L`école est une chance, elle rend l`homme libre

Transcription

L`école est une chance, elle rend l`homme libre
Lunel
EN HAUSSE
La cantine
se connecte
Avec l’application Bon’App, la cantine
sera bientôt connectée à Lunel. Les parents
dont les enfants fréquentent les restaurants
scolaires de Lunel, gérés par Elior, pourront dès
le 16 février télécharger cette application sur
leur smartphone, leur tablette ou leur
ordinateur, pour connaître les menus sur quatre
semaines et les actualités des restaurants
scolaires. Ils pourront aussi consulter leurs
factures ou régler en ligne. Cette application qui
sera disponible dans les stores google, apple et
windows, vient remplacer le site cantines.com
LE CHIFFRE
1 250
C’est le nombre de scolaires qui ont visité
le musée et le site d’Ambrussum en 2014. Soit le
double de 2013. « On va encore améliorer. Nous
avons vraiment le but de travailler là-dessus »,
indique Émilie Beaudon, médiatrice du
patrimoine. Le musée s’est en effet doté d’un
service éducatif à l’automne dernier. Une
enseignante détachée y est présente un jour par
semaine pour travailler sur la création de
nouvelles activités en lien avec les programmes.
Après les élèves de primaire, le musée souhaite
toucher les collégiens et les lycéens.
LA BRADERIE
Petite affluence pour
le Secours populaire
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8 HEURES
7˚
11 HEURES
8˚
14 HEURES
10˚
17 HEURES
9˚
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● CET INDICE
de la qualité de
l’air (de 1 bon à
10 mauvais)
est fourni par
Air-LR. Plus sur
www.air-lr.org.
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● LOTO
Le mauvais temps a certainement eu raison
du succès de la braderie du Secours populaire
ce samedi matin. Si quelques pressés
attendaient dès l’ouverture, seule une
cinquantaine de personnes se sont succédé à la
salle Vauban. Malgré un maigre chiffre d’affaires
(environ 300 €), l’ambiance est restée conviviale.
Ateliers
créatifs à Lunel-Viel
L’Association
de Soutien aux
Familles
touchées par la
maladie
d’Alzheimer
organise un
loto, ce
dimanche
15 février, à
16 h, au Foyer
Rural de
Beaulieu,
Contact :
04 67 71 67 97.
2
midilibre.fr
DIMANCHE 15 FÉVRIER 2015 ❘ V1---
« L’école est une chance,
elle rend l’homme libre »
Portrait ❘ Tewfik, 36 ans, transmet les valeurs de Lunel à Mayotte.
T
ewfik vit dans l’hémisphère sud.
Sur un confetti posé en plein
océan Indien, entre le tropique du
Capricorne et l’équateur : l’île de
Mayotte, à mi-distance entre l’Afrique
et Madagascar. Un sacré bout de chemin entre Lunel, qui l’a vu grandir, et le
plus jeune département français.
Plus de 7 800 km le séparent de sa ville
de cœur : « J’ai un merveilleux souvenir de Lunel. Je n’échangerais pour
rien au monde mon enfance là-bas.
C’était vraiment une enfance dorée en
termes de relations humaines », déclare-t-il sans ambages. Né au centre-ville,
il ne s’en éloigne avec sa famille que
pour grandir à l’Abrivado.
« La MJC, c’est ma
deuxième famille »
Tewfik
Pour autant, il ne perd pas de vue ses
copains de la MJC : « À l’époque on
jouait tous ensemble, les Gitans, les
Maghrébins et les Italiens ». C’était du
temps où la MJC était encore en plein
centre-ville. « Fréquenter la MJC m’a
permis de toucher à plein d’activités
culturelles différentes. On faisait une
sortie à la rivière et au retour on improvisait un spectacle de danse des cygnes ! Il y avait des activités équitation, moto et même de l’initiation à la
spéléo. C’était accessible aux plus modestes et je suis vraiment reconnaissant à ceux qui nous encadraient, Tahar et Joëlle. La MJC, c’était vraiment
un tremplin pour l’intégration et le
bien vivre ensemble ».
Soutenu par ses parents et ses frères
qui le poussent à bien travailler à l’école, Tewfik passe son bac S à 18 ans :
« Je suis passé par le collège Frédéric-Mistral puis le lycée Louis-Feuillade et je faisais beaucoup de sport ».
Du basket à la finance,
pour enfin revenir au sport
Il pratique le basket principalement,
sport qui le mène à l’échelon national 3
au club de Castelnau-le-Lez. Ces résultats le poussent à poursuivre ses études
à Montpellier, pour devenir professeur
d’éducation physique. À la sortie, il s’engage pourtant dans une autre voie, celle
du secteur bancaire, durant six ans : « À
L’IMAGE
■ Tewfik, qui vit aujourd’hui à Mayotte, n’a pas perdu de vue Lunel, sa ville de cœur.
l’époque, je me suis dit que c’était porteur. Je n’étais pas mauvais en commerce et j’avais un bon relationnel.
Mais un jour, je me suis rendu compte
que ce métier ne correspondait pas
vraiment au fond de ma personnalité ».
Commence alors une période de questionnements: « Avec des copains de basket, j’avais déjà pas mal voyagé, de la
Suède à la Guinée, en passant par les
USA. Je suis allé au Maroc, d’où je suis
originaire, et aussi en Malaisie, aux
Philippines et en Thaïlande. J’ai vu
que dans beaucoup d’endroits du monde, des gamins galèrent ». Un constat
qui le laisse amer.
Transmettre des valeurs
humanistes à travers le sport
Et puis… « Un peu par hasard je suis
parti à Mayotte. Un jour, j’apprends
que le rectorat recrute des professeurs
d’EPS. J’avais vu dans les pays visités
combien les enfants privés d’école
étaient malheureux. J’avais ressenti
l’envie de transmettre des valeurs aux
jeunes à travers le sport, l’occasion
était rêvée ».
Et c’est donc à Mayotte qu’il a appris
les drames qui viennent de secouer Lunel : « Je suis triste de l’image donnée
de ma ville. Lunel n’est pas une
“spécificité”, c’est juste quelques personnes en manque de repères ».
Aujourd’hui, sur ce petit bout de France qui connaît une immigration massive
des Comores voisines, où l’Islam est
pratiqué par 95 % de la population, que
fait Tewfik ? « J’essaye de transmettre
le message que l’école est une chance,
qu’elle ouvre au monde adulte et rend
l’homme libre. Rester à l’école, ce n’est
pas difficile. Après, il suffit d’avoir un
peu d’ambition ».
Un peu à son image.
JEAN-PHILIPPE GUILLARD
[email protected]
Les enfants ont chanté et dansé avec Pipo
AUJOURD’HUI
Tous les dimanches, l’atelier-galerie Terra
de Lunel-Viel accueille les adultes à partir de
14 h 30. Placés sous le thème du recyclage,
ces ateliers permettent la fabrication et la
customisation de petits objets, l’apprentissage
du tricot et du tissage et bien d’autres activités.
Equinox fait son
show à Brassens
Ce dimanche à 15 h, la troupe Equinox
présentera sur les planches de la salle
Brassens son dernier spectacle,
Equinoxmania 2. Une douzaine de musiciens
feront le show pendant plus de deux heures
dans le cadre du cycle d’Hiver et d’Accords.
Des joueurs du MHSC
à Marsillargues
Dans le cadre de la “Récré au château” à
Marsillargues, le public pourra rencontrer les
joueurs du MHSC Souleymane Camara,
Djamel Bakar et Mathieu Deplagne à partir de
15h. Louis Nicollin, sera également de la fête,
accompagné du dessinateur Dadou, qui
dédicacera sa dernière BD.
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● ETAT-CIVIL
Les jeunes nés
entre le
1er janvier et le
31 mars 1999,
les omis et
naturalisés,
domiciliés à
Lunel, doivent
se faire
recenser. Ils
ont jusqu’au
31 mars pour
se présenter au
bureau de
l’état-civil, à la
mairie.
En ce jour de Saint-Valentin, les
enfants aussi ont eu droit à leur
moment avec le spectacle de Pipo et
Maestro à la médiathèque de Lunel.
Ces clowns chanteurs et musiciens leur
ont offert une leçon récréative autour
de différents courants musicaux, du
classique à la musique médiévale. Un
vrai régal pour les bambins, très
sollicités entre deux éclats de rire pour
danser et chanter aux côtés des deux
artistes, très proches de leur public.

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