Larecomposition desprocessus - e-RH
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Larecomposition recompositiondesprocessus processus http://www.dessmrh.org http://www.e-rh.org A. Qu'est-ce que le reengineering ? 1 Selon James Champy et Michaël Hammer , le reengineering est "une mise en cause fondamentale et une redéfinition radicale des processus opérationnels pour obtenir des gains spectaculaires dans les performances critiques que constituent aujourd'hui les coûts, la qualité, le service et la rapidité". Le reengineering propose des bonds quantitatifs de performance. Contrairement aux démarches qualité traditionnelles, le reengineering de Hammer et Champy doit fournir des améliorations spectaculaires et non progressives. Mais il est tout de même une démarche qualité car il met le client au centre des préoccupations. Le reengineering ne regarde pas l'entreprise comme un ensemble de fonctions mais comme un ensemble de processus permettant de satisfaire le client. Ces processus sont souvent transversaux à l'entreprise. Pour James Champy et Michaël Hammer, "un processus opérationnel est une suite d'activités qui, à partir d'une ou plusieurs entrées (inputs), produit un résultat (output) représentant une valeur pour un client" . Figure 1 L'approche systémique Entrées Transformation Sorties Le processus peut être encore définit comme "un enchaînement d'opérations réalisées par des entités différentes (services, départements…) conduisant à la fourniture d'un service à un client interne ou externe". Plus précisément, les processus administratifs regroupent tous les processus de service et tous les processus de soutien aux opérations de fabrication (ex : processus de commande, de paie…). Un processus administratif regroupe des tâches qui s'imbriquent logiquement. Il utilise les ressources de l'entreprise pour produire des résultats nécessaires à la réalisation des objectifs de l'entreprise. B. La réingénierie des processus administratifs (RPA / BPR) 1. Qu'est-ce le RPA ? La réingénierie des processus administratifs est une "méthode mise au point pour permettre aux entreprises de mieux gérer leurs processus administratifs". Ses enjeux sont d'améliorer la qualité de service pour améliorer radicalement la satisfaction des clients et de réduire les coûts de l'entreprise en améliorant la rentabilité et la productivité de l'entreprise. Pour cela, ses objectifs sont de : 1 HAMMER M. et CHAMPY J., Le reengineering, Dunod, p. 44 Ø Ø Ø Rendre les ressources efficaces (simplifier, rationaliser les activités et s'assurer que les clients internes et externes reçoivent un service de qualité). Rendre les ressources plus rentables (réduire les gaspillages) Rendre les processus modifiables pour les adapter aux changements des besoins de l'administration et des clients C'est rechercher un processus sans erreur, avec les délais les plus courts, optimisant les ressources, de façon simple et modifiable pour une meilleure réactivité face aux besoins des clients. Le moyen d'être assuré sur la satisfaction du client externe est d'abord de satisfaire les clients internes de l'entreprise à tous les stades de fonctionnement. L'amélioration de la qualité passe par l'efficacité et le rendement des processus administratifs qui permettent les relations avec les clients internes et externes. Pour éliminer le gaspillage et diminuer les coûts de non-qualité, il est nécessaire de rationaliser ces relations et d'éliminer tous les obstacles qui nuisent à leur bon fonctionnement. Par contre deux approches s'opposent : l'approche client (transversale) et l'approche interne (verticale). q La première approche (transversale) est caractérisée par un service offert à un client qui est souvent l'aboutissement d'un circuit transversal plus ou moins complexe et par un client qui ne se préoccupe uniquement de la qualité du produit final et non de la structure de l'entreprise. q La deuxième approche (verticale) est caractérisée par une amélioration des performances d'un service sans se préoccuper des autres services de l'entreprise, ce qui peut leur être nuisible. 2. Les acteurs a) Le Comité Directeur ou Comité de Pilotage C'est ce Comité qui va gérer la RPA. Tout au long de la démarche, ce Comité aura différentes fonctions qui sont : Ø Ø Ø Ø Ø Ø Faire comprendre l'objectif de l'opération et les performances à atteindre Définir les domaines d'action et identifier les processus critiques à améliorer Définir la méthodologie à utiliser Elaborer un plan d'action récapitulant les différentes étapes de la démarche ü Analyse des processus ü Formulation d'hypothèse de reconception ü Evaluation des hypothèses ü Le choix ü La mise en place des solutions Nommer le chef de projet réingénierie Nommer les propriétaires de processus b) Le chef de projet Il est chargé de conduire l'action en animant les équipes de travail. Pour cela, il fonctions : Ø Ø Ø Ø Ø Constituer les équipes de travail Elaborer le planning Diffuser la méthode auprès des membres des équipes Réaliser des synthèses pour les présenter au Comité de Pilotage Rédiger les directives relatives aux activités administratives a pour Ø Ø Ø Etablir les responsabilités des propriétaires de processus et des membres des équipes de travail Suivre en continu les progrès effectués par les différentes équipes Décider d'élever le niveau de qualification des processus c) Les membres des équipes de travail Les équipes ont la charge d'analyser les processus, de produire les idées d'amélioration et d'établir les plans d'action pour leur mise en œuvre. Chaque équipe est généralement constituée de cinq à six personnes représentant deux catégories d'acteurs : q q Des membres provenant des bureaux ou cellules du processus opératoire étudié. Ces personnes connaissent bien son fonctionnement. Des membres ne connaissant pas le processus, venant d'autres services ou parfois de service client. 3. Méthode a) Les préparatifs Les préparatifs de cette méthode sont réalisés par le comité de pilotage. Ce Comité a pour rôle d'identifier les processus de l'entreprise, de rechercher les processus critiques et de choisir les processus à améliorer. v Identification des processus Il existe deux types de processus : le processus client et le processus fonctionnement. Ø Ø Le processus client a pour objectif de satisfaire le client final comme la gestion d'une commande. Le processus fonctionnement a pour objectif de maîtriser en interne la gestion de l'entreprise comme la gestion de la trésorerie. A l'intérieur d'une entreprise, deux sortes de processus cohabitent : un processus vertical et un processus horizontal (figure 2). Le processus vertical se situe à l'intérieur d'une fonction, d'un service. L'input et l'output restent dans le même service. Le processus horizontal ou interfonctionnel traverse plusieurs services. Figure 1 Déroulement du travail (horizontal) et organisation (verticale) Organisation A B C D 1 Déroulement du travail 2 Pour identifier le processus, il faut dans un premier temps regarder sa constitution. A l'échelle macroscopique, les processus sont les éléments majeurs pour diriger une entreprise. Chaque processus est divisé en sous-processus. A chacun des sous-processus va correspondre des activités qui vont réaliser le processus. Ce sont les mesures à prendre pour arriver au résultat. Enfin, chaque activité est composée d'un certain nombre de tâches. Les tâches sont l'aspect microscopique du processus. Pour illustrer ces propos, dans un hôpital par exemple, les admissions représentent un processus. Les admissions en hospitalisation sont un sous-processus des admissions. La création d'un dossier administratif d'hospitalisation est une activité du sous-processus. Enfin, l'entrée des données du patient dans le logiciel pour créer le dossier représente la tâche effectuée par l'admissionniste. Pour identifier les différents processus, le Comité va s'appuyer sur toutes les documentations des services existantes (procédures, manuels, note de service…). Certains processus seront incomplets ou faux : ils devront être vérifiés et complétés ultérieurement par les équipes de travail. v Le choix des processus à améliorer La réingénierie des processus administratifs propose quatre méthodes pour choisir les processus à améliorer : l'approche globale, sélective, pondérée et factuelle. L'approche globale Elle consiste à retenir tous les processus de l'ensemble des activités de l'entreprise. Les risques de cette méthode sont une perte de temps (certains processus n'ayant pas le besoin d'être étudiés), d'être débordé dans le nombre de processus à analyser (les processus pourraient ne pas être étudiés jusqu'au bout) et un manque de coordination entre l'analyse de tous les processus. L'approche sélective Cette méthode consiste à créer deux listes de processus. La première liste comporte les processus essentiels à la réussite future de l'entreprise. La deuxième liste, quant à elle, comporte l'ensemble des processus administratifs. En croisant les deux listes, certains processus vont apparaître deux fois : ils seront pris pour être améliorés. L'approche pondérée Cette approche attribue une note de 1 à 5 à chaque processus administratif selon 4 critères qui sont l'impact sur le client, la possibilité d'amélioration du processus, l'adaptabilité et l'impact sur les affaires. La note l correspond à un processus qui aura peu d'impact sur le client par exemple et la note 5 sera attribuée à un processus qui aura un effet important. Chaque processus reçoit une note totale (la somme des notes des quatre critères). Les scores les plus élevés correspondront aux processus à retenir. Le risque de cette approche est de lancer des projets préférés mais pas essentiels à l'entreprise. L'approche factuelle C'est une démarche offensive orientée vers le client. Elle se décompose en quatre phases : Phase 1 : dans un premier temps, l'entreprise se doit de comprendre les exigences des clients. Pour cela, elle interrogera directement les clients sur leurs attentes. Ensuite, elle hiérarchisera les besoins. Phase 2 : Par rapport aux besoins, l'entreprise devra s'interroger sur les processus administratifs qui répondraient au mieux, en ayant un impact direct ou indirect sur les clients. Phase 3 : Ensuite, l'entreprise doit évaluer les possibilités d'amélioration des processus. Phase 4 : Après avoir réalisé les étapes 1, 2 et 3, il ne reste plus à choisir les processus critique à l'aide la matrice (figure 3). Figure 3 Matrice du choix des processus prioritaires Fort Moyen Faible Faible Moyenne Excellente Possibilité d'amélioration Priorité Maximale Forte Moyenne Faible Le principal reproche à cette méthode est qu'elle nécessite beaucoup de temps par rapport aux trois autres méthodes. Autres critères d'évaluation possibles A côté de ces quatre méthodes, l'entreprise peut opter pour différents critères : Ø Ø Enjeux financiers : l'entreprise peut décider d'opter pour les processus utilisant le plus de capital technique, humain ou de temps. Gravité du dysfonctionnement : l'entreprise a déjà repéré un problème dans un processus qui a été soulevé par un client externe ou interne. A partir de cette matrice, le comité va choisir les processus qui vont être améliorés. v Détermination du champ d'analyse et des objectifs Pour chaque processus choisi, le Comité va déterminer provisoirement le champ d'analyse de chaque processus (compte tenu de la description approximative des processus par le Comité de pilotage), émettre des objectifs plus ou moins quantifiés. Ces objectifs provisoires serviront d'orientation pour les équipes de travail. b) L'étude générale des processus Après avoir désigné un propriétaire pour chaque processus, ce dernier va proposer un planning d'étude du processus pour les groupes de travail. Les tâches consistent à décrire le processus dans sa globalité pour que chaque membre en possède une vision commune, à le décrire de façon détaillée, à le délimiter définitivement, et enfin, à le mesurer. v Description générale du processus Cette étape va permettre à chaque membre de l'équipe de connaître les phases clés de chaque processus. Par réunion et échange, chaque membre va dire et rédiger comment il voit le processus. Puis, en assemblant toutes les "visions", une description générale commune du processus apparaît. Les entrées et les sorties vont d'abord être examinées pour voir si elles correspondent avec celles définies par le comité de pilotage. Dans le cas contraire, le groupe devra suivre la vision du comité ou c'est le Comité qui devra approuver la vision. Ensuite, un accord entre les membres du groupe devra être trouvé pour les étapes intermédiaires. Pour compléter la description générale du processus, le groupe de travail doit s'intéresser aux fournisseurs d'extrant, aux clients recevants les extrants et les différents processus qui croisent le processus étudié. Les clients peuvent être externes à l'entreprise, internes ou les deux à la fois. H. James Harrington distingue cinq types de client dans son RPA. Ø Ø Ø Ø Ø Le client principal qui reçoit l'extrant directement. Le client secondaire est un service ou unité qui reçoit l'extrant mais dont la réception de l'extrant n'est pas essentielle pour la poursuite de l'activité du service ou unité. Les clients indirects ne reçoivent pas directement l'extrant mais le fonctionnement de leur activité peut être gêné par la non-réception ou mauvaise production de l'extrant. Les clients externes sont les clients à l'extérieur de l'entreprise. Les consommateurs reçoivent directement l'extrant de l'entreprise sans passer par un distributeur. Le client externe et le consommateur peuvent se confondre. Par la description générale du processus et la collecte d'informations complémentaires, l'équipe de travail doit valider ou non les limites du processus déterminées par le comité de pilotage dans la phase des préparatifs. Délimiter un processus, c'est dire ce qui constitue le processus, dire ce qui ne le constitue pas, déterminer ces intrants et extrants et enfin dire les services concernés par le processus. v Recueil des attentes des clients Les équipes de travail vont maintenant recueillir les attentes des clients. Ensuite, ils traduiront ces attentes en indicateur de qualité. v Choix des indicateurs de mesure Le processus peut être mesuré au travers de différents critères. Les principaux critères retenus par la méthode du RPA sont l'efficacité, le rendement et l'adaptabilité du processus. L'efficacité va mesurer le niveau d'adéquation entre la satisfaction des besoins et attentes du client avec l'extrant. Ici, le critère d'efficacité rejoint celui de qualité. Le rendement mesure l'optimisation des ressources dans le processus de création de l'extrant. L'adaptabilité mesure le degré de souplesse du processus pour s'adapter à l'évolution des besoins et attentes futurs des clients. v Détermination d'objectifs de progrès Par rapport aux indicateurs de mesures choisis, le groupe de travail va déterminer des objectifs chiffrés à atteindre lorsque le processus sera modifié. c) Etude détaillée et recherche de dysfonctionnements v Description détaillée des processus Après avoir délimité définitivement le processus, l'équipe de travail va procéder à sa description détaillée. La tâche consiste à décrire ce qui se passe réellement dans l'entreprise et non ce qui devrait se passer. En général, la description va se réaliser plus ou moins en fonction des attentes des clients, des dysfonctionnements connus et des objectifs à atteindre. La description peut se faire à l'aide d'un diagramme de fonctionnement du processus. Ce diagramme va représenter les activités du processus et leurs enchaînements. Il s'agit de représenter le processus dans ses moindres détails jusqu'au niveau de la simple tâche. Pour cela, l'équipe de travail utilisera les documentations existantes (procédures, manuels…) mais mènera aussi des interviews du personnel concerné par le processus. Il existe différents diagrammes de processus. Ici, nous nous limiterons à trois types de diagramme : le schéma général, le diagramme fonctionnel ou encore le diagramme géographique. Le schéma général est le plus simple et le plus courant. Il va permettre une vision rapide du processus. Il est généralement utilisé pour décrire de façon globale le processus. Il peut se présenter horizontalement ou généralement. Le diagramme fonctionnel fait apparaître les différents services ou départements que le processus traverse. Son avantage est de pouvoir mesurer en temps les différentes tâches. Ce diagramme sera privilégié lorsque l'objectif sera de réduire le temps des opérations du processus. Le diagramme géographique, quant à lui, cartographie le lieu géographique de l'entreprise où se déroule le processus. Il sert à réduire le temps de déplacement des extrants ou des intrants d'une activité vers l'autre. v Mesure des processus Après avoir décrit le plus précisément possible le processus, le groupe de travail devra le mesurer avec les indicateurs retenus par le Comité de pilotage. Pendant la recherche d'informations pour la construction des diagrammes, le groupe de travail a pour mission de relever toutes les données caractérisant l'efficacité, le rendement, le temps d'exécution et le coût du processus. Pendant cette phase, les membres du groupe travail vont relever différents dysfonctionnements. Il en existe de différents types : le dysfonctionnement par rapport à un référentiel, le dysfonctionnement découvert par l'équipe projet qui apparaît naturellement aux yeux du groupe et le dysfonctionnement issu de la relation clients-fournisseurs qui est un écart entre les attentes du client et les contributions du fournisseur. Dès l'apparition du dysfonctionnement, le groupe de travail devra avertir les personnes des services où se trouve le dysfonctionnement pour avoir plus de détails et commencer à rechercher des pistes d'amélioration. v Collecte des dysfonctionnements Une fois les phases de description détaillée et de mesure du processus effectuées, les dysfonctionnements sont collectés. v Analyse des dysfonctionnements Chaque dysfonctionnement mis en évidence par le groupe travail ou collectés sur le terrain va devoir être analysé. Ils pourront être analysés avec différentes techniques comme le QQOQCP, les diagrammes de causes-effets... Chaque dysfonctionnement pourra être présenté dans un document comportant les conséquences, les enjeux, le degré de gravité, les causes principales et les pistes de reconfiguration. Le groupe de travail pourra mettre en place des actions immédiates sur les dysfonctionnements les plus simples à éliminer. Les avantages de cette mise en œuvre rapide sont, outre d'améliorer le fonctionnement du processus, de montrer que le projet de reengineering avance et de motiver le personnel qui verra une mise en pratique réelle du projet (auquel ils ont participé : entretien, équipe de travail…). d) La reconfiguration des processus v Outils L'amélioration des processus étudiés s'effectue à l'aide d'outils. Chaque outil sera appliqué à chaque processus pour une amélioration maximale. § § § § Le premier outil permet l'élimination de la bureaucratie dans le processus. En effet, un processus est efficace lorsqu'il n'existe pas de frein pendant et entre l'exécution des tâches, ou qu'il n'existe pas d'activités superflues. Le groupe de travail va reprendre les différents diagrammes et rechercher toutes traces de bureaucratie à éliminer. Par contre, il doit être vigilant sur l'évaluation des activités ou tâches superflues : une simple tâche peut se révéler être un maillon important dans un autre processus. L'élimination des activités redondantes permet de réaliser des économies dans le processus. Il se peut qu'une tâche soit réalisée deux fois par des personnes différentes ou que deux bases de données soient créées comportants des informations théoriquement identiques. Il existe un risque, outre le coût de créer deux bases de données, pour la fiabilité des informations : la solution d'une seule source de données mais totalement fiable est préférable. La simplification : simplifier les processus signifie les rendre plus faciles dans leur exécution. Cet outil repose sur le regroupement de tâches identiques, la réduction de la circulation de documents… La réduction du temps d'exécution du processus faire la distinction entre le temps total de traitement et le temps réel de traitement. Le temps total de traitement mesure la durée entre la demande client et le retour client. La réduction de cette durée passe par une réduction des étapes dans le processus car une étape occasionne une rupture dans le processus et par conséquent une perte de temps. Le temps réel de traitement est le temps de travail humain effectivement dépensé par l'entreprise. La réduction de ce temps passe par un personnel polyvalent. Le travail sera réalisé au maximum en une seule fois près du client. D'autres méthodes peuvent être utilisées comme utiliser un langage simple et uniformisé dans les documents administratifs, ou encore passer des accords avec les fournisseurs d'intrants dans le processus pour être capable de servir le client dans les temps voulus. La dernière méthode pour améliorer le processus est de recomposer un processus sans tenir compte du processus existant. Cette méthode ne peut se faire sans recomposer tous les processus de l'entreprise : en effet, cela signifie reconstruire toutes les relations entre les différents services ou départements, si ceci existent toujours dans la nouvelle structure. v Choix des actions par le Comité de pilotage Le travail des différentes équipes est proposé au comité de pilotage. Chaque dysfonctionnement sera présenté avec les solutions retenues. La présentation comportera les objectifs voulus, le bilan économique de la solution, la nature des gains, les délais prévisible de mise en œuvre, une évaluation des risques. A partir de ces différentes données, le comité de pilotage choisira les processus à reconfigurer ou à rompre. e) La mise en œuvre Cette étape est la mise en œuvre de reconfiguration des processus prioritaires choisis par le comité de pilotage.