Ce que vous ne lirez pas dans le Berry Républicain
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Ce que vous ne lirez pas dans le Berry Républicain
Ce que vous ne lirez pas dans le Berry Républicain Opération décodage / Olivier Atlan dénonce… " Tout est fait pour ralentir le projet" Qui est responsable d’un retard qui ne se chiffre plus en mois mais en décennies ? Quelle confiance peut-on avoir dans des annonces de planning de travaux qui n’ont jamais été respectées : réouverture de la maison assurée en 2014, puis 2017, aujourd’hui à l’horizon 2018… Nouveau projet, annoncé par les maîtres d’ouvrage successifs comme devant être mené avec célérité mais pourquoi les fouilles préventives tardent–elles tant à être engagées et pourquoi le concours d’architectes rendu en mars dernier n’a toujours pas de lauréat officiel 8 mois après ? " Après avoir gardé le silence… " Vraiment ?- Avec tout le respect que l’on doit à la réserve toute institutionnelle dont a fait preuve le directeur de la MCB (Etablissement public de Coopération Culturelle), il est utile de procéder à un bref rappel historique Cf Article BR - 22 février 2013 – Annonce surprise faite par le maire de Bourges Serge Lepeltier "une nouvelle Maison ailleurs" - Accolées à l’article deux réactions positives et enthousiastes d’Olivier Atlan et Philippe Gitton - 21 Mai 2013 - " Construire la MCB du XXIème siècle" "Rencontre avec le directeur de la Maison et la tête de l’EPCC" Sans compter les nombreux autres articles sans doute pieusement conservés dans les archives du journal. On peut y ajouter les nombreuses rencontres avec les adhérents au cours desquelles, de la tribune offerte par sa fonction, Olivier Atlan a pu développer son point de vue sur un projet qui –répétonsle- est politique (au sens où il intéresse la vie de la cité), tout en interdisant la moindre expression contradictoire, voire interrogative. A cet égard, le point d’orgue aura été la 1ère "Assemblée du public ", le 23 septembre dernier où les auteurs d’interventions/questions se sont vus censurés avec un mépris arrogant. Il est vrai qu’à bien y regarder, ce " rendez-vous avec vous, c’est pour vous parler des projets à venir" (cf. brochure MCB) ça n’est pas la même chose qu’en parler ! Le clou du grand silence aura été sans doute la lettre aux adhérents, envoyée à tous par email et courrier (10 décembre 2013), suite à la pétition demandant un moratoire et une étude comparativeque n’aurait-on dit d’un tract syndical envoyé à partir du fichier client d’une entreprise ou usagers d’une administration ? Qui est dans " le déni de la démocratie "… ? Il faut déjouer la manipulation qui consiste à faire oublier le fait indéniable- dénoncé depuis des années – que ce dossier et les choix arrêtés ont été traités dans la plus totale opacité, en faisant croire que le mouvement d’opposition citoyenne qui s’agrège est mené par "ceux qui n’ont pas eu la majorité". Où est l’imposture ? Question : qui a perdu l’élection municipale ? Réponse : la liste de gauche "unie" (PS, PC, et autres) A moins que l’on considère que l’un a gagné et l’autre pas : les voies des appareils politiques sont impénétrables et … ça n’intéresse personne aujourd’hui Ce qui est vrai : les élus municipaux, de tous bords, n’ont à aucun moment usé de leur pouvoir de questionnement sur la gestion du dossier par le maire. A cet égard, les élus de l’opposition n’ont pas fait leur travail – on ne peut qu’en prendre acte. " Vous sentez-vous visé par les attaques de certains « amis » de la MCB ? " Un débat tranché démocratiquement... "question qui n’a pas été posée en temps et en heure". Comment peut-on parler de démocratie alors que tout un chacun sait que la décision a été prise de façon autocratique sans même que les partenaires institutionnels (et financiers) n’aient été consultés. Si on peut donner acte à Olivier Atlan sur le fait que des citoyens - vrais amis de la MCB - ont péché par défaut de vigilance et/ou par excès de confiance envers les décideurs, particulièrement après la réunion publique du 8 février 2011 au cours de laquelle le maire d’alors a exposé le projet de réhabilitation, il est néanmoins bon de rappeler quelques faits. L’opacité sur le projet de restructuration était telle que lorsqu’en 2007, le maire a pris la décision d’abandonner la 2 ème phase de restructuration (qui comprenait entre autre la 2ème salle de cinéma et la cafétéria), personne ne s’en est ému. A partir de 2010, seule l’association des amis de la MCB, a demandé la transparence sur ce dossier : elle s’est heurtée à un constant refus méprisant du maître d’ouvrage. Quant au coût initial de ces 2 tranches, il ne se montait au départ qu’à 25 M mais les atermoiements et le manque d’anticipation de la ville ont fait grimper les coûts de la restructuration (les fouilles archéologiques n’intervenant dans ce surcoût qu’à hauteur d’1M6 !) Et si ce projet était si peu viable, pourquoi Olivier Atlan, nommé entre autre pour mener à bien ce chantier en 2011, n’a-t-il pas, en tant que professionnel, alerté les pouvoirs publics, avant que la dérive financière ne s’aggrave ! Gabriel Monnet – Faire parler les morts ! Ceux qui l’ont connu, ceux qui ont travaillé avec lui, ne le font pas – sans doute par respect… " A-t-on aujourd’hui les moyens… ?" - - Comparer le MCB et la Philharmonie (objet d’une sérieuse polémique) est une plaisanterie – Quant à Albi, comme dans d’autres villes ou de beaux projets culturels, ambitieux, ont vu le jour, même si il y a eu des opposants, il y a eu concertation, débat, enquête d’utilité publique, bref tout ce qui permet d’amener la population à une appropriation, à une adhésion, à un projet IDENTIFIABLE ! on en est très loin à Bourges - Il faut être ambitieux, il faut défendre l’éducation et la culture, il faut que Bourges retrouve son prestige dans ce domaine mais : Est-on ambitieux quand un projet parait n’être conçu que par et pour quelques uns ? " Pourquoi le label Scène nationale…" - Le label ne serait-il pas davantage menacé par l’absence d’interdisciplinarité ? (il semble qu’aucun lieu d’exposition ne soit prévu → exit les Arts plastiques…) - Financement et label seraient directement liés au projet de reconstruction" à l’étude depuis tant d’années " → N’oublions jamais que, si étude il y avait sur un autre site que le site historique, personne, à part quelques uns n’en ont été informés avant le 22 février 2013 (lecture du BR cf. plus haut) - Quant au choix du site, il n’est pas de la responsabilité de l’Etat mais du maire de la ville Et puis, last but not least ! "Les névrosés du patrimoine" n’ont jamais pensé et fait croire qu’il suffisait d’une simple réhabilitation de l’ancien bâtiment… on aurait pu rêver – utopie- rêve- d’une réalisation architecturale ambitieuse, contemporaine, tout en étant respectueuses du symbole de l’histoire, en entrée du centre ville, sur une emprise comprenant l’ancienne école de musique…