Un événement toujours aussi essentiel pour la musique
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Un événement toujours aussi essentiel pour la musique
Communiqué Pour diffusion immédiate Bilan des 16es FrancoFolies de Montréal Un événement toujours aussi essentiel pour la musique francophone et les Montréalais Montréal, le lundi 9 août 2004 – Rendez-vous incontournable pour l’ensemble de la francophonie chantée, vitrine sans égale pour la relève de toutes allégeances musicales, lieu de découvertes, d’échanges, de créations inédites et de collaborations-surprises, Les FrancoFolies de Montréal auront une fois de plus fait la part belle à la chanson d’ici et d’ailleurs avec une superbe programmation truffée de spectacles inoubliables. Fidèle à l’audace et à la vitalité qui la caractérise, la plus importante manifestation consacrée à la musique d’expression française a su à nouveau innover et procurer des souvenirs indélébiles qui resteront à jamais gravés dans notre mémoire musicale collective. Avec la qualité et l’éclectisme de plus de 200 spectacles, dont plus de 150 entièrement gratuits, ces 16es FrancoFolies de Montréal s’avèrent un très grand succès ! Exception faite de leur édition spéciale du 15e anniversaire, les Francos ont connu cette année, malgré un temps souvent frais et pluvieux, les meilleures ventes sur le site de même que les meilleures recettes de billetterie de leur histoire avec pas moins de 20 spectacles présentés à guichets fermés, ce qui témoigne des nombreux élans d’amour qu’elles ont suscités de la part du public. Parmi ceux-ci se démarquent le très attendu Pierre Lapointe – récipiendaire du Prix Félix-Leclerc de la chanson, volet Québec – qui a offert quatre soirées magiques au Monument-National, Corneille qui a vu les billets de ses deux spectacles s’envoler en un temps record, Stefie Shock dont une supplémentaire est déjà annoncée au Métropolis, Alain Bashung dont le retour à Montréal était souhaité depuis plus de neuf ans et, l’inclassable phénomène M, pour qui une 3e soirée en supplémentaire s’avérait un must. Grâce à cet appui du public et à l’arrivée de deux nouveaux commanditaires, Loto-Québec et Bell Solo, Les FrancoFolies ont réussi à combler une partie du manque à gagner de 620 000 $ causé par la disparition cette année du Fonds de compensation sur le tabac qui constitue le seul bémol de cette 16e édition. Le déficit anticipé devrait ainsi s’établir autour de 300 000 $, soit 4 % du budget de 7,5 millions de dollars de l’événement sans but lucratif qui avait réussi à résorber complètement son déficit accumulé l’année dernière. Un événement qui fait l’unanimité Malgré leur fragilité financière récurrente, Les FrancoFolies de Montréal, de par leur rôle essentiel, répondent à un besoin évident de la part du public, des artistes et de l’industrie. Notons en premier lieu l’impact positif indéniable qu’elles exercent sur l’ensemble de l’industrie de la musique francophone et sur les carrières des artistes de la relève. Ce mandat que remplissent avec brio Les FrancoFolies de Montréal s’avère d’autant plus déterminant compte tenu du contexte social particulier de Montréal, où cohabite une grande mixité de cultures et de langues. Dans la conjoncture actuelle, un événement comme Les FrancoFolies est en effet une bénédiction en ce qu’il permet une visibilité exceptionnelle pour les artistes, qu’ils soient établis ou en développement. En appréciant la qualité d’écoute des auditoires ou encore en se rendant chez les disquaires situés au complexe Desjardins et à la Place des Arts, on pouvait prendre le pouls du public et de ses préférences. D’année en année, l’audace et la diversité de sa programmation viennent démontrer la vitalité de la musique de langue française et contribuent à accroître l’affection du public, notamment dans les différentes communautés culturelles et chez les jeunes. Ceux-ci ont grandement apprécié les nouveautés qui leur étaient proposées cette année, dont le Monde Hip-hop Solo qui a remporté un franc succès. Cet engouement s’est aussi exprimé chez les artistes – particulièrement chez plusieurs musiciens français cette année – qui se déclaraient fort heureux de leur séjour et sont repartis avec le sourire aux lèvres, de même que de la part des gens de l’industrie. Chaudement applaudie, la programmation exceptionnelle de cette 16e édition a en effet suscité une couverture médiatique pour le moins enthousiaste et unanime. Quotidiennement, des dizaines d’articles et de reportages soulignaient l’éclectisme de la programmation et la qualité des prestations des artistes en salle et sur les scènes extérieures. Les médias montréalais ont largement participé au fil des 11 jours des Francos 2004, tout comme les nombreux médias d’autres régions du Québec, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick. Une dizaine de pays – Algérie, Allemagne, Bulgarie, Belgique, États-Unis, France, Mexique, Pays-Bas et Suisse – étaient représentés via leurs divers médias imprimés et électroniques. Étaient également présents à Montréal des médias aussi prestigieux que France 3, Radio France Inter, Le Figaro, Le Nouvel Observateur, Télérama, Radio Couleur 3, Le Soir, VSD, Deutschland Radio et le Toronto Star, ce qui vient sans contredit aviver le rayonnement, à travers le monde, de la culture francophone en Amérique. Un site animé et enjoué et des événements spéciaux réussis ! Le site et ses 7 Mondes ont été très appréciés du public même si le temps maussade a pu réduire leur ardeur à quelques reprises. L’esplanade de la Place des Arts s’égayait dès 15 h tous les jours, recevant les très jeunes festivaliers sous le chapiteau Le Lait, où Les Petites Tounes enchantaient les lieux dès la première note. Les larges sourires des enfants en disaient long sur le plaisir qu’ils y prenaient. Un peu plus tard, on y retrouvait les D.J. du café Méliès qui, en totale complicité avec leurs platines, créaient des ambiances bien appréciées des jeunes estivants. Une douce folie habitait également le Monde Forain Loto-Québec, sous les pirouettes et les jongleries époustouflantes des Anges de la rue qui s’éclataient dans leurs numéros quotidiens des Folies foraines toutes les scènes ont connu des coups de cœur sentis du grand public. Pour ces autres qui préféraient les sorties ultra-nocturnes, Les Partys du Shag leur étaient tout indiqués. Installé au Savoy, le bar éphémère des FrancoFolies recevait soir après soir, des D.J. émérites et de fervents artistes des Francos derrière les platines, jusqu’à très tard dans la nuit. Les folles nuits de Montréal se maintiennent à la hauteur de leur réputation ! Pour cette 16e édition, Les FrancoFolies de Montréal ont donné rendez-vous aux festivaliers, dans les rues du centre-ville – et même du côté du Vieux-Montréal le dernier soir –, pour vivre ensemble des événements spéciaux aux couleurs les plus variées, trois fois plutôt qu’une. Le tout premier, le Grand Spectacle Ford Focus Swinguez en ville, (diffusé en direct sur les ondes de la Télévision de Radio-Canada) partait le Festival du bon pied avec la joviale Bottine Souriante et ses invités, le collectif de folklore urbain Zeugma, Yann Perreau, Louise Forestier et Claude Dubois. L’événement Ford Focus réunissant Annie Major-Matte, Gabrielle Destroismaisons et Amélie Veille autour d’Andrée Watters, aura ravi les jeunes festivaliers et démontré le dynamisme de toute une nouvelle génération de chanteuses. Et finalement, dimanche soir, le Vieux-Port de Montréal s’offrait un soirée endiablée avec Yann Perreau, Marc Déry et Ariane Moffatt lors de l’Événement Franco Bleue. Tel un sceau d’appellation contrôlée, les spectacles-concepts, moments uniques créés specialement pour les Francos, ont encore cette année fait le bonheur des festivaliers. En 2004, des cinq happenings à l’affiche, deux étaient diffusés en direct à la Télévision de Radio-Canada, la Fête francophone et Un air de jeunesse. De réels coups de cœur Il était difficile, au fil des soirs, de fixer son choix tant les créations spéciales et les spectacles inoubliables étaient nombreux dans cette programmation 2004. Comme tout le monde, Alain Simard, président et fondateur des FrancoFolies de Montréal, a particulièrement été renversé par les spectacles de M et de Bashung, qu’il espère revoir à Montréal bientôt. Il n’oubliera pas de sitôt Yann Perreau, chantant juché sur les enceintes acoustiques sous la pluie, moment qui lui rappelait Jean Leloup monté sur une automobile aux débuts des Francos, de même que Les Breastfeeders, Jeanne Cherhal, Ferland et Le chat du café des artistes en chœur, Stefie Shock, Thomas Fersen et la petite bombe, Ariane Moffatt, pour l’ensemble de son œuvre aux Francos ! Guy Latraverse, premier vice-président et cofondateur de l’événement, aura pour sa part été conquis par Un air de jeunesse, Henri Salvador, Jean-Pierre Ferland « Le petit roi », Jacques Michel « Rappel », Laurent Voulzy, Stefie Shock, Hommage à Offenbach en fusion et Swinguez en ville. Le vice-président programmation, Laurent Saulnier, livre son palmarès des 10 meilleures chansons de ces Francos : 1. La Nuit je mens (Bashung), 2. Si différent (Cali), 3. Qui de nous deux? (M), 4. L'amour fait mal (Les Chiens et Mara Tremblay), 5. Ange Animal (Dan Bigras), 6. Parce qu'on vient de loin (Corneille), 7. Redemption Song (Tété), 8. Si exceptionnel (Andrée Watters, Amélie Veille, Gabrielle Destroismaisons, Annie Major-Matte), 9. Le D.J. set de Dumas et 10. Danse sur la merde (Prototypes, Dumas, Champion, Frigid, Dee), la chanson officielle du Shag 2004. Dan Behrman, adjoint à la programmation extérieure, a été comblé par les spectacles de Fred, Jaojoby, Manou Gallo, Les Folies foraines, Sara Alexander, Émeline Michel, Alain Bashung et Pierre Lapointe. Caroline Johnson, adjointe à la programmation, retient surtout les prestations d’Atach Tatuq, M, Yann Perreau, des Breastfeeders, Yves Marchand, Syncop, Jeanne Cherhal, Dumas, Steeve Thomas, Dobacaracol et des Trois Accords. Merci ! Évidemment, la présentation des FrancoFolies de Montréal ne serait pas envisageable sans le précieux concours de tous les partenaires des FrancoFolies de Montréal, dont l’appui est essentiel à leur continuité. Nous tenons donc à remercier nos partenaires privés, à commencer par Ford du Canada, présentateur de l’événement – qui célèbre cette année son 100e anniversaire, le coprésentateur de l’événement, Labatt Bleue, ainsi que Le Lait, Loto-Québec, Solo, Desjardins et Hydro-Québec. Les FrancoFolies de Montréal remercient également de leur indispensable appui tous leurs partenaires publics. Soulignons plus spécifiquement ici l’apport financier du gouvernement du Québec (le ministère des Affaires municipales, du Sport et du Loisir, Tourisme Québec, ainsi que la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), du gouvernement du Canada (Développement économique Canada et le ministère du Patrimoine canadien), de la Ville de Montréal (Service du développement culturel), de même que Musicaction et Tourisme Montréal. Les FrancoFolies de Montréal remercient également de leur précieuse participation la Fondation Félix-Leclerc et le festival Alors…Chante de Montauban, la Fondation du Maire de Montréal pour la jeunesse ainsi que ses partenaires d’outre-mer : le Consulat général de France à Québec, l’ADAMI, le Bureau Export de la Musique française, l’AFAA et la SACEM. Merci aussi aux artistes de leur présence et de leur générosité. Merci enfin aux festivaliers qui, par leur participation et leur enthousiasme, nous encouragent année après année à pousser toujours plus en avant notre mission de promouvoir la chanson d’expression française tous azimuts.