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Actes du 24e colloque de l’ADMEE-Europe L’évaluation des compétences en milieu scolaire et en milieu professionnel L’ÉVALUATION DES COMPÉTENCES DANS LA FORMATION PROFESSIONNELLE EN BELGIQUE FRANCOPHONE Mathieu Gaillard*, Bérenger Dufromont*, Catherine Deruisseau*, Isabelle Verbruggen**, & Christophe Mattart*** * Le FOREM ([email protected]; [email protected]; [email protected] ) ** Bruxelles Formation ([email protected]) *** IFAPME ([email protected]) Mots-clés : formation professionnelle, évaluation, compétences Résumé. Afin de satisfaire les recommandations européennes en matière d’apprentissage tout au long de la vie et de mobilité des apprenants, trois opérateurs publics de formation professionnelle en Belgique francophone ont développé un dispositif commun de Reconnaissance des Compétences Acquises en Formation. Ce dispositif, fondé sur l’Approche par Compétences, vise à reconnaitre les acquis d’apprentissage formel par la délivrance d’un Certificat officiel. Vingt entretiens semi-structurés menés auprès de stagiaires et de formateurs du FOREM ont mis en évidence l’impact positif de ce dispositif sur l’employabilité des stagiaires, leur vécu de la formation et les pratiques de formation des formateurs. Par contre, la valeur du Certificat comme facteur favorisant l’insertion professionnelle semble plus limitée. Ces résultats sont discutés à la lumière des recommandations européennes pour la formation professionnelle et des principes de l’Approche par Compétences. 1. Introduction La coopération européenne dans l’enseignement et la formation professionnels (EFP) vise à promouvoir la formation tout au long de la vie et à faciliter la mobilité des apprenants et des travailleurs. Plus précisément, afin de rendre l’EFP plus accessibles, plus attractifs et mieux adaptés aux besoins du marché de l’emploi, des principes et des mesures destinés à améliorer la transparence, la reconnaissance et la qualité des compétences et qualifications ont été définis (Déclaration de Copenhague, 2002 ; Communiqué de Bruges, 2010). Ainsi, les Etats membres sont encouragés à adopter une approche fondée sur les acquis d’apprentissage (« learning outcomes ») dans les programmes d’EFP et à intégrer, dans les pratiques d’EFP, des cadres et outils européens communs tels que le cadre européen des certifications (CEC), l’Europass, le système européen de transfert de crédits pour l'EFP (ECVET) et le cadre européen de référence pour l'assurance de la qualité dans l’EFP (EQAVET). C’est dans ce contexte que les opérateurs publics de formation professionnelle en Belgique francophone (Bruxelles Formation1, l’IFAPME2 et le FOREM3) ont mis en place un dispositif 1 Organisme public chargé de la Formation professionnelle des demandeurs d'emploi et des travailleurs bruxellois francophones de la Région de Bruxelles-Capitale. 2 Institut wallon de Formation en Alternance et des indépendants et Petites et Moyennes Entreprises. 3 Office wallon de l’Emploi et de la Formation professionnelle. 1 Actes du 24e colloque de l’ADMEE-Europe L’évaluation des compétences en milieu scolaire et en milieu professionnel commun de reconnaissance des acquis d’apprentissage4. Sur base de l’approche par compétences (Roegiers, 2010 ; Scallon, 2007) et de l’expertise développée depuis 2004 dans le cadre de la validation des compétences (acquis non-formels et informels au sens européen – Colardyn & Bjornavold, 2004), une méthodologie commune d’évaluation des compétences acquises en formation (acquis formels) a été construite. 2. L’approche par compétences dans la formation professionnelle La révolution copernicienne que constitue, pour le monde de la formation professionnelle, le passage à une « approche par compétences » (Roegiers, 2010 ; Scallon, 2007) orientée sur les résultats d’apprentissage plutôt que sur le processus de formation lui-même est relativement récente (environ une dizaine d’années) et, pour nombre d’aspects, encore en chantier. Toutefois, certaines avancées concrètes peuvent d’ores et déjà être mises en lumière. Tout d’abord, les opérateurs publics de formation professionnelle en Belgique francophone utilisent une ligne référentielle cohérente (Roegiers, 2010) partant du métier qui constitue le profil de sortie des formations professionnelles dispensées. Celle-ci peut se caractériser par une séquence logique de référentiels : référentiel emploi-métier, référentiel de compétences, référentiel de formation, référentiel d’évaluation. La mise sur pied du Service Francophone des Métiers et des Qualifications depuis juin 2010 renforce encore cette approche. Ensuite, conformément aux recommandations européennes, chacun de ces référentiels est décliné en unités afin de permettre l’émergence d’un langage commun entre les opérateurs d’EFP. Cette déclinaison en unités, qui a pour but de favoriser la mobilité des apprenants et l’apprentissage tout au long de la vie, peut se caractériser comme suit : définition d’une unité d’employabilité et des activités clés du métier ; définition des unités d’acquis d’apprentissage et d’évaluation certificative ; développement des modules, des séquences d’apprentissage et des unités d’évaluation formatives. Une troisième dimension renvoie à l’utilisation d’une ingénierie de la formation qui place la notion de compétences au cœur des curriculums. Concrètement, les formateurs renforcent leur rôle d’accompagnateurs favorisant l’émergence, la combinaison et l’intégration de ressources, et donc le développement de compétences. Dans ce cadre, le parcours de formation est caractérisé par une alternance de séquences d’apprentissage de ressources (notamment en situations professionnelles reconstituées, voire réelles dans le cas de formations en alternance) et d’évaluations formatives qui sont des mises en situation offrant un caractère fonctionnel, complexe et intégratif. Enfin l’évaluation des compétences des stagiaires qui suivent une formation, via la mise en place depuis 2010 du dispositif de Reconnaissance des Compétences Acquises en Formation (ReCAF), est basée sur l’approche par compétences. Dans ce dispositif, chaque unité d’évaluation (épreuve certificative) correspond à une unité d’acquis d’apprentissage, c'est-à-dire à un ensemble de compétences et de ressources combinées et intégrées. L’unité d’acquis d’apprentissage (ou unité d’évaluation) correspond à de l’employabilité sur le marché de l’emploi prise isolément ou en combinaison avec d’autres unités d’acquis d’apprentissage. Les épreuves certificatives sont des mises en situation professionnelles reconstituées. Elles évaluent des ensembles articulés de compétences qui se manifestent dans l’action, sont fonctionnelles et nécessitent un processus d’acquisition, d’organisation et d’intégration. La complexité des compétences à mobiliser dans les épreuves est notamment déterminée par le niveau visé du cadre européen des certifications (CEC). L’acquisition des compétences, c’est-à-dire la réussite des épreuves, est mesurée à travers la satisfaction de critères, d’indicateurs et de seuils de réussite prédéterminés. Un Certificat de Compétences acquises en Formation est délivré à l’apprenant lorsqu’une unité d’évaluation est réussie (puisqu’elle correspond à de l’employabilité prise isolément ou combinée à d’autres unités) 4 Dans le cas particulier de l’IFAPME, ce dispositif vient compléter un système d’évaluation et de certification lié à la délivrance de diplômes homologués par la Fédération Wallonie-Bruxelles de Belgique. 2 Actes du 24e colloque de l’ADMEE-Europe L’évaluation des compétences en milieu scolaire et en milieu professionnel ou au terme de son parcours de formation. L’ensemble des acquis d’apprentissage concernés par l’évaluation certificative est détaillé dans le Supplément au Certificat Européen (EUROPASS) délivré en annexe. A terme, c’est-à-dire lorsque le cadre national francophone des certifications aura été développé, le niveau de référencement de la certification prise dans sa globalité (ensemble des unités) sera également indiqué. Afin d’évaluer l’impact du dispositif ReCAF sur les stagiaires et les formateurs, une étude qualitative a été menée au sein du FOREM fin 2011. 3. Etude qualitative d’impact de la ReCAF sur les stagiaires et les formateurs 3.1 Méthodologie En novembre 2011, dix anciens stagiaires du FOREM ayant été confrontés au dispositif ReCAF et dix formateurs de cet opérateur de formation professionnelle l’ayant mis en œuvre ont été interrogés au moyen d’entretiens semi-structurés. Les stagiaires et formateurs interrogés avaient été impliqués dans une des cinq formations suivantes : aide-comptable, conseiller en énergie, couvreur, installateur électricien, et magasinier. Les thèmes abordés lors des entretiens menés avec les stagiaires concernaient l’impact du dispositif ReCAF sur leur employabilité et leur insertion, et sur la manière dont ils avaient vécu la formation dans la perspective d’évaluations normatives organisées tout au long de leur parcours de formation. Quant aux formateurs, ils étaient interrogés sur l’impact de la ReCAF sur leurs pratiques de formation et sur l’employabilité et l’insertion des stagiaires. 3.2 Résultats 3.2.1 Les stagiaires Les stagiaires révèlent un impact positif de la ReCAF sur leur employabilité et sur leur vécu de la formation. Par contre, ce dispositif leur semble peu bénéfique pour leur insertion. Dans les lignes qui suivent, nous détaillons ces différents points d’impacts en illustrant nos propos par des extraits d’entretiens. L’impact de la ReCAF sur l’employabilité des stagiaires se manifeste sur quatre dimensions : Feedback sur la maitrise des compétences : « ça permet d’être certaine que les compétences sont acquises » ; « on reçoit un feedback sur ses points forts et ses points faibles » ; « ça permet de cibler ses acquis, de voir ce qu’on a bien ou mal compris ». Meilleure vision des attentes/besoins des employeurs : « c’est une application concrète, précise, un peu comme le travail d’un conseiller en énergie » ; « ça donne une image plus claire de ce qui peut être demandé par la suite par les employeurs » ; « c’est le reflet de ce qu’on demande sur le chantier ». Augmentation de la confiance en soi : « c’est nécessaire pour éviter les problèmes une fois en entreprise » ; « la réussite de ces épreuves m’a donné confiance dans mes capacités ». Preuve de ses compétences vis-à-vis de l’employeur : « ce certificat, c’est la preuve d’une formation suivie, évaluée et plutôt bien réussie » ; « le certificat indique que j’ai les compétences recherchées par les entreprises, c’est un atout pour convaincre les employeurs ». En ce qui concerne le vécu de la formation par les stagiaires, la perspective de l’évaluation normative et de l’obtention d’un Certificat officiel semble renforcer l’implication des stagiaires dans la formation (« on est plus assidu, on veut apprendre, s’améliorer » ; « je faisais des efforts réguliers pour revoir, consolider les apprentissages » ; « j’ai été plus attentive car je savais que l’évaluation allait suivre »). Enfin, le peu d’impact de la ReCAF sur l’insertion des stagiaires est patent sur deux dimensions : 3 Actes du 24e colloque de l’ADMEE-Europe L’évaluation des compétences en milieu scolaire et en milieu professionnel - - Peu de référence spontanée au Certificat sur le CV ou en entretien d’embauche : « sur mon CV, j’écris que j’ai fait la formation d’aide-comptable pour montrer que je n’ai pas perdu mon temps à rester chez moi » ; « l’évaluation de fin de formation, je ne l’ai pas mentionnée sur mon CV, mais bien la formation dans son ensemble ». Impression que le Certificat n’est pas exigé par les employeurs : « les employeurs ne demandent pas le certificat, mais je le montrerais volontiers si on me le demandait » ; « je n’en ai pas parlé, et mon employeur n’a rien demandé à ce sujet ». 3.2.2 Les formateurs Tout comme les stagiaires, les formateurs notent un impact positif de la ReCAF sur l’employabilité des stagiaires, mais un impact limité sur leur insertion. En ce qui concerne leurs pratiques de formation, celles-ci semblent évoluer dans un sens positif suite à la mise en œuvre de ce dispositif. Dans les lignes qui suivent, nous détaillons ces différents points d’impacts en illustrant nos propos par des extraits d’entretiens. L’impact de la ReCAF sur l’employabilité des stagiaires se manifeste sur quatre dimensions dans les propos des formateurs : Uniformisation des compétences à développer : « avec la ReCAF, on s’assure que tout est pareil in fine » ; « avant, chaque formateur avait ses outils d’évaluation personnels, ce qui pouvait déboucher sur un manque d’objectivité ; maintenant, les épreuves sont les mêmes et sont évaluées selon des critères objectifs, il y a une égalité de traitement ». Meilleure adéquation des compétences aux attentes/besoins des employeurs : « les épreuves correspondent à ce que les entreprises demandent » ; « c’est une vérification des acquis dans des conditions réelles, ça a un caractère intégré ». Feedback sur la maitrise des compétences : « les stagiaires peuvent se positionner par rapport à leurs apprentissages » ; « ce n’est pas rendre service à un stagiaire que de ne pas lui dire qu’il n’est pas suffisamment compétent » ; « cela apporte de la clarté sur ce qu’ils savent faire ou pas ». Meilleure maitrise des compétences : « ça met un peu positivement la pression, et ça, ça les tire vers le haut » ; « ils sont plus sérieux et appliqués, ça les pousse vers l’avant, et ils sont meilleurs » ; « pendant la formation, ils essaient de voir où ils en sont, où sont leurs lacunes et y remédient en vue de la ReCAF ». Quant à l’impact de la ReCAF sur l’insertion des stagiaires, les formateurs voient une valeur ajoutée dans la délivrance d’un Certificat officiel attestant de la maitrise des compétences (« ça officialise les choses beaucoup plus qu’auparavant, c’est un atout pour les stagiaires » ; « le certificat donne à un employeur la certitude que le stagiaire a réussi un ensemble d’épreuves pratiques »). Ils soulèvent également que la ReCAF améliore la lisibilité des compétences des stagiaires pour les employeurs (« je sais quel stagiaire je vais placer chez quel employeur » ; « il ne suffit plus de dire aux entreprises « je sais faire quelque chose », il faut le prouver ; c’est une preuve écrite de leurs compétences »). Cependant, comme les stagiaires, ils ont l’impression que le Certificat n’est pas exigé par les employeurs, notamment parce que ceux-ci ne connaissent pas la dispositif ReCAF (« je ne pense pas qu’ils mettent sur leur CV qu’ils ont réussi une RECAF » ; « il y a eu peu de communication auprès des entreprises, je ne pense pas qu’elles soient au courant » ; « ce n’est pas encore reconnu par les employeurs » ; « personne sur le marché du travail ne sait ce qu’est la ReCAF » ; « on a un super-produit, mais on n’a jamais communiqué dessus de manière adéquate »). Enfin, l’impact positif de la ReCAF sur l’insertion des stagiaires est patent sur trois dimensions : Adaptation/amélioration de la formation : « la ReCAF permet de combler certains manquements de la formation, de l’étoffer, c’est un incitant à nous mettre à jour » ; « ça remet en question dans un sens positif, c’est une bonne chose pour l’évolutivité des formations ». 4 Actes du 24e colloque de l’ADMEE-Europe L’évaluation des compétences en milieu scolaire et en milieu professionnel - - 4. Renforcement de l’approche « ligne référentielle » : « le formateur est une charnière entre les entreprises et les stagiaires : il fait remonter les demandes des entreprises et les traduit dans le référentiel de formation » ; « aujourd’hui, on part du métier par le biais d’un exercice intégré et on organise la formation qui permet d’y parvenir » ; « on essaie que nos formations collent à la réalité du monde du travail ». Renforcement de l’apprentissage par l’action : « ça force les formateurs à adapter la formation, le contenu, à proposer plus d’exercices pratiques » ; « ça fait évoluer les formations vers davantage de pratique dans la manière dont on les dispense ». Conclusion Le développement du dispositif de Reconnaissance des Compétences Acquises en Formation s’inscrit dans le contexte des recommandations européennes visant à promouvoir la formation tout au long de la vie et à faciliter la mobilité des apprenants. Les entretiens réalisés auprès de stagiaires et de formateurs semblent indiquer que ce dispositif permet de satisfaire certaines des recommandations européennes énoncées dans cette perspective (amélioration de la transparence, de la reconnaissance et de la qualité des compétences, formations mieux adaptées aux besoins du marché de l’emploi). Ainsi, tant les formateurs que les stagiaires avancent que la ReCAF entraine une meilleure maitrise des compétences au terme des unités de formation et que ces compétences sont mieux adaptées aux attentes/besoins des employeurs. Ils ajoutent que la reconnaissance de ces compétences à travers un Certificat officiel les rend plus lisibles pour les employeurs. Outre la satisfaction de recommandations européennes en matière d’enseignement et de formation professionnels, le dispositif ReCAF renforce la mise en œuvre de l’approche par compétences (Roegiers, 2010 ; Scallon, 2007) dans les pratiques des formateurs. Ainsi, l’approche « ligne référentielle » et l’apprentissage par l’action sont des principes auxquels les formateurs se réfèrent afin d’assurer le développement des compétences qui seront l’objet des évaluations normatives jalonnant le parcours de formation du stagiaire. A côté de l’impact positif de la ReCAF en termes de satisfaction des recommandations européennes et de renforcement de l’approche par compétences, les entretiens menés auprès des stagiaires et des formateurs ont révélé l’effort nécessaire que les opérateurs de formation professionnelle doivent accomplir auprès des employeurs sur le plan de la communication et de l’information. Lorsqu’une telle démarche aura été réalisée, une seconde étude d’impact de la ReCAF pourra être envisagée auprès d’autres acteurs (par exemple, les employeurs). Enfin, en ce qui concerne la valeur de la ReCAF, et plus précisément du Certificat, comme facteur favorisant l’insertion des stagiaires, les stagiaires et les formateurs font état d’un impact limité. Cependant, tant les stagiaires que les formateurs reconnaissent l’effet positif de la ReCAF sur l’employabilité des stagiaires. Certaines études dans le domaine de l’insertion professionnelle ayant démontré qu’un sentiment d’efficacité personnelle (ou d’employabilité) renforcé au sortir d’une formation favorise l’insertion (Desmette, 2003, 2004), l’impact de la ReCAF sur l’insertion devra être réexaminé au moyen d’indicateurs plus objectifs d’insertion (par exemple, le taux d’emploi, le type de contrat) dans une étude ultérieure. 5. Références bibliographiques Colardyn, D., & Bjornavold, J. (2004). Validation of formal, non-formal and informal learning: Policy and practices in EU member States. European Journal of Education, 39(1), 69-89. Communiqué de Bruges (2010). The Bruges Communiqué on enhanced European Cooperation in Vocational Education and Training for the period 2011-2020. http://ec.europa.eu/education/lifelong-learningpolicy/doc/vocational/bruges_en.pdf. Déclaration de Copenhague (2002). Declaration of the European Ministers of Vocational Education and Training, and the European Commission, convened in Copenhagen on 29 and 30 November 2002, on 5 Actes du 24e colloque de l’ADMEE-Europe L’évaluation des compétences en milieu scolaire et en milieu professionnel enhanced European cooperation in vocational education and training: “The Copenhagen Declaration”. http://ec.europa.eu/education/pdf/doc125_en.pdf. Desmette, D. (2003). La formation socioprofessionnelle aide-t-elle à (re)construire le sentiment d'efficacité personnelle des chômeurs ? In J.-L. Guyot, C. Mainguet & B. Van Haeperen (Eds.), La formation professionnelle continue : L'individu au cœur des dispositifs (pp. 277-288). Bruxelles : De Boeck. Desmette D. (2004). L'identité des chômeurs. La Revue Nouvelle : Les nouvelles figures de la question sociale, 12 (117), 88-96. Roegiers, X. (2010). Des curricula pour la formation professionnelle initiale. La Pédagogie de l'Intégration comme cadre de réflexion et d'action pour l'enseignement technique et professionnel. Bruxelles : De Boeck. Scallon, G. (2007). L’évaluation des apprentissages dans une approche par compétences. Bruxelles : De Boeck. 6