Juillet 2008 Feu vert du CSA pour une chaine de TV TNT en Finistère
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Juillet 2008 Feu vert du CSA pour une chaine de TV TNT en Finistère
Economie 35 heures. Les cadres pourront travailler plus L’Assemblée nationale a adopté en première lecture, hier, le projet de loi sur la rénovation de la démocratie sociale. Son volet sur le temps de travail, réformant la loi des 35 heures, est très sévèrement critiqué par l’opposition et les syndicats. Avec ce texte, si la durée légale de 35 heures est maintenue, chaque entreprise pourra négocier sa durée du travail et ses contrepar- ties au cas par cas. Les repos compensateurs actuels sont remplacés par une « contrepartie obligatoire en repos », librement négociable et non plus fixée par la loi. Le gouvernement ayant décidé « l’urgence » sur ce texte, le projet ne passera qu’une seule fois devant l’Assemblée nationale et le Sénat. Le texte pourrait ainsi être définitivement adopté le 25 juillet. > Vie des entreprises PSA. VENTES EN HAUSSE ET PROJET DE MINISPACE Peugeot et Citroën ont vu leurs ventes progresser de 4,6 % au premier semestre en vendant 1,845 million de véhicules. Les objectifs de 5 % de Mercredi 9 juillet 2008 Le Télégramme Le Télégramme. Feu vert pour une chaîne de TV locale Les Finistériens auront leur chaîne de télévision locale en TNT. Le projet présenté par le groupe Télégramme a obtenu hier le feu vert du Conseil supérieur de l’audiovisuel. L’ouverture de l’antenne est prévue pour la rentrée 2009. Hubert Coudurier (à gauche) présidera la future chaîne. Olivier Clech en assurera la direction. croissance sont maintenus. Parallèlement, Citroën a dévoilé un nouveau minispace, la C3 Picasso, commercialisé au premier trimestre 2009 pour lequel le constructeur prévoit 110.000 ventes par an. (Photo DR) LA POSTE. 20 % DU CAPITAL PRIVATISÉ EN 2009 « L’État restera actionnaire au minimum à 80 % ». Jean-Paul Bailly, président de La Poste, s’est voulu rassurant, hier, en confirmant le changement de statut de l’établissement public en société anonyme partiellement privatisée. Probablement votée en 2009, cette évolution « ne touchera pas au statut des fonctionnaires ni au droit des contractuels », a affirmé la direction aux syndicats. AIR FRANCE. NOUVELLE SURCHARGE CARBURANT La compagnie aérienne Air France a annoncé, hier, une nouvelle surcharge carburant en raison des cours élevés du pétrole. L’augmentation s’échelonne de 2 euros pour un vol intérieur à 14 euros pour un vol de plus de neuf heures. Cette hausse s’applique aux billets au départ de France émis à partir du 10 juillet 2008. AIRBUS. L’AVIONNEUR RESTE DEVANT BOEING Au premier semestre, Airbus gardait une longueur d’avance sur son concurrent américain en totalisant 487 commandes nettes contre 475 pour Boeing. Un bilan qui prend en compte les 38 annulations de commandes d’Airbus et l’unique rétractation de Boeing. SIEMENS. 16.000 EMPLOIS SUPPRIMÉS DANS LE MONDE Un an après son arrivée à la tête du géant industriel allemand, Peter Löscher a annoncé, hier, la suppression de 16.750 postes dont 12.600 dans l’administration et les services de gestion. Objectif : réduire de 1,2 milliard d’euros la facture administrative de la société qui emploie 400.000 personnes. Cette année, Siemens a réalisé 4 milliards d’euros de bénéfices. Photo Patrick Tellier 7. Le Télégramme, déjà actionnaire de Nantes 7 (à hauteur de 16 %) et de TV Rennes (5 %), avait répondu à l’appel à candidatures lancé par le CSA, le 6 novembre 2007, pour cette fréquence TNT, libérée sur le pylône du Roc’h Trédudon, qui arrosera l’ensemble du Finistère et la frange trégorroise des Côtes-d’Armor. « Le Télégramme était déjà présent dans l’audiovisuel et le multimédia depuis de nombreuses années (correspondance TF1, JT web, société de production Bleu Iroise) », commente Hubert Coudurier, directeur de l’information du journal et président de la future chaîne locale et régionale. Lui-même a d’ailleurs travaillé à France 3 et à I-Télé. « L’ouverture de cette fréquence est une opportunité de développement que nous avons saisie sans hésitation. La pointe de Bretagne et la métropole brestoise ont besoin d’un média comme celui-ci, gratuit, grand public, professionnel, pour valoriser les multiples talents qu’elles recèlent dans les domaines politique, économique, culturel ou sportif », dit-il. Un projet fédérateur Autour de ce projet le quotidien breton a commencé à fédérer de nombreux partenaires et investisseurs, publics et privés. Au capital, on trouve les communautés d’agglomération de Brest et de Morlaix, la CCI de Brest, trois banques (le Crédit Mutuel de Bretagne, le Crédit Agricole et la Caisse d’Épargne), le Stade brestois, Ouest-France (5 %) ainsi qu’un club d’entreprises réunissant quelques-unes des plus belles enseignes du Finistère comme Quéguiner, Salaün Holidays, Even, Gad, Dialogues, Armor-Lux, Hénaff ou Brittany Ferries. Le maire de Brest François Cuillandre a d’emblée relevé le défi, la ville de Quimper et le conseil régional de Bretagne ont manifesté leur intérêt pour ce nouveau canal, à travers lequel les collectivités locales pourront exprimer concrètement leur sou- tien à la création et à la production audiovisuelles locales. « La chaîne sera basée à Brest et comptera une douzaine de salariés dont une moitié de journalistes », précise Olivier Clech, rédacteur en chef du Télégramme, qui en assurera la direction. « Les télévisions locales commencent seulement à constituer un véritable réseau national, car la France a pris beaucoup de retard dans ce domaine. Leur modèle économique n’est pas encore stabilisé. Nous allons donc démarrer avec une vraie ambition éditoriale mais un budget modeste. Nous voulons nous inscrire dans la qualité et la durée. Nous commencerons par produire une heure " fraîche " par jour, autour d’un talkshow et d’un journal d’actualité diffusés en début de soirée. Et puis nous monterons en puissance progressivement vers les deux heures quotidiennes. L’information sera le cœur de cette télévision qui donnera aussi une place importante à l’expression des citoyens. Les émissions seront multidiffusées de façon à occuper l’antenne 24h/24 et sept jours sur sept ». Un espace d’expression « La recomposition du service public va ouvrir dans les régions des espaces d’expression. La consommation média est, elle aussi, en train de changer en profondeur. Chaque média ne peut plus, aujourd’hui, se penser isolément ; il doit s’inscrire dans un ensemble cohérent combinant l’écrit, la télévision et internet, associant le global et le local, de façon à répondre aux attentes multiples d’un public toujours plus exigeant », conclut Hubert Coudurier. Enfin, cette démarche s’inscrit dans la constitution d’un réseau national qui compte déjà une cinquantaine de télévisions locales dont un tiers a été lancé par la presse quotidienne régionale. Une véritable offre alternative au réseau existant. > A noter PORTS À SEC. LES PROJETS SE MULTIPLIENT EN FINISTÈRE Un empilement de bateaux pour désengorger les ports de plaisance. Le principe du port à sec fait des émules dans le Finistère. Après l’inaugura- La Commission européenne a annoncé, hier, son intention de débloquer jusqu’à 600 millions d’euros pour aider les pêcheurs de l’Union européenne face à l’envolée des prix du carburant tion, au printemps dernier, d’un premier parc finistérien de 60 places à Port-La-Forêt (notre photo), Lanvéoc pourrait s’équiper d’un espace offrant 300 espaces de garage, dans un ou deux ans. Concarneau et Port-Launay travaillent aussi sur des programmes de ce type. (Photo Ronan Larvor) Les chiffres du jour 1,0143 € Le prix record du litre de fioul atteint la semaine dernière (Source : Ufip) Smic brut : 8,71 €/h. Indice des loyers 1e T. 2008 : 115,12 + 1,81 % Cac 40 : 4.275,61 1 € = 1,5687 $ - 0,79440 £ BOURSE : FIN DE JOURNAL Photo archive Eugène Le Droff Pêche. L’Europe met 600 millions d’euros sur la table La Commission européenne propose aussi d’autoriser les États à verser des aides d’urgence. Comme promis le 17 juin, la Commission européenne a confirmé, hier, le déblocage d’une enveloppe pouvant atteindre les 600 millions d’euros pour soutenir la filière pêche, particulièrement éprouvée par l’augmentation des prix du pétrole. Cette manne est comprise dans un plan d’aide d’urgence plus général mis au point par la Com- mission après les manifestations des dernières semaines, en France, en Espagne et en Italie. Dans le détail, Bruxelles propose notamment de relever les plafonds d’aides publiques autorisées dans le secteur. Les subventions passeront ainsi de 30.000 euros sur trois ans par entreprise de pêche à 100.000 euros, comme le deman- daient notamment la France et l’Italie. Aides d’urgence La Commission se dit également prête à autoriser les États à verser des « aides d’urgence » aux pêcheurs qui restent temporairement à quai, pendant une période maximale de trois mois, pour couvrir leurs frais d’équipage et leurs coûts fixes. À condition toutefois que cela entre dans le cadre d’un plan de restructuration. La Commission souhaite aussi faciliter les aides visant à équiper les navires de pêches de moteurs plus économes en carburant et veut aider les pêcheurs à obtenir des prix plus élevés pour leurs captures auprès des intermédiaires et distributeurs. Le plan doit encore être approuvé par les ministres européens de la Pêche. Ces derniers devraient en discuter dans le courant du mois de juillet. Il n’est toutefois pas sûr que cela suffise à apaiser le courroux de la profession. Les mesures annoncées ont surtout pour objectif d’encourager in fine la restructuration du secteur, qui souffre de surcapacités chroniques, alors que les pêcheurs réclament principalement que le prix du gazole soit réduit pour eux. Le plan a dans le même temps déjà suscité les critiques d’associations écologistes, qui y voient un encouragement à la surpêche dans les eaux européennes alors que la priorité devrait être à la réduction de la flotte.