Eurofins Un champion à l`appétit d
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Eurofins Un champion à l`appétit d
1346-p20-21-eurofins-chargeurs_analyser-interview 07/10/15 16:44 Page20 Analyser / Grande valeur Eurofins Un champion à l’appétit d Gilles Martin Président-directeur général Âgé de 51 ans, Gilles Martin est le fondateur et actuel PDG d’Eurofins. Diplômé de l’École centrale de Paris et de l’université de Syracuse (États-Unis), il est également titulaire d’un doctorat en statistiques. Selon le classement Forbes 2015, il détient la 40e plus grosse fortune de France. Actionnariat Famille Martin 42,2% FMR LLC Autres 5% 52,8% Une société familiale Eurofins est contrôlé par la famille du fondateur et PDG, Gilles Martin, via la société luxembourgeoise Analytical Bioventures SCA qui détient 59% des droits de vote et 42,2% du capital. Aucun autre actionnaire n’est notifié par le groupe. Mais, selon l’Autorité des marchés financiers, le fonds FMR LLC a franchi en hausse le seuil des 5% du capital le 10 janvier 2013. Le saviez-vous ? ➤ Performance boursière Depuis son introduction en Bourse, en octobre 1997, le titre Eurofins a progressé de plus de 14000%. Sur la même période, le CAC 40 a grimpé de «seulement» 58%. Son actualité. Le laboratoire de bioanalyse poursuit sa croissance effrénée. Au premier semestre 2015, ses ventes ont bondi de 31%, à 842 millions d’euros, pour un excédent brut d’exploitation en hausse de 30,5%. En quelques mois, Eurofins a signé l’acquisition de quatorze sociétés qui représentent un chiffre d’affaires cumulé supérieur à 340 millions d’euros. Et d’ici la fin de l’exercice, d’autres dossiers devraient être finalisés (environ 250 millions d’euros de ventes supplémentaires). Cette boulimie a poussé les dirigeants à relever leurs objectifs de plus de 10% pour 2015. Ils anticipent désormais 1,8 milliard d’euros de chiffre d’affaires et 330 millions d’excédent brut d’exploitation ajusté. L’ambition d’atteindre les 2 milliards d’euros de ventes a été avancée d’un an, à 2016. Le parcours boursier de l’action illustre bien cette excellente dynamique. Depuis le début de l’année, le titre s’adjuge 29%. Sur cinq ans, il a été multiplié par sept. Sa stratégie. Eurofins est une véritable success story. En quelques années, le petit laboratoire spécialisé dans les tests de produits alimentaires (40% des ventes), l’analyse environnementale (20%) et le contrôle qualité des médicaments (40%) est passé du statut de PME à celui de Des origines nantaises Créé en 1988, Eurofins a débuté son histoire en commercialisant un test permettant de détecter le sucre frauduleusement ajouté au vin. Une technologie qui était alors propriété du CNRS mais mise au point et développée par les parents de Gilles Martin, tous deux professeurs à l’université de Nantes. Le laboratoire nantais, le deuxième plus grand du groupe, dépassera 20000 m2 en 2016. géant de son secteur. Le PDG, fondateur et premier actionnaire du groupe, Gilles Martin, a basé cette réussite sur quatre piliers. D’abord une politique de croissance externe très active, encore rappelée par les quatorze acquisitions réalisées sur le seul premier semestre de cette année, et une habileté hors pair pour intégrer les sociétés rachetées. Ensuite, le groupe a beaucoup dépensé pour moderniser ses équipements. Depuis 2000, les investissements ont représenté, en moyenne, plus de 6% des ventes (et jusqu’à 9%), contre généralement moins de 5% pour les concurrents. Entre 2005 et 2014, 300000 mètres carrés de laboratoire ont été ajoutés ou actualisés aux derniers standards. Enfin, le succès d’Eurofins trouve également racine dans sa structure organisationnelle. La multinationale est très décentralisée, avec une large autonomie – et responsabilité – laissée aux entités locales. À Chiffres clés (e) Résultat net 2014 (variation) . . . . . . . . 79 millions d’€ (+9,7%) 350 300 250 Support : 245 200 Support : 175 150 Dette nette sur fonds propres 2014/2015 . . . . . . . 85% / 107% 100 Chiffre d’affaires 2014 (variation). . . . 1,4 milliard d’€ (+15%) ➤ Chasseur de talents Chaque année, Eurofins recrute quelques centaines de cadres supérieurs (diplômés de grandes écoles d’ingénieurs, médecins, pharmaciens), dont environ 100 en France. Rentabilité des fonds propres 2014/2015. . . . . . . 13,4% / 14% ➤ Société européenne En 2007, l’entreprise a adopté le statut de Société européenne, créé en 2001. Cinq ans plus tard, elle a transféré son siège social au Luxembourg. 20 Résultat opérationnel 2014 (var.) . . . 149 millions d’€ (-1,4%) Marge opérationnelle 2014/2015. . . . . . . . . . . . . 10,6% / 12,6% Ratios boursiers (e) 5% de croissance interne. La conduite du groupe est facilitée par les eaux sur lesquelles il navigue. Le secteur de la bioanalyse est en croissance structurelle, tiré par le renforcement des réglementations, la survenue de scandales sanitaires (type viande de cheval) et par une tendance des grands industriels à externaliser leurs propres activités d’analyses. En moyenne, le PDG estime la crois- sance interne de son groupe à 5% par an. Cette stratégie a largement porté ses fruits. Depuis 2004, l’entreprise a doublé de taille tous les trois ans en moyenne, tout en maintenant une marge brute d’exploitation relativement élevée, comprise entre 13% et 19%. Le groupe est aujourd’hui numéro un mondial de son secteur dans les tests alimentaires et environnementaux. Il fait partie du trio de tête dans le domaine de la pharmacie. Danger de l’hypercroissance. Ce profil de croissance forte, rentable et (quasi) sans accroc Atouts et risques ▲ Une croissance des ventes et des résultats impressionnante. ▲ Des dirigeants avec une vision stratégique de long terme. ▲ Leader sur des marchés en croissance structurelle. ▼ Une valorisation exigeante qui ne laisse pas droit à l’erreur. ▼ L’endettement est plus lourd qu’il n’y paraît. ▼ L’entrée sur le marché des tests cliniques interroge. L’analyse graphique Capitalisation boursière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 milliards d’€ ➤ La petite PME est bien loin L’entreprise compte désormais plus de 19000 salariés dans le monde et un réseau de 200 laboratoires répartis dans 38 pays. l’inverse, les grandes décisions peuvent être prises rapidement car Gilles Martin reste le seul maître à bord. 50 Cours sur BNA (1) 2015/2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 / 28 286,85 Capitalisation/CA (2) 2015/2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,2 / 1,8 5/10 (3) VE/Ebit 2015/2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21,1 / 16,8 Price to book (4) 2015/2016. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,7 / 4,2 Price to cash flow (5) 2015/2016 . . . . . . . . . . . . . . . . 19,8 / 15,3 Dividende 2015/2016 (6) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,30 € / 1,60 € Rendement 2015/2016 (6) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,5% / 0,6% (1) Bénéfice net par action. (2) Ratio capitalisation boursière sur chiffre d’affaires. (3) Ratio valeur d’entreprise sur résultat opérationnel. (4) Ratio capitalisation boursière sur actif net comptable. (5) Ratio capitalisation boursière sur flux de trésorerie. (6) Versé au titre de l’exercice précédent. (e) Estimations Factset Estimates Semaine du 9 au 15 octobre 2015 • N°1346 0 2008 2009 2010 2011 Freinage. Depuis août 2013, le titre a réduit sa vitesse ascensionnelle, rendant ainsi son évolution plus soutenable sur la durée. Mais l’action peine à se détacher de la borne inférieure de son canal ascendant depuis 2012 2013 2014 2015 SOURCE : SYMEX EUROFINS ➤ Mais la diversification dans les tests cliniques pose questions. Leader mondial dans les tests alimentaires et environnementaux EUROFINS ➤ Le laboratoire s’appuie sur les acquisitions pour poursuivre son expansion. Gouvernance le rebond amorcé sur le point bas d’octobre 2014 vers 175 euros. Les moyennes mobiles restent ascendantes et parallèles tandis que les indicateurs techniques signalent la poursuite de la tendance haussière. www.lerevenu.com 1346-p20-21-eurofins-chargeurs_analyser-interview 07/10/15 16:44 Page21 Analyser / Valeur moyenne t d’ogre Chargeurs Un plan sans accroc ➤ La stratégie déroulée par le groupe de textile a assuré son redressement. Répartition des ventes par zone géographique, au 1er semestre Évolution des ventes et de l’excédent brut, en millions d’euros Amérique du Nord 2011 34,1% (5,5%) France 15% 2012 14,1% 2013 Allemagne 13,8% 9,2% Benelux (8,3%) 2014 Pays 2015 (e) nordiques 829 Chiffre d’affaires 139 1044 Excédent brut 168 Un virage surprenant. L’entrée du groupe sur le marché des tests cliniques (test sanguin, HIV, etc.), via le rachat de Bioaccess et Biomnis (en cours), interroge également l’analyste. Le profil est différent des autres métiers d’Eurofins. Le client est le consommateur final et les prix sont en partie réglementés et orientés à la baisse. «Cet investissement dans un domaine déflationniste risque d’abîmer le profil de croissance d’Eurofins, regrette l’expert. Mais il faut rester humble devant les décisions de Gilles Martin, jusqu’à aujourd’hui elles ont toujours été couronnées de succès», nuance-t-il. Le PDG précise en effet qu’il compte attaquer en priorité la part à forte valeur ajoutée de ce marché, les tests de spécialité, qui représente seulement 4 à 5% du total. Cet investissement au sein d’un domaine dans lequel il n’ambitionne pas de devenir numéro un à terme est malgré tout à rebours de la stratégie déployée jusqu’à présent. Estce le signe qu’Eurofins ne voit plus autant d’opportunités qu’avant dans ses terrains de chasse privilégiés ? Si c’était le www.lerevenu.com 5,50 Support : 5,70 4,50 Son actualité. Un troisième 1226 213 1410 241 1866 341 cas, la dynamique de croissance accuserait le coup. Sa valorisation. Ces quelques incertitudes apparaissent tout à fait supportables en comparaison des énormes atouts de la société. Elles sont toutefois à mettre en regard avec, d’un côté, la valorisation de l’entreprise et, de l’autre, son endettement. Dans les deux cas, Eurofins a peu le droit à l’erreur. À 27 fois le profit net estimé pour 2016, le titre bénéficie d’une prime de 48% sur ses deux comparables, SGS et Bureau Veritas. Quel endettement ? La dette quant à elle peut sembler tout à fait raisonnable. Au 30 juin, elle atteignait 394 millions d’euros, soit 1,34 fois l’excédent brut d’exploitation. Mais le groupe va encore débourser 400 à 500 millions d’euros pour finaliser ses acquisitions d’ici la fin de l’année. Surtout, le chiffre officiel n’intègre pas les 600 millions d’euros de dettes hybrides qui sont comptablement considérés comme des capitaux propres mais donnent bien lieu au versement de coupons de près de 6% tous les ans. «Standard & Poor’s considère les hybrides à 50% comme de l’endettement classique», estime l’analyste. Selon lui, en reprenant cette méthode, la dette nette pourrait représenter environ 4 fois l’excédent brut d’exploitation à fin 2015 et même 4,5 fois en intégrant 100% des hybrides. Dans ces conditions, n’achetez pas cette action de qualité pour le moment. Nous préférons attendre un repli plus prononcé du titre, ou l’annonce des nouveaux objectifs de moyen terme qui seront présentés par Gilles Martin début 2016. Johann Corric NOTRE CONSEIL ✔ Conservez. [ERF] Objectif: 300 €. Profil: dynamique. Prochain rendez-vous: résultats trimestriels, le 2 novembre. trimestre boursier sans un pli! Entre juin et septembre, l’action du groupe de textile et de films de protection a gagné 11% quand l’indice CAC Mid & Small a perdu 7%. Le 8 septembre, le titre a même inscrit un plus-haut en près de sept ans. L’appétit des investisseurs s’explique. Lors de la publication des résultats annuels 2014, Chargeurs a rassuré et justifié le statut de valeur de retournement qui lui était accordé: l’objectif d’un résultat d’exploitation supérieur à 20 millions d’euros en 2015 a été atteint avec un an d’avance! Sa stratégie. Le pari du redressement ayant été tenu, les dirigeants sortants (lire ci-dessous) ont dévoilé une nouvelle organisation opérationnelle. Groupe industriel présent dans 32 pays, Chargeurs s’articule désormais autour de quatre divisions. Le segment substrats techniques (4% du chiffre d’affaires), auparavant intégré au pôle entoilage (31%), devient autonome. Il vient s’ajouter aux divisions historiques films de protection (44%) et laine peignée (21%) pour lesquelles Chargeurs s’est construit des positions de leader grâce à la fourniture d’une offre globale, avec des produits innovants lui permettant de lisser les effets néfastes des cycles de la construction et de l’habillement. Pépite. Par ce nouvel organigramme, Chargeurs révèle une valeur cachée. Les activités dans les substrats techniques sont de loin les plus dynamiques et les plus rentables du groupe. Au premier semestre, ce segment a affiché une croissance de 27,3% de son chiffre d’affaires, à 9,8 millions d’euros. Son résultat opéra- Support : 8 6,50 d’exploitation Encore peu présent dans les pays émergents, le groupe y développe ses activités via des acquisitions et le lancement de start-up. Le potentiel de croissance pour les métiers d’Eurofins y est très important. Ailleurs, la société compte pour clients la plupart des multinationales leaders dans leurs domaines respectifs: Nestlé, Coca-Cola, Danone, McDonald’s, Wal-Mart, Carrefour dans l’alimentaire, Pfizer, Sanofi, Novartis dans la santé, Suez et BASF dans l’environnement. fait d’Eurofins une valeur rare et particulièrement attrayante sur le marché européen. Pourtant, plusieurs éléments poussent à la prudence à court terme. «Le modèle d’hypercroissance ne va pas sans risque», estime un analyste. Il va falloir intégrer les nombreuses acquisitions réalisées cette année. Même si dans ce domaine le savoir-faire des dirigeants n’est plus à démontrer, toutes les craintes ne peuvent être écartées. Le rachat de Boston Heart Diagnostics, par exemple, pourrait causer des ennuis: «La société est sous le coup d’une enquête du département américain de la Justice sur ses pratiques commerciales», rappelle notre spécialiste. 7,50 Support : 4,50 4 3,50 7,70 3 SOURCE : SYMEX RoyaumeUni et Irlande Autres 8,50 ➤ L’action garde du potentiel. La rentabilité file vers des records. 5/10 2,50 2012 2013 Michaël Fribourg Président-directeur général Ce normalien et énarque de 33 ans a débuté sa carrière au sein de cabinets ministériels avant d’intégrer l’Inspection générale des finances. En 2013, il rejoint la banque d’affaires Arjil & Associés avant de créer sa société d’investissement, Colombus Holding, avec le soutien d’investisseurs institutionnels français. 2014 2015 Bien orienté. Le franchissement en hausse, puis le test réussi du seuil de 5,70 euros, désormais transformé en support, a propulsé le titre dans la zone des 8 euros. Les moyennes mobiles ascendantes et parallèles plaident en faveur de la poursuite de ce beau mouvement haussier. Ratios boursiers (e) Cours sur BNA (1) 2015/2016 11,9 / 10 Capitalisation / CA (2) 2015/2016 0,2 / 0,2 VE/Ebit (3) 2015/2016 5,9 / 5,1 Price to book (4) 2015/2016 0,9 / 0,8 Price to cash flow (5) 2015/2016 7,7 / 6,4 Rendement (6) 2015/2016 2,8% / 3,6% (1) Bénéfice net par action. (2) Ratio capitalisation boursière sur chiffre d’affaires. (3) Ratio valeur d’entreprise sur résultat opérationnel. (4) Ratio capitalisation boursière sur actif net comptable. (5) Ratio capitalisation boursière sur flux de trésorerie. (6) Versé au titre de l’exercice précédent. (e) Estimations Factset Estimates. Atouts et risques ▲ Activités de niche et forte diversification géographique. ▲ Nouveaux dirigeants et actionnaires pour un cap inchangé. ▲ Un bilan de qualité renforcé par des flux de trésorerie réguliers. tionnel courant de 1,5 million fait ressortir une marge de 15,3%, en hausse de 3,6 points et 2,5 fois supérieure à celle de l’ensemble! La mise en place de nouveaux procédés techniques et d’une ligne de production supplémentaire va soutenir la dynamique de croissance rentable de cette division. En outre, sa bonne tenue a grandement participé à la confirmation de l’objectif d’un résultat opérationnel courant supérieur à 26 millions pour 2015 fixé en interne. Quant aux nou- Gouvernance et actionnaires SOURCE : FACTSET ESTIMATES SOURCE : EUROFINSFACTSET Bonne diversification géographique L’analyse graphique Révolution. Le 30 octobre prochain, Colombus Holding rachètera 100% des actions détenues par le concert formé par Jérôme Seydoux et Eduardo Malone, soit 27,8% du capital, au prix unitaire de 8 euros. À cette même date, Jérôme Seydoux, Eduardo Malone et Martine Odillard démissionneront de leurs mandats respectifs d’administrateur, de président du conseil d’administration et de directrice générale. Michaël Fribourg deviendra PDG. ▼ Sensibilité aux marchés de la construction et de l’habillement. ▼ Faibles marges dans l’entoilage et la laine peignée. ▼ L’action est à moins de 10% du plus-haut d’octobre 2008. veaux dirigeants, ils pourraient bien présenter rapidement une feuille de route plus précise ou à plus longue échéance. Sa valorisation. Il n’est pas cousu de fil blanc que toute décote doit être comblée. Mais le fait que la capitalisation boursière de 175 millions d’euros pointe 17% en dessous du niveau des fonds propres est une anomalie. D’autant que la trésorerie nette a augmenté de 5,3% au premier semestre, à 9,8 millions d’euros, malgré le paiement du dividende, qui a coûté 3,2 millions à l’entreprise. Car Chargeurs a effectivement relancé sa politique de retour à l’actionnaire. Après sept années de privation, un dividende de 0,20 euro a été payé en mai dernier au titre de l’exercice 2014. Selon Portzamparc, le coupon à verser en 2016 égalera 0,22 euro (+10%) et représente, au cours actuel, un rendement de 3%. Dimitri Delmond NOTRE CONSEIL ✔ Achetez. [CRI] Objectif: 9 €. Profil: dynamique. Prochain rendez-vous: chiffre d’affaires trimestriel, le 10 novembre. Semaine du 9 au 15 octobre 2015 • N°1346 21