Bilan de la Transjurassienne 2013 - DREAL Franche

Transcription

Bilan de la Transjurassienne 2013 - DREAL Franche
La Transjurassienne 2013
Bilan d’édition
La Transjurassienne 2013 a pu se dérouler sur le parcours nominal entre Lamoura et Mouthe bien
que les conditions d’enneigement à J-5 étaient plus que défavorables.
Le travail préparatoire engagé dès le mois de mars 2012 avec les services de l’Etat, le PNR Haut Jura
et le Groupe Tétras Jura nous a permis également d’aborder cette nouvelle édition plus sereinement,
avec une autorisation dès le mois de novembre. Nous n’avons malheureusement pas obtenu de
garantie sur la pérennité de notre événement, cette autorisation n’ayant été délivrée que pour cette
année.
1. Bilan Sportif
Ils étaient 4350 inscrits sur l’une des 5 épreuves proposées et 4104 classés au final.
87% d’entre eux ont pris part à une épreuve longue (50km CT, 57km FT ou 76km FT). 107 skieurs ont
participé à l’UltraTrans combinant les épreuves 50km CT et 76km FT.
32 nations étaient représentées cette année.
On estime que 5000 spectateurs ont suivis les
épreuves, répartit le long du parcours des 76km et tout au long
de la journée, sur les axes routiers et les villages. Le public
circule entre les différents centres d’affluence et sont parfois
comptabilisés à plusieurs reprises. Les points de présence du
public restent les mêmes : stade de départ de Lamoura,
traversée de route à la Darbella, ravitaillement à Prémanon, la
Montée de l’Opticien et départ aux Rousses, ravitaillement à
Bois d’Amont, ravitaillement à Bellefontaine le long de la D18,
ravitaillement de Chapelle des Bois (Mairie), passerelle du Pré
Poncet, stade de saut à Chaux Neuve et la traversée de route au
centre du village, le stade d’arrivée à Mouthe.
Cette édition a vu des vainqueurs 100% français bien que l’élite
internationale ait été aussi présente que les années passées sur
l’ensemble des épreuves. Ainsi Pierre Guédon et Gaëtane Perret
sur l’épreuve classique, Benoît Chauvet et Christelle Jouille,
Célia Bourgeois et Yann Guigonnet sur les épreuves skating ont
pris la première marche des podiums.
Montée de l’Opticien - Les Rousses
2. Bilan des mesures de protection de l’environnement mises en place
L’arrêté préfectoral 2013-0006 en date du 5 février 2013 demande, dans son article 2, de respecter
strictement les dispositions fixées par l’arrêté inter-préfectoral n° 2013023-0002 du 23 janvier 2013
portant dérogation à l’interdiction de perturbation intentionnelle de spécimens d’espèces animales
protégées.
Dans la suite de ce document, il est fait référence aux articles de cet arrêté inter-préfectoral.
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2.1. Le parcours (article 3 de l’AP inter-pref : adaptation du parcours suivant l’enneigement)
Grâce à un léger travail de ré enneigement sur le site d’arrivée (pas de transport de neige, la neige a
simplement été poussée sur la piste conformément à l’engagement du dossier d’évaluation
d’incidence p 10) ainsi qu’aux dernières chutes de neige à J-3, notre organisation a pu se reposer sur
le parcours Lamoura-Mouthe, connu et maîtrisé
L’article 3 de l’arrêté inter pref indique que l’apport complémentaire de neige naturelle ou artificielle
se fasse dans les conditions et sur les zones définies dans le dossier de demande de dérogation
(dossier d’évaluation d’incidence). Ces conditions sont définies page 11 chapitre 3.1.2 du dossier.
- un minimum de neige a été laissé. Le sol n’a pas été gratté
- le prélèvement n’a pas été réalisé dans une zone tourbeuse.
- des consignes ont été données aux préparateurs des pistes du site nordique de Mouthe.
L’ensemble du parcours de La Transjurassienne, dans toutes les configurations envisagées (nominal
et replis), utilise des pistes des domaines skiables entretenues sur l’ensemble de la saison par les
gestionnaires de pistes. Il n’y a donc pas d’importants travaux de préparation supplémentaires, seul
un damage final est réalisé le vendredi soir pour que la course de samedi se déroule dans de bonnes
conditions. L’opération est répétée le samedi soir pour les épreuves du dimanche.
2.2. Mesures d’évitement et de réduction (article 4 de l’AP inter-pref : Mesures d’évitement et
de réduction)
2.2.1. Installation
L’installation des sites de l’organisation et l’acheminement du matériel nécessaire, est prise en
charge par les machines des gestionnaires de pistes dans le cadre de leur travail quotidien. Il n’y a
donc pas de passage supplémentaire lié à l’organisation dans les secteurs sensibles ni de passages en
dehors des secteurs damés.
2.2.2. Survol
Aucun aéronef n’a survolé les zones du Massacre, Bans-Arobiers, Risoux, Mont Noir ou Risol. Seul
Dragon 25 aurait put survoler les zones de sensibilité du grand tétras dans le cadre de sa mission de
sécurité mais aucun blessé n'a nécessité le déclenchement du dispositif. Il n'y a donc eu aucun survol
au dessus des zones sensibles en raison des épreuves.
2.2.3. Présence du public
Seuls les skieurs inscrits à l’épreuve sont autorisés sur les pistes du parcours, privatisées par les
gestionnaires à cette occasion, et ce pour la durée de l’événement. Des panneaux sont installés par
les gestionnaires de pistes sur les cabanes à badge pour avertir les skieurs du passage de la course.
Les skieurs sont informés au moyen de panneaux de l’entrée en zones sensibles.
Un dispositif spécifique à destination du public a été mis en place cette année, avec des panneaux
bilingues (français-anglais). Les emplacements de ces panneaux ont été définis avec le concours du
PNR Haut Jura et de l’ONCFS lors d’une réunion en novembre 2012 et une carte a été réalisée.
Les consignes de positionnement ont été transmises aux responsables de pistes par secteur dès que
le parcours a été choisi, accompagnées d’une carte détaillant les emplacements.
Le conseiller sportif du service jeunesse et sports de la DDCSPP du Jura a compté 17 personnes entre
9h30 et 13h30, le dimanche, rencontrés lors de son passage au départ de la porte d’entrée « combe
du vert » du Risoux. (cf Annexe 2)
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Ces faibles chiffres permettent de constater une très faible fréquentation des pistes nordiques de la
forêt du Risoux au moment du passage de La Transjurassienne. Différents éléments sont à prendre
en compte : des conditions de température froide (-13°C à 9h30 au parking de l‘hôtel du Grépillon),
un enneigement permettant l’accès à toutes les pistes du Platelet et du lac des Rousses, accessibles
depuis le centre du village, aucune zones scolaires n’était en vacances d’hiver.
Affichage à la porte d’entrée « combe du
vert » secteur du Risoux.
Panneaux bilingue à destination du public au
carrefour des coqs dans le massif du Risoux
Des disfonctionnements ont toutefois été notés avec des panneaux mal positionnés et d’autres
déplacés pendant la nuit. Les agents de l’ONCFS en place sur le terrain ont également noté ces
disfonctionnements. Ils ont constaté une trentaine de spectateurs dans le Risoux et ont rencontré
quelques difficultés avec certains mais dans l’ensemble ils ont noté un apaisement général des
esprits. Nous pensons que le travail de sensibilisation des coureurs et des acteurs de terrain favorise
une meilleure compréhension des enjeux de préservation, et contribue à réduire les actions
d’incivilité.
A travers notre communication et avec l’aide de nos partenaires média (France 3, Le Progrès,…), nous
incitons le public à se rendre sur les points « stratégiques », hors zone de sensibilité hivernale du
grand tétras, soit dans des zones de ravitaillement, soit dans des villages, soit à proximité immédiate
de la route. (cf Annexe 3 communication)
Les services de l’ONCFS et de jeunesse et sports en ont attesté lors de la réunion bilan du 6 mai 2013,
les spectateurs sont quasi unanimement répartis aux endroits accessibles, ce qui n’est pas le cas des
zones de sensibilité du tétras.
Pour 2014, la mise en place des panneaux sera ré-étudié en collaboration avec l’ONCFS et ses agents
de terrain afin d’optimiser au mieux leur efficacité.
Les consignes transmises au responsable damage en charge de leur positionnement seront
développées. Leur transmission sera également anticipée et intensifiée pour être bien intégrée par
les bénévoles.
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2.2.4. Fartage & sonorisation
Aucun stand de fartage ni aucun dispositif sonore n’a été installé à l’intérieur des zones de sensibilité
du grand tétras.
Le seul site implanté dans une zone de sensibilité hivernale du tétras est celui du Chalet des
Ministres. Des consignes ont été données, et respectées par les bénévoles du club de ski de Morez
(témoignages de l’ONCFS et du service Jeunesse et Sports de la DDCSPP du Jura).
2.2.5. Motoneiges
Dans notre dossier de demande de dérogation, nous avons demandé le nombre minimum de
machines nécessaires pour assurer la sécurité des participants et la couverture média à savoir :
- 1 motoneige « Pool presse »
- 6 motoneiges secours
- 1 motoneige d’ouverture
- 1 motoneige de fermeture
Le dossier de demande d’évaluation (dossier d’évaluation des incidences) dans son annexe 8 Moyens
de secours mobile Transjurassienne, chapitre 2 demandait :
Samedi
Dimanche
Parcours nominal
- 4 motoneiges médicalisées (1 - 6 motoneiges médicalisées (1
chauffeur + 1 médecin + 1 chauffeur + 1 médecin + 1
Parcours repli 1
barquette)
barquette)
1 motoneige de fermeture (1 Attention motoneige du PGHM :
chauffeur + 1 barquette)
secteur Lamoura Bois d’Amont
- 4 ambulances
uniquement)
- 1 motoneige de fermeture (1
chauffeur + 1 barquette)
- 8 ambulances
- 1 véhicule rapide médicalisé
Le CNPN, dans son avis du 5 novembre 2012, lu lors de la réunion du 27 novembre à la DDT de Lons
le Saunier, réduisait le nombre de motoneige à 6 réparties ainsi :
- une pour ouvrir les courses
- une pour la presse qui n’aura pas le droit de circuler dans les zones de présence du grand tétras, et
quatre pré-positionnées pour les secours dont les pilotes auront été informés et sensibilisés à la
présence du grand tétras et autres éléments de la faune.
Par la suite, le règlement FIS Marathon Cup dont nous faisons partie nous imposant la production
d’images vidéo, nous avons fait un courrier de demande pour une machine supplémentaire à cet
effet (cf courrier en annexe).
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Le 13 décembre 2012, en mairie de St Claude, la réunion de préparation de l’AP autorisant la course
se termine par une position favorable su sous préfet de St Claude, d’autoriser une motoneige
supplémentaire pour réaliser une vidéo dans le cadre de la FIS Marathon Cup.(circuit international de
course longue distance placé sous l’égide de la Fédération International de Ski et de la Worldloppet).
Cela porte le nombre à 7
Enfin, lors de la réunion de décision finale en Sous-Préfecture de Pontarlier le lundi 4 février 2013, en
raison des prévisions météo avec des températures extrêmement faibles, le responsable sécurité a
demandé une motoneige secours supplémentaire et a reçu l’accord des autorités. Cela porte le
nombre à 8, mais l’arrêté inter préfectoral du 23 janvier n’a pas été modifié, et prévoit toujours 7
engins.
Au total 11 motoneiges ont donc traversé les zones sensibles cette année, soit deux de plus que celle
initialement demandées dans notre dossier de dérogation mais 4 de plus par rapport à l’arrêté
d’autorisation.
Notre demande initiale portait uniquement sur les machines strictement nécessaires à la sécurisation
des compétitions et leur couverture médiatique, nécessaire à la survie de l’événement.
L’ouverture de course est une obligation règlementaire particulière à la pratique du ski nécessaire en
terme de sécurité, tout comme la fermeture de course. Ces deux machines sont donc toutes deux
indispensables.
Etant donné les conditions météorologiques annoncées, avec un enneigement encore incertain au
moment de la décision finale et des températures fortement négatives, diminuer le nombre de
motoneiges secours n’était pas envisageable sans mettre en péril la sécurité des participants.
La réalisation des images vidéos pour la FIS Marathon Cup est inscrite dans le règlement de la Coupe
et ne pouvait donc être ignorée.
Il n’était donc pas possible de diminuer le nombre de motoneiges à sept comme demandé.
Cependant, pour limiter la circulation des machines, elles ont toutes été ramenées sur les sites de
départ le samedi soir par la route, chargées sur des remorques au lieu de revenir par les pistes
comme c’était le cas jusqu’à présent. Toutes les machines n’ont fait qu’une seule traversée du
massif, aucune n’est revenu vers le départ, pour repartir ensuite vers l’arrivée.
Comme convenu, toutes les autres machines mises à disposition de nos partenaires média ont évité
les aires de sensibilité environnementale même si cela implique des complications pour notre
organisation. Ainsi France 3 qui filmait l’ensemble de l’épreuve a accepté de prendre une machine du
départ de Lamoura aux Rousses, de prendre un véhicule pour rejoindre Bellefontaine par la route,
évitant ainsi les zones sensibles, et prendre une autre motoneige pour filmer la fin du parcours.
2.2.6. Développement durable
Nous sommes engagés dans une démarche de développement durable depuis 2009 et avons, année
après année, amélioré les aspects liés au tri des déchets avec la collaboration du SYDOM et SICTOM
du Haut-Jura. Des consignes de tri sont données à nos bénévoles sur chaque site de ravitaillement et
également au restaurant coureurs à l’arrivée à Mouthe.
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A titre d’exemple, en 2010, sur le site d’arrivée de Mouthe, le poids des déchets incinérables a été
réduit de 3 tonnes à 1 tonnes suite au tri sélectif mis en place. .
Tri des déchets à la sortie du restaurant coureurs à Mouthe
Les skieurs sont sensibilisés par le biais d’une newsletter envoyée à plus de 3000 contacts, de notre
site internet qui comptabilise plus de 200 000 visites sur l’année dont près de 5 000 visiteurs sur les
pages relatives au Développement durable, ainsi que du Guide Transjurassienne distribué à chacun
(4500 exemplaires imprimés).
Dans ce même esprit, nous avons reconduit notre système de navettes au départ des principaux lieux
d’hébergement permettant de limiter le nombre de véhicules circulant les jours de compétition. [cf
annexes développement durable]
Nous incitons également les participants au co-voiturage par le biais de notre site internet :
http://www.transjurassienne.com/infos-pratiques/transports-1-453.htm
Pour 2014 nous travaillons sur une sensibilisation des skieurs à l’utilisation des poubelles aux
ravitaillements, afin d’éviter le jet d’emballages de produits énergisants sur la piste, ainsi qu’il a été
constaté notamment avant la « descente des Ministres ».
Une réflexion sur l’organisation des zones de poubelles, et des moyens de sensibilisation sera menée.
2.2.7. Information et formation du personnel et bénévoles
Des réunions de préparation sont organisées périodiquement avec les responsables par secteur afin
d’informer les bénévoles des engagements de notre comité d’organisation ainsi que des précautions
à prendre dans la réalisation des tâches de chacun. Ainsi des réunions ont été organisées le 26
novembre 2012 et le 28 janvier 2013 avec les responsables du damage et le 6 février 2013 avec les
pilotes de machines pour leur présenter les zones de sensibilité environnementale ainsi que les
précautions à prendre et notamment lors des opérations de prélèvement et d’apport de neige.
Les consignes nécessaires ont été données mais n’ont pas été mises en œuvre cette année étant
donné les conditions d’enneigement favorables.
Des réunions d’information générale sont également organisées, à destination de l’ensemble des
bénévoles. Le 20 décembre 2012 en Mairie de Morez, le Groupe Tétras Jura a ainsi pu rencontrer nos
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bénévoles, discuter et présenter les enjeux liés à la présence du Grand Tétras [cf présentation du
Groupe Tétras Jura en annexe].
Présence du Groupe Tétras Jura à la réunion du 20 décembre 2012
2.3. Mesures d’évitement et de réduction en matière de communication
Nous avons travaillé avec le Groupe Tétras Jura et le PNR du Haut Jura afin d’améliorer les
connaissances de notre personnel bénévoles et employés et pouvoir ainsi répondre plus justement
aux interrogations et inquiétudes des participants au quotidien (téléphone, visites et e-mails).
2.3.1. Plaquette Tétr’attention
Une traduction de la plaquette Tétr’attention a été réalisée par nos soins et éditée à 2000
exemplaires. Nous avons également réédité 6000 plaquettes de la version française. Ces documents
ont été mis à disposition des skieurs et accompagnants sur le Salon du Nordique, sur le stand tenu
conjointement par le Groupe Tétras Jura et le PNR du Haut Jura ainsi que dans nos bureaux.
[plaquettes français/anglais en annexe]
La distribution initialement envisagée dans les OT du parcours et les principaux lieux d’hébergement
n’a pas pu être finalisée dans les temps en raison d’un retard d’impression et d’autres problèmes
organisationnels prioritaires qui sont apparus. L’envoi à été réalisé postérieurement à la course
auprès des Offices de Tourisme du parcours, en prévision des vacances scolaires.
Une version informatique du document est toutefois disponible sur notre site internet dans l’onglet
développement durable ainsi que la plaquette « sauvegarde du grand tétras ». (cf Annexe 6)
Ces documents étant stockés dans nos locaux, leur distribution en vu de La Transjurassienne 2014 est
d’ores et déjà planifiée. Un nouvel envoi est programmé pour le mois de décembre 2013, en amont
des vacances de Noël.
Nous avons également profité de notre autre événement printanier, la Transju’trail, pour réaliser un
envoi auprès de l’OT du Val de Mouthe – Chapelle des Bois, de l’OT du Haut-Jura – Morez et de l’OT
de la Station des Rousses.
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2.3.2. Communication Trans’Organisation/Groupe Tétras Jura
Dans le cadre de notre partenariat, Trans’Organisation et le Groupe Tétras Jura ont réalisé un
communiqué de presse, affiché au centre de presse à Mouthe pour que la centaine de journalistes
présents durant le week-end sur les épreuves en prennent connaissance (cf Annexe 8). Notre agence
de presse confirme qu’il a été vu et lu, même si les journalistes présents n’ont pas prêté beaucoup
d’intérêt car ils étaient plus intéressés par le côté sportif de notre événement.
Une veille sur les forums a été mise en place dans le cadre de notre partenariat. Trans’Organisation a
ainsi surveillé les forums ski-nordique.net et etatdespistes.com pour éviter la propagation de fausses
rumeurs ou idées et ainsi éviter la situation d’incompréhension et de fustigation du Grand Tétras
connu en 2012. Le Groupe Tétras Jura a de son côté surveillé les sites naturalistes.
Cette veille n’a pas suscité de réponse de notre part, aucune polémique n’a été soulevée sur ces
sites. Elle n’empêche évidemment pas les opinions de s’exprimer.
2.3.3. Sensibilisation du public et des skieurs
Le Groupe Tétras Jura et le PNR du Haut Jura ont tous
deux bénéficié d’une mise à disposition d’un espace
sur le Salon du Nordique afin de rencontrer les
participants et de vulgariser les démarches
obligatoires liées à l’obtention des autorisations et la
nécessité de protection du Grand Tétras et des autres
espèces, notre objectif commun. Ils ont ainsi eu
l’opportunité de communiquer auprès des milliers de
personnes, skieurs et accompagnants, qui sont passés
sur le Salon et estiment avoir touché quelques
centaines de skieurs. Ils ont eu principalement des
demandes d’informations et pas de situation
conflictuelle.
2.4. Mesures de compensation
2.4.1. Clauses Tétras
A la demande des services de l’Etat, Trans’Organisation prendra part à une réunion organisée par M.
le Maire de Prémanon avec le Syndicat du Massacre, le PNR du Haut Jura et le Groupe Tétras Jura
pour discuter des clauses Tétras dans ce domaine forestier. Cette réunion initialement fixée au 24
avril 2013 a dû être repoussée au 11 juin 2013.
2.4.2. Comptages scientifiques
Suite à notre collaboration avec le Groupe Tétras Jura nous avons souhaité leur apporter un soutien
lors de leur mission et avons ainsi proposé à nos bénévoles et employés qui le souhaitent de
participer aux sessions de comptage en battue dans le Risoux et le Risol. A ce jour nous avons déjà 4
personnes intéressées [avenant à la convention en annexe].
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3. Conclusion
Les actions engagées depuis plusieurs années dans l’organisation d’une manifestation durable se
sont enrichies pendant les dernières éditions par une prise en compte plus affirmée de la protection
des milieux et espèces sensibles, notamment, mais pas seulement, du grand tétras.
Ces actions seront stabilisées et améliorées dans les années qui viennent, notamment à partir des
bilans réalisés dans ce document.
La dimension emblématique de La Transjurassienne donne aux messages que nous lançons, une
force qui peut faire évoluer les représentations culturelles des acteurs du ski jurassien.
Nous pouvons mettre en œuvre des actions de sensibilisation à l’environnement et porter un
discours de développement durable intégrant plus encore la dimension environnementale.
Mais nous ne sommes qu’un acteur sportif de l’occupation des milieux sensibles, parmi beaucoup
d’autres. L’exposition médiatique de notre épreuve ne doit pas faire oublier la fragilité associative
reposant principalement sur le bénévolat.
Nos membres dirigeants sont de plus en plus conscients de la responsabilité supplémentaire qui est
la notre en matière environnementale.
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ANNEXES
1- Cartographie signalétique :
-
cartes des emplacements prévus pour les panneaux ;
-
cartes de positionnement effectif des panneaux sur l’édition 2013
2- Compte-rendu de visite du passage de La Transjurassienne de Patrick Ebel, conseiller sportif
service jeunesse et sports DDSCPP Jura
3- Annexe Communication :
-
extrait du site France 3 Franche-Comté « Suivi de la course » ;
-
Article Le Progrès - Jeudi 7 février 2013
4- Annexes motoneiges :
-
extrait du dossier de demande de dérogation Transjurassienne 2013 ;
-
courrier de demande d’une motoneige supplémentaire pour la FIS Marathon Cup
5- Présentation du Groupe Tétras Jura
6- Annexes développement durable :
-
Consignes de tri ;
-
E-news 4 ;
-
Pages développement durable ;
-
Tableau des navettes de bus
7- Plaquettes Tétr’attention française et anglaise
8- Communiqué de presse commun Trans’Organisation, Groupe Tétras Jura
9- Avenant à la convention Groupe Tétras Jura / Trans’Organisation relatif au comptage en battue
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