rappelle que
des militants sahraouis croupissent arbitrairement dans les geôles de sa
majesté. Les prisonniers sahraouis de Gdeim Ezik qui ont décidé de marquer ce forum par une grève de la faim estiment que Rabat a besoin
certes de «polir» son image mais surtout de faire taire ceux qui «revendiquent» l’élargissement du mandat de la Minurso à la protection des
droits de l’homme. Mais comme il ne daigne même pas inviter
Christopher Ross, l’envoyé spécial du SG de l’ONU, à reprendre ses
tournées, et Mme Kim Bolduc, la diplomate canadienne, à prendre ses
fonctions de chef de la Minurso, cette «farce» ne pourra pas convaincre
grand monde.
n Djamel Boukrine
DARFOUR
Khartoum réclame
un «programme»
pour le départ
de la Minuad
e président soudanais Omar ElBechir a réclamé, hier, lors d’une
Lconférence
de presse, un «programme clair» pour le départ de la mission
conjointe ONU-Union africaine au
Darfour (Minuad), affirmant que les
Casques bleus étaient devenus un
«fardeau» et «une protection pour les
rebelles et non pour les civils». Les
relations entre la mission onusienne
et Khartoum se sont dégradées après
des allégations de viol collectif commis par des soldats de l’armée soudanaise, sur lesquelles enquêtaient les
Casques bleus. Selon ces accusations, des militaires soudanais ont
violé, le 31 octobre dernier, 200
femmes et filles à Tabit, dans le nord
du Darfour. Khartoum conteste. Dans
ce contexte, le gouvernement soudanais a demandé, fin novembre, à la
Minuad de préparer un plan de
désengagement et de fermer son
bureau des droits de l’Homme, accusant à son tour, les Casques bleus de
viols. La Minuad est déployée depuis
2007 pour protéger les civils et sécuriser l’aide humanitaire destinée au
Darfour, où les violences ont fait plus
de 300.000 morts et deux millions de
déplacés depuis le début en 2003
d’une insurrection de rebelles.
n A. G.
EBOLA : Près de 7.000
décès en Afrique de l'Ouest
LUTTE CONTRE BOKO
HARAM : Le Cameroun
critique le Nigeria
En bref
L'épidémie d'Ebola a fait près de 7.000
morts en Afrique de l'Ouest, a indiqué
l'Organisation mondiale de la santé qui fait
état d'une propagation inquiétante du virus
au Liberia. Au total, 16.169 contaminations
par le virus Ebola ont été recensées, parmi
lesquelles 6.928 cas mortels dans les trois
pays d'Afrique de l'Ouest les plus touchés
(Sierra Leone, Guinée et Liberia). Le Liberia
est le pays le plus affecté avec 4.181 morts
sur 7.244 cas recensés.
Alors que les attaques de Boko Haram se
multiplient au Cameroun, de plus en plus de
voix s'élèvent dans l'armée pour dénoncer
l'inaction du Nigeria, fief du groupe
islamiste. Pour eux, le Cameroun mène
«une guerre par procuration». Depuis des
mois dans le Nord du Cameroun, l'armée
tente de contenir les incursions de Boko
Haram. Le groupe nigérian ne se contente
plus de massacrer des civils et de faire des
razzias dans les villages, il attaque
directement les bases militaires
camerounaises.
indice est passé sous la barre
psychologique de 1.300 points, moins de
cinq minutes après le début des cotations.
Le marché saoudien, le plus grand du
monde arabe, ouvrait plus tard.
AL-QODS : Incendie dans
une école enseignant
l'arabe et l'hébreu
GOLFE : Les Bourses
plongent
Les Bourses des monarchies pétrolières du
Golfe ont plongé hier, premier jour ouvrable
après la décision de l'Opep de reconduire
son plafond de production qui a accentué
l'effondrement des cours du brut. La Bourse
de Dubaï a perdu plus de 5% quelques
minutes après l'ouverture et son indice est
tombé à 4.273 points A Abou Dhabi, l'indice
de la deuxième Bourse des Emirats arabes
unis perdait 1% à 4.753 points. La Bourse
koweïtienne reculait de 2% à 6.846,50
points, et celle de Mascate chutait de 1,8%.
Au Qatar, le marché plongeait de 4% et son
En bref
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MONDE
13
Une classe d'une école enseignant en
hébreu et en arabe à Al-Qods-Ouest,
symbole d'une possible coexistence, a été
incendiée, samedi soir, a indiqué la police
en précisant que des inscriptions antiarabes avaient été retrouvées. L'école visée
accueille plus de 500 élèves du cours
préparatoire à la erminale. Elle a été créée
en 1998 par l'association Hand in Hand
(main dans la main) pour promouvoir
l'enseignement bilingue et la coexistence
entre juifs et arabes. Il existe actuellement
plusieurs établissements de ce type,
notamment en Galilée.
François Hollande,
président français
«L'Afrique est non seulement dans
l'Histoire, mais l'Afrique est, si je puis
dire, aussi une partie de notre avenir.»
FRANCE
SARKOZY
REVIENT
DÈS L’ANNONCE DES RÉSULTATS, LE NOUVEAU PRÉSIDENT DE L’UMP, qui
entend gouverner avec «une équipe resserrée», a pris, immédiatement, langue
avec les chefs de groupes parlementaires, Assemblée et Sénat, et rendez-vous
aux députés et aux sénateurs pas tous acquis à sa cause.
ix ans après sa première accession à la tête du plus grand parti
de droite relooké et marqué par
une lepénisation tous azimuts,
Nicholas Sarkozy retrouve son
UMP de jouvence dans un état
de délabrement avancé et menacé d’éclatement par une guerre
des chefs opposant François Fillon et JeanFrançois Copé, les deux ex-chefs de gouvernement et candidats potentiels aux primaires
de 2016. Le temps presse. L’élection de
Sarkozy (64,1%), devançant le député de
l’Eure, Bruno Le Maire, titillant le seuil
magique de 30% et le député de Drome,
Hervé Mariton (6,32%), sonne l’heure du rassemblement. Sur sa page facebook, le seul
président français qui a quitté, en 2012,
l’Elysée au bout d’un mandat, veut créer les
conditions idoines pour effacer les séquelles
de «deux années de querelles internes et de
divisions» et amorcer le virage de la présidentielle sûr de son «alchimie savante» de l’alliance de la droite et du centre tant vantée par
D
le secrétaire général de l’UMP, Luc Chatel.
«Ce qui a changé la donne, dira-t-il, c’est qu’il
y a 150 jours, l’existence même de l’UMP
était posée. Aujourd’hui, nous avons tourné la
page. Nicholas Sarkozy ne veut pas diriger le
parti seul. Nous allons construire le parti du
XXIe siècle ». Dès l’annonce des résultats, le
nouveau président de l’UMP, qui entend gouverner avec «une équipe resserrée», a pris,
immédiatement, langue avec les chefs de
groupes parlementaires, Assemblée et Sénat,
et rendez-vous aux députés et aux sénateurs
pas tous acquis à sa cause. L’alchimie de
Sarkozy qui prend forme s’appuiera sur le rôle
central de son homme de confiance, Frédéric
Péchenard.
Deux ans après la débâcle de la présidentielle, le retour de Sarkozy n’a pas perdu de la
centralité de la ligne populiste et droitière
jugée pourtant par ses détracteurs responsable
de sa défaite. «J’ai mûri», dit-il. Le tempo est
dicté par la mauvaise posture des socialistes et
de leurs alliés écologistes faisant planer la
menace d’une élimination au 1er tour de
2017. Tout autant assombrie par la cascade de
dossiers judicaires, la reconquête de l’Elysée
est assimilée au combat contre «l’entreprise
sans précédent de démolition de la Nation, de
la République, de l’Etat». Le président mal
élu de l’UMP, pris en otage par le vivier des
40% de son rival Bruno Le Maire et du grand
perdant, Mariton, souffre à la fois de la constitution d’une opposition plus forte que prévu et
de la désaffection de l’électorat de l’UMP traduite par le record de 58,1% de participation.
Il va devoir aussi affronter Marine Le Pen,
réélue à 100% au Front national et sûre de sa
victoire en 2017 et le Parti socialiste, estimant, selon son président, Jean-Christophe
Cambadélis, que le retour de Sarkozy
est «évidemment une mauvaise nouvelle pour
la France… Mais une bonne nouvelle pour la
gauche».
Le Conseil
islamique
met en garde
n Larbi Chaabouni
LUTTE CONTRE LE TERRORISME EN TUNISIE
Les vérités du ministre de l’Intérieur
ce qui inquiète le plus le responsable est la
situation en Libye qu’il qualifie de véritable «bombe à retardement». «Les extrémistes possèdent des roquettes, des RB 7,
mineurs soit des gens au niveau intellectuel
des camps d’entrainement et les 12 avions
limité, affirme Lotfi Ben Jeddou, le
portés disparus qui pourraient être utilisés
ministre tunisien de l’Intérieur. Dans une
dans des opérations terroristes». Et
interview accordée à El Akhbar, un quotid’ajouter juste après, que Seif Allah Ben
dien arabophone algérien, il précise que ses
Hassine, plus connu sous le nom d’Abouservices ont empêché plus de 4.000
Iyadh, le leader d’Anssar Al-Chariaâ,
Tunisiens, dont 1.350 terroristes en 2013,
actuellement dans la région de Derna en
de se rendre pour le jihad en Syrie. «La pluLibye, prépare l’instauration d’un Etat
part sont aujourd’hui en prison pour leur
islamique. «Nous avons des renseigneimplication dans des actes terroristes.
ments sur des fortunés du Golfe, prônant
D’autres ont été libérés pour manque de
la pensée du takfir, qui financent les
preuves mais restent sous contrôle judiciai- Lotfi Ben Jeddou, le ministre tunisien de l’Intérieur
groupes terroristes. Je ne parle pas de
re», explique Ben Jeddou, ajoutant que les
prêches dans les mosquées et à travers Internet sont les principaux pays, mais de personnes riches. Il y a aussi la rançon octroyée par plumoyens d’embrigadement et de recrutement des jeunes au jihad. «Nous sieurs pays européens à l’organisation al-Qaïda au Mali, dont une partie
avons réussi, avec la coopération du ministère des Affaires religieuses, à est allée à la brigade Okba Ibn Nefaâ pour acheter des armes», déplorereprendre le contrôle de 1.500 mosquées, qui étaient aux mains de pré- t-il. Le salut de la région viendrait-il des troupes du général Haftar ? Le
dicateurs salafistes jihadistes, après en avoir changé les imams», général a promis la semaine dernière de libérer la capitale libyenne dans
indique-t-il avant d’estimer le nombre de terroristes retranchés au Djebel trois mois et Benghazi avant le 15 décembre.
n D. B.
Chaambi et aux monts de Kasserine à 100-110 dont 20 Algériens. Mais
rès de la moitié des 2.500 à 3.000
Tunisiens combattant aujourd’hui aux
P
côtés de Daech en Syrie sont soit des
TUNISIE
e Conseil supérieur islamique de
Tunisie met en garde contre les disLcours
de division sur la base de l'appartenance idéologique ou régionale,
tout en appelant à la préservation de
l'unité nationale «dont s'est toujours
prévalu la Tunisie à travers son histoire séculaire». Dans un communiqué publié à l'issue de sa réunion, le
Conseil note que «ces discours
empreints de mépris s'opposent foncièrement à la Constitution, objet de
consensus entre tous les Tunisiens».
Et de relever que «la nouvelle
Constitution a tranché la question de
l'identité et du modèle de société et
reconnu tous les droits et libertés».
L'instance islamique appelle les
acteurs politiques, les médias, les
intellectuels et les parties religieuses
à bannir «l'exclusion et la division».
Le pays a déjà subi les conséquences
d'autres conflits à travers l'histoire, à
l'instar de «la discorde qu'avait
connue la dynastie beylicale husseinite au 18e siècle» et le conflit opposant
«bourguibistes et youssefistes» après
l'indépendance.
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CULTURE
15
PRERANA SHRIMALI (DANSEUSE INDIENNE) :
«L’art est un moyen de communication
entre les civilisations»
PRERANA SHRIMALI EST DANSEUSE PROFESSIONNELLE DE JAIPUR GHARANA DU KATHAK. Elle a reçu sa formation en danse
de Guru Shri Kundanlal Gangani. Maîtrisant la grammaire et la complexité du style Jaipur par sa grâce et son esprit innovant,
elle se classe parmi les plus illustres danseurs classiques et réputés de son pays. Elle est récipiendaire du Prix Sangeet
Natak Akademi pour l’année 2009. L’artiste a réussi à fusionner virtuosité et expressivité. Elle a inventé de nouveaux
mouvements. Elle s’est, dernièrement, produite en Algérie avec son groupe «Sufi Kathak», dans le cadre du 2e festival culturel
arabo-indien.
Entretien réalisé
par Samira Sidhoum Vous vous êtes produite avec votre troupe
«Sufi Kathak» dans le cadre du 2e festival
culturel arabo-indien à Alger, Tizi Ouzou
et autres villes, comment s’est faite la communion avec le public ?
Le public algérien est très sympa, gentil et
énergique. Nous sommes très heureux de rencontrer les Algériens et d’être dans ce très beau
pays. Ma première participation en Algérie est
une merveilleuse expérience. J’aurais souhaité
danser avec d’autres danseurs, surtout que mes
performances ont été solos.
Aujourd’hui, on assiste à un engouement
grandissant pour la danse indienne. Quelle
est votre explication de ce phénomène ?
Depuis la nuit des temps, la danse indienne
fascine le monde. C’est une danse qui laisse
exprimer les émotions. C’est aussi une source de
motivation et d’inspiration. Est-ce qu’il existe plusieurs types de cette
danse ?
Il y a d’abord la danse bolywood qu’on trouve dans les films indiens. La danse classique se
divise, elle, en deux catégories : la danse du nord
de l’Inde qu’on appelle kathak et la danse du
Sud connue sous l’appellation de bharata
natyam.
Vous êtes connue, est-ce que vous faites
profiter les jeunes ?
Bien évidemment, j’enseigne cette danse. La
preuve, j’ai dansé aux côtés de trois de mes
élèves. La particularité, c’est d’interpréter la
danse Kathak.
Elle est ancienne, elle remonte à des milliers
d’années. Nous avons gardé son cachet authentique et nous avons intégré des caractéristiques
modernes. C’est une danse avec des mouvements gracieux, souples et beaucoup de
pirouettes. Principalement, le danseur ou la danseuse doit raconter une histoire à partir de ces
mouvements.
Avez-vous quelques notions de la danse
arabe ou algérienne ?
Je suis navrée mais je ne maîtrise aucune
notion ni de l’une ni de l’autre. Cependant, je
sais que le monde arabe détient un folklore très
riche, varié et intéressant.
Un mot sur ce festival…
Tout d’abord, je dois admettre que ce festival
est un carrefour d’échange interculturel qu’il
faut multiplier et encourager pour le pérenniser,
vu que l’art est le seul moyen de communication
entre les civilisations.
Après Alger, où comptez-vous vous produire ?
Nous avons des spectacles au Portugal puis
en Italie.
n S. S.
Le nouveau
«Bendir»
dans les
kiosques
nouveau numéro de la
qui s’affiche comme
Ulenrevue
numéro 1 de la bande
dessinée et du manga vient de
paraître. On peut retrouver des
informations en provenance de
la planète du neuvième art et de
nouvelles BD signées Kahloula
Mohamed Reda. L’Andalou
poursuit aussi ses aventures
inspirées des mésaventures de
harragas. Après Kamel Abdat,
dans le numéro précèdent, on
peut lire aussi une interview de
Mehdi de la Chaîne 3, le joyeux
luron qui avoue sa passion pour
Pif et Picsou. Coïncidant avec
la célébration du 60e
anniversaire de la Révolution,
Fitas évoque l’histoire de
Houari Hors-la-loi aux prises
avec la voracité des colons. Le
Hic, dans une série de planches,
relate, avec sa manière subtile,
l’histoire de l’Algérie.
TEWFIK AOUN SORT UN NOUVEL ALBUM
«Il est acoustique à 100 %»
epuis cinq ans, l’artiste, qui avait entamé sa carrière au
détour des années 90 avec un premier album sorti en 2000,
D
n’a rien produit. Il signe, en quelque sorte, son retour sur la
scène artistique. «J’ai surtout réfléchi pour préparer un bon produit». Tewfik Aoun, cet ancien élève d’El Fakhardjia et de l’association El Fen ouel Adab, nourri de hawzi, vient de sortir son
cinquième album chez Padidou. Il n’y a pas de rupture thématique, mais un souci de perfectionnement dans ce «spécial
Fêtes».
Le chanteur s’est entouré d’une équipe de professionnels
comme le pianiste Zinou Kendour ou le joueur de banjo, Fateh
Akili, qui ont apporté une touche de fraîcheur à des chansons
du patrimoine comme «Men Zeinou n’har El Youm» ou
«Kifach Halti». On a beau avoir entendu et réentendu celles-ci,
Tewfik Aoun a su et pu donner un meilleur habillage en comptant surtout sur un chœur. Il donne une bonne réplique au chanteur qui joue de sa voix pour interpréter d’une manière originale et ne pas se contenter de reprises soporifiques. L’album se
compose de 14 chansons, des succès du patrimoine andalou ou
chaâbi. Un cocktail tout indiqué pour égayer l’atmosphère des
mariages, fiançailles et circoncisions.
Pour cet artiste non-voyant qui a eu une formation d’interprète à l’université (il est de la même promotion que Brahim
Tayeb), très sollicité dans les fêtes familiales, et familier des
scènes notamment avec l’établissement Arts et Culture, «l’enregistrement s’est davantage basé sur l’acoustique à 100 %
que sur les sons électroniques ». N’est-ce pas trop facile de se
contenter de la composition d’une seule chanson, la 12e dans
l’album dédié à la beauté et la grâce d’une femme ? « Je pense
que le patrimoine a besoin aussi d’être dépoussiéré, revisité par
les jeunes avec de nouveaux instruments et sonorités », nous at-il confié. Si sa maîtrise d’autres genres musicaux comme le
chaâbi et le marocain n’apparaît pas dans ce produit, il révèle
et confirme le talent d’un chanteur qui donne déjà rendez-vous
à ses fans pour promouvoir le CD disponible dans les bacs.
n R. C.
PEU D’AUTEURS ALGÉRIENS DANS LES LIVRES SCOLAIRES
Vers une révision des manuels
inspecteur général de la pédagogie au
L’
ministère de l’Education nationale
(MEN), Farid Benramdane, a déploré le taux
«très faible» de textes d’auteurs algériens
dans les manuels scolaires, qualifiant la
situation de «catastrophique». «Il y a très peu
de textes d’auteurs algériens dans les
manuels scolaires. Cette situation est dramatique. Nous sommes presque des coopérants
dans notre pays», a déclaré M. Benramdane,
en marge d’une journée d’étude portant sur
«la lecture scolaire : concepts, méthodologies et pratiques».
Il a souligné l’importance de la révision
des livres scolaires où la «qualité» devra
dominer sur la quantité et où il y a une
«forte» dominante de textes algériens. «Nous
avons des statistiques qui montrent que dans
le livre scolaire de la 4e année seulement 2%
des textes proviennent d’auteurs algériens et
38% des textes sont anonymes. Cela est une
insulte à l’intelligence culturelle algérienne.
Comme si nous n’avons pas d’auteurs», a-til regretté. Interrogé sur l’éventuelle révision
des livres, le responsable de la pédagogie a
répondu par l’affirmatif.
«Nous irons forcément vers un livre amélioré, de qualité, mais surtout vers un manuel
scolaire où il y a une forte dominante des
textes notamment d’écrivains et poètes algériens», a-t-il dit. M. Benramdane a précisé, à
cette occasion, que cette journée d’étude sur
la lecture scolaire a été justement organisée
pour donner la parole, notamment aux inspecteurs ainsi qu’aux concepteurs de programmes et de manuels scolaires, pour exprimer leurs points de vue et souligner les
lacunes dans les livres des trois paliers.
«Nous sommes en train de mettre le holà et
revenir sur quelque chose s’intitulant l’algérianité et qui est l’aboutissement d’un long
processus historique datant de milliers d’années», a-t-il déclaré. Le même responsable a
expliqué que cette journée entre, également,
dans le cadre de la mise en place, par la tutelle, des programmes de 2e génération, jugeant
important d’ouvrir un débat à l’intérieur du
système éducatif.
«Il y a des problématiques qui sont liées à
la lecture scolaire, à l’enseignement de l’histoire et de l’éducation civique, à l’enseignement de la didactique arabe non pas en tant
que matière, mais en tant que compétence»,
a ajouté le même responsable. Tout au long
de la journée, les conférenciers devront
débattre de la littératie et éducation en
Algérie, la compréhension de l’écrit et lecture scolaire, la créativité et projet identitaire
ainsi que la littérature algérienne contemporaine dans les manuels algériens : état des
lieux et perspectives. Des recommandations
attendues à la fin de la journée pour constituer une plateforme devant être prise en
considération dans la future révision de
manuels scolaires, selon les conférenciers.
n APS
R eportage
TIARET
16
17
138 projets d’investissement
de 22 milliards de dinars concrétisés
depuis 2012
e secteur industriel de la wilaya de Tiaret
a été renforcé par la concrétisation de 138
Lprojets
d’investissement global estimé à 22
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milliards de dinars depuis 2012, a-t-on
appris du directeur local de développement
industriel et de la promotion de l’investissement Djamel Eddine Tamantit. A ce titre,
Tamantit a souligné que ces investissements réalisés dans différentes zones d’activité et la zone industrielle de la wilaya ont
permis la création de 4.072 emplois.
Ces investissements ont touché différents
créneaux industriels, dont l’agroalimentaire, les huiles alimentaires, la fabrication du
papier, la fabrication de produits et produits
d’hygiène et autres. De même qu’ils ont
ciblé les secteurs de prestation à l’instar des
Reportage réalisé par
Farida Belkhiri
323 bénéficiaires de projets
de développement rural
REFUGE D’IBN KHALDOUN
nationale de l'arbre. Ces projets portent notamment sur l'arboriculture fruitière et l'apiculture, a indiqué, à l'APS, Mohamed Adjib, en marge de cette manifestation qui s'est
déroulée à la maison de la culture Ali-Maâchi. La plantation d'arbres fruitiers vient en
tête de ces projets où 522 ha d'oliviers ont été plantés dans plusieurs zones de la wilaya.
En apiculture, 43 bénéficiaires ont été recensés. Une moyenne de 10 ruches par bénéficiaire a été distribuée, selon la même source. En outre, les projets du programme de
développement rural de la wilaya ont porté sur la fixation des berges, l'amélioration foncière, la réalisation de retenues, l'aménagement de sources et de pistes, a-t-on indiqué.
nn
Du côté de l’Ouest
ORAN : Les jeunes veulent en savoir plus
sur le service national…
n
UN ÉLEVAGE POUR CONSERVER L’AUTHENTICITÉ
Des bottes de foin de très bonne qualité sont assemblées
d’ailleurs, à proximité des boxes. Certains des visiteurs ont extrait
quelques mèches de foin pour attirer les bêtes et voler quelques
caresses. Rien ne semble manquer aux pensionnaires du haras, (des
pur-sang mais aussi le barbe qui bénéfice d’un traitement de faveur
affection), soins, nourriture en abondance…. «Nos barbes sont
issus de lignées pures et authentiques. Notre devoir est de préserver cette authenticité qui place notre cheval barbe aux premier rang
dans le monde entier», assure M. Aouad. Une race authentique qui
est très demandée dans les champs de course surtout, nationaux et
étrangers. «On importe aujourd’hui des chevaux de sport mais ils
ne font pas le poids face au barbe. L’importation d’ailleurs est très
facile chez nous, mais pour l’exportation, c’est une autre histoire.
Pour exporter un barbe ou un pur-sang, ça prend énormément de
temps, à cause de la réglementation algérienne. Nous n’avons réus-
tuettes de l’équidé sont mis en évidence. C’est pour dire l’importance que représente cette bête pour les habitants de Tiaret. Les
métiers de l’élevage sont, en fait, transmis de génération en génération. Certains des éleveurs, qui ont les moyens, sont partis à
l’étranger pour compléter leur formation. Mais vu l’entretien dont
les chevaux font l’objet dans le haras, les pensionnaires n’ont pas à
se plaindre, et ce, contrairement aux chevaux qui vivent dans le
centre d’équitation de l’Emir Abdelkader. Des chevaux qui sentent
mauvais, mal entretenus, et semblent sous-alimentés. L’étroitesse
des lieux les rendent nerveux, eux qui aiment les grands espaces.
Leurs boxes, quant à eux, ne brillent pas par leur propreté. Un
grand écart entre la jumenterie et le centre hippique.
L’éductour de Touring club d’Algérie, qui donne la priorité aux
régions touristiques méconnues, telles Tiaret, a conduit les journalistes et les étudiants vers d’autres sites, historiques. Dans la région
de Frenda, là où, au 14e siècle, la tribu de Beni Arif, habitant la
citadelle Beni Salama qui remonte au 11e siècle, avait fait amende
honorable auprès du roi de Tlemcen pour accueillir le plus célèbre
des sociologues arabes, Abderrahmane Ibn Khaldoun. C’est à
Taouzghout, sur l’un des flancs de Frenda, qu’Ibn Khaldoun a vécu
durant quatre années sous les remparts de Beni Salama. Mais également dans les grottes qui se trouvent juste en contrebas, aux pieds
du grand vieux mur de la citadelle, la seule partie qui ait survécu au
temps et qui sert aujourd’hui de… «bancs publics».
D’après un guide de l’Office local de gestion et d’exploitation
des biens culturels, les grosses pierres taillées de la citadelle ont été
utilisées par les habitants pour construire leurs maisons sans que
cela émeuve les collectivités locales. Du côté des grottes, rien n’indique qu’il s’agit d’un site historique et archéologique. Aucune
pancarte, sauf à l’entrée du village qu’on a du mal à repérer, cachée
qu’elle est par des buissons. Pourtant, c’est dans ces grottes-là
qu’Ibn Khaldoun a écrit, en pensée d’abord, la «Mouqadima du
kitab el Ibar» (Prolégomènes du livre des exemples). Le guide a
montré la grotte où le savant restait seul, des jours entiers pour
s’inspirer. Une grotte qui a été aménagée en trois chambres en l’an
72 avant J.-C., à l’époque où les hommes y habitaient. Un lieu très
sombre même en plein jour. On peut aisément imaginer Ibn
Khaldoun allumant des bougies avant de pénétrer dans la grotte et
laisser son esprit vagabonder au gré de ses préoccupations à la
lueur de la flamme. Toujours selon le guide, ce n’est
pas dans cette grotte que le
savant avait rédigé son œuvre. Mais dans une autre, plus petite, ne
comportant qu’une seule pièce. C’est là, en face d’un paysage grandiose et une cascade minuscule qui regorge d’eau depuis la nuit des
temps, que le penseur a trempé sa plume dans de l’encre pour faire
naitre une œuvre qui suscite jusqu’à nos jours, de l’étonnement
chez les chercheurs, scientifiques et anthropologues. «Le site est
classé patrimoine national mais n’a jamais été réhabilité. Nous
avons sollicité l’Office national de gestion et d’exploitation des
biens culturels pour le clôturer au moins, mais sous prétexte que le
site n’est pas classé monument universel, l’office tarde à réagir. En
temps de pluies, les grottes sont abimées par l’eau. Il n’y a même
pas de dépliants pour raconter l’histoire du site», déplore le guide.
n
U
si à en exporter que deux, un barbe et un pur-sang dont l’un est destiné à la reproduction», explique-t-il.
Bien que le haras fournisse les champs de courses et les centres
d’équitation, ainsi que les particuliers, la jumenterie de Tiaret est
toujours considérée comme une ferme pilote. Le moniteur au
centre équestre de l’Emir Abdelkader, Hatem Azizi qui exerce son
métier depuis plus de 35 ans, déplore que le haras ne soit pas encore classé patrimoine national. «Il y a 35 ans encore, nos bêtes
étaient exportées vers la Belgique, le Brésil, la Hollande pour la
reproduction. Leurs haras voulaient du barbe authentique. Mais
pour obtenir un barbe aux caractéristiques maghrébines, il fallait un
environnement qui soit authentique à celui de la région maghrébine. Un environnement sec qui permet au barbe de développer sa
résistance. Or, ailleurs, le barbe se bonifiait à cause d’un environnement gras. Aucun haras à l’étranger n’a réussi à produire un
barbe authentique», dit-il.
Le haras, en effet, qui remonte au 19e siècle, mérite le titre de
patrimoine national. De légères modifications ici et là ont été entreprises au fil du temps mais les lieux ont conservé leurs structures
originelles. Une fontaine coloniale est toujours en bon état, implantée juste à l’entrée entourée de grillage et de feuillages. Les éleveurs expliquent, qu’à l’époque, elle regorgeait de poissons. Elle
était reliée à une source d’eau naturelle de la région utilisée pour
l’abreuvement des chevaux. «Les poissons n’étaient pas là pour le
décor. La fontaine est le premier point d’eau de cette source de telle
façon que si l’eau était impropre à la consommation, le poisson
mourrait. C’est ainsi que les anciens éleveurs contrôlaient la qualité de l’eau avant d’en abreuver les chevaux», explique le responsable de l’élevage.
Pour renforcer les rendements, desquels dépend la survie du
haras, M. Aouad a pensé à un projet de lancement d’un produit touristique. Des randonnées équestres de 1 à 10 jours pour les touristes
dans les plaines de Tiaret. Une formation autour de ce projet a été
faite en France et des essais ont eu lieu, avec succès, à Tiaret. «Le
produit est réussi mais le problème qui se pose, c’est que le haras
ne peut pas fournir des chevaux destinés exclusivement à ce genre
de randonnées. A n’importe quel moment, le haras peut réclamer
ses chevaux, en l’absence d’une structure qui permet de dégager un
quota pour le lancement de ce projet touristique», indique-t-il. En
conséquence, les randonnées sont organisées sur commande et
dépendent de la disponibilité des chevaux. Un produit qui aurait pu
soutenir les finances de ce haras qui souffre actuellement de perturbations que les éleveurs espèrent passagères. Leur client principal, la Société des courses et du pari mutuel traverse, elle aussi, une
période de crise.
n
n hennissement se fait entendre, juste derrière les
grilles du haras national Chaouchaoua de Tiaret. Un
hennissement puissant, hypnotisant qu’on voudrait
suivre, bien malgré nous. Les grilles s’ouvrent, et là
surgit une bête splendide. Un étalon barbe à la crinière d’ébène, à la robe de velours sombre qui capte
tous les reflets du soleil. La queue est si longue et si
bien fournie qu’elle frôle le sol à chaque fois que le
cheval se cabre, le port altier, les naseaux frémissants. Comme s’il
se sent admiré, Mazafran, c’est son nom, fait étalage de ses muscles
puissants, remuant sa tête noble, voltigeant impatiemment sa chevelure soyeuse. Et puis soudain, il devient immobile. Il se fige
comme une statue, à l’affût des louanges et des caresses de ses
admirateurs. Ces derniers ne sont autres que des journalistes et des
étudiants de tourisme qui visitent les lieux pour la première fois,
grâce à un éductour promotionnel à Tiaret, organisé en ce mois de
novembre. Un autre hennissement se fait entendre, un peu plus
loin, au détour d’une allée. Un autre barbe à la robe grise. Très nerveux, celui-là remue comme un beau diable, pendant qu’on le ferrait. Une opération qu’il faut renouveler chaque mois. Juste à côté,
dans une maréchalerie, des artisans sont occupés à forger les fers,
les ajuster pour qu’ils adhèrent à la forme des sabots.
Les lieux sont d’une propreté impeccable, comme partout dans
le haras. La maréchalerie a gardé son architecture coloniale, son
cachet authentique. Le feu est alimenté régulièrement par de
grosses buches bien alignées. A l’extérieur, l’artisan maintient fermement le barbe, pour lui mettre ses nouvelles «chausses». A la
vue de «l’assistance», le barbe gris cesse tout mouvement, aux
aguets, les yeux curieux. D’autres hennissements se font entendre,
du côté des boxes cette fois-ci. Comme si elles ont senti la présence des visiteurs, de jolies pouliches ruent dans les boxes pour attirer l’attention. Mais à l’approche des visiteurs, elles font marche
arrière, reculent jusqu’au fond de leurs abris. Les bêtes sont d’une
propreté impeccable, leurs robes bien pansées. «Nous entretenons
mieux les bêtes que nos propres enfants. Nous nous soucions de
bien les nourrir en premier lieu, nous pensons aux bénéfices bien
plus tard», confie le chef de service de l’élevage au haras,
Belkacem Aouad.
Le haras est doté de 700 hectares de terres agricoles pour cultiver
principalement du fourrage. 800 tonnes par an de fourrage sont
produits, soit 23 000 bottes.
bureaux du service national dans les wilayas de l’ouest du pays enregistrent une
affluence de jeunes désirant accomplir ce devoir, motivés par l’entrée
Lenesgrande
vigueur de la nouvelle loi sur le service national, a déclaré le lieutenant-colonel
nn
nn
FRENDA OÙ IBN
KHALDOUN avait
rédigé sa
fameuse
«Mouqadima»
n’est pas assez
connue. Les
tombeaux des
rois berbères,
Djedaar, sous
forme de
pyramides qui
remontent au 5e
siècle après J.-C,
ne le sont pas
non plus. Le
cheval par contre
semble être
connu, voire très
célèbre. Une star
en somme. Les
habitants
tiennent à cette
bête, le cheval
barbe surtout,
comme à la
prunelle de leurs
yeux. Des
journalistes et
des étudiants
ont pu sentir ce
lien très fort qui
lie le cheval et
Tiaret dans un
éductour
organisé par
Touring Club
Algérie (TCA).
Ils ont eu
l’opportunité
aussi de visiter
le repaire d’Ibn
Khaldoun et
parcourir les
terres éternelles
où reposent les
rois berbères.
as moins de 323 agriculteurs de la wilaya de Tiaret ont bénéficié de projets au titre du
programme de développement rural intégré (PPDRI) au titre du quinquennat 2010P
2014, a-t-on appris du conservateur des forêts à l'occasion de la célébration de la Journée
nn
et royaume du cheval
chambres froides, l’enfûtage de bonbonnes
de gaz de butane et la maintenance du matériel agricole. Le même responsable a précisé que les investisseurs ont bénéficié de terrains pour la réalisation de leurs projets,
soit une superficie totale de 43 ha, localisés
dans la zone industrielle Zaâroura (commune de Tiaret) et dans les zones d’activité
des communes de Frenda, Ksar Chellala et
Medrissa. Il est prévu l’attribution de 22 ha
dans la zone industrielle de Zaâroura pour
permettre à d’autres investisseurs de réaliser leurs projets. Une enveloppe d’un milliard de dinars a été réservée à l’extension
de cette zone industrielle qui touche l’aménagement du terrain et le confortement de la
voirie (canalisations, AEP, assainissement).
SANCTUAIRE DES ROIS BERBÈRES
Sur l’autre flanc de Frenda, un autre site historique qui remonte, quant à lui, au 5e siècle après Jésus-Christ. Des mausolées de
rois berbères chrétiens ou les «Djedaars» dont l’architecture rappelle le mausolée royal de Maurétanie, en plus petit. Ils sont treize
dans la région, certains plus grands que d’autres mais ils restent
méconnus. Mis à part les informations habituelles relatives à la
date des tombeaux et quelques notions autour de leur architecture,
le guide n’a pas pu donner plus de détails, concernant les
dépouilles, leurs histoires, leurs vestiges. La région n’attire pas particulièrement les archéologues nationaux pour d’éventuelles des
fouilles. Une archéologue algérienne en collaboration avec un collègue étranger ont pu faire connaitre le lieu qui est classé patrimoine national. Mais le mystère plane toujours sur les lieux comme
dans beaucoup de sites archéologiques et historiques algériens.
Les journalistes et étudiants ont pu pénétrer dans l’un des mausolées sous forme de pyramide, à travers une ouverture très étroite.
Le noir est total et pour se diriger vers le hall, une torche est nécessaire. Un endroit à déconseiller aux claustrophobes. Le fuseau de
lumière éclaire les chambres funèbres, dernières demeures de ses
rois. Le guide n’a aucune idée du sort des corps mais pense qu’il y
a eu désintégration des dépouilles. «On n’en sait pas grand-chose»,
confie-t-il en espérant que des archéologues s’intéresseront un peu
plus à ces rois et à leurs familles dont l’histoire est enfouie sous un
amas de pierre en forme de pyramide. C’est ainsi que s’achève
l’éductour de TCA qui envisage d’autres «sorties» de ce genre pour
faire la promotion des sites touristiques… tombés dans l’oubli.
n F.B.
HARAS NATIONAL CHAOUCHAOUA
LA GROTTE OÙ LA «MOUQADIMA» A VU LE JOUR
A cause de cela, la jumenterie ne fournit plus de chevaux à cette
société. Les méventes inquiètent sérieusement les gestionnaires du
haras. La continuité de l’élevage dépend essentiellement de ce
débouché ainsi que des centres hippiques. Pour le moment, les éleveurs persévèrent mais l’avenir est une source d’angoisse perpétuelle. Pour ce qui est de la formation des métiers de l’élevage, les
gestionnaires de ce haras ne semblent pas se plaindre. «Il est très
rare de trouver une famille à Tiaret qui n’ait aucun lien avec le cheval. Il est omniprésent, comme un membre de notre famille. La plupart des familles ont des chevaux chez elles», assure M. Aouad.
Dans les magasins, et même dans les hôtels, des affiches et des sta-
La Grande jumenterie de tiaret est le plus ancien et le plus grand haras d’Algérie, loin devant ceux d’Oran et de Constantine. Le
Haras national Chaouchaoua de Tiaret à été créé en 1877 par le ministre français de la Guerre. Ses missions consistaient à
produire des reproducteurs de race orientale, des reproducteurs de race barbe, ainsi que des reproducteurs de race arabe barbe
améliorée par des croisements orientaux. Les premières importations de reproducteurs se feront auprès des tribus arabes de
Syrie considérées, à l’époque, comme les meilleurs éleveurs de chevaux arabes au monde. Des reproducteurs célèbres y seront
acquis tels, Bango, Safita, Zilzal, Masbout, El Managhi….
Des lignées célèbres verront le jour au Haras national de Tiaret. Elles sillonneront le monde à travers les sujets exportés dont
nous citerons les plus célèbres, Cherifa et Guenina, juments offertes par Napoléon III au roi de Pologne et dont sont issues les
lignées polonaises actuellement très prisées par les plus grands éleveurs mondiaux de chevaux arabes. Le Haras a été classé
patrimoine national en 1995. Actuellement, il poursuit sa mission de sélection de production de chevaux arabes et barbes pour
les courses, l’équitation et le loisir
Rachid Taberkane lors d’une rencontre d’information et d’explication de cette loi,
qu’il a présidée dimanche dernier au centre régional d’Oran du service national.
Ce désir s’explique par les nombreux avantages contenus dans la nouvelle loi sur le
service national, dont la diminution de la durée du service de 18 à 12 mois, sa
comptabilisation dans le calcul de la pension de retraite, la réinsertion dans le poste de
travail d’origine quitté pour s’acquitter de ce devoir, et autres promotions dans la
carrière professionnelle. Cette manifestation d’information clôture une série de
rencontres de proximité organisées au cours des trois dernières semaines au niveau
des wilayas d’Oran, Tlemcen, Sidi Bel-Abbes, Aïn Temouchent et Mostaganem.
… le chasseur d’images, Hadj Ali Boutiba,
n’est plus…
e reporter photographe de presse, Hadj Ali Boutiba, est décédé dimanche dernier à
l’âge de 72 ans après une brève admission à l’Etablissement hospitalier (EHU) 1 LNovembre
d’Oran. Le défunt, à la retraite depuis plusieurs années, qui a consacré plus
er
de quatre décennies de sa vie au service du quotidien El Djoumhouria (ex-La
République), paraissant à Oran, a été inhumé après la prière d’El Asr au cimetière
d’Aïn El Beïda d’Oran. Feu Hadj Boutiba a été toujours présent en véritable
«chasseur d’images» au cœur de l’évènement. Sa carrière a été jalonnée de rencontres,
de grands moments et d’évènements marquants immortalisés sur des photos comme la
visite du leader tiers-mondiste Ernestro Che Guevara en 1963 à Oran, ou encore les
différents matchs de la coupe du monde de 1982 dont il a assuré la couverture pour le
compte de son journal.
…. produits pharmaceutiques, initiation au
profit des journalistes
n média training sur les procédures d’enregistrement des produits pharmaceutiques
en Algérie sera organisé demain à l’unité de production des produits
U
pharmaceutiques «Pharma Ival» d’Oran, au profit des journalistes, a-t-on appris des
organisateurs. Cette rencontre, organisée par l’Union nationale des opérateurs de la
pharmacie (Unop), permettra d’aborder la croissance de la filière industrielle, les
difficultés rencontrées et l’espoir des producteurs algériens de bâtir une industrie
pharmaceutique nationale performante, a-t-on indiqué de même source, ajoutant que
la session de formation sera précédée d’une visite de l’unité de production.
AÏN TÉMOUCHENT : Place au préscolaire
Direction de l’éducation de la wilaya d’Aïn Témouchent s’attelle à la généralisadu préscolaire au niveau de l’ensemble des établissements scolaires du primaiLre,ationa-t-on
appris de sa première responsable, qui a précisé que toutes les écoles primaires de la wilaya compteront des classes du préscolaire en vue d’harmoniser cet
enseignement destiné à préparer les futurs élèves de première année primaire, a indiqué la directrice de l’éducation. Au nombre de près de 200 établissements à travers
les différentes daïras et communes de la wilaya, ces écoles accueilleront des enfants
de cinq ans conformément à la réglementation du ministère de tutelle, a-t-elle souligné, ajoutant que la wilaya d’Aïn Témouchent compte près de 170 classes de préscolaire disséminées à travers les écoles qui accueillent environ 5.000 élèves.
OUARGLA : De l’électricité et du gaz naturel
pour le tissu urbain
es opérations de déviation d’ouvrages (électricité et gaz naturel) sont en cours
d’exécution à l’intérieur du tissu urbain d’Ouargla, a-t-on appris, hier, auprès de la
D
direction locale de distribution d’électricité et du gaz. Ces travaux portent sur la
déviation d’un réseau d’électricité de 32,5 km et un autre de 14 km du gaz naturel, se
trouvant sur le tracé du futur tramway, soit de la cité En-Nasr vers le vieux ksar
d’Ouargla, a-t-on expliqué, précisant qu’un montant de 14 millions de dinars a été
consacré à la délocalisation d’un total de huit ouvrages d’électricité à haute tension,
implantés sur le site de l’échangeur projeté sur la RN49.
DÉTENTE
20
S
www.horizons-dz.com
L e
u d o k u
Fo
DÉFINITION
u i l l i s
Par Djermane
Narcisse à haute collerette; à feuilles cylindriques comme
celles des joncs, cultivé pour ses fleurs jaunes. (en 9 lettres)
Règle
du jeu
Le sudoku est
une grille de
9 cases sur 9,
divisée ellemême en 9
blocs de 3 cases
sur 3. Le but du
jeu est de la
remplir
entièrement
avec une série
de chiffres
allant de 1 à 9
de sorte que :
- chaque ligne,
chaque colonne
et chaque bloc
de 3X3 doit
contenir toute
la série des
chiffres allant
de 1 à 9.
f l é c h é s
Mo
t s
c o d é s
Règle
du jeu
Dans la grille
ci-contre,
les lettres ont été
remplacées par
des chiffres.
Un même chiffre
représentant
toujours la même
lettre.
Reconstituez les
mots au fur et à
mesure que
certaines lettres
apparaissent
dans la grille.
Pour commencer
le jeu, trouvez le
mot dont les
premières lettres
sont déjà
indiquées dans
la grille.
J O U R … S O L U T I O N S
D U
Mots codé s
D U
Sudoku
Mots Flé ché s
S O L U T I O N S
J O U R …
CHÂTIMENT
t s
SOLUTION DU JEU PRÉCÉDENT
Mo
DÉTENTE
www.horizons-dz.com
y m b i o s e
PAR DJERMANE
Positionner les mots qui se trouvent dans la marge
RÈGLE DU JEU : dans
leurs cases initiales. En plus, les cases ayant un
cercle forment la définition suivante :
Défaut d’une personne satisfaite d’elle-même et étalant cette satisfaction.
(en 6 lettres)
G
1
rille
2
EDUCATION
TUERIE
COUSIN
MACHINÉEN
SAGA
BLANC
AVENIR
HAMEÇON
CHALEUR
MINIMAL
INFINI
ALÉAS
ASTRE
MARINIÈRE
MUETTE
ENFER
LION
AMERTUME
DULCINÉE
RAPACE
OXYDE
MITRAILLEUR
CHASTETÉ
LIÈVRE
MIOCHE
MYRTILLE
ENNUI
REPAS
VIOLENCE
BUTIN
CHAMPIONNAT
DIVIN
MENDIGOT
NÉGLIGER
STAND
SINCÉRITÉ
TÉMOIN
IDOLE
COTTAGE
AMONT
INTERLUDE
DÉCLIC
BURIN
EPICE
INERTE
CENSURE
INSENSÉE
VERMEIL
FENNEC
INGÉNIEUR
FUGUE
RECTEUR
ECHANGEUR
ENVIER
MONO
DIANTRE !
HONNEUR
MOELLE
NULLITÉ
PROGRAMME
LUNDI 1er DECEMBRE 2014
08h00 : Bonjour d’Algérie
09h30 : Djourouh el hayet
10h00 : Moudoun mina el aalem
10h30 : Abtal el djidja
11h00 : Canal foot ‘’rediff’’
12h00 : Journal en français + météo
12h25 : Maoussime el matar
13h50 : Assrar el madhi
14h30 : El hob oua taoune
15h40 : Ben 10
16h10 : Takder tarbah
16h50 : 52 chrono
18h00 : Journal en amazigh
19h30 : Durabilis
20h00 : Journal en arabe
20h45 : Questions d’actu
21h45 : En haut de l’affiche
22h45 : Festival de la musique hawzi
20:45
FAMILETNA
M u e t t e
3
4
5
6
7
8
9
10
HORIZONTALEMENT
I- Café mêlé d’eau-de-vie.
II- Région centrale du Vietnam. Accord douteux.
III- Maîtresse de Zeus. Bouffon.
IV- Langue turque d’Asie. Voyelles.
V- Mois républicain.
VI- Venue au monde. Donna les couleurs de l’arc-en-ciel.
VII- Ibéris ornemental.
VIII- Ensemble des instruments d’un orchestre. Pays
d’Europe.
IX- Anneau de cordage. Pied de vigne.
X- Ouïe de violon. Poète italien.
I
II
III
IV
V
VERTICALEMENT
VI
1- Lame effilée d’un fusil.
2- Etonnante.
3- Etain. Bugles.
4- Bière additionnée de grenadine. Individu.
5- Club phocéen. Dieu de Thèbes.
6- Sentira mauvais. Copulative.
7- Chanteur algérien. Baie.
8- Service de tennis. Vipères.
9- Dieu protecteur du foyer. Surfaces.
10- Palmier à huile. Champignon comestible.
VII
VIII
IX
X
Symbiose
S O L U T I O N S
Grille muette
LYS
D U
MARDI 2 DECEMBRE 2014
J O U R …
VANITÉ
S
21
08h00 : Bonjour d’Algérie
10h00 : Moudoun mina el aalem
10h25 : Abtal el djidja
11h00 : Questions d’actu
12h30 : Maoussime el matar
13h45 : Min barrari el cherq
14h35 : Assrar el madhi
15h25 : 52 chrono
16h25 : Ben 10 (18)
17h00 : Kaola (22)
17h15 : Takder tarbah
18h00 : Journal en amazigh
18h30 : Djourouh el hayet (16)
19h30 : Ziane darek
20h00 : Journal en arabe
20h45 : FAMILETNA
21h15 : Trésors d’Algérie ‘’Jijel’’
22h25 : Expression livre
23h20 : Reportage
LES COURSES A ZEMMOURI
LE CHEVAL DE BASE
LE COUP SUR PLACE
LE JOKER DE CHARME
LE CHAMP F SPÉCULATIF
12-Templador
7-Terreo
3-Very Love
12-7-3-X-9
6-Lucky Des Champs / 12- Templador (0) / 5- Pavot De Cebe / 7-Terreo (0) /
3-Very Love / 10-Samourai D’enfer (0) / 9- Uppercut Djimy (0) / En H.S : 6-12-5-7-X
LE PRONOSTIC
VÉRITÉ
30
TURF
APTITUDE
Tous les concurrents
FORME
6-Lucky Des Champs
5- Pavot De Cebe
7-Terreo (0)
10-Samourai D’enfer (0)
12- Templador (0)
3-Very Love
LES TROTTEURS
REPRENNENT EN FORCE
onformément aux résolutions du
conseil interministériel présidé
par le Premier ministre,
Monsieur Abdelmalek Sellal,
dans le cadre du dossier de
redressement de la Société des
courses hippiques et du pari
mutuel urbain, présenté par le
ministère
de
l’Agriculture
et
du
Développement rural, qui a été entériné dans
son intégralité et suite à une réunion qui a
regroupé les différentes parties concernées en
présence d’un haut responsable du ministère de
tutelle, les courses hippiques reprennent droit
de cité après un arrêt qui a duré plus de deux
mois suite à une grève déclenchée par les propriétaires de chevaux, une reprise qui ne manquera pas de réjouir tous les acteurs intervenant
dans le secteur, dont l’intérêt premier qui les
réunit reste évidemment la pérennisation des
activités hippiques et la promotion du cheval
dans notre pays qui demeure un pan séculaire
de nos traditions ancestrales et par la même la
préservation de milliers d’emplois générés par
ce noble animal. Dans le prolongement de ces
actions, l’hippodrome Emir Abdelkader de
Zemmouri renoue avec la compétition en nous
conviant ce Lundi à une belle épreuve à caractère qui mettra aux prises treize trotteurs français, qui en découdront sur la courte distance
de 2200m. Une épreuve qui se caractérise par
un véritable déséquilibre des chevaux en présence avec d’une part la présence de coursiers
qui ont déjà fait leurs preuves sur des distances
similaires à celle du jour et qui possèdent la
qualité requise pour venir occuper une place de
choix à l’arrivée à l’image du pensionnaire de
l’écurie B. Bazine, Lucky des Champs, qui très
bien placé au second poteau, ne devrait pas
laisser passer une telle opportunité pour rallier
victorieusement l’arrivée car il a réalisé un
excellent travail au cours de ses derniers entrainements et qu’il partira avec l’entière confiance de son entourage. De même que le vieux
routier Templador, relevant de l’efficace
entrainement S. Meziani, et drivé par le crack
N. Meziani, s’élancera avec de sérieuses ambitions pour répéter ses excellentes performances
du meeting d’automne et qui, malgré son recul
de 75 mètres, trouve des conditions de courses
avantageuses qui peuvent lui permettre de
battre Lucky des Champs. Il faudra tenir compte également des chances de l’excellent trotteur
Terreo, du vieux routier Pavot de Cebe qui
malgré sa très longue absence, n’en demeure
pas moins une valeur sûre pour venir accéder
en très bon rang au disque final. Ce quatuor de
charme constituera à mon humble avis le
champ F le plus logique pour venir former le
Quarté Quinté de base de ce Prix Voilette support au Pari Quinté et qui s’adresse aux chevaux de 3 ans et plus trotteurs français, n’ayant
pas totalisé la somme de 90.000 DA en gains et
places depuis le 01/09/13. Recul de 25 mètres
par tranche de 30.000 DA, reçus en gains et
places depuis la même date d’effet de la condition. Avance de 25 mètres est accordée aux
chevaux de 4 ans et de 50 mètres, aux poulains
et pouliches de 3 ans.
C
n Y.S.
SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL
1er DÉCEMBRE 2014
QUARTE - QUINTE
ZEMMOURI
PROPRIÉTAIRES
N°
16H00
CHEVAUX
W.Kadri
01 Amigo Du Buisson (0)
A.Tekouk
02
Venus Des Vents (0)
H.Boubakri
03
Very Love
M.Bendjekidel/N.Daas 04
Aek.Merimi
05
B.Bazine
06
A.Bendjekidel
07
Aek.Nougha
08
F.Hamiane
09
A.Tiar
10
PRIX : VOILETTE TROT ATTELE
350.000 DA l 2200 mètres
JOCKEYS
DIST
ENTRAÎNEURS
NOTRE AVIS
R.Filiri
2175
S.Fouzer
Difficile
S.M.Meziani 2200
S.Meziani
Pas évident
Propriétaire
Attention
Sa.Fouzer
2200
A revoir
Mi.Benhabria 2200 Propriétaire
2200
Pavot De Cebe
Ms.Chabane Longtemps absent
A.Sahraoui
2200
Lucky Des Champs
Peut gagner
R.Fekhardji
A.Tiar
2200
Terreo (0)
Am.Bendjekidel
F.Bendjekidel Des moyens
2225
Vesuvia
N.Tiar
Difficile
N.Tiar
2225
Uppercut Djimy (0) A.Benhabria
Propriétaire Ne pas négliger
2225
Samourai D’enfer (0) T.Belhabchia
Attention !
2250 Proprietaire
Teglieta Berthenay
Ah.Salmi
11 Quiros De L’eden (0)
K.Meziani
12
F.D.Zemmouri
13
Ah.Salmi
2250
Propriétaire
A reprendre
Templador (0)
N.Meziani
2250
S.Meziani
Belle chance
Quel Horse (0)
N.Tarzout
N.Tarzout
Pourquoi pas
MEILLEURES CHANCES
FIN DE LA GRÈVE DES PROPRIÉTAIRES DE CHEVAUX
MEILLEURES
PERFS
5- Pavot De Cebe
12- Templador (0)
7-Terreo (0)
6-Lucky Des Champs
9- Uppercut Djimy (0)
13- Quel Horse (0)
CLASSE
5- Pavot De Cebe
7-Terreo (0)
6-Lucky Des Champs
12- Templador (0)
11-Quiros De L’eden (0)
13- Quel Horse (0)
CONCLUSION
12- Templador (0)
5- Pavot De Cebe
7-Terreo (0)
6-Lucky Des Champs
9- Uppercut Djimy (0)
3-Very Love
13- Quel Horse (0)
(0) : Chevaux portant des œillères
QUARTE - QUINTESCOPE
1-Amigo du Buisson: S’élançant du premier poteau, ce
jeune poulain, qui ne semble pas encore prêt pour affronter d’entrée certains trotteurs mieux aguerris, doit être
revu dans de meilleures circonstances.
2-Venus des Vents : Cette jument semble logée à la
même enseigne que Amigo du Buisson, et risque elle
aussi d’être mise a rude contribution dans cette épreuve à
moins qu’elle ne se prévale de l’efficacité de son entrainement.
3-Very Loue: Il faudra le surveiller de près car ce trotteur relevant d’une écurie de métier et qui a laissé
entrevoir des progrès palpables lors de ses entrainements mérite d’être retenu en très bon rang dans vos
pronostics surtout qu’il est bien drivé.
4-Teglieta Berthenay: Stationnée au Caroubier,
cette jument qui est restée sur de mauvaises performances avant l’arrêt des courses risque encore une
fois d’avoir fort à faire face à des coursiers qui ne
lui feront pas de concessions.
5-Pavot de Cebe: Il est vrai qu’il n’a pas couru
depuis près d’une année, mais connaissant la
qualité de son écurie, le savoir-faire de son très
habile entraineur et la maestria de son driver, ce
coursier qui n’est pas dépourvu de moyens reste
en mesure de se distinguer d’entrée.
6-Lucky des Champs: Sa dernière course qui remontait
à assez longtemps est excellente à plus d’un titre, reprenant du service dans des conditions avantageuses, il faudra compter avec lui au sprint final pour remporter cette
épreuve qui reste dans ses cordes.
7-Terreo: A son aise sur le parcours du jour, ce vaillant
trotteur très rapide sur les pieds, mettra à profit cet atout
non négligeable pour venir occuper une place de choix
dans ce lot à sa portée.
8-Vesuvia: Pas encore au mieux de sa forme, cette nouvelle recrue de l’écurie Aek.Nougha est logiquement à
revoir dans d’autres courses surtout qu’elle rend de la distance.
9-Uppercut Djimy: Ce coursier de métier ne doit pas
être jugé sur ses dernières essais car il possède suffisamment de moyens pour se racheter en bon rang surtout que
ses intérêts sont entre de bonnes mains et qu’il affronte un
lot a sa portée.
10-Samouraï d’Enfer: Il voudra le surveiller de près car
il vient de changer d’écurie et son dernier galop à l’entrainement mérite d’être pris en considération pour le retenir
parmi les meilleures possibilités de l’épreuve du jour.
11-Quiros de L’Eden: Inconstant dans ses productions, il
guettera néanmoins un éventuel faux pas des chevaux les
plus appuyés au jeu pour venir nous rappeler à son souvenir, surtout qu’il s’est déjà placé sur la distance du jour.
12-Templador: Ce coursier combatif et accrocheur à
souhait, aura pour lui de se produire sur un parcours qui
n’est pas pour lui déplaire, ce qui devrait lui permettre de
jouer les premiers rôles, et ce, malgré son départ du dernier poteau.
13-Quel Horse : Rien que pour la monte de l’excellent
driver N.Tarzout, il aura à ne pas en douter de nombreux
preneurs à l’heure des choix, et même s’il a tendance à ne
pas répéter ses bonnes valeurs.
SPORTS
Tous les
31
WA TLEMCEN
Football
Todorov libère
cinq joueurs
LES RÉSULTATS, sans
surprise, de la 12e journée,
entamée vendredi par le derby
algérois, ont permis à quatre
formations de se partager le
fauteuil de leader.
ÇA SE BOUSCULE
AU PORTILLON !
I
l s’agit du MO Bejaia auteur d’un précieux nul à Oran face
au MCO qui est revenu à la marque en début de seconde mitemps. Suite à ce résultat, l’équipe des Crabes constitue,
avec l’ES Sétif, les seules formations à n’avoir enregistré
qu’un seul revers depuis l’entame de la saison. Après avoir
connu une baisse de régime qui a provoqué le départ de
Garzitto, le CS Constantine a repris du poil de la bête depuis
la venue de Belhout à la barre technique. Ce dernier n’a pas
trop tardé pour forcer l’admiration des Sanafir puisqu’il a réussi le
plein en allant atomiser l’AS Chlef (0-3) lors de la précédente journée
pour ensuite disposer de l’ASM Oran par la plus petite des marges. Il
faut signaler que le baroudeur Boulemdais a été pour beaucoup dans
le retour en force du club de l’antique Cirta en étant le buteur décisif
de son équipe samedi dernier. Pour sa part, après un début de championnat très satisfaisant, le nouveau promu asémiste semble avoir du
mal à suivre le rythme imposé par l’élite. Une situation qui met l’entraîneur Benchadli au pied du mur.
DES ALGÉROIS QUI RIENT, DES ALGÉROIS QUI PLEURENT
Le champion d’Algérie en titre, qui venait de traverser un inquiétant passage à vide, a réussi à remonter la pente en enchaînant les victoires, en témoigne son net succès avant-hier face à la JS Saoura (31). La formation de Soustara semble avoir retrouvé sa vitesse de croisière et aura certainement son mot à dire dans la suite du parcours.
Quant à la formation du sud du pays, les derniers changements opérés
à la tête du staff technique ne rendent pas service à l’équipe, du moins
lors de ces dernières semaines qui a vu le club cher à Zerouati prendre
goût à la défaite.
Auteur d’un nul à l’Arbaâ, le champion d’Afrique, l’ESS, poursuit
son ascension vers les cimes. Une victoire à Chlef lors du match en
retard lui permettra d’accentuer la bousculade au portillon. En dépit
du départ de l’entraîneur Charef et la saignée qu’a connue l’équipe à
Photo : Mahdi I.
Ligue 1 Mobilis :
S
QUATRE ÉQUIPE
SE PARTAGENT
LA PREMIÈRE
PLACE
n M. Medjahdi
IL EST PROMIS À UNE
BELLE CARRIÈRE
l’intersaison, l’USM Harrach confirme que cette détermination et
cette grinta qui caractérisent les Jaune et Noir y sont toujours. En
accueillant le Doyen, les Harrachis ont réussi l’essentiel grâce à
l’unique réalisation de leur buteur maison, Abid. Un résultat qui place
ces deux équipes algéroises aux antipodes du classement. Les revers
de suite enregistrés par les coéquipiers de Chaouchi font du
Mouloudia la lanterne rouge. A la lecture de ce qui reste à jouer de la
phase aller, le Doyen risque fort de terminer son mi-parcours dans une
position de relégable.
LES CANARIS EN QUÊTE D’ENVOL
Occupant la 10e place du tableau avec un total de 14 points dans
son escarcelle et à une petite longueur seulement de la zone de turbulences, la JS Kabylie a essuyé une nouvelle défaite face au CR
Belouizdad qui, lui, revient doucement et sûrement dans la course
depuis l’intronisation de l’entraîneur, Alain Michel.
Le club le plus titré d’Algérie continue de mordre la poussière et
risque de mettre son avenir en péril. Certains observateurs prédisent
d’ores et déjà que le coach Ciccolini sera le prochain fusible qui sautera afin de justifier la mauvaise passe des Canaris entamée depuis le
départ de Broos et Zemiti. Ces derniers sont en voie de redresser la
situation à la tête du NAHD qui est allé imposer le partage des points
à l’USMBA logée dans le ventre mou du classement. Idem pour le
MCEE qui accentue le marasme de l’ASO dont la direction, l’entraîneur et les joueurs ne savent plus quoi faire pour soulager le mal qui
ronge l’équipe.
16 BUTS INSCRITS ET AUCUNE EXPULSION
Notons, enfin, que cette 12e journée de Ligue 1 Mobilis a été marquée par le fair-play sur le terrain puisqu’aucune expulsion n’a été
enregistrée. Les attaquants ont été quelque peu prolixes avec 16 buts
inscrits (dont deux sur penalties). Le buteur du jour est l’attaquant du
CRB, Bougueroua, auteur d’un doublé face à la JSK.
n Khaled H.
JS KABYLIE
de fusil du premier relégable. En
effet, en essuyant ce nouveau
revers face au CRB qui n’était
pas soutenu par son chaudron,
les hommes de Cicollini glissent
dangereusement
vers
les
profondeurs du classement.
Certes la décantation ne s’est pas
encore faite dans notre championnat mais les Canaris se
retrouvent dans une position
inconfortable. Cette nouvelle
défaite pour laquelle le bouc
émissaire est tout trouvé à savoir
l’arbitrage nous renseigne surtout sur l’état mental dans lequel
se trouve l’équipe. D’ailleurs le
coach corse a refusé de s’étaler
sur les raisons évidents de cette
défaite : «Je ne vais pas dire à la
presse ce qui m’a le plus déçu
mais j’en ferai part à mes
joueurs». Dénotant ainsi que le
problème est dans le groupe et
non en dehors. Certes l’arbitre
aurait refusé un but à Youcef
Khodja mais ce n’est pas suffisant pour expliquer la prestation
du jour où les joueurs avaient la
tête ailleurs selon les analyses
des médias.
Le coach corse ne cesse de
rabâcher qu’il a décelé les
lacunes de son équipe mais reste
impuissant pour en trouver les
solutions. Soit le mal est plus
profond qu’il ne le pense soit le
Corse n’a pas les compétences
pour le faire. Il n’en demeure pas
moins qu’il y a menace en la
Photo : Mahdi I.
DE MAL EN PIS
Canaris ont essuyé, samedi
Lquiesdernier,
une nouvelle défaite
les place désormais à portée
demeure tant la JSK va de mal en
pis. D’ailleurs comme la soulignait Cicollini, au sein du club,
«il y a plus de gens qui parlent
qu’ils ne travaillent» dénotant du
degré de déliquescence dans
lequel baigne actuellement le
plus prestigieux club d’Algérie.
Mais aussi le mode de gestion
mis en place par la direction qui
ne cesse de montrer son incapacité à faire face à cette situation.
A cette direction donc d’en tirer
les conclusions nécessaires et
d’agir de la manière la plus digne
qui soit. Faute de quoi, la tempête pourrait se transformer en
ouragan qui emportera tout sur
son chemin.
n Rachid Hammoutène
La victoire surprise du Widad de Tlemcen
face au leader le MCS sur son terrain sur le
score de 1-2 a redonné espoir aux Widadis qui
croient fort en l’accession. Le Widad, qui a
réussi à réduire l’écart qui le sépare du leader
saïdi de seulement 3 petits points, occupe
actuellement la 7e place avec 18 points dans
son escarcelle. De l’avis des joueurs,
Boukhari et Baba-Ahmed notamment, l’avenir est prometteur et l’objectif de tous est de
rendre à l’équipe sa fierté. De son côté, le nouvel entraîneur franco-serbe, qui a libéré qinq
joueurs, à savoir Beharri, Hani, Bentouaf,
Boussaïd et Tahar, a souligné qu’un programme «rigoureux» a été élaboré pour sauver
l’équipe phare de la cité des Zianides.
Torodov a estimé que la mission est certes
délicate, mais avec la collaboration de l’ensemble des acteurs, le but sera atteint. A noter
que Torodov sera assisté par Boushaba
Laâredj comme entraîneur adjoint, à la place
de Bouali qui prendra en charge l’équipe
espoir. Une prime conséquente sera octroyée
aux joueurs suite à leur victoire contre Saïda.
Djoudi, un talent
en devenir
eu connu du public, le jeune et talentueux attaquant, Larbi Djoudi, frappe
P
déjà aux portes du monde des stars. Non
pas par un intérêt particulier des médias,
mais plutôt par son talent. «C’est un footballeur à l’état pur», nous confie son père.
«Depuis son jeune âge, il développait des
signes qui ne trompent pas d’un don du
footballeur racé. Il maîtrise parfaitement
l’abécédaire de la discipline. La formation
suivie dans certains clubs d’Alger-Centre
est un facteur aidant», poursuit le père de
Larbi Djoudi. Agé à peine de 16 ans, Larbi
Djoudi a bénéficié, en effet, d’une formation solide. Ayant porté les couleurs de plusieurs clubs algérois à l’instar de la JS
Didouche Mourad et l’AST Télemly,
Djoudi montre des prédispositions d’un
attaquant de grande qualité. Ses coéquipiers lui reconnaissent, d’ailleurs, son
talent. Approché par nos soins, Larbi
Djoudi cache mal sa timidité pour pouvoir
répondre à nos questions. Très avare en
matière de déclarations, car il préfère faire
parler son savoir-faire sur un terrain de
football, Djoudi dira : «J’aime beaucoup le
football. Depuis mon enfance,
je suivais cette discipline
devenue un phénomène
social. J’aimerais bien
m’y investir en vue de
faire bénéficier ma patrie.
Jouer dans un grand
club est un rêve que
je saurai, un jour,
réaliser». Des propos lourds de
sens répercutant
parfaitement sa
volonté
de
réussir. Une
réussite qui
le suit également
dans
ses
études.
Brillant.
n K. Yamine
Horizons
ALGÉRIE-FRANCE
Abdelmalek Sellal reçoit Jean-Louis Bianco
e Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu, hier, à Alger, le représentant spécial
LAlgérie,
chargé des relations avec l’Algérie, Jean-Louis Bianco, qui effectue une visite en
a indiqué un communiqué des services du Premier ministre. L’entretien a
Horizons : http://www.horizons-dz.com R.C.97B 36181
CONSOLIDATION DE L’UNITÉ ET DE LA STABILITÉ DU PAYS
Khomri appelle les jeunes à y contribuer
e ministre de la Jeunesse, Abdelkader Khomri, a appelé, hier, à Batna, les jeunes à contribuer à la consolidation de la stabilité et de l’unité
nationales, à la consécration de la démocratie et à la croissance économique du pays. Les défis d’aujourd’hui «consistent à consolider la
L
stabilité et l’unité de l’Algérie, à développer son économie et à consacrer la démocratie sur la base de la paix et de la réconciliation nationale», a
indiqué Khomri lors d’un rassemblement de jeunes à la salle omnisports du 1er-Novembre 1954 à Batna, à l’occasion de l’arrivée samedi soir de la
caravane dédiée à la mémoire nationale dans cette wilaya, en provenance d’Alger. L’objectif de cette caravane, qui compte 1.954 jeunes
(symbolisant la date du déclenchement de la révolution nationale) venus de 48 wilayas, «est de réaffirmer le patriotisme des jeunes Algériens et leur
attachement à l’unité du pays et aux principes de la génération de la révolution nationale», en vue de poursuivre l’édification d’une Algérie
démocratique, fondée sur la justice sociale et la solidarité nationale. Le ministre a salué le rôle des jeunes dans la bataille d’édification du pays et
la consécration du choix de la réconciliation nationale, initié par le président de la République, «en vue de panser les blessures du passé et éteindre
le feu de la discorde».
permis d’aborder l’état des
relations algéro-françaises
dans leurs volets relatifs à
la coopération et aux
échanges dans le domaine
économique, et ce, à la
veille de la réunion du 2e
comité
intergouvernemental de
haut niveau algéro-français
prévu à Paris le 4
décembre prochain.
L’audience s’est déroulée
en présence du ministre de
l’Industrie et des Mines,
Abdessalam Bouchouareb.
Photo: Archives
OUARGLA
OPÉRATION DE DISTRIBUTION
DE 3.800 LOTS DE TERRAIN À BÂTIR
INTEMPÉRIES À BECHAR
L’ANP engagée dans
une opération
de désenclavement
des zones touchées
’opération concerne sept des 21
communes que compte la wilaya, a
indiqué Ali Bouguerra à la presse,
en marge d’une rencontre d’orientation, en présence des chefs de daïra
et des responsables des instances
concernées par le dossier des lotissements sociaux. «Toutes les
mesures administratives nécessaires ont été
prises pour permettre aux communes restantes de bénéficier de terrains à bâtir», a
déclaré le chef de l’exécutif, précisant que
l’opération, dans son ensemble, devra donner
lieu, à la fin du mois de décembre prochain, à
l’attribution d’un total de 16.000 lots de terrain, soit cinq fois plus que le nombre de logements ruraux accordés à la wilaya d’Ouargla,
au titre du programme quinquennal 20102014. Le même responsable a fait état d’un
changement «profond» dans le mode d’attribution de lots de terrain, consistant en l’annulation du système des quotas et l’attribution de
terrains en fonction des demandes formulées,
sur la base, toutefois, de deux critères seulement, la résidence du demandeur dans la com-
L
es éléments de l’Armée nationale populaire
(ANP) se sont engagés dans une opération d’asLsistance
aux citoyens et de désenclavement des
zones touchées par les intempéries ayant affecté la
wilaya de Bechar, a indiqué, hier, un communiqué
du ministère de la Défense nationale (MDN).
«Après les fortes chutes de pluie qui ont secoué la
ville de Bechar et ses environs au niveau de la 3e
Région militaire et qui ont causé des crues d’oued
et une détérioration du réseau routier et de
quelques ponts, notamment sur l’axe reliant
Bechar à Abadla, les éléments de l’ANP se sont
engagés dans une opération pour désenclaver les
zones touchées et assister les citoyens», précise la
même source. «De plus, le commandement de la
3e Région militaire qui s’est rendu aux localités
concernées et s’est enquis de la situation des
oueds et du réseau routier, a donné des instructions pour la mobilisation de tous les moyens
nécessaires et pour prêter aide et assistance aux
citoyens», souligne le MDN.
Par ailleurs et dans le cadre de la sécurisation des
frontières et la lutte contre la contrebande et le
crime organisé, «un détachement de l’ANP relevant du secteur opérationnel d’In Guezzam
(6e Région militaire) a intercepté, hier, 29 personnes de nationalité soudanaise et deux autres de
nationalité tchadienne et a saisi un véhicule toutterrain», précise la même source.
Un autre détachement relevant du secteur opérationnel de Timiaouine a saisi, suite à une
patrouille près des frontières, deux camions, 400
litres de carburant et plus de 200 quintaux de denrées alimentaires, ajoute le communiqué du MDN.
Un autre détachement des forces de l’ANP relevant du secteur opérationnel de Tinzaouatine a
arrêté, vendredi dernier, 12 personnes de nationalité malienne et saisi un véhicule tout-terrain.
Au niveau de la même localité d’Abelssa, à
Tamanrasset, les éléments de la Gendarmerie
nationale ont arrêté, jeudi dernier, trois personnes,
dont deux Algériens et un Malien, et saisi un véhicule tout-terrain et 2.760 litres de carburant ainsi
qu’une somme de 1.500 euros.
Au niveau de la 4e Région militaire, un détachement des garde-frontières, relevant du secteur opérationnel d’El Oued, a saisi, jeudi dernier, à
23h30, suite à une patrouille de reconnaissance
menée près de la localité de Douar El Ma, une
quantité de carburant s’élevant à 400 litres, destinée à la contrebande, conclut le communiqué du
MDN.
La Météo du
L u n d i 1 e r D é c e m b re 2 0 1 4
n
Alger 17°
mune concernée et de ne pas avoir bénéficié
auparavant de logement ou d’aide à l’habitat
rural. Par ailleurs, et dans le souci de dynamiser l’opération de la concession agricole, une
commission ministérielle devra se rendre prochainement à Ouargla, où sont recensés 42
périmètres agricoles destinés aux jeunes, pour
s’enquérir des contraintes ayant trait à l’électrification agricole et la réalisation de forages
d’irrigation, a-t-il fait savoir. En plus de rappeler que 1.800 jeunes se sont vu accorder des
titres de concession agricole, le wali a révélé,
concernant la question de l’emploi, l’orientation de 50% des offres d’emploi au profit des
jeunes de la région du Grand Touggourt, le
reste étant orienté vers celle du Grand
Ouargla. Ceci, a-t-il dit, en tenant compte du
nombre de demandes d’emploi déposées au
niveau des 12 agences locales de l’emploi
existantes à travers la wilaya d’Ouargla. Ces
mesures s’inscrivent dans le sillage des
importantes dispositions prises par les pouvoirs publics et annoncées par le ministre
d’Etat, ministre de l’Intérieur et des
Collectivités locales, Tayeb Belaïz, lors de sa
visite de travail, samedi dernier, dans la daïra
de Touggourt, suite aux douloureux incidents
vécus par la commune de Nezla.
COOPÉRATION
AIR ALGÉRIE
Bouchouareb s’entretient
avec le représentant français
pour les relations avec l’Algérie
Le label international
de sécurité IOSA
pour la 5e fois
es préparatifs pour la 2 réunion
du comité intergouvernemental
Lfranco-algérien
de haut niveau, prée
vue le 4 décembre prochain à Paris,
ont été au centre des entretiens qu’a
eus, hier, à Alger, le ministre de
l’Industrie
et
des
Mines,
Abdessalem Bouchouareb, avec
Jean-Louis Bianco, représentant
spécial du ministre français des
Affaires étrangères, Laurent Fabius,
pour les relations avec l’Algérie,
indique un communiqué du ministère. La réunion qui sera présidée par
les Premiers ministres des deux
pays, Abdelmalek Sellal et Manuel
Valls, sera couronnée par la signature de plusieurs accords, «signal fort
de l’avenir prometteur des relations
entre les deux pays», souligne le
ministère. Les deux parties ont
exprimé, lors de cette rencontre, leur
n
Photo: Horizons
UNE OPÉRATION D’ATTRIBUTION
DE 3.800 lots de terrain à bâtir a
été lancée, hier, dans la wilaya
d’Ouargla, a affirmé le wali,
Ali Bouguerra.
Annaba 23°
Fedjr....................6.11
Dohr ..................13.20
Assar .................15.13
Maghreb.............17.35
Ichaâ .................18.59
n
«pleine satisfaction quant à la qualité des relations qui unissent les deux
pays et se sont félicitées des résultats
réalisés récemment dans le cadre du
partenariat industriel à l’image de
l’usine Renault qui constitue un
exemple du codéveloppement et du
partenariat entre l’Algérie et la
France», selon la même source.
Bouchouareb a fait part au responsable français de la volonté de la
partie algérienne de renforcer les
relations bilatérales «pour aller vers
des projets industriels d’envergure»
et de «faire évoluer davantage les
relations économiques mutuellement avantageuses entre les deux
pays». Bianco a été désigné par
Fabius, début novembre, représentant spécial pour les relations avec
l’Algérie, succédant ainsi à JeanPierre Raffarin.
Constantine 20° n Oran 19°
ACHAT
n
6
1 €6
1$
Ouargla 23°
a compagnie nationale Air Algérie vient d’obtenir, pour la cinquième fois consécutive, le label
Linternational
de sécurité IOSA délivré par
l’Association internationale du transport aérien
(Iata), a indiqué, hier, un communiqué de la compagnie. D’une validité de deux ans (décembre
2014-décembre 2016), l’IOSA est un label de sécurité dont la détention est imposée par l’IATA aux
compagnies aériennes adhérentes, précise la
même source. «C’est un système d’évaluation
mondialement reconnu et conçu pour évaluer la
gestion de la sécurité, l’exploitation et les systèmes
de contrôle d’un transporteur aérien», explique-ton encore. L’audit 2014 de renouvellement a été
effectué du 21 au 25 septembre dernier par le
bureau britannique d’audit Wake Qa, agréé par
l’IATA, après un appel d’offres lancé par Air
Algérie, précise le communiqué. Il existe huit
bureaux d’audit de par le monde et sont tous
agréés par l’IATA. Air Algérie avait déjà obtenu le
label IOSA en 2006, en 2008, en 2010 et en 2012.
n
VENTE
6
1 €6
1$
84,49DA
83,25 DA
105,43 DA
112,12 DA
Tamanrasset 25°
n
Tindouf 21°
n
Illizi 31° n
B
SERVICE PU
Tél: (021) 73 67 24 - 73 63 05 - 73 59 04
Fax: (021) 73 61 34 - 73 67 29

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