La chirurgie ambulatoire : plus de confort et d
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La chirurgie ambulatoire : plus de confort et d
OrthoNews HOSPITALISATION DE JOUR La chirurgie ambulatoire : plus de confort et d’accompagnement du patient En France, la clinique du Ter a été l’un des établissements pionniers en chirurgie ambulatoire (arthroscopie de genou, endoscopie digestive, chirurgie du canal carpien…). Cette hospitalisation à la Clinique du Ter c’est aujourd’hui 8100 séjours dont 1400 en chirurgie orthopédique. La chirurgie ambulatoire permet d’effectuer un acte chirurgical au bloc opératoire sous anesthésie générale ou loco régionale, et d’assurer la sortie du patient et le retour à domicile le jour même de son intervention, sans risque majoré. Cette hospitalisation peut être de quelques heures, voire d’une journée maximum. Elle est soumise à des critères d’éligibilité médicaux, chirurgicaux, psycho-sociaux et environnementaux. En chirurgie orthopédique ambulatoire, plusieurs interventions sont possibles : • Membre supérieur : chirurgie du canal carpien, compression du nerf cubital, fracture du poignet et de la main, arthroscopie du coude … • Membre inférieur : arthroscopie du genou, de la cheville, chirurgie du pied… Le jour de son hospitalisation, le patient est opéré, surveillé en salle de réveil puis dans le service de chirurgie ambulatoire. Une attention toute particulière est portée à l’évaluation et au traitement de la douleur. Quelques heures après l’intervention, une collation est servie au patient. En fonction de l’intervention, le lever est assuré par un kinésithérapeute qui explique la rééducation à mettre en œuvre. Le chirurgien rend visite à son patient, donne des consignes de soins infirmiers, de rééducation et explique les traitements médicamenteux à prendre. Il délivre l’autorisation de sortie. Le patient quitte l’établissement avec le numéro de téléphone à composer en cas d’urgence 24h/24. Le lendemain de son hospitalisation, La lettre d'information de la Clinique du Ter à Lorient le patient est joint par téléphone par une infirmière du service de chirurgie ambulatoire afin d’assurer la continuité des soins : veiller à la bonne observance du traitement médicamenteux, évaluer la douleur, la capacité à déambuler, vérifier que le patient ne présente pas d’effets indésirables, évaluer sa satisfaction… BENIGNITÉ OU GRAVITÉ ? Les risques liés aux plaies de la main Chaque année en France, on soigne plus de 1 600 000 plaies de la main. Il s’agit le plus souvent de sujets jeunes, travailleurs manuels. En cas de problème, l’infirmière peut contacter le chirurgien du patient. En conclusion, la chirurgie ambulatoire permet d’offrir au patient une qualité de soins identique à l’hospitalisation complète. Elle s’organise en collaboration avec la médecine de ville. Ce type de prise en charge chirurgicale permet au patient de retrouver rapidement le confort de son domicile et de préserver ses habitudes de vie. La clinique du Ter a défini une organisation centrée sur le patient. Lorsqu’un projet opératoire a été arrêté entre le patient et le chirurgien orthopédiste et qu’une date opératoire a été retenue, le patient est reçu en consultation d’anesthésie. Même sans douleur ou saignement, la plaie peut néanmoins être grave. D'une grande banalité, leur bénignité apparente cache souvent des lésions de réparation délicate aux conséquences fonctionnelles dramatiques. Occasionnée le plus souvent par une simple coupure (couteaux, ciseau, verre, boîte de conserve…), elles apparaissent, de façon trompeuse, bénigne. En réalité, 2 mm de profondeur suffisent à sectionner totalement un nerf, un ou plusieurs tendons, une artère ou à ouvrir une articulation. Une attention toute particulière est portée à l’évaluation et au traitement de la douleur. 5 allée de la Clinique du Ter - CS60071 56275 Plœmeur cedex Tel. : 0826 399 940 (0.15€/min depuis un poste fixe) Email : [email protected] www.vitalia-ter-lorient.com Orthonews 2.indd 2-3 Imprimé par IBL – 64700 Hendaye La veille de l’intervention, une infirmière du service de chirurgie ambulatoire téléphone au patient afin de convenir de son horaire d’arrivée à la clinique. Elle redonne également au patient des conseils concernant la douche et le jeûne pré opératoire, les médicaments à apporter ou à arrêter, les examens complémentaires. Enfin, elle détermine les modalités de retour au domicile et s'assure de la présence d’un accompagnant. Décembre 2013 Même sans douleur ou saignement, la plaie peut néanmoins être grave. C’est pourquoi une plaie minime doit être explorée chirurgicalement pour vérifier l’absence de telles lésions. Des plaies à ne pas négliger Une plaie minime négligée peut être responsable, à long terme, d’un handicap très sévère (raideur du doigt, perte de sensibilité, douleur, infection, cicatrice hypertrophique). Elle peut être aussi source de prolongation d’incapacité de travail et de problèmes socio-économiques. De plus, la prise en charge secondaire des lésions tendineuses, nerveuses ou articulaires est difficile et la multiplication des techniques de reconstruction, plasties et autres transferts sont le reflet des résultats souvent décevants. Une prise en charge rigoureuse et multidisciplinaire C’est pourquoi la prise en charge des plaies de main en rapport avec une lésion d’un organe noble en urgence doit être rigoureuse, et accompagnée d’une collaboration étroite multidisciplinaire : • Urgentistes : pour le diagnostic • • • • initial et l’orientation du patient Chirurgiens : pour les techniques de réparation avec un plateau dédié (loupe chirurgicale, microchirurgie…) Kinésithérapeutes : pour une prise en charge dès J1 avec mobilisation précoce selon des protocoles établis Infirmières : pour la réalisation des pansements initiaux quotidiens Orthésistes : pour la conception d’orthèses afin de protéger les sutures tendineuses et nerveuses, et permettre la rééducation dans les meilleures conditions. Nous assurons ainsi, à travers notre plateau technique, une prise en charge globale de ces plaies de main, et un accompagnement de notre patient tout au long de son parcours thérapeutique. 12/6/2013 3:31:58 PM LA RÉPARATION DU MÉNISQUE CHIRURGIE DU GENOU Techniques de sutures méniscales Si les premières sutures méniscales arthroscopiques datent de 1976, on ne peut pas dire qu'elles aient connu un engouement particulier, puisqu'en 2008 elles ne représentaient encore que 2 % de la chirurgie méniscale. Et pourtant... Les ménisques ont de réelles possibilités de réparation parfois spontanée, mais surtout après sutures et, en particulier, quand les lésions sont plutôt périphériques et verticales. Le dommage méniscal est arthrogène lorsqu’il est, soit spontané, soit après méniscectomie. Tout ceci justifie le dogme de l’épargne méniscale, donc les tentatives de réparation méniscale. Les indications classiques sont les lésions méniscales périphériques isolées ou associées aux lésions ligamentaires. " Il s'agit, après avivement des bords lésionnels, à la râpe, à la pince ou au shaver, d'une fixation et d'une stabilisation avec les agrafes En l'absence précédemment décrites. Les indications classiques sont les lésions méniscales fraîches périphériques isolées ou associées aux lésions ligamentaires. Les complications sont relativement rares (infection, migration du matériel, de rupture itérative, les ménisques réparés peuvent à nouveau remplir leurs fonctions cliniques et biomécaniques à long terme. " réaction inflammatoire, cartilagineuse...) fraîches lésion Les résultats doivent être analysés non sur le plan anatomique, car l'I.R.M standard laisse toujours apparaître des images cicatricielles, mais plutôt sur le plan fonctionnel. En l'absence de rupture itérative, les ménisques réparés peuvent à nouveau remplir leurs fonctions cliniques et biomécaniques à long terme. Le taux de rupture secondaire est d'environ 20 % à un recul de 12 ans, l'âge n'étant pas un facteur péjoratif. En fait, ce sont les suites immédiates qui font la différence avec les méniscectomies. Même si lors de ces dernières la reprise est assez rapide, il est nécessaire de rester prudent dans les suites des réinsertions et des sutures méniscales. Il s'agit en général d'une immobilisation en attelle pendant trois semaines avec un appui autorisé mais conseillé, en évitant les mouvements de pivot, et en sachant que les activités en flexion et la reprise des activités sportives seront bannies pendant six mois. En l'absence de rupture itérative, les ménisques réparés peuvent à nouveau remplir leurs fonctions cliniques et biomécaniques à long terme. Orthonews 2.indd 4-5 La PUC (prothèse unicompartimentale) existe depuis maintenant plus de 40 ans et complète l’arsenal thérapeutique dans la prise en charge de l’arthrose du genou prenant une juste place entre ostéotomie et PTG (prothèse totale de genou). Son indication correspond aux atteintes modérées du genou lorsque l’arthrose n’atteint qu'un seul des 3 compartiments (interne, externe ou fémoropatellaire), au contraire de la PTG qui remplace toute l’articulation. D’où son surnom de petite prothèse. La prothèse est composée d’une partie fémorale, tibiale et d’un implant de polyéthylène (PE) tout comme une PTG, mais celle-ci est plus petite et ne va remplacer que la partie usée, en conservant les ligaments et le cartilage sain. Les avantages de cet implant sont multiples : intervention moins invasive, cinématique proche du genou normal, suites postopératoires plus simples, moindre morbidité (infection, raideur), meilleure fonction, préservation du stock osseux et reprise possible par une autre PUC ou une PTG standard. Les premières techniques à ciel ouvert ont fait place à la fin des années 1980, à des techniques dites de « dedans-en dehors » puis entièrement intra-articulaires (gold standard actuel). Cette technique n’est pas en soi très difficile mais elle nécessite une bonne pratique de l’arthroscopie pour obtenir une bonne vision de l'espace postérieur où est concentrée la majorité des lésions. Quelle prothèse choisir ? L’efficacité à long terme des sutures, le peu de morbidité et le risque arthrogène de la défaillance méniscale justifient le développement de cette technique. La difficulté réside dans le choix des indications. Le cas idéal serait un patient âgé de plus de 60 ans, sédentaire, sans douleur de repos, avec une arthrose unicompartimentale sans Les suites opératoires sont simples car l'intervention sur le genou est moins agressive, le saignement moins important et la douleur minorée. atteinte ligamentaire, et une déformation globale inférieure à 15°. Les suites opératoires sont simples car l’intervention sur le genou est moins agressive, le saignement moins important et la douleur minorée. La marche est reprise dès le lendemain sous couvert de béquilles et la récupération est plus rapide. L’étude des résultats de la prothèse unicompartimentale a montré d’excellents taux de satisfaction, de bons scores cliniques et de remarquables mobilités. La prothèse est composée d’une partie fémorale, tibiale et d’un implant de PE en conservant les ligaments et le cartilage sain. VIE DE LA CLINIQUE Le cabinet infirmier du Ter fête son premier anniversaire Ce cabinet, composé de trois infirmiers libéraux, est installé à la clinique du Ter. Nathalie Jakubowski, François-Xavier Daoudal et Erwan Calvez, diplômés d'état, proposent un service spécifique dans la région lorientaise : prendre en charge, avec ou sans rendez-vous, les personnes nécessitant des soins infirmiers de 8h à 20h du lundi au samedi. Dans un environnement technique adapté, les infirmiers proposent la surveillance des plaies postopératoire ainsi que la réfection des pansements, la vaccination saisonnière, les prélèvements sanguins, la pose de voie veineuse et la prise en charge des plaies complexes (ulcères variqueux, irrigation d'abcès, brûlures...). La grande amplitude horaire permet aux patients d’accéder à des soins répondant à leurs contraintes personnelles et professionnelles. Cette disponibilité permet également d’appliquer des prescriptions de soins en urgence en cas d’accident de la vie courante (brûlures, traitement anti douleur…) "Nous répondons à une demande croissante de flexibilité dans l’accès aux soins de la part des patients " résume Erwan Calvez. Soucieux de la continuité des soins, les infirmiers travaillent en étroite collaboration avec tous les partenaires sanitaires de la région. L'équipe se donne pour mission de partager les informations nécessaires à une prise en charge pluridisciplinaire au travers des moyens d'échange les plus modernes. Les infirmiers du cabinet participent régulièrement aux formations continues afin de prodiguer à leurs patients des soins conformes aux recommandations sanitaires les plus récentes. Retrouvez plus d'informations sur www.infirmier-lorient.com ou par téléphone au 02 97 37 87 88 L'équipe du cabinet infirmier du Ter : Nathalie Jakubowski, Francois-Xavier Daoudal et Erwan Calvez 12/6/2013 3:32:01 PM