Rapport au conseil d`administration de l`AQDR provinciale sur les

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Rapport au conseil d`administration de l`AQDR provinciale sur les
Conseil d’administration de l’AQDR provinciale.
Rapport « Transport en commun et rural » (16 février 2005)
Par Ronald St-Jean, responsable du dossier « Transport » AQDR provinciale.
La STM augmente encore ses tarifs. ( 24/11/2004 par Ronald St-Jean )
Lettre de remerciements envoyée à M. Claude Dauphin, responsable du STM, en référence
au message de l’AQDR provinciale en date du 8 novembre 2004. Cette correspondance
concernait la prise de position du président de la STM visant à minimiser la hausse des
tarifs pour les personnes âgées.
Transport en commun, hausse des tarifs, ( 25/11/2004 par Ronald St-Jean )
Une copie conforme ( prise de position du président de la STM) envoyée à la ministre
déléguée du transport, Mme Julie Boulet, Mme Line Beauchamp, ministre de la Culture et
des Communications, M. Marcel Parent, maire de Montréal-Nord et président de
l’Assemblée municipale de Montréal.
La tarification du stationnement dans la ligne de mire de la Ville de
Montréal.
( André Duchesne , La Presse )
Les automobilistes utilisant toutes les formes de stationnement payant sur le territoire montréalais
sont dans la ligne de mire de la Ville qui s’attend à recevoir 5 millions de plus en redevances de
Stationnement de Montréal en 2005. La ville ne cache pas qu’elle songe à prolonger les heures
d’utilisation des parcomètres, une initiative qui irait de pair avec l’extension des heures
d’ouverture des commerces en début de semaine.
Les écologistes veulent rencontrer Jean Lapierre, ( Bruno Bisson, La Presse
30/11/04 ).
Une coalition ( CRE) de 36 groupes ( incluant l’AQDR ) veut rencontrer au plus tôt le ministre
fédéral des Transports, Jean Lapierre afin de s’assurer qu’il tiendra promesse et qu’une portion
« significative » des revenus de la taxe de l’essence sera utilisée pour l’amélioration des
infrastructures et des services de transport en commun.
Hausse moyenne de 2.2% des tarifs d’autobus. ( Alain Bouchard, Le Soleil,
30/11/04 )
La ville de Québec a rempli son engagement d’éviter pour 2005 une hausse du laissez-passer
d’autobus mensuel des personnes âgées et des étudiants. Le président du RTC se dit heureux,
dans les circonstances, d’avoir limité la hausse à 2.2% pour les clients moyens, soit la plus basse
de toute la province.
Étude; Transport en commun, par la Chambre de commerce du
Montréal métropolitain ( 10 déc. 2004 )
Document de 36 pages annexé au dossier du « Transport » de l’AQDR provinciale .
Résumé: Un puissant moteur du développement économique de la région métropolitaine et
engendre des impacts économiques dont notamment:
des dépenses d’exploitation de l’immobilisation de 1.3 milliard $,
des retombées économiques de 937 millions $,
près de 13,000 emplois;
et un retour sur investissements de 45% pour les gouvernements provincial et fédéral.
Le transport en commun a permis aux ménages montréalais d’économiser près de 600 millions$
en frais de déplacement.
En utilisant le transport en commun, les familles économisent en moyenne 400$ par année,
somme qu’elles peuvent ensuite dépenser dans d’autres secteurs de l’économie.
La réduction de la pollution et du nombre d’accidents routiers aurait permis d’économiser 159
millions de dollars en 2003.
Permis de conduire et immatriculation, des hausses à prévoir ( Gilles
Normand, La presse 11/12/04)
Il est à prévoir et sans surprise que le gouvernement Charest se prépare à une hausse des tarifs
pour le permis de conduire et des droits d’immatriculation. Ces hausses pourront s’élevées à
189$ ou de 228$ par année. Le ministre Marcoux n’a pas nié ces scénarios, mais il a refusé de
rendre publics ceux du gouvernement.
COMMENTAIRE : C’est un dossier chaud à suivre.
Remise du 2ième rapport « Transport en commun et rural » le 15 décembre 2004, lors de
l’assemblée du Conseil d’administration provincial.
Vingt millions de plus pour le transport en commun. (LCN 15-12-04 )
Québec verse 20 millions de dollars de plus aux neuf sociétés de transport en commun pour
l’année 2005 et propose des pistes de solution pour le financement à long terme et des mesures
qui seraient appliquées dès 2006.
Dans les mesures proposées, on suggère une possible taxe sur les espaces de stationnement
non-résidentiel hors rue.
Portes ouvertes à la privatisation. ( Bruno Bisson , La Presse, 19/12/04 )
Le ministre des Transports du Québec, Yvon Marcoux, se dit prêt à subventionner les
transporteurs privés pour leur permettre d’acquérir des autobus à prix concurrentiel afin
d’exploiter, par contrat, des services présentement assurés par les neufs sociétés public du
Québec. Le ministre laisserait aux sociétés le soin de juger des économies que les recours au
privé pourraient leur permettre de réaliser.
Le syndicat canadien de la fonction publique a décrié cette ouverture au secteur privé. Selon lui,
elle ouvre la porte à une vive concurrence avec le public pour l’exploitation du réseau.
COMMENTAIRE; avant d’aller plus loin dans cette prise de position par le ministre des
Transport et considérant que le secteur privé commence à s’immiscer dans toutes sortes
de sphères économiques, attendons d’avoir plus d’informations. J’ai l’impression que
nous aurons du brasse-camarade dans les prochains mois. (les PPP, syndicats et le
gouvernement).
« 2005 sera déterminante pour
Beauvais, Journal de Montréal, 20/12/04)
le transport en commun ». ( André
M. Claude Dauphin, responsable de la STM, mentionne: « l’objectif ultime du premier plan de
transport a être échafaudé par la métropole est de (réduire la dépendance à l’automobile) en
misant sur un usage accru du transport en commun et des transports actifs ».
« Le comité abordera autant la question du péage pour accéder au centre-ville que les
possibilités de multiplier les pistes cyclables pour s’y rendre », dit-il.
« Ce qui nous amènera aussi à regarder de près toute la politique du stationnement, sur rue et
hors rue. Il est évident que le stationnement facile et à bon prix au centre-ville ne fera
qu’encourager la voiture comme moyen de transport ».
Les aînés écopent plus. (La tribune) (AQDR section Sherbrooke, Raymonde Morin
et Lucien Paquette. 20/12/2004)
L’AQDR de Sherbrooke s’élève contre la hausse de tarifs. Le document a paru dans la section
« Opinions » du journal, ¨La Tribune¨, le 20 décembre 2004. Suite d’échange d’informations avec
madame Thérèse St-Cyr ( présidente AQDR Sherbrooke ) elle mentionne que le coût de la passe
pour les aînés passera de 42.00$ à 43.25 soit une augmentation de 1.25$ ou une hausse de
2.6%.
COMMENTAIRE: L’AQDR provinciale aurait bien aimé que les neufs réseaux du transport
en commun de la province prennent une meilleure position sur les hausses de tarifs pour
les personnes âgées. Nous avons réussi à sensibiliser certains responsables du transport
en commun, pour finalement obtenir selon certaines régions une stabilité du prix du billet
de passage ou en lisière pour nos aînés.
Dans un communiqué au président de la STM, M.Claude Dauphin, j’ai demandé à ce que
l’inflation soit du moins respectée, ce qui me semble avoir été assez bien accepté. Nous
n’avons peut-être pas gagné la partie, mais nous avons marqué un point. Il faut continuer
à faire sentir notre présence et démontrer que les aînés demeurent présent dans la société
et continuent à jouer un grand rôle. Bravo à la section de Sherbrooke d’avoir informé les
responsables du transport en commun de la situation des aînés de leur région.
Janvier 2005: Mémoire de la Coalition pour le transport en
commun dans le cadre de la Commission parlementaire sur
l’Énergie.
L’AQDR est membre actif de la Coalition Régionale d’Environnement ( CRE) ainsi que la
Coalition pour le transport en commun. « La Coalition regroupe 39 organisations préoccupées
non seulement par l’environnement mais également par la santé publique, l’économie et l’égalité
sociale en liens avec le transport en commun ». La Coalition dirige actuellement une campagne
dont le but est l’amélioration, le développement du transport en commun et qui a pour titre:
« Laissez nous respirer ». Pour les membres de la Coalition, il est primordial que cet important
service à la population soit adéquatement financé, non seulement parce qu’il s’agit d’un enjeu
environnemental dans la foulée des engagements de Kyoto, mais surtout parce qu’il en va de la
santé de la population ainsi que du développement économique des grands centres urbains du
Québec. Une pétition s’adressant aux trois paliers de gouvernement a été signée par près de
60,000 personnes ». ( Texte d’André Porlier, Coalition pour le transport en commun. Mémoire,
Commission parlementaire pour le transport en commun, Janvier 2005 ).
Commentaire: Le mémoire de la Coalition pour le transport en commun dans le cadre de la
Commission parlementaire sur l’énergie est annexé au rapport. « Transport en commun et
rural » de l’AQDR provinciale.
Les routes en piteux état. ( Bruno Bisson, La Presse 6/01/05 )
Le ministère des Transports du Québec sait depuis longtemps que la qualité de la chaussée de
nos routes et le confort du roulement révèlent une tendance à la hausse d’un sentiment
d’insécurité et d’une insatisfaction quant à leur entretien hivernal.
Depuis 2001, le réseau routier du Québec a contribué sa lente dégradation des routes et
ouvrages d’art (ponts,viaducs,etc) du réseau routier du Québec suffit en partie à expliquer
pourquoi les Québécois trouvent leurs routes moches et cahoteuses quand ils se comparent aux
autres provinces et des États-Unis.
Commentaire: Nous parlons des grandes routes du Québec, mais que pensez-vous de nos
rues en ville ou en périphérie. Il faudrait le double de dépenses pour améliorer notre
service routier. Où prendre l’argent, c’est encore dans vos poches.
Transport, priorité aux autoroutes. ( La Presse, Bruno Bisson, 7/01/05).
Pour faire suite au texte précédant, M. Bruno Bisson nous informe que le MTQ va consacré plus
cette année, soit plus de 60% de ses budgets routiers à améliorer son réseau principal. Une
estimation de 825 millions pour l’année 2004-2005 est en vue. La priorité va pour les routes (117,
132, 138 et 175) parce que plus de la moitié de nos exportations y transitent, par camion, vers
les États-Unis et rejoint 90% de la population du Québec.
Commentaire: Il reste encore beaucoup d’ouvrage à compléter pour les réparations de nos
réseaux routiers et la réfection des ponts. Ces dépenses accrues pour améliorer les
réseaux routiers ( autoroutes de la province) font en sorte, que la dégradation des
routes « secondaires », les rues des grandes villes ainsi qu’en régions rurales se sont
accélérées.
Nouvelle étude de 500,000$ pour le train de banlieue, (Mascouche-Montréal) ( Anne-Marie A
.Savoie, Courrier de Laval le 9/01/05).
« Une autre étude sur le transport dans l’Est métropolitain sera lancée par l’AMT. Cette étude
sera réalisée au coût de 500,000$ en collaboration avec le ministère des Transports, les
organismes de transport et les municipalités.»
Mme Monique Muzarelli, présidente d’Accès Laval-Lanaudière, commente: « Tout le monde est
convaincu que c’est un bon projet, mais c’est un problème de financement, comme pour tous les
autres dossiers en transport en commun ». Elle termine en rappelant qu’il y a une nette différence
entre 50M$ et près de un milliard $ pour le métro de Laval. « D’autant plus que pour 350M$, on
améliore tous les trains de banlieue en service dans la périphérie de Montréal ».
Commentaire: Une fois de plus, des sommes d’argent dépensées pour recommencer de
nouvelles études afin de promouvoir un service de transport en commun pour les trains
de banlieue. Présentement, nous avons des dépenses que sur papier. Voir les articles:
Trains de banlieue en date du (22/09/04) et les dépenses de 3 millions $ pour le projet de la
rue Notre-Dame à Montréal. (19/11/04.)
Ponts: nouvelle étude de 3 millions $ ( Patrice Gaudreault, Le Droit, Ottawa
10/01/05)
Une nouvelle étude environnementale de 3 millions$ pour la venue de deux ponts de la région de
la capitale. La conclusion devra être connue en 2008.
Commentaire: Il fois de plus, une étude sur papier pour 3 millions. Nous sommes rendus à
combien de millions déjà pour les diverses études?
Le train de banlieue de l’Est de Montréal une priorité pour l’AMT et
le gouvernement ( Par Ève Courchesne, Guide de Mtl-Nord 12/01/05 )
Lors de son allocution devant les membres de la chambre de commerce de l’est de l’Île de
Montréal, M. Joël Gauthier, président-directeur général de l’Agence métropolitaine de transport
(AMT) mentionnait: « Le train de banlieue est la seule solution viable à long terme pour permettre
d’assurer une mobilité dans la région métropolitaine ».
Un problème soulevé lors de cette conférence. « Nous avons un problème de locomotive
mentionne M.Gauthier. Comme le traçé passera par le tunnel Mont-Royal, nous ne pouvons
utiliser un engin diesel. Présentement l’AMT travaille à mettre au point une locomotive hybride ou
électrique ».
Prolongement de l’autoroute 25.
Les écologistes craignent un nouvel afflux de voitures vers Montréal et ils s’opposent au projet du
prolongement de l’autoroute 25. Le projet en question comprend aussi la construction d’un pont
suspendu. Les écologistes pensent « Kyoto » et les usagers du transport en commun pensent
service à la communauté. Le Courrier de Laval, depuis quelques mois, publie des informations
sur le futur projet. Une guerre semble se préparer à savoir si oui ou non, il y aura un pont
suspendu au dessus de la Rivière-des-Prairies entre Laval et Montréal d’ici à quelques années.
Commentaire: Au delà de 35 ans, le tracé ou le prolongement de l’autoroute 25 prévoit la
construction d’un pont entre les deux rives. Dans un texte de Laura-Julie Perrault, ( La
presse 12/01/05 ) elle mentionne : « 140,000 véhicules de plus en direction de Montréal ».
Là, j’ai de sérieux doutes. Au lieu d’emprunter les ponts Pie-IX et Papineau-Leblanc, la
majorité des automobilistes en provenance de Terrebonne, Macouche et les environs
emprunteront le nouveau pont, ce qui occasionnera moins de circulation de véhicules sur
les deux ponts déjà mentionnés. Pour moi, c’est tout simplement un déplacement ou une
plus grande répartition d’automobiles sur trois ponts.
J’aimerais bien voir sur le futur tracé, une voie réservée pour les usagers du transport en
commun ( Laval-Montréal) et tant mieux, si le réseau peut se rendre directement au futur
trajet ou tronçon de la rue Notre-Dame à Montréal.
Transport en commun, 18,8 millions de $ à Ottawa. (Le Droit, 17/01/05
Caroline Barrière. )
« Le gouvernement provincial de l’Ontario a remis 18,8 millions $ à la Ville d’Ottawa provenant de
la taxe sur l’essence. Il s’agit de la portion d’un cent le litre qui est consentie aux municipalités
afin de financer le transport en commun. »
Commentaire: Le gouvernement provincial du Québec va-t-il bientôt poser ce même
geste?
Rencontre avec le député Robert Carrier, Bloc québécois. (20/01/05 R.
St-Jean)
Une rencontre a eu lieu le 20 janvier dernier au bureau de Robert Carrier, député de Laval
et porte-parole adjoint en matière de transports au niveau fédéral. Cette visite permet à
l’AQDR provinciale de sensibiliser le député sur notre mission première, soit nos droits.
À la suite d’échanges d’informations pertinentes sur le transport en commun pour les
aînés, sur les trains de banlieue et le pont de la 25, ces sujets furent l’essentiels de notre
conversation. Profitant de l’occasion de cette visite, j’ai suggéré au député de mettre de la
pression sur le gouvernement libéral (fédéral) pour que les provinces et surtout le Québec
puissent recevoir les montants d’argent reliés à la taxe spéciale sur l’essence promise
pour 2005. Un montant d’argent substantiel viendra aider les villes pour combler les
dépenses pour les infra-structures et le transport en commun. Nous espérons recevoir de
bonnes nouvelles bientôt. ( Budget fév. 2005)
3.2 milliards $ en trois ans pour les routes. ( Bruno Bisson, La Presse,
21/01/05)
« Le ministre Yvon Marcoux consacrera plus de 3.2. milliards $ aux routes pour les trois
prochaines années. Pour relever la qualité de nos routes au niveau des Etats-Unis et de
l’Ontario, Québec devra consacrer 1.5 milliards $ par année à son réseau pendant 10 ans. Le
gouvernement fédéral a promis de verser aux provinces dès 2005 des sommes de plusieurs
centaines de millions par année provenant d’une taxe sur l’essence. »
Transport collectif dans maskinongé. ( Le Nouvelliste, Louiseville, par Martin
Lafrenière, 21/01/05)
« Lancé le 29 novembre dernier, le service a réalisé son premier transport le 2 décembre 2004
entre Yamachiche et Louiseville. Au 14 janvier 2005, l’organisme comptait 16 membres en règle,
provenant de Louiseville, Yamachiche, Sainte-Angèle-de-Prémont, Sainte Ursule, Saint-Barnabé
et Saint-Alexis-des-Monts. Les passagers sont en très grande partie des femmes dont l’âge varie
entre 45 et 65 ans ».
Commentaire; Voilà une nouvelle région qui sait prise en main pour se donner un nouveau
service de transport collectif afin de permettre aux gens de la région de se déplacer d’un
village à l’autre. Je suis doublement heureux de voir qu’une grande partie des voyageurs
sont des femmes entre 45 et 65 ans. Nos aînés de cette région profiteront de ce nouveau
moyen de transport pour leur déplacement.
Tout droit vers la grève. (La tribune, David Bombardier 21/01/05 )
« La Société de transport de Sherbrooke et ses chauffeurs se dirigent tout droit vers un important
conflit de travail. La direction de la STS a refusé vendredi matin les propositions syndicales
touchant la desserte de Plateau Saint-Joseph ».