Robyn Orlin Gregory Maqoma
Transcription
Robyn Orlin Gregory Maqoma
Robyn Orlin City Theater & Dance Group We must eat our suckers with the wrappers on... © John Hogg du mardi 27 septembre au mercredi 5 octobre Gregory Maqoma Vuyani Dance Theater © Agathe Poupeney Beautiful du mardi 4 au vendredi 7 octobre DOSSIER DE PRESSE ❚❙ Bureau de presse Opus 64 ❚❙ Communication Centre national de la danse Valérie Samuel Arnaud Pain 71, rue Saint Honoré 75001 Paris T 01 40 26 77 94 F 01 40 26 44 98 [email protected] Karine Atencia Anne-Sophie Voisin 1, rue Victor Hugo 93507 Pantin cedex T 01 41 83 98 11 / 12 F 01 41 83 27 24 [email protected] / [email protected] Sommaire CALENDRIER..........................................................................................P.3 ROBYN ORLIN / We must eat our suckers with the wrappers on...............P.4 RÉSIDENCE LONGUE DE ROBYN ORLIN AU CND................................P.6 GREGORY MAQOMA / Beautiful................………………………………...P.7 RENSEIGNEMENTS PRATIQUES....................................…………........P.9 À SUIVRE AU CND...............................……………………......................P.10 L’ABONNEMENT AU CND......................................…………...................P.11 RÉSERVATIONS 01 41 83 98 98 2 « Il appartient à toute culture de découvrir l’autre en elle ».* Création : Studio sur sud Largement inspirée de la question des identités - qu’elles soient culturelles, artistiques, religieuses ou politiques - la saison 2005>2006 du Centre national de la danse se parcourt comme un voyage autour du monde : Chine,Thaïlande, Inde, Japon, Moyen-Orient, Europe, Brésil, États-Unis, Afrique du Sud…, multiples miroirs où se réfléchit la culture de l’autre. Elle se lit comme une saga, celle des histoires croisées que nous content onze chorégraphes en résidence, Robyn Orlin qui débute une résidence longue au CND, Rachid Ouramdane, Gregory Maqoma, Karim Sebbar…, et près de trente chorégraphes invités, dont les uns nous livrent une réflexion empreinte d’humour sur leur métier et leurs pratiques, Claudia Triozzi, Dominique Boivin, Jochen Roller, Frédéric Werlé,Thierry Baë…, tandis que le propos des autres est traversé par les convulsions de notre monde, Lia Rodrigues, Robyn Orlin, Haïm Adri,Yasmeen Godder… Michel Sala, Directeur général *Alaa Khaled, rédacteur de la revue Territoire Mediterranée DU 27 SEPTEMBRE AU 7 OCTOBRE 2005 RÉSERVATIONS 01 41 83 98 98 SEPTEMBRE mar. 27 ROBYN ORLIN / We must eat our suckers… 20h30 Grand studio mer. 28 ROBYN ORLIN / We must eat our suckers… 20h30 Grand studio jeu. 29 ROBYN ORLIN / We must eat our suckers… 20h30 Grand studio ven. 30 ROBYN ORLIN / We must eat our suckers… 20h30 Grand studio OCTOBRE sam. 1er ROBYN ORLIN / We must eat our suckers… 17h30 & 20h30 Grand studio lun. 3 ROBYN ORLIN / We must eat our suckers… 14h30 & 20h30 Grand studio mar. 4 ROBYN ORLIN / We must eat our suckers… GREGORY MAQOMA / Beautiful 19h 20h30 mer. 5 ROBYN ORLIN / We must eat our suckers… GREGORY MAQOMA / Beautiful 14h30 & 20h30 Grand studio 19h Studio 3 jeu. 6 GREGORY MAQOMA / Beautiful 20h30 Studio 3 ven. 7 GREGORY MAQOMA / Beautiful 20h30 Studio 3 Grand studio Studio 3 3 Robyn Orlin / City Theater and Dance Group We must eat our suckers with the wrappers on… spectacle Mardi 27 au vendredi 30 septembre à 20h30, samedi 1er octobre à 17h30 et 20h30, avec le soutien du lundi 3 à 14h30 et 20h30, mardi 4 à 19h et mercredi 5 à 14h30 et 20h30 grand studio Nous devons manger nos sucettes avec l’emballage… À travers cette métaphore, Robyn Orlin évoque avec une extraordinaire vitalité la transmission du sida, fléau qui décime l'Afrique. La pièce, servie par une jeune troupe de quinze interprètes, nous transporte au cœur du township sud-africain où la souffrance et la grâce, la tendresse et la violence font la vie de tous les jours, où la beauté des pas traditionnels zulus et celle des chants a cappella disent la douleur et l’espoir. © John Hogg Chorégraphie, décor, costumes Robyn ORLIN Interprètes Foxy RIET Makhosi DLAMINI Prince MNGOMEZULU Sam Jack MABONA Tshepo GABORONE Phindile NTULI Nthabiseng BALOYI Anna LOUW Bongani NGENELWA Ntombi MAQALIKA Takalani PHOPHI Walter MALEKANE Sibusiso NDUMNDUM Rodney BUYEYE Richard MANAMELA Directeur de tournée Michael MAXWELL Régisseur Thabo PULE Assistant du régisseur Mthokozisi MCHUNU Assistante du Directeur de tournée Phillippa Jane DE VILLIERS Administration, diffusion Damien VALETTE http://www.jgdv.net Coproduction Théâtre de la Ville - Paris, City Theater & Dance Group, Market Theater Laboratory, Johannesburg – Afrique du Sud. Avec le soutien du National Art Council of South Africa, du FNB Vita Dance Umbrella et des Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-SaintDenis – France Tournée en Île-de-France le 11 octobre 2005 à Aulnaysous-Bois - Espace Jacques Prévert – France, le 14 octobre 2005 à Brétigny-sur-Orge Espace Jules Verne – France, le 15 octobre 2005 à Tremblayen-France - Centre culturel Aragon – France « Ce spectacle de Robyn Orlin est un tour de force. Il réussit à réconcilier dans un même geste dramatique, un genre que l’on croyait perdu pour la scène, le “théâtre d’intervention”, surgi dans les années 1960 pour dire les déréglements sociaux et politiques de l’époque, le “théâtre d’images”, apparu un peu plus tard pour décrire le monde avec les armes des plasticiens, et la “danse-théâtre”. […] Comment figurer le virus du sida, au-delà de la douleur qu’il inscrit dans les visages et dans les corps ? Par des accessoires très simples, comme toujours avec Robyn Orlin. […] En chemin, la chorégraphe aura abandonné l’essentiel de sa patte jusqu’ici, l’humour, à l’exception de quelques moments souriants, pour lui préférer le sérieux, et une poésie qu’on pouvait soupçonner mais qu’on ne lui connaissait pas. À la faveur d’une scène finale extraordinaire, l’émotion sera à son comble et la réponse du public à la mesure de cet instant : inoubliable. » Olivier Schmitt, Le Monde, 22 février 2002. Représentations au Théâtre de la Ville, 19 au 23 février 2002. Robyn Orlin Diplômée de l’École d’Art de Chicago, Robyn Orlin a reçu de nombreux prix pour son travail, notamment le FNB Vita Award pour la meilleure chorégraphie au festival Dance Umbrella de Johannesbourg en 1985, 1988, 1990, 1997 et 1999 ou le prix du meilleur artiste en 1997. Robyn Orlin a tenté de redéfinir la chorégraphie et l’art de la scène dans son pays, l’Afrique du Sud. Partant du principe que « la danse est politique », elle prend en considération dans ses créations la situation sociale et culturelle de l’Afrique du Sud : ses influences, son histoire, ses clivages et ses ruptures. La chorégraphe crée ainsi « une danse iconoclaste qui met les pieds dans le plat », une danse-chronique de la société sud-africaine d’aujourd’hui maniant avec talent l’ironie et la dérision, une danse brassant sans vergogne références et identités, alliant cultures traditionnelles populaires et radicalité des avant-gardes, une danse enfin capable de briser les frontières artistes-publics en remettant le spectateur au cœur de la création (parfois à ses risques et périls !). Elle révèle ainsi la réalité poignante et complexe de l’Afrique du Sud et y intègre diverses expressions artistiques (textes vidéo, arts plastiques…), afin d’explorer une nouvelle théâtralité qui se reflète et s’étend dans son vocabulaire chorégraphique. Parallèlement à ses créations, Robyn Orlin développe un travail de collaboration artistique notamment avec le plasticien William Kentridge dans le cadre de la création Ubu and the Thruth Commission. Une artiste qui, par les questionnements incessants qu’elle développe, est en prise avec la dimension politique de son art. 4 Quelques créations... If you can’t change the world, change your curtains (1990), The Polka dot lives on! pour le Soweto Dance Theatre (1995), Orpheus… I mean Euridice… I mean the natural history of a chorus girl (1998), Daddy, I’ve seen this piece six times before and I still don’t know why they’re hurting each other… (1999), F… (Untitled) (on trying to understand a classic) (2000), We must eat our suckers with the wrapper on (2001), Ski-Fi-Jenni… and the frock of the new (2002), Although I live inside... My hair will always reach towards the sun... (2004), When I take off my skin and touch the sky with my nose, only then can I see little voices amuse themselves... (2005) Robyn Orlin au CND par le passé... > Dans les studios du CND Daddy, I’ve seen this piece six times before and I still don’t know why they’re hurting each other, avril 2000 Robyn Orlin rencontre, 7 avril 2003 The future may be bright, but it’s not necessarily orange, 24 au 27 septembre 2003 > Hors les murs F…. (untitled) (on trying to understand a classic) Coréalisation CND, 3 au 11 novembre 2001 au Théâtre de la Cité Internationale avec le Festival d’automne à Paris We must eat our suckers... Une pièce bouleversante évoquant le sida avec pudeur et poésie. Quinze interprètes nous transportent, entre pas traditionnels zulus et chants a capella, au cœur du township sud-africain. © John Hogg 5 Résidence longue de Robyn Orlin au CND La reprise de la pièce We must eat our suckers with the wrappers on... (2001), jouée à travers le monde dans les plus grands théâtres mais aussi hors des scènes (gymnases, écoles, prisons...), adaptée ici à l’intimité du studio, marquera le début de la résidence longue de Robyn Orlin au CND, permettant des rencontres avec les publics de proximité. Robyn Orlin entreprendra d’aller à la rencontre des habitants de Pantin et des environs, créant des interférences, des va-et-vient entre l’extérieur et l’intérieur, et imaginant des situations ludiques comme elle sait le faire, où se croiseront des groupes d’âges et d’horizons très divers et les activités du CND. Ce travail sera le point de départ d’une future création. Dix autres compagnies seront également accueillies pour des périodes plus courtes, afin de préparer des créations dont certaines verront le jour dans nos murs, les autres sur les scènes des théâtres partenaires ou d’autres coproducteurs : Claudia Triozzi, Gregory Maqoma, Christina Ciupke, Marc Bamuthi Joseph, Rachid Ouramdane, Anna Godowska, Karim Sebbar, Yasmeen Godder, Katarzyna Kozyra et Marie-Claude Pietragalla. Dates de la résidence de Robyn Orlin - septembre 2005 > juin 2007 > novembre - décembre 2005 > mars - avril 2006 > mai - juin 2006 > automne 2006 > mars - avril 2007 > juin - juillet 2007 : création en résidence au CND 6 Gregory Maqoma / Vuyani Dance Theater Beautiful création en résidence Mardi 4 octobre à 20h30, mercredi 5 à 19h, jeudi 6 et vendredi 7 à 20h30 studio 3 Les milliers de kilomètres qui les séparent (Gregory Maqoma vit et travaille à Johannesbourg alors que Shanell Winlock, engagée depuis trois ans dans la compagnie d'Akram Khan, vit désormais à Londres), des plannings de tournées chargés et un mariage à préparer (celui de Shanell avec Akram) n'ont pas empêché les deux danseurs de se retrouver pour travailler sur un nouveau duo, en France au CND puis à Johannesbourg. C'est du reste au CND, en février 2002, qu'ils avaient dansé pour la dernière fois ensemble leur précédent duo Southern Comfort. © Agathe Poupeney Chorégraphie Gregory MAQOMA Interprètes Gregory MAQOMA Shanell WINLOCK Musique George MOTAUNG Coproduction Centre national de la danse Pantin. Avec le soutien de l’AFAAMinistère des affaires étrangères Depuis leur première rencontre au sein de la Compagnie Moving Into Dance dans les années 90, les liens qu'ils ont tissé restent tels que chacun d'eux est prêt à tous les efforts pour continuer à travailler ensemble. Maqoma avoue également la difficulté à trouver une interprète qui comprenne son processus de travail comme Shanell peut le faire. "Être en scène avec elle est toujours un pari, tant elle sait jouer de la surprise et de changements imprévisibles", sourit Gregory, "il y a un accord tacite entre nous". Conséquence inattendue de cette belle alchimie chorégraphique : Shanell se faisait remarquer d'Akram Khan en octobre 2001 à Londres, lors d'une représentation de Southern Comfort... avec la suite qu'on connait. Que Shanell Winlock soit devenue une muse pour Maqoma puis pour Khan n'est pas surprenant, lorsqu'on la voit, à la fois si spontanée et si concentrée, maniant une incroyable dextérité rythmique, dégageant une présence intense, presque électrique... Sa propre créativité restant au service du répertoire respectif des deux chorégraphes. Pour ce nouveau travail, Gregory Maqoma a décidé de s'éloigner de l’usage du texte qu'il avait utilisé pour Rhythm 1.2.3 en 1999 ou pour Rhythm Blues en 2000 pour ne s'appuyer que sur le mouvement, offrant à l’inspiration conjointe des deux danseurs une nouvelle perspective, un nouveau point de départ. Si le duel entre modernité et tradition reste tracé dans leurs corps, ils souhaitent s’attacher à la plénitude d’une maturité nouvellement gagnée, à l’énergie que l’homme reçoit de la nature, et à l’harmonie entre le mouvement et la musique, créée par George Motaung . « Avec Beautiful, nous aimerions créer une pièce que les gens quitteront en disant : "c’était beau à voir" ». Beautiful, dont la première a lieu à Johannesbourg le 23 juin 2005 aura plusieurs prolongements : une pièce de groupe pour sa compagnie Vuyani Dance Theatre qui verra le jour en septembre 2005 pendant le Festival Arts Alive. Une troisième partie est constituée d’un projet de solo peu ordinaire : Maqoma a demandé à trois de ces pairs distingués, Vincent Mantsoe, Akram Khan et Faustin Linyekula (qui sont aussi des amis proches) de lui créer une phrase de deux minutes. Les prémices de ce travail seront expérimentés avec Mantsoe et Linyekula en résidence au Festival de Bates aux États-Unis cet été (alors qu’Akram et Shanell célébreront leur mariage en Afrique du Sud), à la suite de quoi il se développera sur une année. Défier le temps et la distance entre les continents pour faire un art ensemble. « How beautiful is that ? » Adrienne Sichell, critique au journal "The Star", Johannesbourg, mai 2005. 7 « Mon premier souvenir de Gregory est celui d’un jeune danseur plein d’énergie trônant au milieu d’une scène, une botte en caoutchouc à la main, scrutant d’un regard interrogateur le public, entre curiosité et rage… c’était l’une de ses premières pièces, présentée à Johannesbourg… Gregory Maqoma est désormais considéré comme l’un des plus talentueux artistes de la nouvelle génération en Afrique du Sud. Il est le directeur artistique de Moving into Dance, dont Vincent Mantsoe a également été directeur artistique avant lui, compagnie créée par Sylvia Glasser, artiste qui a beaucoup fait pour l’échange et le dialogue entre des danseurs de différentes cultures. Il travaille parallèlement pour sa propre compagnie, créant des pièces courageuses et engagées. Il y parle, au risque de choquer, de la place de l’identité, de la sexualité et de la beauté dans l’Afrique du Sud d’aujourd’hui. » Robyn Orlin Gregory Maqoma Né à Johannesbourg, Gregory Vuyani Maqoma découvre la danse au sein d’une association de jeunes. Il commence sa formation en 1990 avec Moving Into Dance, une compagnie et école de danse basée à Johannesbourg, dont il devient danseur. En 1994, sa première création pour la compagnie remporte le prix du FNB Vita Pick of the Fringe ; un an plus tard, il est lauréat, cette fois dans la catégorie Stepping Stones. En 1998, il reçoit une bourse pour créer Layers of Time, son dernier travail au sein de Moving Into Dance. En 1999, une autre bourse lui est offerte pour aller étudier à P.A.R.T.S. pendant un an et c’est à Bruxelles qu’il forme le Vuyani Dance Theatre Project pour lequel il crée Rhythm 1.2.3., présenté au © Agathe Poupeney Festival d’Amsterdam. La pièce lui vaut d’être élu Chorégraphe de l’année 2000 par le Festival Dance Umbrella à Johannesbourg. La même année, il chorégraphie Rhythm Blues, collabore avec Faustin Linyekula pour le projet Tales of the Mud Wall présenté au Festival de Vienne et participe au projet New directions pour le Standard Bank National Arts Festival. Parmi les dernières pièces de la compagnie : Moving Cities (2001), Revolution (2001) et Southern Comfort (2001). Grégory Maqoma vit et travaille à Johannesbourg. Résidence de création pour Beautiful... 4 - 23 mai 2005 27 septembre - 7 octobre 2005 Gregory Maqoma au CND par le passé... Southern comfort, 14 février 2002 Miss Thandi coproduction, 22 au 25 janvier 2003 8 RENSEIGNEMENTS PRATIQUES Centre national de la danse 1, rue Victor Hugo 93507 Pantin cedex ROBYN ORLIN 14 e, TR 11 e Abonné 10 e, TR 8 e GREGORY MAQOMA 12 e, TR 10 e Abonné 8 e, TR 6 e Renseignements et réservations T 01 41 83 98 98 Accueil du lundi au vendredi, de 10h à 19h [email protected] www.cnd.fr Tarifs Tarif réduit : - de 26 ans, demandeurs d’emploi sur présentation d’un justificatif, groupes et collectivités à partir de 5 personnes. Les billets ne sont ni repris ni échangés. Les spectacles commencent à l’heure : en cas de retard, l’entrée dans la salle n’est plus garantie et les billets ne sont pas remboursés. Accès En transports en commun > Métro ligne 5, arrêt Hoche 20 minutes depuis la République. Prendre sortie n° 1 rue Hoche (à gauche). Suivre la rue Hoche en direction de la mairie. Le CND est au bout de la rue. > RER E, station Pantin (Direction Villiers-sur-Marne, Zone 2) 10 minutes depuis Haussmann/Saint-Lazare, 5 minutes depuis la Gare du Nord/Magenta. En sortant, à droite de la gare, prendre l’avenue Édouard Vaillant sur votre gauche en direction de la mairie. Le CND est devant vous, de l’autre côté du canal de l’Ourcq. Centre national de la danse Présidente Anne Chiffert Directeur général Michel Sala > Bus 170, arrêt Centre national de la danse 15 minutes depuis la Porte des Lilas. À l’arrêt, vous êtes devant le CND. En voiture depuis la Porte de Pantin 5 minutes environ (D115). Prendre la D115, direction Drancy, Centre national de la danse. Le CND est le long du canal de l’Ourcq. À pied ou à vélo (piste cyclable) 10 minutes du Parc de la Villette. Par les berges du canal de l’Ourcq. Iconographies disponibles www.cnd.fr/presse RÉSERVATIONS 01 41 83 98 98 9 À SUIVRE AU CND… Lia Rodrigues / Création 2005 Coproduction Du jeudi 3 au samedi 12 novembre 2005 à 20h30 © Luli Barzman (rel. dim. 6 et ven. 11) «Cette pièce est née des questions que nous nous sommes posées : Que ressent-on devant la douleur des autres ? Quels rapports compose-t-on avec l’autre ? Comment interroge-t-on ces choses et que nous répondent-elles ? Qu’est-ce qui compte vraiment de nos jours ? Qu’est-ce qui nous fait réagir ? Qu’y a t’il de plus terrible : 200 000 morts dans un tremblement de terre ? 50 000 morts dans un attentat terroriste ? 2 personnes enlevées et égorgées devant les télévisions ? 5 morts non déclarés, à cause d’un conflit dans un tout petit pays ? 1 condamné à mort dans une prison ? La mort de son père, sa mère, sa fille ? Comment le mesurer, derrière tant de nombres et de statistiques qui déferlent chaque soir? Toujours des nombres. Encore des statistiques. Est-ce encore possible de se rapprocher de l’autre si différent de soi-même ? Quelqu’un qui est fait de la même matière que soi ? Comment casser les barrières et recréer un territoire commun ? Travailler en groupe, créer des communautés, danser, serait peut-être une forme de résistance ?» Patrick Corillon / Les Oblomons Du jeudi 3 novembre 2005 au vendredi 3 février 2006 Les Oblomons sont des machines qui nous amènent à tourner en rond pour découvrir des images et des textes que seul notre déplacement met en mouvement. Huit Oblomons, accessibles aux petits comme aux grands, sont disposés au rez-de-chaussée du Centre national de la danse. Grâce au jeu de deux cylindres s’entrecroisant par un mécanisme d’engrenage, les aventures fictives d’un amateur éclairé entrent en relation, archives de la médiathèque à l’appui, avec de véritables épisodes de l’histoire de la danse. Seul le mouvement des spectateurs peut donner vie à ces histoires. © Patrick Corillon Les dessous du métier Le plateau dévoile toujours quelque chose des conditions dans lesquelles le spectacle s’est fabriqué. Du long cheminement depuis l’idée initiale qui a germé dans la tête du chorégraphe jusqu’au lever de rideau le soir de la première, s’additionnent et se soustraient énergies et passages à vide, espoirs déçus et petites victoires, plaisirs intenses et souffrances aiguës. Depuis son fauteuil de théâtre, malgré des signes plus ou moins perceptibles, que sait-on exactement des secrets de fabrication, des dessous du métier ? Il ressort aujourd’hui que de nombreux chorégraphes en ont fait le sujet de leur spectacle. Avec une bonne dose d’ironie et de poésie, parfois de dérision, sans aucune complaisance, ils nous rappellent, poignants de vérité, que par tous les moyens il faut soutenir la danse, protéger les danseurs et consolider les métiers ! Dominique Boivin © Agathe Poupeney Colloque international : Identités culturelles / Identités artistiques de Bombay à Tokyo Du jeudi 12 au dimanche 15 janvier 2006 Lin Feng-Shue © Lee Ming-Shen Le terme «Identités» suppose le même et le différent, regroupe des idées et des individus, et isole des catégories et des origines : il constitue des personnes. Comment déterminer une permanence à travers et malgré le changement, dans un ensemble complexe de techniques, de connaissances, de croyances et de coutumes ? Les différents territoires de cette partie de l'Asie sont composés de sociétés fondées sur des cultures, des religions, des lois et des langages pluriels et sur des structures aux configurations politico-religieuses hétérogènes. Bien que liées à l’Occident, ces sociétés ont parfois hérité d’archaïsmes provenant en partie des régimes totalitaires ou autoritaires, issus notamment des décolonisations. Il est communément admis que les cultures qui en émanent sont profondément ancrées et réfractaires au changement. Pourtant, de nombreuses réappropriations, codifications, transformations se sont produites dans les danses dites traditionnelles et dans les danses modernes. Elles sont apparues en réponse et/ou en opposition aux bouleversements introduits par la colonisation et la pénétration d’une rationalité qui se voulait universelle. Comment le travail des danseurs a-t-il contribué à (re)construire une identité nationale? Quelle influence l’orientalisme a-t-il eu en Orient sur l’esthétique de certaines danses ? Des historiens, des théoriciens et des artistes asiatiques tenteront de répondre à ces questions pour faire entendre une autre voix. Retrouvez tous les détails de la programmation dans la brochure de saison 05>06 du CND, sur simple demande au T 01 41 83 98 98. 10 L’ABONNEMENT AU CND Les avantages de l’abonnement… > bénéficiez de tarifs préférentiels sur tous nos spectacles, pour vous et aussi pour la personne qui vous accompagne (tarif place supplémentaire). > bénéficiez du "+ abonné" : accéder à de nouvelles propositions tout au long de la saison pour des rendez-vous uniques et conviviaux (spectacles, visites d’expositions, signatures de livres…). > réservez en un seul endroit pour des propositions variées dans les différentes salles et théâtres d’Île-de-France. > devenez un interlocuteur privilégié grâce à un accès prioritaire, simplifié et rapide à l’information, envoi à domicile de Kinem, le journal du Centre national de la danse. > bénéficiez de la carte CND : des tarifs abonnés à partir du 15 septembre en achetant une carte CND au tarifs de 10 e (3 e pour les moins de 15 ans). > pour 10 abonnements, le 11e vous est offert. RÉSERVATIONS 01 41 83 98 98 Pour obtenir de plus amples informations sur la carte CND : T 01 41 83 98 98 11